CH389375A

CH389375A - Dispositivo per tagliare e trattenere i fili di una macchina per cucire

Info

Publication number: CH389375A
Application number: CH155063A
Authority: CH
Inventors: Bono Luigi Ing Dr
Original assignee: Necchi Spa
Priority date: 1962-04-11
Filing date: 1963-02-06
Publication date: 1965-03-15
Also published as: US3215106A; DE1485248A1; BE628541A; GB1019194A

Description

L'objet de la présente invention est une ancre à chevilles dont les bras et la baguette sont moulés en matière synthétique en une piéce avec les chevilles.

Dans son brevet CH 552233, la déposante a décrit une ancre de ce genre. Cette ancre a la forme générale des ancres à chevilles conventionnelles. Ses chevilles s'élèvent au-dessus d'une planche relativement mince et doivent leur stabilité au fait que chaque cheville est venue de fabrication avec un corps tenant lieu de butée de limitation.

La fabrication de telles ancres se heurte toutefois à certaines difficultés. Pour que la matière synthétique injectée sous pression à l'état liquide dans un moule fermé remplisse ce dernier et forme les chevilles entièrement, il ne faut pas que sa température descende au-dessous du point de solidification avant qu'elle n'ait atteint le fond des logements formant les chevilles. Pour assurer ce résultat, il faut donc ou bien chauffer le moule d'injection à une température supérieure au point de solidification de la matière utilisée ou alors injecter la matière plastifiée à une température assez élevée pour qu'elle ne se solidifie pas avant d'avoir rempli le moule entièrement.

La première solution ralentit cependant le processus de fabrication. En effet, pour démouler une pièce après l'injection, il faut d'abord refroidir le moule pour solidifier la matière injectée, puis le chauffer à nouveau, avant d'injecter la pièce suivante. La deuxième solution a, de son côté, l'inconvénient d'être inapplicable aux matières qui s'altèrent à des températures très voisines du point de plastification.

Le but de la présente invention est de créer une ancre à chevilles dont la fabrication soit exempte de ces inconvénients.

Selon l'invention, ce but est atteint par une ancre à chevilles dont les bras et la baguette forment un corps massif auquel les chevilles sont accolées sur toute leur hauteur, par une partie opposée à celle qui reçoit l'impulsion.

Afin de favoriser l'arrivée de la matière dans les espaces du moule destinés à former les chevilles, lors de l'injection, celles-ci peuvent être reliées au corps de l'ancre par des dièdres dont les chevilles constituent l'arête. Dans une forme d'exécution particulièrement avantageuse, seule la face de repos des chevilles fera saillie des dièdres reliant celles-ci au corps de l'ancre. Ainsi, ces dièdres auront pour effet non seulement de bien stabiliser les chevilles, mais encore de contribuer à la limitation de l'engagement de l'ancre dans la denture de la roue d'ancre au repos
De préférence, I'ancre sera formée avec un voile venu de fabrication en une pièce avec le corps de l'ancre et les chevilles, ce voile reliant l'une des extrémités des chevilles au corps de l'ancre.

Vu la présence du corps massif, qui constitue les bras et la baguette de l'ancre, il est possible de mouler la tige de l'ancre, les cornes, le dard, un tenon de limitation et même les pivots de l'ancre en une pièce avec ce corps, ce qui supprime des opérations d'usinage, de manutention et de montage onéreuses.

Une forme d'exécution de l'ancre à chevilles selon l'invention est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel:
la fig. I en est une vue en plan de dessous, et
la fig. 2 une coupe longitudinale.

L'ancre à chevilles représentée a un corps massif I, qui constitue les bras 2 et la baguette 3 de l'ancre. Ce corps I est venu de fabrication en une pièce avec les chevilles 4, la tige de l'ancre 5, les pivots 6, les cornes 7, le dard 8 et un plot de limitation 9. Cet ensemble est fait en matière synthétique. II est obtenu en une seule opération, en injectant sous pression de la matière plastifiée dans un moule fermé, selon une technique usuelle.

Les chevilles 4 sont prismatiques. Leur largeur est égale au diamètre qu'auraient des goupilles cylindriques 4a en acier d'une ancre en métal destinée au même calibre de mouvement de montre. L'ancre représentée peut donc être substituée à une ancre à chevilles conventionnelle en métal sans modification de la roue d'ancre 10, ni du balancier. en particulier de la position de son ellipse Il.

Pour permettre à la matière plastifiée, injectée dans le moule
de l'ancre, de remplir ce dernier et, en particulier, de former les
goupilles 4 entièrement, ces dernières sont accolées au corps I sur
toute leur hauteur par leur partie opposée à leur face d'impul
sion 12, comme on le voit â la fig. 2. Les goupilles 4 sont même
reliées au corps I par des dièdres 13, ce qui facilite l'écoulement
dans le moule de la matière injectée et favorise l'arrivée de celle-ci
dans la partie du moule, qui est destinée à former les chevilles.

Dans une variante non représentée, seule la face de repos 14 des chevilles pourrait faire saillie des dièdres 13. Une telle disposi
tion aurait pour effet non seulement de stabiliser encore davan
tage les chevilles de l'ancre, mais aussi de conférer aux dièdres 13
une fonction de limitation de l'engagement des chevilles 4 dans la
denture de la roue d'ancre 10 lors du repos.

Afin d'augmenter encore la rigidité des chevilles 4, I'ancre pré
sente un voile 15, qui est venu de fabrication avec son corps I et
les chevilles 4 et qui relie les extrémités supérieures de celles-ci,
situées du côté ponts, au corps 1.

Au lieu que la partie des chevilles faisant saillie des dièdres 13
ait une section polygonale, elle pourrait aussi présenter une sec
tion à faces incurvées et même une section semi-cylindrique dans
des variantes non représentées.

Comme les pivots 6 de l'ancre sont faits en matière synthé
tique, leur diamètre, de même que celui de la tige 5 de l'ancre, est
plus grand que celui des pivots et de la tige en acier des ancres en métal. Afin de conserver les mêmes coordonnées que dans les
calibres existants, avec ancre en métal, les parties de la tige 5 et du
pivot 6, qui s'étendraient normalement sous le voile 15, en regard
de la roue d'ancre 10, sont tronquées, pour laisser libre le passage
des dents de la roue d'ancre 10.

Vu la dimension des pivots 6, il est possible de découper les
forures leur servant de palier dans la platine et le pont d'ancre au
cours du découpage lui-même de ces pièces, ce qui en simplifie la
fabrication. A cause des qualités autolubrifiantes de la matière de
l'ancre, les pivots 6 de grand diamètre n'entrainent pas une fric
tion supérieure à celle des pivots en acier des ancres usuelles en
métal. II va cependant de soi que l'un des pivots 6 (ou même les
deux) pourrait être remplacé par une tige plantée dans la platine
ou le pont d'ancre et pénétrant dans un trou axial de la tige de
l'ancre.

Le plot de limitation 9 remplit la fonction assumée par les
goupilles de limitation plantées dans la platine dans les calibres
conventionnels. A cet effet, il est engagé dans une ouverture
découpée dans la platine. dont les parois tiennent lieu de butées
de limitation des déplacements angulaires de l'ancre. Au lieu
d'être prévu sur la face inférieure de l'ancre, le plot de limitation
pourrait aussi être formé sur la face supérieure de celle-ci et coo
pérer avec les parois d'une ouverture du pont d'ancre pour limiter
les déplacements angulaires de l'ancre.

En dépit de sa forme massive, L'ancre représentée a un
moment d'inertie inférieur à celui des ancres en métal conntion-
nelles, ce qui représente une amélioration de l'échappement

REVENDICATION
Ancre à chevilles, dont les bras et la baguette sont moulés en
matière synthétique en une pièce avec les chevilles, caractérisée en ce que ses bras et sa baguette forment un corps massif auquel les chevilles sont accolées sur toute leur hauteur, par une partie opposée à celle qui reçoit l'impulsion.

SOUS-REVENDICATIONS
1. Ancre à chevilles selon la revendication, caractérisée en ce que les chevilles sont reliées au corps de l'ancre par des dièdres
dont les chevilles constituent les arêtes.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims

**ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

L'objet de la présente invention est une ancre à chevilles dont les bras et la baguette sont moulés en matière synthétique en une piéce avec les chevilles.

Dans son brevet CH 552233, la déposante a décrit une ancre de ce genre. Cette ancre a la forme générale des ancres à chevilles conventionnelles. Ses chevilles s'élèvent au-dessus d'une planche relativement mince et doivent leur stabilité au fait que chaque cheville est venue de fabrication avec un corps tenant lieu de butée de limitation.

La fabrication de telles ancres se heurte toutefois à certaines difficultés. Pour que la matière synthétique injectée sous pression à l'état liquide dans un moule fermé remplisse ce dernier et forme les chevilles entièrement, il ne faut pas que sa température descende au-dessous du point de solidification avant qu'elle n'ait atteint le fond des logements formant les chevilles. Pour assurer ce résultat, il faut donc ou bien chauffer le moule d'injection à une température supérieure au point de solidification de la matière utilisée ou alors injecter la matière plastifiée à une température assez élevée pour qu'elle ne se solidifie pas avant d'avoir rempli le moule entièrement.

La première solution ralentit cependant le processus de fabrication. En effet, pour démouler une pièce après l'injection, il faut d'abord refroidir le moule pour solidifier la matière injectée, puis le chauffer à nouveau, avant d'injecter la pièce suivante. La deuxième solution a, de son côté, l'inconvénient d'être inapplicable aux matières qui s'altèrent à des températures très voisines du point de plastification.

Le but de la présente invention est de créer une ancre à chevilles dont la fabrication soit exempte de ces inconvénients.

Selon l'invention, ce but est atteint par une ancre à chevilles dont les bras et la baguette forment un corps massif auquel les chevilles sont accolées sur toute leur hauteur, par une partie opposée à celle qui reçoit l'impulsion.

Afin de favoriser l'arrivée de la matière dans les espaces du moule destinés à former les chevilles, lors de l'injection, celles-ci peuvent être reliées au corps de l'ancre par des dièdres dont les chevilles constituent l'arête. Dans une forme d'exécution particulièrement avantageuse, seule la face de repos des chevilles fera saillie des dièdres reliant celles-ci au corps de l'ancre. Ainsi, ces dièdres auront pour effet non seulement de bien stabiliser les chevilles, mais encore de contribuer à la limitation de l'engagement de l'ancre dans la denture de la roue d'ancre au repos De préférence, I'ancre sera formée avec un voile venu de fabrication en une pièce avec le corps de l'ancre et les chevilles, ce voile reliant l'une des extrémités des chevilles au corps de l'ancre.

Vu la présence du corps massif, qui constitue les bras et la baguette de l'ancre, il est possible de mouler la tige de l'ancre, les cornes, le dard, un tenon de limitation et même les pivots de l'ancre en une pièce avec ce corps, ce qui supprime des opérations d'usinage, de manutention et de montage onéreuses.

Une forme d'exécution de l'ancre à chevilles selon l'invention est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel: la fig. I en est une vue en plan de dessous, et la fig. 2 une coupe longitudinale.

L'ancre à chevilles représentée a un corps massif I, qui constitue les bras 2 et la baguette 3 de l'ancre. Ce corps I est venu de fabrication en une pièce avec les chevilles 4, la tige de l'ancre 5, les pivots 6, les cornes 7, le dard 8 et un plot de limitation 9. Cet ensemble est fait en matière synthétique. II est obtenu en une seule opération, en injectant sous pression de la matière plastifiée dans un moule fermé, selon une technique usuelle.

Les chevilles 4 sont prismatiques. Leur largeur est égale au diamètre qu'auraient des goupilles cylindriques 4a en acier d'une ancre en métal destinée au même calibre de mouvement de montre. L'ancre représentée peut donc être substituée à une ancre à chevilles conventionnelle en métal sans modification de la roue d'ancre 10, ni du balancier. en particulier de la position de son ellipse Il.

Pour permettre à la matière plastifiée, injectée dans le moule de l'ancre, de remplir ce dernier et, en particulier, de former les goupilles 4 entièrement, ces dernières sont accolées au corps I sur toute leur hauteur par leur partie opposée à leur face d'impul sion 12, comme on le voit â la fig. 2. Les goupilles 4 sont même reliées au corps I par des dièdres 13, ce qui facilite l'écoulement dans le moule de la matière injectée et favorise l'arrivée de celle-ci dans la partie du moule, qui est destinée à former les chevilles.

Dans une variante non représentée, seule la face de repos 14 des chevilles pourrait faire saillie des dièdres 13. Une telle disposi tion aurait pour effet non seulement de stabiliser encore davan tage les chevilles de l'ancre, mais aussi de conférer aux dièdres 13 une fonction de limitation de l'engagement des chevilles 4 dans la denture de la roue d'ancre 10 lors du repos.

Afin d'augmenter encore la rigidité des chevilles 4, I'ancre pré sente un voile 15, qui est venu de fabrication avec son corps I et les chevilles 4 et qui relie les extrémités supérieures de celles-ci, situées du côté ponts, au corps 1.

Au lieu que la partie des chevilles faisant saillie des dièdres 13 ait une section polygonale, elle pourrait aussi présenter une sec tion à faces incurvées et même une section semi-cylindrique dans des variantes non représentées.

Comme les pivots 6 de l'ancre sont faits en matière synthé tique, leur diamètre, de même que celui de la tige 5 de l'ancre, est plus grand que celui des pivots et de la tige en acier des ancres en métal. Afin de conserver les mêmes coordonnées que dans les calibres existants, avec ancre en métal, les parties de la tige 5 et du pivot 6, qui s'étendraient normalement sous le voile 15, en regard de la roue d'ancre 10, sont tronquées, pour laisser libre le passage des dents de la roue d'ancre 10.

Vu la dimension des pivots 6, il est possible de découper les forures leur servant de palier dans la platine et le pont d'ancre au cours du découpage lui-même de ces pièces, ce qui en simplifie la fabrication. A cause des qualités autolubrifiantes de la matière de l'ancre, les pivots 6 de grand diamètre n'entrainent pas une fric tion supérieure à celle des pivots en acier des ancres usuelles en métal. II va cependant de soi que l'un des pivots 6 (ou même les deux) pourrait être remplacé par une tige plantée dans la platine ou le pont d'ancre et pénétrant dans un trou axial de la tige de l'ancre.

Le plot de limitation 9 remplit la fonction assumée par les goupilles de limitation plantées dans la platine dans les calibres conventionnels. A cet effet, il est engagé dans une ouverture découpée dans la platine. dont les parois tiennent lieu de butées de limitation des déplacements angulaires de l'ancre. Au lieu d'être prévu sur la face inférieure de l'ancre, le plot de limitation pourrait aussi être formé sur la face supérieure de celle-ci et coo pérer avec les parois d'une ouverture du pont d'ancre pour limiter les déplacements angulaires de l'ancre.

En dépit de sa forme massive, L'ancre représentée a un moment d'inertie inférieur à celui des ancres en métal conntion- nelles, ce qui représente une amélioration de l'échappement

REVENDICATION Ancre à chevilles, dont les bras et la baguette sont moulés en matière synthétique en une pièce avec les chevilles, caractérisée en ce que ses bras et sa baguette forment un corps massif auquel les chevilles sont accolées sur toute leur hauteur, par une partie opposée à celle qui reçoit l'impulsion.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Ancre à chevilles selon la revendication, caractérisée en ce que les chevilles sont reliées au corps de l'ancre par des dièdres dont les chevilles constituent les arêtes.

2. Ancre à chevilles selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que seule la face de repos des chevilles fait saillie des dièdres reliant celles-ci au corps de l'ancre.

3. Ancre à chevilles selon la revendication. caractérisée par un voile venu de fabrication en une pièce avec le corps de l'ancre et les chevilles, ce voile reliant l'une des extrémités des chevilles au corps de l'ancre.

4. Ancre à chevilles selon la revendication, la sous-revendication I, la sous-revendication 2 ou la sous-revendication 3, caractérisée en ce que son corps est venu de fabrication en une pièce avec la tige de l'ancre, les cornes, le dard et un tenon de limitation.

5. Ancre à chevilles selon la sous-revendication 4, caractérisée en ce que les pivots de l'ancre sont venus de fabrication en une pièce avec la tige de l'ancre.