montre. L'invention a pour objet une montre qui comporte en plus des aiguilles habituelles marquant au moins les heures et les minutes, une aiguille de compteur parcourant un tour complet en regard d'une :graduation, en un intervalle de temps de trois minutes au mini mum, mais plus court que soixante minutes. de manière qu'elle permette de chronométrer au moins en minutes et fractions de minute toute observation de durée relativement courte.
Le dessin ci-joint montre, à titre d'exem ples, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente, vue de face, une pre mière forme d'exécution comportant une ai guille de secondes (trotteuse); La fig. 2 en est une coupe suivant la ligne II-II de la fig. 1; La fig. â montre, à plus petite échelle, 'la deuxième forme d'exécution.
La montre selon les fig. 1 et 2 comporte comme une montre habituelle à seconde, une aiguille a des heures, une aiguille b des mi nutes et une trotteuse c, c'est-à-dire une pe tite aiguille des secondes. Les aiguilles a e1 b marquent l'heure et les minutes au moyen de graduations correspondantes d du cadran. L'aiguille c marque les secondes en parcourant une graduation des secondes e en une minute: Cette aiguille est ajustée sur l'axe du pignon des secondes f.
En regard de la graduation des secondes chemine une deuxième aiguille g, ayant éga lement un mouvement de rotation continu et dont le centre de rotation coïncide avec celui de l'aiguille des secondes c. Cette aiguille g, dont la silhouette se détache nettement sur 1c cadran et qui se distingue de. l'aiguille des secondes par sa grosseur, est posée sur l'axe tubulaire d'une roue de compteur la ajustée folle sur un canon fixe livrant pas sage à l'axe des secondes. La roue h est commandée par un renvoi denté i rivé sur l'axe du deuxième pignon 7c du finissage (pignon de petite moyenne), de manière que l'aiguille g tourne à raison d'un tour en trois minutes, en regard de la graduation c des secondes.
Il est bien entendu que l'aiguille g pour rait faire un tour en un intervalle de temps plus long que trois minutes, mais toujours relativement court, car son déplacement an gulaire doit être plus rapide que celui de l'aiguille des minutes habituelle b.
Pour contrôler par exemple la durée d'une conversation téléphonique interurbaine, il suffit d'observer la position de l'aiguille g par rapport à la graduation e, au commen cement et à la fin de la conversation, étant donné que l'aiguille fait un tour en 3 mi nutes.
Les montres du plus petit format pour raient être munies d'une telle aiguille de compteur, car le centre de rotation de celle-ci peut coïncider, comme dans l'exemple repré senté, avec le centre de rotation de l'aiguille de secondes. Ainsi disposée, cette aiguille occupe un minimum de place sur le cadran et peut être de bonnes dimensions et d'une visibilité parfaite.
La montre selon l'invention supplée dans une certaine mesure et avec une précision pratiquement suffisante, aux instruments spéciaux et relativement coûteux tels que, par exemple, chronographes, compteurs de sport, sphygmomètres, etc: La durée d'une rotation de l'aiguille g sera limitée à un certain nombre de minutes et pourra être appropriée à n'importe quel contrôle .chronométrique dont la durée est appréciable en un nombre restreint de mi nutes et, avec une précision approximative, en fractions de minute.
La montre peut .être munie d'un méca nisme pour la remise à zéro de l'aiguille de compteur,. applicable de préférence aux mon tres sans aiguille trotteuse.
La fig. 3 représente en plan le méca nisme de remise à zéro se rapportant à une telle forme d'exécution.
La roue de compteur h, dont l'axe porte l'aiguille de compteur g, est montée sur une bascule 1 pivotée en m et soumise à l'action d'un ressort de rappel n tendant sans cesse à. faire appuyer la bascule contre une butée o et à faire engrener la roue de compteur dans le renvoi i. La butée o pourrait être formée par un excentrique permettant de régler la force de l'engrenage h-i. Sur l'axe .de la roue de compteur est encore calé le c#ur de remise à zéro p destiné à être commandé par le marteau<I>q</I> et à coopérer avec- un sautoir<I>r</I> comportant une encoche r' dans lequel s'en gage le sommet du c#ur p ramené à sa po sition initiale par le marteau.
Le' marteau q est pivoté en q' et soumis à l'action d'un ressort de rappel t tendant toujours ,à maintenir ou à ramener le mar teau à sa position d'origine déterminée par le poussoir s. En u est pivoté un levier<I>v</I> soumis à l'action d'un ressort de rappel îv tendant à faire agir le levier v sur la bas cule l afin de pousser celle-ci contre une bu tée<I>x</I> et d'écarter du renvoi<I>i</I> la roue de comp teur h. Le marteau q maintient hors d'ac tion le levier v dont une goupille s'appuie contre l'extrémité du marteau, le ressort<B>Iv,</B> à. l'état bandé, étant dominé par le ressort de rappel t du marteau.
Lorsque les organes du mécanisme occu pent les positions respectives représentées en traits pleins au dessin, l'aiguille g et le cceur p sont entraînés en un mouvement de rota tion continu et synchrone par la roue de compteur h engrenant dans le renvoi i. Au commencement d'une observation, l'aiguille de compteur est ramenée à zéro de la gra duation du cadran, au moyen d'une pression que l'on exerce sur le poussoir s, ce qui a pour effet que le marteau libère d'abord le levier v qui, sous l'action de son ressort de rappel<I>w</I> tombe sur la bascule l et pousse celle-ci contre la butée x pour écarter la roue de compteur h, du renvoi i.
L'aiguille g s'arrête alors un instant, puis le marteau q, continuant sa course, frappe le coeur p pour le ramener, de même que l'aiguille g, à sa position d'origine, où le sommet du caeur s'engage dans l'encoche<I>r'</I> du sautoir<I>r</I> en faisant fléchir ce dernier (positions en traits mixtes).
Mais, dès que cesse la pression sur le poussoir s, le marteau q abandonne le coeur p et retourne à sa position initiale sous l'action de son ressort de rappel t, en rame nant également à sa position initiale et armé, le levier v, ce qui a pour effet que la bas cule l retourne à son tour à sa position d'ori- z;
ine sous l'action de son ressort de rappel n et que l'aiguille g repart .dès que la roue de compteur h engrène de nouveau dans le ren voi<I>i.</I> La fonction importante du sautoir<I>r</I> consiste à maintenir le coeur p et l'aiguille en leur position d'origine pour les empêcher de tourner accidentellement pendant le court intervalle de temps qui sépare la libération du coeur par le marteau, et la libération de la bascule<I>l</I> par le levier v, y compris le mouvement de rappel de celle-ci.
Sans l'ac tion du sautoir r, le coeur <I>p</I> se trouverait désemparé pendant le mouvement de rappel de la bascule 1, ce qui pourrait provoquer un déplacement angulaire intempestif de l'ai guille de compteur.
Lorsque l'observation est terminée, on presse lentement sur le poussoir s, de manière que l'aiguille de compteur s'arrête un ins tant avant la remise à. zéro, ce qui permet de relever de visu la durée de l'observation.