Charpente-pour pénétromètre La présente invention concerne une charpente pour pénétromètre, caractérisée en -ce qu'elle comprend une partie fixe et une partie mobile, ces deux parties com prenant des moyens pour mettre en action une sonde et un tableau de mesure.
Les dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la charpente, objet de l'in vention.
La fig. 1 est une vue de face d'une charpente avec moutonpresse en position basse de travail, la fig. 2 montre la charpente selon la fig. 1, vue de profil, avec mouton-presse en position basse de .travail et position haute avant escamotage (traits mixtes), la fig. 3 est une vue de profil de la charpente selon la fig. 1 après escamotage de la partie mobile, la fig. 4 est une vue de face d'un battage automati que,
la fig. 5 est une vue de côté du battage selon la fig. 4.
La charpente est une construction métallique ser vant à la mise en oeuvre de tout le pénétromètre. Elle se compose de deux parties distinctes: - d'une partie fixe -. d'une partie mobile Elle peut se monter sur n'importe quoi, mais de préférence au centre de gravité d'un camion tout ter rain de par ex. 15 tonnes. L'avantage est, dans ce cas, un déplacement et une mise en place rapides, la hau teur étant au gabarit des routes nationales.
La partie fixe se compose d'un châssis 1 servant à sa fixation ainsi que de support à deux montants avants 2 et à deux montants arrières 7. Ces quatre montants 2 et 7 supportent un cadre 4 sur lequel est montée, entre autre, une flèche 5 repliable sur son axe 6 et cela jusqu'en position horizontale en vue du trans- port. Deux supports 10, fixés au châssis 1, servent, avec les deux montants avants 2, à la fixation des cy lindres de deux vérins hydrauliques 3. Sous le châssis 1, une tôle 9 sert à la fixation des guides de sondes ou de carottiers, de différents diamètres, ainsi qu'au cen trage de deux glissières 11 de la partie mobile.
Les gui des de sonde sont prévus avec des bagues de centrage (pas représentées) permettant le blocage de la sonde qui ne redescendra pas de son propre poids et ne se tournera pas lors dévissage des éléments.. La flèche 5 sert à la manutention très rapide des éléments ainsi qu'à la monoeuvre d'un mouton-presse 14 dans le cas de battage par treuil et câble, passant par une poulie 17 de la flèche. Un anneau 18, fixé sur le mouton-presse 14, est prévu à cet effet. Elle sert également à la mise en oeuvre des outils de forage par percussion et divers.
La partie mobile se compose des deux glissières 11 à la partie inférieure desquelles sont soudés deux têtons 12 assurant leur centrage dans deux trous de la tôle 9. La partie supérieure de ces deux glissières 11 est reliée par une traverse 13 servant de guidage au mouton-presse 14. Une entretoise 15, fixée à la partie inférieure de celui-ci, lui assure son guidage entre les deux glissières 11. Un palonnier 16 sert à la fixation des pistons des deux vérins hydrauliques 3.
En son centre passe le mouton-presse 14 lequel a deux fonctions: - verrouillé au palonnier 16 des vérins hydrauli ques 3, au moyen de deux goupilles, il transmet la pression et la traction de ces vérins; - libéré de ce palonnier 16 il agit comme mouton de battage.
A une certaine distance avant la fin de course su périeure des vérins hydrauliques 3, les glissières 11 commencent à être soulevées après escamotage des 2 cliquets 20 par l'entretoise 15 qui vient buter sur les cales 19. Les glissières 11 sont alors déplacées vers l'arrière suivant le rayon donné par des biellettes 8 et cela pour disposer du maximum de place au centre. Cette charpente peut être considérée comme uni- verselle. Elle peut mettre en oeuvre n'importe quel pénétromètre statique ou dynamique.
Après blocage statique de la sonde centrale (raison la meilleure pour le battage) le sondage se poursuit par battage et après les différentes manoeuvres nécessaires.
Le système du battage automatique (fig. 4, 5) est fixé sur le haut des glissières 11 de la charpente. Le moutonpresse 14 est libéré de son palonnier 16, est élevé d'une hauteur donnée puis relâché. La hauteur de chute sera très précise et régulière, et la chute elle- même sera libre sans aucun freinage. Un moteur (pas démontré) selon les fig. 4, 5, entraîne une roue 45 la quelle entraîne tout le mouvement de battage automa tique.
L'axe 52, vissé sur l'arrière de la traverse 13, sup porte la roue 45 et le pignon 46 lequel entraîne le pignon 47 monté sur l'axe 53. Ces deux pi gnons 46 et 47 entraînent respectivement les pignons 48 et 49 clavetés sur les rouleaux 55 en les entraînant d'un mouvement de rotation continu. Les quatre biel- lettes 50 relient les axes 52, 53 et 54 aux rouleaux 55. Deux arbres d'embrayage 58, reliant les biellettes 50 deux par deux, sont solidaires d'un embrayage mécani que 56 commandé par un levier 57.
Deux ressorts 59 ont pour but de tenir écartés les rouleaux 55 par l'in termédiaire des biellettes 50. Deux autres ressorts 60a ont pour but d'enregistrer les irrégularités éventuelles sur les parois du mouton 14 et par là d'épargner les pièces mécaniques usinées, tout en produisant la pres sion nécessaire des rouleaux 55 sur les parois du mou ton. Les rouleaux d'adhérence 55 comportent un évi dement 63. La partie en relief déterminera la hauteur de chute du mouton 14, ce dernier retombant dès que la partie évidée 63 se présente. L'épaulement 64 en bout des arbres d'embrayage 58 limitera la course de l'embrayage 56 et évitera un embrayage permanent.
L'embrayage mécanique 56 est conçu de façon à ce que les deux arbres d'embrayage 58 soient manoeuvrés rigoureusement en même temps. Les deux rouleaux d'adhérence 55 seront toujours parallèles entre eux et parfaitement en contact, sur toute leur longueur, avec toute la largeur des côtés du mouton 14. Pour ce genre de battage (avec rouleaux évidés), le levier 57 sera embrayé et maintenu dans cette position. De plus une plaque 61 sera fixée sur le mouton 14 l'empêchant de descendre trop bas et limitant ainsi sa course à son maximum.
Avec ces rouleaux d'adhérence 55 évidés, la hau teur de chute du mouton est fixé par rapport au point d'impact. Pour des hauteurs de chute variables ou quelconques, ces rouleaux d'adhérence 55 pourront être cylindriques. La hauteur de chute sera alors contrôlée par une graduation métrique.
Un système de battage classique, avec treuil à moteur ou à main est aussi prévu.
Ce battage automatique permet des sondages entiè rement dynamiques vu sa rapidité de battage et ne demandant aucune peine de la part de l'employé chargé de sa mise en oeuvre.
Il est prévu également un appareil enregistrant le nombre de coups du mouton, et un appareil enregis trant les refus.
La battage automatique sera aussi employé, si nécessaire, pour le carottage.