CH445268A - Procédé de compression à chaud et dispositif pour la mise en oeuvre du procédé - Google Patents

Procédé de compression à chaud et dispositif pour la mise en oeuvre du procédé

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CH445268A
CH445268A CH634265A CH634265A CH445268A CH 445268 A CH445268 A CH 445268A CH 634265 A CH634265 A CH 634265A CH 634265 A CH634265 A CH 634265A CH 445268 A CH445268 A CH 445268A
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Lacroix Roger
Lenoir Gabriel
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Louyot Comptoir Lyon Alemand
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Description


  Procédé de compression à chaud et dispositif pour la mise en     aeuvre    du procédé    La présente invention est relative à un procédé de  compression à chaud de pièces métalliques, et à un dis  positif pour la     mise    en     oeuvre    du     procédé.    Les pièces  peuvent être de même composition ou de compositions       différentes.     



  Il existe plusieurs     processus        c#tnus    de compression  à chaud de pièces métalliques en vue d'assurer leur  jonction.  



  Dans une première classe de tels processus     il    est fait  usage d'une presse. Cela introduit déjà     un    certain nom  bre d'inconvénients: une presse est un engin coûteux,  encombrant et dont les possibilités sont limitées: on  ne peut pas comprimer des pièces de grande surface  sans que les dimensions de la presse deviennent prohi  bitives. Parmi     ces        techniques    connues basées sur l'em  ploi d'une presse citons celles qui suivent que nous en  visagerons surtout sous l'angle de leurs applications au  placage de plaques     métalliques    l'une sur l'autre.  



  Les plaques     métalliques    à joindre sont     chauffées     dans un four     puis    portées sous la presse assez rapide  ment pour que leur température ne s'abaisse pas trop.  La pression est ensuite     exercée    rapidement pour les pla  quer l'une sur l'autre. Cette méthode a reçu divers per  fectionnements en vue de protéger les métaux à plaquer  contre l'oxydation qui     empêche    leur jonction. On peut,  par exemple, enfermer les plaques métalliques dans une  boîte où l'on entretient une atmosphère neutre ou réduc  trice.

   La boîte     comporte    un couvercle et un joint cons  titué le plus souvent par une substance pulvérulente per  mettant     l'enfoncement    du couvercle. Une tubulure per  met d'introduire le gaz     protecteur    qui s'échappe soit par  une seconde tubulure, soit à travers la matière pulvé  rulente du joint. Les plaques à joindre sont empilées  dans la boîte avec, au besoin, des couches     intercalaires     de corps tels que l'amiante, le graphite, la magnésie, ...

    pour éviter la soudure de certaines surfaces lorsqu'on  désire     effectuer    plusieurs placages en une seule opéra-         tion.    La boîte et son contenu sont chauffés dans un  four, puis poussés rapidement sous une presse où l'on  applique la pression voulue.  



  Dans une autre version, le piston et la semelle de la  presse sont enfermés dans une chambre de placage qui  comporte une     section    en dehors de la presse, où les pla  ques à unir sont     chauffées    par exemple par induction       grâce    à une     self.    La chambre de placage est étanche et  on peut y entretenir une atmosphère neutre ou réduc  trice ou même y faire le vide.  



  Là aussi les pièces à joindre sont poussées sur la  presse par un poussoir lorsqu'elles ont atteint la tempé  rature convenable.  



  Ces techniques connues ont pour trait commun d'ap  pliquer la pression après que les pièces à joindre ont  été chauffées. Elles présentent de ce fait un grave man  que à gagner. On sait en effet qu'un métal peut se pré  senter sous deux états à la température ambiante: l'état  stable, cristallisé, appelé encore état recuit, et l'état  écroui, état métastable où le réseau cristallin a été per  turbé par des déformations mécaniques. Le passage de  l'état métastable à un état de plus grande stabilité ther  modynamique     s'effectue    par chauffage au-dessus d'une       certaine    température appelée température de restaura  tion, qui précède la température de     recristallisation    pro  prement dite.

   Au cours de     ces    transitions les atomes  jouissent d'une mobilité accrue qui permet aux liaisons       interatomiques    de s'établir entre atomes voisins. Ces  circonstances sont donc très favorables. au soudage de  pièces métalliques dont les atomes superficiels ont été  rapprochés par pression. Presser d'abord deux métaux  écrouis ou, à la rigueur, un métal écroui et un métal  recuit l'un contre l'autre et les chauffer ensuite au  moins jusqu'à     la    température de restauration permet  donc de les souder à température plus basse et/ou sous  une pression moins élevée que lorsqu'on les a d'abord      chauffés donc restaurés et pressés ensuite. L'opération  est ainsi plus facile, plus économique et entraîne moins  de déformations par fluage.

   On peut dire que     l'écrouis-          sage      active   la jonction des métaux - on     dirait      le  frittage   dans le cas ou ces métaux se présentent sous  forme de poudres.  



  Un autre moyen connu auquel on a recours pour  activer la jonction ou le frittage est d'employer une  phase liquide. Par exemple on peut interposer une  feuille d'un alliage fusible, une brasure, entre deux pla  ques à joindre, chauffer jusqu'à ce que cette brasure  fonde et appliquer la pression en utilisant l'une ou l'au  tre des techniques décrites.  



  Dans bien des cas, on préfère éviter l'usage de bra  sures, en particulier lorsque les métaux, après leur pla  cage, doivent être laminés, étirés ou emboutis avec trai  tements thermiques     intermédiaires.    La brasure peut avoir  des propriétés mécaniques indésirables, elle peut aussi  par la diffusion de     certains    de ses éléments ou par sa  fusion gêner considérablement les traitements thermi  ques.  



  Pour bénéficier des avantages de la     restauration    les  pièces à plaquer à l'état     écroui    sont donc empilées sous  la presse et on ne commence à les chauffer qu'après leur       avoir    appliqué la pression.  



  La presse doit donc être équipée avec un four où  l'on peut d'ailleurs entretenir une atmosphère neutre  ou réductrice, au     sein    d'une enceinte. L'opération pré  sente l'inconvénient d'être assez lente car le flux thermi  que émis par le four n'atteint les pièces à chauffer que  par leur périphérie et la transmission de la chaleur à       cceur.    par conductibilité, n'est pas rapide. Il est diffi  cile en outre d'éviter des pertes de chaleur importantes,  par conductibilité, dans la presse. Avec cette presse, on  applique la pression à toute la surface à comprimer, en  un seul temps.  



  Dans la deuxième classe de techniques connues, la  pression est appliquée à des portions successives de la  surface. Cela permet, en particulier. d'obtenir des dou  blés de grandes dimensions par laminage à chaud. Par  exemple les plaques à joindre sont assemblées de ma  nière à former, par soudure des bords, une     sorte    de sac  où l'on     petit    faire le vide ou envoyer un gaz neutre ou  réducteur par une tubulure. Après chauffage de ce sand  wich on le lamine à chaud.  



  Le but de l'invention est de substituer aux procédés  connus décrits ci-dessus un procédé plus simple par le  matériel et la technique qu'il met en     oeuvre    et présen  tant en outre des possibilités nouvelles.  



  En particulier elle vise à permettre l'application de  pressions développées par dilatation à des pièces de for  mes quelconques, planes par exemple, en évitant la né  cessité des presses ou des laminoirs à chaud, de sorte  que les dimensions des pièces à traiter ne sont limitées  que par celles des enceintes de chauffage qui peuvent  être des fours classiques dans lesquels la chaleur est  transmise aux pièces à traiter par toute leur surface.  



  Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce  qu'on dispose les pièces à comprimer entre des mors à  coefficient de dilatation relativement élevé, on serre l'en  semble dans une enveloppe en un métal de coefficient de  dilatation relativement bas et on développe des forces  de pression, par chauffage de l'ensemble.  



  Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend au  moins deux mors à coefficient de dilatation relative  ment élevé mais peu sensibles au fluage entre lesquels  les pièces seront comprimées, de forme adaptée à la    forme desdites pièces et à la répartition désirée des pres  sions sur ces pièces, et une enveloppe en un métal éga  lement peu sensible au fluage et de coefficient de dila  tation relativement bas, dans laquelle lesdits mors sont  serrés, le dispositif étant muni de moyens de chauffage.  



  L'invention sera mieux comprise à l'aide du com  plément de description ci-après et des dessins ci-annexés.  La     fig.    1 est une vue en perspective avec coupe par  tielle d'un dispositif selon l'invention ;  la fi-. 2 est une vue en coupe transversale du dis  positif de la     fig.    1 dans lequel les mors comportent des  cavités ;  la     fig.    3 est une vue en coupe transversale du dispo  sitif de la     fig.    1 comportant seulement deux plaques  à solidariser ;  la fi,-. 4 est une vue en perspective cavalière d'un  dispositif d'enroulement de l'enveloppe;  la fia. 5 est une vue en perspective cavalière d'un  mode de mise en     oeuvre    du dispositif de la     fig.    1 ;

    la     fig.    6 est une vue en coupe transversale d'un dis  positif selon l'invention à quatre mors pour le placage  de contacts électriques ;  la fi-. 7 est une vue en coupe transversale d'un dis  positif conforme à l'invention pour l'incrustation d'une  bande de métal dans un     support,    et  la     fig.    8 est une vue en coupe transversale d'un dis  positif     conforme    à l'invention pour le soudage de pièces  de formes diverses.  



  Dans le dispositif qui va être décrit maintenant, on  ne fait plus usage de presse ni de laminoir, mais on a  seulement recours à des forces de pression développées  par dilatation thermique.  



  Si l'on assujettit étroitement une pièce cylindrique  dans un tube fait d'un métal moins dilatable, lorsqu'on  chauffe, des pressions qui peuvent être très élevées  s'exercent entre les deux pièces et le placage peut avoir  lieu.  



  Lorsque le noyau est moins dilatable que le tube, on       recourt    à     l'artifice    qui consiste à user d'une enveloppe  d'un troisième métal moins dilatable que les deux autres.  L'enveloppe peut être un tube     serti    ou fretté sur l'as  semblage du noyau et du tube.  



  La     fig.    1 concerne le cas du placage de deux pla  ques métalliques l'une sur l'autre. On a représenté le cas  de l'assemblage de deux couples de plaques: 23 avec  24, 25 avec 26. Bien entendu, il pourrait n'y avoir qu'un  couple de plaques ou plus de deux; les métaux ou allia  ges qui constituent les pièces à assembler peuvent être  identiques ou ne pas l'être. Ainsi le métal 23 et le métal  24 d'une part, le métal 25 et le métal 26 d'autre part,  peuvent être de même nature ou différents, le métal 23  et le métal 25 d'une     part,    le métal 24 et le métal 26 d'au  tre part peuvent être identiques ou différents, etc. ; en  outre, les coefficients de dilatation des divers métaux à  assembler peuvent être quelconques.  



  La     fig.    1 représente donc schématiquement : 23 et 24,  25 et 26 les plaques à assembler, 27 une couche d'une  matière telle que l'amiante, le graphite, la magnésie,  l'alumine, etc., ou une simple feuille de papier qui lais  sera un dépôt de carbone par pyrogénation. Cette cou  che est destinée à empêcher la jonction entre les plaques  24 et 26. Les pièces 28 sont deux pièces, métalliques ou  non, de forme appropriée. Elles seront désignées sous le  nom de mors, 29 désigne une enveloppe métallique qui  serre l'ensemble. Ce peut être une pièce tubulaire conti-      nue, mais il est souvent plus commode que ce soit un fil  ou une bande métallique, enroulée à spires, jointives ou  non, et fixée aux extrémités.

   Il est souvent souhaitable,  bien que ce ne soit pas représenté sur la fig. 6, qu'il y  ait entre les pièces 28 et 29 une couche d'une matière  telle que 27 ainsi qu'entre les mors et les pièces à pla  quer. Le métal de l'enveloppe 29 doit avoir un coeffi  cient de dilatation inférieur à celui de la matière des  mors 28. Ainsi, lorsque l'ensemble sera chauffé, une  pression sera-t-elle engendrée et transmise aux pièces à  plaquer.  



  Les mors 28 ,peuvent être évidés ainsi que le repré  sente la     fig.    8. Cela permet de transmettre plus rapide  ment et plus uniformément la chaleur. On peut d'ailleurs  loger dans ces évidements 30 des sources de chaleur  telles que des résistances chauffantes et créer des gra  dients de température dont les effets sur la dilatation  peuvent se composer avec ceux qui résultent des diffé  rences entre les coefficients de dilatation.  



  La     fig.    4 montre d'une manière un peu moins sché  matique que la     fig.    1, comment effectuer un montage  dans le cas où l'enveloppe 29 est constituée par un fil  qu'on enroule au moyen d'un tour d'axe 31 avec une  tension 32 déterminée et constante appliquée sur la pou  lie 33. Il s'agit là d'un simple exemple. On peut imagi  ner bien d'autres dispositifs. Le chauffage exercera ce  double     effet    de développer la pression nécessaire au  placage et d'atteindre la température où ce placage peut  avoir lieu.  



  La grandeur de la pression appliquée peut être ré  glée, compte tenu de la dilatation propre des pièces à  plaquer, par les dilatations de l'enveloppe et des mors,  par leurs dimensions, par des éléments interposés tels  que des plaques d'amiante, par le serrage initial de l'en  veloppe 29, serrage très facile à mesurer et à maintenir  constant lorsque l'enveloppe est constituée par un fil  ou une bande enroulée sous tension.  



  Le calcul précis de la pression exercée est difficile  car il devrait faire     intervenir    des données que l'on     con-          nait    mal telles que le fluage des divers composants de  l'ensemble, le glissement du cerclage métallique sur les  mors, la     microgéométrie    des surfaces à joindre. Quels  que soient les soins apportés au dressage de ces der  nières en effet, elles ne sont en contact les unes avec les  autres que par points, en l'absence d'une phase liquide.  C'est en ces points que s'effectue d'abord la jonction  lorsque la température s'élève puis ces points deviennent  des surfaces de jonction qui s'étendent grâce au fluage  qu'entraîne la pression et grâce aux phénomènes de dif  fusion qui sont à l'origine du frittage.  



  En première approximation et d'une manière très       élémentaire    on peut effectuer un calcul simple ne     serait-          ce    que pour mieux dessiner le profil des mors.  



  Considérons par exemple     (fig.    3) une section 34 très  étroite, perpendiculaire aux plaques 35 et 36 à joindre,  correspondant à une aire     ds    sur la surface de jonction  de deux plaques. Soient  el l'épaisseur du cerclage et al son coefficient de di  latation moyen dans l'intervalle de température consi  déré. Soient       L    et     u.    les valeurs correspondantes pour les mors.  



  13 et     a3    les valeurs correspondantes pour la plaque 35.  14 et a. les valeurs correspondantes pour la plaque 36.  Soient A T l'augmentation de température entre la  température où a été     effectué    le cerclage et T la tempé  rature où l'on opère la jonction.    La force appliquée sur la section     ds    est fonction de  la dilatation différentielle  (2 1,     a#,        -t-    13     a3        -f-    14 al -2 11     al)    0 T  des modules d'élasticité et des fluages de chacun des  constituants de l'ensemble.  



  On a intérêt à ce que la pression ne soit pas trop mal  répartie sur la surface de jonction, autrement dit à ce  que la pression sur l'aire     ds    soit la même quel que soit  l'emplacement de cette aire dans la     surface    de jonction.

    Pour cela, si l'on considère la surface de jonction comme  divisée en tranches d'aires     ds,    chacune de ces tranches  peut être     considérée    comme indépendante des autres  tranches et on pourrait ainsi calculer des mors compo  sites formés de divers éléments dont les formes, les coef  ficients de dilatation, les modules d'élasticité et les carac  téristiques de fluage seraient tels que la pression soit la  même sur chaque aire     ds.    Sans aller     jusqu'e-là    disons  qu'il est préférable d'éviter qu'il y ait des parties trop  amincies des mors où le placage risquerait d'être défec  tueux, sur les bords par exemple, d'où l'utilité des     tron-          catures    telles que 37.

    



  Voici, à titre d'exemple, comment peut être effectué  le montage représenté aux     fig.    1 à 4.  



  Comme on le voit sur la     fig.    5, chacun des mors  4 est prolongé à chaque extrémité par un goujon 38.  On empile d'abord les plaques 35 et 36 à plaquer, en  duites au besoin d'une couche isolante sur les faces que  l'on ne veut pas souder, et les mors 28. Le paquet ainsi  constitué, que nous appellerons une presse, est serré dans  un étau 39 afin de pouvoir mettre en place à chaque ex  trémité des pièces 40 qui l'immobiliseront grâce aux  écrous 41, quand il ne sera plus serré. On peut alors le  monter sur un tour et enrouler le fil ou le ruban métal  lique avec la tension désirée.  



  Pour effectuer le placage, il y a plusieurs possibili  tés : si on dispose d'un four à vide ou d'un four à atmo  sphère convenable, les presses y sont introduites pour y  être portées à la température voulue, pendant le temps  voulu, comme n'importe quelle pièce à traiter. L'emploi  d'un four à passage, lorsqu'on a de grandes séries de pla  cages à     effectuer,    convient particulièrement bien.  



  Si on ne dispose pas de four à atmosphère, et si les  métaux à plaquer sont oxydables, chaque paquet pressé  peut tout simplement être enfermé dans un tube étanche  où l'on crée l'atmosphère désirée par introduction d'un  gaz ou d'un corps capable de fixer l'oxygène et que l'on  met: ensuite dans le four.  



  L'invention peut s'appliquer aux diverses techniques  de placage: placage en phase solide de faces écrouies     oa     non, placage aussi avec l'intermédiaire d'une phase li  quide créée par une soudure ou par une brasure inter  posée entre les faces à joindre.  



  Les indications qui suivent constituent quelques cas  d'application de l'invention  A Placage d'un alliage d'or 15 carats rose sur     cu-          pronickel    à 55 0/o de cuivre.  



  L'alliage d'or a pour composition  Or 625     %ao    en poids  Argent 10     %o    en poids  Cuivre 300     %o    en poids  Nickel 10 %o en poids  Zinc 55     %o    en poids      Les plaques d'or ont pour épaisseur<B>:</B> 2,16 mm et les  plaques de cupronickel : 7 mm. Au départ, elles sont  écrouies par laminage. Les faces à joindre sont soigneu  sement dressées puis nettoyées. Le montage est celui des  fig. 7 à 10 avec deux couples de plaques à joindre. Sur  la fi-. 7, 23 et 25 désigneraient les plaques de     cupro-          nickel,    24 et 26 désigneraient les plaques d'or; 27 dési  gnerait une plaque d'amiante.  



  Les mors 28 sont en alliage     cuivre-aluminium.    L'en  veloppe 29 est réalisée avec un fil d'alliage     fer-nickel-          chrome    de 1,5 mm de diamètre enroulé sous une tension  d'environ 5 kg.    Les coefficients de dilatation ont pour valeur  Cupro-aluminium des mors: 21 X 10-0  Or rose 15 carats: 19,4 X 10-0  Cupronickel : 14,9 X 10-0  Fer-nickel-chrome: 17 X 10-0    Une série de presses ainsi réalisées est placée dans  un four à vide où l'on atteint progressivement la tempé  rature de 800  C. Après avoir maintenu cette tempéra  ture pendant une     1/s    h on laisse refroidir et on retire les  paquets de plaqués métalliques.

   Les fils de     fer-nickel-          chrome    sont coupés ou déroulés. On obtient ainsi des  couples de plaques d'or et de cupronickel parfaitement  unies les unes aux autres, que l'on peut laminer, embou  tir, etc.. sans qu'elles se séparent.  



  B Préparation de   triplé<B> </B> or sur bronze.  L'alliage d'or est un or 14     carats    jaune sur un bronze  appelé  chrysocale   dont voici la composition    Or: 580 % en poids  A-: 53 % en poids  Cu : 272 % en poids  Ni: 2 % en poids  Zn : 93 % en poids    Le montage est le même que celui de l'exemple pré  cédent. On opère dans un four à atmosphère d'azote  contenant une faible proportion d'hydrogène. La tempé  rature atteinte est de 7'70  C.  



  C Placage d'une feuille d'or 12 carats sur acier  inoxydable     ferritique    à 17 0/o de chrome.    L'alliage d'or a pour composition  Or: 500     0,ôo    en poids       Ag    : 35     %o    en poids  Cu: 420 %o en poids  Zn : 30     0,ôo    en poids  Cd : 15 %o en poids    La face de la plaque d'acier à recouvrir d'or à 12  carats est d'abord revêtue, par électrolyse, d'une cou  che d'argent de     20#t    d'épaisseur.  



  Le montage est le même que celui des exemples pré  cédents. Le placage est effectué dans un four à vide à       800p    C.  



  D Préparation de doublé, dit       edge        lay     , pour con  tacts électriques.  



  La<U>fi-.</U> 12 montre schématiquement le montage réa  lisé.  



  Il s'agit de plaquer de l'argent 42 en bout de plaques  de bronze phosphoreux 43.    On utilise quatre mors dont deux, 44 servent à main  tenir l'empilement, et les deux autres 45 à assurer le pla  cage. Celui-ci a lieu à 750  C sous vide ou sous atmo  sphère protectrice. Après laminage, on obtient des ban  des minces, élastiques, dans lesquelles or. peut découper  à la presse des contacts dont le corps est constitué par le  bronze et les faces de contact par l'argent.  



  E Préparation de doublé, dit   on     lay     , pour con  tacts électriques.  



  Il s'agit d'incruster une bande d'argent dans une  plaque de bronze pour obtenir après laminage, comme  dans l'exemple précédent, des bandes où l'on puisse dé  couper des ressorts de contacts.  



  La     fig.    13 montre schématiquement comment opérer.  La bande d'argent 46 est posée sur une plaque de bronze  47 entre deux autres plaques de bronze 48. Les surfaces  de bronze à joindre peuvent être argentées ou bien on  peut interposer entre elles une mince feuille d'argent ou  d'alliage cuivre-argent. Les petits mors latéraux 49 ser  vent à maintenir l'ensemble et les mors principaux 50 à  assurer le placage. Celui-ci a lieu à 750  C sous vide ou  sous atmosphère protectrice.  



  F Soudage de contacts argent 60 0/0 - carbure de  tungstène 40 0/o sur des supports en cuivre obtenus par  métallurgie des poudres.  



  Les supports en cuivre sont posés les uns à côté des  autres sur le mors inférieur avec interposition de matière  isolante, ainsi que le montre la     fig.    14. Les contacts 51  dont la densification peut ne pas être complète sont mis  en place grâce à un logement ménagé dans les supports  en cuivre 52. Les mors 53 ont un profil adapté à la forme  des pièces à joindre. La soudure est effectuée à 7500 C  dans une atmosphère d'ammoniac craqué. En même  temps les contacts se trouvent densifiés par compression  à chaud.  



  Il convient en outre de remarquer que dans la re  cherche de métaux à coefficient de dilatation élevé, pour  constituer les mors, on se heurte à une difficulté dès que  l'on désire opérer le placage sous pression élevée     au-          dessus    de<B>6000</B> C.  



  En effet, les coefficients de dilatation des métaux et  leur tendance au fluage sont très souvent liés à leurs  points de fusion.     Malheureusement,    à un bas point de  fusion est associé un coefficient de     dilatation    élevé et un  fluage élevé; les métaux dilatables recherchés présen  tent donc un fluage excessif qui les fait     écarter.    On voit  donc tout l'intérêt que présentent les métaux mis au  point pour usages à haute température:

   ceux qui sont       durcissables    par précipitation et, mieux encore, ceux qui  sont renforcés par dispersion d'une phase réfractaire tels  que l'aluminium       S.A.P.         ,    le nickel       T.D.    de Dupont  de Nemours      ,    le cuivre renforcé par de l'alumine, etc.  



  Le procédé conforme à l'invention est bien adapté  au chauffage par induction. La presse à chauffer peut  être placée dans un tube étanche, en silice par exemple,  où règne l'atmosphère désirée, la self étant enroulée sur  ce tube. Il faut utiliser des courants à basse fréquence  pour éviter que, par effet pelliculaire, le cerclage en fil  métallique ne soit chauffé préférentiellement.  



  On peut enfin donner le tableau suivant des maté  riaux utilisables pour les mors et les enveloppes    
EMI0005.0000     
  
    Coefficient <SEP> Charge <SEP> de <SEP> rupture
<tb>  Métal <SEP> Composition <SEP> de <SEP> dilatation <SEP> X <SEP> 106 <SEP> à <SEP> 800  <SEP> C <SEP> en <SEP> kg/mm=
<tb>  Acier <SEP> doux <SEP> C <SEP> :

   <SEP> 0,06 <SEP> à <SEP> 0,15 <SEP> 0/0 <SEP> 13,6 <SEP> 4
<tb>    <SEP> Monel <SEP>   <SEP> Ni <SEP> 67 <SEP> 0/0, <SEP> Cu <SEP> 30 <SEP> Fe <SEP> 3 <SEP> 0/0 <SEP> 16,6 <SEP> 10,2
<tb>  Nickel <SEP> Ni <SEP> 99,5 <SEP> 0/o <SEP> 15,6 <SEP> 15.4
<tb>    <SEP> Inconel  <SEP> Ni <SEP> 76 <SEP> 0/0, <SEP> Cr <SEP> 15 <SEP> 0/0, <SEP> Fe <SEP> 9 <SEP> 0/0 <SEP> 16,1 <SEP> 18,3
<tb>    <SEP> Nichrome <SEP>   <SEP> Ni <SEP> 80 <SEP> 0/0, <SEP> Cr <SEP> 20 <SEP> 0/0 <SEP> 17 <SEP> 29
<tb>  Cuivre <SEP> 21
<tb>  Ni <SEP> renforcé <SEP> Ni <SEP> -I- <SEP> 5,58 <SEP> 0/o <SEP> (Volume) <SEP> AL,O.; <SEP> 15 <SEP> 26       L'utilisation des pressions développées par dilatation  pour des pièces de formes quelconques par exemple  planes et non pas seulement cylindriques, entraîne de  grands avantages :

   les presses ou les laminoirs à chaud  ne sont plus nécessaires et les dimensions des pièces  plaquées ne sont limitées que par celles des enceintes  de chauffage. Celles-ci peuvent être des fours classiques,  bien calorifugés, où la chaleur est transmise aux pièces  à traiter par toute leur surface.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de compression à chaud de pièces métal liques, selon lequel on dispose les pièces à comprimer entre des mors à coefficient de dilatation relativement élevé, on serre l'ensemble dans une enveloppe en un métal de coefficient de dilatation relativement bas. et on développe des forces de pression, par chauffage de l'en semble. II.
    Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux mors à coefficient de dilatation relativement élevé mais peu sensibles au fluage entre lesquels les pièces seront comprimées, de formes adaptées à la forme desdites pièces et à la répartition désirée des pressions sur ces pièces et une enveloppe en un métal également peu sensible au fluage et de coefficient de dilatation re lativement bas, dans laquelle lesdits mors sont serrés, le dispositif étant muni de moyens de chauffage. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé, caractérisé en ce qu'on dispose entre deux pièces à comprimer une matière liquide à la tem pérature obtenue lors du chauffage. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on utilise comme pièces à comprimer des agglomé rats de poudres métalliques. 3. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des couches isolantes qui sont en un matériau choisi parmi l'amiante, le graphite, la magnésie, l'alumine, le papier. 4. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des mors comportant des cavités des tinées à recevoir des dispositifs chauffants. 5. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des mors et/ou une enveloppe en des métaux renforcés par dispersion de particules réfrac taires. 6.
    Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des mors et une enveloppe en des ma tériaux choisis parmi l'acier doux, le nickel, le cuivre, le nickel renforcé à l'alumine, et les alliages à base de cuivre et de nickel, et à base de nickel et de chrome avec et saris addition de fer et d'autres éléments. 7. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe constituée par un fil métallique enroulé sous une tension déterminée. 8. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe constituée par un ru ban métallique enroulé sous une tension déterminée. 9. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe constituée par un tube serti sur l'ensemble des mors et des pièces à com primer. 10.
    Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe constituée par un tube fretté sur l'ensemble des mors et des pièces à com primer. 11. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de chauffage par in duction. 12. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend une enceinte consistant en un tube étanche, notamment en silice, où règne l'atmosphère dé sirée, une self étant enroulée sur ce tube et parcourue par un courant à basse fréquence qui évite le chauffage préférentiel de l'enveloppe par effet pelliculaire. 13. Dispositif selon la revendication II, et la sous- revendication 3, caractérisé en ce que ladite atmosphère désirée est le vide. 14.
    Dispositif selon la revendication II, et la sous- revendication 13. caractérisé en ce que ladite atmosphère désirée est une atmosphère quelconque.
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