CH419977A - Pièce d'horlogerie électrique à organe régulateur moteur - Google Patents

Description

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 Pièce d'horlogerie électrique à    organe   régulateur moteur La présente invention a pour objet une pièce    d'horlogerie   électrique à organe régulateur moteur, comprenant des indicateurs d'heures, de minutes et de secondes, dans laquelle les organes indicateurs d'heures et de    minutes   sont entraînés par l'intermédiaire d'un accouplement à friction, et dans laquelle le mécanisme de mise à l'heure actionne un mécanisme d'arrêt de l'organe indicateur des secondes, le tout étant agencé de manière que la    mise   à l'heure des organes indicateurs d'heures et de minutes s'effectue indépendamment de l'organe indicateur des secondes, lequel est alors stoppé. 



  Cette pièce d'horlogerie est caractérisée par le fait que son mécanisme de mise à l'heure actionne un dispositif d'accouplement interposé entre l'organe entraîné par l'organe régulateur moteur et l'indicateur des secondes, de manière que cet accouplement soit débrayé lors de la mise à l'heure, et par le fait que ledit mécanisme d'arrêt de l'organe indicateur des secondes    arrête   ce dernier dans une position angulaire déterminée. 



  II est à remarquer qu'on connaît d'une part des mécanismes    permettant   d'arrêter un organe    indicateur   d'une montre dans une position    déterminée,   ces mécanismes étant appliqués à des montres classiques à ressort, et d'autre part des montres électriques dans lesquelles le dispositif d'arrêt ne permet justement pas l'arrêt d'une des aiguilles dans une position déterminée. En outre, dans certaines de ces montres électriques, un dispositif de débrayage permet de séparer les aiguilles de l'organe moteur.

   Toutefois, dans ces montres, le dispositif de débrayage agit sur un    cli-      quet   faisant partie intégrante de l'organe régulateur moteur, ce qui est défavorable, un tel    cliquet   étant très délicat du fait qu'il coopère avec une denture extrêmement fine, en raison de la haute fréquence des oscillations de l'organe régulateur. 



  Dans la construction selon la présente invention, au contraire, le dispositif de débrayage agit sur un cliquet totalement indépendant de l'organe régulateur moteur. 



  Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. 



  Les    fig.   1 et 2 sont des vues en plan de parties du mouvement d'une pièce d'horlogerie, et la    fig.   3 est une coupe suivant les lignes    III-III   et    III'-III'   de la fi-. 2 ; il est à remarquer que la coupe    III'-III'   ne coïncide pas, dans la    réalité,   avec la coupe    III-III,   mais qu'elle a été placée dans le plan de la    fig.   3,    afin   d'augmenter la clarté du dessin. 



  La pièce d'horlogerie représentée comprend un organe régulateur moteur constitué par un diapason dont une seule branche, désignée par 1, a été partiellement représentée, et dont les moyens d'entretien des oscillations n'ont pas été représentés, étant    étrangers   à l'invention. Ce diapason porte deux cliquets 2 et 3 entraînant pas à pas une roue à rochet 4 portant un excentrique 5. Ce dernier commande les oscillations d'un levier oscillant 6, articulé en 7, c'est-à-dire au centre du mouvement, et qui porte, à son extrémité, deux galets de roulement 8 en contact avec l'excentrique 5. 



  Le levier 6 porte, articulé sur lui en 9, un    cli-      quet   10 normalement en prise avec une roue à rochet 11. L'arrangement est tel que cette roue 11 fait un tour à la minute. Elle est portée par un manchon 12    (fig.   3) calé sur un    chevillot   13 portant une aiguille de secondes 14. 



  Le manchon 12    porte   en outre un pignon 15 en prise avec une roue 16 solidaire d'un pignon 17, lui- 

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 même en prise avec la roue de centre, désignée par 18. Cette dernière présente un moyeu élastique 18a engagé à    friction   sur un canon 19 constituant la chaussée. Cette dernière engrène avec la roue 20 du renvoi de    minuterie   dont le pignon 21 est en prise avec la roue à canon des heures désignée par 22. Les    aiguilles   de minutes et d'heures sont désignées respectivement par 23 et 24. 



  Le mécanisme de mise à l'heure de la pièce d'horlogerie comprend une tige 25    (fig.   1 et 2) susceptible    d'occuper   deux positions    axiales,   l'une normale dans laquelle le mécanisme de mise à l'heure est inopérant    (fig.   1), et l'autre,    tirée      (fig.   2), dans laquelle le mécanisme de mise à l'heure fonctionne. Un pignon coulant 26 est commandé par une bascule 27, elle-même    commandée   par la tirette, désignée par 28. En position de    travail   du mécanisme de mise à l'heure, la denture de champ du pignon coulant est en prise avec le renvoi de    mise   à l'heure, désigné par 29, lequel est lui-même en prise avec la roue de    minuterie   20. 



  La pièce    d'horlogerie   comprend en outre une bascule 30, articulée en 31 sur le bâti du mouvement, portant une cheville 32 située en regard de l'extrémité de la tige 25 de mise à l'heure. Cette bascule est    soumise   à l'action d'un ressort de rappel 33 qui tend à maintenir la cheville 32 appliquée contre l'extrémité de la tige 25. 



  La bascule 30 porte une cheville 34 destinée à agir, dans une position de cette bascule, sur le    cli-      quet   10 pour le dégager de la roue à rochet 11.    Enfin,   la bascule 30 présente un bras 30a se terminant par un bec destiné à s'engager dans    l'encoche   35 d'un disque 36 solidaire du manchon 12. 



  Lorsque le mécanisme de mise à l'heure occupe sa position inopérante    (fig.   1), l'extrémité de la tige 25, agissant sur la cheville 32, maintient la bascule 30, à l'encontre de    l'action   du ressort de rappel 33, dans une position dans laquelle la cheville 34    n'est   pas en contact avec le cliquet 10, autorisant ainsi celui-ci à fonctionner    normalement   ; dans cette    position   de la bascule 30, le bec 30a de celle-ci n'est pas en contact avec le disque 36. Les trois organes indicateurs, d'heures, de minutes et de secondes, respectivement 24, 23 et 14, sont alors entraînés normalement par les    oscillations   du diapason 1. 



  Lorsqu'une traction est exercée sur la tige 25, amenant le mécanisme de    mise   à l'heure en position de travail, la bascule 30 tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, sous l'action de son ressort de rappel 33, et la    cheville   34 agit sur le    cli-      quet   10 pour le dégager de la roue 11. Ainsi, celle-ci n'est plus entraînée par le mouvement. En même temps, le bec 30a de la bascule 30 s'applique contre la    périphérie   du disque 36. Lors de la    remise   à l'heure, tous les organes indicateurs sont entraînés, jusqu'à ce que le bec 30a s'engage dans l'encoche 35 du disque 36, bloquant ainsi l'organe indicateur 14 des secondes.

   Grâce à la liaison par friction entre le moyeu élastique 18a de la roue de centre 18 et la chaussée 19, la mise à l'heure peut se poursuivre, n'agissant plus que sur les organes indicateurs d'heures et de minutes. La position angulaire relative entre l'encoche 35 du disque 36 et    l'aiguille   14 des secondes    est   telle que l'arrêt de celle-ci se produit lorsqu'elle se trouve en regard du    chiffre   12 du cadran. Ainsi, une mise à l'heure exacte peut s'effectuer, par exemple lorsqu'un signal horaire est transmis par    radio,   l'aiguille des secondes étant alors sur le zéro de sa graduation. 



  Lorsque le mécanisme de mise à l'heure est ramené dans sa position inopérante, la bascule 30 est ramenée    elle-même   dans la position représentée à la    fig.   1 dans laquelle les trois organes indicateurs sont entraînés par le diapason.

Claims (1)

1. REVENDICATION Pièce d'horlogerie électrique à organe régulateur moteur, comprenant des indicateurs d'heures, de minutes et de secondes, dans laquelle les organes indicateurs d'heures et de minutes sont entraînés par l'intermédiaire d'un accouplement à friction, et dans laquelle le mécanisme de mise à l'heure actionne un mécanisme d'arrêt de l'organe indicateur des secondes, le tout étant agencé de manière que la mise à l'heure des organes indicateurs d'heures et de minutes s'effectue indépendamment de l'organe indicateur des secondes, lequel est alors stoppé, caractérisée par le fait que ledit mécanisme de mise à l'heure actionne un dispositif d'accouplement interposé entre l'organe entraîné par l'organe régulateur moteur et l'indicateur des secondes,

   de manière que cet accouplement soit débrayé lors de la mise à l'heure, et par le fait que ledit mécanisme d'arrêt de l'organe indicateur des secondes arrête ce dernier dans une position angu- laire déterminée. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Pièce d'horlogerie suivant la revendication, caractérisée par le fait que ledit mécanisme d'arrêt comprend un disque solidaire de l'organe indicateur des secondes, présentant une encoche, et un doigt d'arrêt commandé par le mécanisme de mise à l'heure de manière que, lorsque ce dernier occupe sa position inopérante, ledit doigt est dégagé de ladite encoche alors que, lorsque le mécanisme de mise à l'heure occupe sa position de travail, le doigt d'arrêt est pressé élastiquement contre ledit disque et pénètre dans ladite encoche lorsque l'organe indicateur des secondes occupe ladite position angulaire déterminée. 2.

   Pièce d'horlogerie suivant la revendication, dans laquelle le mécanisme d'entraînement des organes indicateurs comprend un levier oscillant commandé par une came entraînée par l'organe régulateur moteur, ce levier oscillant portant un cliquet soumis à l'action d'un dispositif élastique qui tend à le maintenir en prise avec une roue coaxiale au centre d'articulation dudit levier, caractérisée par une bas- <Desc/Clms Page number 3> cule de débrayage commandée par le mécanisme de mise à l'heure, de manière que lorsque ce dernier occupe sa position inopérante, ladite bascule de débrayage n'est pas en prise avec ledit cliquet, alors que, lorsque le mécanisme de mise à l'heure occupe sa position de travail,

   la bascule de débrayage agit sur ledit cliquet pour le dégager de ladite roue. 3. Pièce d'horlogerie suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que ledit doigt d'arrêt de l'organe indicateur des secondes est porté par ladite bascule de débrayage. Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposé d'invention suisse No 380 657 Brevet allemand No 824 471