Récipient et procédé pour sa fabrication
La présente invention concerne un récipient comportant au moins un organe d'obturation incorporé dans son enveloppe et dont le remplissage s'effectue hors de cet organe, tel que par le fond par exemple.
La présente invention prévoit, en outre, un procédé pour la fabrication de ces récipients.
Dans la technique actuelle les récipients destinés notamment à contenir des produits pharmaceutiques sont fréquemment réalisés en verre, leur remplissage se faisant par le goulot, un temps substantiel est nécessaire pour l'obtenir et, d'autre part, lorsque ces récipients sont vidés, ils deviennent encombrants et difficilement destructibles. Dans la plupart des cas, ces récipients doivent tre maintenus dans des conditions stériles, soit au cours de leur remplissage, soit pendant leur remplissage et, nécessairement, pendant leur usage. On a souvent de grandes difficultés pour obtenir le maintien dudit état stérile par le fait du grand nombre de pièces nécessaires à l'obturation. En effet, ces pièces bien qu'assemblées restent indépendantes et ne permettent pas de garantir dans tous les cas une herméticité parfaite.
La présente invention consiste à prévoir un récipient dont l'obturateur est protégé au cours des opérations de lavage, de remplissage et de fermeture ainsi que pour les autres manipulations nécessaires jusqu'à l'usage.
Dans un tel récipient, l'organe d'obturation est incorporé dans le matériau Composant son enveloppe, celleci étant Constituée par un corps creux fermé par un fond rapporté, ce fond étant agencé pour servir d'organe de suspension et d'emplacement pour des inscriptions.
Dans une forme d'exécution particulière ce récipient est susceptible de comporter plusieurs organes d'obturation incorporés dans son enveloppe.
Ce récipient peut tre réalisé en matière synthétique choisie suivant les cas d'utilisation d'un tel récipient.
Par exemple, lorsque ce récipient est destiné à contenir un produit pharmaceutique liquide on choisit une matière synthétique susceptible d'tre transpercée proprement par une aiguille hypodermique, alors que dans le cas d'un contenu semi-liquide ou pâteux, l'enveloppe est constituée sous la forme d'un étalement.
Lorsqu'une inviolabilité de l'organe d'obturation est requise, on peut disposer au-dessus de la partie d'enveloppe enrobant ledit organe un moyen protecteur tel qu'une capsule par exemple.
Dans une forme d'exécution particulière, le corps creux de l'enveloppe de ce récipient est de forme tronconique à faible pente, suffisante pour permettre l'emboîtage de plusieurs récipients les uns dans les autres, avant l'exécution du fond qui n'est réalisée qu'après le remplissage.
A titre d'exemples de réalisation de tels récipients peuvent tre utilisés en pharmacie pour assurer une protection absolue contre toute pollution du bouchon, tout en évitant la pose dudit bouchon une fois le récipient rempli.
Lors de la fabrication de ce récipient, un emplacement sur l'enveloppe est réservé pour un marquage au moment du remplissage.
Le procédé de fabrication d'un tel récipient, que comprend également l'invention, est caractérisé en ce que le corps creux de l'enveloppe est obtenu à l'aide d'un moule dans lequel une cavité est réservée, permettant d'incorporer dans cette enveloppe un organe d'obturation, soutenu par des picots dans une position prédéterminée, de manière que le produit moulé enrobe ledit organe d'obturation.
Dans une mise en oeuvre du procédé l'enveloppe du récipient est réalisée de telle manière que ledit organe d'obturation se trouve à une extrémité dudit corps creux et ferme celle-ci, alors que l'extrémité opposée est obtenue ouverte, pour permettre le remplissage ultérieur du récipient. Cette extrémité ouverte est prévue pour recevoir un fond qui est agencé pour servir d'organe de suspension et d'inscription.
Ledit fond peut tre réalisé en amenant et en scellant ensemble par pinçage ou soudage les parties de bordure de l'extrémité ouverte de l'enveloppe.
Les organes d'obturation employés dans la fabrication de ces récipients peuvent tre constitués dans des substances connues, telles que le caoutchouc, des élastomères, des matières plastiques, ces organes d'obturation étant de construction monobloc ou de construction stratifiée, c'est-à-dire formés de plusieurs couches de substances différentes qui n'adhèrent pas les unes aux autres.
Ces récipients apportent, en particulier, dans le domaine pharmaceutique des avantages considérables, leur stockage est facilité par le poids réduit, par la possibilité d'emboîtage des récipients vides, par l'absence de brins de récipients puisque ceux-ci sont prévus en matériaux souples ou semi-rigides et leur conditionnement et leur transport se fait de façon rationnelle.
Le nettoyage intérieur et extérieur d'un tel récipient en particulier avant remplissage est très facile en raison de la surface continue et de la grande ouverture de remplissage.
De tels récipients sont bien adaptés pour tre utilisés sur des chaînes de remplissage, leur très grande ouverture permettant des vitesses de remplissage jamais atteintes antérieurement et la fermeture étant facilitée puisqu'elle peut se faire en une seule opération. Avec ces récipients on reconnaît que l'on évite la pose du bouchon, son enfoncement, le sertissage de la capsule et son opération de stérilisation.
Dans le cas d'un usage pharmaceutique de ces récipients, on peut prévoir un dispositif d'obturation constitué par un bouchon transperçable et choisir le matériau dont ils sont composés suivant les nécessités désirées en ce qui concerne le caractère inerte du matériau. sa stabilité dans le temps, son innocuité totale. sa facilité de stérilisation.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution du récipient. objet de l'invention.
La fig. 1 représente en coupe un moyen d'obturation incorporé dans un récipient sur deux de ses faces.
La fig. 2 représente, en coupe, un moyen d'obturation incorporé dans le matériau constituant l'enveloppe du récipient.
La fig. 3 représente, en coupe, un mode d'obturation d'un récipient dans lequel le moyen d'obturation est noyé dans le matériau de l'enveloppe sur toutes ses faces.
La fig. 4 représente, en coupe, un moyen d'obturation pourvu d'un opercule amovible.
La fig. 5 représente, en coupe, un moyen d'obturation pourvu de moyens de protection et d'inviolabilité du bouchage.
La fig. 6 représente, en élévation, un récipient en matière plastique pourvu de patte de suspension et d'une protection du moyen d'obturation.
La fig. 7 représente, en élévation, un récipient en matériau plastique reposant sur une partie repliée, telle qu'une patte de suspension.
Dans la fig. 1, on a représenté en 1 un moyen d'obturation ou de bouchage d'un récipient qui peut tre fait en une matière appropriée, en verre, en matière plastique, etc. Comme on le voit dans la fig. 1, le moyen d'obturation ou bouchon incorporé 2 est entouré par la matière du récipient avec au besoin une partie rapportée en matériau protection de façon que le moyen de bouchage 2 soit protégé sur toutes ses faces excepté celle accessible au contenu du récipient. En 3 on a prévu une encoche, circulaire; on a représenté en 4 une partie du ré copient t faisant fonction d'organe protecteur et en 5 on a indiqué un évidement à l'intérieur du moyen d'obturation.
La fig. 2 représente une disposition analogue à celle de la fig. 7 dans laquelle le bouchon 7 est muni d'un rebord 8 qui vient s'encastrer dans la paroi 6 du récipient.
La fig. 3 représente une disposition analogue à celles qui viennent d'tre décrites et dans laquelle 9 désigne la tte de l'orifice du récipient, 10 le moyen d'obturation ou bouchon réalisé en forme d'accordéon dans l'exemple représenté. En 1 1 on a représenté un évidement pour l'ancrage d'un opercule.
Dans la fig. 4, 12 représente une partie du récipient, 13 désigne le moyen de bouchage incorporé; 14 une disposition de renforcement intérieur, 15 désigne un évidement adapté pour recevoir un opercule déchirable au moyen d'une traction sur la languette 16.
La fig. 5 représente une disposition analogue, dans laquelle le récipient est indiqué en 17, le bouchon incorporé en 18. En 20 on a indiqué un élément protecteur analogue à une capsule susceptible de venir sur la partie supérieure du récipient. On doit noter que dans ce cas, la partie supérieure 19 du récipient peut tre omise et que la surface supérieure du moyen de bouchage peut tre au contact direct du moyen protecteur 20.
La fig. 6 représente un récipient en matière plastique susceptible d'tre rempli de matière par l'extrémité opposée à celle où se trouve le moyen de bouchage. Le récipient est indiqué en 21; en 25 on a indiqué le moyen de protection et d'enrobage du dispositif d'obturation 26.
24 désigne une ouverture permettant l'accrochage du ré cipient alors que 23 et 23'désignent des espaces réservés à des marques d'identification du récipient, et de son contenu.
La fig. 7 représente un récipient analogue à celui représenté dans la fig. 6, mais retourné bout pour bout, la patte de suspension 22 étant repliée sous le récipient 21 de façon à permettre à celui-ci de reposer verticalement sur la table telle que désigne schématiquement en 27.