Procédé et machine pour affûter les fraises La présente invention a pour objet un procédé d'affûtage, au moyen d'un outil d'affûtage en forme de disque, de fraises plates ou de fraises-mères, et une machine pour la mise en #uvre de ce procédé.
On sait que dans les procédés d'affûtage classi ques, on utilise généralement comme outils d'affû tage des meules relativement minces qui attaquent par leur bord, par un mouvement radial plongeant ou par fm mouvement latéral (c'est-à-dire parallèle à l'axe de la fraise), le bord de la dent à affûter. Il en résulte une usure rapide du bord d'attaque de la meule et des éclats plus ou moins importants sur le bord de la face affûtée de la dent.
En outre, les faces affûtées ne sont généralement pas parallèles l'axe de la fraise, mais présentent une entrée et une sortie , en raison, d'une part, de la flexibi lité de la meule, et, d'autre part, de la variation de la pression d'affûtage par unité de surface de la meule en contact avec la dent à affûter, cette sur face variant pendant le mouvement, radial ou latéral, de la meule.
Le procédé d'affûtage conforme à la présent invention permet notamment d'éliminer tous ces inconvénients ; il est caractérisé par le fait qu'il consiste à disposer l'outil d'affûtage par sa face de travail dans un plan parallèle à un plan contenant l'axe de la fraise, à caler angulairement la fraise à affûter de façon que la partie destinée à être enlevée pendant l'affûtage d'une dent de cette fraise se trouve en avant dudit plan passant par son axe,
à déplacer l'outil dans ledit plan parallèle au plan contenant l'axe de la fraise pour faire pénétrer son bord entre les dents de la fraise jusqu'au fond du fendage, sans toucher la dent à affûter et à déplacer ensuite l'outil vers cette dent suivant une direction perpendiculaire à la précédente, tout en le faisant tourner jusqu'à ce que la face de travail de l'outil atteigne en cours d'affûtage ledit plan passant par l'axe de la fraise.
Ce procédé peut être mis en #uvre sur des ma chines à commande manuelle ou automatique, utili sant comme outils d'affûtage aussi bien des meules que des disques-électrodes suivant le procédé par électroérosion.
A titre d'exemple on a décrit ci-dessous et repré senté au dessin annexé un mode d'exécution du pro cédé conforme à l'invention ainsi qu'une machine pour sa mise en eeuvre.
Les fig. 1, 2 et 3 représentent schématiquement trois phases de l'opération d'affûtage d'une dent de fraise suivant ce mode d'exécution.
La fig. 4 représente partiellement en coupe et partiellement en perspective une partie de la machine pour la mise en #uvre de ce mode d'exécution du procédé, comprenant le support de la fraise et un dispositif hydraulique de.commande.
La fig. 5 représente en coupe élévation le support mobile de l'outil d'affûtage.
La fig. 6 représente en coupe axiale le support de fraise.
La fig. 7 représente en élévation le dispositif de réglage de la fraise avant l'affûtage.
La fig. 8 représente le diagramme en fonction du temps du courant de commande.
Comme représenté en fig. 1, l'outil d'affûtage, en l'occurrence une meule 1, étant initialement placé de façon que le plan de surface de travail 2 soit parallèle au plan X'X passant par l'axe de la fraise 3, on amène celle-ci dans une position telle que la partie à enlever par affûtage d'une dent 4 se trouve en avant du plan X'X,
la distance a séparant du plan X'X le plan de la face 2 de la meule étant supérieure à l'arc correspondant sur la périphérie de la fraise à l'angle b correspondant à la partie à enle- ver de la dent. La meule est ensuite déplacée vers la fraise parallèlement au plan X'X de façon à tou cher par son bord le fond de fendage de la fraise conformément à la disposition représentée en fig. 2.
Ensuite, tout en étant animée d'un mouvement de rotation la meule reçoit un mouvement d'avancement axial de façon à venir attaquer la dent 4 contre laquelle la meule est appliquée élastiquement, par exemple par le dispositif représenté en fig. 3 et com- portant un bras de commande 5 agissant par l'inter médiaire d'un ressort 6 sur l'extrémité de l'arbre 7 de la meule ou d'un support mobile de cet arbre.
Après avoir parcouru une distance a, la meule est immobilisée par une butée réglable 8 : à ce moment l'opération d'affûtage de la dent 4 se trouve termi née, la meule revient en arrière de la distance a, puis est dégagée de la fraise par un mouvement inverse de celui de la fig. 2. La fraise subit alors une rotation de façon à amener en position d'affûtage la dent suivante et le même cycle recommence, et ainsi de suite successivement pour toutes les dents de la fraise. Pendant l'opération d'affûtage, la fraise 4 peut recevoir, d'une façon connue en elle-même, un mou vement de va-et-vient axial d'une amplitude telle que la meule reste constamment engagée dans le fendage de la fraise.
On va maintenant décrire en s'aidant des fig. 4 à 8 une forme de réalisation d'une machine automati que permettant de mettre en oeuvre le procédé d'affû-. tage dont le principe vient d'être expliqué. Cette machine comporte en premier lieu un arbre porte- fraise 9 (fig. 4 et 6) à l'extrémité duquel la fraise 3 est fixée à l'aide d'un écrou 10 sur la tige 11 d'un tasseau 12 bloqué dans l'alésage de l'arbre 9 par une tige 13 à extrémité filetée 14 vissée dans le tasseau et munie d'une tête 15.
L'arbre 9 est tourillonné par l'intermédiaire d'un fourreau 16 dans un carter 17 pouvant lui-même recevoir un mouvement axial dans le bâti 64 à l'aide d'un vérin hydraulique 18 logé dans ce bâti 64 de la machine et dont le piston 19 muni d'un ressort de rappel 20 est solidaire de la partie 21 du carter 17. A son extrémité portant la fraise 3, l'arbre 9 est muni d'un cache de protection amovible 22 maintenu par une vis 23.
A son extré mité opposée à la fraise, l'arbre 9 porte un disque diviseur amovible 24 sur lequel est tourillonnée une vis sans fin 25 en prise avec un pignon 26 calé sur l'arbre 9 : de cette façon le disque 24 peut être réglé par rapport à l'arbre 9 et être entraîné avec ce der nier.
Le disque diviseur est muni sur sa périphérie d'encoches 27, 27' ... en nombre égal à celui des dents de la fraise 3 à affûter et dans lesquelles peut s'engager sous l'action d'un ressort 28, un galet 29 porté par un levier 30 pivoté en 31 : la fraise 3 étant amenée dans la position initiale d'affûtage, le disque 24 est réglé sur l'arbre 9 de façon que le galet 29 s'engage dans une encoche 27, ce qui permet ensuite d'amener automatiquement les autres dents de la fraise dans leur position d'affûtage correcte par enga gement du galet 29 dans les encoches correspon- dantes du disque 24.
La rotation pas à pas de l'arbre 9 est commandée par un vérin 32 dont le piston 33 est solidaire d'une crémaillère 34 en prise avec un secteur denté 35 fou sur l'arbre 9 et portant un cliquet 36 actionnant une roue à rochet 37 calée sur l'arbre 9. Cet arbre porte en outre une came 38 dont la partie haute 39 provoque en agissant sur le contact 40. après un tour complet de l'arbre 9, c'est à-dire après affûtage de toutes les dents de la fraise, l'arrêt du dispositif de commande qui sera décrit plus bas.
L'arbre 7 portant de préférence deux meules I , l', d'ébauche et de finition (fig. 5) est monté dans une douille 41 pouvant se déplacer axialement dans un coulisseau 42 qui est lui-même mobile dans une direction transversale à celle de l'arbre 7 dans un support 43. Le déplacement axial de l'arbre 7 corres pondant à la phase d'affûtage (fig. 3) est commandé par un vérin hydraulique 44 logé dans le coulisseau 42 dont le piston 45, muni d'un ressort de rappel 46, est relié à la douille 41 par un goujon 47. La course de la douille 41 est limitée à l'aide d'un doigt 48 mobile entre deux butées réglables 49, 49'.
Le mouvement du coulisseau 42, correspondant à la pénétration de la meule dans le fendage de la fraise (fig. 2) est commandé par le vérin hydraulique 50 dont le piston 51, solidarisé avec le coulisseau 42 par sa tige 52 comporte un ressort de rappel 53. La course du coulisseau 42 est limitée à l'aide du doigt 54 mobile entre deux butées réglables 55, 55' fixées sur le support 43.
La rotation de l'arbre porte-meule 7 est assurée par un moteur électrique 56 (représenté en @,ointillé en fig. 5) qui est fixé sur le support 43 . t dont l'arbre entraîne une poulie 57 transmettant le mouve ment par une courroie 58 à une couronne 59 montée folle à l'aide d'un roulement à aiguille 60, sur un fourreau 61 solidaire de la douille 41, cette cou ronne 59 étant accouplée avec l'arbre 7 par des taquets 62, 62', ce dispositif d'entraînement élimi nant les réactions susceptibles de gêner le mouve ment axial de l'arbre 7 et lui conservant toute sa liberté.
Afin d'amener en position de travail l'une ou l'autre des deux meules 1, l', le support 43 du cou- lisseau 42 est lui-même monté sur un coulisseau 63 mobile parallèlement à l'axe de l'arbre 7 dans le bâti 64 de la machine, ce mouvement étant com mandé par le vérin hydraulique 65 logé dans ce bâti et dont le piston 66 relié au coulisseau 63 par la tige 67 est muni d'un ressort de rappel 68. Un doigt 69 mobile entre deux butées réglables 70, 70' fixées au bâti 64 limite la course du coulisseau 63.
Le réglage des deux mouvements de la meule et la mise en position initiale de la fraise à affûter 2 s'effectue à l'aide d'une lunette de visée<B>71</B> (fig. 7) portée par le bâti et comportant une alidade maté rialisant un plan horizontal X'X dans lequel doit venir se placer la face de travail de la meule 1 en fin d'affûtage.
La commande, dans la succession voulue, des vérins hydrauliques assurant les différents mouve ments du cycle d'affûtage est réalisée de la façon suivante Une pompe 72 (fig. 4) aspire l'huile dans le réservoir 73 et la refoule par l'intermédiaire d'une valve 74 formant by-pass de retour dans une cana lisation à deux branches 75, 76 dont la première est dirigée par l'intermédiaire d'une vanne multi-voies à commande manuelle 77 vers la conduite d'alimen tation 78 du vérin 65 (fig. 5) permettant la sélec tion des meules 1 ou l',
la conduite de retour 79 de ce vérin étant également contrôlée par la vanne 77 simultanément avec la conduite 78.
La conduite 76 alimente deux circuits 82, 83 par l'intermédiaire d'une électrovalve 80 contrôlée par le contact 40 commandé par la came 38-39 de l'arbre porte-fraise et provoquant la fermeture de la valve 80 à la fin de l'opération d'affûtage d'une fraise. La valve 80 comporte également un levier de commande manuelle 81. Le circuit 82 ali mente une vanne d'inversion 84 contrôlée par une électrovanne pilote 85 alimentée en huile par le circuit 83 et dont l'enroulement reçoit des iMpul- sions de courant qui seront décrites plus loin d'un relais temporisé 86.
La vanne d'inversion 84 autorise, suivant la posi tion de son équipage mobile 84' qui est déterminée par les positions de l'électro-valve 85, soit l'alimen tation des conduites 87, 88 alimentant respective ment les vérins 32 de commande de la rotation pas à pas de l'arbre porte-fraise 9, et le vérin 18 assu rant le mouvement de va-et-vient de cet arbre, soit celle de la conduite 89 alimentant d'abord le vérin. 50 assurant le mouvement d'approche de la meule (fig. 2) et ensuite le vérin 44 commandant son mou vement d'avance pendant l'affûtage (fig. 3).
Lorsque l'électro-valve de mise en marche et d'arrêt 80 a été ouverte à l'aide du levier 81 et l'électro-valve 85 excitée par une impulsion de cou rant I (fig. 8). elle met la valve 84 dans la position d'alimentation du vérin 32 qui est mis en marche et fait avancer la fraise 3 d'une dent.
La coupure du courant ramène l'électro-valve grâce à son ressort de rappel 90 dans la position opposée, ce qui pro voque également la venue en position inverse de la vanne 84, le retour au repos du vérin 32 et l'alimen- tation de la conduite 89 et du vérin 50 qui assure la pénétration de la meule 1 ou l' dans le fendage de la fraise. En fin de course, le piston 51 du vérin 50 découvre le conduit d'alimentation 91 du vérin 44 qui fait avancer l'arbre de la meule et déclenche le processus d'affûtage proprement dit.
On notera cependant que l'action nement des vérins comman- dant la meule ne peut avoir lieu que si la fraise est en position correcte, c'est-à-dire si le galet 29 est bien engagé dans une encoche du disque diviseur 24. Tant qu'il n'en est pas ainsi, le contact 92 actionné par le levier 30 portant le galet 29 reste ouvert et maintient fermé l'électro-valve 93 contrôlant la con duite d'alimentation 89.
Le mouvement alternatif du vérin 18 comman dant le va-et-vient axial de l'arbre porte-fraise 9 est commandé par une vanne d'inversion 94 insérée sur la conduite d'alimentation 88 et s'inversant automa tiquement en fin de course à l'aide d'un doigt 95 mobile entre deux butées réglables 96, 96' fixées sur le bâti 64.
La pression d'huile alimentant les vérins 44 et 50 et le ressort de rappel 46 du vérin 44 sont réglés de façon qu'en fin de course d'affûtage le ressort équilibre à peu près complètement la pression d'huile de sorte que la pression exercée par .la meule sur la dent en voie d'affûtage soit presque nulle.
Lorsque l'affûtage d'une dent est terminé, le relais temporisé 86 quia été convenablement réglé, envoie une nouvelle impulsion de courant I' dans l'électro-valve pilote 85 qui inverse la valve 84 et coupe l'alimentation des vérins 44 et 50: ceux-ci reviennent dans leurs positions initiales sous l'action des ressorts de rappel 46 et 53 et dégagent la meule. Le vérin 32 est alimenté à nouveau, fait avancer la fraise d'une dent et le cycle décrit ci-dessus recom mence pour l'affûtage de la dent suivante.
Lorsque, toutes les dents ayant été affûtées, l'arbre 9 a effectué un tour complet, la came 38-39 ferme le contact 36 qui ferme le circuit de l'électro-valve de mise en marche et d'arrêt 80 et interrompt ainsi l'alimenta tion en huile du dispositif.
Le relais 86 doit être réglé pour que la durée t des impulsions de courant soit suffisante pour exé cuter le déplacement d'un pas de l'arbre porte meule 9 et pour que les intervalles T entre deux impulsions du courant successives I, I' soient suffi- sants pour que les opérations d'affûtage puissent s'effectuer.
On procède alors, à l'aide de la vanne 77, à la mise en position de la meule de finition, on ouvre la valve 80 à la main par le levier 81 et les opéra tions ci-dessus décrites recommencent.
Method and machine for sharpening cutters The present invention relates to a sharpening process, by means of a sharpening tool in the form of a disc, flat cutters or hobs, and a machine for setting # work of this process.
It is known that in conventional sharpening processes, relatively thin grinding wheels are generally used as sharpening tools which attack by their edge, by a plunging radial movement or by lateral movement (that is to say parallel to the axis of the cutter), the edge of the tooth to be sharpened. This results in rapid wear of the leading edge of the grinding wheel and more or less significant chipping on the edge of the sharp face of the tooth.
In addition, the sharp faces are generally not parallel to the axis of the cutter, but have an entry and an exit, on the one hand, due to the flexibility of the grinding wheel, and, on the other hand, to the variation in the grinding pressure per unit area of the grinding wheel in contact with the tooth to be sharpened, this area varying during the movement, radial or lateral, of the grinding wheel.
The sharpening process according to the present invention makes it possible in particular to eliminate all these drawbacks; it is characterized by the fact that it consists in placing the sharpening tool by its working face in a plane parallel to a plane containing the axis of the cutter, in angularly wedging the cutter to be sharpened so that the part intended to be removed during sharpening of a tooth of this cutter is located in front of said plane passing through its axis,
in moving the tool in said plane parallel to the plane containing the axis of the cutter to make its edge penetrate between the teeth of the cutter to the bottom of the splitting, without touching the tooth to be sharpened and then moving the tool towards this tooth in a direction perpendicular to the previous one, while causing it to rotate until the working face of the tool reaches, during sharpening, said plane passing through the axis of the milling cutter.
This process can be implemented on machines with manual or automatic control, using as sharpening tools both grinding wheels and disc-electrodes according to the electroerosion process.
By way of example, an embodiment of the process according to the invention as well as a machine for its implementation has been described below and shown in the accompanying drawing.
Figs. 1, 2 and 3 schematically represent three phases of the operation of sharpening a milling tooth according to this embodiment.
Fig. 4 shows partially in section and partially in perspective a part of the machine for implementing this embodiment of the method, comprising the support of the cutter and a hydraulic control device.
Fig. 5 shows a sectional elevation of the mobile support of the sharpening tool.
Fig. 6 shows in axial section the cutter support.
Fig. 7 shows in elevation the device for adjusting the cutter before sharpening.
Fig. 8 represents the diagram as a function of time of the control current.
As shown in fig. 1, the sharpening tool, in this case a grinding wheel 1, being initially placed so that the working surface plane 2 is parallel to the X'X plane passing through the axis of the milling cutter 3, it is brought - here in a position such that the part to be removed by sharpening a tooth 4 is in front of the plane X'X,
the distance a separating the plane of the face 2 of the grinding wheel from the plane X'X being greater than the corresponding arc on the periphery of the milling cutter at the angle b corresponding to the part to be removed of the tooth. The grinding wheel is then moved towards the cutter parallel to the plane X'X so as to touch by its edge the splitting bottom of the cutter in accordance with the arrangement shown in FIG. 2.
Then, while being driven by a rotational movement, the grinding wheel receives an axial advancing movement so as to attack the tooth 4 against which the grinding wheel is applied elastically, for example by the device shown in FIG. 3 and comprising a control arm 5 acting by means of a spring 6 on the end of the shaft 7 of the grinding wheel or of a movable support of this shaft.
After having traveled a distance a, the grinding wheel is immobilized by an adjustable stop 8: at this moment the grinding operation of tooth 4 is finished, the grinding wheel returns to the rear by distance a, then is released from the cutter by a reverse movement to that of FIG. 2. The cutter then undergoes a rotation so as to bring the next tooth into the sharpening position and the same cycle begins again, and so on successively for all the teeth of the cutter. During the sharpening operation, the cutter 4 can receive, in a manner known per se, an axial reciprocating movement of an amplitude such that the grinding wheel remains constantly engaged in the splitting of the strawberry.
We will now describe with the help of figs. 4 to 8 an embodiment of an automatic machine that makes it possible to implement the sharpening process. stage whose principle has just been explained. This machine comprises first of all a cutter-holder shaft 9 (fig. 4 and 6) at the end of which the cutter 3 is fixed by means of a nut 10 on the shank 11 of a cleat 12 blocked in the the bore of the shaft 9 by a rod 13 with a threaded end 14 screwed into the cleat and provided with a head 15.
The shaft 9 is journalled by means of a sleeve 16 in a housing 17 which can itself receive an axial movement in the frame 64 by means of a hydraulic cylinder 18 housed in this frame 64 of the machine and of which the piston 19 provided with a return spring 20 is integral with the part 21 of the housing 17. At its end carrying the cutter 3, the shaft 9 is provided with a removable protective cover 22 held by a screw 23.
At its end opposite the cutter, the shaft 9 carries a removable divider disc 24 on which is journaled a worm 25 engaged with a pinion 26 wedged on the shaft 9: in this way the disc 24 can be adjusted. relative to the shaft 9 and be driven with it.
The dividing disc is provided on its periphery with notches 27, 27 '... in a number equal to that of the teeth of the cutter 3 to be sharpened and in which can be engaged under the action of a spring 28, a roller 29 carried by a lever 30 pivoted at 31: the cutter 3 being brought into the initial sharpening position, the disc 24 is adjusted on the shaft 9 so that the roller 29 engages in a notch 27, which allows then automatically bringing the other teeth of the cutter into their correct sharpening position by engaging the roller 29 in the corresponding notches of the disc 24.
The step-by-step rotation of the shaft 9 is controlled by a jack 32, the piston 33 of which is integral with a rack 34 engaged with a toothed sector 35 idle on the shaft 9 and carrying a pawl 36 actuating a ratchet wheel 37 wedged on the shaft 9. This shaft also carries a cam 38 whose upper part 39 causes by acting on the contact 40. after a complete revolution of the shaft 9, that is to say after sharpening all the teeth of the cutter, stopping the control device which will be described below.
The shaft 7 preferably carrying two grinding wheels I, l ', of roughing and of finishing (fig. 5) is mounted in a sleeve 41 able to move axially in a slide 42 which is itself movable in a direction transverse to that of the shaft 7 in a support 43. The axial displacement of the shaft 7 corresponding to the sharpening phase (fig. 3) is controlled by a hydraulic jack 44 housed in the slide 42, the piston 45 of which is provided with of a return spring 46, is connected to the sleeve 41 by a pin 47. The travel of the sleeve 41 is limited by means of a finger 48 movable between two adjustable stops 49, 49 '.
The movement of the slide 42, corresponding to the penetration of the grinding wheel into the splitting of the cutter (fig. 2) is controlled by the hydraulic cylinder 50, the piston 51 of which, secured to the slide 42 by its rod 52, comprises a return spring 53. The travel of the slide 42 is limited by means of the finger 54 movable between two adjustable stops 55, 55 'fixed on the support 43.
The rotation of the grinding wheel-holder shaft 7 is ensured by an electric motor 56 (shown at @, anointed in FIG. 5) which is fixed on the support 43. t, the shaft of which drives a pulley 57 transmitting the movement by a belt 58 to a ring 59 mounted idly by means of a needle bearing 60, on a sleeve 61 integral with the sleeve 41, this ring 59 being coupled with the shaft 7 by cleats 62, 62 ', this drive device eliminating the reactions liable to hamper the axial movement of the shaft 7 and retaining it all its freedom.
In order to bring into working position one or the other of the two grinding wheels 1, 1 ', the support 43 of the slide 42 is itself mounted on a slide 63 movable parallel to the axis of the shaft. 7 in the frame 64 of the machine, this movement being controlled by the hydraulic cylinder 65 housed in this frame and the piston 66 of which connected to the slide 63 by the rod 67 is provided with a return spring 68. A movable finger 69 between two adjustable stops 70, 70 'fixed to the frame 64 limits the travel of the slide 63.
The adjustment of the two movements of the grinding wheel and the initial position of the sharpening cutter 2 is carried out using a sighting telescope <B> 71 </B> (fig. 7) carried by the frame. and comprising an alidade materializing a horizontal plane X'X in which the working face of the grinding wheel 1 must be placed at the end of sharpening.
The control, in the desired sequence, of the hydraulic cylinders ensuring the various movements of the sharpening cycle is carried out as follows A pump 72 (fig. 4) sucks the oil in the reservoir 73 and delivers it through the intermediary a valve 74 forming a return bypass in a two-branch pipe 75, 76, the first of which is directed by means of a manually operated multi-way valve 77 towards the supply line 78 of the jack 65 (fig. 5) allowing the selection of grinding wheels 1 or the,
the return line 79 of this jack also being controlled by the valve 77 simultaneously with the line 78.
Line 76 supplies two circuits 82, 83 via a solenoid valve 80 controlled by contact 40 controlled by cam 38-39 of the cutter-holder shaft and causing valve 80 to close at the end of the process. sharpening operation of a milling cutter. The valve 80 also comprises a manual control lever 81. The circuit 82 supplies a reversing valve 84 controlled by a pilot solenoid valve 85 supplied with oil by the circuit 83 and whose winding receives current pulses which will be described below for a time delay relay 86.
The reversing valve 84 authorizes, depending on the position of its movable unit 84 'which is determined by the positions of the solenoid valve 85, either the supply of the pipes 87, 88 respectively supplying the control jacks 32. of the step-by-step rotation of the cutter-holder shaft 9, and the cylinder 18 ensuring the reciprocating movement of this shaft, ie that of the pipe 89 first supplying the cylinder. 50 ensuring the approach movement of the grinding wheel (fig. 2) and then the jack 44 controlling its forward movement during sharpening (fig. 3).
When the start and stop solenoid valve 80 has been opened using the lever 81 and the solenoid valve 85 has been energized by a current pulse I (fig. 8). it puts the valve 84 in the supply position of the cylinder 32 which is started and causes the milling cutter 3 to advance by one tooth.
Cutting the current brings the solenoid valve back, thanks to its return spring 90, to the opposite position, which also causes the valve 84 to come into the reverse position, the cylinder 32 to return to rest and the power supply. of the pipe 89 and of the jack 50 which ensures the penetration of the grinding wheel 1 or in the splitting of the cutter. At the end of the stroke, the piston 51 of the cylinder 50 discovers the supply duct 91 of the cylinder 44 which advances the shaft of the grinding wheel and triggers the actual sharpening process.
However, it will be noted that the actuation of the jacks controlling the grinding wheel can only take place if the cutter is in the correct position, that is to say if the roller 29 is properly engaged in a notch of the dividing disc 24. As long as this is not the case, the contact 92 actuated by the lever 30 carrying the roller 29 remains open and maintains closed the solenoid valve 93 controlling the supply pipe 89.
The reciprocating movement of the jack 18 controlling the axial reciprocation of the cutter-holder shaft 9 is controlled by a reversing valve 94 inserted on the supply line 88 and reversing automatically at the end of the stroke. using a finger 95 movable between two adjustable stops 96, 96 'fixed on the frame 64.
The oil pressure supplying the cylinders 44 and 50 and the return spring 46 of the cylinder 44 are adjusted so that at the end of the sharpening stroke the spring almost completely balances the oil pressure so that the pressure exerted by the grinding wheel on the tooth being sharpened is almost zero.
When the sharpening of a tooth is finished, the time relay 86 which has been suitably set, sends a new current pulse I 'in the pilot solenoid valve 85 which reverses the valve 84 and cuts the power to the jacks 44 and 50: these return to their initial positions under the action of return springs 46 and 53 and release the grinding wheel. Jack 32 is energized again, advances the milling cutter by one tooth, and the cycle described above begins again for sharpening the next tooth.
When, all the teeth having been sharpened, the shaft 9 has made a complete revolution, the cam 38-39 closes the contact 36 which closes the circuit of the start and stop solenoid valve 80 and thus interrupts the oil supply to the device.
Relay 86 must be set so that the duration t of the current pulses is sufficient to execute the displacement of one step of the grinding wheel carrier shaft 9 and so that the intervals T between two successive current pulses I, I 'are sufficient for the sharpening operations to be carried out.
One then proceeds, using the valve 77, to the positioning of the finishing grinding wheel, the valve 80 is opened by hand by the lever 81 and the operations described above begin again.