Pénétrometre de précision
<EMI ID=1.1>
La présente invention concerne pénétromètre de précision.
On connaît des pénétrometres depuis longtemps. Les sternes sont assez lents à travailler. Le flambage des transmissions, source plus ou moins importante d'erreurs,
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de la résistance du sol ne sont pas possibles avec contrôle
de leur valeur respective exacte.
Le pénétromètre selon la présente invention a comme but d'empêcher ces défauts. Il est principalement caractérisé
par la combinaison soit d'un élément de pointe, de manchon
<EMI ID=3.1>
un carottier-sonde.
L'invention est à la suite décrite à l'aide d'exemples et de dessins annexés qui montrent:
fig. 1 : Une vue de face d'une charpente avec mouton-presse en position basse de travail, fig. 2 La charpente selon la fig. 1, vue de profil, avec mouton-presse en position basse de travail et posi- <EMI ID=4.1> fig. 3 : vue de profil de la charpente selon la fig. 1 après escamotage de la partie mobile, fig. 4 s une sonde ou pénétrom�tre standard, en coupe <EMI ID=5.1>
de mêmes diamètres, fig. 5 : une coupe longitudinale d'une sonde avec pointe et manchon de mêmes diamètres et avec flat mixte de même diamètre sur une certaine longueur et de diamètre réduit sur le reste de la longueur, fig. 6 : la partie pointe d'une sonde avec sonde centrale à pointe élargie, utilisable pour des sondes selon les fig. 4, 5, fig. 7 un carottier de sonde, fig. 8 : la partie pointe d'un autre modèle de sonde pour avant-trou, fig. 9 : une vue de face d'un battage automatique, fig. 10 : une vue de côté du battage selon la fig. 9, fig. 11 un tube de carottage, avec pointe-pieu, fig. 12 un carottier pour coupe géologique (complément du tube de carottage selon la fig. 11), fig. 13 : un carottier normalisé pour échantillons intacts
(complément du tube de carottage selon la fig. 11), fig. 14 :
une vue de face d'un tableau de mesure d'un pénétromètre, fig. 15 une vue de dessus partielle du tableau selon la fig. 14.
La charpente est une construction métallique servant à la mise en oeuvre de tout le pénétromètre. Elle se compose de deux parties distinctes:
- d'une partie fixe
- d'une partie mobile
Elle peut se monter sur n'importe quoi, mais de préférence
au centre de gravité d'un camion tout terrain de par ex.
15 tonnes. L'avantage est, dans ce cas, un déplacement et une mise en place rapides, la hauteur étant au gabarit des
routes nationales.
.La partie fixe se compose d'un châssis 1 servant à sa fixation ainsi que de support à deux montants avants 2 et à deux montants arrières 7. ues quatre montants 2 et 7 supportent un cadre 4 sur lequel est montée, entre autre, une floche 5 repliable sur son axe 6 et cela jusqu'en position horizontale <EMI ID=6.1> en vue du transport. Deux supports 10, fixés au châssis 1, servent, avec les deux montants avants 2, à la fixation des cylindres de deux vérins hydrauliques 3. Sous le châssis 1, une tôle 9 sert à la fixation des guides de sondes ou de carottiers, de différente diamètres, ainsi qu'au centrage
de deux glissières 11 de la partie mobile. Les guides de sonde sont prévus avec des bagues de centrage \pas représentées) permettant le blocage de la sonde qui ne redescendra pas de son propre poids et ne se tournera pas lors du dévissage
des éléments.
La flèche 5 sert à la manutation très rapide des éléments
<EMI ID=7.1>
battage par treuil et câble, passant par une poulie 17 de la flèche. Un anneau 18, fixé sur le mouton-presse 14, est prévu
<EMI ID=8.1>
des outils de forage par percussion et divers.
La partie mobile se compose des deux glissières 11 à la partie inférieure desquelles sont soudés deux tôtons 12 assurant leur
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de ces deux glissières 11 est reliée par une traverse 13
<EMI ID=10.1>
fixée à la partie inférieure de celui-ci, lui assure son
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Il/ En son centre passe le mouton-presse 14 lequel a deux fonctions :
- verrouillé au palonnier 16 des vérins hydrauliques 3, au moyen de deux goupilles, il transmet la pression et la traction de ces vérins;
- libéré de ce palonnier 16 il agit comme mouton de battage
A une certaine distance avant la fin de course supérieure
<EMI ID=12.1>
être soulevées après escamotage des 2 cliquets 20 par l'entretoise 15 qui vient buter sur les cales 19. Les glissières 11 sont alors déplacées vers l'arrière suivant le rayon donné par des biellettes 8 et cela pour disposer du maximum de place au centre.
<EMI ID=13.1>
peut mettre en oeuvre n'importe quel pénétromètre statique ou dynamique. Elle peut également mettre en oeuvre tout le matériel classique ou spécial pour le forage par percussion jusqu'à un diamètre de 40 cm.
Ces sondes sont à "cône fixe". Les transmissions par tubes et tiges se présentent sous la forme idéale d'un cylindre terminé par un cône, sans solution de continuité. Les trois éléments sont: <EMI ID=14.1> comprenant les parties 24, 25, 26, 28, - un manchon 29 pour mesurer le frottement latéral cumulé 1 <EMI ID=15.1>
Le coulissement possible de ces trois éléments ente eux permet les essais séparés de l'élément de pointe 37 se composant de la pointe de sonde centrale 24 et de l'enveloppe
<EMI ID=16.1>
La pointe 37 se compose elle-même de trois parties:
- d'une sonde centrale 25 avec pointe 24
- d'une enveloppe de pointe 26
- d'une goupille 28
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de 900.
L'enveloppe de pointe 26, surmontée d'une colonne de tubes 27
<EMI ID=18.1>
L'alésage central permet le passage de la pointe 24 de la sonde centrale 25 qui complète ainsi ce tronc de cône.
La goupille 28 a trois fonctions principales:
- monter que l'enveloppe de pointe 26 et la sonde centrale 25 progressent en profondeur et sans déplacement entre elles,
- empêcher la sonde centrale 25 de progresser seule en profondeur et de son propre poids, - maintenir la colonne d'éléments 38 et faciliter leur vissage et blocage.
Cette goupille 28 sera cisaillée lors de l'essai "sonde centraleexpliqué plus loin.
Le manchon 29 est placé immédiatement au-dessus de l'enveloppe de pointe 26 et coulisse sur celle-ci. Il a pour but de mesurer le frottement latéral dû au retournement du sol provoqué
<EMI ID=19.1>
Un joint 33, entre le manchon 29 et l'enveloppe de pointe 26, empêchera toute intruison d'éléments fins dans cette séparation et assurera l'étanchéité parfaite.
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La colonne-tube de manchon 30 est donc libre entre les deux et ne sera pas coincée lors de la décharge pour la mesure
(fig. 14 et 15). Elle comportera, aux passage des tétons 32, des lumières permettant les coulissements max. des éléments
37, 29 et 31 entre eux.
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coulisse sur celui-ci. Il a pour but de mesurer le frottement latéral tout le long de la sonde. Son diamètre extérieur est le même que les diamètres extérieurs du manchon 29 et de l'enveloppe de pointe 26 \fig. 4).
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les mêmes fonctions que le joint 33.
<EMI ID=23.1>
que nous venons de présenter, se composant:
- de tiges 38 vissées sur la sonde centrale 25
- de tubes 27 pour l'enveloppe de pointe 26
- de tubes 30 pour le manchon 29 <EMI ID=24.1>
rence après blocage de la sonde et après le cisaillement
de la goupille 28.
L'arrachage des sondes centrales 25, 38 sera fait au moyen
<EMI ID=25.1>
de la flèche 5 de la charpente et par treuil et câble. L'alésage ainsi libéré permettra la mesure de la profondeur
de l'eau, s'il y en a et cela avec un moyen quelconque.
<EMI ID=26.1>
réduit (fig. 5) sera employée dans les terrains produisant
un frottement latéral important.
Des raccords 35 permettront une liaison solide des éléments. rallonges 40a du fut 31a entre eux.
<EMI ID=27.1>
Pour ces deux nodules de sonde fig. 4, 5, une sonde centrale
41 à pointe élargie 42, fig. b, pourra être employée, .aile
<EMI ID=28.1>
sera perdue, mais il nous sera possible de relever le niveau
de l'eau, ce qui est très important. Dans les cas de grandes résistances superficielles provoquées par dallages, remblais, etc., il a été prévu une sonde pour avant-trou fig. 8.
La couche dure traversée, la pointe-pieu 37a sera retirée seule et la sonde choisie mise en place à l'intérieur du tube 36
qui maintiendra le terrain en place.
Une pénétration rapide, sans contrôle des résistances, peut être faite au moyen d'une sonde et cela jusqu'à une profondeur déterminée et seulement en vue de prélever un petit échantillon de terrain (grande rapidité d'exécution).
Un petit carottier 39 (fig. 7) servira à prélever un petit échantillon de terrain lors d'un sondage avec une sonde selon la fig. 5 par ex. Aptes cisaillement de la goupille 28 la colonne de sonde centrale 25, 38 sera retirée, le carottier 39 vissé à l'un des éléments-rallonges 38, et le tout redescendu dans l'alésage prévu pour la sonde centrale, resté libre. Arrivé au fond on le fera pénétrer, puis on le retirera. Suivant la nature du terrain, et si nécessaire, on fera
j <EMI ID=29.1>
l'on retirera la barre à mine, cela afin d'éviter la remontée du terrain dams l'alésage.
Apres blocage statique de la sonde centrale (raison la meilleure pour le battage) le sondage se poursuit par battage
et après les différentes manoeuvres nécessaires.
Le système du battage automatique (fig. 9, 10) est fixé sur
le haut des glissières 11 de la charpente. Le mouton-presse 14 est libéré de son palonnier 16, est élevé d'une hauteur donnée puis relâché. La hauteur de chute sera très précise et régulière, et la chute elle-même sera liore sans aucun freinage.:
Un moteur (pas démontré) selon les fig. 9, 10, entraîne une roue 45 laquelle entraîne tout le mouvement de battage automatique. L'axe 52, vissé sur l'arriére de la traverse 13, supporte la roue 45 et le pignon 46 lequel entraine le pignon
47 monté sur l'axe 53. Ces deux pignons 46 et 47 entraînent respectivement les pignons 48 et 49 clavetés sur les rouleaux
55 en les entraînant d'un mouvement de rotation continu. Les quatre biellettes 50 relient les axes 52, 53 et 54 aux rouleaux 55.
Deux arbres d'embrayage 58, reliant les biellettes:
50 deux par deux, sont solidaires d'un embrayage mécanique 56 commandé par un levier 57. Deux ressorts 59 ont pour but de tenir écartés les rouleaux 55 par l'intermédiaire des biellette!
50. Deux autres ressorts 60 ont pour but d'enregistrer les irrégularités éventuelles sur les parois du mouton 14 et par là'
/ d'épargner les pièces mécaniques usinées, tout en produisant la pression nécessaire des rouleaux 55 sur les parois du mouton. Les rouleaux d'adhérence 55 comportent un évidement 63. La partie en relief déterminera la hauteur de chute du mouton
14, ce dernier retombant des que la partie évidée 63 se présente. L'épaulement 64 en bout des arbres d'embrayage 58 limitera la course de l'embrayage 56 et évitera un embrayage permanent.
L'embrayage mécanique 56 est conçu de façon à ce que les deux arbres d'embrayage 58 soient manoeuvres rigoureusement en même temps. Les deux rouleaux d'adhérence 55 seront toujours
<EMI ID=30.1>
longueur, avec toute la largeur des côtés du mouton 14. Pour ce genre de battage �avec rouleaux évidés/, le levier 57 sera embrayé et maintenu dans cette position. De plus une plaque 61 sera fixé sur le mouton 14 l'empêchant de descendre trop bas et limitant ainsi sa course à son maximum.
Avec ces rouleaux d'adhérence 55 évidée, la hauteur de chute du mouton est fixe par rapport au point d'impact. Pour des hauteurs de chute variables ou quelconques, ces rouleaux d'adhérence 55 pourront être cylindriques. La hauteur de chute sera alors contrôlée par une graduation métrique.
Un système de battage classique, avec treuil à moteur ou à main est aussi prévu..
Ce battage automatique permet des sondages entièrement dynamique vu sa rapidité de battage et ne demandant aucune peine de la part de l'employé chargé de sa mise en oeuvre.
il est prévu également un appareil enregistrant le nombre
de coups du mouton, et un appareil enregistrant les refus.
Le battage automatique sera aussi employé, si nécessaire, pour le carottage.
Le pénétrometre ne permettant pas de voir le terrain traversé a donc été adapté de façon à pouvoir exécuter des carottages,
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nécessitant un autre matériel rendant les travaux très
coûteux, longs et assez peu représentatifs.
Le carottage a été classé en deux catégories principales:
pour prélever des échantillons soit remaniés (étude de la coupe géologique), soit intacts (étude en laboratoire).
Les échantillons remaniés peuvent être prélevés selon deux possibilités:
- à partir d'une certaine profondeur
- à partir du niveau du sol
Echantillons pris à partir d'une certaine profondeur.
<EMI ID=32.1> fig. 11, est enfoncé par pression ou battage jusqu'à la profondeur désirée (une longueur de jarottier par ex. au-dessus du niveau à reconnaître). La pointe-pieu 70 est retirée.
un carottier selon la fig. 12, vissé sur un des tubes de sonde 40, est introduit à sa place et les deux demi-enveloppes
71 viennent reposer sur l'épaulement 67a de la trousse coupante
68 fig. 11. Par pression égale sur le tube de carottage 67
<EMI ID=33.1>
profondeur nécessaire. On retire alors le carottier et on dégage l'échantillon en procédant au démontage du carottier
<EMI ID=34.1>
et séparer les deux demi-enveloppes 71. un remonte ensuite
le carottier et on le remet en place pour procéder à la deuxième prise d'échantillon qui sera la première de celles
à partir du niveau duquel on veut reconnaître le terrain.
- Pour prendre les échantillons à partir du niveau du sol, le carottier �fig. 12) sera monté dans le tube de carottage <EMI ID=35.1>
Apres chacune de ces opérations le carottier (fig. 12) est retiré, l'échantillon dégagé, le carottier remis en place et ainsi de suite jusqu'à la profondeur désirée.
<EMI ID=36.1>
éboulements de terrain sont pratiquement éliminés du fait que le tube de carottage 67 reste toujours en place.
V
<EMI ID=37.1>
est chassé entre les deux demi-enveloppes 71 et ensuite entre
<EMI ID=38.1>
- Pour prélever un échantillon intact la profondeur désirée
(moins une longueur de carottier par ex.) sera atteinte à l'aide du tube de carottage 67 avec pointe-pieu 70 (fig. Il)- Un premier échantillon, remanié, sera prélevé à l'aide du <EMI ID=39.1>
Le niveau à partir duquel on veut prélever un échantillon intact sera alors atteint sans modification de sa structure par compression et une enveloppe de carottier 78 (fig. 13)
<EMI ID=40.1>
et on introduit un carottier fig. 13 jusqu'à ce que celui-ci vienne reposer sur le terrain, au niveau de la trousse coupante
68 (fig. 11).
Par pression sur le carottier (fig. 13) seul, on le fait pénétrer de la profondeur désirée, la trousse coupante 77 passant à l'intérieur de la trousse coupante 68 fig. 11. une enveloppe de carottier 78, maintenue entre la trousse coupante
77 et la tête de carottier 79, emmagasine le terrain. Le tube
<EMI ID=41.1>
env. égale, cela afin de maintenir le terrain en place.
Dans les terrains imperméables, en présence de l'eau, l'air est chassé à travers un alésage de la tête de carottier 79 en soulevant une bille 80 ayant pour but, d'empêcher l'intrusion de saletés dans le carottier.
Le carottier �fig. 13) est alors retiré et l'enveloppe 78 retirée après dévissage du tube de carottage 76 de la tète de carottier 79. Cet ensemble ^ enveloppe 78 et échantillon de terrain qu'elle contient) sera conservé pour étude en laboratoire.
Ces alternes de carottage se montent en lieu et place des sondes. La pression sera exercée à l'aide du mouton-presse 14 actionné par les vérins hydrauliques 3 et le battage à l'aide
<EMI ID=42.1>
carottiers selon les fig. 12 et 13, on se servira de la flèche
5.
Chaque élément de sonde selon les fig. 4, 5, 6 est relié à son appareil respectif par l'intermédiaire de sa transmission tubes-tiges respective, et chaque résistance est enregistrée d'une façon continue et sans mouvements alternatifs.
<EMI ID=43.1>
pour donner les valeurs des résistances d'une façon très précise et cela après élimination du flambage des transmissions. Ce flambage, inconnu avec précision, peut être important et par là fausser plus ou moins les résultats. Avec ce tableau
<EMI ID=44.1>
loin, de déterminer la valeur du flambage.
<EMI ID=45.1>
1 - d'une ossature constituée par une plaque 85 fixée au
mouton-presse 14, de deux colonnes de guidage 88, du guide-support 86, et de quatre galets 87 assurant son guidage entre les deux glissières 11.
2 - de quatre vérins mécaniques A, B, C et D. Chacun est
composé de trois vis à filets carrés de pas différents étudiés pour avoir un certain déplacement par tour.
Le vérin A est manoeuvré par la pièce tournante 91 laquelle agit sur les vis 89 et 90 maintenues entre elles au moyen des verrous 92 dans un même axe.
Les trois autres vérins B (pièces 92, 95, 96, 97);
C (106, 107, lu8) et D (113, 114, 115) se basent sur le même principe.
Le vérin A aura la fonction principale d'absorber la déformation de l'appareil 94 lors de la décharge de la pression de pointe.
Les trois autres vérins B, C et D serviront, entre autre, à contrôler la position des éléments pointe 37, manchon 29
<EMI ID=46.1>
l'isolement. ils servent également à la décharge de leur charge respective, ainsi qu'aux essaie alternatifs et
<EMI ID=47.1>
<EMI ID=48.1>
totale à la pénétration, soit la résistance à la pointe
<EMI ID=49.1>
4 - d'un appareil latéral 103, monté en avant, enregistrant la
demi-résistance du manchon 29,
5 - d'un appareil latéral 110, monté en avant; enregistrant la
<EMI ID=50.1>
qui transmet la pression et chacun d'eux est relié à un fléau: l'appareil 103 au fléau 102 par l'intermédiaire de la
<EMI ID=51.1>
de la rallonge 111.
<EMI ID=52.1>
respectif, une cale de hauteur est montée entre le chapeau 99 et le fléau de l'appareil correspondant: cale 105 au fléau 102 de l'appareil 103; cale 112 au fléau 109 de l'appareil 110.
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cale 105, 112, est montée sur axe 116.
Revenons à l'appareil central 94 et à ses deux possibilités de mesure: total ou pointe
1 - Résistance totale à la pénétration:
L'effort de pointe 37 est retransmis par l'intermédiaire des pièces 98, 96, 97 et 95 à l'appareil 94. L'effort du manchon 29 est retransmis par l'intermédiaire des pièces
107, 108, 106, 102 et 104 à l'appareil 103; contrebalancé par la cale 105, cet effort du manchon 29 est reporté sur
<EMI ID=54.1>
la même façon, est retransmis par l'intermédiaire des pièces
<EMI ID=55.1>
40a) est reporté sur le chapeau 99. Le chapeau 99 coulis-
<EMI ID=56.1>
<EMI ID=57.1>
lesquels efforts sont enregistrés par l'appareil 94 et par l'intermédiaire des boulons 100 et de la pièce 95. L'appareil 94 enregistre donc les trois efforts à la
<EMI ID=58.1>
40a).
2 - Résistance à la pointe 37 seule:
<EMI ID=59.1>
ce que le chapeau 99 vienne buter sur la pièce 90 laquelle bute sur le mouton-presse 14 par l'intermédiaire des '
<EMI ID=60.1>
cette pièce 90 et l'appareil 94 ne recevra alors que la résistance de pointe 37. Les efforts du manchon 29 et du
<EMI ID=61.1> Pour cette façon de procéder un espace entre l'enveloppe de pointe 26 et le manchon 29, ainsi qu'entre le manchon 29
<EMI ID=62.1>
aux déformations max. des appareils. Les vérins C et D seront manoeuvrés de façon à raccourcir d'autant l'espace entre vérins et fléaux respectifs. Ces deux possibilités
de mesures que nous venons de voir se subdivisent elles- mêmes en plusieurs possibilités, que nous verrons par la suite et concernant la précision, la rapidité d'exécution, le flambage.
Pour une plus grande rapidité d'exécution un espace sera laissé entre chaque élément et les lectures pour les mesures, données
<EMI ID=63.1>
très rapides. Le manque de précision, sans importance dans certains cas, sera compensé par la rapidité et la simplicité de cette façon d'opérer.
Pour le cas de grande précision, l'espace entre les éléments sera réduit au minimum, d'où déplacement min. de ces éléments entre eux; l'appareil 94 enregistrera la résistance totale à la pénétration. Pour les décharges en vue de supprimer les
<EMI ID=64.1>
la valeur de ce flambage, l'enregistrement des lectures pour
les mesures se fera par ex. tous les 25 cm de pénétration. La pénétration se fera sur env. 20 cm. On arrêtera alors la progression et on séparera très légèrement le manchon 29 de
<EMI ID=65.1> au moyen de leur vérin respectif. On fera ensuite pénétrer des 5 cm restants pour permettre aux divers éléments d'enregistrer leur résistance respeotive.
On arrête cette 2e progression et on procède aux lectures.
1 - Apres avoir attendu la relaxation relative du sol on
enregistrera:
a/ la lecture de l'appareil 94 (tot. 1)
<EMI ID=66.1>
juste, avec ou sans le flambage des éléments.
2 - Décharge pour l'enregistrement des efforts séparés de
<EMI ID=67.1>
a - Décharge du manchon au moyen du vérin manchon C.
<EMI ID=68.1>
<EMI ID=69.1>
différence avec *ot* 1 on aura la valeur de la rési-
<EMI ID=70.1>
de la transmission 30 du manchon 29.
<EMI ID=71.1>
b -Décharge.de la pointe:
- Au moyen du vérin A jusqu'à concurrence de la valeur <EMI ID=72.1>
au moyen de son vérin B, l'appareil 94 pourrait se déformer de son max. (au cas ou l'effort de pointe
<EMI ID=73.1>
fausserait le résultat.
- Au moyen du vérin B le reste de la charge sur la pointe 37. Sa transmission 25, 38 et 27 devient folle. On fait alors une troisième lecture de l'appareil 94 (Tot. 3). Par différence avec Tot. 2 on. aura la valeur de la résistance à la pointe 37
(valeur précise), flambage éliminé.
Nous connaîtrons la valeur de l'erreur due au flambage de la transmission 25, 38 et 27 de la pointe 37,
<EMI ID=74.1>
l'appareil 110) retranchées du premier total et cette résistance de la pointe (valeur précise;:
<EMI ID=75.1>
Pour ces valeurs, il sera tenu compte du poids de chaque transmission, de chaque élément ainsi que la part du poids des pièces du tableau de mesure sur chaque transmission.
Ce système de mesure nous permettra en outre:
- de faire des essais séparés soit de pointe,.soit de manchon, <EMI ID=76.1>
pression.
- d'étudier les résistances fugitives au moment des démarrages et des arrêts (suivies sur les trois appareils) et au moyen d'une caméra par ex. Cette étude n'est pas possible à vue et d'autant moins qu'il y a trois appareils.
- de faire des essais statiques d'une durée quelconque, cela afin d'étudier la relaxation du sol <EMI ID=77.1> sous une charge donnée et pendant un temps donné.
etc.
un tableau de mesure avec un appareil travaillant seulement à la traction est prévu pour le cas où le poids de la sonde
(ou de la sonde centrale) serait supérieur à la résistance du sol. Apres cette "pesée" on aura la résistance du sol qui n'est pas obligatoirement nulle.
Apres blocage de la sonde, le sondage sera poursuivi avec la
/ .
sonde centrale 25, 38 seule. Pour le modèle de sonde centrale
à pointe élargie fig. 6, le tableau de mesure suivant fig. 14
et 15 pourra être employé car seulement l'effort total à la pénétration sera enregistré.
Pour les modèles de sondes centrales cylindriques fig. 4, 5,
on se servira d'un tableau de mesure spécial à un appareil
<EMI ID=78.1>
soit à l'arrachage de la sonde centrale.
Pour enregistrer les efforts séparés de pointe et de frottement :
latéral de la sonde centrale 25, 28, on agira ainsi: a) Enfoncement de la sonde centrale de 25 cm. Arrêt de la progression. Apres la relaxation relative du sol, lecture
de l'appareil qui nous indiquera la résista.-ce totale à .' ' la pénétration.
b) Arrachage de q.q. cm pour connaître la valeur du frottement latéral.
Far différence entre ces deux résistances, nous obtiendrons la résistance de pointe.
Des diagrammes seront ensuite établis, comportant:
- les différentes courbes de résistances
- des remarques diverses: bruits, vibrations, secousses, niveau de l'eau, etc., qui serviront à déterminer plus facilement la nature du sol.
/