CH471221A - Procédé pour obtenir des fractions spermatiques - Google Patents

Procédé pour obtenir des fractions spermatiques

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CH471221A
CH471221A CH390766A CH390766A CH471221A CH 471221 A CH471221 A CH 471221A CH 390766 A CH390766 A CH 390766A CH 390766 A CH390766 A CH 390766A CH 471221 A CH471221 A CH 471221A
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sperm
medium
chromosome
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fraction
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CH390766A
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Chandra Bhattacharya Bhairab
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Swb Res Corp
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    • C12BIOCHEMISTRY; BEER; SPIRITS; WINE; VINEGAR; MICROBIOLOGY; ENZYMOLOGY; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING
    • C12NMICROORGANISMS OR ENZYMES; COMPOSITIONS THEREOF; PROPAGATING, PRESERVING, OR MAINTAINING MICROORGANISMS; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING; CULTURE MEDIA
    • C12N5/00Undifferentiated human, animal or plant cells, e.g. cell lines; Tissues; Cultivation or maintenance thereof; Culture media therefor
    • C12N5/06Animal cells or tissues; Human cells or tissues
    • C12N5/0602Vertebrate cells
    • C12N5/0608Germ cells
    • C12N5/0612Germ cells sorting of gametes, e.g. according to sex or motility
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    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01KANIMAL HUSBANDRY; AVICULTURE; APICULTURE; PISCICULTURE; FISHING; REARING OR BREEDING ANIMALS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NEW BREEDS OF ANIMALS
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    • AHUMAN NECESSITIES
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Description


  Procédé pour obtenir des fractions     spermatiques       La présente invention se rapporte à un procédé pour  la séparation des     spermatozoïdes    contenant des chromo  somes X des spermatozoïdes contenant des chromo  somes Y.  



  Il a été déterminé que le sexe de la descendance est  commandé par les chromosomes des cellules des sper  matozoïdes     particuliers    qui ont fertilisé     l'oeuf.        C'est-à-          dire    que certains des spermatozoïdes (appelés ci-après    sperme<B> )</B> sont connus du point de vue génotype  comme contenant des chromosomes X ou chromosomes  femelles, tandis que les autres contiennent des chromoso  mes Y ou chromosomes mâles. A l'examen au micros  cope, les spermatozoïdes contenant le chromosome X  apparaissent comme étant de plus grandes dimensions  que les spermatozoïdes contenant le chromosome Y.

    Quand un spermatozoïde contenant le chromosome X  (appelé ci-après  sperme X  ) se combine avec     l'oeuf     (qui contient des chromosomes X) il en résulte une  descendance femelle. Lorsqu'un spermatozoïde conte  nant le chromosome Y (appelé ci-après  sperme Y  ) se  combine avec     l'oeuf,    il en résulte une descendance mâle.  La population des spermatozoïdes dans     l'éjaculation     d'un mâle mammifère contient à la fois des spermato  zoïdes à chromosome X et des spermatozoïdes à chro  mosome Y. Jusqu'à présent, on n'a pas pu séparer d'une  façon satisfaisante     ces    spermatozoïdes en composant X  et en composant Y.

   Il est évident,     cependant,    que la  séparation de deux types de     spermatozoïdes        permettrait     un choix ou une sélection du sexe final de la     descen-          dance.       En conséquence, la présente invention concerne un  procédé pour obtenir, à partir du sperme total, des  fractions spermatiques enrichies de manière prépondé  rante, en spermatozoïdes comportant soit le chromosome  Y lié au sexe masculin, soit le chromosome X     lié    au  sexe féminin, caractérisé en ce que l'on mélange du    sperme     total    frais avec un milieu nutritif visqueux,

   per  méable aux spermatozoïdes et sépare le mélange en au  moins une fraction dans laquelle la majorité des sperma  tozoïdes présents comportent le même chromosome, soit  le chromosome Y, soit le chromosome X.  



  D'autres avantages de la présente invention ressorti  ront de la description détaillée qui va suivre faite en  regard des dessins annexés qui donnent à titre indicatif  plusieurs formes de réalisation du procédé selon l'in  vention.  



  Sur ces dessins  la     fig    1 est un schéma représentant un mode d'exé  cution du procédé selon la présente invention;  la     fig.    2 représente schématiquement le     processus    de  séparation à divers moments dans le temps,  la     fig.    3 est un graphique illustrant la séparation  d'une population type de spermatozoïdes en composan  tes possédant un chromosome afférent à un sexe diffé  rent ;  la     fig.    4 est une vue en coupe et en élévation d'un  appareil destiné à la mise en     oeuvre    du procédé selon la  présente invention,  la     fig.    5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de  la     fig.    4 ;

    la     fig.    6 est une vue en coupe suivant les lignes 6-6  de la     fig.    4 ;  la     fig.    7 est une vue de détail à plus grande échelle  d'une partie de l'appareil représenté sur la     fig.    4 ;  les     fig.    8 à 10 sont des graphiques représentant des  exemples particuliers de séparation du sperme.  



  La     présente    invention est basée sur la découverte  que deux génotypes du sperme de mammifère (X et Y)  peuvent être séparés suivant des caractéristiques     phéno-          typiques    en appliquant une force de     flottation    faisant  atteindre dans un milieu par les spermatozoïdes qui      flottent le mieux un niveau différent de     celui        atteint    par  les     spermatozoïdes    qui flottent le moins bien. La force  de     flottation    peut être positive, ce qui fait élever le corps,  ou négative ce qui fait tomber le corps dans le milieu.

    Comme exemple particulier de     force    de     flottation,    la  pesanteur peut être considérée comme une force de  flottation négative servant à séparer le sperme par sédi  mentation. On a trouvé que la sédimentation aux basses  températures dans un milieu de caractéristiques réglées  d'une façon critique se traduit par la séparation du    sperme X   du   sperme Y  .  



  Lorsqu'une particule inerte tombe à travers un  milieu, elle suit la loi de Stokes en ce qui concerne sa  vitesse de sédimentation sous l'influence des forces phy  siques de     flottation    du liquide, de la viscosité du liquide,  de la force de la pesanteur et de la     différence    de densité  entre le milieu et les particules.

   A partir de la loi de  Stokes, on a trouvé que  
EMI0002.0009     
    où v = vitesse des particules (cm<B>;</B>     sec-')          o    = densité des particules     (g/cm-3)          o'=    densité du milieu     (g/cm-3)     m = masse des     particules    (g)         g    = accélération de la pesanteur (981 cm     sec-2)          o@    = tension de     surface        (g/cm     )  K = constante des particules, dépendant de leur for  me géométrique.  



  Suivant la loi de Stokes, la vitesse des particules qui  tombent varie suivant les dimensions et la forme de la  particule ainsi que de la différence de densité entre le  milieu et la particule. Lorsque la vitesse de chute d'une  catégorie de particule suit la loi de Stokes, on obtient  une répartition normale de Gauss de la floculation, de  sorte que les diverses fractions de sédimentation contien  nent des particules de densité et de volumes égaux.  



  On a trouvé que dans les, conditions réglées, avec  soin, les sédiments de sperme à travers une colonne d'un  milieu peuvent aboutir à des fractions supérieure et  inférieure, dans lesquelles les     proportions    de      sperme     X     ->    et   Y >> sont très différentes. Les différences phéno  typiques observées dans le sperme se rapportent à leurs  génotypes de sexe.  



       ¯    La fi-. 1 est un schéma représentant un mode d'exé  cution du procédé selon la présente invention. Le sperme  frais est en général d'abord collecté à partir du mâle,  lequel sperme contient des quantités égales de      sperme    X   et de   sperme Y . Ce sperme est mélangé avec un milieu  nutritif au cours du stade 12. Le milieu nutritif est  absorbé dans le     sperme    au cours du stade 13, après  quoi le mélange est progressivement refroidi au cours  du stade 14. Lorsqu'il est refroidi, le mélange est soumis  à une sédimentation au cours du stade 16. Les fractions  de sédiments sont alors séparées au cours du stade 17  afin d'isoler le  sperme X   ou le  sperme Y , à volonté.

    Le sperme qui contient les chromosomes voulus en com  binaison avec le mélange nutritif peut alors être inséminé  artificiellement dans la femelle du type à partir duquel le  sperme a été obtenu. Bien entendu, on peut également  croiser un cheval avec un âne et avec un zèbre, comme  on peut croiser un loup avec un chien.  



  La présente invention convient pour être utilisée avec  des spermes provenant de tous les mammifères. Particuliè  rement intéressants parmi ceux-ci sont les êtres humains    et les autres primates, le bétail, les porcs, les moutons,  les lapins, les chats, les chèvres, les chevaux, les ânes et  les bovins. On a     déterminé    qu'il existe une     différence    de  densité entre le      sperme    X   et le  sperme Y , le    sperme X  étant plus dense que le   sperme Y      .    Chez  un sanglier, la différence de densité entre le       sperme    X    et le   sperme Y   est environ de 18  /o.

   Chez les tau  reaux et les étalons, la     différence    de densité est d'environ       10        %,        chez        les        mâles        humains,

          le          sperme        X         est        envi-          ron    5     %        plus        dense        que        le          sperme        Y .        Chez        le        lapin,     la     différence    est approximativement de 3 0/0.  



  Le milieu choisi pour être utilisé au cours du stade  12 doit avantageusement avoir une densité suffisamment  proche de celle du sperme pour que la légère différence  de densité qui existe entre le   sperme X   et le   sperme  Y   se traduise par une sédimentation en fractions dif  férentes. Par rapport à la densité, la viscosité doit en  général être également appropriée afin de régler la  sédimentation. De plus, il est évident que le milieu ne  doit pas altérer le taux de fertilité du     sperme.        C'est-à-          dire    que le milieu ne doit pas être dangereux pour le  sperme et qu'il ne doit pas le détruire.

   Au contraire, le  milieu doit de     préférence    fournir des éléments nutritifs       servant    à maintenir vivant le     sperme.        Le      sperme X      ,     qui est relativement plus gros que le   sperme Y      ,    sem  ble absorber sélectivement une plus grande quantité du  milieu. Il est également évident que le milieu doit pré  senter un pH approprié (c'est-à-dire un pH compris dans  une gamme allant de 6,0 à 6,8) afin de lui permettre de  servir de tampon,     car    un pH qui tomberait en dehors de  la gamme physiologique de 6,0 à 6,8 tend à nuire à la  fertilité du     sperme    ou à être toxique.

   Une considération  finale à propos du milieu est qu'il doit présenter de pré  férence les propriétés d'un fluide de corps normal.     C'est-          à-dire    que sa pression osmotique, ou     osmolarité,    doit  être en général d'environ 300 mm de mercure de telle  sorte que le sperme n'éclate pas et ne se trouve pas  comprimé. Dans toute la description qui va suivre, les  mesures du pH, de la densité et de la viscosité sont  effectuées à 200 C.  



  Un milieu nutritif extrêmement satisfaisant peut être  constitué par une combinaison de jaune     d'#uf    et de gly  cine. Le jaune     d'#uf    présente des éléments nutritifs per  méables au sperme qui sont absorbés et qui comprennent  du glucose, du fructose et des acides aminés. Le jaune       d'#uf    présente également un pH (environ de 6,2 à 6,8),  une viscosité et une densité appropriées, et c'est un corps  normalement fluide, de sorte qu'il est approprié à être  utilisé d'une façon générale comme milieu. Les valeurs  particulières de densité, de viscosité,     d'osmolarité    et de  pH voulues peuvent être obtenues en effectuant un  réglage du jaune     d'#uf    et de glycine avant de l'utiliser.

    La densité du jaune     d'#uf    en lui-même doit être aussi  élevée que possible pour obtenir une sédimentation opti  male. On a proposé d'ajouter de l'huile de. graine de  coton à l'alimentation des poules et de choisir une race  appropriée (par exemple des Leghorn) pour améliorer la  densité du jaune     d'aeuf.     



  Le lait frais de mammifère (en particulier le lait  homogénéisé) et ses dérivés (par exemple la poudre de  lait) peuvent remplacer le jaune     d'#uf    pour fournir des  éléments nutritifs et augmenter la fertilité, mais la densité  doit être réglée pour pouvoir l'utiliser d'une façon  appropriée. D'autres éléments de remplacement pour le  jaune     d'#uf    comprennent le jus de tomate, la crème de  noix de coco provenant de noix de coco vertes, des flui-      des du corps vivant et des extraits de ceux-ci ou des  extraits de tissus (par exemple extraits de foie).

   En  variante, on peut utiliser de la dextrine en combinaison  avec de la lécithine pour remplacer le jaune     d'oeuf.    La  dextrine assure la densité, la viscosité et le pH et la  lécithine sert d'élément nutritif. De plus, on peut utiliser  du fructose, du glucose et d'autres     monosaccharides     pour former un milieu nutritif approprié.  



  De préférence, on utilise la glycine en solution  aqueuse de 2 à 5      /o    de glycine. Elle sert à régler le pH  de la semence et à abaisser le point de congélation du  milieu afin d'éviter un choc de température. Le rapport  de la glycine au jaune     d'oeuf    dépend de la température,  de la densité, de la viscosité et de     l'osmolarité    du mé  lange de jaune     d'oeuf.    La solution de glycine présente  une viscosité plus faible que     celle    du jaune     d'aeuf,    de  sorte qu'une plus grande quantité de glycine est néces  saire lorsque la viscosité doit être diminuée.

   D'une façon       générale,        une        seule        partie        de        glycine    à 4     %        est        nécessaire     pour une à quatre parties de jaune     d'oeuf.     



  Il est probable que la glycine est absorbée dans le  sperme à partir du milieu et qu'elle tend à augmenter la  vitesse de chute du sperme l'ayant absorbée. Du fait que  les  spermes X   sont plus gros que les  spermes Y ,  ils absorbent une plus grande quantité de glycine que ne  le font les   spermes Y  . Par suite, la différence de den  sité entre les   spermes X   et les   spermes Y   est  accentuée par l'absorption de la glycine à un état légè  rement hypotonique. C'est-à-dire qu'il y a une plus  grande     différence    de densité entre les deux types de  sperme lorsque leurs densités sont modifiées artificielle  ment par l'absorption de glycine.  



  Comme autre variante, on peut remplacer la glycine  par du     glycérol    dans le milieu nutritif. D'autres acides  aminés, tels que le     tryptophane,    peuvent être utilisés  avec des résultats satisfaisants.  



  Pour obtenir les meilleurs résultats, la densité du  milieu nutritif varie suivant le type de mammifères ayant  fourni le sperme. Pour les humains, ainsi que pour les  lapins, la densité est en général comprise entre environ  1,01 à 1,19 g par     cm3.    Pour une gamme inférieure de  densité, la plus grande partie du sperme tombe à travers  le mélange de sorte que les fractions inférieures sont  constituées par des mélanges de  sperme X   et de   sper  me Y  . Cependant, les fractions supérieures ne contien  nent qu'une faible quantité de   sperme Y   séparé. Aux  limites supérieures de la gamme de densité, peu de sperme  tombe à travers le milieu, de telle sorte que les fractions  supérieures contiennent un mélange de   sperme X   et  de  sperme Y<B> .</B> Au-dessus de 1,19, seul le   sperme  X   peut être séparé.

   A une densité de 1,34, il ne se  produit pas du tout de sédimentation et tout le sperme  flotte sur le milieu. Afin de réaliser une séparation com  plète entre le  sperme X   et le  sperme Y<B> ,</B> une  densité de milieu supérieure à environ 1,026 est en  général     nécessaire    à la fois pour les taureaux et pour les  humains. Cependant, ce chiffre varie avec la viscosité, la  température et les autres conditions. Plus la densité du  milieu se rapproche de la densité moyenne du sperme et  meilleurs sont les résultats. D'autre part, il est évident  que le milieu ne devrait pas présenter une densité telle  qu'elle empêche la sédimentation.

   Lorsque la densité du  milieu     se        rapproche    de celle du     sperme    le plus léger,     la     viscosité a relativement peu d'importance et elle peut  être aussi faible que cela est réalisable en pratique, par  exemple inférieure à 1,0 poise.    Le tableau ci-dessous indique la gamme des densités  et des viscosités pour divers types de mammifères, en  indiquant la limite inférieure de densité et de viscosité  pour obtenir une     séparation        satisfaisante,    et la limite  supérieure pour obtenir une     sédimentation    satisfaisante.

    Toutes les mesures effectuées sur le tableau le sont à       20     C, la densité étant donnée en     g/cml    et la viscosité  en poises.  
EMI0003.0033     
  
    <I>Tableau</I>
<tb>  Densité <SEP> Viscosité
<tb>  Basse <SEP> Haute <SEP> Basse <SEP> Haute
<tb>  Homme. <SEP> . <SEP> 1,022 <SEP> 1,09 <SEP> 0,02 <SEP> 1,2
<tb>  Lapin <SEP> . <SEP> . <SEP> 1,022 <SEP> 1,09 <SEP> 0,02 <SEP> 1,2
<tb>  Taureau <SEP> . <SEP> 1,023 <SEP> 1,10 <SEP> 0,07 <SEP> 3,0
<tb>  Porc <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 1,03 <SEP> 1,15 <SEP> 0,07 <SEP> 3,0       La viscosité du milieu est en rapport avec la densité.  Pour les humains et les lapins, une densité de 1,02 g par  cm" correspond à une viscosité d'environ<B>1,00</B> poise.

   La  densité supérieure de 1,09 correspond à environ  0,075     poise.    La limite supérieure de la densité utilisable  en pratique pour les humains et les lapins, 1,19 g par       cm@j,    correspond à environ 0,05 poise.  



  La pression osmotique du milieu doit habituellement  varier entre une limite inférieure d'environ 270 et une  limite supérieure d'environ 330 mm de mercure.  



  L'absorption du milieu dans le sperme, stade 13,  s'effectue de préférence pendant une période d'une durée  d'environ 15 minutes. Bien qu'il soit possible de com  mencer à refroidir le mélange sans une période d'absorp  tion de durée appréciable, il est en général avantageux  de laisser l'absorption s'effectuer pendant une période  de courte     durée    à la température ambiante. Le mélange  de sperme et de milieu peut être maintenu à la tempé  rature ambiante pendant une durée pouvant s'élever  jusqu'à 3 heures pour permettre l'absorption. Il est pro  bable qu'il se produit une absorption sélective de subs  tances perméables, telles que la glycine, la glycérine, et  le fructose à la température ambiante.

   En augmentant la       durée    de la période d'absorption au-delà de 15 minutes,  on modifie le taux de     sédimentation.    C'est-à-dire que le   sperme X   qui est plus gros absorbe une plus grande  quantité de milieu et tombe à une plus grande vitesse  que le  sperme Y   ou le  sperme X   qui n'ont pas  absorbé autant du milieu dense.  



  Après que le milieu a été absorbé dans le sperme,  on refroidit progressivement le mélange afin d'immobi  liser le sperme. Avec un équipement de refroidissement  classique, il est commode de permettre au refroidisse  ment de s'effectuer pendant quatre heures pour obtenir  une température inférieure à     1,0     C. Cependant, avec un  équipement de refroidissement rapide, on peut réduire la  durée de cette période à quelques minutes seulement.  Par suite, une période d'une durée comprise entre 1 et  300 minutes peut être prévue pour permettre au     mélange     de se refroidir à une     température    inférieure à     1,0o    C.

    Après avoir atteint cette température, on peut maintenir  le mélange jusqu'à une durée de 15 heures à la basse       température.     



  Le temps     nécessaire    pour effectuer     l'opération    de       sédimentation    16     veut    varier considérablement.. Avec des  milieux de densité relativement faible, les particules      tombent d'une façon relativement rapide, de sorte qu'une  durée de     sédimentation    plus     courte    suffit. Au contraire,  des milieux denses et visqueux tendent à ralentir la  chute des particules inertes, de sorte qu'une période de  durée relativement longue est nécessaire pour la     sédi-          mentation.    En général, il faut de 1 à 24 heures pour  obtenir une     sédimentation    convenable.  



  En se     reportant    à la     fig.    2, la durée de la sédimen  tation doit être telle que les deux fractions soient à peu  près complètement séparées comme on le voit au temps  12. Au temps 0, le  sperme X   (représenté par le signe       T          i    ) et le  sperme Y   (représenté par le signe 0) sont  tous les deux mélangés ensemble lorsque le mélange  refroidi pénètre dans la colonne de     sédimentation.    Après  quelques heures, par exemple 4 heures pour le mode  de réalisation particulier représenté, le  sperme X   qui  est plus dense a tendance à se séparer du   sperme Y    moins dense pendant la chute à travers la colonne de  sédimentation.

   Le  sperme X   et le   sperme Y   tom  bent tous les deux, mais le   sperme X   tombe plus  rapidement. Au temps 12, dans l'exemple représenté, il  se produit une séparation à peu près complète du        <  <     sperme X   et du   sperme Y<B> .</B> A     ce        point    la sédi  mentation doit être arrêtée et les fractions doivent être  séparées. Si les fractions ne sont pas séparées au moment  voulu, ils se mélangent en se rapprochant du fond de la  colonne de     sédimentation,    comme on le voit au temps 30.  



  Si l'on utilise une période de durée insuffisante pour  la sédimentation, la chute est lente au point qu'il ne se  produit qu'une faible séparation entre les     fractions    de        < .=    sperme X   et de  sperme Y  . Si l'opération de sédi  mentation prend plus de 24 heures environ, le milieu  lui-même tend à se séparer. C'est-à-dire que les ions  minéraux et d'autres particules lourdes du milieu colloï  dal se séparent après des périodes de longue durée. De  plus, les     particules    du milieu précipitent du fluide si une       përiode    d'une durée supérieure à 24 heures est     utilisée.     



  Pour obtenir une séparation plus complète des frac  tions, sans séparation nuisible du milieu, il est préfé  rable que l'opération de     sédimentation    dure de 9 à  18 heures environ, suivant les types d'animaux et le type  de milieu. Pour les humains, une période d'environ  12 heures est optimale pour obtenir une     sédimentation     appropriée, lorsqu'on utilise comme milieu du jaune       d'#uf.     



  Suivant le milieu utilisé, il faut une température com  prise entre     -5,0     C et environ     1,0     C. En dessous de  cette gamme de températures, les caractéristiques physi  ques du milieu sont modifiées dans une mesure telle  qu'on n'obtient pas de sédimentation convenable. Pour  des     températures    plus élevées, le sperme tend à nager ou  à se déplacer de son propre mouvement à travers le  milieu et ne se sépare pas comme des particules     inertes     tombant librement au cours de l'opération de sédimen  tation. Par suite, la température préférée pour un milieu  constitué par du jaune     d'oeuf    et de la glycine est de       0,0',    C.  



  Pendant le processus, il faut avoir soin d'éviter toute  vibration     excessive.    Des secousses violentes tendent à  déchirer les queues des spermatozoïdes. De plus, pendant  l'opération de sédimentation, même des vibrations légè  res nuisent à la chute du sperme de sorte qu'il ne se       comporte    pas comme des     particules        inertes.    Par ailleurs,  une légère vibration tend à faciliter la sédimentation. Il    faut prendre un soin particulier lorsqu'on extrait les frac  tions d'éviter toute vibration et toute contamination des  fractions voisines. Dans ce but, il est avantageux d'effec  tuer la vidange     goutte    à goutte, avec environ une à deux  secondes par goutte.

   Après avoir évacué une fraction, le  mélange restant doit pouvoir se     décanter    pendant une  durée au moins aussi longue que la durée ayant été  utilisée pour évacuer une fraction. Ainsi, si 45 secondes  sont nécessaires pour extraire une fraction, une seconde  période de 45 secondes doit avantageusement s'écouler  avant d'extraire les fractions suivantes.  



  Un autre facteur dont il faut tenir compte est qu'il  faut de préférence éviter la lumière visible. La     lumière     nuit à la fertilité du sperme et lui fait perdre son effi  cacité pour     percer    l'enveloppe     protectrice    d'un     neuf.    La  fertilité peut également être altérée par un pH extrême  ment élevé ou extrêmement faible du milieu (tombant  en dehors de la gamme de 6,0 à 6,8 pour la plupart des  espèces) par l'âge du sperme et par le nombre de sper  matozoïdes     motiles.     



  Les fractions qui peuvent être séparées au cours  de l'opération 17 contiennent des quantités variables de   sperme X   et de   sperme Y  . Comme représenté sur  la     fig.    3 qui indique d'une façon     type    les conditions  qu'on obtient en réalité avec chacune des     espèces    de       mammifères    mentionnées ici, une séparation à peu près  complète du   sperme X   et du   sperme Y   est possi  ble et a été obtenue à l'aide d'une mise en     #uvre    du  procédé de la présente invention (voir les exemples par  ticuliers). Ainsi, sur la     fig.    3 qui se rapporte au sperme  humain, la fraction comprise entre 1 et 3 contient à peu  près tout le   sperme X .

   La fraction comprise entre 14  et 23 contient à peu près tout le  sperme Y  . Une frac  tion     efficace    pour mettre en     #uvre    la présente     invention          doit        comprendre        au        moins        60        %        soit        du          sperme        X     soit du   sperme Y   (suivant la sélection) afin de sur  monter le rapport 50-50 qui existe dans la nature.

   Pour  des     applications    industrielles, au moins 75 0/0 du sperme  doit avantageusement être du sexe voulu, si la dépense       nécessaire    pour mettre en     #uvre    le     procédé    ne doit pas  être prohibitive.  



       De        préférence,        au        moins        90        %        du        sperme        doit        être     d'un seul     type    de façon à     réduire    le risque d'obtenir une       descendance    du sexe opposé à un taux statistique admis  sible. Bien entendu, une     séparation    de 100 % est la plus  avantageuse du fait     qu'il    n'y a aucun risque d'erreur.

    Une séparation complète assure qu'en     cas    de conception  la     descendance    sera du sexe voulu. Lorsqu'une sépara  tion à peu près complète est réalisée, comme sur la     fig.    3,  chaque fraction est     constituée    essentiellement par des  spermatozoïdes n'ayant que le chromosome voulu, dans  un véhicule.  



  Un nouvel     apareil,    apte à mettre en     #uvre    le procédé  décrit ci-dessus est représenté sur les     fig.    4 à 6.  



  Comme on le voit sur la     fig.    4, une colonne 21 est  utilisée pour effectuer     la    sédimentation du mélange de  sperme et de milieu. Un mécanisme     d'alimentation     approprié, indiqué en 22, sert à introduire le mélange de  milieu et de sperme dans la colonne. La colonne 21 peut  être constituée par un cylindre extérieur en verre 23  pourvu d'une     fermeture    ou bouchon 24 à son extrémité  supérieure. L'extrémité inférieure du cylindre 23 peut  être supportée par un double bouchon 26 qui sert égale  ment de fermeture à une chambre collectrice 27 disposée  à l'extrémité inférieure de la colonne.  



  A l'intérieur du cylindre 23 est disposée une cham  bre de sédimentation ou burette 28 dans laquelle le      mélange est introduit par le mécanisme d'alimentation  22. On a trouvé qu'une burette en verre d'une diamètre  de 1,5 cm et d'une longueur de 15 cm est extrêmement  satisfaisante. La burette est pourvue à son extrémité  inférieure d'un robinet d'arrêt 29 permettant d'évacuer  les fractions. Dans le mode de     réalisation    représenté, les  fractions. sont vidées dans un bêcher 31. La chambre  collectrice 27 sert     d'enceinte    protégeant l'appareil pen  dant la vidange des fractions de la burette 28 dans le  bêcher 31.  



  Afin d'éviter toute     turbulence    aux fractions après la       sédimentation,    la burette 28 est     pourvue    de parois 35  s'inclinant progressivement. Les burettes classiques pré  sentent une courbure relativement     brusque    immédiate  ment au-dessus du robinet d'arrêt. Une telle structure  produit une turbulence et des contre-courants des frac  tions de     sédimentation,    ce qui se traduit par une conta  mination des fractions voisines et le mélange du ( <  sperme  X   avec le     K    sperme Y  .

   La structure perfectionnée qui  est représentée sur la     fig.    4 comporte une burette 28  munie de parois 35     s'inclinant    progressivement de façon  à éviter tout mélange et toute contamination par tur  bulence.  



  De     préférence,    comme on le voit sur la     fig.    7, l'ou  verture du robinet d'arrêt 29 et la base des. parois incli  nées 35 ont d'une façon précise le même diamètre, de  sorte qu'aucun obstacle ne se présente à l'écoulement  dans le robinet d'arrêt. La pente des parois de base 35  de la burette, dans le mode de réalisation préféré, se  poursuit à travers le robinet d'arrêt 29, de sorte que la  diminution de diamètre est progressive. De cette façon,  l'ouverture     formée    dans le robinet d'arrêt apparaît sous  la forme d'un tronc de cône. L'ouverture supérieure du  robinet d'arrêt 29 présente de préférence un diamètre  qui est le double de     celui    de l'ouverture inférieure.  



  Le robinet d'arrêt 29 est pourvu d'une poignée allon  gée 32 traversant une ouverture 33 formée dans l'en  ceinte     protectrice    27. On peut ainsi     manoeuvrer    le robinet  d'arrêt pendant que le bêcher 31 se trouve à l'intérieur  de la chambre 27. Après avoir     collecté    une fraction  séparée dans le bêcher 31, on peut enlever celui-ci de       l'enceinte    par une ouverture appropriée 34     (fig.    4 et 6).  



  Pour maintenir le mélange en cours de sédimentation  à la basse température     nécessaire,    une certaine quantité  de     glace    40 est disposée à l'intérieur du cylindre exté  rieur 23 autour de la burette 28. Comme on le voit sur  les     fig.    4 et 5, cet     agencement    assure que le mélange de  sperme et de milieu disposé à l'intérieur de la burette 28  est maintenu à la température voulue.  



  Pour faire fonctionner l'appareil, un mélange     pré-          refroidi    de sperme frais et de milieu est placé dans le  mécanisme 22, représente sous     la        forme    d'une petite  pipette, et il est transféré à la burette 28, qui est égale  ment remplie de milieu. Le sperme, dont la densité est  supérieure à celle du     milieu    qui l'entoure, tend à tomber  ou à se     sédimenter    vers le bas en traversant le milieu.

    Suivant     la    loi de Stokes, le   sperme X   qui est plus  dense tombe à une vitesse plus élevée que le   sperme  Y   qui est moins dense, ce qui se traduit par le fait  qu'il se     produit        une    séparation entre le     K    sperme X   et  le ( < sperme Y . De faibles fractions du milieu sont  vidées de la burette 28 à travers le robinet 29 dans le  bêcher 31. Chaque fraction est essayée pour déterminer  le nombre de spermatozoïdes     afin    de trouver des frac  tions qui contiennent le   sperme X   et celles qui con  tiennent le     ((sperme    Y .

      Comme variante de     mode    de     réalisation,    on peut  placer sur     la    burette des moyens servant à mesurer la  densité, tels qu'un     certain    nombre de petits hydromètres,  afin de     déterminer    l'emplacement des différentes frac  tions qui contiennent le<B> </B>sperme X   et le     (@    sperme Y    à mesure qu'elles se déplacent à travers la colonne. Ce  mode de réalisation évite la nécessité de prélever de  petites fractions et d'essayer chacune d'elles.  



  En     utilisant    du lait ou un corps fluide     comme    milieu,  on peut déterminer     l'emplacement    des couches     sédimen-          tées    sans les vidanger en utilisant une lumière monochro  matique ou une énergie rayonnante de diverses fréquen  ces afin de mesurer l'opacité du mélange.

   De     cette    façon,  avec un milieu transparent ou translucide, tel que du lait,  on peut placer sur un côté de la     colonne    une source  de lumière et une     cellule    photoélectrique sur l'autre côté  de la colonne (connectée à un amplificateur et à un  enregistreur) afin de mesurer l'opacité du mélange et  déterminer les points où sont disposées les couches  séparées de sperme.  



  Les     emplacements    des couches séparées peuvent éga  lement être déterminés en mesurant la     conductivité    en  divers points dans la colonne. Dans ce but, des électrodes  multiples sont disposées sur la colonne afin de détermi  ner la variation de     conductivité    du contenu de la colonne  en divers points sur sa longueur.

   La conductivité des  couches de sperme séparées est     différente    de celle du  milieu de     support,     D'autres moyens pour     déterminer    l'emplacement des  couches de sperme     sédimentées    comprennent des techni  ques de     microdensitométrie    qui servent à mesurer la den  sité en utilisant une lumière polarisée et des techniques  d'examen au microscope qui mesurent la diffusion de la  lumière polarisée.  



  Dans un autre mode de réalisation, on peut rempla  cer la burette par un tube en gélatine. Lorsque la sépa  ration du   sperme X   et du ( <  sperme Y   se produit, la  température du tube et de son contenu est abaissée par  paliers jusqu'à des températures bien inférieures à la       congélation,    par exemple une température de -20" C  et le     mélange    séparé est congelé sur     place.    Le tube con  gelé peut alors être     découpé    en fractions appropriées, à  volonté. L'emmagasinage du sperme séparé est ainsi  possible pendant des périodes de durée relativement  longues.  



  Comme exemple général, servant à illustrer le fonc  tionnement de     l'appareil,    on peut préparer un milieu  avec quatre parties de jaune     d'oeuf    et une partie d'une       solution        de        glycine    à 4     %        dans        de        l'eau.        De        la        semence     fraîchement collectée est mélangée avec ce     milieu    de  telle sorte qu'on obtient une population de deux à trois  cent millions de spermatozoïdes par millimètre et qu'on  la laisse reposer à la température 

  ambiante pendant  15 minutes. La température du mélange est ensuite ame  née à 00 C. Ce mélange est placé au sommet d'une  colonne de milieu se trouvant dans une burette. Le  milieu dans la colonne est également à une température  de 00 C. Les spermatozoïdes peuvent alors se     sédimenter     pendant 12 heures, après quoi les fractions sont vidan  gées. Le nombre de     spermatozoïdes    contenus par chaque  fraction est compté et on trace une     courbe    du nombre en  fonction des fractions.  



  <I>Exemple 1</I>  On a collecté de la semence humaine     fraîche    obtenue  par des rapports et on l'a mélangée avec un milieu     formé     de quatre parties de jaune     d'oeuf    et une partie de gly-           cine    à 4     %.        La        densité        du        milieu        était        de        1,0273,        la     viscosité était de 0,4326 poise et le pH de 6,09,     toutes     les mesures étant effectuées à 200 C.

   Le mélange a été  absorbé dans la semence pendant une durée de 15 mi  nutes et on l'a placé dans un réfrigérateur à 30 C. Après  8 heures, la température du mélange a été réduite à       0     C. 12 heures plus tard, on a placé le mélange dans une  colonne remplie du même     milieu    que     celui    décrit plus  haut, maintenu à     0n    C. Toute la colonne a été     placée     dans un réfrigérateur à     0n    C pendant 18 heures. Ensuite,  on a fait écouler des fractions de 15 gouttes, chaque  fraction demandant 45 secondes pour s'écouler avec une  période d'attente de 45 secondes entre chaque période  d'écoulement.

   Un échantillon de chaque fraction a été  prélevé dans une pipette et il a été dilué 200 fois avec       une        solution        saline    à 5     %        dé        formol.        Les        spermatozoïdes     ont été comptés dans un     hémacytomètre    sous micros  cope. Lorsqu'on a déterminé que les fractions de sperme  étaient critiques par représentation graphique, on a  essayé un second échantillon de la même fraction, et on a  fait la moyenne des nombres de spermatozoïdes comptés  les deux fois.

   Les nombres de spermatozoïdes. obtenus  ont été tracés en fonction des numéros de fractions sur  la     fig.    3. On notera sur la     fig.    3 qu'on a obtenu deux  pointes aux fractions 1 et 19.    <I>Exemple 2</I>    On a collecté de la semence humaine fraîche obtenue  par des rapports et on l'a mélangée avec un milieu cons  titué par quatre parties de jaune     d'oeuf    et une partie de       glycine    à 4     %        dans        de        l'eau.        La        densité        du        milieu        

  était     de<B>1,0239</B> et le pH de 6,10, tous les deux mesurés à  20 C. Le mélange a été absorbé dans la semence pen  dant une période d'une durée de 15 minutes et on l'a  placé dans un réfrigérateur à 30 C. Après 10 heures, la  température était réduite à 00 C, 13 heures plus tard, on  a placé le mélange dans une colonne contenant le même  milieu que celui décrit plus haut, et on l'a maintenu à       0u    C. Toute la colonne a été     placée    dans un réfrigérateur  à     0     C. Après sédimentation pendant 9 heures     1/2,    on a  fait écouler des fractions de 15 gouttes. Chaque fraction  demandait 45 secondes pour s'écouler, avec une période  d'attente de 45 secondes entre chaque période d'écoule  ment.

   Un échantillon de chaque fraction a été prélevé  dans une pipette et on l'a dilué 200 fois avec une     solu-          tion        saline    à 5     %        de        formai.        On    a     compté        les        sperma-          tozoïdes    dans un     hémacytomètre    sous microscope. Les  nombres critiques de spermatozoïdes ont été mesurés  deux fois et on en a fait la moyenne. Les nombres de  spermatozoïdes obtenus ont été tracés en fonction des  numéros de fractions sur la fi-. 8.

   On notera sur la       fig.    8 qu'on a obtenu deux pointes pour les fractions 15  et 20.    <I>Exemple 3</I>    On a collecté de la semence de taureau de Hereford  fraîche obtenue par des rapports et on l'a mélangée avec  un milieu constitué de quatre parties de jaune     d'oeuf    et  une partie de glycine à 4 0/0. La densité à 200 C était de  1.0263. Le mélange a été absorbé dans la semence pen  dant une durée de 15 minutes et on l'a     placé    dans un  réfrigérateur à 0  C pendant 7 heures et demie. Ensuite,  le mélange a été     placé    dans une colonne contenant le  même milieu que     celui    décrit plus haut et il a été main  tenu à 09 C.

   Toute la colonne a été placée dans un réfri  gérateur à     -0,5,1    C pendant 11 heures et demie. On a  suivi le même mode opératoire d'écoulement et de    comptage des spermatozoïdes que ceux qui ont été  décrits dans les exemples 1 et 2. Les nombres de sperma  tozoïdes obtenus ont été tracés en fonction des numéros  de fractions sur la     fig.    9. On notera sur la     fig.    9 qu'on a  obtenu deux pointes aux fractions 1 et 20.  



  <I>Exemple 4</I>  On a collecté de la semence de taureau de Jersey  fraîche obtenue par des rapports et on l'a mélangée avec  le même     milieu    que     celui    utilisé dans les exemples précé  dents. La densité était de 1,0283, la viscosité de 0,430,  et le pH de 6,1, toutes les mesures étant effectuées à  20  C. Le mélange a été absorbé dans la     semence    pen  dant une durée de 15 minutes et on l'a     placé    dans un  réfrigérateur pendant 5 heures à une température de  0  C. Ensuite, on a placé le mélange dans une colonne  contenant le même     milieu    que celui décrit plus haut et  on l'a maintenu à 00 C.

   Toute la colonne a été placée  dans un réfrigérateur à     01,    C pendant     121/2    heures. Après  sédimentation, on a suivi le même mode opératoire  d'écoulement et de mesure que     ceux    décrits dans les  exemples     précédents.    Les nombres de spermatozoïdes  obtenus ont été tracés en fonction des numéros de frac  tion sur la     fig.    10. On notera sur la     fig.    10 qu'on a obtenu  deux pointes pour les fractions 1 et 18.  



  Les exemples     précédents        concernant    les taureaux  illustrent la     technique    de séparation et on a     déterminé          qu'elle        donnait        plus        de        60        %        de        descendance        d'un        seul     sexe lorsqu'elle est inséminée artificiellement en utilisant  des techniques classiques.  



  Bien que la sédimentation soit décrite ici comme un  mode de réalisation particulier de la présente invention,  on voit que la séparation du  sperme Y   plus petit et  moins dense du  sperme X   plus gros et plus dense  peut être effectuée par     n'importe    quel moyen approprié.  Ainsi, en     appliquant    une force plus     importante    que la  pesanteur (ou s'exerçant dans une direction     différente),     dans des conditions appropriées, on obtient une sépara  tion suivant les dimensions et la forme des particules.  On peut utiliser par exemple une     centrifugeuse    travaillant  sans, vibrations pour appliquer une force supérieure à la  pesanteur.

   De plus, dans certains milieux, le  sperme  X   et le  sperme Y   présentent des taux de     flottation     différents, à la     différence    des taux de     sédimentation    et  peuvent être séparés de cette façon. En fait, en choisis  sant un milieu d'une densité inférieure à la densité  moyenne du  sperme X   et supérieure à la densité  moyenne du  sperme Y . on peut faire élever le  sper  me Y   et on peut faire tomber le   sperme X  . En  absorbant sélectivement des substances appropriées, on  peut accroître     la    flottation positive, de la même façon  que l'absorption sélective de glycine, par exemple, fait  augmenter la flottation négative.  



  L'appareil permet la sédimentation de mélanges de  spermes de sorte que le       sperme    X   qui est plus dense  tombe à une vitesse plus élevée que le   sperme Y   qui  est moins dense et par suite s'en sépare. Le     procédé     permet d'obtenir une séparation à peu près complète  des types de sperme en deux fractions.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé pour obtenir, à partir du sperme total, des fractions spermatiques enrichies de manière prépondé rante en spermatozoïdes comportant soit le chromosome Y lié au sexe masculin, soit le chromosome X lié au sexe féminin, caractérisé en ce que l'on mélange du sperme total frais avec un milieu nutritif visqueux, per méable aux spermatozoïdes et sépare le mélange en au moins une fraction dans laquelle la majorité des sperma tozoïdes présents comportent le même chromosome, soit le chromosome Y, soit le chromosome X. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le sperme est du sperme humain. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le sperme est du sperme de primates, de bétail, de porc, de mouton, de lapin, de chat, de buffle, de chèvre et de cheval. 3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu nutritif contient au moins un élément tel que du jaune d'oeuf, de la dextrine, du lait de mammi fère entier, du lait sec de mammifère, de la crème de noix de coco, du jus de tomate, du glycérol, du glucose, du fructose, de la lécithine, un acide aminé, des fluides de corps vivants et des extraits de tissus. 4.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu est constitué par un mélange d'un mono- saccharide et d'un acide aminé. 5. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu est constitué par un mélange de jaune d'oeuf et de glycine. 6. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu est constitué par un mélange de dextrine, de lécithine et d'acides aminés. 7. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu est un fluide du corps.
    8. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu présente un pH compris entre 6,0 et 6,8 à 20 C, et une pression osmotique comprise entre 270 et 330 mm de mercure.
    9. Procédé selon la revendication I ou une des sous- revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la séparation s'effectue en disposant le mélange de sperme et de milieu dans une colonne remplie avec du milieu, en laissant les spermatozoïdes, comprenant le chromosome X et les spermatozoïdes comprenant le chromosome Y tomber à travers la colonne jusqu'à un point où la fraction com prenant les spermatozoïdes comportant le chromosome X, plus denses, est à peu près complètement séparée de la fraction comprenant les spermatozoïdes comportant le chromosome Y, moins denses, et à soutirer les fractions séparées de la colonne. 10.
    Procédé selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les fractions séparées sont congelées à l'inté rieur d'une colonne, et la colonne congelée est découpée en fractions contenant des spermatozoïdes comportant le chromosome du sexe voulu. 11. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que, après l'opération consistant à mélanger du sper me humain frais avec un milieu nutritif, on laisse le milieu absorber le sperme, après, quoi le mélange est refroidi jusqu'à une température inférieure à 10 C. 12.
    Procédé selon la revendication I ou une des sous revendications 3 à 8 ou 11, caractérisé en ce que le milieu présente une densité comprise entre 1,02 et 1,09 g par cm3 et une viscosité comprise entre 0,02 et 1,2 poise en les. mesurant à 20(l C. 13.
    Procédé selon la. revendication I ou une des sous revendications 3 à 8 ou 11, caractérisé en ce que le milieu présente une densité supérieure à 1,026 g par cm3 et une viscosité inférieure à 1,0 poise, les mesures étant effec tuées à 20o C. 14.
    Procédé selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que la force de flottation est appliquée en laissant le sperme se sédimenter sous l'action de la pesanteur. 15.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le milieu nutritif présente une viscosité inférieure à 1,0 poise, une densité supérieure à<B>1,026</B> g par cm3 envi ron, un pH compris entre 6,0 et 6,8 (cette viscosité, cette densité et ce pH étant mesurés à 200 C), la température du mélange étant abaissée progressivement jusqu'à une température comprise entre -50 C et environ -I-1,0 C,
    en maintenant les spermatozoïdes comportant le chro mosome Y en suspension dans la fraction supérieure du milieu, tout en laissant les spermatozoïdes comportant le chromosome X tomber dans une fraction inférieure du milieu pendant une période d'une durée comprise entre 1 à 24 heures environ, avant de séparer les fractions du milieu contenant les spermatozoïdes comportant le chro mosome X et Y, respectivement, l'une de l'autre.
    16. Procédé selon la sous-revendication 15, caractérisé en ce que la pression osmotique du milieu nutritif est comprise entre 270 et 300 mm de mercure, l'opération consistant à abaisser la. température s'effectuant pendant une période d'une durée comprise entre 1 et 300 minutes, et la séparation s'effectuant dans une colonne remplie avec le milieu maintenu à une température inférieure à 1,01, C, les spermatozoïdes comportant le chromosome X et Y, respectivement,
    tombant à travers le milieu dans la colonne pendant une durée comprise entre 1 à 24 heures environ, après quoi les fractions séparées sont soutirées de la colonne. REVENDICATION II Produit obtenu par le procédé selon la revendica tion I. SOUS-REVENDICATIONS 17. Produit selon la revendication II, caractérise en ce que la fraction spermatique est constituée par des spermatozoïdes humains à chromosome X. 18. Produit selon la revendication II, caractérisé en ce que la fraction spermatique est constituée par des spermatozoïdes humains à chromosome Y. 19.
    Produit selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il est constitué par une fraction comprenant au moins 60'% de spermatozoïdes humains comportant le chromosome X. 20.
    Produit selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il est constitué par une fraction spermatique com- prenant au moins 75 % des spermatozoïdes à chromo- some X. 21. Produit selon la revendication II, caractérisé en ce que le sperme est du sperme provenant d'un primate. 22.
    Produit selon la revendication II, caractérisé en ce que le sperme est constitué par du sperme du bétail, de porc, de mouton, de lapin, de chèvre, de chat, de buffle et de chevaux. REVENDICATION III Appareil pour la mise en #uvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un récipient destiné au mélange de sperme, un moyen de refroidissement adjacent à ce récipient, un moyen ser- vant à introduire le mélange de sperme dans ce récipient,
    le récipient étant constitué par un cylindre dont le dia mètre diminue progressivement à son extrémité infé rieure, un robinet disposé en dessous de ce récipient et présentant une ouverture de diamètre diminuant pro gressivement afin d'enlever progressivement des parties de ce mélange de sperme, le diamètre minimum du réci- pient étant sensiblement le même que le diamètre maxi mum de l'ouverture du robinet,
    un moyen protecteur entourant ce robinet et espacé de celui-ci pour éviter la contamination du mélange qui est enlevé du récipient.
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