Installation de sélection de circuits ou équipements électriques La présente invention concerne une installation de sélection de circuits ou équipements électriques utilisa ble notamment dans les centraux téléphoniques automa tiques.
Dans de telles installations, une communication locale, c'est-à-dire établie entre deux abonnés ou équi pements rattachés directement au même central, fait in tervenir un abonné appelant, une première chaîne de sélection, un joncteur local ou alimenteur, une seconde chaîne de sélection et un abonné appelé.
On connaît une installation de ce genre dans laquelle chacune des deux chaînes de sélection est réalisée au moyen de multisélecteurs à barres croisées. Pour établir une connexion, un marqueur centralisé, construit au moyen d'organes électroniques fonctionnant de façon pratiquement instantanée, commence par marquer, aux deux extrémités de la chaîne de sélection, les différents équipements susceptibles d'être mis en liaison.
Dans le cas de la première chaîne de sélection, on marque d'un côté l'abonné appelant et de l'autre tous les alimenteurs disponibles ; dans le cas de la deuxième chaîne, on mar que d'un côté la ou les lignes de l'abonné appelé et de l'autre l'alimenteur en prise avec l'abonné appelant. Pour déterminer, dans chacune de ces deux chaînes de sélection, une voie d'acheminement et une seule entre les deux extrémités ainsi marquées, parmi toutes les voies disponibles, on utilise un réseau by-path ou K ré seau de pilotage dont la configuration est identique à celle du réseau de commutation.
Un signal est envoyé, à partir des équipements marqués à l'une des extrémi tés, vers les circuits marqués à l'autre extrémité et ce à travers toutes les voies disponibles ; dans le premier étage de sélection, les tronçons de voie sont ensuite blo qués progressivement sans gêner le passage du signal jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un seul. La sélection est effectuée de la même façon dans tous les étages.
Pour accélérer le fonctionnement, on procède par voie loga rithmique; on bloque, dans chaque étage, une partie des tronçons de voie, la moitié, par exemple, puis une partie des tronçons restants et ainsi de suite, des dispositions étant prévues pour que, si le signal n'est plus reçu à l'au tre extrémité du réseau de pilotage, on remette en ser vice les tronçons précédemment bloqués. L'identité des tronçons choisis est alors communiquée au réseau de commutation, de façon à obtenir la mise en place simul tanée des sélecteurs de tous les étages.
Des dispositions particulières, qui mettent en jeu les propriétés des trans istors, permettent d'obtenir l'excitation rapide des élec- tros de sélection et de manoeuvre sans faire appel à des intensités de courant exagérées. Les électros de manoeu- vre se maintiennent ensuite par simple rémanence, ce qui permet de réaliser une économie importante de con sommation de courant.
Pour libérer les électros de manoeuvre, il faut leur envoyer un courant de démagnétisation et donc connaî tre leur identité ; dans la première version de l'installa tion, l'opération d'identification est effectuée en envoyant une impulsion qui se propage à travers toute la chaîne de sélection, sur le troisième fil, des identificateurs d'un type connu étant branchés en différents points de ce fil.
Le joncteur local ou alimenteur, inséré entre les deux chaînes de sélection, a pour fonctions essentielles l'en voi des tonalités, l'alimentation des postes d'abonnés et le maintien en prise des deux chaînes. D'un type sim plifié, il ne comporte que les fils de ligne, les relais d'ali mentation et les relais qui émettent les différentes tona lités ainsi que le courant d'appel ; les autres fonctions habituellement accomplies par l'alimenteur sont répar ties dans des équipements communs réalisés au moyen d'éléments électroniques.
Un certain nombre de mémoi res, constituées par des tores de ferrite, sont affectées à chaque alimenteur ; un circuit logique commun à un groupe d'alimenteurs, prend connaissance, à chaque stade du fonctionnement, des informations données par ces mémoires ainsi que par les contacts des différents relais ; il en tire toutes conclusions utiles, exécute les opérations nécessaires, puis met à jour les mémoires. Les différents alimenteurs étant explorés de façon cycli que, un même circuit logique travaille successivement pour le compte de chacun d'eux suivant la méthode dite de multiplexage dans le temps .
Lorsque le circuit logique, après lecture des mémoi res d'un alimenteur, doit envoyer un ordre vers un relais de cet alimenteur, il ne peut évidemment attendre que cet ordre ait été enregistré; il ne dispose que de quel ques dizaines de microsecondes pour accomplir sa mis sion alors qu'un relais téléphonique de type courant demande dix à vingt millisecondes pour s'exciter.
On prévoit donc, entre le circuit logique et les relais de l'ali- menteur, un organe intermédiaire ou registre de com mande , qui reçoit les ordres du circuit logique et les conserve en mémoire jusqu'au moment où ils sont enre gistrés sur les relais de l'alimenteur. Comme ce registre de commande est commun à un groupe d'alimenteurs, ce procédé implique une attente, car il peut y avoir occu pation totale des registres de commande lorsque le cir cuit logique a un ordre à transmettre.
Toutefois, dans le cas des alimenteurs, les ordres consistent le plus souvent dans l'envoi de tonalités ou opérations similaires ; l'at tente, qui n'excède d'ailleurs pas une fraction de seconde, est sans inconvénient.
Un enregistreur est associé temporairement à l'ali- menteur pour recevoir les chiffres numérotés par l'abonné, et commander le marquage aux deux extré mités de la chaîne de sélection côté demandé par l'in termédiaire de dispositifs de traduction convenable. Il comporte essentiellement un certain nombre de mémoi res constituées par des tores de ferrite ; comme dans le cas des alimenteurs, un circuit logique, commun à un groupe d'enregistreurs, travaille successivement pour le compte de chacun d'eux suivant la méthode de multi- plexage dans le temps.
L'association d'un alimenteur à un enregistreur est caractérisée par l'inscription du numéro d'alimenteur sur les mémoires de l'enregistreur. Pour l'échange d'informations entre un alimenteur et l'enregistreur associé, on procède de la façon suivante. Au moment où l'enregistreur est exploré, il oriente l'ex plorateur d'alimenteur sur l'alimenteur associé, ce qui est possible puisqu'il connaît son numéro ; l'enregistreur et l'alimenteur sont explorés au même instant et l'échange de signaux est possible.
Des mémoires de transfert permettent l'échange d'in formations entre joncteurs, enregistreurs et marqueurs. Leur présence est nécessaire, car, lorsqu'une informa tion est disponible dans l'organe émetteur, elle ne peut être utilisée tant que l'organe récepteur n'est pas ex ploré; il faut donc la conserver en mémoire si l'on ne veut pas faire attendre l'organe émetteur.
Une communication départ fait intervenir un abonné appelant local, une chaîne de sélection et un joncteur départ de circuit. Le rôle de ce dernier consiste à échan ger avec le bureau distant les différents signaux n6ces- saires à l'acheminement de l'appel (prise, invitation à transmettre, indication sélective, abonné libre ou occupé, réponse demandée, raccrochage demandé, libération).
Comme l'alimenteur, il est d'un type simplifié et ne com porte que les fils de ligne, le relais d'alimentation du demandeur ainsi que les relais qui émettent et reçoivent les signaux, tant du côté abonné que du côté circuit. Un certain nombre de mémoires lui sont affectées et toutes les fonctions actives sont remplies par un circuit logique.
Ce dernier agit sur le joncteur départ par l'intermédiaire d'un registre de commande ; toutefois, lorsque l'attente n'est pas possible (transmission d'impulsions calibrées par exemple), le circuit logique agit directement sur le joncteur, ce qui nécessite, dans chacun d'eux, un dispo sitif pour conserver la mémoire de l'ordre pendant le temps qui sépare deux explorations successives.
Une communication arrivée fait intervenir un jonc- teur arrivée de circuit, une chaîne de sélection et un abonné appelé local. Les remarques faites pour le jonc- teur départ sont également valables dans le cas du jonc- teur arrivée.
Enfin, une communication de transit fait intervenir un joncteur arrivée de circuit, une première chaîne de sélection, un joncteur de transit, une seconde chaîne de sélection et un joncteur départ de circuit.
La chaîne de sélection et le marqueur ont fait l'objet du brevet No 395200. Le fonctionnement de l'alimen- teur et de l'enregistreur a été exposé dans le brevet No 400252.
La présente invention vise à perfectionner ce genre d'installations, notamment en ce qui concerne la déter mination des sélecteurs utilisés dans une chaîne de sélec tion, le traitement d'abonnés de catégories spéciales, la simplification du registre de commande et le report de certaines de ses fonctions dans les mémoires de transfert.
L'installation de sélection de circuits ou équipements électriques selon l'invention est destinée à établir des connexions entre une ligne appelante et une ligne appe lée à travers une pluralité d'étages de commutation reliés entre eux par des joncteurs, chacun desdits étages com prenant un certain nombre de voies de transmission à deux fils.
Elle est caractérisée par des moyens de con trôle opérant, selon les signaux reçus d'une ligne appe lante quelconque, le marquage de ladite ligne appelante et de la ligne appelée, des moyens de commande des étages de commutation pour exécuter la connexion à travers ladite voie de transmission à deux fils de la ligne appelante avec la ligne appelée, des moyens de maintien dans lesdits étages de sélection pour maintenir la con nexion établie indépendamment des moyens de com mande de connexion et des moyens de relâchement con trôlant lesdits moyens de maintien à travers ladite voie de transmission à deux fils et opérant le relâchement des étages de commutation lors de la libération des circuits.
Différentes autres caractéristiques ressortiront de la description d'un exemple d'exécution qui va suivre, don née à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui représentent les fié. 1 et 2, le diagramme de fonctionnement géné ral du système, la fig. 3, le plan d'assemblage des fig. 1 et 2 ; la fig. 4, le schéma simplifié du traducteur permet tant de déterminer certaines catégories spéciales d'abon nés ; la fig. 5, le diagramme des temps prévus pour l'ex ploration des mémoires de joncteurs ;
la fig. 6, un diagramme permettant d'expliquer com ment on peut concentrer différentes fonctions dans un émetteur-récepteur commun à plusieurs joneteurs.
<I>Disposition générale des équipements.</I> - Sur les figures, les portes électroniques sont représentées par des cercles de faible dimension contenant chacun un chiffre, le chiffre 1 désignant les portes ou et le chif fre 2 les portes et . Les tores de ferrite utilisés comme mémoires magnétiques sont figurés par de petits traits obliques, les rectangles disposés au-dessous de ces tores correspondant aux équipements de lecture et d'écriture.
Les explorateurs sont schématisés par des rectangles associés à des commutateurs rotatifs ; le rectangle cor respond au distributeur de codes, c'est-à-dire à l'ensem ble des n circuits bistables ou dispositifs similaires qui permettent d'obtenir, à partir de chacune de ces combi naisons, la mise d'une caractéristique électrique sur un fil déterminé et un seul.
Sur les fig. 1 et 2, assemblées comme indiqué en fig. 3, on retrouve les différents équipements mentionnés dans l'analyse qui figure en tête du préambule de la demande du brevet. En MO, on a représenté le mar queur qui désigne les deux extrémités d'une chaîne de sélection susceptible d'être mise en liaison et recherche une voie d'acheminement disponible pour relier ces extrémités. La chaîne de sélection elle-même, constituée par des multisélecteurs à barres croisées, n'a pas été figurée dans un but de simplification.
Deux traducteurs sont associés au marqueur MO, le traducteur terminal ou traducteur d'abonné TDA reçoit l'indicatif du de mandé et détermine la position dudit demandé sur les bancs du dernier étage de sélection ; il permet d'obtenir une indépendance complète entre les numéros d'annuaire et les emplacements des abonnés dans le central. Le traducteur d'acheminement TDJ reçoit, en cas d'appel sortant, le préfixe numéroté afin d'en déduire le faisceau de circuits correspondant.
Le rectangle JT désigne d'une part l'ensemble des mémoires magnétiques affectées aux différents joncteurs d'un groupe et d'autre part le circuit logique qui tra vaille successivement pour le compte de tous ces jonc- teurs. L'équipement JTr correspond à la partie électro mécanique de chaque joneteur. Le contact drl est prévu pour signaler l'état de la ligne de l'abonné demandeur, il est fermé ou ouvert suivant que cette ligne est bouclée ou ouverte.
Le contact dél remplit une fonction simi laire pour la ligne de l'abonné demandé. Les relais tels que c enregistrent et exécutent les ordres qui provien nent du circuit logique de joncteur, par l'intermédiaire du registre de commande RC. Enfin, le relais m est un simple relais de connexion commun à un sous-ensemble de joneteurs. A titre d'exemple,
un groupe contient 1024 joncteurs et un sous-ensemble 8 joncteurs. Les explora teurs EXJ et EXJ' désignent successivement les jonc- teurs qui doivent travailler en liaison avec le circuit logi que, EXJ explore les tores des joncteurs, permettant ainsi des opérations de lecture et d'écriture sur ces tores ; EXJ' explore les contacts de signalisation drl, dél des lignes d'abonnés.
Les explorateurs EXJ, EXJ' tournent au synchronisme; sur chaque position, ils donnent accès à un joncteur déterminé, les différents tores et contacts de ce joncteur étant explorés simultanément.
Les explorateurs EXJ, EXJ' présentent un certain nombre de particularités par rapport à ceux de la demande de brevet principal. Ils peuvent recevoir des commandes de trois points différents, à savoir du distri buteur de codes DCJ, de l'enregistreur EN et du mar queur MO.
Le distributeur de codes DCJ envoie succes sivement, à travers la liaison 9 et une porte ou , les codes des différents joncteurs du groupe ; il permet au circuit logique de joncteur de travailler successivement pour le compte de tous ces joncteurs. Les explorateurs EXJ, EXJ' peuvent également recevoir un code de jonc- teur en provenance de l'enregistreur EN, à travers la liaison 6 et la porte ou ,
ce processus étant utilisé lorsque le circuit logique d'enregistreur doit travailler pour le compte d'un joncteur déterminé. Enfin, le mar queur MO peut également envoyer un code aux explo rateurs EXJ, EXJ', à travers la liaison 1 et la porte ou , lorsqu'il doit travailler avec un joncteur déter miné.
Sur la fig. 5, on a représenté un diagramme de temps qui permet d'obtenir ce fonctionnement. La période T comporte 4 positions de temps successives t1, t2, t3, t4. Les temps t1 et t2 sont affectés au circuit logique de joncteur, ledit circuit ayant accès aux tores et contacts de relais des joncteurs seulement pendant ces instants. De même, le temps t3 est affecté au circuit logique d'enre gistreur ; enfin le temps t4 est affecté au marqueur. On réserve deux positions de temps au circuit logique de jonction et une seulement au circuit logique d'enregis treur et au marqueur pour des raisons de trafic.
De cette façon, il ne pourra pas y avoir interférence entre les actions du circuit logique de joncteur, du circuit logique d'enregistreur et du marqueur. En pratique, l'ordre de grandeur, de chacune de ces positions de temps est d'une trentaine de microsecondes ; ce laps de temps est très supérieur à celui qui est nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou d'écriture sur les tores d'un jonc- teur, mais il tient compte des caractéristiques des cir cuits d'exploration des contacts de signalisation de ligne d'abonné, ces derniers pouvant être relativement éloi gnés des circuits logiques ou du marqueur.
Le circuit logique d'enregistreur n'a accès aux jonc- teurs qu'au temps t3, mais rien ne l'empêche, après avoir effectué une opération de lecture ou d'écriture: de pro céder à des opérations logiques aux temps suivants t4, t1, t2. La même remarque est valable pour le circuit logique de joncteur et pour le marqueur. Une telle dis position permet un gain de temps appréciable.
Le rectangle EN désigne d'une part les mémoires des différents enregistreurs d'un groupe et d'autre part le circuit logique qui travaille successivement pour le compte de chacun d'eux. Ces enregistreurs sont explorés par l'explorateur EXE ; ce dernier joue le même rôle, vis-à-vis des enregistreurs, que les explorateurs EXJ, EXJ' vis-à-vis des joncteurs ; toutefois, l'explorateur EXE ne reçoit de commande que du seul distributeur de code DCE, qui envoie successivement les codes de tous les enregistreurs du groupe.
Ainsi qu'il ressort des expli cations précédentes, les enregistreurs du central sont répartis en groupes, alors qu'ils formaient un groupe unique dans la demande de brevet principal ; un enre gistreur d'un groupe ne peut pas travailler avec n'im porte quel joncteur, mais seulement avec un joncteur du groupe correspondant.
En MTl et MT2, on a représenté les mémoires de transfert qui permettent l'échange d'informations entre joncteurs, enregistreurs et marqueurs. Dans la demande de brevet principal, certaines fonctions de mémoire de transfert étaient confiées au registre de commande ;
dans la demande de certificat d'addition considérée, le regis tre de commande RC est déchargé de ces fonctions et joue uniquement le rôle d'intermédiaire entre le circuit logique de joncteur et la partie électromécanique JTR de chaque joncteur. Toutes les fonctions de mémoire de transfert sont réparties entre MTl et MT2. Le but des équipements MT3, CP, TDS, EXT, DCT, placés à la partie supérieure du diagramme,
est de déter miner certaines catégories spéciales d'abonnés nécessi tant un traitement particulier.
<I>Fonctionnement général, présélection.</I> - On va maintenant décrire le fonctionnement général du sys tème et commencer par exposer le processus de mise en liaison d'un abonné appelant avec un joncteur local ou alimenteur disponible, relié lui-même à un enregistreur disponible. Lorsqu'un abonné fait un appel, le marqueur MQ est alerté, il marque, d'une part, ledit abonné à l'une des extrémités de la chaîne de sélection et, d'autre part, tous les joncteurs locaux ou alimenteurs disponi bles à l'autre extrémité de la chaîne.
Le marqueur pro cède alors à la recherche d'une voie d'acheminement dis ponible susceptible de relier l'abonné appelant à l'un des alimenteurs, puis il commande simultanément la connexion dans tous les sélecteurs correspondant à cette voie. Les différentes opérations concernant la recherche d'une voie disponible et la connexion ont été décrites en détail dans la demande de brevet mentionnée au début du préambule.
Le marqueur connaît alors le numéro d'équipement du joncteur choisi, c'est-à-dire le numéro de son cadre et son emplacement dans le cadre ; il en déduit, par traduction, le numéro d'exploration de ce joncteur, c'est-à-dire son groupe et son rang sur les bancs des explorateurs EXJ, EXJ'. On comprend que la relation entre le numéro d'équipement du joncteur et son numéro d'exploration ne soit pas nécessairement simple, si l'on veut obtenir une bonne souplesse dans la réalisation et surtout dans l'extension du bureau.
Au temps t4, qui correspond à l'accessibilité du mar queur aux joncteurs, le marqueur envoie à travers la liaison 1 et une porte<B> </B>ou , un code correspondant au numéro d'exploration du joncteur en prise ; l'explora teur EXJ s'oriente alors sur ce joncteur. A travers la liaison 2, le marqueur MQ envoie aux mémoires du joncteur des indications qui permettent de retrouver tous les éléments utilisés dans la chaîne de sélection.
Cha cune de ces indications peut être transmise, par exemple, sous la forme du code bien connu trois parmi six , qui permet éventuellement de déceler des erreurs, un code étant réputé erroné s'il contient moins de trois ou plus de trois éléments. Ces différentes indications seront utilisées au moment de la libération. En effet, les élec- tros de manoeuvre des différents sélecteurs se maintien nent par simple rémanence ; pour les libérer, il faut leur envoyer un courant de démagnétisation et donc connaî tre leur identité.
Dans le brevet No 400252 les indications permettant de retrouver les éléments utilisés dans la chaîne de sélec tion n'étaient pas conservées en mémoire. Lorsqu'on avait besoin de ces indications, au moment de la libéra tion, on procédait à une opération d'identification; une impulsion était envoyée, à partir du joncteur, sur le troisième fil et se propageait jusqu'à l'autre extrémité de la chaîne de sélection. Au moyen de dispositifs d'identi fication connus, on faisait apparaître dans chaque étage l'indication désirée.
En conservant ces indications en mémoire, lorsqu'elles sont disponibles dans le marqueur, on augmente évidemment le volume des matrices de tores nécessaires à la réalisation des joncteurs, mais ceci est sans importance étant donné que ces matrices sont peu encombrantes et peu coûteuses. Par contre, on ob tient l'avantage inappréciable de supprimer purement et simplement le troisième fil, on peut ainsi, en conservant les mêmes cadres de multisélecteurs, augmenter de façon importante le nombre de sélecteurs placés dans chacun d'eux. A titre d'exemple, ce nombre peut être porté de 22 à 36.
La partie électromécanique étant de beaucoup la plus encombrante, on comprend que cette disposition permette d'obtenir un gain de place important ou, ce qui revient au même, une augmentation du nombre d'abonnés desservis pour un central de même encom brement.
Les sélecteurs ne comportant que deux fils, on ne peut donc plus obtenir l'excitation du relais de coupure de l'abonné au moyen du troisième fil. On excite donc ce relais à partir du marqueur qui possède tous les élé ments d'information nécessaires, à savoir le numéro du cadre de sélecteurs terminaux et le rang de l'abonné sur les bancs de ces sélecteurs. Ensuite, le marqueur se li bère et le relais de coupure se maintient par simple réma nence, comme un électro de manoeuvre de multisélec- teur. Lors de la libération de la chaîne de sélection, le marqueur fait décoller ce relais de coupure en lui en voyant un courant de démagnétisation de sens conve nable.
Tout en transmettant, vers le joncteur, les indications permettant de retrouver les éléments utilisés dans la chaîne de sélection, le marqueur envoie à la mémoire MTl, à travers la liaison 3, le numéro d'exploration du joncteur, la catégorie de la ligne appelante et l'ordre d'appel d'un enregistreur disponible. Ensuite, il se libère. Sur la figure, on n'a représenté qu'une seule mémoire de transfert MTl ; mais, bien entendu, on en prévoit plusieurs si le trafic l'exige ; en ce cas, on utilise des circuits d'un type connu permettant le choix d'une mé moire parmi les différentes mémoires disponibles.
Lorsqu'un enregistreur libre est exploré par EXE, il examine le contenu de la mémoire MTl à travers la liaison 5 et trouve l'ordre d'appel. Le numéro du jonc- teur en prise et la catégorie de l'abonné appelant sont alors transférés de la mémoire MTl à l'enregistreur à travers cette même liaison 5. L'enregistreur est pris et la mémoire se libère.
Quand l'enregistreur en prise est exploré à nouveau par EXE, il envoie le code du joncteur à l'explorateur EXJ, à travers la liaison 6 et la porte ou , ce qui lui permet de travailler pour le compte de ce joncteur ; à travers la liaison 7, il lui communique l'ordre d'envoi du signal de manoeuvre vers l'abonné appelant.
Cet ordre est inscrit sur des mémoires appropriées du joncteur. Ainsi donc, l'association d'un joncteur à un enregistreur est obtenue, comme dans le brevet No 400252, par l'ins cription du numéro de joncteur sur les mémoires de l'en registreur. Pour travailler en liaison avec ce joncteur, il suffit à l'enregistreur d'émettre le code correspondant sur la liaison 6, les deux explorateurs EXJ, EXJ' étant alors orientés sur le joncteur désiré.
Au moyen de la liaison 7, l'enregistreur peut procéder à des opérations de lecture ou d'écriture sur les tores du joncteur ; au moyen de la liaison 8, il peut explorer l'état des contacts drl, dél.
Quand le distributeur DCJ envoie le code du jonc- teur à l'explorateur EXJ, le circuit logique de joncteur procède à la lecture de l'ordre d'envoi du signal de ma- neeuvre sur les tores du joncteur ; il retransmet cet ordre, ainsi que le numéro de joncteur, au registre de com mande RC, à travers la liaison 10.
Le registre de commande RC excite, à travers le fil 11, le relais de connexion m commun au sous-ensemble de joncteurs ; il excite ensuite, à travers le fil 12, le relais c du joncteur considéré prévu pour recevoir l'ordre d'envoi du signal de manoeuvre. Le registre de com mande RC reste en service pendant tout le temps néces saire au fonctionnement du relais c, puis se libère. Ce relais se maintient ensuite par tous moyens appropriés et commande l'envoi du signal de manoeuvre vers l'abonné appelant.
<I>Sélection de l'abonné demandé.</I> - Lorsque l'abonné appelant numérote l'indicatif de son correspondant, le contact drl bat. Par tous moyens appropriés, on pro voque le décollage du relais c afin de mettre fin à l'envoi du signal de manoeuvre. L'état du contact drl est testé par l'enregistreur à chaque tour de l'explorateur EXE. La durée d'une impulsion de numérotation est d'environ 66 millisecondes, alors que celle d'un cycle de l'explo rateur EXE n'est que de 8 millisecondes ;
on est donc conduit à explorer le contact drl pendant plusieurs cy cles successifs de l'explorateur EXE et à interpréter les résultats de façon convenable. Ainsi, par exemple, si l'on trouve un nombre d'ouvertures consécutives com pris entre 3 et 12, on en déduit qu'il s'agit d'une impul sion de numérotation. 5i ce nombre est inférieur à 3, il s'agit vraisemblablement d'une coupure accidentelle de la ligne; s'il est supérieur à 12, cela signifie que l'abonné a raccroché. L'interprétation des fermetures est effec tuée de façon analogue. Ce processus a été exposé en détail dans le brevet No 400252. Les différents chiffres numérotés sont inscrits ainsi sur les mémoires de l'enre gistreur.
On va supposer que l'abonné demandé soit rattaché directement au bureau considéré. L'enregistreur, ayant décelé le caractère local de l'appel, saisit une mémoire de transfert disponible MT2 et lui transmet à travers la liaison 20, trois informations différentes, à savoir le numéro du joncteur, un ordre de sélection de la ligne appelée et la portion d'indicatif permettant la sélection dans le bureau (en général la partie numérique consti tuée par les quatre derniers chiffres).
Ces différentes informations peuvent être -transmises en série, c'est-à- dire de façon successive; on simplifie ainsi la réalisation du circuit logique d'enregistreur. Comme indiqué pour la mémoire de transfert MTl, on prévoit plusieurs mé moires MT2 si le trafic l'exige.
La mémoire MT2 retransmet au marqueur MQ, à travers la liaison 22, le numéro du joncteur ainsi que l'ordre de sélection de la ligne appelée; elle retransmet au traducteur d'abonné TDA, à travers la liaison 21, la portion d'indicatif nécessaire à cette sélection. Ensuite, elle se libère.
Le traducteur TDA communique au marqueur tous renseignements utiles sur l'emplacement de l'abonné demandé dans le bureau, ce qui permet d'effectuer le marquage de cet abonné à l'une des extrémités de la chaîne de sélection. En même temps, le marqueur oriente l'explorateur EXJ sur le joncteur en prise, ce qui lui per met de lire, à travers la liaison 23, le numéro du sélec teur primaire associé au côté demandé du joncteur. Bien entendu, ceci suppose que l'on ait inscrit au préalable, sur les mémoires de chaque joncteur, le numéro du sélecteur primaire côté demandé.
Le marqueur est alors à même d'effectuer le marquage désiré à l'autre extré mité de la chaîne de sélection.
Le marqueur procède alors à la recherche d'une voie d'acheminement disponible entre les deux extrémités ainsi marquées, puis commande la connexion simultanée dans tous les étages. Il communique à la mémoire MTl, à travers la liaison 3, le numéro du joncteur ainsi qu'un ordre fin de sélection . En même temps, il oriente l'explorateur EXJ sur le joncteur considéré (liaison 1) et transmet à ce joncteur, à travers la liaison 2, toutes les indications permettant de retrouver les différents élé ments utilisés dans la chaîne de sélection côté demandé.
Ces indications sont conservées en mémoire dans le jonc- teur afin d'être utilisées au moment de la libération. Ensuite, le marqueur se libère.
Lorsque l'enregistreur en prise est exploré à nouveau, il examine le contenu de la mémoire MT1 et y trouve le numéro de joncteur qu'il conserve lui-même en mémoire depuis le début du fonctionnement; il procède alors à la lecture de l'ordre de fin de sélection et la mémoire MTl se libère.
Lors de l'exploration suivante par EXE, l'enregis treur oriente l'explorateur EXJ sur le joncteur considéré (fil 6) et lui transmet l'ordre d'envoi du courant d'appel vers l'abonné demandé, ensuite, il se libère.
Lorsque l'explorateur EXJ reçoit du distributeur de code DCJ le numéro du joncteur considéré, le circuit logique de joncteur procède à la lecture de l'ordre d'envoi du courant d'appel inscrit sur les mémoires du joncteur ; il retransmet cet ordre au registre de com mande RC à travers la liaison 10. A son tour, le registre de commande retransmet l'ordre sur le relais c du Jonc teur prévu à cet effet, puis se libère. Le courant d'appel est envoyé chez l'abonné demandé par le relais c.
Quand l'abonné demandé répond, le contact dél se ferme. Dès que l'explorateur EXJ' s'oriente sur le jonc- teur considéré JTr, sous la commande du distributeur de code<B>DU</B> le circuit logique de joncteur teste l'état du contact dél et procède à toutes opérations utiles (décol lage du relais c ayant enregistré l'ordre d'envoi du cou rant d'appel, taxation de la communication).
Pour éviter toutes actions intempestives dues aux parasites, on peut, par exemple, ne prendre en considération le décrochage de l'abonné demandé que lorsque l'on a trouvé le con tact dél fermé pendant deux ou plusieurs explorations successives.
Pendant toute la durée de la communication, le cir cuit logique de joncteur examine l'état des contacts drl, dél à chaque exploration, il est donc prévenu lorsque cette communication prend fin. Il inscrit alors un ordre de libération sur les mémoires du joncteur.
<I>Libération.-</I> Lorsque l'explorateur EXJ s'arrête à nouveau en regard du joncteur considéré, sous le con trôle du distributeur de code DCJ, le circuit logique de joncteur procède à la lecture de l'ordre de libération inscrit sur les mémoires du joncteur ; il transmet ensuite à la mémoire MT2, à travers la liaison 25, le numéro du joncteur ainsi que l'ordre de libération.
La mémoire de transfert MT2 communique au mar queur, à travers la liaison 22, le numéro du joncteur ainsi que l'ordre de libération, puis se libère. Le mar queur MQ oriente l'explorateur EXJ sur le joncteur considéré et reçoit de ce joncteur, à travers la liaison 23, toutes les indications qui permettent de retrouver les différents éléments utilisés dans la chaîne de sélec tion côté demandeur.
Le marqueur commande alors la libération de cette chaîne par l'envoi d'un courant de démagnétisation sur les électros de manoeuvre des sélec teurs en prise et sur le relais de coupure de l'abonné appelant. Ceci fait, il oriente à nouveau l'explorateur EXJ sur le joncteur pour l'informer que la libération de la chaîne de sélection côté demandeur est effectuée. La libération de la chaîne de sélection côté demandé est effectuée suivant le même processus.
Lorsque l'explorateur EXJ s'oriente à nouveau sur le joncteur considéré, sous le contrôle du distributeur de code DCJ, le circuit logique de joncteur constate, par l'examen des mémoires, que les deux chaînes de sélection côté demandeur et côté demandé ont été libé rées ; il libère alors le joncteur, c'est-à-dire remet tou tes ses mémoires dans leur position initiale.
Si l'abonné demandé est occupé, le marqueur MQ envoie à la mémoire de transfert MTl, à travers la liai son 3, un ordre fin de sélection avec occupation du demandé . Cet ordre est retransmis à l'enregistreur, puis au joncteur, comme l'ordre de fin de sélection simple. Par l'intermédiaire du registre de commande 1ZC, on excite dans le joncteur JTr un relais c qui envoie finalement la tonalité d'occupation vers l'abonné deman deur. La libération s'effectue suivant un processus déjà décrit.
<I>Abonnés à catégories spéciales.-</I> Suivant un pro cessus connu, on peut faire apparaître l'indication de catégorie d'un abonné, à partir du circuit d'excitation de son relais de coupure, au moyen d'un dispositif de codage convenable. Un tel dispositif est décrit en détail dans le brevet No 400252. Malheureusement, il ne per met d'obtenir, pour chaque abonné, qu'un faible nom bre de catégories si l'on veut conserver un prix de revient raisonnable pour le joncteur d'abonné, de plus, tout changement de catégorie nécessite le déplacement d'une ou plusieurs connexions amovibles et ne peut donc être obtenu de façon automatique ni par un opérateur, ni par l'abonné.
On n'utilise cette méthode que pour les catégories courantes (abonné ordinaire, abonné à service restreint, etc.), ou pour indiquer que l'abonné appartient à une catégorie spéciale ; en ce dernier cas, il faut pousser l'analyse plus loin en faisant appel à un traducteur pour abonnés spéciaux.
On va d'abord traiter le cas où c'est le demandeur qui appartient à une catégorie spéciale. Lorsque l'en registreur reçoit du marqueur l'indication correspondant à la catégorie spéciale, il saisit la mémoire MT3 à tra vers la liaison 13. Il oriente ensuite l'explorateur EXJ sur le joncteur en prise (liaison 6) et transmet à ce jonc- teur un ordre de lecture de l'indicatif de l'abonné appe lant (liaison 7).
En fait, lorsqu'on a inscrit sur les mé moires du joncteur les indications qui permettent de retrouver les différents éléments utilisés dans la chaîne de sélection, on a fait figurer non pas le numéro d'an nuaire de l'abonné appelant, mais son numéro d'équi pement (numéro de cadre de sélecteur terminal, rang de l'abonné sur les bancs du sélecteur) ; lors de la pré sélection, le marqueur ne possède en effet aucun moyen simple pour connaître le numéro d'annuaire de l'abonné appelant, à moins d'effectuer une traduction.
Toutefois, pour la commodité de l'exposé, on va supposer que le numéro d'annuaire de l'abonné soit inscrit sur les mé moires du joncteur. Cet indicatif est donc lu par le cir cuit logique de joncteur et envoyé à la mémoire MT3 à travers la liaison 14 et une porte < cet débloquée par le circuit logique d'enregistreur (liaison 15).
Le traducteur pour abonnés spéciaux TDS est repré senté de façon plus explicite sur la fig. 4. Il est cons titué essentiellement par une matrice comportant plu sieurs rangées de tores de ferrite. Une rangée de tores est affectée à chaque abonné correspondant à une caté- gorie spéciale. Ainsi, par exemple, sur la rangée supé rieure de la matrice, qui correspond au premier abonné spécial du premier millier, on trouve trois ensembles de tores tol, to2, toi.
Sur les tores tol, on peut lire le numéro d'équipement de l'abonné ; sur les tores to2, on trouve l'indicatif d'appel de cet abonné, c'est-à-dire son numéro d'annuaire, enfin, on porte sur les toi l'indication de catégorie correspondante. Dans ces con ditions, on comprend que l'on puisse modifier facile ment la catégorie d'un abonné ; il suffit pour cela d'effa cer l'indication portée par les tores toi pour la rempla cer par l'indication désirée. Cette opération peut être effectuée de façon simple, à partir du central, par des moyens connus et non représentés. Le volume d'une telle matrice est assez réduit, étant donné que le nom bre des abonnés spéciaux est faible.
Les abonnés sont classés par milliers; à l'intérieur de chaque millier, ils sont placés dans l'ordre des numéros d'annuaire.
L'indicatif de l'abonné appelant, inscrit sur la case de gauche de la mémoire MT3, est communiqué au distributeur de codes DCT qui fait choix d'un explora teur correspondant au millier de l'abonné. On suppo sera que cet abonné fasse partie du premier millier, l'explorateur choisi étant EXTl. Sous la commande du distributeur de codes DCT, EXTl explore successive ment les différents abonnés du premier millier. Les indi cations lues sur les tores to2 par l'équipement NA sont transmises au comparateur CP (liaison 17).
Ce compa- rateur reçoit par ailleurs de la mémoire MT3 l'indica tif de l'abonné appelant (liaison 28). Lorsque les indi cations reçues par le comparateur CP sur les liaisons 17 et 28 sont identiques, le comparateur débloque une porte et<B> </B> (liaison 29) ; l'indication de catégorie lue sur les tores toi par l'équipement CS est alors trans mise à la case de droite de la mémoire MT3 (liaison 18).
Lorsque l'enregistreur est exploré par EXE (fig. 1 et 2), l'indication de catégorie spéciale est transférée de la mémoire MT3 audit enregistreur, après quoi la mémoire se libère. L'enregistreur est alors à même de commander les différentes opérations correspondant à cette catégorie.
On peut également obtenir l'indication de catégorie d'un abonné spécial en partant de son numéro d'équi pement. En ce cas, on inscrit dans la case de gauche de la mémoire MT3 (fig. 4) ce numéro en lieu et place du numéro d'annuaire.
Par des moyens non figurés, on substitue l'équipement NE à l'équipement NA, de telle sorte que, lors de l'exploration des différentes ran gées, on lise les tores tol, et non les tores to2. Lorsqu'il y a identité entre les codes reçus par le comparateur CP sur les liaisons 17' et 28, le comparateur débloque la porte<B> </B>et<B> </B> (liaison 29), l'indication de catégorie trou vée en regard du numéro d'équipement étant alors trans mise à la case de droite de la mémoire MT3. Cette deu xième méthode est plus longue que la première, en ce sens que l'on ne connaît pns le millier de l'abonné et qu'il faut explorer systématiquement toutes les rangées ;
toutefois, elle est plus pratique, au moins dans le cas d'un abonné appelant, car le marqueur, après avoir effectué la présélection, connaît le numéro de l'équi pement et non le numéro d'annuaire. De toute façon, le nombre d'abonnés spéciaux est faible et la durée totale d'exploration des rangées n'est jamais bien grande.
On va traiter maintenant le cas d'un abonné demandé à catégorie spéciale. Lorsque l'enregistreur a reçu l'in dicatif de l'abonné demandé et qu'il est exploré à nou- veau par EXE (fig. 1 et 2), il ne peut savoir a priori s'il s'agit ou non d'un abonné à catégorie spéciale. Cette information lui est cependant nécessaire, car l'achemi nement de l'appel en dépend. Dans ce but, il commu nique l'indicatif reçu à la mémoire MT3 à travers la liaison 13.
Si l'abonné demandé correspond à une catégorie spé ciale, cette catégorie est déterminée comme dans le cas d'un abonné appelant. Dans le cas contraire, l'explo ration des rangées du traducteur TDS ne donne évi demment aucun résultat et l'on ne peut rien inscrire dans la mémoire MT3. L'enregistreur, ne trouvant rien dans cette mémoire, on conclut qu'il s'agit d'un abonné ordinaire.
Emetteurs <I>récepteurs communs pour</I> joncteurs.- Ainsi qu'il a été indiqué, la partie électromécanique JTr du joncteur est simplifiée et se réduit essentielle- rnent à quelques relais. On peut encore la simplifier davantage, en concentrant certaines fonctions dans des organes communs.
Tel est le cas par exemple, de l'envoi de la tonalité de manoeuvre et du courant d'appel, qui ne nécessitent qu'une faible durée en comparaison du temps d'immobilisation du joncteur. Ces organes com muns, désignés sous le nom d'émetteurs récepteurs, ont été représentés en ER sur la fig. 6 et sont acces sibles aux joncteurs JTr à travers des chercheurs CHE constitués par des multisélecteurs à barres croisées. On peut prévoir, par exemple, un nombre de joncteurs compris entre 3 et 5 pour chaque émetteur récepteur.
Dans ces conditions, il est bien évident que le registre de commande RC doit avoir accès aux joncteurs JTr, aux chercheurs CHE et aux émetteurs récepteurs ER. On a représenté en EP et ES l'étage primaire et l'étage secondaire de la chaîne de sélection.
On pourrait remplacer les tores de ferrite par d'au tres mémoires, telles que celles utilisant des phénomè nes ferroélectriques, prévoir des explorateurs d'un autre type, répartir de façon différente les fonctions entre les mémoires de transfert MT1 et MT2, adopter d'au tres diagrammes de temps, etc. Les différentes données numériques n'ont été mentionnées qu'à titre d'exemple, pour faciliter la compréhension du fonctionnement, et sont susceptibles de varier avec chaque cas particulier.