Procédé pour la préparation de clichés pour duplicateurs à l'alcool L'invention vise un procédé pour la préparation de clichés pour duplicateurs à l'alcool, comprenant les opérations suivantes - exposition sous forme d'une image d'une couche d'émulsion à l'halogénure d'argent ;
- développement de ladite couche d'émulsion en présence d'un révélateur tannant avec formation dans ladite couche d'une image photographique, ladite couche d'émulsion présentant une plus grande dureté de la gélatine dans les régions où l'halogénure d'argent a été développé en une image argentique que dans les régions non déve loppées ;
- pression, à l'état humide, de ladite couche d7émul- sion exposée et développée contre une couche de colorant, et - séparation des deux couches précitées avec trans fert simultané d'une part de la gélatine des ré gions non développées de la couche d'émulsion sur la couche de colorant et d'autre part d'une partie de colorant de la couche de colorant sur les régions de la couche d'émulsion où l'halogé- nure d'argent a été développé en
une image ar- gentique.
Pour l'application du procédé qui fait l'objet de l'invention, la ,couche de colorant doit être compo sée de telle sorte que le colorant puisse être transféré du cliché sur un papier à copier mis en contact avec ce cliché en présence d'un liquide .approprié, par exemple d'un liquide employé couramment pour les duplicateurs à l'alcool et consistant principalement en un ou plusieurs alcools aliphatiques.
Le matériel portant la couche de colorant peut être choisi avan tageusement dans le groupe des papiers carbone du commerce, qui sont du type généralement employé dans la préparation mécanique (par exemple par ma chine à écrire) de clichés pour duplicateurs à l'alcool. Il est à noter toutefois que pour obtenir de bons résultats on est obligéd'employer un papier carbone dont le colorant n'est pas recouvert par une couche protectrice hydrophobe, par -exemple par une couche de cire.
Comme dit ci-dessus, le développement de la couche d'émulsion exposée s'effectue par développe ment tannant, par exemple dans une solution d'un révélateur tannant. Le plus souvent, les révélateurs tannants sont des polyhydroxybenzènes, particulière- ment de la pyrocatéchine @et du pyrogallol, utilisés en milieu alcalin. Bien que différents alcalis convien nent dans la pratique,
on emploie ordinairement des carbonates alcalins et des hydroxydes. D'autres com positions de révélateurs ,appropriés pour l'application du procédé suivant la présente invention sont données dans le brevet français 1269312.
Le développement tannant de la couche d'émul sion exposée peut toutefois être réalisé également en traitant un matériel sensible à la lumière contenant un -révélateur tannant, tel que le pyrogallol, da pyro- catéchine ou un composé comme décrit dans le bre vet français 1179804,
avec une solution alcaline ne contenant pas de révélateur tannant. Dans ce cas, le développement ,tannant peut être effectué à une tem pérature plus élevée dans une solution contenant un mélange d'un composé alcalin et d'un amollissant pour la gélatine, tel que l'urée.
La température de dé veloppement favorable pour un liquide contenant de l'alcali et de l'urée se situe entre 28 et 300 C.
Après la sortie du bain révélateur tannant, le ma tériel sensible à la lumiàre est pressé contre le maté riel portant la couche de colorant. De préférence, ces deux matériels sont pressés ensemble au moyen d'une paire de cylindres ou d'un cylindre et d'une pièce associée.
4n peut procéder à un chauffage distinct des cylindres de pression ou du cylindre et de l'élé ment de pression associé de même que du bain ré vélateur, et à un chauffage simultané des cylindres de pression ou du cylindre et de l'élément de pression associés avec le bain révélateur.
Les exemples suivants permettent d'illustrer l'in vention.
<I>Exemple 1</I> Une émulsion à l'halogénure d'argent du type po sitif direct, comme celle qui est mentionnée dans l'exemple 1 du brevet anglais 821251 est mélangée à 50 g d'urée par kg d'émulsion. Ce mélange est appli qué sur du papier et séché.
Le papier sensible à la lumière ainsi obtenu est exposé par réflexion à un original et développé à une température de 32o C dans un révélateur tannant ayant la composition sui vante Urée<B>..... .....</B> . ..<B>60g</B> Carbonate de sodium (anhydre)<B>...... 30g</B> Bromure de sodium à 5 % dans l'alcool 1 cm3 Pyrocatéchine <B>...........</B> . . . 6 g Sel de potassium boraté de l'acide ascorbique .. . . . . .
. .<B>--- ------</B> 1 g Complément par de l'eau jusqu'à . . . . . 1000 cm3 les zones de .la couche d'émulsion non exposées étant noircies et durcies et formant une image-miroir de l'original. La couche d'émulsion comprenant les zones durcies et non durcies est pressée contre un papier carbone du type généralement utilisé pour la prépa ration de clichés pour duplication à l'alcool par des moyens mécaniques, par exemple par dactylographie,
dont la couche de colorant n'est pas revêtue d'une couche protectrice et les deux matériels sont compri més entre deux cylindres de caoutchouc, après quoi le papier carbone est enlevé et jeté. On obtient un cliché à partir duquel on peut obtenir des dizaines de copies par duplication àl'alcool.
<I>Exemple 2</I> A une émulsion à l'halogénure d'argent contrastée du type qui, après exposition et développement, donne une image négative, on ajoute 40g d'urée par kg d'émulsion. L'émulsion -est appliquée sur du papier et séchée (matériel A).
Un négatif d'un texte imprimé sur microfilm est introduit dans un agrandis seur, le côté image tourné vers la source lumineuse, et projeté, aux dimensions voulues, sur le côté du matériel A qui porte l'émulsion. Après développe ment du matériel A dans un révélateur tannant, com me dans l'exemple 1, les zones exposées sont noircies et durcies et forment une image-miroir du texte ori ginal.
Le matériel A est ensuite mis en contact avec du papier carbone dans les conditions indiquées par l'exemple 1 et, après séparation d'avec le papier car bone, on obtient une matrice permettant d'obtenir des dizaines de copies par duplication à l'alcool, par exemple en utilisant un duplicateur à l'alcool que l'on trouve dans le commerce.
<I>Exemple 3</I> Une émulsion à l'halogénure d'argent du type positif direct, comme celle qui est mentionnée dans l'exemple 1 du brevet anglais 821251 est mélangée à 50 g d'urée par kg d'émulsion. Ce mélange est appli qué sur du papier et séché.
Le papier sensible à la lumière ainsi obtenu est exposé par réflexion à un original et, en contact avec un papier carbone, tra verse un appareil comme ceux que l'on trouve dans de commerce pour l'application du procédé de trans fert par diffusion des complexes d'argent.
Cependant, l'appareil contient un révélateur ayant une tempé rature d'environ 20o C et la composition suivante Urée<B>......</B> 50g Carbonate de sodium (anhydre)<B>30g</B> Bromure de sodium à 5 % dans d'alcool 1 cm3 Pyrocatéchine . . . . . . . .
.<B>---</B> 6 g Sel de potassium boraté de .l'acide ascorbique <B>...........</B> 1 g Complément par de l'eau jusqu'à 1000 cm3 A leur sortie de l'appareil, les feuilles adhérentes sont pressées pendant un certain temps contre une plaque légèrement chauffée à environ 40o C. Après séparation des feuilles d'avec la plaque, le papier carbone est enlevé et jeté.
On obtient un cliché à par tir duquel on peut obtenir des dizaines de copies par duplication à l'alcool.
<I>Exemple 4</I> A une émulsion à l'halogénure d'argent contrastée du type qui, après exposition et développement, don ne une image négative, on ajoute 40 g d'urée par kg d'émulsion. L'émulsion est appliquée sur du papier et séchée, ce qui constitue le matériel A. Un négatif d'un texte imprimé sur microfilm est introduit dans un agrandisseur de manière que sa face dorsale soit tournée vers la source lumineuse et est projeté aux dimensions voulues sur le côté du matériel A qui porte l'émulsion.
Ce matériel est ensuite développé pendant 35 secondes à 20o C dans un révélateur tan nant ayant la composition suivante Urée<B>.....</B> . . . .<B>..........</B> 60 g Carbonate de sodium (anhydre) . . .<B>30g</B> Pyrocatéchine <B>..............</B> 6 g Sel de potassium boraté de l'acide ascorbique<B>----------- --------</B> 2 g Complément par de l'eau jusqu'à<B>----</B> 1000 cm3 Les zones de la couche d'émulsion exposées sont noircies et durcies et forment une image positive lisi ble de l'original.
La couche d'émulsion comprenant les zones durcies et non durcies est pressée contre un papier carbone d'un type généralement utilisé pour la préparation de clichés pour duplication à l'alcool par des moyens mécaniques, par exemple par dacty lographie, et dont la couche de colorant n'est pas revêtue d'une couche protectrice et les deux ma tériels sont comprimés entre deux cylindres de caout chouc. Les deux matériels adhérant l'un à l'autre sont pressés pendant un certain temps de telle ma nière que la face dorsale du matériel A s'applique contre une plaque chauffée à une température de 35 à 40 C.
Le matériel A est ensuite enlevé et jeté. Le papier carbone subsistant peut âtre utilisé comme cli ché donnant des dizaines de copies par duplication à l'alcool.
<I>Exemple 5</I> A partir de l'original à copier, on prépare d'abord une diapositive en procédant de la manière suivante une feuille de matériel négatif, destinée à l'applica tion du procédé de transfert par diffusion des com plexes d'argent que l'on peut se procurer dans le com merce sous la dénomination Gevacopy Negative , est exposée par réflexion à un original.
Ensuite la feuille Gevacopy Negative et une feuille de film Gevacopy Positive sont introduites simultanément dans un appareil contenant un révélateur pour le pro cédé de transfert du complexe d'argent par diffusion. A la sortie de l'appareil, les deux feuilles sont sépa rées. On jette la feuille Gevacopy Negative et l'on obtient une diapositive de l'original.
Comme ma tériel A, on utilise un support sur lequel une émul sion à l'halogénure d'argent donne, après exposition, une image positive directe, comme l'indique le brevet anglais 821251, dans :l'exemple 4. Avant de l'émulsion sur la base, on ajoute 50 g d'urée par kg de manière à éviter le durcissement de la couche d'émulsion.
Le positif transparent est mis en contact avec le matériel A de telle manière qu'après exposi tion à travers le -transparent positif et développement durcissant du matériel A, on obtient une image posi tive lisible de l'original. Le développement, la pres sion contre un papier carbone et le reste du traite ment s'effectuent comme dans l'exemple 4. Le pa pier carbone subsistant convient comme cliché à par tir duquel on peut obtenir des dizaines de copies par duplication à l'alcool.
<I>Exemple 6</I> Un matériel A, qui a la même composition que le matériel A de l'exemple 4, est exposé, dans agran disseur, à un négatif d'un texte imprimé sur microfilm, la face dorsale du microfilm étant tournée vers la source alumineuse, et développé pendant 20 secondes à 28- C dans le révélateur de .l'exemple 4.
La feuille développée A est ensuite pressée contre une feuille de papier carbone hectographique, comme dans l'exem ple 4, mais sans chauffage. Au bout de 30 secondes, le matériel A est enlevé et le papier carbone B peut être utilisé, après séchage, comme cliché de duplica- tion à l'alcool.
<I>Exemple 7</I> Sur une bande de papier de 135 g par m2 on ap plique une émulsion à l'halogénure d'argent très con- trastée, du type qui, après exposition et développe ment, donne une image négative, à laquelle on a ajouté, par litre de solution Urée ............................
50 g Pyrocatéchine <B>....................</B> 15 g Métabisulfite de potassium<B>..........</B> 2 g Après gélification et séchage, ce matériel A est exposé comme dans l'exemple 6.
Le développement s'effectue pendant 30 secondes à 220 C dans la solu tion suivante Carbonate de sodium anhydre .<B>....... 30g</B> Complément par de l'eau jusqu'.à <B>.....</B> .
1000 cm3 On procède ensuite comme pour l'exemple 4, c'est-à-dire que l'on presse .la feuille A contre le pa pier carbone B, que l'on chauffe @et que l'on sépare B et que l'on jette la feuille A. On peut utiliser le papier carbone B comme cliché pour la duplication.
<I>Exemple 8</I> Un matériel A, qui a la même composition que le matériel A de l'exemple 4, est exposé, dans un agrandisseur, à un négatif d'un texte imprimé sur microfilm, le côté du microfilm qui porte l'émulsion étant tourné vers la source lumineuse et développé pendant 20 secondes à 2211C dans la solution sui vante Urée ............................
90'g Carbonate de sodium anhydre <B>........</B> 30 g Pyrocatéchine <B>....................</B> 6 g Sel de potassium boraté de l'acide ascorbique .<B>...................</B> 2 g Chlorure de p-nitrobenzylpyridinium . . 1 g Complément par de l'eau jusqu'à<B>......</B> 1000 cm3 Après développement, le matériel A est pressé pendant 34 secondes contre un papier carbone hec- tographique B, comme dans l'exemple 4.
Le papier carbone B est ensuite séparé de A ; on peut utiliser le matériel A comme cliché de duplication dans un duplicateur à l'alcool.