Appareil pour injecter des liquides par voie parentérale
La présente invention a pour objet un appareil pour injecter des liquides par voie parentérale.
Lors de l'injection de liquides par voie parentérale, il est souvent nécessaire d'injecter un premier liquide, puis un deuxième, ou mme un troisième liquide.
Pour éviter de devoir effectuer une piqûre séparée dans le corps du patient pour chaque liquide, on utilise couramment des moyens pour connecter les récipients de chaque liquide à un conduit commun.
Pour cela, il faut disposer d'un appareillage supplémentaire à celui qui est ordinairement fourni avec les récipients à liquides parentéraux normaux. Un tel appareillage supplémentaire doit tre surveillé constamment lorsqu'on veut passer d'un premier à un second liquide.
L'appareil faisant l'objet de l'invention et qui vise à obvier à cet inconvénient, est caractérisé en ce qu'il comprend une aiguille hypodermique, un premier récipient en matière plastique flexible pour un liquide parentéral primaire, un second récipient en matière plastique flexible pour un liquide parentéral secondaire, des moyens pour commander l'écoulement du liquide primaire à partir du premier récipient en fonction de l'écoulement du liquide secondaire, lesdits moyens comprenant un corps de soupage dans le fond du premier récipient, une connexion d'évacuation et une connexion à liquide secondaire, un conduit à liquide secondaire connectant le second récipient avec ladite connexion à liquide secondaire, des moyens pour commander l'écoulement de liquide dans ledit conduit et un conduit d'évacuation connectant ladite connexion d'évacuation à ladite aiguille.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'appareil faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de deux formes d'exécution, dont chacune est composée de deux récipients à solution parentérale reliés entre eux au moyen d'un tube flexible, l'un des récipients de chaque appareil contenant une soupape reliée par un autre tube à une aiguille hypodermique.
La fig. 2 est une vue de détail agrandie de l'un des récipients représenté à la fig. 1, avec une partie arrachée pour mieux montrer la soupape.
La fig. 3 est une coupe verticale agrandie de la soupape de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue partielle d'un récipient à solution d'une troisième forme d'exécution.
La fig. 5 est une coupe verticale de la soupape représentée à la fig. 4.
La fig. 6 est une vue partielle, en coupe verticale, d'un récipient à solution d'une quatrième forme d'exécution.
La fig. 7 est une vue semblable à la fig. 6, d'une cinquième forme d'exécution.
La fig. 8 est une vue semblable à la fig. 6, d'une sixième forme d'exécution.
La fig. 9 est une coupe verticale prise suivant la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fig. 1 représente deux formes d'exécution formées des mmes éléments de base, mais dont les soupapes diffèrent. La première forme d'exécution, désignée dans son ensemble par la référence 10, comprend un premier récipient flexible rectangulaire 11, formé de polyéthylène, avec un corps de soupape 12 disposé à l'intérieur du récipient et au fond de celui-ci.
Le corps de soupape 12 est en polyéthylène moulé à haute densité.
Deux longueurs 13 et 14 de tuyau flexible en chlorure de polyvinyle plastifié sont reliées au corps de soupape 12. Le tuyau 13 communique avec l'intérieur d'un second récipient en polyéthylène 15, au moyen d'un raccord 16. Ce raccord 16 est lui-mme un corps de soupape. Comme tous les récipients contiennent un corps de soupape, un nombre quelconque de récipients de solution peuvent tre connectés en série, et on peut soutirer du fluide à volonté de n'importe quel récipient. Une chambre comptegouttes 17 est reliée au tuyau 14. La chambre 17 communique également avec une aiguille hypodermique 18, au moyen d'un tuyau 19. Les récipients 1 1 et 15 sont suspendus au mme niveau au moyen de crochets en S 22 et 23, respectivement, et ces crochets sont eux-mmes suspendus à un bras 24 d'un statif 25.
Comme on le voit le mieux aux fig. 2 et 3, le corps de soupape 12 est monté à l'intérieur du récipient 1 1 et en diagonale au travers du coin inférieur de celui-ci.
Les extrémités des tuyaux 13 et 14 sont fixées à des canules perceuses 26 et 27, respectivement. Ces canules pésentent chacune une bride circulaire 29 et 30.
Elles sont de préférence en résine méthacrylique.
Le corps de soupape 12 est de forme tubulaire et comporte une paroi cylindrique externe 32 et une paroi interne 33 à une extrémité. Deux ouvertures 34 et 35 opposées sont formées dans la paroi 32. Le diamètre interne de la paroi 32 est tel que la canule 26 est reçue à frottement dans celle-ci. La canule 26 présente un épaulement annulaire 28 qui engage à frottement la face interne de la paroi 32. La canule 27 pénètre dans la canule 26, le diamètre interne de la canule 26 étant légèrement supérieur au diamètre externe de la canule 27, ce qui forme entre les deux canules un passage 36 aligné axialement et de section capillaire.
La canule 26 a une partie de plus petit diamètre 37, et lorsqu'elle est introduite dans le corps de soupape 12, elle crée un second passage axial 38 de section capillaire entre la canule 26 et la face interne du corps de soupape 12.
Le corps de soupape 12 est soudé par ramollissement dans un coin du récipient au moment de la fabrication du récipient 1 1 et de son remplissage avec, par exemple, une solution isosaline. A l'angle opposé du récipient, les deux parois de ce dernier sont soudées l'une à l'autre et une ouverture 31, destinée à recevoir le crochet 22, est formée à travers la zone soudée.
Le corps de soupape 16, qui est identique au corps de soupape 12, est soudé de la mme façon dans le récipient 15 avec une solution parentérale, par exemple de glucose. Les réservoirs 1 1 et 15 sont ainsi prts pour le transport et le stockage.
Pour administrer les contenus des récipients 1 1 et 15, on suspend ceux-ci par leurs angles opposés aux corps de soupape 12 et 16, respectivement aux crochets 22 et 23, suspendus au bras de support 24.
On utilise un appareil d'administration normal, comprenant une chambre compte-gouttes 17, une aiguille hypodermique 18 et une pince à tube 40, avec un tuyau souple 14 connecté à la canule perceuse 27. La pince 40 étant en position de fermeture du tuyau 14, la canule 27 est enfoncée à travers la paroi 39 du récipient 1 1 et dans la paroi interne 33 du corps de soupape 12.
La canule 27 dans la paroi 33 bouche l'extrémité du corps de soupape 12. Un tuyau souple 13, connecté par une extrémité à la canule 26 et à une autre canule (non représentée mais de mme construction que la canule 27) est employée pour relier entre eux les récipients 1 1 et 15. La canule 26 est introduite dans le corps de soupape 12 et entoure la canule 27. La pince 42 étant en position de fermeture, on raccorde la seconde canule de l'extrémité opposée au corps de soupape 16 celle-ci pénétrant dans le corps de soupape 16, de la mme manière que la canule 27 pénètre dans le corps de soupape 12. Après l'introduction de l'aiguille 18 dans une veine du patient, L'appareil 10 est prt pour l'opération.
Dans le cas présent, on admet que la solution de glucose se trouvant dans le récipient 15 doit tre administrée en premier lieu, et la solution isosaline du récipient 1 1 en second lieu. Les pinces 40 et 42 sont ouvertes et la solution de glucose s 'écoule par le corps de soupape 16, le tuyau 13 et dans une petite partie du canal 43 de la canule 26, de laquelle elle passe dans le canal 44 de la canule 27, puis dans le tuyau 14 et vers le patient. Pendant que la solution de glucose suit le trajet indiqué, la solution isosaline du récipient 1 1 a traversé les orifices 34 et 35 du corps de soupape 12 et a pénétré dans les passages 38 et 36.
Cependant, le débit de la solution isosaline est limité par la faible section transversale et par la longueur des passages capillaires 36 et 38. Ce freinage par frottement, associé à la pression hydrostatique de la solution de glucose, empche la solution isosaline de pénétrer dans le canal 43. Lorsque toute la solution de glucose contenue dans le récipient 15 a passé, ou lorsque son écoulement est interrompu par la fermeture de la pince 42, la solution isosaline du récipient 1 1 pénètre dans les canaux 43 et 44 et atteint le patient en passant par le tuyau 14. On peut voir que le tuyau 13 tombe en dessous des corps de soupape 12 et 16.
Cela sert de trappe pour la solution de glucose et empche la solution isosaline de remonter dans le tuyau 13 lorsque l'écoulement de la solution de glucose est interrompu par fermeture de la pince 42 ou parce que le récipient 15 est vide.
Le liquide du récipient 1 1 ne peut pas couler dans les passages à section capillaire 36 et 38 aussi longtemps que du liquide s'écoule en provenance du récipient 15.
En mme temps, les passages empchent la solution du récipient 15 de remonter dans le récipient 11, mme s'il y a une différence substantielle dans les poids spécifiques ou densités des deux liquides. Ainsi, l'ensemble du corps de soupape 12 et des deux canules 26 et 27 fonctionne comme une soupape que l'on commande en manoeuvrant la pince 42 agissant sur l'écoulement du liquide du récipient 15.
La fig. 1 représente également une seconde forme d'exécution, désignée dans son ensemble par la référence 50. Cette forme d'exécution, dont les composants sont semblables à ceux de l'appareil 10, comprend un récipient en matière plastique 51 contenant du sang, un récipient secondaire 52 en matière plastique, contenant une solution parentérale telle que du glucose, et un tuyau flexible de raccordement 59. Un corps de soupape 54, qui est une réplique exacte du corps de soupape 12, est disposé dans le coin inférieur du récipient 52 et est raccordé au tuyau 59 de la manière décrite pour le corps de soupape 12. Un corps de soupape 55 est également disposé dans le coin inférieur du réservoir 51. Le tuyau 59 communique avec le corps de soupape 55 et est serré par une pince 56.
Un autre tuyau souple 57 communique d'une part avec le corps de soupape 55 et d'autre part avec une aiguille hypodermique 58. Une chambre comptegouttes normale telle que celle désignée par la référence 17 peut tre reliée au tuyau 57 de la manière usuelle. Le récipient 52 est accroché à un crochet 60 en S suspendu au bras 24 et le récipient 51 est accroché à un crochet 61 suspendu au bras 62.
Le corps de soupape 55, représenté en détail à la fig. 7, comprend un corps tubulaire recourbé 63 avec deux parties tubulaires 64 et 65 destinées à recevoir à frottement des canules 66 et 67, respectivement.
Les parties tubulaires 64 et 65 partent du corps de soupape 55 et entourent des orifices 68 et 69, respectivement. Un troisième orifice 70 est ménagé dans le corps tubulaire 63. Une bille métallique d'obturation 71, d'un diamètre légèrement plus faible que le passage 72, est placée dans ce dernier. On voit que le corps 63 présente deux extrémités 73 et 74 qui s'étendent en direction ascendante dans le récipient 51.
Les extrémités 73 et 74 entourent les orifices 70 et 68, respectivement, et définissent des sièges de soupape avec lesquels la bille 71 coopère pourInterrompre l'écoulement du liquide comme décrit ci-après. Le corps de soupape 55 est de préférence en chlorure de polyvinyle plastifié. Les corps de soupape 54 et 55 sont respectivement montés dans les récipients 52 et 51, de la manière générale décrite pour les récipients
Il et 15.
Les contenus des récipients 51 et 52 sont administrés comme on l'a décrit pour les récipients 1 1 et 15, sauf que le récipient 52 est placé à un niveau plus élevé que le récipient 51. Les canules 66 et 67, auxquelles les tuyaux 59 et 57 sont respectivement reliés, sont introduites à travers les parois du réservoir 51 et enfoncées dans les parties tubulaires 64 et 65.
Le tuyau 59 est raccordé au récipient 52 de la mme manière que le tuyau 13 est raccordé au récipient 15.
Lorsque la pince 56 est ouverte, la solution de glucose du récipient 52 s'écoule par le tuyau 59 et dans le passage 72, en passant par l'orifice 68. Ceci chasse la bille 71 contre l'extrémité 73 et obture l'orifice 70, ce qui empche le sang contenu dans le récipient 51 d'entrer dans le passage 72 et de s'écouler dans le tuyau 57. L'obturation de l'orifice 70 empche également le glucose de se mélanger au sang dans le récipient 51. Le but du montage du récipient 52 à un niveau surélevé est de donner à la solution de glucose avançant contre la bille 71 une pression hydrostatique supérieure à celle du sang qui tend à franchir l'orifice 70. Lorsque le récipient 52 s'est vidé de sa solution de glucose, la pression du sang éloigne la bille 71 de l'orifice 70 et l'applique contre l'orifice 68, ce qui permet au sang de s'écouler dans le tuyau 57 et vers le patient.
Si la pince 56 est fermée, le résultat est le mme, mais en outre ,grâce à la bille 71 recouvrant l'orifice 68, ce dernier est obturé et le sang ne peut pas se mélanger avec le glucose dans le tuyau 59.
La forme d'exécution représentée dans les fig. 4 et 5 comprend un dispositif de soupape monté dans un récipient flexible 81. Le corps de soupape 80 est de forme générale cylindrique avec une partie inférieure de forme tronconique. I1 est en polyéthylène à haute densité. Le corps de soupape 80 comporte un couvercle 82 présentant un orifice 84 pour la communication avec la chambre interne fermée 83 du corps de soupape. Un clapet flexible 85, formé de la mme matière que le corps de soupape, est fixé sur la face interne du couvercle 82 par l'intermédiaire d'une saillie 86 et est bandé de manière à tre normalement sollicité vers une position de fermeture de la base de l'orifice 84.
Une canule perceuse 87, fixée à un tuyau souple 88, et passant par un orifice 80 a de la paroi latérale conique 89 faisant partie de la partie tronconique du corps de soupape 80, communique avec la chambre 83 du corps de soupape 80. La canule 87 passe à frottement dans le corps de soupape 80.
Le corps de soupape 80 est soudé dans le récipient 81 et le récipient est rempli de la solution parentérale désirée, de la manière décrite précédemment pour les autres formes d'exécution. Comme représenté à la fig. 4, le corps de soupape 80 peut remplacer le corps de soupape 54 du récipient 52 dans l'appareil 50.
Sous cette forme, le corps de soupape 80 sert simplement de moyen de fixation de la canule 87 dans le récipient 81. Le tuyau 88, raccordé à la canule 87, conduit vers une aiguille hypodermique placée dans le patient.
Le corps de soupape 80 présente un second orifice 80 b destiné à recevoir une seconde canule perceuse 90 qui pénètre à frottement dans le corps de soupape 80.
Lorsque la seconde canule perceuse 90 est raccordée au tuyau souple 91 et communique avec l'intérieur du corps de soupape 80, comme représenté à la fig. 5, le récipient 81 et le corps de soupape 80 peuvent remplacer le récipient 51 et le corps de soupape 55.
Dans ce cas, le tuyau 91 est relié au récipient 52 à la place du tuyau 59. Lorsque le récipient 81 contient une solution isosaline et que le tuyau 91 est raccordé à une source secondaire de solution parentérale, par exemple une solution de glucose, cette dernière passe par le tuyau 91 et pénètre dans le corps de soupape 80.
La pression hydrostatique refoule le clapet 85 contre l'orifice 84, ce qui empche la solution isosaline de pénétrer dans la chambre 83. La solution de glucose s'écoule de la chambre 83 vers le patient, en passant par le tuyau 88. Si l'arrivée du liquide par le tuyau 91 est interrompue au moyen d'une pince placée sur ce tuyau, le liquide du réservoir 81 écarte le clapet 85 de l'orifice 84 et s'écoule par le tuyau 88. Par ailleurs, la fonction du récipient 81 et la fonction du coprs de soupape 80 sont dans l'ensemble les mmes que dans l'appareil 50.
Dans tous les cas, le débit de liquide parentéral administré au patient est extrmement faible, c'est-àdire que l'écoulement du liquide à travers la chambre compte-gouttes, placée en série entre le dernier récipient et l'aiguille, se fait goutte par goutte. Par exemple, à la fig. 1, la pince 40 est réglée de manière que l'écoulement du liquide à travers la chambre comptegouttes 17 apparaisse sous forme de gouttes séparées.
Dans ces conditions, l'obturation du tuyau 14 par la pince 40 crée une contre-pression à l'intérieur du corps de soupape 12. De mme, dans la forme d'exécution de la fig. 5, le rétrécissement causé par une pince placée en aval de la chambre 83, c'est-à-dire entre dernière et l'aiguille hypodermique, crée une contrepression dans la chambre 83.
La forme d'exécution représentée à la fig. 6 comporte une soupape du type à flotteur, formée de la mme matière que le dispositif de la fig. 5, à savoir un polyéthylène à forte densité. Elle est construite et fonctionne de la mme manière. Un récipient 100 contient un corps de soupape creux 101 de forme tronconique, présentant un passage conique 102 au centre de son couvercle 103. Un flotteur 104, logé dans le corps de soupape 101, comporte un guide 105 et un clapet ou pointeau conique 106 coopérant avec le passage 102. Le guide 105 est d'une longueur suffisante pour rester toujours dans le passage 102.
Le flotteur 104 comporte également des ailettes latérales triangulaires 108, qui permettent le passage du liquide autour du flotteur, entre le haut et le bas de la chambre interne 107 du corps creux 101. Les ailettes 108 servent aussi de butées limitant la descente du flotteur. I1 en résulte que le liquide du récipient 100 traverse le passage 102, coule le long des ailettes 108, traverse une canule 110 et sort par un tuyau souple 112.
La canule 110 est introduite à travers la paroi du récipient 100 et dans une ouverture 109 du corps de soupape 101, avec engagement à frottement de la canule dans l'ouverture. Le tuyau 112 mène à une aiguille hypodermique insérée dans le patient. Le corps de soupape 101 présente une troisième ouverture, 113.
Si deux liquides, contenus dans deux récipients, doivent tre amenés à une seule aiguille hypodermique, une seconde canule 114 est introduite à travers la paroi du réservoir 100 dans l'ouverture 113, où la canule est engagée à frottement par le corps 101. Un tuyau
souple 115 est connecté à un second récipient (non représenté), correspondant aux récipients 15 ou 52.
Si on laisse du liquide passer par le tuyau 115, ce liquide remplit suffisamment la chambre 107 pour
soulever le flotteur 104 et appliquer le pointeau 106
sur le siège de soupape défini par le passage 102, ce
qui interrompt l'écoulement de liquide à partie du récipient 100. Le débit normal vers le patient par le tuyau 112 est tellement lent (comme mentionné précédemment en rapport avec la fig. 5), qu'il n'y a
aucun risque que la chambre 107 ne se remplisse pas.
Evidemment, le second liquide entrant par le tuyau 115 s'écoule également en direction du patient par le tuyau 112. Lorsque l'écoulement du liquide par le tyau 115 est coupé, le flotteur 104 tombe à nouveau et permet au liquide du récipient 100 de s'écouler par le tuyau 112.
La forme d'exécution de la fig. 8 comprend un corps de soupape 120 en forme de V et à parois sensiblement plates, placé dans un récipient 121.
Comme le corps de soupape de la fig. 5, le corps de soupape 120 est en polyéthylène de forte densité.
Un passage 122 en forme de T est ménagé dans le corps de soupape 120, et des canules perceuses 124 et 125 sont engagées à frottement dans les branches horizontales tubulaires 126 du passage 122. Les canules 124 et 125 sont reliées respectivement à des tuyaux souples 127 et 128. Le récipient 121 avec son corps de soupape 120 peut remplacer le récipient 11 avec son corps de soupape 12, ou il peut tre utilisé en combinaison avec un récipient surélevé, comme dans l'appareil 50. Le corps de soupape 120 fonctionne suivant le mme principe que le corps de soupape 12.
Par exemple, un liquide secondaire entre par le tuyau 127, passe par la partie tubulaire entre les canules, pénètre dans la canule 125 et sort par le tuyau 128. Le liquide primaire du récipient 121 tend à passer par le passage étroit 129 formé par le canal 122, qui est en communication ouverte avec l'intérieur du récipient 121. Cependant, en raison de la minceur du passage 129 (comme représenté à la fig. 9), l'écoulement du liquide primaire est entravé. Cette résistance de frottement, en combinaison avec la pression hydrostatique du liquide secondaire traversant la branche 126, empche l'écoulement du liquide primaire dans le tuyau 127 ou le tuyau 128. La résistance de frottement dans le passage étroit 129 empche également le liquide secondaire de pénétrer dans le récipient 121 à liquide primaire.
Lorsque l'écoulement du liquide secondaire par le tuyau 127 est arrté, le liquide primaire du récipient 121 s'écoule par le passage 129 et dans le tuyau 128. L'arrivée du liquide secondaire par le tyau 127 peut tre interrompue par une pince à tube fermant le tuyau, ou lorsque le récipient à liquide secondaire est vide.
Les récipients 11, 15, 51, 52, 81, 100 et 121 ont été décrits comme étant en polyéthylène. I1 est entendu que d'autres matières plastiques, telles que polypropylène, chlorure de polyvinyle plastifié et chlorure de polyvinylidène plastifié, appelé couramment Saran , peuvent aussi tre employées. En ce qui concerne le corps de soupape, en dehors du polyéthylène à forte densité, n'importe quelle matière plastique stérilisable à l'autoclave pourrait tre employée, en particulier du nylon ou du polypropylène. De mme, les canules perceuses 26, 27, 66, 67, 87, 90, 110, 124, et 125 peuvent tre en n'importe quelle matière rigide, telle que nylon, polyéthylène ou polypropylène.
Bien que les appareils ci-dessus décrits comprennent deux récipients à liquide, il est entendu que trois sacs à solution en matière plastique, ou davantage, pourraient tre reliés entre eux en série de la manière indiquée dans la fig. 1.
Si le tuyau est obturé (par exemple au moyen d'une pince à tube 42) juste en amont du récipient contenant le liquide à envoyer dans l'aiguille (par exemple 18), la soupape de ce récipient laisse le liquide sortir de ce récipient. L'écoulement du liquide de ce récipient à travers les soupapes de tous les récipients en aval de celui-ci empche tous les liquides de sortir de ces recipients en aval.
L'expression liquide parentéral a été utilisée pour désigner des solutions de glucose, des solutions isosalines et du sang. I1 est entendu qu'elle englobe tous les liquides courants administrés par voie endoveineuse, par exemple l' Aminosol (marque de fabrique), la solution de Ringer, les diverses solutions isotoniques, etc.
On peut voir que les appareils susdécrits permettent d'injecter successivement un liquide parentéral primaire et un liquide parentéral secondaire automatiquement et sans surveillance. En effet, si on laisse le liquide secondaire passer, il bloque l'écoulement du liquide primaire. Lorsque le récipient contenant le liquide secondaire est vide, l'écoulement du liquide primaire s'amorce automatiquement. Lorsqu'on désire injecter seulement un liquide, le mécanisme de soupape sert de moyen de fixation d'une canule perceuse pour l'établissement de la communication avec l'intérieur d'un sac à solution en matière plastique. Tous les corps de soupape des appareils décrits sont en matière plastique moulée et comprennent un minimum de pièces. I1 en résulte une économie substantielle et un fonctionnement sans perturbations.
Les expressions primaire et secondaire ont été utilisées uniquement pour identifier les liquides des récipients, et pas forcément pour indiquer l'ordre de leur importance ou dans quelle succession ils sont administrés au patient. Ces derniers facteurs sont déterminés par le médecin, etc., supervisant l'administration des liquides parentéraux au patient. Dans certains cas, deux ou plusieurs récipients contenant chacun le mme liquide sont reliés ensemble comme décrit précédemment. Dans ce cas, les récipients supplémentaires fonctionnent comme une réserve pour le récipient fournissant du liquide. Lorsque ce dernier est vide, le récipient suivant de la série commence automatiquement à fournir le liquide.
Parenteral fluid injection device
The present invention relates to an apparatus for injecting liquids parenterally.
When injecting liquids by the parenteral route, it is often necessary to inject a first liquid, then a second, or even a third liquid.
To avoid having to make a separate puncture in the patient's body for each liquid, means are commonly used to connect the receptacles of each liquid to a common conduit.
This requires additional equipment to that ordinarily supplied with normal parenteral fluid containers. Such additional equipment must be constantly monitored when it is desired to switch from a first to a second liquid.
The device forming the subject of the invention and which aims to obviate this drawback, is characterized in that it comprises a hypodermic needle, a first flexible plastic container for a primary parenteral liquid, a second container made of material. flexible plastic for a secondary parenteral liquid, means for controlling the flow of the primary liquid from the first container according to the flow of the secondary liquid, said means comprising a valve body in the bottom of the first container, a connection for 'discharge and a secondary liquid connection, a secondary liquid conduit connecting the second container with said secondary liquid connection, means for controlling the flow of liquid in said conduit and a discharge conduit connecting said discharge connection to said conduit. said needle.
The appended drawing represents, by way of example, several embodiments of the apparatus forming the subject of the invention.
Fig. 1 is an elevational view of two embodiments, each of which is composed of two parenteral solution containers connected together by means of a flexible tube, one of the containers of each apparatus containing a valve connected by another tube to a hypodermic needle.
Fig. 2 is an enlarged detail view of one of the containers shown in FIG. 1, with part cut away to better show the valve.
Fig. 3 is an enlarged vertical section of the valve of FIG. 2.
Fig. 4 is a partial view of a solution container of a third embodiment.
Fig. 5 is a vertical section of the valve shown in FIG. 4.
Fig. 6 is a partial view, in vertical section, of a solution container of a fourth embodiment.
Fig. 7 is a view similar to FIG. 6, of a fifth embodiment.
Fig. 8 is a view similar to FIG. 6, of a sixth embodiment.
Fig. 9 is a vertical section taken along line 9-9 of FIG. 8.
Fig. 1 shows two embodiments formed from the same basic elements, but the valves of which differ. The first embodiment, designated as a whole by the reference 10, comprises a first rectangular flexible container 11, formed of polyethylene, with a valve body 12 disposed inside the container and at the bottom thereof.
The valve body 12 is of molded high density polyethylene.
Two lengths 13 and 14 of flexible plasticized polyvinyl chloride pipe are connected to the valve body 12. The pipe 13 communicates with the interior of a second polyethylene container 15, by means of a connector 16. This connector 16 is itself a valve body. Since all the containers contain a valve body, any number of solution containers can be connected in series, and fluid can be withdrawn at will from any container. A dropper chamber 17 is connected to the pipe 14. The chamber 17 also communicates with a hypodermic needle 18, by means of a pipe 19. The containers 11 and 15 are suspended at the same level by means of S-hooks 22 and 23, respectively, and these hooks are themselves suspended from an arm 24 of a stand 25.
As best seen in Figs. 2 and 3, the valve body 12 is mounted inside the container 11 and diagonally through the lower corner thereof.
The ends of pipes 13 and 14 are attached to drill cannulas 26 and 27, respectively. These cannulas each have a circular flange 29 and 30.
They are preferably made of methacrylic resin.
The valve body 12 is tubular in shape and has an outer cylindrical wall 32 and an inner wall 33 at one end. Two opposing openings 34 and 35 are formed in wall 32. The internal diameter of wall 32 is such that cannula 26 is frictionally received therein. The cannula 26 has an annular shoulder 28 which frictionally engages the inner face of the wall 32. The cannula 27 penetrates into the cannula 26, the internal diameter of the cannula 26 being slightly greater than the external diameter of the cannula 27, which forms between the two cannulas a passage 36 aligned axially and of capillary section.
The cannula 26 has a portion of smaller diameter 37, and when introduced into the valve body 12, it creates a second axial passage 38 of capillary section between the cannula 26 and the inner face of the valve body 12.
The valve body 12 is welded by softening in a corner of the container during the manufacture of the container 11 and its filling with, for example, an isosaline solution. At the opposite angle of the container, the two walls of the latter are welded to each other and an opening 31, intended to receive the hook 22, is formed through the welded area.
The valve body 16, which is identical to the valve body 12, is welded in the same way in the container 15 with a parenteral solution, for example of glucose. The tanks 1 1 and 15 are thus ready for transport and storage.
To administer the contents of the containers 11 and 15, they are suspended by their angles opposite to the valve body 12 and 16, respectively to the hooks 22 and 23, suspended from the support arm 24.
A normal administration apparatus is used, comprising a drip chamber 17, a hypodermic needle 18 and a tube clamp 40, with a flexible tube 14 connected to the drill cannula 27. The clamp 40 being in the closed position of the tube. 14, the cannula 27 is driven through the wall 39 of the container 11 and into the internal wall 33 of the valve body 12.
The cannula 27 in the wall 33 blocks the end of the valve body 12. A flexible pipe 13, connected by one end to the cannula 26 and to another cannula (not shown but of the same construction as the cannula 27) is used for connect the containers 11 and 15 to each other. The cannula 26 is introduced into the valve body 12 and surrounds the cannula 27. The clamp 42 being in the closed position, the second cannula is connected from the opposite end to the valve body 16, the latter penetrating into the valve body 16, in the same way that the cannula 27 penetrates the valve body 12. After the introduction of the needle 18 into a vein of the patient, the apparatus 10 is ready for the operation.
In the present case, it is assumed that the glucose solution found in the container 15 must be administered first, and the isosaline solution from the container 11 secondly. The clamps 40 and 42 are opened and the glucose solution flows through the valve body 16, the tube 13 and into a small part of the channel 43 of the cannula 26, from which it passes into the channel 44 of the cannula 27 , then in tube 14 and towards the patient. While the glucose solution follows the indicated path, the isosaline solution from container 11 has passed through orifices 34 and 35 of valve body 12 and entered passages 38 and 36.
However, the flow rate of the isosaline solution is limited by the small cross section and by the length of the capillary passages 36 and 38. This frictional braking, together with the hydrostatic pressure of the glucose solution, prevents the isosaline solution from entering the body. channel 43. When all the glucose solution contained in the container 15 has passed, or when its flow is interrupted by the closing of the clamp 42, the isosaline solution of the container 1 1 enters the channels 43 and 44 and reaches the patient in passing through pipe 14. It can be seen that pipe 13 falls below valve bodies 12 and 16.
This serves as a trap for the glucose solution and prevents the isosaline solution from backing up in the pipe 13 when the flow of the glucose solution is interrupted by closing the clamp 42 or because the container 15 is empty.
The liquid from the container 1 1 cannot flow through the capillary section passages 36 and 38 as long as the liquid flows from the container 15.
At the same time, the passages prevent the solution from the container 15 from going back up into the container 11, even if there is a substantial difference in the specific weights or densities of the two liquids. Thus, the assembly of the valve body 12 and of the two cannulas 26 and 27 functions as a valve which is controlled by operating the clamp 42 acting on the flow of the liquid from the container 15.
Fig. 1 also shows a second embodiment, designated as a whole by the reference 50. This embodiment, the components of which are similar to those of the apparatus 10, comprises a plastic container 51 containing blood, a secondary container 52 made of plastic, containing a parenteral solution such as glucose, and a flexible connecting pipe 59. A valve body 54, which is an exact replica of the valve body 12, is disposed in the lower corner of the container 52 and is connected to the pipe 59 as described for the valve body 12. A valve body 55 is also disposed in the lower corner of the reservoir 51. The pipe 59 communicates with the valve body 55 and is clamped by a clamp 56. .
Another flexible pipe 57 communicates on the one hand with the valve body 55 and on the other hand with a hypodermic needle 58. A normal drip chamber such as that designated by the reference 17 can be connected to the pipe 57 in the usual manner. The container 52 is hung from an S-hook 60 suspended from the arm 24 and the container 51 is hung from a hook 61 suspended from the arm 62.
The valve body 55, shown in detail in FIG. 7, comprises a curved tubular body 63 with two tubular parts 64 and 65 for frictionally receiving cannulas 66 and 67, respectively.
Tubular portions 64 and 65 extend from valve body 55 and surround ports 68 and 69, respectively. A third orifice 70 is formed in the tubular body 63. A metal closure ball 71, of a diameter slightly smaller than the passage 72, is placed in the latter. It can be seen that the body 63 has two ends 73 and 74 which extend in an upward direction in the container 51.
Ends 73 and 74 surround ports 70 and 68, respectively, and define valve seats with which ball 71 cooperates to interrupt the flow of liquid as described below. The valve body 55 is preferably plasticized polyvinyl chloride. The valve bodies 54 and 55 are respectively mounted in the containers 52 and 51, in the manner generally described for the containers.
He and 15.
The contents of the containers 51 and 52 are administered as described for the containers 11 and 15, except that the container 52 is placed at a higher level than the container 51. The cannulas 66 and 67, to which the pipes 59 and 57 are respectively connected, are introduced through the walls of the reservoir 51 and pressed into the tubular parts 64 and 65.
The pipe 59 is connected to the container 52 in the same way as the pipe 13 is connected to the container 15.
When the clamp 56 is open, the glucose solution from the container 52 flows through the tube 59 and into the passage 72, passing through the port 68. This forces the ball 71 against the end 73 and closes the port. 70, which prevents the blood contained in the container 51 from entering the passage 72 and flowing into the pipe 57. The sealing of the orifice 70 also prevents the glucose from mixing with the blood in the container 51. The purpose of mounting the container 52 at a raised level is to give the glucose solution advancing against the ball 71 a hydrostatic pressure greater than that of the blood which tends to pass through the port 70. When the container 52 has emptied. of its glucose solution, the blood pressure moves the ball 71 away from the port 70 and applies it against the port 68, which allows the blood to flow in the tube 57 and towards the patient.
If the clamp 56 is closed, the result is the same, but in addition, thanks to the ball 71 covering the orifice 68, the latter is blocked and the blood cannot mix with the glucose in the pipe 59.
The embodiment shown in FIGS. 4 and 5 comprises a valve device mounted in a flexible container 81. The valve body 80 is generally cylindrical in shape with a lower part in a frustoconical shape. It is made of high density polyethylene. The valve body 80 has a cover 82 having a port 84 for communication with the closed internal chamber 83 of the valve body. A flexible valve 85, formed of the same material as the valve body, is fixed to the internal face of the cover 82 by means of a projection 86 and is banded so as to be normally biased towards a closed position of the valve. base of orifice 84.
A drill cannula 87, attached to a flexible pipe 88, and passing through a port 80a of the tapered side wall 89 forming part of the frustoconical portion of the valve body 80, communicates with the chamber 83 of the valve body 80. The cannula 87 rubs into the valve body 80.
The valve body 80 is welded into the container 81 and the container is filled with the desired parenteral solution, as previously described for the other embodiments. As shown in fig. 4, the valve body 80 can replace the valve body 54 of the container 52 in the apparatus 50.
In this form, the valve body 80 simply serves as a means of securing the cannula 87 in the container 81. The tube 88, connected to the cannula 87, leads to a hypodermic needle placed in the patient.
The valve body 80 has a second port 80b for receiving a second drill cannula 90 which frictionally penetrates the valve body 80.
When the second drill cannula 90 is connected to the flexible pipe 91 and communicates with the interior of the valve body 80, as shown in FIG. 5, the container 81 and the valve body 80 can replace the container 51 and the valve body 55.
In this case, the pipe 91 is connected to the container 52 instead of the pipe 59. When the container 81 contains an isosaline solution and the pipe 91 is connected to a secondary source of parenteral solution, for example a glucose solution, this the latter passes through pipe 91 and enters the valve body 80.
Hydrostatic pressure forces valve 85 against port 84, which prevents isosaline solution from entering chamber 83. Glucose solution flows from chamber 83 to the patient, passing through pipe 88. If l the arrival of the liquid through the pipe 91 is interrupted by means of a clamp placed on this pipe, the liquid from the reservoir 81 separates the valve 85 from the orifice 84 and flows through the pipe 88. Furthermore, the function of the receptacle 81 and the function of the valve body 80 are on the whole the same as in the apparatus 50.
In all cases, the flow of parenteral liquid administered to the patient is extremely low, that is to say that the flow of the liquid through the drip chamber, placed in series between the last container and the needle, takes place. drop by drop. For example, in fig. 1, the clamp 40 is adjusted so that the flow of liquid through the drip chamber 17 appears as separate drops.
Under these conditions, the closing of the pipe 14 by the clamp 40 creates a back pressure inside the valve body 12. Likewise, in the embodiment of FIG. 5, the narrowing caused by a clamp placed downstream of the chamber 83, that is to say between the last and the hypodermic needle, creates a back pressure in the chamber 83.
The embodiment shown in FIG. 6 comprises a valve of the float type, formed of the same material as the device of FIG. 5, namely a high density polyethylene. It is built and works the same. A container 100 contains a hollow valve body 101 of frustoconical shape, having a conical passage 102 in the center of its cover 103. A float 104, housed in the valve body 101, comprises a guide 105 and a cooperating conical valve or needle 106. with the passage 102. The guide 105 is of sufficient length to always remain in the passage 102.
The float 104 also comprises triangular lateral fins 108, which allow the passage of the liquid around the float, between the top and the bottom of the internal chamber 107 of the hollow body 101. The fins 108 also serve as stops limiting the descent of the float. As a result, the liquid from the container 100 passes through the passage 102, flows along the fins 108, passes through a cannula 110 and exits through a flexible pipe 112.
Cannula 110 is introduced through the wall of container 100 and into an opening 109 of the valve body 101, with frictional engagement of the cannula in the opening. Tube 112 leads to a hypodermic needle inserted into the patient. The valve body 101 has a third opening, 113.
If two liquids, contained in two receptacles, are to be supplied to a single hypodermic needle, a second cannula 114 is introduced through the wall of the reservoir 100 into the opening 113, where the cannula is frictionally engaged by the body 101. A pipe
flexible 115 is connected to a second container (not shown), corresponding to the containers 15 or 52.
If liquid is allowed to pass through pipe 115, this liquid sufficiently fills chamber 107 to
lift the float 104 and apply the needle 106
on the valve seat defined by passage 102, this
which interrupts the flow of liquid from the container 100. The normal flow to the patient through the pipe 112 is so slow (as mentioned previously in connection with FIG. 5), that there is no
there is no risk that the chamber 107 will not fill.
Obviously, the second liquid entering through the pipe 115 also flows towards the patient through the pipe 112. When the flow of liquid through the pipe 115 is cut off, the float 104 falls again and allows the liquid from the container 100 to flow out. flow through pipe 112.
The embodiment of FIG. 8 comprises a substantially flat-walled, V-shaped valve body 120 placed in a container 121.
As the valve body of fig. 5, the valve body 120 is made of high density polyethylene.
A T-shaped passage 122 is formed in the valve body 120, and drill cannulas 124 and 125 are frictionally engaged in the tubular horizontal branches 126 of the passage 122. The cannulas 124 and 125 are respectively connected to flexible pipes 127. and 128. The container 121 with its valve body 120 can replace the container 11 with its valve body 12, or it can be used in combination with a raised container, as in the apparatus 50. The valve body 120 operates according to the same principle as the valve body 12.
For example, a secondary liquid enters through the pipe 127, passes through the tubular part between the cannulas, enters the cannula 125 and exits through the pipe 128. The primary liquid from the container 121 tends to pass through the narrow passage 129 formed by the. channel 122, which is in open communication with the interior of container 121. However, due to the thinness of passage 129 (as shown in Fig. 9), the flow of primary liquid is impeded. This frictional resistance, in combination with the hydrostatic pressure of the secondary liquid passing through the branch 126, prevents the flow of the primary liquid in the pipe 127 or the pipe 128. The frictional resistance in the narrow passage 129 also prevents the secondary liquid from flowing. enter the primary liquid container 121.
When the flow of the secondary liquid through the pipe 127 is stopped, the primary liquid from the container 121 flows through the passage 129 and into the pipe 128. The arrival of the secondary liquid through the pipe 127 can be interrupted by a clamp. tube closing the pipe, or when the secondary liquid container is empty.
The containers 11, 15, 51, 52, 81, 100 and 121 have been described as being made of polyethylene. It is understood that other plastics, such as polypropylene, plasticized polyvinyl chloride and plasticized polyvinylidene chloride, commonly called Saran, can also be used. As regards the valve body, apart from high density polyethylene, any autoclavable plastic material could be used, in particular nylon or polypropylene. Likewise, the drill cannulas 26, 27, 66, 67, 87, 90, 110, 124, and 125 can be made of any rigid material, such as nylon, polyethylene or polypropylene.
Although the devices described above include two liquid containers, it is understood that three plastic solution bags, or more, could be connected together in series in the manner indicated in FIG. 1.
If the pipe is plugged (for example by means of a tube clamp 42) just upstream of the container containing the liquid to be sent into the needle (for example 18), the valve of this container lets the liquid exit from this container . The flow of liquid from this container through the valves of all containers downstream thereof prevents all liquids from leaving these downstream containers.
The term parenteral fluid has been used to refer to glucose solutions, isosaline solutions and blood. It is understood that it encompasses all common fluids administered endovenously, for example Aminosol (trade mark), Ringer's solution, various isotonic solutions, etc.
It can be seen that the above-described devices make it possible to successively inject a primary parenteral liquid and a secondary parenteral liquid automatically and without supervision. In fact, if the secondary liquid is allowed to pass, it blocks the flow of the primary liquid. When the container containing the secondary liquid is empty, the flow of the primary liquid starts automatically. When it is desired to inject only liquid, the valve mechanism serves as a means of securing a drill cannula for establishing communication with the interior of a plastic solution bag. All of the valve bodies of the devices described are of molded plastic material and include a minimum of parts. This results in substantial savings and trouble-free operation.
The terms primary and secondary have been used only to identify the fluids in the vessels, and not necessarily to indicate the order of their importance or in what sequence they are administered to the patient. These latter factors are determined by the physician, etc., overseeing the administration of parenteral fluids to the patient. In certain cases, two or more receptacles each containing the same liquid are connected together as described above. In this case, the additional containers function as a reserve for the container supplying liquid. When the latter is empty, the next container in the series automatically begins to deliver the liquid.