FR2497040A1 - Reseau de telecommunications par paquets - Google Patents

Abstract

LE RESEAU DE TELECOMMUNICATIONS DE L'INVENTION EST UN RESEAU NODAL DANS LEQUEL UNE PLURALITE D'EQUIPEMENTS DE MISE EN PAQUETS ET DE RECEPTION DE PAQUETS, SITUES DANS DES STATIONS D'ABONNES S OU DES CONCENTRATEURS C DES CENTRES DE RATTACHEMENT R OU DE TRANSIT T COMMUNIQUENT ENTRE EUX PAR L'INTERMEDIAIRE DE COMMUTATEURS DE PAQUETS DONT CHACUN COMPREND AU MOINS UN AIGUILLEUR DE PAQUETS. EN VUE DE SIMPLIFIER LA REALISATION DE CES COMMUTATEURS, DE PERMETTRE DES COMMUNICATIONS MULTI-SERVICES DE DEBITS ELEVES ET DE REDUIRE LES DELAIS D'ACHEMINEMENT DES PAQUETS: A)LE RESEAU COMPREND EN OUTRE, A DES EMPLACEMENTS JUDICIEUSEMENT DETERMINES, DES MOYENS D'INSERER DANS CHAQUE PAQUET UNE ETIQUETTE CONSTITUEE PAR UNE SEQUENCE D'ADRESSES D'ACHEMINEMENT DEFINISSANT LA SUCCESSION DES FAISCEAUX DE SORTIE D'AIGUILLEURS A EMPRUNTER PAR LESDITS PAQUETS; B)CHAQUE AIGUILLEUR COMPREND DES MOYENS POUR PRELEVER DANS CHAQUE PAQUET L'ADRESSE QUI LUI EST DESTINEE ET POUR AIGUILLER LE PAQUET VERS UN CANAL DU FAISCEAU DE SORTIE DEFINI PAR CETTE ADRESSE.

Description

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RESEAU DE TELECOMMUNICATIONS PAR PAQUETS.

L'invention concerne un réseau de télécommunications

par paquets. On rappelle que l'on dénomme "paquets" des frag-

ments de messages de longueur éventuellement variable mais tou-

jours limitée.

Les-réseaux de télécommunications par paquets se prê-

tent à la transmission de débits d'informations très variables.

Un même réseau devrait donc permettre d'assurer en principe des

services de diverses natures (téléphonie, visiophonie, télédis-

tribution, transmission de données, télépaiement, etc...).

Cependant, les réseaux connus ont été conçus pour assurer uni-

quement la fonction considérée jusqu'ici comme prioritaire, à savoir la transmission de données. Les moyens qu'ils mettent en

oeuvre ne permettent pas l!échange de volumes d'information im-

portants, tels que ceux qu'exigent la transmission de signaux de parole et plus encore la transmission de signaux d'images animées. L'objet de l'invention est la réalisation d'un réseau de télécommunications par paquets capable d'assurer à lui seul la totalité des services que l'on a définis ci-dessus. Ce réseau est du genre comprenant une pluralité d'équipements de mise en

paquets et de réception de paquets et une pluralité de commuta-

teurs de paquets reliés entre eux et avec lesdits équipements par une pluralité de faisceaux de transmission de paquets dont chacun comprend au moins un canal de transmission de paquets,

chaque équipement de mise en paquets et de réception de pa-

quets comprenant: -2- - des moyens de réception de signaux d'informations délivrés audit équipement par au moins une liaison extérieure au réseau

(signaux analogiques ou numériques de données, de parole, d'i-

mage animée, etc...), - des moyens de découpage desdits signaux d'informations en successions de contenus de paquets, - des moyens d'élaboration de paquets dont chacun comprend

un contenu de paquet et une enveloppe constituée d'un mot numé-

rique de début de paquet qui précède ledit contenu de paquet et d'un mot numérique de fin de paquet qui suit ledit contenu,

- des moyens de délivrer lesdits paquets à au moins un fais-

ceau de transmission du réseau connecté audit équipement,

- des moyens de réception de paquets délivrés audit équipe-

ment par au moins un faisceau de transmission du réseau,

- des moyens d'extraire de chaque paquet reçu le contenu cor-

respondant et de reconstituer des signaux d'informations à par-

tir de contenus de paquets et, - des moyens de délivrer lesdits signaux d'informations ainsi constitués à au moins une liaison extérieure au réseau, tandis que chaque commutateur de paquets comprend - au moins un aiguilleur de paquets d'une part connecté en entrée à au moins un faisceau de transmission et/ou à au moins un faisceau de liaisons internes(comprenant au moins un canal de liaison) avec un autre aiguilleur dudit commutateur et d'autre part connecté en sortie à au moins un faisceau de transmission et/ou à au moins un faisceau de liaisons internes (comprenant au moins un canal de liaison) avec un autre aiguilleur dudit commutateur. Le réseau de l'invention est donc du genre "nodal" puisqu'il forme un graphe non hiérarchisé dont les commutateurs sont les noeuds. Les paquets résultant du découpage d'un message sonore, visuel ou numérique peuvent emprunter dans ce réseau des trajets différents à condition qu'il soient ré-assemblés

à la réception dans l'ordre convenable pour restituer ce message.

Le réseau de l'invention est essentiellement caracté-

risé: - en ce qu'il comporte en outre des moyens d'insérer dans -3- chaque paquet délivré par chaque équipement de mise en paquets, entre le mot de début de paquet et le contenu de paquet, une

étiquette numérique d'acheminement constituée par une succes-

sion de mots d'adresses dont chacun identifie un faisceau de sortie déterminé de l'un des aiguilleurs à traverser par ledit paquet au cours de son acheminement dans le réseau et - en ce que chaque aiguilleur comporte des moyens de prélever l'adresse qui le concerne dans l'étiquette de chaque paquet

qui lui parvient par un faisceau d'entrée et des moyens d'ai-

guiller ledit paquet vers un canal libre du faisceau de sortie

identifié par ladite adresse.

On remarquera que le faisceau de sortie ainsi iden-

tifié peut être: - soit un faisceau de liaison dudit aiguilleur avec un autre aiguilleur du même commutateur, - soit un faisceau de transmission du réseau assurant la

liaison dudit aiguilleur avec un aiguilleur d'un autre commuta-

teur, - soit enfin un faisceau de transmission du réseau assurant

la liaison dudit aiguilleur avec un équipement.

Ces dispositions caractérisantes confèrent au réseau de l'invention une série'd'avantages que l'on va maintenant indiquer. Les commutateurs (noeuds de commutation du réseau) sont dispensés de toute recherche d'acheminement en cours de

communication et les moyens qu'ils doivent comporter pour réa-

liser l'aiguillage des paquets entrants, moyens répartis dans les aiguilleurs eux-mêmes, sont ainsi allégés au maximum. Les aiguillages peuvent dès lors s'effectuer en temps réel au

moyen de dispositifs câblés, ce qui permet d'éviter la mémori-

sation systématique des paquets à chaque aiguillage. Une mémo-

risation systématique reste nécessaire aux points de jonction

de canaux de débits différents, dans le cas d'un réseau o co-

existent plusieurs débits de canaux. Par contre, dans le cas

avantageux d'un réseau à débit de canal unique, une mémorisa-

tion reste nécessaire uniquement aux instants d'engorgement des faisceaux. Ces instants d'engorgement peuvent être réduits en dimensionnant convenablement lesdits faisceaux, c'est-à-dire -4- en conférant à chacun un nombre convenablement déterminé de liaisons. L'invention permet dans ces conditions de réduire à volonté la probabilité d'attente, donc le délai d'attente et

par conséquent le volume des mémoires nécessaires. Pour exploi-

ter au mieux les avantages du réseau de l'invention il est donc préférable de mettre en oeuvre un même débit pour tous les canaux de transmission. Le multiplexage temporel de plusieurs

canaux sur un même support de transmission permet alors d'uti-

liser au mieux la capacité de celui-ci.

Ainsi, d'une façon générale, la faculté de réduire

au maximum dans le réseau de l'invention le délai d'achemine-

ment des paquets permet d'envisager des débits de communica-

tions très élevés et des paquets de longueurs très variables, avantage que ne possèdent pas les réseaux de transmission par paquets déjà connus. Les contraintes d'acheminement en temps réel impliquées par des services tels que la transmission de la parole ou de l'image animée peuvent être satisfaites par des

moyens très simples.

Dans l'option d'un débit unique pour tous les canaux, le réseau de l'invention permet même d'offrir à un abonné des

circuits commutes. Dans ledit réseau, un circuit commuté cor-

respond en effet au cas particulier d'un paquet unique de grande dimension dans chaque sens de transmission. Le débit du circuit mis à la disposition de l'abonné est alors la débit du

canal de base du réseau.

La facilité d'adaptation du réseau de l'invention permet d'ailleurs de l'utiliser comme réseau constituant dans un réseau plus général comportant d'autres réseaux qui mettent en oeuvre d'autres procédés de transmission. Les liaisons du

réseau de l'invention avec ces autres réseaux sont alors réali-

sées au niveau des équipements de mise en paquets. Par exemple, l'invention permet d'utiliser la communication par paquets dans un réseau interurbain, les centres de rattachement étant alors inclus dans le ou les réseaux de distribution connectés à ce réseau interurbain. Mais la communication-par paquets

peut être évidemment étendue aux réseaux de distribution.

On remarque d'ailleurs que les dispositions caracté-

risantes de l'invention que l'on a mentionnées ci-avant ne précisent pas les niveaux auxquels sont situés les

moyens de "mise en paquets" qui réalisent le découpage des si-

gnaux d'information en contenus de paquets et l'adjonction des

mots constituant les enveloppes (débuts et fins de paquets).

Ces équipements qui délimitent les frontières du réseau de transmission par paquets peuvent en effet être associés à des

stations d'abonnés, à des centres de rattachement ou à des ni-

veaux intermédiaires. L'emplacement des moyens d'insérer une étiquette numérique d'acheminement dans chaque paquet n'est pas davantage précisé car ces moyens ne sont pas obligatoirement associés aux équipements de mise en paquets. Par exemple une station d'abonné peut comporter des moyens de mise en paquets qui introduisent dans chaque paquet un identificateur de la communication et le centre de rattachement auquel cette station

est raccordée inclut alors des moyens de remplacer ces identifi-

cateurs de communication par des étiquettes proprement dites.

Enfin la nature des contenus de paquets n'est pas imposée. Les exemples de réalisation décrits ci-après seront donnés par

mesure de simplification dans le cas le plus probable o l'in-

formation serait transmise sous forme numérique. Cependant, sous réserve de substituer au multiplexage temporel un type de

multiplexage adapté et sous réserve que le réseau de transmis-

sion autorise une alternance de signaux numériques et analogi-

ques, rien n'empêche que les contenus de paquets soient des

trains de signaux analogiques.

On va maintenant aborder la description d'un exemple

de réalisation d'un réseau de télécommunications par paquets de l'invention dans lequel les équipements de mise en paquets sont situés au niveau des stations d'abonnés. Les autres cas

que l'on a considérés ci-dessus peuvent s'en déduire très sim-

plement par déplacement de certaines des fonctions assurées

par ces équipements. Cette description, au cours de laquelle

apparaîtront d'autres dispositions et avantages de l'invention, se réfère aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est un exemple de graphe d'un réseau nodal pouvant comporter les dispositions de l'invention; - la figure 2 est composée de deux diagrammes montrant la constitution d'un paquet dans deux phases différentes de sa -6- transmission dans un réseau conforme à l'invention; - la figure 3 est un autre diagramme de paquets;

- la figure 4 est un diagramme de blocs d'une station d'a-

bonné du réseau recevant et délivrant des paquets de signaux numériques;

- la figure 5 est un schéma de connexion d'organes de mé-

moire de la station d'abonné de la figure 4;

- la figure 6 est un diagramme de blocs d'une station d'a-

bonné assurant les mêmes fonctions que la station de la figure 4, mais selon une autre forme de réalisation;

- la figure 7 est un schéma sommaire d'un aiguilleur de com-

mutateur du réseau de l'invention; - la figure 8 est un diagramme de blocs de cet aiguilleur;

la figure 9 est un schéma d'un équipement de canal d'en-

trée de l'aiguilleur des figures 7 et 8, selon une première forme de réalisation; - la figure 10 est un schéma d'une variante de réalisation de cet équipement;

- la figure 11 est un schéma d'une autre variante de réali-

sation et d'un équipement de canal de sortie correspondant;

- la figure 12 est un schéma du réseau de connexion de l'ai-

guilleur des figures 8 et 9; - la figure 13 est un schéma des organes de commutation de ce réseau de connexion et des organes de commande qui leur sont associés; - la figure 14 est un diagramme de blocs d'un équipement de mémoire de débordement dudit commutateur;

- la figure 15 est un schéma simplifié d'un centre de ratta-

chement du réseau de télécommunications de l'invention;

- la figure 16 est un schéma de moyens d'insertion d'éti-

quettes numériques pouvant équiper ce centre de rattachement et - la figure 17 est un schéma plus détaillé de différents

circuits de ces moyens d'insertion d'étiquettes.

Sauf exception, tous les schémas représentés dans ces

dessins sont des schémas simplifiés dans lesquels, pour facili-

ter l'examen, certains organes dont la fonction et la réalisa-

tion sont évidentes tels que les horloges et les alimentations

de synchronisation, ne sont pas représentés.

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On considère d'abord la figure 1, qui montre une por-

tion d'un réseau nodal de télécommunications (conforme ou non à l'invention) qui comprend, sous sa forme la plus complète:

- une pluralité de stations d'abonnés S dont chacune com-

porte au moins un poste: poste téléphonique, visiophonique, de transmission de données, etc...). Lorsqu'une station comporte plusieurs postes, ceux-ci peuvent être différents ou de même nature; - des concentrateurs C à chacun desquels des stations S sont connectées par des liaisons SC;

- des centres de rattachement R à chacun desquels des con-

centrateurs C sont connectés par des liaisons CR, ces centres de rattachement pouvant en outre être connectés entre eux par des liaisons RR; - des centres de transit T à chacun desquels des centres

de rattachement R sont connectés par des liaisons RT, ces cen-

tres de transit étant connectés entre eux par des liaisons TT.

Dans le cas o la mise en paquets des messages est

réalisée par des circuits logés dans les stations S, la tota-

lité du réseau de la figure 1 constitue un réseau conforme à l'invention. Si les circuits d'insertion d'adresses numériques d'acheminement sont également logés dans ces stations S, tous les noeuds du réseau, à savoir les concentrateurs C et les centres R et T sont des commutateurs conformes à l'invention et les liaisons CR, RT et TT sont des faisceaux dont chacun

comporte au moins un canal par sens de transmission, c'est-à-

dire que chaque aiguilleur est connecté, d'une part en entrée à au moins un faisceau comprenant au moins un canal, d'autre part en sortie à au moins un autre faisceau comportant au moins un canal. Mais, toujours dans le cadre de l'invention, les circuits d'insertion d'étiquettes peuvent être reportés au niveau des concentrateurs C ou des centres de rattachement R.

On admettra pour l'instant que ces circuits d'inser-

tion d'étiquettes sont logés dans les stations d'abonnés S. Mais avant de décrire un exemple de réalisation de l'une de ces stations, on va décrire la constitution d'un paquet complet

comportant un contenu de paquet, une enveloppe et une étiquette.

Le diagramme 2a de la figure 2 danne un exemole d'un tel paquet complet qui comporte les mots ou groupes de mots suivants dans l'ordre chronologique d: début de paquet, ai, a2..... an: adresses d'aiguillage destinées aux ai-

guilleurs successifs par lesquels le paquet doit transi-

ter pour atteindre sa destination, m: fragment de message constituant le contenu de paquet,

f: fin de paquet.

On dira d'un tel paquet qu'il est "auto-acheminé" puisqu'il comporte toutes les indications nécessaires à son

acheminement dans le réseau. Le mot d annoncera à chaque aiguil-

leur rencontré l'arrivée d'un paquet qu'il doit commuter en temps réel sur un canal libre de son faisceau de sortie ou de l'un de ses faisceaux de sortie. Le mot f l'informera qu'il peut libérer ce canal qui a été immobilisé pendant l'écoulement

du paquet. On rappelle que les adresses d'aiguillage sont des-

tinées aux aiguilleurs respectifs que le paquet doit rencontrer

au cours de son acheminement et non-pas aux commutateurs eux-

mêmes qui peuvent comporter un ou plusieurs aiguilleurs. L'éti-

quette ne connait que les aiguilleurs et ignore les commuta-

teurs auxquels appartiennent ces aiguilleurs.

Les aiguilleurs peuvent être réalisés selon deux ver-

sions. Dans la première (aiguilleurs dits "à conservation d'a-

dresse"), le paquet conserve sa constitution initiale d'un bout

à l'autre de son itinéraire; il demeure donc conforme au dia-

gramme 2a. Il doit toutefois comporter en outre un "pointeur" logé à l'emplacement indiqué par une flèche c'est-à-dire entre

le mot d et le mot ai. La valeur de ce pointeur sera incrémen-

tée d'une unité à son passage dans chaque aiguilleur rencontré afin de permettre à l'aiguilleur suivant de reconnaître par

son rang l'adresse de faisceau de sortie qui le concerne.

Dans la deuxième version, on tient compte du fait que les adresses déjà utilisées au fur et à mesure des aiguillages

du paquet deviennent inutiles et chaque aiguilleur, dit "à sup-

pression d'adresse", comporte des moyens pour effacer l'adresse

qui:e concerne dans un paquet qu'il reçoit et retransmet.

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L'étiquette se raccourcit donc au fur et à mesure de son achemi-

nement. L'adresse destinée à un aiguilleur rencontré est tou-

jours la première adresse du paquet, ce qui dispense de tout pointeur. L'étiquette a par exemple à la sortie du commutateur d'adresse a(i-1) la constitution donnée par le diagramme 2b de la figure 2. Elle ne contient plus que les adresses d'indice au moins égal à i. L'adresse ai disparaîtra lors du transit par l'aiguilleur suivant. La suppression d'une adresse provoque la suppression du mot d de début du paquet qui la précède. Ce mot d doit être réintroduit par l'aiguilleur avant retransmission

du paquet.

Entre le moment o un aiguilleur a enregistré l'a-

dresse d'acheminement d'un paquet et le moment o il établit la liaison entre le canal d'entrée du paquet et le canal de sortie qu'il doit emprunter, il s'écoule un délai qui risque de se traduire par une perte d'information. On peut éviter cette perte en ajoutant au commutateur une ligne à retard qui

introduit un retard déterminé entre l'arrivée d'un paquet pré-

sent sur un canal d'entrée et la retransmission du paquet pré-

cédent vers un canal de sortie. Ce retard est plus important dans le cas o l'aiguilleur est à conservation d'adresse car

celui-ci doit attendre l'arrivée de l'adresse qui lui est des-

tinée avant de procéder à la connexion correspondante.

L'adjonction d'une telle ligne à retard peut être

évitée au moyen d'un accroissement du taux des signaux de ser-

vice de chaque paquet qui prend, dans le cas de la mise en

oeuvre de la stratégie à suppression d'adresse, la configura-

tion de la figure 3. Chaque adresse al, a2, etc... est précédée du mot d de début de paquet. En outre, un "blanc" b de durée suffisante est inséré entre chaque adresse et le mot de début de paquet qui la suit éventuellement pour tenir compte du

temps de commutation.

On considère maintenant la figure 4. Elle représente une station d'abonné conforme à l'invention dont les postes sont: - un poste téléphonique à clavier 100A,

- un visiophone 100B (dont on a représenté seulement l'ob-

jectif de caméra 101E et l'écran 102B),

- un poste de transmission de données 100C.

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Chacun de ces postes communique avec le réseau Dar l'intermédiaire d'un convertisseur (respectivement 110A, 110E et 110C) dont les fonctions essentielles sont les suivantes:

- réaliser s'il y a lieu les codages et décodages nécessai-

res (analogique-numérique pour l'émission, numérique-analogique pour la réception), - découper les messages d'émission en paquets munis des adresses nécessaires, - reconstituer les messages de réception par concaténation

des paquets reçus.

Dans la station que l'on considère ici, les fonctions

sont donc décentralisées à l'extrême puisque chaque poste dis-

pose de son propre convertisseur. Chaque convertisseur, à sa-

voir 11OA, 110B et 110C, communique avec le centre de rattache-

ment auquel est connectée la station au moyen d'un transmet-

teur commun 150 qui, à l'émission, aiguille et multiplexe les informations délivrées par les trois convertisseurs et, à la

réception, démultiplexe puis aiguille les informations respec-

tivement destinées à ces trois convertisseurs.

Les trois convertisseurs sont identiques quant à leur schéma de principe, à ceci près que les convertisseurs 110A et

B sont pourvus de circuits de codage et de décodage (analo-

gique-numérique et numérique-analogique) qui sont superflus dans le convertisseur 110C et que le convertisseur 110B peut traiter parallèlement deux, voire plus de deux signaux distincts

(parole, signal de luminance, signaux de chrominance). On dé-

crira donc seulement le convertisseur 11A. Il comporte - une commande 141 dont le rôle sera précisé.plus loin, une

chaîne de transmission qui comprend un codeur analogique-numé-

rique 111 (constitué à la manière connue par un étage de fil-

trage, un étage d'échantillonnage et un étage de codage propre-

ment dit), une mémoire 113, un registre parallèle-série 115, un organe (canal) d'accès à l'écriture 112 reliant la mémoire 113 au codeur 111, un organe (canal) d'accès à la lecture 114 reliant la mémoire 113 au registre parallèle-série 115,

- une chaîne de réception qui comprend un registre série-

parallèle 121, un organe (canal) d'accès à l'écriture 122 re-

liant le registre 121 à la mémoire 123 et un organe (canal)

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d'accès à la lecture 124, reliant ladite mémoire au décodeur 125.

Les mémoires 113 et 123 peuvent être des zones dis-

tinctes d'un même organe de mémoire.

Le poste téléphonique 100A est à clavier. Le micro- phone 102A du combiné 101A de ce poste est connecté à l'entrée du codeur 111 et le récepteur 103A est connecté à la sortie du

décodeur 125.

Le transmetteur 150 aiguille et multiplexe les si-

gnaux de sortie des convertisseurs 110A (sortie du registre

), 110B et 110C pour les diriger vers le centre de rattache-

ment par la liaison 155. Il démultiplexe les signaux qui pro-

viennent du centre de rattachement par la liaison 156 et les aiguille vers les entrées correspondantes des convertisseurs 110A (entrée du registre 121), 110B et 110C. Pour réaliser la

première fonction, il comporte un aiguilleur 151 à trois en-

trées respectivement connectées aux sorties des convertisseurs et un multiplexeur temporel 152 dont l'entrée est connectée

aux canaux de sortie de l'aiguilleur 151 et dont la sortie atta-

que la liaison 155. Pour réaliser la deuxième fonction, il com-

porte un démultiplexeur temporel 153 dont l'entrée est connectée

à la liaison 156 et un aiguilleur 154 dont l'entrée est connec-

tée aux canaux de sortie du démultiplexeur 153 et dont les

trois sorties sont connectées respectivement aux entrées corres-

pendantes des convertisseurs 110A, 110B et 110C.

Par souci de simplification, on a omis dans la fi-

gure la représentation des bases de temps destinées à synchro-

niser d'une part les organes de chaque convertisseur et d'au-

tre part, les organes du transmetteur.

Le multiplexeur 152 et le démultiplexeur 153 ne sont utiles que si plusieurs canaux sont nécessaires pour obtenir

des communications simultanées à partir des trois postes.

Le décrochage par l'abonné du combiné 101A provoque la mise sous tension de la commande 141. Celle-ci désigne à l'accès 124 par la liaison 1411 une zone de la mémoire 113 dans laquelle est codée une période de signal d'invitation à numéroter. L'accès 124 prélève cycliquement des échantillons de ce signal et les redélivre à la cadence voulue vers le décodeur

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jusqu'à ce qu'il reçoive une instruction d'interruption de la commande 141. Lorsque l'abonné forme le numéro du demandé sur le clavier du poste 1ODA, les impulsions correspondantes

sont acheminées par la liaison 1011 vers la commande 141.Celle--

- ci constitue à partir de ces impulsions un paquet de service dénommé "paquet d'appel" qui comporte dans son étiquette une ou des adresses d'acheminement caractéristiques de tout paquet

de service (par exemple l'adresse zéro) et dont le contenu com-

prend les numéros d'abonné et le cas échéant de Doste du deman-

deur et du demandé. Elle invite alors par la liaison 1412 l'ac-

cès 114 à transmettre ce paquet d'appel vers le centre de rat-

tachement via le transmetteur 150. Elle indique à l'accès d'écriture 122, par la liaison 1413, la zone de la mémoire 123 dans laquelle la réponse est attendue puis se met elle-m2me en

attente.

La réponse du réseau (avis ou tonalité de retour

d'appel, d'occupation, de recherche d'acheminement) est aiguil-

* lée vers la mémoire 123 via le transmetteur 150, le registre

121 et l'accès d'écriture 122. La commande 141, avisée par l'ac-

cès 122 de l'arrivée de cette réponse, désigne alors à l'accès 124 la zone de la mémoire 123 dans laquelle est codé le signal

correspondant à acheminer vers le récepteur 103A du poste 100A.

Lorsque l'abonné demandé décroche, le réseau en avise

a commande 141, via le centre de rattachement, le transmet-

teur 150, le registre 121, l'accès 122 et la mémoire 123. L'a-

vis est fait sous la forme d'un paquet de service dont le conte-

nu contient les adresses d'aiguillage vers le demandé, autrement

dit les numéros des faisceaux de sortie de chacun des aiguil-

leurs du réseau par lesquels devront transiter les paquets émis par la station du demandeur à l'intention de la station du demandé. La commande 141 désigne alors aux accès 112, 114, 122 et 124 les zones des mémoires 113 et 123 sur lesquelles ils devront opérer en alternance. Les zones désignées aux accès 112, 122 et 124 ne contiennent que des informations (contenus de messages de paquets). Les zones de la mémoire 113 désignées

à l'accès de lecture 114 contiennent en outre les signaux d'en-

veloppes des paquets à acheminer en direction du réseau, le terme "enveloppe" désignant ici l'ensemble des signaux d'adresses

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d'aiguillage (étiquette) et des signaux de début et de fin de paquet. Ces zones recouvrent en fait les zones désignées à

l'accès d'écriture 112 et les zones de signaux d'enveloppe.

Quant à l'accès d'écriture 122, il efface les signaux d'enve-

loppe résiduels des paquets qu'il reçoit ou mieux les aiguille

vers la commande 141.

On remarque qu'une sortie de l'accès d'écriture 112 est reliée directement à une entrée de l'accès de lecture 114 par une liaison 1121. Celle-ci permet d'informer directement

l'accès 114 que l'accès 112 a rempli une zone tampon de la mé-

moire 113. L'accès 114 effectue alors le transfert du paquet

correspondant vers le registre 115.

Les liaisons 1413 et 1411 permettent également aux

accès 122 et 124 de faire connaître à la'commande 141 les ins-

tants de début et de fin d'enregistrement ou de lecture des paquets en mémoire. La commande 141 peut ainsi, le cas échéant, asservir le débit de lecture de l'accès 124 au débit moyen d' arrivée des paquets au moyend'ordres appropriés délivrés audit accès. Od voit dans la fig.4 qu'un circuit de veille 142 est

connecté à la liaison d'entrée 1541 du registre 121 en prove-

nance de l'aiguilleur 154. La connexion est réalisée au moyen

d'un relais 143 commandé par le raccrochage du combiné 101A.

Ce circuit de veille permet, lorsque l'abonné considéré est de-

mandé, d'actionner une sonnerie 144 lorsque ledit circuit re-

connait un paquet de service de sonnerie délivré par l'aiguil-

leur 154, puis lui permet d'interrompre ladite sonnerie lors-

qu'il reconnait un paquet de commande d'interruption. Le décro-

chage du combiné 101A provoque au moyen de l'interrupteur 143

la déconnexion du circuit de veille 142 et la connexion du re-

gistre 121 à l'aiguilleur 154. Le circuit de veille 142 peut éventuellement assurer d'autres fonctions que la commande de la sonnerie. Ces autres fonctions sont par exemple l'affichage

du numéro du demandeur qu'il est possible de transmettre systé-

matiquement par le paquet de service de commande de sonnerie, la commande d'une imprimante enregistrant les appels horodatés et/ou des informations de taxation, la mise en service d'un

répondeur automatique, etc...

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On peut éviter l'adjonction du circuit de veille 142 en assignant sa fonction à l'ensemble comprenant la commande 141, le registre sérieparallèle 121, l'accès 122 et la mémoire 123. Ces organes doivent alors être maintenus en permanence sous tension. Dans cette solution, l'accès 122 informe la com-

mande 141 de l'arrivée d'un paquet. La commande analyse le con-

tenu de celui-ci, reconnaît qu'il s'agit d'un nouvel appel, provoque la mise sous tension du convertisseur et désigne à 1' accès 124 une zone de la mémoire 123 qui contient une période

du signal de sonnerie que ledit accès va explorer et transmet-

tre cycliquement à la cadence appropriée vers un haut-parleur (non représenté sur la figure) du poste 100A. Lorsque l'abonné

considéré décroche ou lorsqu'arrive un paquet de service d'in-

terruption de sonnerie, la commande 141 ordonne à l'accès 124

d'interrompre l'exploration de ladite zone de mémoire.

On donne ici à titre d'exemple en référence à la fi-

gure 5 une brève description fonctionnelle de la-mémoire 113,

des accès 112 et 114 et de la commande 141 du convertisseur

A. La fig. 5 montre également le codeur analogique-numéri-

que 111 et les liaisons des organes 111, 112, 113 et 114 avec

la base de temps qui n'est pas représentée (entrées S). On sup-

pose que les informations sont transmises entre ces organes

sous forme d'octets.

Le codeur 111 est connecté à l'accès d'écriture 112 par une liaison bus comportant huit fils d'information 1111 et des fils de service 1112. Les impulsions de synchronisation

lui parviennent par son entrée S et lui permettent de connaî-

tre l'instant o il peut procéder au codage.

La liaison bus entre l'accès 112 et la mémoire 113 comprend huit fils d'information 1124, des fils d'adresse 1122 et des fils de service 1123. La liaison bus entre la mémoire 113 et l'accès de lecture 114 comprend huit fils d'information 1131,

des fils d'adresse 1132 et des fils de service 1133.

La commande 141 spécifie par la liaison 1414 à l'ac-

cès d'écriture 112 la ou les zones de la mémoire 113 dans les-

quelles il doit alternativement enregistrer les signaux qui lui parviennent par les fils 1111. L'accès 112 est muni d'un compteur

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ordinal 1125 qui est initialisé à la première adresse de la première zone de mémoire attribuée à l'accès 112 et dont le contenu est délivré par les fils d'adresse 1122 pour définir l'adresse à laquelle doit être inscrit un octet en cours de transfert. Après chaque transfert d'octet, le contenu du comp- teur 1125 s'accroît d'une unité. Lorsque ce contenu dépasse

la dernière adresse de la zone de mémoire en cours de remplis-

sage, il est ré-initialisé à la première adresse de l'autre zone de mémoire attribuée à l'accès 112. Celui-ci signale alors par la liaison 1121 à l'accès de lecture 114 que la zone

identifiée par son numéro est à transmettre.

La mémoire est dans l'exemple choisi une mémoire classique à acoès aléatoire par octets. Sa capacité lui permet

de comporter deux zones pour enregistrer deux paquets succes-

sifs et, le cas échéant, des signaux de service. D'autres types de mémoires peuvent avantageusement être utilisés tels que les mémoires CCD à accès séquentielA

La commande 141 spécifie par sa liaison 1412 à l'ac-

cès de lecture 114 quelles sont les zones de mémoire à lire

alternativement. Ces zones comprennent les zones d'informa-

tions adressées par le compteur ordinal 1125, précédées et suivies par les zones d'enveloppe (début et fin de paquet,

adresse d'aiguillage). Si les paquets ont une longueur cons-

tante, la commande 141 peut leur ajouter elle-même les signaux

de fin de paquet lors de l'initialisation. S'ils ont une lon-

gueur variable (en cas de compression d'information), l'accès de lecture 114 assure lui-même l'adjonction de ces signaux en fin de transmission de chaque paquet dont la longueur lui est indiquée par l'accès 112 au moyen de la liaison 1121. Une autre solution consiste à faire assurer cette adjonction par la commande 141 elle-même qui est informée de la longueur du paquet par l'accès d'écriture 112 au moyen de la liaison 1414 et complète le paquet directement en mémoire 113 au moyen de son bus,1415 avant de transmettre une instruction de lecture à l'accès 114 au moyen de la liaison 1412. La liaison directe

1121 est alors supprimée.

La plupart des indications que l'on vient de donner sur la mémoire 113, son organe d'accès à l'écriture 112 et son

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organe d'accès à la lecture 114 sont valables pour la mémoire 123, son organe d'accès à l'écriture 122 et son organe d'accès

à la lecture 124.

Quant aux aiguilleurs 151 et 154 du transmetteur 150 ils ont une constitution analogue à celle de l'aiguilleur d'un

commutateur dont on décrira plus loin un exemple de réalisa-

tion. On indique ci-après quelques particularités desdits ai-

guilleurs 151 et 154 (fig.4).

A la différence d'un aiguilleur de commputateur, l'ai-

guilleur 151 ne dispose en principe que d'un seul faisceau sortant 1511. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir l'adresse correspondante audit aiguilleur 151 dans l'envelopDe de chaque paquet délivré par les postes 100A, 1i0B ou 100C. La fonction assignée à l'aiguilleur 151 se résume alors à détecter sur chaque liaison entrante les signaux de début de paquet pour la commuter en temps réel sur le premier canal de sortie libre du faisceau 1511 puis à libérer ledit canal quand le signal de fin

de paquet est détecté.. Même lorsque le nombre des postes ins-

tallés chez l'abonné et leur trafic justifient l'installation de plusieurs lignes de raccordement au centre de rattachement, un seul faisceau sortant suffit si les adresses d'acheminement des paquets sont indépendantes de la ligne empruntée, ce qui est le cas lorsque toutes les lignes sont raccordées au même aiguilleur du centre de rattachement. Comme on le verra plus loin, le multiplexeur 152 peut être intégré dans le composant qui constitué l'aiguilleur 151. L'aiguilleur 154 de la partie "réception" du transmetteur 150 se distingue des aiguilleurs du réseau en ce que chacun de ses faisceaux 1541 ne comprend qu' un seul canal assurant la liaison avec l'un des convertisseurs

110A, 110B ou 110C. Les paquets qu'il reçoit comportent l'a-

dresse du poste destinataire. Il prélève celle-ci dans chaque paquet qui lui parvient et dirige ce paquet vers la liaison

1541 correspondante.

Si les temps d'attente des paquets dans le réseau sont faibles par rapport à l'intervalle de temps moyen entre paquets, le risque de recouvrement entre paquets successifs est négligeable. C'est du moins le cas pour les communications qui

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ne nécessitent que la transmission d'un seul signal d'infor-

mation. Certaines communications peuvent exiger la transmis-

sion de plus d'un signal. C'est le cas des communications visiophoniques. (On rappelle que, dans la fig.4 on a omis de représenter la chaîne "son" du visiophone 101B). On peut alors soit assembler dans un même paquet les signaux d'image et de son se rapportant à une tranche de temps commune, soit, à

l'opposé, acheminer lesdits signaux dans des paquets indépen-

dants et décorrélés.

Dans la station d'abonné que l'on vient de décrire en référence aux figures 4 et 5, chaque poste est muni de son convertisseur. Cette décentralisation des fonctions de codage, de décodage et de mise en paquets (mémorisation et commande) permet d'ajouter un nouveau poste ou un nouveau service sans

exiger d'autre modification qu'une nouvelle connexion au trans-

metteur 150. Cependant, afin de simplifier les équipements des

postes, on peut centraliser plus ou moins ces fonctions en assu-

rant certaines d'entre elles au moyen d'un équipement commun à

tous les postes.

La figure 6 est relative à une station d'abonné dans laquelle toutes les fonctions précitées sont réalisées au moyen d'un tel équipement commun 160. On y retrouve les postes 100A, 1001B et 100C. Les autres organes ou dispositifs de la station sont un commutateur 105, une batterie de filtres de parole 106 et 107, une batterie de filtres de voies video 108 et 109, un codeur 131, un décodeur 132, une mémoire centrale 163, une chaîne de transmission comprenant un accès à l'écriture 162, un accès à la lecture 164 et un registre parallèle-série 165

dont la sortie est connectée au centre de rattachement non re-

présenté, une chaîne de réception comprenant, avec un registre sérieparallèle 171 un accès à l'écriture 172 et un accès à la lecture 174, enfin une commande 191 et un multi-enregistreur 192. Le codeur 131 est connecté à la sortie du filtre 106 par une liaison 1061, à la sortie du filtre 108 par une liaison 1081 et à l'entrée de l'accès 162 par une liaison bus 1311. Le décodeur 132 est connecté à l'entrée du filtre 107 par une

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liaison 1071, à l'entrée du filtre 109 Dar une liaison 1091 et à la sortie de l'accès 174 par une liaison bus 1321. Ce codeur et ce décodeur son-h aussi respectivement connectés directemen-t au commutateur 105 par des liaisons directes 1051 et 1322 pour l'échange de signaux numériques avec le poste 100C. De même que dans l'exemple précédent, on va préciser les rôles de ces différents organes en examinant comment ils

fonctionnent dans le cas d'une communication téléphonique de-

mandée à partir du poste téléphonique 1O0A.

Lorsque ce poste est libre, sa liaison sortante 102A est connectée au multi-enregistreur 192 par le commutateur 105 et par une liaison 1921. Lorsque l'abonné décroche le combiné

101A, le multi-enregistreur en est avisé et en informe la com-

mande 191 par la liaison 1911. La commande 191 commande alors

par la liaison 1912 le commutateur 105 pour connecter la liai-

son entrante 103A du combiné au filtre de voie 107 de la bat-

terie de filtres de voie de parole puis elle donne à l'accès

de lecture 174, par la liaison 174-1, l'instruction de lire cy-

cliquement à une cadence convenable une zone de la- mémoire 163 qui contient une période du signal de tonalité d'invitation à

numéroter. Ce signal est délivré via le filtre 107 et le com-

mutateur 105 à la liaison entrante 103A du combiné 101A.

L'accès 174, qui peut devoir lire simultanément plu-

sieurs zones de la mémoire 163 à destination de plusieurs pos-

tes (100A,100B,100C,etc...) et à des cadences diverses, intègre

cette nouvelle tâche dans son programme d'exploration cyclique.

Aux instants qui sont spécifiés dans ce programme et qui sont déterminés à partir des impulsions délivrées par la base de

temps de la station (non représente), l'accès 174 lit et trans-

met au décodeur 132, par la liaison bus 1321, les échantillons

successifs du signal mémorisé dans la zone de mémoire considé-

rée, en précisant la destination de ce signal. Le bus 1321 comprend à cet effet des fils d'information (par exemple B si l'information est transmise sous forme d'octets), des fils d'adresse permettant de spécifier la sortie du décodeur (par

exemple la liaison 1071) et des fils de service.

Le signal de tonalité élaboré par le décodeur 132 est donc acheminé vers l'entrée 103A du combiné 101A via la

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liaison 1071 et le commutateur 105. Recevant la tonalité d'in-

vitation à numéroter, l'abonné compose le numéro du demandé qui est acheminé par la liaison sortante 102A, le commutateur 105,

la liaison 1921 et enregistré par le multi-enregistreur 192.

Dès réception du premier chiffre du numéro le multi-enregis- treur en informe par la liaison 1911 la commande 191 qui demande

à l'accès 174 l'interruption de la transmission du signal de to-

nalité délivré par la zone correspondante de la mémoire 163.

A la fin de l'opération de numérotation, le multi-

enregistreur 192 transmet les éléments de l'appel à la commande 191 qui constitue dans la mémoire 163, via la liaison 1913, un paquet de service d'appel du genre défini plus haut. Puis la commande 191 donne à l'accès de lecture 164, via la liaison 1914, l'instruction de lire et de transmettre sur le premier

canal libre le paquet de service ainsi constitué.

L'accès 164 peut devoir lire simultanément plusieurs zones de la mémoire 163. Il multiplexe les différents canaux

de sortie correspondant à ces zones sur le bus 1641 qui le re-

lie au registre parallèle-série 165. Celui-ci retransmet sur le support unique de liaison 1651 (liaison avec le centre de

rattachement), le signal série correspondant à ce multiplex.

Le centre de rattachement répond par un paquet de service de retourd'appel, d'occupation, de recherche d'acheminement ou

de connexion acheminé par la liaison 1711.

Dans l'exemple que l'on considère ici, c'est l'accès d'écriture 172 qui assume la fonction d'aiguillage des paquets

reçus en fonction du poste auquel ils sont destinés. Pour l'en-

registrement en mémoire 163 des paquets de service, la commande

191 lui assigne par la liaison 1721 autant de zones d'enregis-

trement que de paquets de service pouvant être reçus simulta-

nément, les paquets étant reconnaissables grâce à l'adresse

d'acheminement de leur enveloppe (par exemple l'adresse zéro).

Lorsqu'un paquet de service est enregistré dans une des zones réservées de mémoire 163, l'accès 172 en informe la commande

par la liaison 1721.

La commande 191 prend connaissance de l'instruction contenue dans ledit paquet de service et ordonne à l'accès de lecture 174 de transmettre cycliquement le contenu d'une zone

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de mémoire affectée à la tonalité corresporiante - cstte s-

truction (ici la tonalité de retour d'appel).

Lorsque l'abonné demandé décroche, le réseau En in-

forme la commande 191 par un paquet de service de mise en com-

munication dont le contenu spécifie les adresses d'achemin_-

ment vers cet abonné. La commande 191 provoque par le commuta-

teur 105 (liaison 1912) l'aiguillage de la ligne sortante 102A vers le filtre de voie 106, ordonne au codeur 131 ( liaison 1915) d'intégrer la sortie du filtre 106 dans son pro3rarrme

d'exploration cyclique et informe respectivement par les liai-

sons 1622, 1914, 1721 et 1741 les accès 162, 164, 172 et 174 des zones de mémoire sur lesquelles ils devront fonctionner

en alternance pour assurer la communication. Les zones affec-

tées à l'accès de lecture 164 incluent les zones affectées à

l'accès d'écriture 162 et précédées des adresses d'acheminement.

Les zones affectées aux accès 172 et 174 sont les mêmes dans le cas o l'accès 172 dépouille de leurs signaux de service les

paquets dont il commande l'enregistrement.

Le codeur 131 est relié à l'accès d'écriture 162 par un bus 1311 comportant des fils d'information, des fils d'adresses permettant de désigner la voie (et par conséquent le poste) sur laquelle il prélève le signal acheminé et des

fils de service.

Du fait du brassage réalisé par le commutateur 105, le codeur 131 et le décodeur 132 ne connaissent pas les postes qu'ils doivent desservir. La solution la plus simple consiste à identifier ces postes par des numéros affectés aux voies qui les relient au codeur et au décodeur. Ces mêmes numéros sont utilisés par les accès 162 et 174 pour la correspondance entre les zones de mémoire assignées à une communication et les voies affectées à cette communication. Par contre, l'accès d'

écriture 172 connaît le numéro de poste désigné dans l'éti-

quette de chaque paquet qu'il reçoit mais ne connait pas le

numéro de la voie de sortie correspondante du décodeur 132.

La correspondance entre les zones de mémoire assignées à la communication et les paquets arrivants se fait par le numéro de poste. La correspondance entre le munéro de poste et le numéro de voie à l'entrée du codeur 131 ou à la sortie du

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décodeur 132 est établie par la commande 191.

Lorsqu'un paquet à transmettre est constitué, l'accès d'écriture 162 doit en informer l'accès de lecture 164 afin

que celui-ci en commande la transmission vers le centre de rat-

tachement via le registre 165 et la liaison 1651. Cette infor- mation peut être acheminée par l'intermédiaire de la commande 191 ou encore par une liaison directe non représentée. La zone

de mémoire à lire peut être désignée à l'accès 164 par un nu-

méro affecté à cette zone.

On a Jusqu'ici considéré le cas o le poste 100A de la station de la figure 6 est demandeur. Sipar contre)ce poste est demandé,l'accès d'écriture 172 reçoit le paquet d'appel

correspondant de la liaison 1711 du registre 171. Il le mémo-

rise et en informe la commande 191 par la liaison 1721 La commande 191 prend connaissance des instructions contenues dans le paquet et provoque par l'accès de lecture 174 et le commutateur 105 l'émission d'une tonalité de sonnerie vers

le poste 100A.

Lorsque le demandé, ici l'abonné considéré,. décroche, le multienregistreur 192 en est avisé par l'intermédiaire du

commutateur 105 et de la liaison 1921. La commande 191, infor-

mée par la liaison 1911, fait transmettre au réseau, par l'ac-

cès de lecture 164, un paquet de service d'avis de décrochage.

Le réseau répond par un paquet de service de mise en relation comportant les adresses d'acheminement vers le demandeur. La procédure d'interruption de la communication se déroule de

la même façon que si l'abonné considéré était demandeur.

Si, en fin de communication, c'est l'abonné considéré ici qui raccroche, le codeur 131 détecte l'absence de signal sur la voie entrante qui était affectée à la communication et en informe la commande 191 par la liaison 1312. La commande

agit sur le commutateur 105 par la liaison 1912 pour déconnec-

ter le filtre 107 de l'entrée du combiné 101A et pour connecter

la sortie du combiné sur le multi-enregistreur 192. Elle com-

mande respectivement au codeur 131 et au décodeur 132 d'inter-

rompre l'échantillonnage et le décodage des signaux échangés sur la voie considérée puis elle ordonne aux quatre accès 162, 164, 172 et 174 de libérer les zones de mémoire qui étaient

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utilisées pour la communication. Enfin, elle commande à l'ac-

cès 164 de transmettre au centre de rattachement un paquet de

service de fin de communication. Le réseau envoie alors à l'au-

tre abonné un avis de fin de communication et, à celui qui était demandeur, les informations de taxation. De nombreuses variantes peuvent être apportées à la constitution de la station et à son fonctionnement par rapport

à la description qui vient d'en être faite. A titre d'exemples:

- les liaisons entre la mémoire et les accès peuvent être

- réalisées au moyen d'un unique bus fonctionnant en temps par-

tagé,

- les signaux de tonalité peuvent être engendrés par le ré-

seau et non à partir d'informations numériques stockées en mé-

moire dans la station, - le codeur 131 et le décodeur 132, communs à toutes les

voies, peuvent être remplacés par une pluralité de codeurs-

décodeurs dont chacun est affecté à une voie déterminée ou à un service déterminé (téléphonie, visiophonie, etc...) ou même à un débit déterminé de signaux, - la fonction d'aiguillage dévolue à l'accès d'écriture 172, qui implique une spécialisation des zones de la mémoire, peut être supprimée; les zones de la mémoire sont alors plus ou

moins banalisées; la gestion ou la recherche de paquets à des-

tination d'un poste déterminé peut être prise en charge par l'accès 174 ou par la commande 191, - etc.

On observera, pour terminer la présente description

d'une station d'abonné dans laquelle.les fonctions sont centra-

lisées, qu'au moins un compresseur d'informations et au moins un décompresseur d'informations peuvent être ajoutés au schéma de la figure 6 pour permettre notamment de réduire le trafic

dans le réseau.

On aborde maintenant la description d'un exemple de

réalisation d'un aiguilleur, constituant de base d'un commuta-

teur (centre de rattachement par exemple).

On considère d'abord la figure 7. L'aiguilleur A qu'

elle représente doit réaliser les fonctions ci-après (les liai-

sons AA, RA, RR et R5 de la figure 1 sont ici décomposées en

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canaux d'entrée CE et en canaux de sortie CS, ceux-ci étant re-

groupés en faisceaux de sortie FS). Il détecte simultanément sur la pluralité de canaux d'entrée CE les signaux de début et de fin de paquets. Lorsqu'il a détecté un début de paquet sur l'un des canaux CE, il enregistre la première adresse qui y est contenue puis il établit quasiinstantanément la liaison spatiale entre ce canal d'entrée et l'un des canaux de sortie CS libres appartenant au faisceau de sortie FS défini par cette première adresse. Si tous les canaux CS de ce faisceau de sortie FS sont occupés, il dirige le paquet sur un canal de débordement conduisant soit vers une mémoire-tampon MT pour le stocker dans l'attente de la libération de l'un desdits canaux de sortie, soit vers un itinéraire de débordement équivalent, c'est-à-dire aboutissant à la même destination au moyen de la même étiquette (séquence d'adresses d'aiguillage). Lorsqu'il a détecté un signal de fin de paquet sur l'un des canaux d'entrée CE, il coupe la liaison avecfe canal de sortie CS emprunté

pour libérer celui-ci puis vérifie qu'aucun paquet n'est en at-

tente dans la direction du faisceau comprenant ce canal. Si un

tel paquet est en attente dans l'une des mémoires MT, il éta-

blit une liaison entre celle-ci et ledit canal.

La figure 8 montre un diagramme de blocs de cet ai-

guilleur. Il comporte: - un équipement de canal d'entrée 200 inséré dans chaque canal d'entrée, - un réseau de connexion 300, - un bus commun 400, - une commande d'aiguillage 500, - un faisceau de débordement 320' donnant accès soit à des

itinéraires de débordement équivalents, soit à des mémoi-

* res-tampons 600 qui sont les mémoires MT de la figure 7,

- éventuellement, un équipement de canal de sortie 700 insé-

ré dans chaque canal de sortie CS.

On considère d'abord le cas o l'aiguilleur ne porte pas d'équipements de canaux de sortie 700. Chaque équipement de canal d'entrée 200 assure alors la détection des débuts et

fins de paquets sur le canal d'entrée CE correspondant, l'en-

registrement des adresses d'aiguillage destinées à l'aiguilleur

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considéré et la transmission des ordres de zorrexion es de dé-

connexion au réseau de connexion 300 par l'intermédiaire du bus 400. Il assure en outre la transmission du caquet au réseau

de connexion 300 par l'intermédiaire d'une liaison 202 après a-

voir supprimé l'adresse qui lui était destinée. Le réseau de connexion 300 établit en temps réel une liaison spatiale entre la liaison 202 acheminant un paquet et

l'un des canaux de sortie CS du faisceau F5 désigné et in-er-

rompt cette liaison en fin de transmission de ce paque-.

La commande d'aiguilleur 500 règle les conflits d'ac-

cès au bus 400. Le réseau de connexion 300 dispose quant à lui de ses propres circuits de traitement des ordres de connexion

et de déconnexion transmis par le bus 400. Il étanlit et inter-

rompt la connexion de la liaison 202 du canal d'entrée ordonna-

teur 200 avec l'un des canaux libres CS du faisceau FS désigné ou bien, si tous les canaux de ce faisceau sont occupés, avec

l'un des canaux de débordement 320' (CD dans la fig.7) condui-

sant à l'une des mémoires-tampons 600. Chacune de ces mémoires

a accès au bus 400. Elle retransmet chaque paquet lu au ré-

seau de connexion 300 par l'intermédiaire d'un canal d'entrée

202' qui lui est affecté. -

La figure 9, on le rappelle, est un diagramme de blocs

de l'un des équipements de canal d'entrée 200 (fig.8), tou-

jours dans le cas o l'aiguilleur ne comporte pas d'équipements de canaux de sortie 700. Cet équipement comprend deux circuits,

l'un d'eux 210 assurant la détection des paquets et la suppres-

sion des adresses de tête, l'autre 250 assurant la transmission des ordres de connexion sur le bus 400. La figure 9 est un schéma simplifié qui ne montre pas les organes et les liaisons

de synchronisation des différents blocs de ces deux circuits.

L'organe essentiel du circuit 210 est un registre à décalage 211 dans lequel se succèdent les signaux binaires

acheminés par le canal d'entrée CE. Il comporte une zone d'a-

dresses 212, une zone de détection 213 et une zone de retard 214.

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Lorqu'un paquet progresse dans le registre 211, les signaux de début de paquet sont détectés dès qu'ils parviennent

dans la zone de détection 213 par un circuit câblé de comparai-

son 215 dont les deux entrées sont respectivement connectées à ladite zone 213 et à une mémoire de signal de début de pa- quet 216. L'adresse de tête du paquet (adresse d'aiguillage)

est située à ce moment précis dans la zone d'adresse 212.Lors-

qu'il reconnait un signal de début de paquet, le comparateur 215 commande par une liaison 217 la fermeture d'un circuit de by-pass 218 qui courtcircuite la zone d'adresse 212. Tous les signaux du paquet qui succèdent à l'adresse de tête sont alors introduits directement dans la zone de détection 213 sans transiter par la zone d'adresse 212 qui conserve l'adresse d'aiguillage en mémoire pendant toute la durée d'acheminement du paquet. Le paquet qui est ainsi transmis vers la zone de

retard 214 a donc perdu son adresse de tête. La zone 214 per-

met de compenser le délai entre le moment o le début du pa- quet a été détecté par le comparateur 215 et le moment o le réseau de

connexion 300 (fig.8) établira la connexion pour acheminer le paquet qui lui est transmis par la liaison 202 de

sortie du registre 211.

La sortie du comparateur 215 est connectée non seu-

lement à l'entrée de commande du circuit de by-pass 218 par

la liaison 217, mais aussi à l'entrée de commande d'une bas-

cule 221 et, par l'intermédiaire d'une porte OU 222, à l'en-

trée de commande d'une bascule 251 appartenant au circuit 250.

Le signal de détection de début de paquet délivré par le comparateur 215 provoque l'apparition d'une polarité

dite "de connexion" à la sortie de la bascule 221 et l'appa-

rition d'un signal de demande d'accès au bus 400 à la sortie

de la bascule 251.

Lorsque des signaux de fin de paquet parviennent

dans la zone de détection 213 du registre 211, ils sont dé--

tectés par un deuxième circuit de comparaison 225 dont les deux entrées sont respectivement connectées à ladite zone de

détection et à une mémoire de signal de fin de paquet 226.

- 26 -

Le comparateur 225 délivre alors un signal de demande d'accès de bus à la bascule 251 par l'intermédiaire d'un circuit de retard 227 et de la porte OU 222. Le circuit 227 impose à ce

signal un retard TD-TR, TD étant le temps de transit des si-

gnaux dans la zone de détection 213 et TR le temps de transit dans la zone de retard 214. Le terme TR est déterminé de telle sorte qu'il soit au moins égal au temps de connexion maximal

TC du réseau de connexion 300 (fig.8) afin que le début de pa-

quet ne puisse atteindre celui-ci avant que la connexion ne soit effective. Le signal de demande d'accès du comparateur 225 est également transmis à l'entrée RI (ré-initialisation)

de la bascule 221 et, par l'intermédiaire d'un circuit de re-

tard 228 et d'une liaison 229 au circuit de by-pass 218. Après le temps TD+TR la sortie de la bascule 221 affiche alors une

deuxième polarité dite "de déconnexion", tandis que la ré-

initialisation du circuit 218 (ouverture du court-circuit de la zone d'adresse 212 du registre 211) est différée jusqu'à ce que la déconnexion soit effective. Le circuit 228 impose en effet à l'ouverture du circuit 218 un retard supplémentaire de valeur TC, afin d'éviter toute perturbation du contenu de la

zone d'adresse 212 au cours de la phase de déconnexion, pertur-

bation que pourrait provoquer l'arrivée prématurée d'un nou-

veau paquet. Le contenu de la zone d'adresse 212 est transmis au moyen d'une porte ET 252 du circuit 250 dans des conditions que l'on verra ciaprès. Cette porte ET assure en même temps

la transmission au fil de commande de connexion ou de décon-

nexion 403 du bus 400 de la polarité présente sur un fil 2211 connecté à la sortie de la bascule 221. Le bus 400 comporte en outre un fil d'état 404 dont la polarité indique l'état d'occupation ou de non-occupation du bus. Dans le circuit 250, une bascule 257 connectée à ce fil 404 délivre une polarité de test de bus libre. Celle-ci permet à une porte ET 258 de transmettre le signal de demande d'accès de la bascule 251 vers une bascule 256. Cette dernière délivre alors au fil d'état 404, par l'intermédiaire d'un fil 261 et d'une diode

262, la polarité d'occupation.

- 27 -

Ce dispositif de test d'occupation ne permet pas

d'éviter totalement les conflits d'accès lorsque plusieurs ca-

naux d'entrée CE tentent de s'approprier simultanément le bus 400. Pour éliminer ces conflits, on ajoute au bus 400 un fil 405 dit "de sélection de canal". La commande 500 (fig.8) dont on donnera plus loin un exemple de réalisation délivre par ce

fil des impulsions invitant le premier canal d'entrée concur-

rent rencontré sur le trajet du bus à transmettre des ordres

de connexion. Le circuit 250 comporte à cet effet un aiguil-

lage 253. Lorsque le canal considéré s'approprie le bus, cet

aiguillage interrompt vers l'aval (c'est-à-dire vers les cir-

cuits 250 des canaux suivants) le fil 405. L'impulsion d'in-

vitation à transmettre est alors acheminée vers la porte ET 252 pour autoriser la connexion au bus 400 des fils 2121 (signaux d'adresse) et du fil 2211 (polarité de connexion ou de déconnexion). L'impulsion d'invitation à transmettre est également délivrée à une bascule 255 et à un fil 254 destiné à la commande "horizontale" du réseau de connexion 300 (fig.8)> réseau que l'on décrira plus loin. La fin de l'impulsion d' invitation à transmettre est détectée par la bascule 255 qui

sollicite une bascule de ré-initialisation 259. Celle-ci, con-

nectée aux entrées RS (reset) des bascules 251, 255 et 256

et du circuit d'aiguillage 253, provoque leur ré-initialisa-

tion et par suite la libération du bus par le canal considéré.

On verra plus loin que le réseau de connexion 300 (fig.8)

établit la connexion et que le paquet s'écoule alors par l'in-

termédiaire du registre 211 vers le canal du faisceau de sortie

sélectionné par ledit réseau de connexion.

Dans la forme de réalisation de l'équipement de ca-

nal d'entrée que l'on vient de décrire:

- les différents canaux d'entrée sont desservis dans un or-

dre préférentiel imposé par leurs connexions au bus 400, - l'intervalle de temps entre deux paquets successifs d'un

même canal d'entrée doit être plus grand que TD+TR+TC=2TC+TD.

Cet intervalle de temps doit en effet être compati-

ble avec l'intervalle de temps séparant deux paquets successifs à aiguiller par le réseau de connexion 300 vers un canal de sortie CS déterminé (fig.8). Or, l'intervalle minimum sur un

- 28 -

canal de sortie peut être inférieur à deux f-is le temos min-4-

mal de connexion-déconnexion TB3 (ou temps minimal d'occupation du bus), avec TB -cTC. Si l'on désire éviter toute perte de

paquet (cas de la transmission de données numériques), il im-

porte de prévoir un délai suffisant entre le moment o un ca- nal de sortie est déconnecté et le moment o il est marqué libre. L'intervalle minimal nécessaire entre deux paquets successifs sur chaque canal d'entrée peut être réduit Ei TE, par exemple en simplifiant la procédure de deconnexion. Dans cette solution, les organes 221 et 228 sont supprimés ainsi que les liaisons 2211 et la porte OU 222. Le fil 403 du bus

(commande de connexion-déconhexion) est également supprimé.

Mais il faut rajouter au réseau de connexion, pour chaque ca-

nal d'entrée, un fil 2271 (représenté en trait interrompu) qui est un fil de commande "horizontale" permettant la remise

à zéro de tous les points de connexion dudit canal d'entrée.

Le bus n'étant plus sollicité par les déconnexions, le trafic y est réduit de moitié. Mais cette solution ne permet, pas d' informer les mémoires de débordement 600 (fig.8) lorsque le

canal CS d'un faisceau FS saturé se libéra.

On peut aussi réduire l'intervalle minimal nécessaire

entre deux paquets successifs sur un canal d'entrée en comman-

dant, lors de l'établissement d'une nouvelle connexion audit canal d'entrée, la libération automatique de tous les autres points de connexion affectés audit canal dans le réseau de connexion 300 (fig.8). La figure 10 illustre les modifications

à apporter au schéma du circuit de détection 210 de la fig.9.

Outre les organes représentés dans la fig. 9, le circuit 210 (qui porte maintenant le repère 210A) comporte en

outre un registre d'adresse 231, un-circuit de transfert d'a-

dresse 232, une bascule 233 et une porte 234. Le registre d'adresse 231 et le circuit de transfert 232 sont interposés entre la zone d'adresse 212 du registre à décalage 211 et les

liaisons 2121. La bascule 233 et la porte 234 sont interpo-

sées entre la sortie du circuit de comparaison 215 et l'en-

trée correspondante de la porte OU 222. La porte 234 est une

- 29 -

porte ET munie d'une entrée directe connectée à la sortie de la bascule 233 et d'une entrée inverseuse connectée par un.fil

2341 au fil 254 (fig.9) et par conséquent au circuit d'aiguil-

lage 253. Le circuit 232 de transfert d'adresse est activé par la sortit de la porte 234 (fil 2342) lorsque le comparateur

215 délivre un signal de détection de début de paquet, à condi-

tion toutefois qu'un ordre de déconnexion ne soit pas en cours de transfert sur le bus (c'est-à-dire à condition qu'il n'y ait pas d'impulsion d'invitation à transmettre sur le fil 404 du bus) ou à condition que le bus soit libéré (fin de 1' impulsion d'invitation î transmettre). Le registre 231 permet

d'éviter qu'un nouveau paquet entrant sur le canal CE corres-

pondant ne vienne perturber l'adresse précédente d'une décon-

nexion éventuellement en cours.

L'insertion dans chaque canal de sortie d'un équipe-

ment de canal de sortie 700 (fig.B) assurant certaines des fonctions que l'on a jusqu'ici assignées aux équipements de canal d'entrée permet de réduire à zéro l'intervalle de temps

minimal nécessaire entre deux paquets. C'est ainsi que la fi-

gure 11 montre les schémas d'un équipement de canal d'entrée et d'un équipement de canal de sortie dans lesquels le canal d'entrée comporte les moyens déjà décrits pour la détection de

débuts de paquets, la commande de connexion et le retard des-

tiné à compenser le délai d'établissement de la connexion,

tandis que les moyens pour assurer la déconnexion et l'élimi-

nation de l'adresse qui était destinée à l'aiguilleur sont reportés dans l'équipement du canal de sortie, ainsi que

les moyens pour éliminer des informations parasites qui peu-

vent précéder ou suivre le paquet à cause de sa proximité avec le paquet précédent ou le paquet suivant dans le canal d'entrée. Le circuit de transmission d'ordres de connexion 250

(fig.10) de l'équipement de canal d'entrée n'est pas modifié.

Il est donc représenté par un simple rectangle.

Quant au circuit de détection de paquets de cet équipement (qui porte dans la- fig. 11 le repère 210B), il est caractérisé par rapport au circuit 210 de la fig. 10 par la suppression des organes suivants:

_ 30 -

- court-circuit 218 de la zone d'adresse 212 du registre 211, - bascule 233 de demande de bus, - portes 222 et 234,

- ligne à retard 227.

Quant à l'équipement de canal de sortie, il comprend deux circuits, à savoir d'une part un circuit 700 réalisant la

suppression de l'adresse qui était destinée à l'aiguilleur con-

sidéré (c'est-à-dire la première adresse de l'étiquette) et la suppression des signaux parasites qui pourraient précéder ou suivre le paquet à écouler, d'autre part un circuit 750 chargé de commander la déconnexion du canal de sortie CS. Ce circuit 750, dont la constitution est identique à celle du circuit 250,

est représenté lui aussi par un simple rectangle.

Le circuit 700 comprend - un registre à décalage 711 comportant d'une part une zone

d'adresse 712 dont l'entrée est connectée à la liaison de sor-

tie correspondante 320 (fig.8) du réseau de connexion par l'in-

termédiaire d'un point de connexion 723 et d'autre part une zone de détection 713, - un circuit de détection de fin de paquet comportant un comparateur 715 dont les deux entrées sont respectivement connectées à la zone de détection 713 et à une mémoire de fin de paquet 716, - un circuit de détection de début de paquet comportant un

comparateur 725 dont les deux entrées sont respectivement con-

nectées à la zone de détection 713 et à une mémoire de début de paquet 726, - un court-circuit d'adresse 718 dont la fermeture provoque le courtcircuit de la zone d'adresse 712 et

- une polarité de déconnexion 721 dont la sortie est connec-

tée au fil correspondant 403 du bus 400 par l'intermédiaire d'une porte ET (non représentée) appartenant au circuit 750 et connectée de la même façon que la porte 252 du circuit 250

(voir fig. 9 & 10).

L'apparition d'un signal de détection de début de pa-

quet en sortie du comparateur 725 provoque d'une part la ferme-

ture du court-circuit d'adresse 718 (afin d'éliminer l'adresse

- 31 -

qui était destinée à l'aiguilleur considéré) et d'autre part

la fermeture du point de connexion 710, permettant ainsi l'é-

coulement du paquet sur le canal de sortie CS après élimina-

tion des informations parasites qui précèdent éventuellement le paquet. La détection d'un début de paquet provoque en outre l'activation de la bascule d'état 724 qui indique ainsi qu'un

paquet est en cours de transmission.

L'apparition d'un signal de fin de paquet à la sor-

tie du comparateur 715 doit être validée par l'état actif de ladite bascule 724 afin de permettre l'élimination de signaux

parasites de fin de paquet qui pourraient éventuellement pré-

céder le paquet à transmettre. Cette validation est réalisée au moyen de la porte ET 722. La détection du signal de fin de paquet permet alors l'envoi d'une demande de déconnexion au circuit 750 par l'intermédiaire d'un fil relié à la bascule de demandebus dudit circuit ainsi que l'ouverture du point de connexion 723 aux fins d'éliminer les signaux parasites qui pourraient suivre le paquet. Après l'exécution de l'ordre de

déconnexion, le circuit 750 transmet des signaux de ré-initia-

lisation aux entrées RS des points de connexion 710 et 723,

du court-circuit 718 et de la bascule 724.

On aborde maintenant, en référence aux figures 12 et

13, que l'on considère simultanément, la description d'un exem-

ple de réalisation du réseau de connexion 300 (voir fig.8) d'un

aiguilleur.

La figure 12 montre un réseau simplifié comprenant trois canaux d'entrée (CE) 202, le bus 400 et deux faisceaux de sortie (FS) comprenant chacun trois canaux de sortie (CS) 320. L'aiguilleur comprend en outre deux canaux de débordement 320' (voir fig.8). A chaque canal d'entrée 202 est associé le

fil de commande 254 (fig.9) provenant de l'équipement de ca-

nal d'entrée correspondant. A chaque canal de sortie 320 est

associé un fil de commande 321 tandis qu'à chaque canal de dé-

-bordement 320' est associé un fil de commande 321'. Tous les fils de commande 321 des canaux d'un même faisceau de sortie sont connectés aux sorties d'un dispositif de sélection de faisceau et de canal de sortie 340. Tous les fils de commande 321' des canaux de débordement sont connectés aux sorties d'un

- 32 -

dispositif de sélection de canal de débordement 350. Les dispo-

sitifs 340 et 350 agissent d'après les signaux prélevés sur le bus 400. Le fil de commande de connexion et de déconnexion 403

(voir fig.9) est représenté séparé des autres fils du bus 400.

Chaque connexion entre un canal d'entrée déterminé 202 et un

canal de sortie 320 ou de débordement 320' déterminé est assu-

rée au moyen d'un point de connexion 360 commandé par le fil

254 et par le fil 321 ou 321' correspondants.

La figure 13 montre une partie du réseau de connexion de la figure 12, à savoir un fil 202 de canal d'entrée et le fil de commande 254 associé, le premier et le deuxième fil de canal de sortie de l'un des faisceaux de sortie (à savoir le fil 320A et le fil 320B), les fils de commande 321A et 321B qui leur sont associés, un fil de débordement 320' et son fil de commande 321', enfin les trois points de connexion 360X,

360A et 360E dont la commande permet de connecter respective-

ment les fils 603, 320A et 320B au fil 202. Chaque point de connexion 360 est une bascule de connexion à deux entrées de

commande connectées respectivement d'une part au fil de com-

mande 254 par une liaison 361, d'autre part au fil de commande 321A, 321E ou 321' associé par une liaison 362. Lorsqu'elle reçoit simultanément deux impulsions de commande par ces deux liaisons, cette bascule 360 établit la connexion entre le fil 202 d'une part et le fil 320A, 320B ou 320' approprié, d'autre part, au moyen des liaisons 363 et 364. Elle supprime cette connexion lorsque, celle-ci étant établie, une impulsion est transmise par le fil 254. Elle délivre alors au fil de commande

associé 321A, 321B ou 321', au moyen d'une liaison 365, un si-

gnal dit "de libération" dont l'objet est indiqué plus loin.

La figure 13 montre en outre d'une part des circuits des dispositifs de sélection de faisceau et de canal de sortie 340A et 340B (fig.12) qui sont associés aux fils de commande

321A et 321B; d'autre part des circuits du dispositif de sé-

lection de canal de débordement 350 associés au fil de commande 321'. Le circuit 340A associé au fil de commande 321A comprend un élément ou une zone de mémoire 341A, un comparateur 342A

dont les deux entrées sont respectivement connectées aux sor-

ties de lecture de l'élément de mémoire 341A et au fil

3 33 -

d'adresse du bus 400, une porte ET 343A dont les deux entrées sont respectivement connectées à la sortie du comparateur 342A et au fil de connexion-déconnexion 403 du bus 400, enfin une

bascule 344A commandée par le fil de commande 321A pour connec-

ter ou déconnecter ledit fil de la sortie de la porte 343A.

Les circuits des dispositifs 340B et 350 respectivement asso-

ciés aux fils de commande 321E et 321' sont identiques. Ils portent les mêmes repères numériques affectés respectivement

des lettres B et X. On rappelle que le canal 320A est le pre-

mier canal de sortie du-'faisceau de sortie considéré, le ca-

nal 320E étant par conséquent le deuxième et étant suivi des canaux 320C, 320D, etc... non représentés. On ignore pour 1'

instant les bascules 345A, 3453, etc... dont le rôle sera défi-

ni plus loin.

Seul, l'élément de mémoire 341A du premier canal du

faisceau de sortie considéré contient l'adresse physique affec-

tée audit faisceau. Lorsque l'adresse acheminée par les fils d'adresse du bus 400 est identique à l'adresse mémorisée, le comparateur 342A et la porte ET 343A délivrent un signal de

connexion à l'entrée de la bascule d'aiguillage 344A, à condi-

tion toutefois que le fil 403 achemine un signal de connexion.

Si le canal de sortie 320A est libre (c'est-à-dire si aucune des bascules de connexion reliées au canal de sortie 320A, à

savoir la bascule 360A et les suivantes, ne connecte à cet ins-

tant ce canal 320A à un canal d'entrée quelconque) la bascule 344A connecte le fil 321A à la sortie de la porte ET 343A et la bascule 360A, qui reçoit simultanément des impulsions de connexion par le fil 361 et par le fil 362 (voir ci-dessus en

référence à la fig.9 le fonctionnement de l'équipement de ca-

nal d'entrée 210), connecte le canal d'entrée 202 au canal de sortie 320A. Si par contre ce canal de sortie est occupé, la bascule d'aiguillage 344A maintient la sortie de la porte 343A

en liaison avec l'entrée de la porte 344B au travers de l'ai-

guillage 345B et l'impulsion de connexion sera transmise au fil 321E, à condition toutefois que l'aiguillage 344E connecte sa propre entrée au fil 321B. Le même processus permet, s'il y a lieu, de transmettre l'impulsion de connexion à la bascule 344C (non représentée) et ainsi de suite, jusqu'au dispositif

- 34 -

de sélection du premier canal libre du faisceau considéré.

Ainsi, la sélection d'un canal de sortie à partir de l'adresse transmise sur le bus 400 s'effectue en deux temps, d'abord par l'identification du faisceau de sortie concerné, ensuite par la sélection du premier canai libre, pris dans un

ordre déterminé dudit faisceau.

Les bascules de débordement 345A, 345E, etc... et le

dispositif 350 de sélection de canal de débordement ou de mé-

moire interviennent lorsque tous les canaux de sortie 320 d'un même faisceau sont occupés. Il y a évidemment plusieurs

canaux de débordement bien qu'un seul (le canal 320') soit re-

présenté.:On rappelle que ces canaux de débordement permettent

d'aiguiller, soit vers des itinéraires de débordement équiva-

lents, soit vers des mémoires 600 (fig.8), les paquets qui ne peuvent être acheminés par un faisceau de sortie et ceci jusqu'

à ce qu'un canal dudi-' faisceau devienne libre.

Chaque élément de mémoire 341A, 341B, etc... loge un bit D dit "de débordement" dont la valeur commande l'état de la bascule 345A, 345E, etc.

correspondante par une liaison de commande 346A, 346B, etc... Chaque bascule 345 est reliée par son entrée de signal à la bascule 344 du canal de sortie..DTD: qui la précède et permet de connecter celle-ci soit, s'il s'a-

git du dernier canal d'un faisceau (bit D=1), au fil de débor-

dement 311 soit, si ledit canal n'est pas le dernier (bit D=O),

à la bascule 344 du canal qui la suit. Ainsi, lorsqu'un pa-

quet se présente à destination d'un faisceau dont tous les ca-

naux sont occupés, l'impulsion de connexion en provenance du comparateur 342A du premier canal du faisceau est dirigée au travers de toutes les bascules 344 et 345 de ce faisceau vers le fil de débordement 311 qui la conduit à l'entrée de la

bascule d'aiguillage 344X du premier canal du faisceau de dé-

bordement. Le premier canal de débordement libre est sélec-

tionné par le même processus que le premier canal libre d'un faisceau de sortie. En principe, un seul comparateur 342, une seule mémoire 341 et une seule porte ET 343 par faisceau sont

* nécessaires. Dans une configuration d'aiguilleur unique et fi-

gée, l'ensemble des emplacements des bits D et des bascules de débordement 344 et 345 pourrait être remplacé par une

2497040-

- 35 -

simple connexion par faisceau. Cependant, il est avantageux de constituer tous les dispositifs 340 et le dispositif 350 de façon identique (le dispositif 350 comportant alors lui aussi des bascules de débordement) car on peut alors utiliser le même aiguilleur quelque soit le nombre de faisceaux (c'est- à-dire le nombre de directions de sortie des paquets) et

leur dimensionnement (c'est-à-dire le nombre de canaux de sor-

tie par faisceau). La distribution des canaux de sortie dans

les faisceaux est alors assurée initialement par un remplis-

sage adéquat de la mémoire de configuration qui forme l'en-

semble des éléments de mémoire associés respectivement aux faisceaux. C'est également par un nouveau remplissage que l'on peut modifier la configuration d'un aiguilleur pour remédier

à un incident sur le réseau.

On ne donnera pas ici une description détaillée de

la commande de l'aiguilleur 500. Sa constitution est en effet

évidente pour un spécialiste puisque son rôle se borne à ré-

gler les conflits d'accès au bus 400. La liaison 401 (fig.8) comprend seulement deux fils respectivement connectés aux

deux fils 404 (occupation) et 405 (sélection du canal et invi-

tation à transmettre) du bus 400 qui sont notamment représen-

tés dans la figure 9.

La commande 500 teste en permanence le fil 404. Dès qu'elle détecte sur celui-ci une polarité d'occupation, elle

envoie sur le fil 405 une impulsion d'invitation à transmet-

tre pendant la durée nécessaire à l'établissement d'une con-

nexion ou d'une déconnexion.

On décrit maintenant, en référence à la figure 14, un exemple de réalisation de l'une des mémoires de débordement

600 de la figure 8.

La mémoire 610 proprement dite, dont la capacité

est suffisante pour enregistrer un paquet de longueur maxi-

male est-connectée: - par son entrée d'écriture 611 au canal de débordement 320' correspondant (fig.13),

- par sa sortie de lecture 612 à un canal entrant correspon-

dant 202' du réseau 300 (fig.8),

- 36 -

- par son entrée de commande 613 au fil 405 (fig.9) de sé-

lection de canal et d'invitation à transmettre du nus 400.

Elle est en outre dotée d'une sortie 614 délivrant

en fin de lecture un signal de commande de libération.

L'équipement associé comprend: - un circuit logique 650 à trois entrées 651, 652 et 615 connectées respectivement au fil de commande 321' associé à l'équipement, au fil 403 de connexion-déconnexion du bus 400 (fig.9) et à la sortie de mémoire 614,

- une commande d'enregistrement 620 actionnée par une sor-

tie 653 du circuit logique 650,

- un registre 630 commandé par la commande 620 oour mémori-

ser et afficher sur sa sortie 631 les signaux d'adresse achemi-

nés par les fils d'adresse du bus 400, 640/

- un comparateura deux entrées 641 et 642 respective-

ment connectées à la sortie de registre 631 et aux fils d'adresse du bus 400,

- une bascule 660 dont l'entrée de commande 661 est connec-

tée à la sortie 653 du circuit logique 650 et dont l'entrée de signal 662 est connectée à une autre sortie 654 du circuit 650, - un circuit d'affichage de polarité de connexion 670 ayant une entrée 671 connectée à la sortie de mémoire 614, une entrée 672 connectée à la sortie de la bascule 660 ez une sortie 673 connectée au fil 403 de connexiondéconnexion du bus 400 par l'intermédiaire de la porte ET 252 du circuit 250 (fig.9),

- enfin, une porte OU 680 dont les deux entrées sont respec-

tivement connectées à la sortie de la bascule 660 et à la sor-

tie 614 de la mémcire 610 tandis que sa sortie est connectée à la bascule 251 (voir fig.9) d'un circuit de délivrance d'

ordres de connexion 250 (fig.9&10).

On retrouve dans ce circuit 250 les connexions à un fil 202' (fig.8) et au fil 405 (connexion-déconnexion) du bus 400. On y retrouve en outre le fil de commande 254 associé au

fil 202' (figures 9, 12 et 13).

Lorsque le fil de -commande 321' transmet une impul-

sion en même temps qu'une polarité de connexion apparaît sur le fil 403, la commande 620 actionnée par le circuit logique 650 provoque l'enregistrement dans le registre 630 de l'adresse

- 37 -

acheminée par le bus 400, c'est-à-dire que ce registre 630 mé-

morise la destination du paquet qui sera enregistré dans la mémoire 610. Lorsqu'un canal du faisceau de sortie destinataire se libère, le comparateur 640 constate l'identité de l'adresse enregistrée dans le registre 630 et de l'adresse acheminée par le bus 400. Le circuit logique 650 vérifie par son entrée 652 reliée au fil 403 qu'il s'agit effectivement d'une déconnexion et que la commande de déconnexion n'est pas un ordre adressé au canal de mémoire considéré (entrée 651 connectée au fil de sortie 321')en fin d'enregistrement de paquet. Il délivre alors par l'intermédiaire de la bascule 660 et de la porte 680 une demande de bus au circuit 250 tandis que le circuit 670

affiche une polarité de connexion par sa sortie 673 en direc-

tion du bus 400. La bascule 660 permet d'éviter qu'une deuxième libération du faisceau destinataire n'entraine une nouvelle demande de connexion. Elle transmet les signaux en provenance

du circuit logique 650 lorsque parvient un signal d'enregis-

trement d'un nouveau paquet et bloque les signaux qui pourraient

apparaître après la réception du signal de libération d'un ca- nal du faisceau destinataire et l'initialisation de la trans-

mission du paquet.

L'impulsion d'invitation à transmettre est délivrée par le fil 405 du bus à l'entrée de commande 613 de la mémoire 610 et celle-ci peut commencer la lecture vers le canal 202

dès la fin de cette impulsion, la connexion étant alors éta-

blie. En fin de lecture, la mémoire 610 délivre par sa sortie 614 un signal de commande de libération transmis d'une part au fil 321' pour provoquer la libération de la mémoire, d'autre

part au circuit -250 par l'intermédiaire de la porte OU 680.

Une liaison 615 évite au circuit 650 d'interpréter l'impulsion de libération émise sur le fil 321' comme une impulsion de

connexion. Une diode 616 évite aux logiques 670 et 680 l'inter-

prétation inverse.

Il faut noter que.dans l'exemple décrit, la bascule de libération 344X (fig.13) reçoit à chaque prise du canal de débordement 320' deux impulsions de libération successives émises sur le fil 321', la première par le point de connexion 360X en fin d'enregistrement du paquet dans la mémoire de

- 38 -

débordement, la seconde par cette mémoire en fin de retransmis-

sion du paquet. A la différence des bascules 344A et 344B, la bascule 344X doit compter deux impulsions de libération avant

de s'exécuter, en sorte que le canal 320' ne puisse être réuti-

lisé pendant la durée d'immobilisation de la mémoire. On aborde maintenant, en référence à la figure 15,

une brève description fonctionnelle de l'un des centres de rat-

tachement R (fig.1) dont l'objet est de rattacher au réseau un

certain nombre de stations d'abonnés telles que 51, S2 et 53.

Chacune de ces stations est par exemple conforme à la descrip-

tion que l'on a donnée en référence à la figure 4. On peut

aisément déduire une description de commutateurs de transit en

substituant des faisceaux de connexion aux stations d'abonnés.

Outre des équipements de taxation, de contrôle, etc..

que l'on n'a pas représentés, le centre de rattachement R comprend: - pour chaque sens de transmission un ou plusieurs étages d'aiguilleurs (soit, en un sens dit "de réception", l'étage Ai, A2, A3, A4 et l'étage Bl, B2 et, dans l'autre sens dit "de transmission", l'étage Cl, C2 et l'étage Dl, D2, D3, D4), - des couples d'équipements comprenant chacun un équipement de réception d'abonné (respectivement ER1, ER2, ER3, ER4) et un équipement de démultiplexage de canaux (respectivement ED1,ED2, ED3, ED4), chaque couple connectant la sortie (voir 155,fig.4) d'une station d'abonné (respectivement 51, 52, 53, 54) à un faisceau de canaux d'entrée (respectivement FEI, FE2, FE3, FE4) du commutateur, - des couples d'équipements comprenant chacun un équipement de multiplexage de canaux (respectivement EM1, EM2, EM3, EM4) et un équipement de transmission d'abonné (respectivement ET1, ET2, ET3, ET4), chaque couple connectant un faisceau de canaux de sortie (par exemple respectivement F51, F52, F53, F54) du commutateur à la sortie (voir 154,fig.4) d'une station d'abonné (respectivement 51, 52, 53, 54), - un multi-enregistreur de paquets MP recevant des paquets

de service en provenance d'au moins un aiguilleur par l'inter-

médiaire des faisceaux de canaux de service (respectivement

C51, C52, CS3, CS4),

- 39 -

- un émetteur de paquets EP délivrant des paquets de service à au moins un aiguilleur par l'intermédiaire d'autres faisceaux de canaux de service (respectivement C55, C56, CS7, CS) et - une unité de commande UC connectée au multi-enregistreur MP et à l'émetteur de paquets EP. Le centre de rattachement est en outre relié à des

centres de transit du réseau ou à d'autres centres de ratta-

chement du réseau d'une part par des faisceaux sortants FS'

par l'intermédiaire de couples d'équipements de faisceaux sor-

tants (multiplexeurs EM', équipements de transmission ET'), d'autre part par des faisceaux entrants FE' par l'intermédiaire de couples d'équipements de faisceaux entrants (équipements de

réception ER', démultiplexeurs ED').

Chaque équipement de réception ERI, ER2, etc. assure l'interface entre d'une part le support de transmission

(fibre optique par exemple) en provenance d'une station d'abon-

né Si, 52, etc... et d'autre part le démultiplexeur corres-

pondant ED1, ED2, etc... Il procède le cas échéant à la détec-

tion, à la régénération et à la mise en forme ou à l'amplifica-

tion du signal acheminé par ledit support. Le démultiplexeur ED1, ED2, etc... assure la séparation des canaux multiplexés temporellement sur ledit support en autant de canaux d'entrée d'un faisceau d'entrée FE1, FE2, etc... de l'un des aiguilleurs (par exemple Ai) du premier étage. On rappelle que chaque canal peut ainsi acheminer un paquet ou une succession de paquets. On a déjà examiné, en référence aux figures 4, 5 et 6, le cas o ces paquets sont munis par les stations d'abonnés de leurs étiquettes d'acheminement. On verra plus loin, en référence aux figures 16 et 17, le cas o ces étiquettes sont insérées par le centre de rattachement (les équipements nécessaires étant alors disposés en sortie des démultiplexeurs ED1, ED2, etc...). De toute façon, chaque paquet acheminé par un canal quelconque de

l'un des faisceaux FE1, FE2, etc... est muni de son étiquette.

On considère toujours la figure 15. Dans l'exemple de réalisation de centre de rattachement qu'elle représente,

le commutateur comporte, on le rappelle, deux étages d'aiguil-

leurs pour chaque sens. Dans le sens "réception", l'étage en-

trant d'abonné est constitué des quatre aiguilleurs Ai, A2,

- 40 -

A3, A4 qui réalisent chacun une concentration. Par exemple, l'aiguilleur A1 reçoit les quatre faisceaux FE1, FE2, FE3,FE4

d'abonné et les deux faisceaux de sortie FA1 et FA2 respective-

ment reliés aux aiguilleurs E1 et B32 du deuxième étage. L'ai-

guilleur B1 reçoit quatre faisceaux d'entrée FA1, etc... en

provenance respectivement des quatre aiguilleurs At, A2, A3,A4.

Mais il reçoit aussi en tant que cinquième faisceau entrant

le faisceau de service CS7 en provenance de l'émetteur de pa-

quets EP. De même, l'aiguilleur 82 reçoit cinq faisceaux en-

trants, à savoir quatre faisceaux en provenance respectivement des aiguilleurs AI, A2, A3, A4 et le faisceau de service C58

en provenance de l' metteur EP.

Quant aux faisceaux sortants des aiguilleurs B1 et B2, ils comprennent, pour chaque aiguilleur:

- deux des faisceaux FS' à destination chacun d'un multi-

plexeur EM' pour le trafic sortant, - deux faisceaux FS" à destination respectivement des deux aiguilleurs C1 et C2 (premier étage de transmission) pour le trafic local,

- un faisceau de service (CS1 pour B1, CS2 pour B2) à desti-

nation du multi-enregistreur MP.

Les deux étages d'aiguilleurs pour l'autre sens de transmission sont constitués d'une manière symétrique. Les deux aiguilleurs Cl1et C2 reçoivent chacun comme faisceaux d'entrée deux faisceaux FS" de trafic local, deux faisceaux FE en provenance de démultiplexeurs ED' (trafic entrant) et un

faisceau de service CS5 ou C56 de l'émetteur de paquets de ser-

vice EP. Chacun de ces aiguilleurs reçoit comme faisceaux de sortie quatre faisceaux (FC1,... FC4 pour C1) respectivement connectés aux entrées des quatre aiguilleurs Dl, D2, D3 et D4

et un faisceau de service CS-ou C54 connecté au multi-enre-

gistreur ME. Quant aux quatre aiguilleurs D1, D2, D3 et D4, ils ont chacun quatre faisceaux de sortie (FS1,... FS4 pour D1) respectivement connectés aux entrées de quatre multiplexeurs

EM (par exemple EM1, EM2, EM3 et EM4 pour l'aiguilleur D1).

On donne maintenant quqelques indications sur la fa-

çon dont sont traités les paquets de service dans le centre de rattachement de la figure 15. On suppose, à titre d'exemple,

- 41 _

que les équipements destinés à insérer les étiquettes numéri-

ques dans les paquets délivrés par les stations sont logés dans lesdites stations. L'étiquette d'un paquet de service est par exemple constituée par la séquence d'adresses d'aiguillage 0-0. Lorsque la station 51 délivre un tel paquet de service,

celui-ci est acheminé, après traversée de l'équipement de ré-

ception ER1 et du démultiplexeur ED1, par l'un des canaux du faisceau FE1. Compte tenu de la première adresse d'aiguillage de valeur 0, l'aiguilleur Ai dirige le paquet de service vers

l'un des canaux du faisceau FAl. L'aiguilleur Bi dirige en-

suite ledit paquet, compte tenu de la deuxième adresse d'ai-

guillage elle aussi de valeur 0, vers l'un des canaux de sor-

tie du faisceau de sortie CS1. Le multi-enregistreur MP reçoit

donc automatiquement le paquet de service et en avise la com-

mande UC pour traitement.

Lorsque la commande UC doit transmettre pour sa part un paquet de service d'appel, de retour d'appel, d'occupation,

etc... à la station S1, elle constitue ce paquet dans une mé-

moire appartenant à l'émetteur de paquets de service EP et

ordonne à celui-ci de le transmettre (en supposant que les fais-

ceaux de service CS5 et CS6 ne comportent chacun qu'un canal) par le canal CS5 ou, si ce canal n'est pas libre, par le canal C56. C'est l'émetteur EP qui comporte les moyens d'insérer l'étiquette numérique d'acheminement. Celle-ci est constituée

dans l'exemple considéré ici par la séquence d'adresses d'ai-

guillage 1-0-0. Si le banal C55 est choisi, c'est l'aiguilleur Ci qui reçoit le paquet et qui, compte tenu de la première adresse d'aiguillage de valeur 1, le transmet vers l'aiguilleur Dl qui le dirige, compte tenu de la deuxième adresse de valeur

0, vers la station Si. La troisième adresse, de valeur 0, in-

dique à ladite station qu'il s'agit d'un paquet de service.

Le multi-enregistreur MP peut aussi recevoir des pa-

quets de service en provenance de commutateurs distants par l'intermédiaire des faisceaux FE', puis de l'aiguilleur Ci et

du faisceau CS3 ou de l'aiguilleur C2 et du faisceau C54.

L'émetteur de paquets EP peut quant à lui envoyer des paquets de service à destination de commutateurs distants soit par l'intermédiaire du canal de service C57, de l'aiguilleur Bl

- 42 -

et de l'un des faisceaux FS' soit encore par l'intermédiaire du

canal de service C5, de l'aiguilleur B2 et de l'un des fais-

ceaux FS'.

L'unité de commande UC dispose d'un traducteur et d'une zone de mémoire de configuration qui lui permettent de déterminer toute étiquette (séquence d'adresses d'aiguillage)

permettant la transmission d'un paquet de service à tout abon-

né de numéro déterminé ou la mise en relation d'abonnés lo-

caux, c'est-à-dire de stations d'abonnés connectées au centre

de rattachement considéré. En ce qui concerne les communica-

tions entrantes ou sortantes (c'est-à-dire traversant des com-

mutateurs distants), elle peut déterminer les séquences d'a-

dresse qui la concernent, recevoir des commutateurs distants

des séquences d'adresse complémentaires à transmettre à l'abon-

né local et envoyer au centre de rattachement d'un abonné dis-

tant la séquence d'adresse que ce dernier doit insérer dans

ses paquets pour la traversée du centre considéré.

Compte tenu du faible taux de paquets de service,

il est possible de réduire le nombre de faisceaux de service.

On peut par exemple, à condition d'ajouter une troisième adres-

se de valeur O à l'étiquette des paquets de service en prove-

nance d'un abonné, supprimer les faisceaux de service C51 et C52. Les paquets de service en provenance par exemple de SI

seront alors dirigés par les aiguilleurs Ai, El et CI, en em-

pruntant les faisceaux FAi, FS"Ilet C53. On peut aussi, à condi-

tion d'ajouter une nouvelle adresse de valeur O en tête de

l'étiquette d'un paquet de service destiné à un abonné, suppri-

mer les faisceaux de service C[5 et C56. Les paquets de ser-

vice délivrés par l'émetteur EP à destination de la station 51 sont alors dirigés par exemple par les aiguilleurs Bl, C1 et

Dn en empruntant les faisceaux C57, F5"1 et FC1.

On pourrait encore réduire le nombre de faisceaux de

service à deux seulement, à savoir un pour l'accès au multi-

enregistreur MP et un pour l'accès à l'émetteur EP en connec-

tant directement ces équipements aux étages d'abonnés du com-

mutateur. Tous les faisceaux de service C51,... C58 seront

alors remplacés par exemple par un faisceau CSM reliant une sor-

tie de l'aiguilleur Dl à l'accès du multi-enregistreur ME et

- 43 -

par un faisceau CSE reliant l'accès de l'émetteur de paquets de service EP à une entrée de l'aiguilleur Al. On aurait alors par exemple les itinéraires suivants pour divers paquets de service: - de la station d'abonné 51 vers le multi-enregistreur MP

FE1, Ai, FAl, Bl, FS"1, Cl, FC1, Di, CSM, l'étiquette de-

vant alors comporter quatre adresses d'aiguillage (quatre aiguilleurs à traverser), - de l'émetteur EP vers la station Si

CSE, Al, FAl, El, FS"1, Cl, FC1, Dl, F51, l'étiquette de-

vant comporter quatre adresses d'aiguillage, - d'un commutateur distant vers le multi-enregistreur MP par l'intermédiaire de Cl

un faisceau FE', Cl, FC1, Dl, CSM, (deux adresses d'aiguil-

lage),

- etc.....

D'une manière générale, la réduction du nombre des

faisceaux de service impose l'augmentation du nombre des aiguil-

leurs à traverser par un paquet de service. En outre, dans la

variante que l'on vient de considérer, il n'existe pas de solu-

tion de secours en cas de défaillance de l'aiguilleur Ai ou de

l'aiguilleur Dl.

On a supposé jusqu'ici que les équipements d'étique-

tage (insertion des étiquettes d'acheminement des paquets) sont situés dans les stations d'abonnés connectées au centre de rattachement considéré. Ces équipements peuvent cependant

être situés ailleurs et par exemple au niveau du centre de rat-

tachement. Chacun d'entre eux est alors connecté entre un dé-

multiplexeur (ED1, ED2, etc... de la fig.15) et l'aiguilleur

correspondant Ai, A2, etc... du premier étage d'entrée du cen-

tre de rattachement.

L'équipement d'étiquetage représenté figure 16 est supposé relier les sorties EDlA, ED2A, etc... du démultiplexeur ED1 (fig.15) à des fils FElA, FElB, etc... qui constituent le faisceau d'entrée FE1 de l'aiguilleur Ai (fig.15). Sa fonction est donc d'insérer les étiquettes convenables dans les paquets de communication non étiquetés (mais munis d'un identificateur de communication) ou dans des paquets de service provenant de

- 44 -

la station d'abonné S1. Il reçoit les indications necessaires au moyen de paquets de service particuliers acheminés par un

canal de service CSF qui n'est pas représenté dans la fig. 15.

Ce canal peut être affecté spécialement à l'anonné 51 (un ca-

nal CSF par abonné). Il peut alors être choisi parmi les canaux du faisceau de sortie FS! de l'aiguilleur Di (fig.15). Il peut aussi être connecté à une sortie d'un aiguiileur de paquets de service (non représenté) inséré dans ledit faisceau de sortie

FS1. Cette dernière option permet d'affecter un canal de ser-

vice commun à plusieurs équipements. C'est le cas du schéma de la figure 16. Chaque équipement doit alors comporter des

moyens de reconnaître les paquets de service qui lui sont des-

tinés. Le contenu de ces paquets de service peut concerner: - soit l'établissement d'une nouvelle communication: le contenu de paquet comprend un identificateur de communication et un indicateur de début de communication; - soit la fin d'une communication: son contenu de paquet comprend alors outre l'identificateur de ladite communication,

un indicateur de fin de communication.

On précise que l'équipement de la figure 16 est adap-

té au cas o les contenus des paquets de communication sont numériques. Il comprend: - un circuit d'aiguillage de paquets de service 810, - une pluralité de dispositifs de délivrance d'étiquettes 820R, 8205, etc... et 830, - une pluralité d'équipements de canaux d'abonnés 840A, 840B, etc... et -un réseau de connexion comprenant une pluralité de circuits de connexion 850AR, 850AS, etc..., B50BR, 850BS, etc...,

860A, 860B, etc...

Pour décrire la constitution et le fonctionnement de ces divers dispositifs, on considère maintenant simultanément

les figures 16 et 17. La figure 17 ne montre qu'un seul dispo-

sitif de délivrance d'étiquettes 820 (par exemple 820AR), un

seul circuit 840 (840A) et un seul circuit 850 (850AR).

Le circuit d'aiguillage de paquets de service 810 est connecté par une liaison 801 au canal commun de service CSF. Il comprend:

- 45 -

- une porte ET 813 à deux entrées respectivement connectées

à la liaison 801, l'une directement, l'autre par l'intermé-

diaire d'un circuit 812 de reconnaissance des paquets destinés

à l'équipement d'étiquetage considéré (la destination étant spé-

cifiée par une adresse d'acheminement dans le paquet),

- un circuit de détection d'ouverture (début) de communica-

tion 814 dont l'entrée est connectée à la sortie de la porte 813 et,

- une pluralité de circuits de portes (dont un seul est re-

présenté) qui comportent chacun une porte ET 817, une porte OU 815 dont les deux entrées sont respectivement connectées à la sortie du circuit 814 et à la sortie de la porte ET 817,

une porte ET 816 dont les deux entrées sont respectivement con-

nectées à la sortie de la porte 813 et à la sortie de la porte 815, enfin une porte OU 818 dont une entrée est connectée à la

sortie de la porte ET 819.

Une entrée de la porte ET 817 est connectée au dis-

positif 820 associé par un fil 805 qui indique l'état (libre ou occupé) de ce circuit. La seconde entrée des portes OU 818

et ET 817,(inverseuse pour cette dernière) est en général con-

nectée à la sortie d'une autre pàârte 818 (non représentée) située en amont, par un fil 804 indicateur du premier circuit d'insertion 820 libre. Les portes 817 et 818 de la figure 17

* font exception car il n'existe pas d'autre porte 818 en amont.

Leur deuxième entrée est donc mise à la masse. Le circuit 812 commande l'ouverture de la porte 813 par laquelle il ne laisse

passer que les paquets de service destinés à l'équipement d'é-

tiquetage considéré. Le circuit 814 informe les portes 815 de la nature de l'instruction transmise dans le paquet (ouverture ou interruption d'une communication). La porte 815 ouvre la porte 816 aux paquets de service, systématiquement s'il s'agit

d'une interruption de communication, au premier circuit d'in-

sertion d'étiquette 820 libre s'il s'agit d'une ouverture de communication. La porte 817 informe la porte 815 lorsque le

circuit d'insertion 820 desservi est le premier circuit libre.

Ainsi, l'aiguilleur de paquet 810: - transmet à tous les dispositifs de délivrance d'étiquettes 820 les paquets de service de fin de communication,

- 46 -

- mais ne transmet un paquet de service de début de communica-

tion qu'au premier dispositif 820 qui se révèle libre.

Chaque dispositif de délivrance d'étiquettes comprend: - un circuit de commande 821 connecté par la liaison 811 à la sortie de la porte 816 correspondante,.

- une bascule d'indication d'état 822 dont l'entrée de com-

mande est connectée à une sortie de commande du circuit 821. et dont la sortie délivre par la liaison 805 le signal d'état à la porte 817 correspondante déjà considérée,

- une mémoire 823 contenant une zone d'enregistrement d'iden-

tificateur de communication, une zone d'enregistrement de début de paquet et une zone d'enregistrement d'étiquette, - enfin un circuit 824 d'accès en lecture aux deux dernières

zones précitées de la mémoire 823.

Lorsque-ledit dispositif 820 se trouve être le pre-

mier libre sur le trajet de paquets de service (liaison 802) acheminés par le circuit d'aiguillage 810, le paquet de début de communication qu'il reçoit est transmis par le circuit 821 à la mémoire 823 qui enregistre dans la zone prévue à cet effet l'identificateur de communication contenu dans ledit paquet ainsi que la séquence d'adresses d'acheminement. Le circuit 821 marque en fin d'enregistrement ltoccupation sur la bascule 822. Lorsque ledit dispositif 820 est occupé et lorsque

la liaison 811 lui transmet un paquet de service de fin de com-

munication, le circuit 821 compare l'identificateur de commu-

nication de ce paquet à l'identificateur de communication en cours logé dans la mémoire 823. S'il constate l'identité des deux identificateurs, il efface-le contenu de cette mémoire

puis marque la bascule 822 libre.

Le mode de commande du circuit de lecture 824 sera

examiné plus loin.

Chaque équipement de canal d'abonné 840 comprend - un registre à décalage 841 dont l'entrée est connectée au

canal d'abonné correspondant (par exemple EDiA) et qui com-

prend, dans l'ordre, une zone "identification" et une zone "détection",

- 47 -

- un circuit de détection de début de paquet 842 et un cir-

cuit de détection de fin de paquet 843 tous deux connectés à la zone de détection du registre 841, - un relais (bascule) 844 dont l'entrée est connectée au canal d'abonné et qui est commandé en ouverture par le circuit

de détection de fin de paquet 843 et en fermeture par le cir-

cuit de détection de début de paquet 842, - une mémoire d'identificateur 845 dont les entrées sont connectées à la zone d'identification du registre 841 et que

le circuit 842 commande en écriture en même temps qu'il provo-

que la fermeture de la bascule 844, - enfin une ligne à retard (mémoire temporaire) 846 insérée

dans la sortie de la bascule 844.

Lorsqu'un paquet de communication est transmis par le canal d'abonné ED correspondant (le traitement des paquets de service acheminés par ce canal sera examiné plus loin), il est introduit dans le registre 841. Lorsque l'indicateur de

début de paquet parvient dans la zone de détection de ce re-

gistre, le circuit de détection de début de paquet 842 provoque

simultanément: -

- la connexion du canal avec la ligne à retard 846 par l'inter-

médiaire de la bascule 844 dont la mission est d'interdire la transmission à cette ligne à retard du début de paquet et de l'identificateur de communication, - la mémorisation dans le registre 845 de l'identificateur de communication présent à cet instant dans la zone correspondante du registre 841 et, - l'envoi par le fil 847 d'une impulsion de demande d'insertion

d' étiquette.

Lorsque le circuit 843 détecte dans la zone de détec-

tion du registre 841 la présence d'un mot de fin de paquet, il

provoque l'ouverture de la bascule 844 pour déconnecter le ca-

nal d'abonné de la ligne à retard 846. Celle-ci permet de re-

tarder la transmission du paquet sur le canal d'abonné tant que dure la délivrance par le circuit d'insertion 820 du début

de paquet et de la séquence des adresses d'acheminement.

Chaque circuit de connexion 850 comprend - un comparateur d'identificateurs 851 dont les deux entrées

- 48 -

s.ont respectivement connectées au bus de sortie 826 de la zone d'identification du registre 823 et au bus 849 de la sortie du registre 845, - une porte ET 852 à deux entrées respectivement connectées à la sortie du comparateur 851 et au fil de sortie 847 du dé- tecteur de début de paquet 842, - une bascule 853 dont l'entrée est connectée par un canal d'insertion 829 à la sortie du circuit de commande de lecture

824, dont la sortie est connectée au canal 848, dont la farme-

ture est commandée par la porte 852 et dont l'ouverture est commandée par ledit circuit 824 par l'intermédiaire d'un fil 828. Lorsque le comparateur 851 constate la coïncidence

de l'identificateur logé dans le registre 845 et de l'identifi-

cateur présent dans la zone appropriée du registre 823 et que,

au même instant, le circuit 842 délivre une impulsion de de-

mande d'insertion, la porte 852 commande la fermeture de la

bascule 853. Le signal de commande de la porte 852 est égale-

ment délivré au circuit 824 par l'intermédiaire d'une diode 854 et du fil 827. Le mot de début de paquet et l'étiquette d'acheminement logés dans le registre 823 sont alors transmis

sur le canal 848 par l'intermédiaire dudit circuit 824 du ca-

nal d'insertion 829 et de la bascule 853 puis le circuit 824

délivre un ordre d'ouverture à la bascule 853 par l'intermé-

diaire du fil 828. Le délai imposé par la ligne à retard 846 est déterminé de telle sorte que le paquet à retransmettre franchisse celle- ci dès que la bascule 853 a délivré le mot

de début de paquet et l'étiquette.

En résumé: - la paquet de communication délivré par le canal d'abonné ED

comprend un mot de début de paquet, un identificateur de com-

munication, un contenu de paquet et un mot de fin de paquet.

Lors de son passage dans le dispositif de connexion d'abonné

840, il a perdu le mot de début de paquet et l'identificateur.

Le dispositif d'insertion d'étiquette 820 lui restitue un nou-

veau mot de début de paquet et le complète par une étiquette

d'acheminement par l'intermédiaire du circuit de connexion 850.

L'étiquette insérée contient la séquence des adresses d'aiguil-

- 49 -

lage respectivement assignées aux aiguilleurs que le paquet

rencontrera lors de son acheminement dans le réseau pour at-

teindre le destinataire de la communication.

Ort a jusqu'ici décrit comment l'équipement de la figure 16 réalis2 l'étiquetage des paquets de communication acheminés par les canaux d'abonnés ED. Il reste à examiner les moyens

d'étiquetage des paquets de service transmis par ces mêmes ca-

naux d'abonnés.

On peut par exemple assigner au dispositif de déli-

vrance d'étiquette 830 un fonctionnement identique à celui des

dispositifs 820 et aux circuits de connexion 860 un fonctionne-

ment identique à celui des circuits 850. Les paquets de service

acheminés par les canaux d'abonnés se distinguent alors des pa-

quets de communication par un identificateur de service qui leur est réservé (valeur "zéro" par exemple). Tout paquet de service ou de communication acheminé par un canal d'abonné et qui serait muni, intentionnellement ou non, d'un identificateur différent de l'identificateur de service ou de l'identificateur

d'une communication établie serait alors dépouillé de son si-

gnal de début de paquet par l'équipement de canal 340 associé au canal et serait par conséquent ignoré par les dispositifs de délivrance d'étiquette 820 ou 830. Il serait aussi ignoré par l'aiguilleur correspondant (Al, A2,...fig.15) du premier étage d'entrée. Cette solution évite à la commande UC du commutateur

d'être perturbée par des paquets parasites.

En variante, il est possible de faire retransmettre à la commande UC, parl'intermédiaire de son multi-enregistreur

MP, tout paquet qui ne se réfère pas à une communication éta-

blie, mais il faut éviter l'engorgement de la commande UC par des paquets parasites. On peut alors concevoir ladite commande

de telle sorte qu'elle ordonne aux circuits par lesquels doi-

vent transiter ces paquets parasites d'éliminer les paquets

dont l'identificateur ne correspond ni à une communication éta-

blie ni à la transmission de signaux de service. Il suffit pour cela qu'elle délivre à l'intention du dispositif 830 (fig.16) un paquet de service de "désactivation" et qu'elle ordonne à un dispositif de délivrance d'étiquette 820 libre de

traiter les paquets munis de l'identificateur de service.

- 50 -

Si l'engorgement provient d'une émission désordonnée de paquets de service, il suffit que la commande UC ordonne la mise hors

service du dispositif d'insertion 830. Elle doit alors connai-

tre l'origine de l'émission intempestive. A cet effet, ce dis-

positif peut ajouter, à la suite de l'étiquette d'acheminement, un numéro caractérisant l'équipement d'étiquetage auquel il appartient. La figure 16 illustre une variante dans laquelle les

circuits de connexion 860 qui desservent le circuit 830 recon-

naissent comme paquets de service non seulement ceux contenant un identificateur de paquet de service, mais également tout

paquet ne se référant à aucune communication établie, c'est-à-

dire dont l'identificateur n'a pas été communiqué à l'équipe-

ment d'étiquetage dans un paquet de service d'ouverture de com-

munication par le canal CSF. A cet effet, une porte 869 est ajoutée à chaque circuit 860. Il s'agit d'une porte ET munie

d'une entrée non inverseuse connectée'au fil de demande d'in-

sertion 847 correspondant et d'autre part d'une entrée inver-

seuse connectée aux sorties des portes 852 (fig.17) qui com-

mandent la fermeture des bascules 853 par l'intermédiaire d'une

diode 855 (fig.16).

Beaucoup d'autres variantes peuvent être apportées à la constitution du réseau de télécommunications par paquets

de l'invention.

Ce réseau peut notamment comporter, sans aucune com-

plication, des concentrateurs distants qui permettent de ré-

duire le nombre de supports de transmission arrivant à un cen-

tre de rattachement, ces concentrateurs étant avantageusement constitués par au moins un étage d'aiguilleurs. Il suffit par

exemple, dans le schéma de la figure 15, de transférer à dis-

tance les aiguilleurs A1, A2, etc... du premier étage d'entrée et les aiguilleurs D1, D2, etc... du deuxième étage de sortie pour simplifier la structure du centre de rattachement qui se

trouve réduit à un seul étage (aiguilleurs B1, B2 et aiguil-

leurs C1, C2). Il faut toutefois insérer entre les aiguilleurs

distants et les aiguilleurs du centre de rattachement des sup-

ports de transmission munis d'équipements d'extrémité (multi-

plexage, transmission, réception, démultiplexage).

- 51 _

Un concentrateur comprendra alors - des équipements d'extrémité assurant la liaison avec le centre de rattachement,

- dans un sens, les équipements ER et ED des abonnés desser-

vis (plus, le cas échéant, des équipements d'étiquetage si ceux-ci ne sont pas inclus dans les installations d'abonnés) et au moins un aiguilleur A,

- dans l'autre sens, au moins un aiguilleur D et les équipe-

ments d'abonnés EM et ET.

Le centre de rattachement comporte le reste des équi-

pements. Il n'est pas nécessaire de disposer d'une commande ou

d'une unité auxiliaire au niveau du concentrateur.

L'un des avantages majeurs de l'invention est qu'il n'existe aucune liaison fonctionnelle entre l'unité de commande

UC du commutateur (fig.15) et les aiguilleurs. L'invention per-

met donc d'éloigner les uns des autres les aiguilleurs de

telle sorte qutils constituent les noeuds d'un réseau à l'é-

chelle géographique, un tel réseau ne présentant cependant un

réel intérêt que s'il met en oeuvre une concentration de trafic.

On peut ajouter que, par le simple usage des éti-

quettes d'acheminement, il est extrêmement facile de réaliser

des boucles d'abonnés.

Un autre avantage majeur de l'invention découle de l'absence de toute mémorisation systématique. Il s'agit de la possibilité d'acheminer par le réseau des paquets de très grande longueur.-A la limite, un abonné peut disposer s'il le

désire de circuits commutés. En effet, un circuit commuté équi-

vaut à une communication constituée d'un seul paquet par sens de transmission, paquet dont le contenu est évidemment précédé

d'un signal de début de paquet et d'une étiquette et est évi-

demment suivi d'un signal de fin de paquet. Comme on a déjà observé que l'invention peut s'appliquer à la transmission de paquets à contenu analogique, si l'on substitue un multiplexage

en fréquence au multiplexage temporel (multiplexeurs EM, démul-

tiplexeurs ED, fig.15) il devient possible de mettnre des cir-

cuits analogiques commutés à la disposition des abonnés, moyen-

nant certaines modifications. Celles-ci peuvent consister à

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remplacer le dispositif de détection de paquets et de substi-

tution d'adresses des figures 9, 10 et 11, en coupure sur le

canal d'entrée, par un dispositif analogue à celui de la fi-

gure 17, en parallèle sur ce canal d'entrée.

La possibilité de commuter des circuits peut être utilisée de manière purement interne au réseau sur des sections d'acheminement o il est avantageux de multiplier les canaux pour supprimer toute mémoire d'attente. Le gain en canaux qu'offre la commutation de paquets est en effet d'autantblus intéressant que le canal est coûteux, c'est-à-dire long. Il se paie en contrepartie par l'obligation de canaux de débordement et de mémoires d'attente. Pour des canaux très courts comme le sont les canaux reliant deux étages d'abonnés au sein d'un

même commutateur, le coût de cette contrepartie peut être su-

périeur au gain. L'utilisation des circuits commutés dans les

étages intermédiaires d'un commutateur peut alors être avan-

tageuse, la commutation-de paquets étant réservée aux seuls

étages d'entrée/sortie et les mémoires d'attente aux seuls éta-

ges de sortie. Dans cette variante, un faisceau intermédiaire

est constitué d'un seul canal réservé à une communication pen-

dant toute la durée de la communication. Les paquets d'une com-

munication donnée peuvent arriver sur plusieurs canaux distincts de l'aiguilleur d'entrée mais sont dès lors dirigés sur le même itinéraire interne jusqu'à l'aiguilleur de sortie qui les

orientera vers le premier canal libre d'un faisceau de sortie.

On peut faire en sorte que le risque de collision de deux pa-

quets d'une même communication soit négligeable compte tenu de

la faible probabilité d'attente. Ainsi on limite à deux adres-

ses par commutateur traversé la séquence d'acheminement à in-

troduire dans chacun des paquets et à une attente au maximum par commutateur traversé le risque encouru en cas d'engorgement

des faisceaux.

Si le réseau de connexion de circuits commutés peut être du genre classique, avec commande directe par l'unité

centrale à chaque établissement ou interruption de communica-

tion, il peut aussi être constitué d'étages d'aiguilleurs iden-

tiques aux aiguilleurs de paquets que l'on a déjà décrits et que l'on dénommera "aiguilleurs de circuits". Dans ce dernier

- 53 -

cas, on peut avantageusement éviter la répétition des adresses d'acheminement correspondant aux aiguilleurs de circuits dans chacun des paquets d'une communication en cours, car il suffit

de transmettre ces adresses une seule fois au début de la com-

munication. Un paquet de début de communication comprenant l'étiquette complète (adresses d'acheminement correspondant aux aiguilleurs de circuits comprises) est émis à cette fin à

partir du terminal d'abonné pour établir les "connexions dura-

bles", c'est-à-dire les aiguillages qui restent maintenus pen--

dant toute la durée de la communication sur les aiguilleurs in-

termédiaires de circuits utilisés. En fin de communication, les aiguilleurs intermédiaires peuvent être libérés par un paquet de fin de communication. Pour éviter qu'un signal de fin de

paquet "ordinaire" ne vienne interrompre prématurément la com-

munication, ou encore qu'une étiquette de paquet "ordinaire" ne modifie les directions de sortie des aiguilleurs de circuits,

il suffit de rendre ceux-ci "transparents" à ces paquets ordi-

naires. Ceci peut être réalisé très simplement en leur permet-

tant de distinguer le signal de début du premier paquet d'une communication (dit signal de début de communication) du signal de fin du dernier paquet de cette communication (dit signal de fin de communication) . Si l'on appelle: - DC le signal de début de communication, - DP le signal de début de paquet "ordinaire", - FC le signal de fin de communication, - FP un signal de fin de paquet "ordinaire", et si l'on appelle (CP) un contenu quelconque de paquet, AP la séquence des adresses d'acheminement destinée aux aiguilleurs de paquet, APC la séquence des adresses d'acheminement destinée aux aiguilleurs de paquet et aux aiguilleurs de circuit - la structure du premier paquet de communication est donc

DC - APC - (CP) - FP,

- la structure des paquets suivants:

DP - AP - (CP) - FP

- et la structure du dernier paquet:

DP - AP - (CP) - FC.

Les signaux DC et DP peuvent par exemple différer l'un de l'autre par la valeur d'un élément binaire, de même

- 54 -

respectivement que les signaux FC et FP. Les aiguilleurs de

circuits ne reconnaissent alors que les signaux DC et FC tan-

dis que les aiguilleurs de paquets reconnaissent sans distinc-

tion, en ignorant ledit élément binaire, les signaux DC et DP d'une part, FC et FP d'autre part. Dans ces conditions, une communication apparait à un aiguilleur de circuits comme un

paquet unique.

Dans une variante, les "connexions durables" de cir-

cuits sont établies non plus par des paquets appartenant à la communication mais par des paquets de service de structure

DCE- APC - FP et DP - AP - FC émis, à l'ouverture et à l'in-

terruption de la communication, par le réseau. Le point d'émis-

sion de ces paquets de service est distinct de celui des pa-

quets DP - AP' - (CP) - FP de la communication, mais les adres-

ses d'acheminement sont déterminées en sorte que l'itinéraire

suivi par ces paquets de service passe par les circuits assi-

gnés à la communication.

Rappelons qu'une solution pour éviter les mémorisa-

tions consiste à prévoir des itinéraires de débordement utili-

sant des faisceaux voire des aiguilleurs réservés à cet usage, mais il est également possible, bien que cela n'apparaisse pas dans l'exemple simple de la fig.15, de réaliser une entr'aide entre faisceaux voisins lorsque ceux-ci offrent des itinéraires

équivalents. Il suffit pour cela de modifier le bit de déborde-

ment D de la fig.13.

On signale enfin, pour terminer la présente descrip-i tion, la possibilité de banaliser les équipements de canaux

d'entrée ou de sortie des aiguilleurs et les équipements de ca-

naux de débordement. Il suffit de doter chacun de ces équipe-

ments de circuits capables d'assurer l'une ou l'autre fonction d'après les instructions enregistrées dans la mémoire 341 de l'aiguilleur. Cette solution permet d'envisager l'intégration

d'un aiguilleur (équipements de mémoire exclus) en un seul com-

posant, sans pour autant figer sa configuration. Une cause de limitation importante de la capacité d'un aiguilleur intégré

est le nombre de connexions externes qu'autorise le circuit in-

tégré et qui restreint le nombre de canaux, donc de faisceaux

- 55 -

d'entrée et de sortie que l'aiguilleur peut recevoir. On peut accroître la capacité de l'aiguilleur tout en réduisant les problèmes de connectique en multiplexant temporellement les canaux d'un même faisceau. Multiplexeurs de canaux sortants et démultiplexeurs de canaux entrants doivent bien entendu à cette fin être eux-mêmes intégrés dans le même composant. On

complique la logique pour simplifier la connectique et ac-

croître la capacité de l'aiguilleur intégré.

- 56 -

Claims (16)

REVENDICATIONS. -

1.- Réseau de télécommunications par paquets, comprenant une pluralité d'équipements de mise en paquets et de réception de paquets et une pluralité de commutateurs de paquets reliés entre eux et avec lesdits équipements par une pluralité de faisceaux de transmission de paquets dont chacun comprend au moins un canal de transmission de paquets, chaque équipement de mise en paquets et de réception de paquets comprenant: - des moyens de réception de signaux -d'information délivrés audit équipement par au moins une liaison extérieure au réseau, - des moyens de découpage desdits signaux d'information en successions de contenus de paquets,

- des moyens d'élaboration de paquets, chacun de ceux-ci com-

prenant un contenu de paquet et une enveloppe numérique consti-

tuée par un mot numérique de début de paquet précédant ledit contenu et par un mot numérique de fin de paquet suivant ledit contenu,

- des moyens de délivrer lesdits paquets à au moins un fais-

ceau de transmission dudit réseau connecté audit équipement,

- des moyens de réception des paquets délivrés audit équipe-

ment par au moins un faisceau de transmission du réseau,

- des moyens d'extraire de chaque paquet reçu le contenu cor-

respondant- et de reconstituer des signaux d'information à par-

tir de contenus de paquets et - des moyens de délivrer lesdits signaux d'information à au moins une liaison extérieure au réseau, chaque commutateur de paquets comprenant: - au moins un aiguilleur de paquets d'une part connecté en entrée à au moins un faisceau de transmission et/ou à au moins un faisceau de liaisons internes(comprenant au moins un canal

de liaison) avec un autre aiguilleur dudit commutateur et d'au-

tre part connecté en sortie à au moins un faisceau de transmis-

sion et/ou à au moins un faisceau de liaisons internes(compre-

nant au moins un canal de liaison) avec un autre aiguilleur du

dit commutateur,-

- 57 -

caractérisé en ce que

- il comporte en outre des moyens d'insérer dans chaque pa-

quet délivré par chaque équipement de mise en paquets, entre

le mot de début de paquet et le contenu de paquet, une étiquet-

te d'acheminement constituée par une séquence d'adresses numé- ques dont chacune identifie un faisceau de sortie de l'un des aiguilleurs à traverser et

- en ce que chaque aiguilleur comporte des moyens de préle-

ver l'adresse qui le concerne dans chaque paquet qui lui par-

vient par un faisceau d'entrée et des moyens d'aiguiller ledit paquet vers un canal libre du faisceau de sortie identifié par

ladite adresse.

2.- Réseau selon la revendication 1, comprenant une plura-

lité de stations d'abonnés S, caractérisé en ce que au moins

l'une desdites stations d'abonnés comporte au moins un équipe-

ment de mise en paquets et de réception de paquets (110,160).

3.- Réseau selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite station d'abonné comporte au moins deux postes d'abonné (100A,100B), au moins deux équipements de mise en paquets et

de réception de paquets (110A,110B) et des moyens (150) de mul-

tiplexage des paquets délivrés par lesdits équipements et de

démultiplexage des paquets reçus par lesdits équipements.

4.- Réseau selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite station d'abonné comporte au moins deux postes d'abonné (100A,100B) et un équipement de mise en paquets et de réception

de paquets (160) commun auxdits postes d'abonné.

5.- Réseau selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que les équipements de mise en paquets com-

portent les moyens d'insérer l'étiquette numérique d'achemine-

ment dans chaque paquet.

6.- Réseau selon l'une quelconque des revendications l à 4,

caractérisé en ce que l'un au moins des commutateurs de paquets (concentrateurs (C) et/ou centres de rattachement (R) et/ou

centres de transit (T)), est muni de moiens d'insertion d'éti-

quettes d'acheminement (810,820,840,850).

7.- Réseau selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que les commutateurs de paquets comprennent en outre des moyens (UC,MP,EP) d'une part de détermination des

séquences d'adresses d'acheminement entre deux abonnés ou liai-

sons extérieures au réseau quelconques et d'autre part de ré-

ception et de délivrance des paquets de service échangés entre

commutateurs et abonnés pour établir ou interrompre une commu-

nication.

8.- Réseau selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,

caractérisé en ce que chaque aiguilleur de commutateur comprend:

- autant d'équipements de canaux entrants (200) que de ca-

naux entrants, chacun de ces équipements comprenant d'une part

des moyens (210) pour prélever dans chaque paquet reçu l'a-

dresse qui lui est destinée, d'autre part des moyens (250) de délivrer un ordre de connexion ou de déconnexion comportant ladite adresse et - un réseau de connexion (300) commandé par ledit ordre de connexion ou de déconnexion pour commuter en temps réel le canal entrant associé audit équipement sur un canal sortant du faisceau défini par ladite adresse (ou libérer ledit canal sortant).

9.- Réseau selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque équipement de canal entrant (200) comporte des moyens

pour supprimer ladite adresse dans l'étiquette de chaque pa-

quet entrant-avant la retransmission de celui-ci sur un canal sortant.

10. - Réseau selon la revendication 8, caractérisé en ce que

chaque aiguilleur de commutateur comprend en outre autant d'é-

quipements de canaux sortants (700,750) que de canaux sortants, chacun de ces équipements comportant d'une part des moyens (700)

- 59 -

pour supprimer ladite adresse dans l'étiquette de chaque paquet

avant la retransmission de celui-ci sur le canal sortant asso-

cié audit équipement, d'autre part des moyens (750) pour déli-

vrer des ordres de déconnexion au réseau de connexion (300).

11.- Réseau selon l'une quelconque des revendications 8 à 10,

caractérisé en ce que ledit réseau de connexion d'aiguilleur

(300) comporte des moyens (340) pour sélectionner un canal sor-

tant déterminé parmi les canaux libres d'un même faisceau sor-

tant désigné par ladite adresse.

12.- Réseau selon la revendication 11, caractérisé en ce que

l'un au moins des aiguilleurs comprend un faisceau de déborde-

ment (CD) et des moyens associés (350,360,311,345) permettant d'aiguiller les paquets, lorsqu'aucun des canaux du faisceau sortant demandé dudit aiguilleur n'est libre, sur des mémoires d'attente ou sur des itinéraires de débordement équivalents,

c'est-àMdire conduisant à la même destination avec la même sé-

quence d'adresses.

13.- Réseau selon la revendication 12, caractérisé en ce que au moins un commutateur comporte des moyens (600) de mémoriser

momentanément les paquets émis sur un canal de débordement.

14.- Réseau selon l'une quelconque des revendications 1 à 13,

caractérisé en ce qu'il comporte au moins un sous-réseau de circuits commutés ou canaux assignés, pendant toute la durée

d'une communication, à tous les paquets constituant ladite com-

munication.

15.- RéseaLuselon la revendication 14, caractérisé en ce qu' il comprend: - des moyens d'émettre des paquets de début de communication

contenant un signal DC caractérisant lesdits paquets et les ins-

tructions ou adresses d'acheminement nécessaires à l'établisse-

ment desdits circuits commutés ou canaux et des moyens d'émet-

tre des paquets de fin de communication contenant un signal FC caractérisant lesdits paquets,

- 60 -

- une pluralité d'aiguilleurs dits "de oaqets" mulls de moyens de reconnaître tant les signaux DC et FC que es sigraux DP de début de paquet, lesdits aiguilleurs de paquets traitant ainsi de manière identique tous les paquets constituant une même communication,

- enfin, inclus dans ledit sous-réseau, une pluralité d'ai-

guilleurs dits "de circuits" munis de moyens de reconnaître seulement les signaux DC et FC à l'exclusion des signaux DP et

FP, une communication apparaissant ainsi à chacun desdits ai-

guilleurs de circuits comme constituée d'un seul paquet dont les signaux DC et FC constituent respectivement les signaux

de début et de fin de paquet.

16.- Réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part au moins un sous-réseau constitué par un

réseau de télécommunications par paquets conforme aux reven-

dications 1 à 15, d'autre part au moins un sous-réseau de té-

lécommunications par circuits commutés dont au moins certains des circuits comportent des liaisons extérieures au réseau de

télécommunications par paquets.