CH426440A - Procédé de fabrication d'un article constitué par une feuille d'un premier métal assemblée avec une feuille d'un second métal - Google Patents

Procédé de fabrication d'un article constitué par une feuille d'un premier métal assemblée avec une feuille d'un second métal

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CH426440A
CH426440A CH1227963A CH1227963A CH426440A CH 426440 A CH426440 A CH 426440A CH 1227963 A CH1227963 A CH 1227963A CH 1227963 A CH1227963 A CH 1227963A CH 426440 A CH426440 A CH 426440A
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Description


  Procédé de fabrication d'un article     constitué    par une feuille d'un premier métal  assemblée avec une     feuille        d'un    second     métal       L'invention a trait à un procédé de fabrication  d'un article     constitué    par une feuille d'un premier  métal assemblée avec une feuille d'un second métal,  ces métaux .ayant un point de fusion au moins aussi  élevé que celui de     l'aluminium    ou d'un alliage d'alu  minium, chacune de ces feuilles ayant une surface  nettoyée.  



  L'invention crée un procédé permettant d'obtenir  un article formé de deux feuilles faites de métaux  dissemblables et se     trouvant    sensiblement à leur  épaisseur finie, ce qui fait qu'une nouvelle diminution  notable de leur épaisseur n'est pas nécessaire et per  met d'obtenir un produit sans chutes notables.  



  Ce procédé nécessite une pression très inférieure  à celle que demande habituellement le     laminage    de  feuilles de métal composites à partir de matériaux       semi-oeuvrés    plus épais et il assure une jonction plus  solide que celle qui a été habituellement produite par  d'autres procédés dans lesquels la feuille composite  est obtenue à partir de ses feuilles constitutives sans  diminution notable de l'épaisseur des feuilles compo  sites assemblées.  



  Les métaux qui conviennent pour les feuilles uti  lisées dans le procédé de l'invention peuvent com  prendre les divers alliages ferreux, les aciers inoxy  dables, l'aluminium et les alliages à base d'aluminium,  le cuivre, le bronze, le laiton, l'argent et ses     alliages,     l'or et ses alliages, le titane, le zirconium, le     cobalt     et ses alliages moins fragiles, le nickel et ses     alliages,     le platine, le palladium et en général tous les métaux  ayant un point de     fusion    égal ou supérieur à celui  de l'aluminium ou d'un     alliage    d'aluminium, qui sont  suffisamment ductiles pour être transformés en une  matière en feuilles et qui ont des caractéristiques leur  permettant de s'allier à l'aluminium.

      On peut utiliser     l'aluminium    pur et ses     alliages     constitués principalement par de l'aluminium, spécia  lement les alliages qui contiennent environ 90 0/o ou  plus d'aluminium.  



  Il est connu de fabriquer divers     articles    en feuille  d'aluminium jointe à une feuille de métal     différent.     Les propriétés de     conduction    thermique de l'alumi  nium sont extrêmement désirables dans divers dispo  sitifs et récipients conducteurs de la chaleur, dans  lesquels certaines matières peuvent être chauffées,  comme des ustensiles de cuisine. Toutefois, l'utilisa  tion de l'aluminium dans ces applications est souvent       limitée    du fait qu'il est mou et qu'il a une activité  chimique assez élevée.

   Une combinaison, particuliè  rement désirable dans la fabrication de récipients des  tinés à chauffer diverses     matières,    est un garnissage  intérieur en un métal relativement inerte, comme de  l'acier inoxydable, joint à un élément extérieur en  aluminium, pour assurer de bonnes propriétés de  chauffage.  



  Les produits auxquels est joint l'aluminium sont  normalement fabriqués d'une des manières suivantes  a) On moule directement de l'aluminium en     fusion     sur une surface propre d'un métal différent, ce  qui est un procédé relativement onéreux.  



  b) On met en     contact    une plaque d'aluminium avec  une surface d'un métal différent dont le point de  fusion est supérieur à celui de la plaque d'alumi  nium, ensuite on chauffe ce métal différent et la  plaque d'aluminium jusqu'à ce que cette dernière  fonde en contact avec le métal, puis on la laisse  se refroidir, mais ce procédé s'est révélé peu sûr  et il nécessite un matériel lourd.  



  On chauffe, on met en contact et l'on presse  l'une contre l'autre des feuilles distinctes d'alu-      minium et d'un métal     différent,    mais     ce    procédé  qui est censé les joindre donne un pourcentage       relativement    élevé de produits qui ne sont pas       uniformément        joints.     



  Ces procédés nécessitent habituellement un tra  vail     important    de finition, les articles formés par     ces     procédés sont relativement grossiers et il faut les     finir     mieux avant qu'ils soient prêts pour être vendus et       utilisés.    Le procédé selon la présente     invention    est  de plus extrêmement désirable du fait qu'on le met  en ouvre à des températures et des pressions faciles  à     obtenir    et avec un matériel relativement classique.  



  Le précédé selon l'invention est caractérisé en  ce qu'il consiste à pulvériser au chalumeau de l'alu  minium ou un     alliage        d'aluminium    pour     constituer     une couche d'aluminium ou d'alliage     d'aluminium     très chaude sur l'une au moins desdites feuilles, à       chauffer    les deux feuilles en dessous de la tempéra  ture du commencement de la fusion de     l'aluminium     ou dudit     alliage    d'aluminium,

   à mettre en contact les       surfaces    très chaudes des deux feuilles séparées par  ladite couche pendant qu'elles sont toujours chauf  fées à cette     température    de jonction et à exercer sur  ces feuilles une pression     suffisante    pour faire fluer  latéralement l'aluminium entre ces     feuilles    pour les  joindre ensemble.  



  L'invention comprend encore l'article     métallique     composite     résultant    de ce procédé, qui comprend une  feuille     d'aluminium    et une feuille d'un autre métal,  et une couche d'aluminium pulvérisé disposée entre  les deux feuilles, jointe à leurs surfaces adjacentes  et     constituant    la jonction maintenant ensemble ces  feuilles.  



  Sur les dessins annexés  La fig. 1 est une coupe d'un récipient sur lequel  de l'aluminium     est    projeté par     pulvérisation    avec un  chalumeau.  



  La fig. 2 est une coupe d'une presse dans laquelle  est disposé le récipient chauffé pulvérisé avec de       l'aluminium    et la plaque d'aluminium chauffée qui  doit y être jointe.  



  La fig. 3 est une coupe du récipient après appli  cation d'une pression.  



  La fig. 4 est une coupe du récipient de la fig. 3  une fois     fini.     



  La fig. 5 est une vue schématique en plan par  dessus     représentant    les phases opératoires d'une mise  en ouvre de l'invention.  



  La fig. 6 est une coupe partielle agrandie d'une  feuille de métal composite obtenue par le procédé  représenté à la fig. 5.  



  La fig. 7 est une vue schématique en plan par  dessus représentant un procédé selon une autre mise  en ouvre de l'invention.  



  La fig. 8 est une coupe partielle agrandie d'une  feuille de métal     composite    obtenue par le procédé  représenté à la fig. 7.  



  La fig. 9 est une vue schématique en plan par  dessus représentant une autre variante du procédé de  l'invention.    La fig. 10 est une coupe partielle agrandie d'une  feuille de métal     composite    obtenue par le procédé  représenté à la     fig.    9.  



  La     fig.    11 est une vue en plan schématique d'une  autre variante du procédé de l'invention.  



  La description détaillée qui va suivre et les figu  res des dessins illustrent, à titre d'exemple, des mises  en     #uvre    du procédé de     l'invention    et     certains    des  articles composites métalliques obtenus de ce fait.  



  Les     fig.'    1 à 4 représentent un récipient lorsque  l'un des métaux est de l'aluminium devant être joint  à la surface d'un autre métal ayant un point de fu  sion supérieur à celui de l'aluminium.  



  La     fig.    1 représente un récipient en     métal        diffé-          rent    de l'aluminium sur la surface duquel est appli  quée une couche 2 d'aluminium à partir d'un     pisto-          let-chalumeau    3.  



  La     fig.    2 représente le récipient 1 comportant  alors une couche 2 d'aluminium sur sa surface  inférieure externe, disposé dans une presse, et une  feuille 4 d'aluminium relativement épaisse ayant un  diamètre un peu inférieur à celui du récipient et pla  cée sur une couche 2 pulvérisée à la flamme, les élé  ments constitutifs étant supportés sur le poinçon infé  rieur 5 d'une presse ayant une surface     supérieure     plate, la matrice supérieure 6 de la presse ayant un  diamètre un peu supérieur à celui du récipient 1,  ce qui laisse un faible dégagement sur le pourtour du  récipient, cette matrice étant légèrement convexe à  sa partie centrale.  



  La     fig.    3 représente le récipient 1 après la jonc  tion de la couche épaisse d'aluminium 4 à la surface  sur     laquelle        fut    établie la couche d'aluminium 2 pro  jeté au chalumeau, le bord 7 de la feuille d'alumi  nium 4     coïncidant    alors approximativement avec le  côté du récipient 1 du     fait    de son fluage sous pres  sion qui est nécessaire pour accompagner sa jonction.  



  La     fig.    4 représente le récipient de la     fig.    3 après  finition.  



  Le procédé est basé sur la découverte que, dans  certaines conditions, même une feuille     relativement     épaisse, ou une plaque d'aluminium peut être jointe  à une feuille faite d'un métal différent à des tempé  ratures facilement atteintes et à des pressions relati  vement faibles. Les pressions en cause sont générale  ment de l'ordre d'environ quelques     centaines    de       kg/em2.    Toutefois, ceci est exprimé d'une manière  plus     définie    dans la diminution de l'épaisseur de la  feuille ou de la plaque d'aluminium au cours de sa  jonction avec le métal différent.

   La pression utilisée  doit être telle qu'elle provoque un certain     fluage,    ou       agrandissement    de surface, latéral et qu'elle réduise  l'épaisseur de la plaque plus ductile     d'aluminium    de  moins de 8     0/o    et de préférence de moins de 5 %, mais  au moins de 1 %, auxquels s'ajoute la réduction sup  plémentaire de l'épaisseur de la couche     d'aluminium     pulvérisé.  



  Une mise en     #uvre    est la suivante. Une feuille  du métal différent de l'aluminium qui peut avoir la  forme générale désirée du produit fini, comme une      casserole ou poêle ou un récipient, est traitée sur la  surface à laquelle la feuille ou plaque d'aluminium  doit être fixée, pour enlever la quasi-totalité des ma  tières étrangères pouvant s'y trouver. Le procédé de  nettoyage peut être mécanique, comme une abrasion,  il peut être chimique, comme une action détergente,  ou il peut consister en un lavage dans un solvant,  ou une combinaison de ces procédés.

   Il faut que le  métal     différent    ait un point de fusion qui ne soit pas  inférieur à celui de l'aluminium, ou que sa chaleur  de fusion commençante ne soit pas inférieure à celle  de l'aluminium, qui doit y     être    joint. Parmi les mé  taux qui sont particulièrement préférés pour être uti  lisés figurent la fonte d'acier en feuille, l'acier inoxy  dable, le titane et ses alliages, le cuivre et des allia  ges de cuivre, le nickel et les alliages de nickel, ou  le zirconium métallique ou un alliage de celui-ci.

   Le  métal différent est revêtu d'une couche mince d'alu  minium projeté par un procédé provoquant l'adhé  rence d'une couche mince d'aluminium à une     surface     et consistant d'une manière générale à projeter de  l'aluminium en fusion qui est destiné à constituer la  couche, sous forme de particules finement divisées  dans un courant de gaz très chaud, avec une force  telle que les petites particules soient effectivement  fondues sur la surface sur laquelle elles sont proje  tées. On peut     utiliser    un gaz inerte pour protéger la  surface sur laquelle le courant     oxy-acétylénique    con  tenant les particules d'aluminium est projeté pendant  cette application, mais un tel gaz inerte n'est pas  indispensable.  



  La surface couverte par le métal projeté peut  être limitée à une partie     particulière    de la surface à  l'aide de moyens classiques, par exemple par     mas-          quage    de la partie restante.  



  On coupe une feuille, ou une plaque, ébauchée  d'aluminium aux dimensions et à la forme approxi  matives de la surface à laquelle elle doit être jointe.  Elle a habituellement, et de préférence, une épaisseur  comprise entre environ 2,5 mm et moins de 6,35 mm,  bien qu'on puisse utiliser des feuilles d'aluminium  plus épaisses ou plus minces. On nettoie également  cette feuille ou     plaque,    pour enlever les matières  étrangères de la     surface    à joindre, cet enlèvement se  faisant de manière mécanique, chimique ou avec un  solvant. On chauffe alors la feuille d'aluminium et  le métal de support différent qui est revêtu d'une  couche d'aluminium d'une épaisseur comprise entre  0,025 et 0,25 mm, et de préférence de 0,1 mm, à la  suite de la projection au chalumeau.

   De préférence,  les pièces sont chauffées jusqu'à au moins 288  C  et habituellement     399o    C. L'ébauche en aluminium  est de préférence une pièce de métal laminé, mais  elle peut être obtenue par moulage. Une feuille d'alu  minium laminée est préférée parce que son point de  fusion est d'environ 280 C supérieur à     celui    des allia  ges d'aluminium habituels à partir desquels la plaque  d'aluminium     aurait    été moulée. Après mise en con  tact des deux pièces, une pression suffisante est appli  quée pour que l'épaisseur de la plaque d'aluminium    soit réduite d'au moins 1     11/o,    de préférence d'envi  ron 5 %, et de moins de 8 %, plus une certaine  diminution d'épaisseur de l'aluminium projeté.

   On  obtient ainsi une jonction exceptionnellement bonne  entre les deux pièces de métal.  



  On préfère habituellement éliminer les contraintes  du produit ainsi formé, en le chauffant jusqu'au point  de fusion commençante de l'aluminium ou de l'alliage  d'aluminium, en général au-dessus de 2880 C et, de  préférence, environ 399  C, pour éliminer les con  traintes, après quoi on le laisse se refroidir lentement  jusqu'à la température     ambiante.    Une fois que le  produit s'est refroidi jusqu'à la température ambiante,  on le place dans un bain caustique contenant une  solution aqueuse de 5 à 15 0/o d'hydroxyde de sodium  ou d'hydroxyde de potassium, ce qui enlève les petits  fragments épars d'aluminium qui proviennent de la  projection et qui ont pu tomber sur des parties du  métal différent à des endroits non désirés.

   On rince  le produit ainsi nettoyé, on le laisse sécher et on le  finit en meulant à la courroie les bords de la jonc  tion entre les feuilles du métal différent et la feuille  d'aluminium qui a été jointe.  



  Ce procédé est particulièrement désirable du fait  qu'il conserve l'aluminium en utilisant un peu plus  que la quantité nécessaire pour recouvrir la partie  désirée de l'article produit. La jonction se fait à une  pression relativement basse. La     diminution    de l'épais  seur de la plaque d'aluminium est relativement fai  ble, environ 5 0/o et au maximum 8 Vo. En outre, le  procédé est avantageux, du fait que l'importance de  la finition nécessaire du produit est inférieure à celle  qu'exigent les procédés classiques pour obtenir une  telle jonction.  



  A titre d'exemple spécifique du procédé décrit  ci-dessus, un récipient en acier inoxydable, à la sur  face inférieure externe duquel était jointe une feuille  faite d'un     alliage    d'aluminium, fut formé de la ma  nière suivante.  



  Une feuille d'acier inoxydable 18-8 du type 302  fut utilisée pour former une poêle ayant une épaisseur  de paroi de 0,63 mm. Cette poêle en acier inoxydable  fut chauffée jusqu'à une température de 3710 C et  elle reçut sur sa surface chauffée un revêtement pro  jeté adhérent de 0,10 mm d'épaisseur d'un alliage  d'aluminium 25 ou d'un alliage     AA-1100.    Toute la  poêle, à     l'exception    du fond, fut masquée et la partie  découverte du fond reçut un revêtement d'aluminium  au moyen d'un fil de ce métal avancé dans un pis  tolet     Schoop    chauffé avec de l'acétylène et de l'oxy  gène.

   Une ébauche en alliage d'aluminium AA-1100  de 3,17 mm d'épaisseur     fut    coupée à la dimension  du fond de la poêle, planée et nettoyée avec une cour  roie abrasive sur son côté destiné à être joint, et le  support ayant reçu une pulvérisation d'aluminium  ainsi que l'ébauche furent chauffés jusqu'à 426,60 C.  La matrice utilisée pour exercer la pression sur  l'ébauche d'aluminium comportait un léger     bombe-          ment    vers le centre de la matrice, ce qui surélevait  le centre de cette dernière d'environ 0,25 mm à par-      tir de son bord auquel elle se raccordait par une  courbure douce.

   Ce profil avait pour but de chasser  à l'extérieur de l'air pouvant se trouver entre l'ébau  che et le métal différent, avant l'application de la       force    totale de la pression à ces éléments.  



  A titre de variante, au lieu d'utiliser une matrice  légèrement     concave    vers son centre, destinée à venir  en contact avec la feuille ou la plaque d'aluminium  à joindre, on peut préformer la     feuille    (ou la plaque)  d'aluminium elle-même de manière qu'une de ses sur  faces (ou ses deux surfaces) soit un peu concave et  que la matrice elle-même soit plate. Une caractéris  tique importante de l'utilisation d'une feuille ou pla  que     d'aluminium    préformée réside dans le fait qu'au  moins une de ses surfaces est concave et que cette  surface peut être     celle    qui est en contact avec la  couche d'aluminium projetée au chalumeau sur le  récipient.

   La pression est     appliquée    avec une force       suffisante    pour que l'épaisseur de l'ébauche d'alumi  nium soit diminuée de 1 0/o à 8 %, et de préférence  de 5 %. On chauffe le produit ainsi formé     jusqu'à     ce que la     partie        constituée    par la plaque d'aluminium  atteigne une température de 3990 C et on laisse alors  refroidir à la température ambiante. On plonge la  poêle refroidie pendant quelques minutes dans une  solution caustique contenant 100 g d'hydroxyde de  sodium par     litre    d'eau, ce qui enlève complètement  les petits fragments d'aluminium provenant de l'opé  ration de pulvérisation et qui se trouvent à l'extérieur  de la zone ayant été jointe.

   La poêle est ensuite polie  en meulant à la     courroie    la surface sur laquelle la  feuille     d'aluminium    et la poêle sont jointes.  



  La     fig.    5 représente schématiquement une     forme     de réalisation du procédé dans laquelle un métal en       feuille    se trouvant sensiblement à son épaisseur finale  est débité à     partir    de deux rouleaux 10 et 11, tandis  qu'il est dans un état     chauffé    jusqu'à une température  ne dépassant pas le point de fusion de l'aluminium  et de préférence à environ 3990 C.

   Chacune des deux  faces adjacentes des feuilles ou bandes de métal débi  tées des rouleaux 10 et 11 reçoit une pulvérisation  uniforme d'une couche d'aluminium d'une épaisseur  comprise entre environ 0,02 et 0,20 mm, et de pré  férence d'environ 0,10     mm.    Dans le cas où l'une des  feuilles des rouleaux 10 ou 11 est en     aluminium    ou  en     alliage        d'aluminium,    on peut supprimer la pulvé  risation sur la face adjacente de cette feuille.  



  L'épaisseur de l'une ou l'autre des feuilles débi  tées des rouleaux 10 et 11 peut varier largement, et  être, par exemple, comprise entre environ 0,13 et  6,3 mm.  



  Au droit de la largeur des feuilles ou bandes  débitées des rouleaux 10 et 11 sont disposés plu  sieurs mécanismes de pistolets de pulvérisation au  chalumeau 12 et 13, qui sont conçus de manière à  déposer une couche     essentiellement        uniforme    sur  chacune des feuilles ou bandes en déplacement, après  quoi les feuilles ou bandes sont guidées par des galets  de guidage 14 jusqu'à la     ligne    de pinçage de     cylindres     presseurs chauffés 15 et 16     chauffés    jusqu'à environ    3150 C, qui sont fortement     appliqués    ensemble par  leurs cylindres d'appui respectifs 17, 18 et sont con  venablement entraînés en rotation à la manière classi  que d'un laminoir.

   Les feuilles ou bandes sont alors  enroulées sur un dispositif récepteur approprié pour  former un grand rouleau 19, ou bien elles sont cou  pées en longueurs désirées.  



  Quand la feuille la plus ductile des feuilles métal  liques à joindre est de l'aluminium ou un métal plus  mou que l'aluminium, on a constaté qu'une diminu  tion de l'épaisseur totale de la feuille la plus ductile  supérieure de préférence à 1 0/o et inférieure à 8 0/o  donne les meilleurs résultats. Toutefois, si les deux  feuilles sont faites de métaux relativement plus durs  que l'aluminium, il n'est pas nécessaire qu'il se pro  duise une diminution quelconque de l'épaisseur des  feuilles, bien qu'une certaine diminution puisse avoir       lieu    sans effet nuisible.  



  Au     cours    de l'opération de jonction, la surface  relativement poreuse et un peu irrégulière de la cou  che d'aluminium pulvérisé devient une couche sen  siblement homogène si elle est pressée contre une  autre couche projetée, ou une couche d'aluminium  dont la diminution d'épaisseur ne dépasse pas de  préférence 40 0/o de l'épaisseur de la couche projetée.  Une diminution d'épaisseur de la couche projetée ou  de couches dépassant 40 0/o peut donner     lieu    à des  jonctions médiocres provenant du fait que la couche       d'aluminium    pulvérisé s'est déplacée latéralement sur  son support.  



  Quand les     cylindres    15 et 16 sont chauffés et  lorsque l'une des feuilles ou bandes en cours de lami  nage est en aluminium, il est préférable d'enduire le  côté de la bande qui doit     porter    contre le cylindre  adjacent avec une matière de libération, comme une  suspension de graphite, de bisulfure de molybdène ou  d'une     autre    matière, pour empêcher une adhérence  même momentanée de la feuille d'aluminium à la sur  face du cylindre.  



  La diminution relativement faible des épaisseurs  combinées a une importance spéciale lorsque les  feuilles métalliques jointes sont en métaux dissem  blables, comme un métal relativement dur et un mé  tal relativement mou (par     eiemple    de l'acier inoxy  dable et du cuivre). Une diminution     excessive    d'épais  seur provoquerait une quantité considérable de dé  chets provenant de l'ébarbage qui serait nécessaire,  et se traduirait également par une jonction plus faible  due à un     cisaillement    de l'aluminium, déposé par  projection à partir de l'une ou des deux surfaces de  métal ayant reçu la pulvérisation.

   De plus, la     dimi-          nution    d'épaisseur est habituellement irrégulière, ce  qui fait que     dans    les parties situées sur la longueur  de la feuille composite, l'un des métaux ou les deux  métaux ont été     irrégulièrement    amincis, à la diffé  rence de l'uniformité quasi totale d'épaisseur que  donne le procédé décrit.  



  La fia. 6 représente schématiquement à une  échelle très agrandie une coupe partielle d'une feuille  composite dans laquelle une feuille relativement      mince d'un premier métal 20 fut jointe à une cou  che plus épaisse d'un second ou autre métal 21, et  dans laquelle la couche ou les couches intermédiaires  d'aluminium projeté 22 devinrent homogénéisées et  jointes ensemble. Dans le cas où la couche 21 est  en aluminium, on peut bien entendu ne pas projeter  d'aluminium sur cette surface, et l'aluminium projeté  qui est joint à la surface de la feuille 20 est joint  directement à l'aluminium de la feuille 21, en cons  tituant un produit composite du type représenté aux       fig.    5 et 6.  



  La     fig.    7 représente de façon similaire une va  riante dans laquelle la projection d'aluminium sur  les surfaces des feuilles à partir des     cylindres    10 et  11 se fait sur ces surfaces au moyen de jets de plasma  26 projetés avec de l'aluminium en poudre. De ce  fait, une seule rangée de jets de plasma peut servir  à     appliquer    la projection d'aluminium aux faces adja  centes des deux bandes     métalliques    juste avant leur  compression par les cylindres presseurs     chauffés    15  et 16, et elle peut également servir à éviter la néces  sité de préchauffer les rouleaux 10 et 11.  



  Au lieu de préchauffer les rouleaux 10 et 11,  on peut les chauffer au moyen de fours, de disposi  tifs de chauffage par induction, de flammes ou par  d'autres moyens, placés entre l'endroit où les feuilles  sont tirées des rouleaux et l'endroit où la projection       d'aluminium    est appliquée à la surface des bandes  métalliques.  



  Le produit du procédé représenté à la     fig.    7 peut  être identique à celui que représente la     fig.    6.  



  La     fig.    9 représente d'une manière similaire un  appareil pour joindre ensemble trois couches de mé  taux. Comme représenté, une feuille ou bande métal  lique est     tirée    hors des trois rouleaux 30, 31 et 32.  Comme représenté, trois feuilles ou bandes métalli  ques distinctes sont tirées respectivement hors de ces  trois rouleaux, après avoir été de préférence pré  chauffées jusqu'à environ     399,1    C, et elles sont en  voyées à une vitesse suffisamment rapide pour ne  pas se     refroidir    sensiblement avant leur compression  par une forte mise en contact les unes avec les autres.

    On projette une pulvérisation d'aluminium sur les  deux paires de faces adjacentes des feuilles ou bandes  métalliques, soit par des jets de flammes émis par  quatre jeux d'appareils de projection de flamme ou  chalumeaux, soit à partir de deux jeux de jets de  plasma projetés avec de la poudre d'aluminium  (comme dans le cas de la     fig.    7) et, de même, sauf  si n'importe lequel des rouleaux de métal 30, 31 et  32 est en aluminium, il n'est pas nécessaire que la  face adjacente en aluminium reçoive une projection  d'aluminium.

   Comme décrit précédemment, les feuil  les ou bandes sont tirées et comprimées ensemble  avec force au moyen des     cylindres    chauffés 15 et 16,  de manière que l'épaisseur des couches les plus duc  tiles dans les épaisseurs combinées de l'aluminium  projeté soit réduite de préférence jusqu'à 8     %,    pen  dant que ces couches sont encore chauffées jusqu'à  2880 C ou plus, de préférence à environ 399  C, et    sans dépasser la température à laquelle l'aluminium  projeté ou le métal de n'importe laquelle des bandes  atteint le point de fusion commençante. Ensuite, on  cisaille le matériau composite ou bien on l'enroule  sous forme d'un rouleau 19 dont le diamètre est suf  fisamment grand pour que le matériau ne se bombe  pas de façon excessive.  



  Le matériau composite obtenu par le procédé  représenté à la     fig.    9 est illustré en coupe fragmen  taire à la     fig.    10 et comprend les deux couches  extérieures de métaux 20 et 24 qui sont fortement  jointes à une couche intermédiaire de métal 21 au  moyen des couches homogénéisées d'aluminium pro  jeté 22 et 23.  



  La     fig.    11 représente plus en détail un procédé  similaire à celui qui est représenté à la     fig.    9, dans  lequel trois couches de métaux sont jointes ensem  ble. Trois enroulements 33, 34 et 35, de préférence  d'une bande ou feuille d'un métal, sont prévus. Les  feuilles des métaux peuvent être chacune préchauf  fées séparément, par les éléments de chauffage 36,  à mesure qu'elles sont débitées de leurs rouleaux  respectifs. De préférence, la température de préchauf  fage est d'environ     399,1    C,     mais    il faut qu'elle soit  inférieure à la température de fusion commençante  de l'aluminium et qu'elle soit de préférence supé  rieure à 2880 C.

   Les métaux chauffés sont envoyés  à partir de leurs rouleaux respectifs à une vitesse  suffisamment rapide pour ne pas se refroidir sensi  blement avant d'être pressés les uns contre les  autres. Les deux paires de faces adjacentes des feuil  les ou bandes métalliques reçoivent une pulvérisation  appropriée d'aluminium d'un appareil de pulvérisa  tion ou pistolet 37, soit par un appareil de pulvérisa  tion avec chalumeau, soit par des jets de plasma  envoyés avec de l'aluminium en poudre. Du fait des  caractéristiques de conception et de fonctionnement  de l'appareil de projection de plasma, on a trouvé  qu'on peut supprimer l'opération de préchauffage  sans effet nuisible lorsqu'on utilise des jets de plasma.  



  Comme dans le procédé représenté à la     fig.    9,  si l'un quelconque des métaux à     joindre    est de l'alu  minium, il n'est pas nécessaire que la face adjacente  d'aluminium reçoive une pulvérisation d'aluminium.  



  Les feuilles de métal pulvérisé sont guidées de  manière à être espacées les unes des autres par des  galets 38 jusque dans une chambre de chauffage  appropriée 40, comme par exemple un four, dans  laquelle les métaux sont soumis à une chaleur de  pré-jonction de préférence     supérieure    à 2880 C, et  plus préférablement d'environ 399  C, mais sans  dépasser la température de fusion     commençante    de       l'aluminium    projeté.

   Les métaux, toujours espacés,  sont amenés dans le four 40 et passent par deux  brosses ou éléments de nettoyage (non représentés)  qui ne portent que contre la surface en aluminium,  en enlevant les particules indésirables pouvant s'y  trouver, comme de menus fragments épars ou sans  adhérence d'aluminium provenant de l'opération de  pulvérisation.

        Comme décrit précédemment, les     feuilles    ou  bandes sont tirées et sont pressées ou comprimées  ensemble par des     cylindres    chauffés 44 et 46, de  manière à réduire de préférence jusqu'à 8 0/o l'épais  seur de la couche la plus ductile et de provoquer  une     certaine    réduction de l'épaisseur de la couche  d'aluminium projeté pendant que les feuilles ou ban  des métalliques sont encore chauffées jusqu'à<B>2880</B> C  ou plus, de préférence à environ<B>3990</B> C, mais sans  dépasser la température de fusion commençante de  l'aluminium projeté.  



  Ensuite, le matériau composite est cisaillé ou  enroulé sous forme d'un rouleau 48 ayant un dia  mètre suffisamment grand pour empêcher le matériau  de se bomber d'une manière excessive.  



  Il est habituellement préférable et désirable d'éli  miner les contraintes de la feuille composite avant  de la cisailler ou de l'enrouler. Pour obtenir ce  résultat, la     feuille    composite passe par une seconde  chambre de chauffage 50 où elle est soumise à  une chaleur d'élimination de     contraintes    d'environ       2880C,    mais inférieure à la température de fusion  commençante de     l'aluminium,    de préférence d'envi  ron 399  C. On laisse ensuite la feuille composite se  refroidir lentement jusqu'à la température ambiante.  



  Avant d'enrouler la feuille composite, on peut,  si on le désire, la soumettre à     d'autres    opérations  de     finition,    comme un brillantage ou un polissage  de couleur ou un passage dans un bain caustique.  



  De ce fait, on peut     utiliser        l'aluminium,    un       alliage    de     fusion    plus élevé pour l'une des bandes  constituant le matériau composite.  



  Avec certains métaux s'oxydant facilement,  comme le cuivre, il est préférable d'utiliser une  flamme réductrice avec l'appareil de projection de  flamme, ou un gaz réducteur comme l'hydrogène  avec un appareil de     pulvérisation    chauffé avec un  arc électrique ; ou bien, quand on     utilise    un arc ou  un jet de plasma, il est préférable d'utiliser une  atmosphère d'hydrogène, d'azote, d'argon ou un  mélange d'hydrogène, d'azote et/ou d'argon, afin  d'empêcher une oxydation excessive de la surface  du cuivre. De façon similaire, il faut prendre les  mêmes précautions lorsque les deux métaux s'oxy  dent facilement aux températures opératoires.  



  On peut opérer la     jonction    de différents métaux  comme suit  1) L'acier inoxydable type 302, de 0,63 mm  d'épaisseur joint à une feuille     d'aluminium    de  3,17 mm d'épaisseur, l'acier inoxydable étant revêtu  par pulvérisation d'un revêtement de 0,10 mm  d'épaisseur     d'aluminium    ou d'un alliage d'aluminium  No     AA-1100.    Une telle feuille composite (ayant une  épaisseur finale d'environ 3,7 mm) peut être trans  formée en ustensiles de cuisine.  



  2) L'acier inoxydable     type    430, de 0,76 mm  d'épaisseur, joint à une feuille de cuivre recuit de  2,03 mm d'épaisseur, les faces adjacentes de l'acier  inoxydable et du     cuivre    comportant chacune un  revêtement projeté par     pulvérisation    d'aluminium    d'environ 0,076 mm d'épaisseur, les feuilles super  posées étant laminées pour réduire leurs épaisseurs  combinées à 2,7 mm. On peut emboutir des ébau  ches de ce matériau composite pour obtenir des mar  mites de cuisine, des poêles ou des articles     similaires.     



  3) Une bande d'acier     S.A.E.    1040, de 3,81 mm  d'épaisseur peut être jointe à une feuille d'un     alliage     de bronze convenant comme surface de portée ou  de palier, la feuille de bronze ayant 2,61 mm  d'épaisseur, chacune des faces adjacentes ayant reçu  une pulvérisation d'une couche d'aluminium de  0,076 mm, et le matériau composite étant soumis à  une pression de laminage pour avoir une épaisseur  finale de 6,35 mm, permettant d'ébaucher et de for  mer des paliers de coussinets.  



  4) Un matériau composite à utiliser en bijou  terie ou comme moulure d'accrochage de tableaux  aux murs peut être     formé    à partir d'une feuille  d'argent de 0,12 mm jointe à une feuille d'acier ino  xydable type 302 de 0,51 mm d'épaisseur par une  couche d'aluminium pulvérisé sur les faces adjacen  tes de l'argent et de l'acier inoxydable, chaque cou  che d'aluminium pulvérisé ayant environ 0,05 mm  d'épaisseur pour donner un matériau composite de  0,68 mm     d'épaisseur.    En fabriquant ce matériau, on  peut chauffer la feuille d'argent et la feuille d'acier  inoxydable jusqu'à une température comprise     entre     371 et 4540 C,

   quoiqu'on obtienne une bonne jonc  tion au-dessus de     315p    C et jusqu'à des températures  aussi élevées que<B>5930</B> C.  



  5) De l'argent fin (titrant 99,9 0/0 ou plus), de  0,25 mm d'épaisseur, sous forme d'une feuille ou  d'une bande peut être joint à une feuille ou à une  bande de cuivre de 2,28 mm d'épaisseur, avec une  projection d'aluminium de 0,051 mm sur les deux       surfaces    adjacentes, en utilisant des températures de  pulvérisation et de jonction d'environ<B>3990</B> C, pour       former    un matériau composite de 2,33 mm d'épais  seur à partir duquel on peut obtenir une ébauche  d'un bon contact électrique.  



  6) Pour la bijouterie, une feuille d'or ayant le  degré de finesse désiré, d'environ 0,13 mm d'épais  seur, peut être jointe à une feuille de support en  argent nickelé de 0,76 mm d'épaisseur, en utilisant  une couche d'aluminium de 0,076 mm projeté sur  les deux faces adjacentes de la feuille.  



  7) On peut former des panneaux de construction,  convenant spécialement pour être     utilisés    à l'extérieur  d'une     construction    de cloison métallique, en utilisant  une feuille d'aluminium de 0,38 mm d'épaisseur,  jointe à une feuille     (f    acier doux de 1,52 mm     d7épais-          seur,    cet acier ayant reçu une pulvérisation d'une  couche d'aluminium ayant une épaisseur comprise  entre 0,13 et 0,18 mm, et les deux surfaces des  métaux ayant été chauffées avant la     pulvérisation     et la     jonction    jusqu'à environ 3430 C, ce qui donne  une feuille composite de 2,05 mm d'épaisseur.  



  8) Un bilame de     thermostat    peut être fabriqué  à     partir    d'une jonction d'une feuille de métal     invar     et d'une feuille d'un alliage d'aluminium     constitué         par 95 0/o d'aluminium et par 5 0/o de cuivre, les deux  feuilles ayant 0,63 mm d'épaisseur, et la face adja  cente du métal Invar ayant reçu une     pulvérisation     d'une couche d'aluminium de 0,076 mm et ayant été  jointe à une température d'environ     343o    C.  



  9) Pour une utilisation comme récipients de  réactions, creusets et autres appareils métalliques de  laboratoire de ce genre, une feuille de nickel pur  peut être jointe à une feuille d'acier inoxydable, la  feuille de nickel ayant une épaisseur d'environ  0,25 mm et la feuille d'acier inoxydable ayant une  épaisseur d'environ 0,51 mm, avec des couches de  jonction     d'aluminium    projeté sur les faces adjacentes  d'environ 0,076 mm chacune.  



  10) On peut fabriquer un article composite     semi-          ouvré    économique pour des buffets de cuisines et  des utilisations similaires en joignant une feuille de  métal   Monel 5> d'environ 0,25 mm d'épaisseur à un  support en acier au carbone d'épaisseur désirée, par  exemple 0,51 mm. On peut joindre ces couches  ensemble de la manière décrite ci-dessus en     utilisant     une couche d'environ 0,1 mm d'épaisseur d'alumi  nium projeté sur chacune des faces     adjacentes    des  feuilles de métal.  



  11) On peut     fabriquer    économiquement des arti  cles métalliques de laboratoire extrêmement résis  tants à la corrosion, comme des creusets et des cuves  d'évaporation, en joignant une feuille de palladium  d'environ 0,25 mm d'épaisseur à une feuille beau  coup plus massive de cuivre, ayant par exemple une  épaisseur de 0,76 mm, en utilisant un revêtement  d'aluminium projeté sur chacune des faces adjacentes  des deux métaux, chaque couche ayant une épais  seur d'environ 0,076 mm. Cette feuille composite est  réduite à une épaisseur hors-tout d'environ<B>1,06</B> mm  avec utilisation de température d'environ 4260 C.  



  12) On peut fabriquer un matériau de bijouterie  semi-ouvré comportant une face en platine, en joi  gnant une feuille de platine d'environ 0,076 mm  d'épaisseur à une feuille en acier inoxydable d'envi  ron 0,25 mm d'épaisseur, en utilisant des couches  d'aluminium projeté d'environ 0,05 mm d'épaisseur  et des températures de jonction d'environ 4260 C.  On peut également faire des matériels     métalliques     de laboratoire avec ce matériau     semi-#uvré    quand  la résistance à la corrosion est une question pré  sentant de l'importance.  



  13) Des ustensiles de     éuisine    à usage intensif  ayant un corps en aluminium     thermoconducteur     joint par chacune de ses faces à une couche pro  tectrice relativement mince d'acier inoxydable peu  vent être fabriqués suivant le procédé relatif à la       fig.    11, et avec utilisation de deux feuilles d'acier  inoxydable, ayant chacune environ 0,25 mm d'épais  seur pour constituer les     couches    extérieures, et d'une  feuille intérieure d'aluminium d'une épaisseur d'envi  ron 3,17 mm, avec une température de jonction  d'environ 3430 C.

   Il n'est pas nécessaire d'appliquer  de l'aluminium pulvérisé sur l'une ou l'autre face  de la feuille     d'aluminium,    et la couche d'aluminium  projeté sur la face intérieure de chacune des feuilles    en acier inoxydable a une épaisseur d'environ  0,13 mm. On peut emboutir une telle feuille compo  site de 3,65 mm d'épaisseur pour en faire une  marmite, une casserole ou une poêle.  



  14) On peut fabriquer un autre genre de maté  riau composite     semi-#uvré    qui convient aussi spé  cialement pour former des marmites de cuisine, des  casseroles ou des poêles de cuisine, ainsi que pour  de nombreuses utilisations, en suivant le procédé de  la     fig.    11 en utilisant deux feuilles d'acier inoxydable  ayant chacune environ 0,15 mm d'épaisseur pour  constituer les couches extérieures avec une couche  intérieure d'acier recuit     (S.A.E.    1010) de 1,27 mm  d'épaisseur.

   Toutefois, dans ce cas une pulvérisation  d'aluminium (0,1 mm) est appliquée sur la face inté  rieure de chacune des feuilles d'acier inoxydable et  sur les deux faces de l'acier au carbone, après quoi  on fait exercer une forte pression à une température  d'environ     371o    C.  



  Bien que les exemples qu'on vient de mentionner  ci-dessus décrivent le procédé où la pression de jonc  tion est appliquée par les cylindres presseurs 15 et  16, cette pression peut être appliquée dans une presse  appropriée ou au moyen d'un marteau-pilon. Dans  ce cas, l'un des métaux à joindre ensemble est cons  titué par une feuille de dimensions     appropriées.     Ainsi, on peut fabriquer un récipient de cuisine en  acier inoxydable, comme une poêle, comportant un  fond en cuivre relativement épais joint fermement,  mais en     utilisant    une feuille circulaire de cuivre de  dimension appropriée.

   L'une des faces de la feuille  de cuivre et le fond de la poêle sont nettoyés, chauf  fés jusqu'à     315o    C ou un peu au-dessus, et reçoivent  une pulvérisation d'un     mince    revêtement d'alumi  nium. Ensuite, on met en contact la feuille de cuivre  et la poêle en acier inoxydable de manière que leurs  surfaces portant la pulvérisation d'aluminium soient  en contact, et on les soumet ensuite à une pression  dans une presse appropriée ou au moyen d'un mar  teau-pilon, comme décrit à propos de la     fig.    2.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un article constitué par une feuille d'un premier métal assemblée avec une feuille d'un second métal, ces métaux ayant un point de fusion au moins aussi élevé que celui de l'alun-i- nium ou d'un alliage d'aluminium, chacune de ces feuilles ayant une surface.
    nettoyée, caractérisé en ce qu'il consiste à pulvériser au chalumeau de l'alu minium ou un alliage d'aluminium pour constituer une couche d'aluminium ou d'alliage d'aluminium très chaude sur l'une au moins desdites feuilles, à chauffer les deux feuilles en dessous de la tempé rature du commencement de la fusion de l'aluminium ou dudit alliage d'aluminium, à mettre en contact les surfaces très chaudes des deux feuilles séparées par ladite couche pendant qu'elles sont toujours chauffées à cette température de jonction et à exer cer sur ces feuilles une pression suffisante pour faire Huer latéralement l'aluminium entre ces feuilles pour les joindre ensemble.
    Article métallique composite résultant du pro cédé selon la revendication I, comprenant une feuille d'aluminium et une feuille d'un autre métal, et une couche d'aluminium pulvérisé disposée entre les deux feuilles, jointe à leurs surfaces adjacentes et consti tuant la jonction maintenant ensemble ces feuilles. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que les surfaces adjacentes de ces deux feuilles, faites toutes deux de métaux autres que l'aluminium, reçoivent une pulvérisation d'aluminium. 2.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la pulvérisation au chalumeau se fait dans un jet de plasma. 3. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'une des feuilles métalliques est en alumi nium et seule la surface adjacente de l'autre feuille reçoit une pulvérisation d'aluminium à la flamme. 4. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'aluminium est projeté par pulvérisa tion jusqu'à une épaisseur comprise entre 0,025 et 0,25 mm. 5.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que le chauffage de la feuille se fait à une température comprise entre 2880 C et la tempéra ture du commencement de la fusion de l'aluminium. 6. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que trois feuilles de métal sont utilisées et les surfaces adjacentes des feuilles qui sont constituées en un métal autre que l'aluminium reçoivent de l'aluminium projeté par pulvérisation au chalumeau. 7.
    Procédé suivant la revendication I, pour assem bler une feuille d'un métal différent de l'aluminium avec une feuille d'aluminium, caractérisé en ce qu'il consiste à donner à la feuille d'aluminium une forme similaire à celle de la surface à laquelle elle doit être assemblée, à nettoyer les surfaces des feuilles d'aluminium et de métal différent de l'aluminium, à chauffer l'ensemble constitué par les feuilles d'alu minium et de métal différent à une température comprise entre 2880 C et la température de fusion commençante de l'aluminium,
    et à exercer sur ledit ensemble une pression suffisante pour provoquer une diminution de l'épaisseur de la feuille d'aluminium comprise entre 1 et 8 0Zo. 8. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que la feuille de métal différent a une épaisseur d'environ 0,63 mm et le revêtement d'aluminium qui y est projeté au chalumeau a une épaisseur comprise entre 0,02 et 0,25 mm, et la feuille d'aluminium a une épaisseur comprise entre 2,5 et 6,3 mm. 9.
    Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que la pression appliquée sur les constituants chauffés est exercée à partir du centre de la feuille latéralement vers l'extérieur, et la diminution d'épaisseur de la couche d'aluminium pulvérisé est maintenue en dessous de 40 0/0. 10. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 7, caractérisé en ce qu'on élimine les contraintes dans l'article assemblé en le chauffant jusqu'à environ 3990 C et on le laisse ensuite se refroidir. 11.
    Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que l'article assemblé est fini par immersion dans une solution caustique. 12. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 7, caractérisé en ce qu'il consiste à dégraisser et à soumettre à une abrasion les deux feuilles métalliques, à placer la feuille d'aluminium ayant une surface plus petite que celle de la feuille du métal différent en contact avec le revêtement d'aluminium pulvérisé sur la surface du métal dif férent,
    à chauffer l'article composite jusqu'au-dessus de 3150 C puis à la laisser se refroidir, et à plonger l'article composite refroidi dans une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium. 13. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 12, caractérisé en ce que le métal différent est de l'acier inoxydable, et la feuille d'alu minium est à son centre plus épaisse d'environ 0,25 mm qu'à ses bords. 14. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 12, caractérisé en ce que le métal différent est de l'acier inoxydable et la pression est exercée sur les feuilles vers l'extérieur à partir de leur partie centrale. 15.
    Procédé suivant la revendication I, pour assembler une feuille d'un métal différent de l'alu minium avec une feuille d'aluminium, caractérisé en ce qu'il consiste à nettoyer les deux feuilles de métal, à projeter de l'aluminium sur la feuille du métal différent, pour obtenir un revêtement d'environ 0,10 mm d'épaisseur, à mettre la feuille d'aluminium d'une surface un peu inférieure à celle de la feuille du métal différent en contact avec le revêtement d'aluminium pulvérisé sur la surface du métal diffé rent, à chauffer les feuilles ainsi en contact, à exercer sur ces feuilles une pression pour diminuer leur épaisseur d'environ 5 0/0, à chauffer l'article compo site jusqu'à environ 3990 C et à le laisser se refroidir,
    et à plonger l'article composite refroidi dans une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium. 16. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 15, caractérisé en ce que le métal différent est de l'acier inoxydable et l'autre feuille est en aluminium pur. 17. Procédé suivant la revendication I, caracté risé en ce qu'au moins les surfaces de la feuille recevant la pulvérisation d'aluminium sont chauffées jusqu'à une température comprise entre 2880 C et la température de fusion commençante de l'alu- minium.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2428495A1 (fr) * 1978-06-15 1980-01-11 Alusuisse Procede de preparation d'un materiau composite
CN106328614A (zh) * 2016-09-28 2017-01-11 厦门恒坤新材料科技股份有限公司 一种由石墨片与金属层复合的导热片及其复合方法

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FR2428495A1 (fr) * 1978-06-15 1980-01-11 Alusuisse Procede de preparation d'un materiau composite
CN106328614A (zh) * 2016-09-28 2017-01-11 厦门恒坤新材料科技股份有限公司 一种由石墨片与金属层复合的导热片及其复合方法

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