Appareil pour l'échaudage de lots de volailles La présente invention se rapporte à un appareil pour l'échaudage de lots de volailles.
L'échaudage des volailles à l'échelle industrielle a longtemps posé des problèmes importants. Le plus difficile d'entre eux concerne l'absence de salubrité de l'eau utilisée pour l'ébouillantage.
La présente invention concerne un appareil qui permet d'exécuter le processus d'échaudage d'une manière efficace et salubre à l'échelle industrielle.
L'appareil d'échaudage suivant l'invention per met d'effectuer un échaudage intermédiaire entre l'échaudage peu énergique des appareils antérieurs et l'ébouillantage à haute température.
Grâce à cet appareil, toutes les plumes se trou vent rapidement et efficacement détachées et, lors que les volailles sont envoyées dans les machines à plumer mécaniques, toutes les grandes plumes et la plupart des plumes naissantes sont enlevées, si bien que les volailles sont complètement plumées sans aucune cuisson de la chair.
L'appareil de la présente invention permet d'obtenir ces résultats d'une manière très hygiénique et économique, en utilisant une quantité relativement faible d'eau d'échaudage à contenu calorifique contrôlé, appliquée aux plu mes de la volaille. La température de l'eau utilisée dans cet appareil peut être comprise entre 50 C et 100,1 C, la température choisie étant d'ailleurs liée à la durée pendant laquelle les volailles sont soumises à l'application de l'eau d'échaudage.
L'appareil selon l'invention supprime toute con tamination possible par les bactéries et les immon dices provenant des volailles déjà échaudées.
Les volailles préparées à l'aide de cet appareil ont un aspect excellent et aussi uniforme que pos sible.
L'appareil selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier destiné à recevoir les volailles à échauder, des organes montés mobiles dans le boîtier et destinés à entrer en contact avec ces volailles et à les déplacer librement dans le boî tier de manière à donner à leurs corps différentes orientations, des organes portés par le boîtier et servant à introduire une quantité déterminée d'eau d'échaudage dans celui-ci,
et des organes d'entraîne ment des organes mobiles obligeant ces derniers à appliquer sous pression, de façon répétée, de petites quantités d'eau à travers les plumes, en contact intime avec la peau des volailles.
Deux formes d'exécution de .l'invention sont représentées, à titre d'exemple, au dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 est une vue en élévation latérale d'un appareil pour échauder des volailles, certaines par ties étant coupées pour représenter les détails de la structure ; La fig. 2 est une coupe verticale suivant l'axe 2-2 de la fig. 1 ;
La fig. 3 est une vue partielle en élévation sui- vant l'axe 3-3 de la fig. 1 ; La fig. 4 est une vue en élévation de l'appareil ; La fig. 5 est une coupe horizontale suivant l'axe 5-5 de la fig. 4 ; La fig. 6 est une vue de dessus d'une deuxième forme d'exécution ;
La fig. 7 est une vue de bout de cette deuxième forme d'exécution, depuis l'extrémité de droite de la fig. 6 ; La fig. 8 est une coupe verticale de l'appareil des fig. 6 et 7 suivant l'axe 8-8 de la fig. 6. Cette figure représente un appareillage auxiliaire associé.
L'appareil représenté aux fig. 1 à 5 comprend un bâti de support principal 10 sur lequel est monté un carter fermé en tôle 11, qui renferme un méca nisme d'entraînement. Un boîtier 15, fixé au carter 11 par des boulons 12, définit une chambre 16 qui, comme on le voit, a une section transversale de forme générale polygonale. Le boîtier 15 est en tôle et un tambour rotatif 18 y est monté dans une position sensiblement centrale.
Ce tambour est muni de plusieurs rangées de doigts flexibles radiaux 20, réparties le long de la circon férence du tambour. Ces doigts peuvent être en une matière élastique appropriée quelconque, par exem ple en caoutchouc naturel ou synthétique, et ils sont de préférence ondulés ou crantés sur la plus grande partie de leur longueur.
Ils sont du même type que les doigts souples utilisés dans une machine à plumer mécanique classique.
Comme on peut le voir au dessin, les extrémités extérieures des doigts, lorsqu'elles sont libres, se ter minent au voisinage immédiat du boîtier 15. Le tam bour 18 est monté sur un arbre 22 qui traverse le carter 11 et est supporté par des paliers 24.A l'extré mité extérieure dudit arbre et à l'intérieur du carter, se trouve une poulie 26 entraînée par une cour roie 27,à partir d'une poulie 28 montée sur l'arbre d'un moteur électrique 30.
Une portion de la partie supérieure du boîtier 15 est enlevée, et une paroi latérale adjacente s'étend vers le haut de manière à constituer une trémie 34 ouverte vers le haut, par laquelle on peut laisser tomber les volailles dans le boîtier afin d'effectuer une opération d'échaudage. Les volailles sont dési gnées, d'une manière générale, par le numéro de référence 36.
Un tuyau d'amenée 38 de l'eau d'échaudage tra verse horizontalement la partie avant supérieure du boîtier 15. Ce tuyau est muni de plusieurs ajuta- ges 40, espacés longitudinalement, lesquels traver sent la paroi latérale antérieure du boîtier, comme on le voit clairement aux fig. 1, 4, et 5. Ces ajutages servent à projeter dans la chambre des jets d'eau d'échaudage, comme on l'indique en 41.
Comme on le voit aux fig. 1 et 5, ces jets viennent dans le par cours des doigts du tambour rotatif. Le tuyau 38 est connecté par une tubulure 42 à une source (non figurée) d'alimentation en eau d'échaudage à la tem pérature désirée. Une vanne électromagnétique 44 est placée dans la tubulure 42.
L'appareil est com mandé par un commutateur 50, un organe de réglage temporisé 52, et un dispositif de commande par bou- ton-poussoir 54, interconnectés dans des circuits électriques comprenant le solénoïde de la vanne 44.
De cette façon, lors de la manoeuvre initiale du bouton poussoir de commande 54, des circuits élec triques se ferment par l'intermédiaire de l'organe de réglage temporisé 52 et du commutateur 50, de manière à entraîner le moteur 30 et à ouvrir la vanne 44.<B>Il</B> en résulte que le tambour 18 et ses doigts 20 tournent dans le boîtier 15, et que la vanne 44 est ouverte, pour permettre la circulation d'une faible quantité d'eau d'échaudage, par le collec teur 38 et les ajutages 40,
pendant un intervalle de temps déterminé, commandé par l'organe de réglage chronologique. Tous les circuits électriques sont ensuite ouverts, et la vanne se ferme de nouveau, le moteur 30 se remettant alors au repos. Au cours de cette opération, la petite quantité d'eau d'échaudage qui a pénétré dans le boîtier 15 peut, soit être immédiatement évacuée soit, si on le désire, être partiellement collectée, de façon temporaire, dans une cuvette d'égouttage, comme on le verra dans la suite.
Dans l'appareil décrit aux fig. 1 à 5, il est clair que les volailles 36, une fois prises en charge par les doigts souples 20, se déplacent librement à l'inté rieur de la chambre 16 du boîtier 15. L'impact des doigts flexibles est alors tel que, compte tenu de la section polygonale du coffret, il fasse effectuer aux volailles des mouvements dans tous les sens, celles-ci étant propulsées dans toutes les directions dans la chambre 16 et traversant alors les jets 41 d'eau d'échaudage.
L'impact des doigts souples 20 sur les volailles est intermittent, du fait que les doigts des rangées successives sont projetés en contact avec le corps d'une volaille qui est retournée, roulée, dépla cée verticalement et remise en place dans la cham bre.
L'action des doigts consiste en un impact sur les plumes des diverses parties de la totalité du corps de la volaille, de manière à exercer une série con tinuelle d'applications intermittentes de forces de compression, en vertu desquelles de petites quan tités d'eau d'échaudage neuve sont appliquées de façon répétée, et sous pression, à travers les plumes de la volaille, en contact intime avec sa peau. On obtient ainsi un détachage efficace de toutes les plumes, qui permet un plumage ultérieur très com plet.
La pénétration efficace de l'eau d'échaudage à travers toutes les plumes, et dans toutes les régions du corps de la volaille, est due à l'action combinée de l'impact des doigts souples sur les plumes et du mou vement libre et sans aucune limitation, dans tous les sens, de la volaille dans la chambre 16, pendant la rotation du rotor qui porte les doigts en question.
En effet, du fait que les volailles peuvent se dépla cer sans aucune limitation dans le boîtier 15, le corps, les pattes, les ailes, le cou et la tête peuvent prendre diverses positions lors de leur mise en con tact avec les doigts souples 20, si bien que la volaille tombe et tourne continuellement dans le boîtier, et que les doigts souples entrent en contact à peu près avec toutes les régions du corps de la volaille, sous divers angles, et dans diverses directions, d'où résulte une pénétration complète et forcée de l'eau chaude à travers toutes les plumes.
En outre, du fait que les doigts 20 entrent en impact avec les volailles en même temps qu'on introduit de l'eau d'échaudage en contact direct avec les plumes et la peau, il se pro duit un effet de lavage, de frottement, à la fois sur les pattes et la tête des volailles, ce qui enlève la terre, le sang et les bactéries, améliorant ainsi large ment l'état sanitaire des volailles que l'on est en train. de traiter, aussi bien que de celles qui seront traitées par la suite,
dans le même appareil. Cet état sanitaire amélioré résultant de l'effet de frottement qui se manifeste sur la tête et les pattes des volailles en cours d'échaudage présente un grand avantage comparativement aux appareils couram ment utilisés jusqu'ici. En effet, les volailles avant d'être tuées - se tiennent normalement sur des grilles métalliques, et leurs pattes sont contami nées par la nourriture et les déjections.
En outre, les têtes des volailles - après qu'elles ont été tuées sont habituellement congestionnées par le sang. Ces immondices et agents contaminants sont éliminés d'une façon hygiénique par un lavage complet au cours du processus d'échaudage. Pendant ces der nières années, on a fait des efforts considérables pour tenter de réaliser un appareil capable de frotter mécaniquement les pattes des volailles en cours de traitement.
Toutefois, dans les appareils antérieurs, par suite du fait que les volailles sont suspendues par leurs pattes à un crochet d'un convoyeur, il n'est pas possible d'effectuer une opération de frottage et de nettoyage appropriée sans retirer la volaille du crochet.
Il faut en outre savoir que, dans le traitement de certaines volailles, par exemple les dindes, il existe certains règlements, principalement du point de vue sanitaire, qui exigent que les pattes et la tête soient frottées.
Dans l'appareil des fig. 1 à 5, la paroi inférieure comporte une section mobile 60 qui constitue une porte. Celle-ci est montée à pivot sur un arbre 61 porté par des cornières 62 fixées aux parois termi nales du boîtier. Cette porte comprend des rebords terminaux 60a qui sont tourillonnés sur l'arbre 61 et, lorsque la porte est en position fermée, comme le montre la fig .1, elle fait partie de la paroi du boîtier.
Cette porte, comme le montre le dessin, com porte une section en forme d'arc 60b, située à sa par tie inférieure. Lorsqu'elle est fermée, cette section joue le rôle d'une cuvette d'égouttage, servant à recueillir et à conserver temporairement une partie de l'eau d'échaudage introduite dans le boîtier sous la forme des jets 41, de manière que, lorsque les volailles se déplacent dans le boîtier et traversent les jets, elles traversent également le petit lac d'eau d'échaudage qui s'accumule dans le bassin d'égout tage 60b, ce qui facilite encore la mise en contact de l'eau d'échaudage avec les plumes.
Après l'échau dage des volailles pendant la durée requise et arrêt de l'appareil, la porte 60 peut être déverrouillée et poussée vers le bas, dans la position représentée en pointillés à la fig. 1, pour évacuer les volailles qui ont été échaudées à l'intérieur du boîtier 15.
La porte 60 est fixée en position fermée par des verrous à main 66, montés aux extrémités d'une tige 67 portée par la partie inférieure du bord avant de la porte. Ces verrous sont aptes à coopérer avec des goujons 69 situés aux extrémités opposées du boîtier 15.
Lorsque la porte est en position ouverte, comme le montre la fig. 1, les verrous en question entrent en contact avec une butée 70, portée par le carter 11, de manière à placer la porte en position inclinée, comme on le voit également à la fig. 4.
Il est bien entendu que, si on le désire, la partie inférieure du boîtier, comprenant la section 60, peut être réalisée' de telle façon que l'eau chaude en forme de jet qui n'est pas captée et conservée par les volailles en cours de traitement et tombe au fond du boîtier, puisse immédiatement être évacuée vers une décharge appropriée.
Par conséquent, l'eau d'échaudage ne sera réutilisée d'aucune façon, si bien que la terre, les matières contaminatrices et les bactéries sont immédiatement éliminées après chaque opération de l'appareil.
Il doit être bien compris que, dans l'appareil figuré au dessin, on peut traiter une seule volaille ou un petit lot de volailles à la fois, par exemple un lot comprenant quatre grosses volailles ou six volailles relativement petites. Il est évident que l'on pourrait augmenter les dimensions de l'appareil de façon à pouvoir traiter en une seule fois des lots plus importants. Quand on traite ainsi de petits lots, il est clair que le degré de contamination maximum possible est seulement dû aux autres volailles du lot.
Les bactéries ne peuvent croître ou se multiplier pendant le court intervalle de temps d'échaudage du lot, tandis que, dans les appareils courants du type à réservoir, il n'y a aucun changement appréciable de l'eau d'échaudage -pendant toute une journée d'échaudage;
l'eau d'appoint qui est ajoutée au réser voir pour remplacer celle qui a été enlevée par les volailles échaudées continue à diluer l'eau du réser voir dans une faible mesure, en vertu de quoi les bactéries restent dans le réservoir et se multiplient un grand nombre de fois dans la journée.
Avec l'appareil décrit, on a trouvé qu'une opéra tion d'échaudage satisfaisante pouvait être exécutée, soit sur une volaille, soit sur un petit lot, à l'aide d'environ 5 litres et demi d'eau d'échaudage. Si on échaude six volailles dans un lot, cette quantité d'eau est très voisine de celle qui est nécessaire pour faire l'appoint dans des échaudoirs du type à réser voir pour le même nombre de volailles.
Comme cela est bien connu, seule l'eau d'échau dage bouillante qui entre en contact intime avec la peau de volailles est efficace. C'est la chaleur qui pénètre dans la peau jusqu'aux follicules de la plume qui effectue le détachage du tuyau de la plume. Du fait que les plumes sont de bons isolants thermiques, il est nécessaire que l'eau chaude les pénètre et entre en contact intime avec la peau avant qu'elle puisse les détacher.
On a trouvé qu'on peut effectuer des opérations d'échaudage très satisfaisantes en utilisant une eau d'échaudage de température variable. La durée d'introduction de l'eau d'échaudage devra toutefois varier en proportion. En d'autres termes, on a trouvé qu'une opération d'échaudage satisfaisante peut être exécutée sur des volailles en utilisant de l'eau à température comprise entre 99 et 100O C pendant une durée d'environ 10 secondes.
On a trouvé également que des opérations d'échaudage satisfaisantes peu vent être exécutées en utilisant de l'eau à une tem pérature de l'ordre de 610 C avec une période plus longue. Quand on utilise de l'eau au-dessous de 600 C, 'il est nécessaire d'augmenter très substan tiellement la période de contact de l'eau d'échaudage avec les volailles.
De nombreux avantages impor- tants résultent de l'emploi de l'appareil d'échaudage décrit, à savoir a) Par suite de l'emploi de doigts souples pour l'impact sur les plumes et de l'introduction simul tanée d'eau d'échaudage sur les volailles, celle-ci est immédiatement appliquée sous pression à travers les plumes, en contact intime avec la peau,
de manière à élever la température de la partie corres pondante de la peau de la volaille et à effectuer un détachage efficace de toutes les plumes dans un temps très court.
L'eau d'échaudage est appliquée, par l'action des doigts souples, de telle manière que de petites quantités d'eau (féchaudage soient appli quées de façon répétée à travers les plumes, ce qui remplace l'eau que l'on appliquait précédemment sous pression à travers les plumes et qui avait cédé une partie de sa chaleur à la peau et n'était plus suffisamment chaude pour détacher les plumes ; b) la quantité d'eau d'échaudage utilisée par volaille ou par petit lot de volailles et qui est éliminée après chaque usage n'est pas rédhibitoire du point de vue économique et produit un échaudage hygié nique ;
c) l'échaudage s'effectue de manière hygiénique<B>;</B> d) l'opération d'échaudage en question provoque la suppression à peu près totale de toute cuisson de la chair des volailles, même lorsqu'on utilise la tem pérature d'échaudage la plus élevée. Ceci augmente notablement la durée de conservation des volailles.
Après échaudage des volailles au moyen de cet appareil, celles-ci peuvent être transférées vers des plumeuses classiques, dans lesquelles à peu près la totalité des plumes, y compris la plupart des plumes naissantes, sont éliminées rapidement et facilement.
Du fait de la nature de l'appareil utilisé, il est possible de se dispenser d'utiliser de grands réservoirs d'échaudage et, par conséquent, l'espace nécessaire sur le plancher est relativement beaucoup plus faible.
Aux fig. 6 à 8, on a illustré un autre appareil d'échaudage, qui donne les mêmes avantages que celui des fig. 1 à 5.
Cet appareil comporte un bâti de support prin cipal 75 sur lequel est monté un boîtier en tôle 76, constituant une chambre 77 normalement scellée de manière à y retenir la chaleur et l'humidité. Ce boîtier comporte une portion principale en tronc de cône inversé 76a, dont l'extrémité inférieure se pro longe en un rebord annulaire ou chemise 76b, qui fait saillie vers le bas dans une portion en forme de bac d'un convoyeur. Ce dernier, désigné par la référence A, sera décrit dans la suite.
Cette portion en forme de bac contient une masse d'eau B et l'extrémité inférieure de la chemise 76b plonge dans l'eau de manière à constituer une enceinte étanche pour l'extrémité inférieure de la chambre 77. Une section annulaire 76 C, dont le bord supérieur est replié vers l'extérieur, s'étend vers le haut à partir de l'extrémité supérieure de la portion 76a. Un cou vercle 78 est scellé et vissé sur ce rebord à l'aide d'un joint de scellement. Lorsque le couvercle est en place, la chambre 77 est ainsi totalement scellée.
Un tambour 79 monté rotatif dans la chambre du boîtier, autour d'un axe vertical, comporte plusieurs rangées, disposées à intervalles le long de sa circon férence, de doigts souples radiaux 80. Ces doigts sont constitués en une matière élastique appropriée, par exemple en caoutchouc, et sont de préférence can nelés ou ondulés sur la plus grande partie de leur longueur. Le tambour est placé de telle manière dans le boîtier qu'au moins un certain nombre de rangées de doigts ont leurs extrémités qui se termi nent au voisinage immédiat de la partie tronconi que 76a et de la chambre inférieure 76b dudit boîtier.
Le tambour 79 est fixé à un arbre 81 tourillonné dans les paliers 82 et 83, qui sont eux-mêmes fixés respectivement au couvercle 78 du boîtier et à une bride transversale 84 fixée à la chemise <I>76b</I> du boî tier.
L'extrémité supérieure de l'arbre 81 fait saillie vers le haut au-delà du palier 82 et est munie d'une poulie 84, entraînée par une courroie 85 à partir d'une poulie 86 fixée à l'arbre d'un moteur 87 lui- même fixé à la paroi latérale du boîtier 76.
Un grand nombre d'ajutages 88 montés dans le couvercle plat 78 sont connectés à une conduite d'alimentation en eau commune 89, de façon à cons tituer un grand nombre de jets d'eau d'échaudage chaude dans la chambre 77, sur et autour des volailles en cours d'échaudage. La conduite 89 est connectée par une section de tuyau 90 à une électro vanne 91 qui est elle-même en communication avec une conduite principale d'alimentation en eau chaude 92, par laquelle l'eau chaude circule dans un circuit à recirculation constante, à l'aide d'une pompe 93.
La vanne 91 est connectée à un organe de réglage temporisé 94, lequel peut être réglé manuellement pour maintenir la vanne excitée en position ouverte, de façon à fournir l'eau chaude dans la chambre 77 pendant un intervalle de temps déterminé.
Les volailles à échauder peuvent être introduites dans la chambre 77 du boîtier 76 au moyen d'une trémie à double porte. Cette trémie comporte un sas pneumatique qui sert à tous instants à réduire autant que possible la perte de chaleur et d'humidité de la chambre 77 par suite de l'arrivée des volailles dans cette chambre.
La trémie à double porte, comme on le voit au dessin, comporte un corps vertical 95 à l'extrémité ouverte duquel on a donné au dessin une forme rectangulaire et dont l'extrémité inférieure est montée fixe sur le couvercle 78 et coïncide exac tement avec une ouverture 78a ménagée dans ledit couvercle.
L'extrémité supérieure du corps 95 peut être fermée par un panneau glissant ou porte 96 et l'extrémité inférieure dudit corps 95 peut être fermée par un panneau glissant ou porte 97.
Lorsque la porte inférieure 97 est fermée, comme on le voit à la fig. 8, la chambre 77 est maintenue scellée et la porte 96 peut alors prendre une position ouverte, de manière que ledit corps 95 puisse jouer le rôle d'une trémie pour la réception des volailles à échauder. Au moment où les volailles contenues dans la trémie doivent être déchargées dans la chambre 77, la porte supérieure 96 est tout d'abord fermée et la porte inférieure 97 est alors ouverte, si bien que les volailles tombent directement dans la chambre 77.
La porte inférieure 97 est alors de nouveau fermée de manière à sceller efficacement la chambre 77, de façon à empêcher l'échappement de chaleur et d'humidité. Il en résulte que des pertes aussi faibles que possible de chaleur et d'humidité se produisent pendant l'exécution d'une opération d'échaudage sur des lots successifs de volailles.
La partie tronconique 76a du boîtier est munie d'une ouverture apte à être normalement fermée par une porte 98 de type étanche, susceptible d'être maintenue fermée par un verrou 99. Cette porte a pour but de permettre l'accès à la chambre 97 pour enlever les volailles qui ont été échaudées.
Pour la commodité, on a prévu une trémie 100 ayant une partie inclinée 101 qui sert de glissière et se termine au voisinage immédiat de la partie inférieure de la porte du boîtier pour faciliter l'enlèvement des volailles échaudées de la chambre et les recueillir dans la trémie 100 pour la suite de leur traitement.
On observera que, par suite de la présence de la paroi inclinée de la partie tronconique 76a du boî tier, les volailles - désignées d'une manière générale par la référence C - tendent normalement à glis- ser et à venir en contact avec les doigts flexibles du tambour rotatif. Celui-ci étant en rotation, les doigts souples entrent en impact avec les volailles, les faisant tourner dans tous les sens,
les faisant tomber et les remettant en place de manière à exposer continuellement des zones différentes de leur corps aux jets d'eau d'échaudage et à l'action des doigts souples 80. Le rôle de ceux-ci a déjà été expliqué précédemment. On obtient également le même lavage et le même frottage des pattes et de la tête des volailles que dans l'exemple précédent.
Du fait que le boîtier 76 est scellé, la chaleur et l'humidité sont effectivement conservées, si bien qu'une quantité pratique minimale d'eau d'échaudage et de chaleur d'échaudage sont nécessaires pour exécuter les différentes opérations successives d'échaudage. Les ajutages 88 peuvent être réglés de manière que les jets aient plus ou moins la forme d'un brouillard.
Des opérations d'échaudage très satisfaisantes peuvent être exécutées lorsque l'eau d'échaudage se présente sous la forme d'un brouillard ou d'air saturé d'humidité, du fait que les doigts 80 lorsqu'ils entrent en contact avec les vollailles continuent à comprimer l'humidité à la forcer dans l'air qui traverse les plumes des volailles, en contact intime avec la peau. Le scellement du boîtier empê che l'évaporation au-delà de ce qui est nécessaire pour saturer l'air contenu dans le boîtier fermé.
L'évaporation, qui consomme des calories et refroidit l'eau d'échaudage lorsque celle-ci est introduite sous forme de jet fin atomisé, cesse lorsque l'air empri sonné est saturé. Ainsi, le brouillard - qui n'est pas constitué par une vapeur mais par des gouttelettes d'eau finement dispersées à la température d'échau dage - peut être comprimé de façon répétée à tra vers les plumes des volailles, de manière à échauder leur peau.
On a trouvé qu'un échaudage satisfaisant peut être obtenu en introduisant l'eau d'échaudage dans la chambre pendant une durée déterminée, puis en fermant l'arrivée d'eau et en permettant au tam bour de continuer à fonctionner de manière que les doigts continuent à entraîner l'eau et/ou l'humidité à travers les plumes en contact avec la peau des volailles.
Des résultats satisfaisants sont également obtenus lorsque les jets d'eau d'échaudage sont utili- sés de façon continue pendant tout le cycle d'échau dage.
On notera que, du fait que la porte 98 est placée dans la position indiquée, il en résulte une perte minimale de chaleur de la chambre d'échaudage au cours de la période d'ouverture de la porte et pen dant qu'on enlève les volailles échaudées, du fait de la tendance de l'air chargé de chaleur et d'humidité à s'élever dans la chambre 77.
La conservation de la chaleur dans la chambre 77 est un facteur impor tant dans le traitement de lots successifs de volailles, du fait qu'il réduit à un minimum pratique la perte de chaleur et nécessite ainsi seulement une faible quantité de chaleur, suffisante pour élever la température à l'intérieur de la chambre scellée à une valeur désirée pour l'exécution d'une opération d'échaudage efficace sur le lot de volailles qui suit.
La totalité de l'air saturé qui peut être conservé dans le boîtier entre les lots entraîne une évaporation plus faible, lorsque le boîtier est scellé pour l'échau dage du lot suivant, ce qui réduit les pertes calori- fiques.
On n'arrête jamais, le tambour muni de doigts pendant les opérations d'échaudage : il tourne au contraire continuellement de façon que le lot de volailles, après l'achèvement de l'opération d'échau dage, soit automatiquement déchargé par la porte, laquelle s'ouvre par l'action des doigts rotatifs.
Dans l'appareil qu'on a décrit, toutes les impure tés, les matières étrangères, etc., tendent à être drainées naturellement hors de la chambre, dans la masse d'eau B associée au convoyeur A, si bien que la transmission et l'introduction d'immondices et bactéries d'un lot de volailles au suivant est prati quement éliminée.
Il se produit naturellement que, dans l'exécution d'une opération d'échaudage telle que celle qu'on a décrite ci-dessus, la multiplicité des impacts commu niqués aux volailles par les doigts flexibles 80 pro- vogue l'enlèvement de certaines des plumes ; ces plumes sont éliminées de la chambre et déchargées dans la masse d'eau B et le convoyeur A a pour but de les enlever de cette masse d'eau. Il est bien entendu que le convoyeur A ne fait pas partie de l'appareil décrit mais - pour plus de commodité on le décrira brièvement.
Ce convoyeur comporte une courroie sans fin comportant des chaînes 105 munies d'une multiplicité de parties saillantes 106 réparties sur toute la longueur de la courroie, de façon que le brin inférieur - lorsqu'il traverse le bassin d'égouttage ou la partie inférieure du con voyeur - recueille les plumes sur lesdites saillies et les déplace vers le haut à travers un filtre 107, grâce auquel l'excès d'eau entraîné par les plumes peut être drainé vers un récipient 108. Le mouve ment ultérieur de la courroie entraîne les plumes sur une plaque de guidage 110 pour les décharger dans une trémie 111.