CH443982A - Dispositif parallactique iconoscopique et procédé pour sa fabrication - Google Patents

Dispositif parallactique iconoscopique et procédé pour sa fabrication

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CH443982A
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Rice Harold
Leach Sam
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    • GPHYSICS
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Description


      Dispositif        parallactique        iconoscopique    et procédé pour sa fabrication    La présente invention se rapporte à des dispositifs  optiques comportant des écrans lenticulaires, qui sont  généralement connus dans la technique sous le nom de        dispositifs        -parallactiques        iconoscopiques     , et à un     pro-          cédé    pour leur production.  



  Pour bien -comprendre les divers aspects de la pré  sente invention, il est utile de saisir initialement les prin  cipes qui sont à la base de la construction et de l'utilisa  tion des dispositifs parallactiques.  



  Les dispositifs parallactiques     iconoscopiques    sont des  dispositifs optiques qui     produisent    une illusion de relief  ou d'images changeantes. Dans un dispositif en relief,       l'observateur    voit une image qui semble être en trois di  mensions et ce, que le dispositif parallactique soit légè  rement déplacé ou non.  



  Par contre, un dispositif à images changeantes est,  lors de son     utilisation    normale,     déplacé    par     rapport    aux  yeux de l'observateur. Par suite de ce mouvement, l'ob  servateur a l'illusion qu'une partie, au moins, de l'image  change de position. C'est ainsi, par exemple, que l'obser  vateur peut avoir l'impression que l'image bouge, par  exemple, qu'un homme déplace son bras d'une position  où sa main est dans la poche à une position où     la    main  est au-dessus de la tête.  



  Il convient de préciser que le terme       iconoscopique       ne se     rapporte    pas nécessairement à une image, mais  qu'il entend désigner n'importe quelle     sorte    de représen  tation, que celle-ci ait la     forme    d'un texte, d'une vérita  ble création artistique ou d'une autre vue quelconque, la  présente invention ayant trait à des dispositifs     parallac-          tiques        iconoscopiques    pouvant aussi bien montrer une  image en relief qu'une image changeante, ou des varian  tes de ces dernières.  



  Les dispositifs parallactiques     iconoscopiques    com  prennent une couche d'image  lignée  (ou formée de li  gnes) au-dessus de laquelle est disposé un écran     ligné.     Cette couche d'image lignée comprend un     certain    nom-         bre    de panneaux, ayant tous sensiblement la même lar  geur.

   Dans un     dispositif        parallactique        iconoscopique     créant l'illusion optique ou la perception sensorielle d'une  image changeante, les panneaux     voisins    de la     couche     d'image contiennent souvent une partie d'une image prise  du même point de vue, mais à des instants     différents.     C'est ainsi, que si l'on désire produire un dispositif don  nant l'illusion d'un homme levant la main, les panneaux  voisins de la couche d'image comprennent essentielle  ment des parties de deux images qui diffèrent par la po  sition de la main, vue du même point de vue,     c'est-à-dire     deux images prises à des instants différents.

   Les pan  neaux voisins pourraient être constitués par des parties  d'image séparées, adaptées à être regardées     successive-          ment,    mais la disposition fondamentale est essentielle  ment la même.  



  Par contre, lorsqu'un dispositif parallactique     iconos-          copique    est     adapté    à créer un effet de     relief,        les    panneaux  voisins de la couche d'image portent des parties de la  même image, mais des points     espacés    d'un panneau  quelconque suivant un axe parallèle donné, parallèle à  1a largeur des panneaux, représentent un point de l'ob  jet représenté qui est     considéré    d'un point de vue rela  tif ou sous un angle     différent.     



  Quoique les     principes    optiques sur     lesquels    sont fon  dés les dispositifs adaptés à créer des illusions     rie    relief  ou d'images mouvantes soient connus depuis longtemps,  et malgré qu'il existe à l'heure actuelle sur le marché un  besoin     constant    pour des     dispositifs    attirant     1'oeil,        il    sub  siste dans l'industrie le besoin d'un dispositif     parallacti-          que    pratique pouvant être fabriqué à peu de frais par  des techniques de production de masse.  



  Diverses suggestions ont été faites auparavant pour       résoudre    ce problème. C'est ainsi, par exemple, qu'il a  été     envisagé    qu'une feuille de matière plastique raide  relativement épaisse pouvait être amollie et formée en  un écran lenticulaire venant se placer au-dessus d'une      couche de base. Il a également été envisagé de liquéfier  une matière plastique au moyen d'un solvant et de l'ap  pliquer ensuite sur une couche de base. le solvant étant  évaporé après formation d'un écran lenticulaire dans la  matière plastique. Il a encore été suggéré d'utiliser des  pellicules plastiques qui pourraient être fixées à une ban  de sous-jacente portant des images. par la chaleur et la  pression ou par un solvant.

   Enfin. il a été suggéré d'uti  liser des émulsions     photosensibles    qui pourraient être  appliquées à l'arrière d'un écran lenticulaire, avant d'être  exposées et développées.  



  L'utilisation des solvants a eu pour résultat de ma  culer l'image. de sorte que son apparence était grave  ment affectée. L'utilisation de minces feuilles avait pour  conséquence. par suite de leur minceur     et/ou    de leur  élasticité. de conduire à des produits non     uniformes.     alors que l'uniformité est une condition essentielle im  posée par des exigences optiques précises. D'autre part.  le     recours    à des feuilles épaisses avait non seulement  pour résultat d'augmenter le prix, mais également de li  miter sévèrement les utilisations auxquelles le produit  pouvait être adapté.

   Quant à l'utilisation -d'émulsions  photosensibles. le temps exigé pour le traitement de cha  que dispositif étant excessif et, en outre. à cause des trai  tements chimiques. la matière des écrans lenticulaires  était apparemment limitée au verre.  



  Les propositions     antérieures    étaient orientées vers  des modifications de la forme du- produit et vers des va  riations des techniques par lesquelles le produit était  réalisé. aucune attention n'étant accordée aux caracté  ristiques physiques elles-mêmes.     Malgré    les nombreuses  propositions antérieures qui ont été faites. il n'existe. sur  le marché. qu'un seul     type    de dispositif parallactique.  Plus     précisément,    le seul dispositif commercial existant  comprend un écran lenticulaire relativement     épais    et  pratiquement rigide qui est fixé à une couche     d7imaae     sous-jacente par un adhésif. Pour réaliser le dispositif.

    l'écran et la couche d'image sont initialement formés sé  parément. puis un revêtement adhésif est appliqué entre  ceux-ci, après quoi. avant que l'adhésif ne soit sec. un  ouvrier     aiuste    manuellement la couche d'image par     rap-          port    à l'écran pour obtenir un alignement correct. Cette  procédure a limité l'utilité du produit. qui était     relatï-          vement    coûteux. et. en outre, la netteté de l'image était  médiocre. Du point de vue pratique. il est clair que plus  l'écran lenticulaire est épais. meilleure est l'illusion de  relief qui peut être créée. mais avec des matières plasti  ques à bon marché, les propriétés de transparence et de  diffusion posent des problèmes.

   En même temps. du  point de vue économique. ainsi que de celui de l'utilité  et de l'universalité du produit. il est clair que plus l'écran  lenticulaire est mince mieux cela vaut, mais que.     plus     l'écran est mince. plus critiques sont sa résistance à l'ab  rasion et son élasticité. En outre. on conçoit qu'il est pré  férable de pouvoir utiliser les matières existantes ou des  matières qui ne sont que légèrement modifiées pour pro  duire un dispositif parallactique commercial.  



  Or. non seulement ces propriétés ou caractéristiques  physiques quelque peu incompatibles posent des problè  mes aux techniciens. mais, en outre. on doit     affron"er     le problème de la réalisation d'écrans lenticulaires uni  formes car ceux-ci doivent assumer la fonction d'un élé  ment optique. à quoi s'ajoute le problème de pouvoir  manipuler la matière de façon qu'une image puisse être  correctement unie à celle-ci à une échelle de production  industrielle.  



  La présente invention apporte, pour la première  fois, une. solution pratique à ce problème en s'écarta     it       des suggestions de la technique antérieure. La titulaire a  découvert qu'en adoptant une combinaison particulière  de caractéristiques physiques dans un dispositif de type  particulier, on pouvait résoudre tous les problèmes an  térieurs. Plus précisément, la titulaire a essentiellement  découvert qu'en adoptant un compromis entre un grou  pe sélectionné de caractéristiques physiques dans un dis  positif de type     particulier,    des résultats satisfaisants pou  vaient être obtenus à une échelle industrielle.  



  Quoique l'ordre de présentation de ce groupe sélec  tionné de particularités découvertes par la titulaire n'ait  qu'une importance secondaire, il est utile de considérer  ces particularités plus en détail. En ce qui a trait au pro  duit lui-même,     la.    titulaire s'est détournée     des    domaines et  des techniques hautement développés pour lier des ban  des ensemble avec un adhésif ou un solvant en vue d'unir  des couches préformées et analogues et a découvert que  des matières thermoplastiques devaient être utilisées.

   En  outre. la titulaire a découvert que le fait soit de coucher  et de former la matière thermoplastique directement     au-          dessus    d'une couche sous-jacente portant l'image, soit  d'imprimer l'image directement au dos d'un écran ainsi  formé, constituaient une approche pratique du point de  vue industriel.  



  Ensuite, tout en reconnaissant les avantages des       écrans    relativement épais pour obtenir une meilleure illu  sion de relief, mais en tenant compte du problème de  l'obtention d'une transmission lumineuse convenable et  de la diffusion de la lumière par des écrans épais faits de  matières existantes et en tenant également compte de la  dépense qui s'y rattache, la titulaire a adopté un compro  mis d'épaisseur se situant entre des limites particuliè  res et a situé     la    diffusion et la transmission de la lumière  entre des limites particulières, de manière à obtenir un  produit possédant des propriétés convenables du point  de vue pratique et économique pour créer une illusion,

    tout en     maintenant    une netteté     satisfaisante.     



  Toutefois, le simple fait d'adopter un compromis  concernant le type général de la matière utilisée, de  l'épaisseur de celle-ci et de ses propriétés de diffusion et  de transparence, ne suffit pas pour rendre le produit in  dustriellement valable: Au contraire, tout en restant dans  les limites prescrites par ces facteurs, la titulaire a trou  vé qu'on devait adopter un compromis entre l'élasticité  et la flexibilité, afin que le produit ait la stabilité voulue  et qu'il soit adapté, par exemple, à supporter les pres  sions de manipulation et/ou les pressions     exercées    par  un cliché ou autre.

   Ensuite, en relation directe avec ces  facteurs, la titulaire a adopté un compromis entre la  résistance à l'abrasion de l'écran lenticulaire et la lar  geur des lentilles, afin de     réaliser    des combinaisons géné  rales     mutuellement    dépendantes.  



  Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce  que l'écran est formé d'une résine synthétique     thermo-          plastique    à une épaisseur comprise entre 0,125 et 0,625  mm mesurée entre ladite face de base et le sommet des  petites lentilles et une flexibilité comprise entre 70 et  140     kg/cm2,    en ce que les petites lentilles ont une     lar-          peur    comprise entre 0,125 et 0,625 mm, l'écran a une  résistance à l'abrasion comprise entre 5 et 50 mg, un  module d'élasticité compris entre 700 et 4200     kg/cm2     à 220 C, une transparence entre 40 et 100 % et un coef  ficient de diffusion compris entre 0 et 15 % .  



  Le procédé selon l'invention est     caractérisé    en ce  qu'on forme ledit écran au moyen d'une matière thermo  plastique ayant une température comprise entre 105 et  260      C-    et une viscosité entre 10 et -200. poises, et on met      la couche d'image en contact matériel avec la face de  base de l'écran.  



  Des formes d'exécution particulières du dispositif se  lon l'invention sont exposées dans la description qui suit,  en référence au dessin annexé, dans lequel  la fi-. 1 est une perspective partielle agrandie d'un  dispositif parallactique     iconoscopique    conforme au mode  de réalisation préféré-de l'invention,  la     fig.    2 est une vue partielle en bout du dispositif de  la     fig.    1 ;  la     fig.    3 est une coupe schématique agrandie d'un  dispositif; tel que celui de la     fig.    1, mais qui est adapté  à créer l'illusion d'une image changeante à deux posi  tions ;

    la     fig.    4 est une coupe schématique agrandie, analo  gue à la     fig.    3, mais qui présente un dispositif modifié  adapté à créer l'illusion d'une     image        changeante    à plu  sieurs positions ;

    la     fig.        5.est    une vue de coupe en bout schématique  agrandie d'un dispositif adapté à créer l'illusion d'une  image changeante et montre la disposition de ce disposi  tif par rapport aux yeux d'un observateur,  la fi-. 6 est une vue en bout partielle schématique  agrandie d'un dispositif, tel que celui de la     fig.    1, mais  qui est adapté à créer une illusion de relief, et montre la  disposition de ce dispositif par rapport aux yeux de l'ob  servateur;  la     fig.    '7 est une vue schématique partielle agrandie  d'un dispositif, tel que celui de la     fig.    6 ;

    la     fig.    8 est une vue schématique partielle agrandie  d'un dispositif, tel que celui de la     fig.    1, et montre les  caractéristiques dimensionnelles qui jouent un rôle im  portant ;  la fi-. 9 est une vue partielle     schériiatique    agrandie  d'une couche d'image adaptée à être incorporée dans  un dispositif tel que celui de la     fig.    1 et montre les     l <     pan  neaux  constituant cette couche ;  la     fig.    10 est une vue latérale schématique d'un dis  positif adapté à unir les couches de base portant l'image  à une matière plastique ;  la fi-. 11 est une élévation partielle d'une variante de  réalisation de l'invention ;

    la     fig.    12 est une vue en coupe partielle agrandie du  dispositif de la     fig.    11, la couche d'image étant exagérée  pour plus de clarté  la     fig.    13a est une vue latérale schématique partielle  agrandie de la partie antérieure d'une forme modifiée de  lentille pouvant être formée sur un écran lenticulaire,  la     fig.    13b est une vue latérale schématique.- partielle  agrandie de la partie arrière de la lentille modifiée de la       fig.    13a ;  la     fig.    14 est un plan partiel agrandi d'un écran lenti  culaire conforme aux     fig.    13a et 13b ;

    la     fig.    15 est une coupe partielle agrandie d'un dis  positif conforme à l'invention, comportant les lentilles       modifiées    des     fig.    13a et 13b ;  la     fig.    16 est une vue latérale schématique agrandie  d'une autre variante de     forme    d'une lentille pouvant être  incorporée à un dispositif-     conforme    à l'invention ;  la     fig.    17 est un plan partiel agrandi d'un écran lenti  culaire conforme à la variante de la     fig.    16 ;

    la     fig.    18 est une coupe partielle agrandie d'un dispo  sitif conforme à l'invention, comportant un écran, tel que  celui représenté- sur la     fig.    17 ; et  la     fig.    19 illustre un dispositif et un procédé pour réa  liser le-dispositif - de -la-     fila.-    11.    En se référant au dessin, on voit un dispositif     paral-          lactique        iconoscopique    2 qui comprend une couche  d'image lignée ou rayée 4 au-dessus de laquelle est fixé  directement un écran lenticulaire 6. L'écran 6 comporte  une face inférieure ou de base 8 et une face supérieure  ou antérieure lenticulée 10.

   La couche d'images 4 est di  rectement appliquée contre la face inférieure 8 de l'écran  6, sans aucune interposition d'un adhésif ou d'une ma  tière analogue. L'écran 6 ou, plus précisément, sa face  lenticulée 10, comprend une     série    de courbures     semi-cy-          lindriques    formant la face intérieure des éléments de len  tille allongés 12. Comme représenté. chaque élément de  lentille constitue. de préférence, une lentille simple ayant  une -face antérieure à courbure circulaire et une face  arrière plane. Le foyer des lentilles 12 de l'écran est si  tué. au moins sensiblement. dans le plan de     la        base    de  celui-ci ou dans le plan de l'image porté par la couche 4.  



  L'écran 6 lui même a une épaisseur comprise entre  0.125 mm et 0.625 mm. Cette épaisseur sera mieux com  prise en se référant à la fi-. 2. Sur cette figure. la lettre  t désigne l'épaisseur maximale de l'écran. c'est-à-dire  la distance entre     1e    sommet d'une lentille 12 et la face  arrière 8 de celle-ci.  



  L'expression  couche d'image lignée  est utilisée  ci-contre dans un sens très général, pour désigner n'im  porte quel type de couche constituant des panneaux al  longés ayant sensiblement la même largeur et disposés  côte à côte de façon à produire une ou plusieurs images  lenticulées. La couche de base portant les images peut  être constituée d'une partie d'une feuille de papier, de  carton. etc.  



  Toutefois, il est clair que dans certains cas. il pour  rait être avantageux d'imprimer la couche de base di  rectement sur la face arrière de l'écran lenticulaire. com  me il est décrit plus en détail ci-après à propos d'un au  tre mode de réalisation de l'invention.  



  Ayant ainsi esquissé les caractéristiques générales de  la couche de base incorporée dans le mode de réalisa  tion préféré de l'invention. on peut maintenant considé  rer l'image lignée qu'elle porte. A cet effet. il convient de  se référer à la     fig.    9, où l'on voit la couche de base com  me étant constituée par un certain nombre de panneaux  5, 5a. 5b et 5c. ayant sensiblement la même largeur et qui  sont séparés par un certain nombre de panneaux iden  tiques 7. 7a. 7b et 7c. Dans le cas où l'on cherche à pro  duire l'illusion d'une image changeante. les panneaux     5-          5c    seraient différents (dans le temps) des panneaux 7-7c.

    Autrement, dans le cas où l'on cherche à produire une  image en relief, chacun des panneaux 5-5c et 7-7c dif  féreraient en ce qui concerne le  point de vue . En se  référant à la     fig.    3, qui présente une vue en coupe forte  ment agrandie du dispositif de la fi-. 1, ou du moins,  d'une partie de celui-ci. on note que     chaque    lentille 12  possède une face antérieure incurvée 16 et une face ar  rière plane 18, formant ainsi un simple élément de len  tille convergent plan-convexe. A l'arrière de l'élément de  lentille 12 est fixée une partie de la couche de base 4.

    Sur<B>là</B> fi-. 3, chaque panneau porté par la couche de base  4 est présenté comme étant disposé au-dessus de     celle-          ci    car ces panneaux sont imprimés -de la même maniè  re qu'une impression est appliquée à la surface d'un     mor-          ceâu    de papier.  



  Il va de soi que le terme   impression<B> </B> est utilisé  ci-contre pour désigner un procédé d'impression classi  que du type à lettres en relief, ainsi que les     procédés    li  thographiques. de gravure, de sérigraphie et/ou les tech  niques d'impression en couleurs, l'impression. normale      à l'encre ou d'autres moyens appropriés pour     appliquer     une image.  



  En se     reportant    à nouveau à la     fig.    3, on note que  les panneaux représentés sur celle-ci sont     hachurés    par  des croix et par des lignes parallèles exactement comme  sur la     fig.    9. Sous chaque lentille 12, se trouve un pan  neau x et un panneau y et on suppose que le dispositif  de la     fig.    3 est un dispositif à image changeante. Le pan  neau x peut, par exemple, être l'un des panneaux 5 à  5c, le     panneau    y pouvant ainsi être l'un des panneaux 7  à 7c, de la     fig.    9. Le point essentiel à comprendre, en       l'occurrence,    est que sous chaque lentille, sont dispo  sés, au moins, deux panneaux.

   Ces panneaux pourraient,  le cas échéant, être relativement plus étroits que repré  sentés ou pourraient être communs à deux lentilles 12  voisines.  



  On suppose, en se référant à nouveau à l'exemple de  la     fig.    3, que les panneaux x et y diffèrent en ce qui con  cerne le temps ou l'instant, et que tous les panneaux x  forment une image composite d'un homme, dont la main  est baissée, tandis que tous les panneaux y     constituent     une image composite d'un     homme    dont la main est levée.  En d'autres termes, on suppose que la couche d'image  se compose de deux images     séparées    et que ces deux  images ont été divisées en un     certain    nombre de rubans  très étroits. On suppose encore que les     rubans    consti  tuant l'une des images sont intercalés     successivement    en  tre ceux de l'autre.

   Dans ces conditions, si l'on regarde en  même temps tous les panneaux x, on voit l'une des ima  ges, tandis qu'en examinant simultanément tous les pan  neaux y, on voit l'autre image. Il a été supposé ici, que  ces deux images représentent l'une un     homme    dont la  main est baissée et l'autre un homme dont la main est  levée. On supposera, encore, que le dispositif parallacti  que est disposé par rapport aux yeux de l'utilisateur,  comme le montre la     fig.    5, c'est-à-dire que l'axe longitu  dinal des petites lentilles s'étend horizontalement ou  parallèlement à une droite horizontale passant entre les  yeux de l'utilisateur.

   Dans cette hypothèse. on suppose  ra aussi que les yeux de l'utilisateur voient le dispositif  parallactique de manière que les rayons réfléchis par ce  dispositif et qui passent par les yeux de l'utilisateur, cou  pent les petites lentilles 12 suivant un     certain    angle.  



  On supposera encore que le dispositif parallactique  iconographique 2 adapté à présenter une image chan  geante est orienté de manière que les rayons Cl et C2       (fig.    3) représentent des rayons parallèles allant vers les  yeux de l'utilisateur. Cette hypothèse de     rayons    paral  lèles se justifie par le fait que les lentilles sont très peti  tes et qu'elles ont une très courte focale, de sorte que la  distance de l'image     est    extrêmement petite comparative  ment à la distance de l'objet ou à la distance des yeux  de l'utilisateur.  



  Quand la ligne de vision est dirigée suivant les lignes  CI et C2 de la     fig.    3, il en résulte, par suite de la posi  tion du dispositif parallactique et de l'indice de réfrac  tion     commun    des éléments de lentille 12, que l'obser  vateur ne voit que les panneaux y. Les rayons sont in  fléchis dans les lentilles, comme l'indique la     fig.    3. Ainsi,  l'observateur ne perçoit que l'image représentant l'hom  me dont la main est levée, dans le présent exemple.  



  A supposer maintenant que le dispositif parallactique  est tourné autour d'un axe horizontal de manière que  les rayons lumineux     réfléchis    de l'image et allant vers les  yeux de l'utilisateur sont les rayons parallèles C'1 et C'2  de la     fig.    3. Par suite de l'indice de réfraction des petites  lentilles et de la position relative du dispositif et des  yeux de l'utilisateur, ces rayons ne proviennent que des    panneaux x qui, en     accord    avec le présent exemple, re  produisent     l'image    d'un homme dont la     main    est bais  sée.

   En d'autres termes, quand on regarde un dispositif  de ce genre, sous un certain angle, on voit tous les pan  neaux représentant une même image, et quand on la re  garde sous un autre angle, on aperçoit tous les     panneaux     représentant une autre image.  



  Bien qu'il n'ait été question que de deux positions dif  férentes d'un homme lors de     la    description de la     fig.    3,  on pourrait incorporer autant de positions différentes  qu'on le désire. La seule limitation réside dans le fait  que plus le nombre des panneaux incorporés augmente,  plus la définition des détails     diminue    et, ainsi, du point de  vue de la netteté des détails, le nombre des panneaux  doit être limité. Toutefois, sur la     fig.    4, on voit quatre  images     différentes    disposées derrière chaque petite len  tille.

   Plus précisément, on voit que des panneaux Pl, P2,  P3 sont disposés     successivement    derrière chaque lentil  le voisine, et qu'il en est de même pour les panneaux<B>QI,</B>  Q2, Q3, SI, S2, S3 et TI, T2, T3. On     supposera    que     les     panneaux Pl, P2 et P3, ou     comme        ils    seront qualifiés     ci-          après    :

   les panneaux      <  <     P   constituent respectivement les  sections linéaires de l'image d'un garçon ayant la main  dans la poche, que les panneaux Q1, Q2 et Q3, quali  fiés ci-après de  panneaux Q   proviennent d'une image  montrant le même garçon dans la même position, mais  ayant     sorti    sa main de la poche et l'ayant amenée près  de la poitrine; que les panneaux S1, S2 et S3, qualifiés  ci-après de  panneaux S   présentent la même image  du même garçon, mais qui a levé sa main près de sa tête;  que les panneaux     Tl,    T2 et T3 qualifiés ci-après de   panneaux T      ,    représentent la même image du même  garçon, mais ayant levé la main au-dessus de la tête;

    que le dispositif parallactique     iconoscopique    est initia  lement disposé de manière que les rayons cheminent,  entre les yeux de l'utilisateur et le dispositif, le long des  trajectoires indiquées par les flèches en pointillés. Dans  ces conditions, par suite de l'indice de réfraction des pe  tites lentilles et de l'orientation du dispositif, l'utilisateur  ne verra que les panneaux P. On supposera alors que le  dispositif a été tourné de manière que les rayons entre  les yeux de l'utilisateur et celui-ci soient parallèles aux       flèches    en tirets. Dans ces conditions, l'utilisateur ne voit  que les panneaux Q.

   On supposera encore que le  dispositif est ensuite tourné de manière que les rayons  entre les yeux de     l'utilisateur    et celui-ci sont parallèles  aux flèches à hampe continue. Dans ce cas, seuls les  panneaux S sont visibles. Maintenant, en allant encore  plus en avant, on supposera que le dispositif est tourné  à la position où les     flèches    ondulées sont     parallèles    aux  rayons passant entre les yeux de l'utilisateur et le dispo  sitif. Dans ce cas, seuls les panneaux T seraient visibles.

    Ainsi, en tournant le dispositif parallactique par     rapport     aux yeux de     l'utilisateur,    l'image qu'il porte, qui est sup  posée ici, être celle d'un garçon, présente des caractéris  tiques changeantes, c'est-à-dire, que l'illusion est créée  que le garçon retire sa main de la poche et l'amène     au-          dessus    de la tête.  



  Dans les paragraphes qui précèdent a été décrit un  dispositif à image changeante. La construction d'un dis  positif donnant l'illusion d'une image en relief corres  pond à celle du dispositif ci-dessus. Toutefois, dans le  dispositif en relief, un panneau individuel de la couche  d'image est     placé    sous chaque petite lentille de l'écran  faisant partie du dispositif et tous les panneaux présen  tent la même image. C'est ainsi, que,     comme    le montre  la     fig.    7, sous chaque petite lentille 12a, 12b et 12c est       placé    un panneau complet     individuel    X, X' et X".

   Sur      chacun des panneaux X, le point de vue varie le long de  sa     lonjgueur    suivant un axe donné s'étendant perpendicu  lairement à l'axe longitudinal de la lentille. En principe,  chacun des panneaux X comprend une série continue  d'images linéaires ou allongées indivisibles changeantes  qui se fondent l'une dans l'autre et qui commencent. par  exemple, au bord droit du panneau. Cette série d'ima  ges linéaires se déplace continuellement à travers la lar  geur du panneau X et ne s'arrête qu'en arrivant au bord  de gauche de celui-ci. L'image linéaire du panneau X'  commence à proximité immédiate de la fin de l'image       linéaire    du panneau X.

   En conséquence, il y a une ima  ge complète qui est continue dans un certain sens, mais  dont le point de vue varie le long d'un axe transversal  donné de chacun des panneaux constituant l'image. En  plus des différences de points de vue sur chaque axe  transversal d'un panneau, il y a également une différen  ce de points de vue entre les parties longitudinalement es  pacées des panneaux, de sorte qu'une image complète  est     formée    par la série de panneaux.  



  Pour utiliser le dispositif en relief décrit ci-dessus. on  dispose les axes longitudinaux des petites lentilles per  pendiculairement à une droite s'étendant entre les yeux  de l'utilisateur. Ainsi, comme le montre la     fig.    7.     l'oeil     gauche de l'utilisateur reçoit des rayons réfléchis le long  des lignes     Ll    et     L2,    par exemple.

   tandis que son     oeil     droit voit les rayons réfléchis le long des lignes Ri et       R2.    Les rayons     Ll    et     L2    émanent d'un point, d'un pan  neau donné, qui est espacé latéralement du point de ce  même panneau dont émanent les rayons Ri et     R2.    L'ef  fet est le même que si l'observateur regardait une diapo  sitive stéréoscopique placée dans un stéréoscope.

   Des  vues séparées de la même image provenant de points de       vue        différents    sont reçues simultanément par les deux  yeux de l'observateur et le cerveau de celui-ci synthétise  ces images et crée par perception sensorielle l'illusion  d'une image tridimensionnelle. ou en relief.  



  Le fonctionnement du dispositif de la     fig.    7 vient  d'être décrit en considérant une petite lentille 12 de ce  lui-ci, mais il est bien évident que l'observateur reçoit les  rayons émanant de toutes les petites lentilles et qu'il per  çoit ainsi une image générale en relief. Le fonctionne  ment. en ce qui a trait à chaque petite lentille du dispo  sitif. étant le même que celui décrit ci-dessus. l'illusion  créée par chacune d'elles n'a, par conséquent, pas besoin  d'être discutée en détail.  



  L'alignement entre les petites lentilles de l'écran et  les panneaux sur la couche de base ou d'image dans les  dispositifs parallactiques finaux repose pratiquement sur  les mêmes considérations, qu'il s'agisse d'images en re  lief ou d'images changeantes et, dans les deux cas. les  techniques d'impression existantes peuvent être utilisées.  La différence réside dans la position exacte des panneaux  par rapport aux     lentilles        surjacentes,    comme il a été ex  pliqué ci-dessus. De même, la forme de l'écran lenticu  laire     est    pratiquement la même.     indépendamment    du ty  pe     d'illusion    à créer.

   En conséquence, les principes de  l'invention s'appliquent également aux deux types d'ima  ges parallactiques et. ayant ainsi décrit les principes fon  damentaux de fonctionnement de ces dispositifs, on va  décrire maintenant - d'une manière générale - l'ap  plication de     l'invention    à     chacun    de     ces    deux types de  dispositifs, étant bien entendu que les différences rési  dent dans la forme particulière de la couche d'image et  dans l'orientation de l'écran     lenticulaire    et de la couche  d'image.  



  On se souvient qu'il a été expliqué dans le préambule  du présent mémoire que les caractéristiques physiques    interdépendantes du produit de l'invention sont impor  tantes,     car    elles rendent ce produit à la fois     commerciali-          sable    et adapté à être produit en grande série à peu de  frais. L'épaisseur de l'écran, désigné par la lettre t sur  la     fig.    2, se situe entre 0,125 et 0,625 mm. Quoique cette  épaisseur définisse les limites maximales et minimales  d'un écran     réalisé    conformément à l'invention, le mode  de réalisation préféré de celle-ci envisage de former  l'écran avec une épaisseur comprise entre 0,225 et 0.50  mm.

   De plus, l'écran terminé, dans sa forme définitive,  a une résistance à l'abrasion comprise entre 5 et 50 mg,  déterminée par la méthode d'essai normalisée     ASTM     D-1044-56, en utilisant des roues  < (calibrage No     CS-17       pendant 1000 cycles.

   De plus, l'écran a une transparen  ce comprise entre 40 et 100 %, déterminée par la métho  de d'essai normalisée     ASTM        D-1746-69T,    et un coeffi  cient de diffusion compris entre 0 et 15 %, déterminé  par la méthode d'essai normalisée     ASTM        D-1003-59T.     L'écran a une flexibilité comprise entre 70 et 1400 kg/       cm2    mais, de préférence, entre 70 et 700     kg/cm2,    dé  terminée par     la    méthode d'essai normalisée     ASTM        D-          747-58T    et a un module d'élasticité compris entre 70 et  420 kg     cm2,

      à     25oC,    déterminé par la méthode d'essai       normalisée        ASTM    790-58T. Il est à noter, d'autre     part,     que l'écran comporte des éléments     lenticulaires    ayant  une largeur W, comme représenté sur la     fig.    8, com  prise entre 0,40 mm et 0,125 mm mais, de préférence,  entre     0,17S    mm et 0,30 mm.

   Selon l'invention.     ces    len  tilles ont un rayon r comme indiqué sur la     fig.    8, compris  entre 0.0625 mm et 0, 280 mm, mais dans le mode de  réalisation préféré, on envisage des     lentilles    ayant un  rayon compris     entre    0,075 mm et 0,225 mm.  



  L'invention envisage d'utiliser des matières purement  thermoplastiques pour la réalisation des dispositifs     paral-          lactiques        iconoscopiques    qui en font l'objet. La désigna  tion générale des matières propres à être utilisées pour  former une couche de base dans un tel dispositif est,  généralement, celle de: hydrocarbure éthylénique non  saturé.

   Les matières     spécifiques    entrant dans ce groupe  et qui donnent les meilleurs résultats, et qu'on envisage  de retenir pour former l'écran par des techniques de cou  chage sont le polyéthylène. le     polypropalène,    le poly  éthylène     térathylate,    le     vinyl    toluène, le chlorure de poly  vinyle non plastifié et le chlorure de     vinylidène.    Quoi  que ces matières possèdent toutes les caractéristiques  désirables, on a trouvé que les meilleurs résultats sont  obtenus avec les polyoléfines et, par conséquent, la for  mation d'un écran à partir d'une polyoléfine est un mo  de de construction préféré d'un dispositif conforme à  l'invention.  



  Les dispositifs conformes à l'invention peuvent être  produits, par exemple, par un procédé tel que celui qu'il  lustre la     fig.    10. Sur cette figure, une feuille de papier  254 est entraînée en continu dans le pincement situé  entre un cylindre de couchage 229 et un cylindre de  transfert 232. Le papier reçoit un revêtement 236 qui  est fourni par une source d'alimentation 230 sous le con  trôle d'une lame de raclage 231. Le papier ainsi couché  passe ensuite dans le pincement 272 situé entre le cylin  dre de transfert 232 et un cylindre d'impression 233  dont la surface périphérique est formée de manière à  empreindre les petites lentilles dans le revêtement 236.

    Le cylindre d'impression 233 est. de préférence. refroidi  et le revêtement 236 ainsi formé en un écran lenticulai  re solidifié, de sorte que la structure lamée 237 quitte  le cylindre d'impression 233 pour se rendre à un dispo  sitif de réception 238.      Quelle que soit la matière du groupe mentionné     ci-          dessus    qui est utilisée, et qui convient pour produire des  dispositifs couchés, celle-ci doit également posséder cer  taines propriétés physiques et, notamment, avoir un point  de fusion compris entre     105o    C et     260o    C mais, de pré  férence, entre 135 et     1751,    C ;

   une viscosité de revête  ment à ces températures comprise entre 10 et 200     poi-          ses    ; une température de solidification supérieure à  -17,8  C mais, de préférence, qui n'est pas supérieure  à la température ambiante normale ou environ 220 C ;  et, en outre, elle doit pouvoir être étalée à sa tempéra  ture de fusion et à sa     viscosité    de revêtement en une  couche 236 ayant une épaisseur comprise entre 0,01 mm  et 0,6 mm.  



  Les propriétés physiques précédentes de la matière  plastique sont importantes, car le procédé décrit en re  gard de la     fig.    10 est, de préférence, exécuté de maniè  re que la matière plastique ait une température compri  se entre 105 et 2600 C avec une viscosité entre 10 et  200 poises, quand elle est appliquée sur le papier. De  plus, comme il a été indiqué, celle-ci est formée et solidi  fiée     après    le couchage, la solidification ayant lieu pen  dant que la matière     plastique    est au contact du cylindre  d'impression 233, de sorte que les petites lentilles sont  formées au contact de ce qui constitue leur matrice de  formage et, ensuite, gardent leur forme.  



  Les petites lentilles ont été décrites ci-dessus comme  étant circulaires, mais il ressort des paragraphes qui vont  suivre, que ces lentilles pourraient également être     asphé-          riques,    c'est-à-dire pas exactement sphériques, et avoir,  au lieu de cela, une forme légèrement parabolique afin de  corriger l'aberration sphérique.  



  Si l'on considère le     procédé    de couchage ci-dessus  ou même la     technique    d'impression décrite ci-après dans  le contexte de l'invention, il devient évident que les di  vers facteurs physiques sont interdépendants. Plus pré  cisément, l'épaisseur doit être en rapport avec la trans  parence et avec la diffusion pour que les propriétés op  tiques de l'écran soient satisfaites et, ensuite, l'élasticité  doit être en     rapport    avec la flexibilité dans les limites  optiques d'autres facteurs, afin que la matière maintien  ne sa forme optique tout en étant suffisamment flexible  pour être largement utilisée et pour s'adapter à la techni  que de production en grande série représentée sur la     fig.     10.

   En outre, ces facteurs doivent être liés à une largeur  correcte des lentilles par rapport à l'épaisseur de l'écran  et, également, par rapport à la résistance de l'abrasion,  en vue de la     durabilité    et des possibilités de manipulation  du dispositif. Comme il a été mentionné ci-dessus. ces di  vers facteurs sont quelque peu incompatibles et, pour  cette raison, la combinaison totale est importante.  



  Comme le montre la     fig.    8, le plan     focal    de la petite  lentille se situe le long de la ligne     fp    où la longueur fo  cale est égale à F et où le foyer est désigné par f. On  remarque sur cette figure que le plan focal définit un  arc. Pour obtenir un maximum de netteté, la couche  d'image ou l'image portée par celle-ci devrait être située  le long de cet arc. Toutefois, lors de la formation d'un  dispositif parallactique     iconoscopique,    la réalisation  d'une surface arrière incurvée soulève certains problè  mes et, par conséquent, du point de vue pratique, il est  préférable que la surface arrière de l'écran lenticulaire  soit plane.  



  Compte tenu de ces problèmes de fabrication, et du  fait de la     préférence    donnée à un mode de construc  tion comportant une face arrière plane, il est clair que  l'image ne peut pas être située exactement dans le plan       focal.    D'autre part, si l'image était disposée à l'une ou    l'autre extrémité du plan focal, il en résulterait nécessai  rement qu'une partie de l'image serait particulièrement  nette et que l'autre serait particulièrement floue. En con  séquence. l'invention envisage de situer le plan focal des  éléments lenticulaires à une position intermédiaire entre  les limites     supérieure    et inférieure du plan d'image ou du  plan focal     fp.     



  Dans l'exposé qui précède. on s'est plus particulière  ment attaché au mode de réalisation préféré de l'inven  tion dans lequel un dispositif parallactique     iconoscopique     est formé de deux morceaux séparés de matière. notam  ment d'un écran lenticulaire en matière plastique et d'une  couche de base directement fixée sur celui-ci sous la for  me d'un morceau de papier. par exemple.

   Sur la face  supérieure. dans le dispositif final. une image était impri  mée sur la couche de base et pendant le traitement dont  résultait la formation du dispositif final. cette image était       alisynée    en     guidant    la feuille 254 vers le cylindre d'impres  sion 233.     comme    l'exigeait le type particulier de disposi  tif à réaliser. les petites     lentilles    étant formées dans  l'écran de ce dispositif.  



  A la différence du dispositif feuilleté ou à couches su  perposées décrit en détail ci-dessus. la variante de     réâ1i-          sation    préférée du dispositif de l'invention envisage d'éli  miner une couche de base séparée et d'imprimer une  image directement sur un écran lenticulaire en     matière     plastique préalablement formé.  



  En     accord    avec cette variante préférée. que repré  sente     la    fia. 11. le dispositif final comprend un écran  lenticulaire flexible en matière plastique 600 sur la face  de base duquel est imprimée directement une couche  d'image 602 L'écran 600 présente un certain nombre de  petites lentilles 604 qui sont formées dans celui-ci.  



  Cet écran correspond. d'une manière générale. à  l'écran lenticulaire décrit à propos du dispositif de la       fig.    1. Les dimensions physiques de cet écran et des élé  ments lenticulaires formés dans     celui-ci    devraient être  les mêmes que dans un écran. tel que celui utilisé dans  le mode de réalisation de la     fig.    1. et dont les limites  ont été spécifiées ci-dessus. Plus précisément. la     largeur     des petites lentilles. l'épaisseur de l'écran. la flexibilité,  la transparence et la diffusion se situent dans les limi  tes indiquées à propos de l'écran de la     fig.    1, et n'ont  pas besoin d'être répétées ici.  



  Toutefois. en ce qui a trait au dispositif de la     fig.    11,  il est certains autres facteurs qui doivent être pris en  considération Plus précisément. dans un dispositif fabri  qué en accord avec la     modification    préférée de l'inven  tion. les problèmes d'incompatibilité et analogues n'ont  pas une grande importance du fait de l'absence d'une  couche de base absorbante susceptible d'aspirer le sol  vant ou le plastifiant de l'écran. lequel pourrait     détruire     l'image imprimée et la couche de base portant celle-ci.  Quand l'image est imprimée     directement    sur l'écran, tous  ces problèmes sont éliminés.  



  La matière plastique qui peut être choisie pour for  mer l'écran du mode de réalisation de la     fig.    1 est à nou  veau une matière thermoplastique dont le type peut va  rier sensiblement. C'est ainsi. par exemple. que l'on peut  adopter du polyéthylène     térathvlate.    du chlorure de po  lyvinyle plastifié ou non. du     polypropalène.    du polystyrè  ne orienté, des résines époxydes de forme     appropriée,     des résines     polycarbonatées    et des     acétates    plastifiées  et/ou des butyrates, parmi beaucoup d'autres.  



  La matière plastique doit également avoir une résis  tance à l'abrasion se situant entre 1 et 50 mg; de préfé  rence, entre 5 et<B>25</B> mg,.     déterminée    selon la     méthode         d'essai normalisée     ASTM    D-1044-56 en utilisant des  roues     calibras    No     Cs-17    pendant 1000 cycles.

   La flexi  bilité de l'écran doit se situer entre 70 et 1400     kg/cm2    ,  mais dans le mode de réalisation de la     fig.    11. il est pré  férable qu'elle soit comprise entre 350 et 1050     kg/cm2    ,  déterminée selon la méthode d'essai     normalisée        ASTM          D-747-58T.     



  La stabilité dimensionnelle de l'écran du mode de  réalisation de la     fig.    11 a également de l'importance.  L'écran du mode de réalisation de la     fig.    11 doit avoir  une dureté     Rockwell    comprise entre M20 et M125, dé  terminée selon la méthode d'essai     normalisée        ASTM    D  785-51. La résistance de déchirement de la variante pré  férée doit être au minimum de 200g. déterminée selon  la méthode d'essai normalisée     ASTM    D 689-44.  



  Pour maintenir l'alignement prédéterminé voulu en  tre l'écran et l'image aussi bien dans le mode de réalisa  tion. couché que dans celui où l'image est imprimée di  rectement sur l'écran, les coefficients de dilatation doi  vent, de préférence, rester dans des limites prescrites.  D'une     caractéristique    particulièrement importante de tou  tes les matières plastiques utilisées pour fabriquer les dis  positifs conformes à l'invention. est le coefficient de dila  tation thermique linéaire de celle-ci, lequel. en l'occur  rence, doit se situer entre 7.5.10-4 et     7.5.10-3        mm/o    C,  déterminé selon la méthode d'essai normalisée     ASTM    D  696-44.

   Avec certaines matières plastiques, le     coefficient     de dilatation à l'humidité a également de l'importance et  quoiqu'il soit difficile de prescrire des limites à cet égard,  d'après des essais définis, il est clair que ce coefficient  de dilatation à l'humidité doit être tel que la dilatation  ne dépasse pas 0.1 % dans n'importe quelle direction en  fonction des variations hygrométriques de l'atmosphère  dans un écran donné en train d'être manipulé ou traité.  Cette grandeur peut, évidemment, varier légèrement. l'es  sentiel étant que le     coefficient    de dilatation à l'humidité  n'ait pas pour     conséquence    de     désaligner    l'écran pendant  le traitement dans la variante de réalisation préférée.  



  L'impression directe sur la face arrière de l'écran  600 de la     fig.    11 d'une image a été décrite dans ses gran  des lignes ci-dessus, mais en fait, il est préférable que       cette        impression    soit     exécutée    en accord avec une techni  que préférée qui est     précisée    ci-après.

   De plus, à la dif  férence de la simple impression d'une couche unique  d'encre, par exemple,     registrée    de façon à créer une il  lusion avec l'écran lenticulaire, et sur la face arrière de  celui-ci, il est préférable. dans     certains        cas,        lorsqu'on     désire obtenir un dispositif opaque d'appliquer une cou  che d'impression supplémentaire. A cet égard, il con  vient de se référer plus particulièrement à la     fig.    12, où  l'on voit que l'écran 600 porte, sur sa face arrière. une  première couche d'impression désignée par la référen  ce 606 et une seconde couche d'impression disposée sous  la face arrière de la première.

   Cette seconde couche est  désignée par la référence 608 et est généralement cons  tituée par une couche d'encre blanche ou d'encre ayant  une couleur pastel convenable.  



  Il a été suggéré que la couche 600 soit une seule cou  che et lorsqu'il s'agit d'un dispositif en noir et blanc,  elle est, en fait, constituée par une seule impression.  Toutefois, la couche 606 peut également comporter une  couche d'image en couleur, auquel     cas,    cette couche  pourrait être formée par des opérations d'impression suc  cessives déposant des encres de diverses couleurs à des  emplacements sélectionnés de façon à produire la repré  sentation finale voulue, c'est-à-dire que la couche peut  être: produite.     selon-des    techniques classiques de sélection    de couleurs.

   On se rappelle, évidemment, que la couche  606, quelle que soit la manière dont elle est     déposée    ou  appliquée, constitue une image lenticulée incluant des  panneaux disposés sous les éléments de lentille respec  tifs 604 et, en alignement correct avec ceux-ci, compte  tenu du type particulier de dispositif parallactique à pro  duire.  



  Sur la     fig.    12, la couche 606 est formée pour produi  re une image en     relief    ou à trois dimensions et comprend  des panneaux x et x' dont chacun est sous-jacent à un  élément de lentille 604 et couvre l'aire comprise entre  les bords longitudinaux de celle-ci.

   Les considérations       énoncées    en ce qui concerne le repérage des panneaux  de la couche d'image évoquées ci-dessus à propos du  mode clé réalisation de la     fig.    1, s'appliquent également  à     cette    variante préférée et, par conséquent, la manière  dont un dispositif à image changeante doit être produit  et dont la concordance entre les     panneaux    de la     couche     d'image de celle-ci doit être réalisée, qui ont été discu  tées ci-dessus,     s'appliquent    également à ce mode de réa  lisation.  



  La     fig.    19 montre un appareil adapté à former des  écrans lenticulaires pour le dispositif de la     fig.    11. Cet  appareil comprend un dispositif d'extrusion de forme  classique comportant une tête d'extrusion 610 présen  tant une ouverture d'extrusion 612 de forme générale  rectangulaire. A la sortie de cette ouverture, on obtient  conformément aux techniques de traitement classiques  des matières plastiques, un ruban mobile et fluide 614.  Ce ruban, pendant qu'il est encore plastique, est intro  duit entre deux cylindres coopérants 616 et 618. Le pro  fil du cylindre 616 correspond sensiblement à celui du  cylindre d'impression 233 décrit en regard de la     fig.    10.

    Il présente une série de rainures parallèles 72, s'éten  dant autour de sa périphérie et ses rainures servent à  profiler la     face    supérieure du ruban 614 pour y former  des petites lentilles parallèles ou des éléments de lentille  604.  



  Le ruban 614 est légèrement comprimé pendant son  passage entre les cylindres 616 et 618, afin de polir la  face inférieure de la structure et former les petites len  tilles dans la face supérieure de celle-ci. Les limites en  ce qui concerne l'épaisseur de la     feuille    extrudée     et    for  mée correspondent à celles spécifiées ci-dessus pour le  revêtement du mode de réalisation de la     fig.    1.  



  Pour produire un bord de guidage sur la feuille for  mée, on procède, en même temps, que     celle-ci    est for  mée, à une opération de coupe. Comme le montre la       fig.    19, deux arbres coopérants 620 et 622     sont    suppor  tés parallèlement de part et d'autre du ruban 614 directe  ment à la droite des cylindres coopérants 616 et 618.  L'arbre 622 porte un couteau circulaire 624 et dans  l'arbre 620 est     formée    une gorge 626. La gorge 626 est  alignée avec le couteau 624 et reçoit une partie de tran  chant de celui-ci.

   Le couteau 624 et la gorge 626 sont  disposés intérieurement à l'un des bords notamment, du  bord antérieur selon la     fig.    19, de la feuille 614' et en  ligne avec une jonction entre deux petites lentilles 604.  Ainsi, le couteau circulaire 624 coupe la feuille formée  614' parallèlement à l'axe longitudinal des petites len  tilles qui y ont été formées.  



  Il est à noter que la matière plastique utilisée pour  former la feuille 614' doit avoir une température de soli  dification comprise entre -17,8 et     221)    C, de façon  qu'elle soit     dimensionnellement    :stable à sa sortie du cy  lindre de profilage 616. Le cas échéant, un dispositif de  refroidissement classique, incluant des     canaux    de refroi  dissement ménagés dans le cylindre 616, et des moyens      pour faire circuler un fluide de refroidissement à travers       ceux-ci    pourraient être utilisés pour solidifier la matière  plastique à son passage à travers le cylindre 616.  



  La feuille profilée 614' qui quitte le mécanisme de  la     fig.    19 pourrait être enroulée de façon classique sur  un noyau approprié et pourrait être conservée pour  être utilisée ultérieurement. Quand on le désire, en vue  de réaliser le produit final, on fait passer le rouleau  dans un dispositif de coupe et le bord sectionné 628  résultant de l'opération de coupe décrite ci dessus, est  utilisé comme guide. La feuille continue est sectionnée  en segments appropriés en la tranchant perpendiculai  rement à l'axe longitudinal des petites lentilles, en utili  sant le bord 628 pour maintenir le couteau perpendicu  laire.

   Des dispositifs de coupe classiques peuvent être  utilisés à cette fin, ainsi que les moyens     d'alignement     classiques dont ils sont     pourvus.     



  Quand les segments ont été coupés dans une feuille,  telle que celle désignée par 614 ci-dessus, l'étape suivan  te consiste à imprimer la couche d'image directement sur  la face arrière plane de celle-ci. Il convient de remar  quer, à ce propos, que plusieurs sections d'image pour  raient être imprimées en même temps sur un segment  donné de la feuille, ce segment étant ensuite subdivisé  en dispositifs parallactiques individuels.  



  Dans la description détaillée qui     précède.    les disposi  tifs ont été considérés comme     comportant    des lentilles  ou des éléments de lentille ayant une surface antérieure  arquée, constituée par un arc de cercle. De plus, cha  que élément de lentille a été représenté et décrit. comme       comportant    une face arrière plane. Ces particularités fa  cilitent la fabrication avec un équipement relativement  peu coûteux, mais     certains    avantages peuvent être obte  nus en modifiant la forme des éléments de lentille.

   Plus  précisément, en     accord    avec une telle variante. une cor  rection est     apportée    pour l'aberration sphérique, ainsi  que pour les variations du plan focal.  



  En continuant à se référer au dessin. on voit sur les       fig.    13-15. un écran lenticulaire construit en     accord    avec  cette     modification.    Pour la commodité de la représenta  tion. les fil-. 13a et 13b ont été dessinées à une échelle  d'environ 1000/1. L'écran lenticulaire<B>110</B>     (fig.    15) est  formé d'une matière plastique appropriée. comme spéci  fiée, et ayant des propriétés ou caractéristiques nécessai  res pour le type     particulier    de dispositif à produire.

    L'écran 110 comprend une série de petites lentilles 112,  mais pour la commodité de la représentation, les     fig.    lia  et     l3b    ne montrent qu'une seule lentille 112 et une     partie     d'une lentille voisine désignée par 1l2'. Il est bien évi  dent que dans la variante de réalisation considérée. tout  comme dans l'écran fondamental, toutes les lentilles ont  des propriétés optiques identiques et sont analogues à  celle représentée sur la     fig.    15, les lentilles modifiées  étant allongées et disposées parallèlement entre elles.  



  La     partie    frontale<B>113</B> de la lentille 112 est convexe  mais, conformément à ce mode de réalisation     modifié,     elle présente la forme d'une courbe cylindrique obtenue       avec    la formule ci-dessous.

       Etant    donné que chaque len  tille de l'écran de cette variante de réalisation constitue  une lentille simple unitaire ayant une longueur focale  relativement courte et, étant donné que dans ce type de  lentille, il n'est possible de corriger que l'aberration sphé  rique, le résultat est que tous les rayons lumineux éma  nant de la lentille, dans les limites de l'angle de vision,  lequel est fixé ici à 300 de part et d'autre de l'axe opti  que, sont     collimatés    ou     parallèles    à l'axe optique de la  lentille.

      Tous les rayons lumineux qui entrent dans la face  de la courbe non sphérique suivant un angle de     01),    sont  focalisés à un foyer situé en     fB    =     F2.    Ceci peut être  confirmé en suivant les rayons (internes) émanant de       Ft    qui, comme on le voit, cheminent et sont réfractés  par les points B, C, D, E, F,     G    puis se coupent tous en       F2.     



  La     fig.    13b montre que la face arrière 14 de la lentil  le 112 présente une surface concave 115 et que la courbu  re de cette surface est déterminée graphiquement de ma  nière que tous les rayons parallèles entrant ou sortant de  la lentille 112, entre les     limites    de 300 de chaque côté de  l'axe optique, viennent se     focaliser    ou émanent de points  coïncidant avec la surface arrière 115. Ainsi. avec un an  gle de vision de 00, l'ouverture maximale utilisable de la  lentille est égale à sa largeur et tous les rayons lumineux  viennent se rencontrer au point     F@,    comme le montrent  les     fig.    13a et 13b.

   Quand l'angle de vision est situé d'un  côté ou de l'autre de l'axe optique. les rayons sont éga  lement     focalisés    à un point, coïncidant avec la surface  115, mais qui est situé à côté du point     F2.    L'ouverture  maximale de la lentille 112 à     15o    et à     300    de l'axe optique  est indiquée sur la     fig.    13a par des lignes portant les indi  cations correspondantes. l'ouverture maximale utilisa  ble à     15o    étant indiquée par la ligne     LLl    et     l'ouverture     maximale utilisable à 300 étant indiquée par la ligne  MM,.

   Comme il a été mentionné ci-dessus, l'ouverture  utilisable maximale à l'axe optique est égale à la  largeur totale de la lentille.  



  Il est bien évident que     l'écran    modifié qui est décrit  dans cette partie du présent mémoire peut être formé  comme un revêtement sur la couche d'image de base  en     accord        avec    le mode de réalisation préféré de l'in  vention. ou bien peut être formé comme un     écran    indé  pendant     adapté    à recevoir directement une image im  primée en     accord    avec la     modification    préférée de cel  le-ci.

   La     fig.    15     monstre,    à une     échelle    fortement agran  die, une coupe d'un dispositif parallactique     iconoscopi-          que    comportant un écran 110 présentant un     certain    nom  bre de petites lentilles 112, dont chacune possède une  surface frontale convexe 117 ayant la     forme    d'une cour  be     asphérique    et une surface arrière concave 119 for  mée comme il est décrit ci-dessus. La base de la couche  d'image de la feuille de papier 20 est directement appli  quée et liée à la surface arrière de l'écran 110 et forme  avec celui-ci une structure composite.  



  En se référant plus particulièrement aux     fig.    16, 17  et 18. on voit une     forme        iégèrement    modifiée d'un écran  lenticulaire construit conformément à la variante de réa  lisation de l'invention considérée ici et en se référant  plus     particulièrement    à la     fig.    16. on voit un écran lenti  culaire 121 qui peut être formé comme il a été expliqué  ci-dessus. Sur cette figure, on voit une lentille complète  122 et une     partie    des lentilles voisines<B>123</B> et 124.  



  Dans la variante de réalisation de la     fig.    16, la surfa  ce frontale 125 de chaque lentille a la forme d'une cour  be     asphérique    analogue à celle décrite ci-dessus, mais  alors que la courbe ci-dessus était pourvue d'une surfa  ce arrière     incurvée,    la surface arrière 126 de la lentille  représentée sur la     fig.    16 est plane.

   En conséquence. la  surface arrière 126 a été placée à une distance moyenne  entre le point focal le plus à l'intérieur et le point focal  le plus à l'extérieur et, malgré le compromis que     repré-          seule    cette position, on obtient des résultats parfaitement  satisfaisants du point de vue pratique.

   de sorte que cette  forme de réalisation     particulière    de l'écran lenticulaire  convient parfaitement pour des réalisations     industrielles     et, de toute évidence, est plus économique que     l'écran         de la variante de réalisation décrite immédiatement     au-          dessus    et comportant des     surfaces    arrière incurvées.  



  Dans cette forme de l'invention, l'écran lenticulaire  121 est extrêmement mince et a une épaisseur située  dans les limites spécifiées ci-dessus. En accord avec  cette     modification,    un dispositif parallactique     iconoscopi-          que    final est obtenu en fixant l'écran lenticulaire 121,  le long de sa surface arrière 126, à une feuille de papier  127 ou en imprimant une image directement sur     celui-          ci.     



  A la lumière de l'exposé détaillé qui     précède,    on con  viendra que l'invention atteint     effectivement    les buts  qu'elle s'est proposée.

Claims (1)

  1. KLVLINIJR;A'11ONS I. Dispositif parallactique iconoscopique, comprenant une couche d'image portant une image formée de lignes et un écran ayant une face de base et une face antérieure présentant de petites lentilles allongées dans lequel ladite couche d'image est fixée directement contre la face de base dudit écran, les lignes correspondant auxdites len tilles, caractérisé en ce que l'écran est formé d'une résine synthétique thermoplastique, a une épaisseur comprise entre 0,125 et 0,625 mm mesurée entre ladite face de base et le sommet des petites lentilles,
    et une flexibilité comprise entre 70 et 140 kg/cm2, en ce que les petites lentilles ont une largeur comprise entre 0,125 et 0,625 mm l'écran a une résistance à l'abrasion comprise entre 5 et 50 mg, un module d'élasticité compris entre 700 et 4200 kg/i,-m2 à 221, C, une transparence entre 40 et 100 % et un coefficient de diffusion compris entre 0 et <B><I>15%.</I></B> II.
    Procédé de fabrication du dispositif selon la re vendication I, caractérisé en ce qu'on forme ledit écran au moyen d'une matière thermoplastique ayant une tem pérature comprise entre<B>105</B> et 2600 C, et une viscosité entre 10 et 200 poises, et on met la couche d'image en contact matériel avec la face de base de l'écran. SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que la couche d'image est constituée par une feuille sur l'une des faces de laquelle est imprimée une image formée de lignes. 2.
    Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que la couche d'image est imprimée directement sur la face de base de l'écran et comprend un dépôt opa que. 3. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran est formé d'une matière choisie dans le groupe comprenant les polymères des hydrocarbures éthyléniques non saturés. 4. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran est formé d'une matière choisie dans le groupe comprenant les résines organiques, les résines organiques halogénées et les polyesters linéaires. 5.
    Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran est formé d'une matière choisie dans le groupe comprenant le polyéthylène, le polypropylène, le polyéthylène téréphtalate, le toluène vinyle, le chlorure de polyvinyle non plastifié et le chlorure de vinylidène. 6. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran a une résistance à l'abrasion comprise en tre 5 et 25 mg. 7.
    Dispositif selon la revendication I. caractérisé en ce que les petites lentilles sont des lentilles simples uni taires d'une pièce, chaque lentille ayant une surface fron tale présentant une courbure non sphérique, entièrement corrigée des aberrations sphériques, la courbure de cette surface étant telle que tous les rayons lumineux parallè les entrant ou sortant de chaque lentille entre des limites de 300 de part et d'autre de l'axe optique, viennent se focaliser ou semblent émaner de points voisins de ladite face de base de l'écran. 8. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que les petites lentilles sont cylindriques et ont une courbure dont le diamètre est compris entre 0,125 et 0,56 mm. 9.
    Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran a une épaisseur maximale comprise entre 0,2 et 0,5 mm, les petites lentilles étant cylindriques et ayant une courbure dont le rayon est compris entre 0,075 et 0.225 mm, lesdites lentilles ayant une largeur comprise entre 0,175 et 0,30 mm. 10. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran a un coefficient de dilatation thermique compris entre 7,5.10-4 et 7,5.10-s mmo C, une dureté Rockwell comprise entre M 20 et M 125 et une résis tance au déchirement d'au moins 200 g. 11.
    Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce que l'écran est formé d'une matière plastique non plastifiée ayant une température de fusion comprise en tre 135 et 177o C, une viscosité de 10 à 200 poises à cette température et une température de solidification comprise entre -17,80 et 220 C. 12.
    Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer ladite matière plastique dont la température est comprise entre<B>105</B> et 260,, C et la viscosité entre 10 et 200 poises sur une couche de base portant une image formée de lignes, de façon à iormer une couche ayant une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,62 mm, pendant que celle-ci est déplacée, puis, tout en continuant à la déplacer, à former sur la face du revê tement qui est opposée à la couche de base,
    un ensemble de petites lentilles allongées parallèles qui sont alignées avec les lignes de l'image de ladite couche de base en même temps que l'on solidifie ledit revêtement. 13. Procédé selon la revendication II, dans lequel la température de fusion de ladite matière plastique est comprise entre 135 et 177 C tandis que sa température de solidification est comprise entre -17,8 et 220 C. 14.
    Procédé selon la sous-revendication 13, carac térisé en ce qu'il consiste à extruder une feuille de matiè re plastique ayant des faces opposées planes, à former dans l'une des faces de cette feuille des éléments de len tille allongés de mêmes dimensions et de même forme qui s'étendent parallèlement à l'axe longitudinal de cette feuille, en même temps qu'on lisse la face opposée de la feuille, à rogner l'un des bords de cette feuille à un point qui est espacé vers l'intérieur de son bord voisin, afin de former un bord de guidage parallèle à l'axe longitudinal desdits éléments de lentille, les étapes d'extrusion, de for mage,
    de lissage et de rognage étant exécutées en une opération continue, puis à sectionner ladite feuille en seg ments en la coupant perpendiculairement auxdits bords de guidage, avant d'imprimer directement sur la face lisse d'un segment coupé une matière opaque constituant une image formée de lignes alignées par rapport aux éléments de lentille formée sur sa face opposée.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP1445124A2 (fr) * 2003-01-16 2004-08-11 Isosport Verbundbauteile Gesellschaft Mbh Matériel decoratif de surface avec une feuille lenticulaire pour produire une image decorative changeante et/ou un effect d'animation

Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP1445124A2 (fr) * 2003-01-16 2004-08-11 Isosport Verbundbauteile Gesellschaft Mbh Matériel decoratif de surface avec une feuille lenticulaire pour produire une image decorative changeante et/ou un effect d'animation
EP1445124A3 (fr) * 2003-01-16 2004-08-18 Isosport Verbundbauteile Gesellschaft Mbh Matériel decoratif de surface avec une feuille lenticulaire pour produire une image decorative changeante et/ou un effect d'animation

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