Boîte d'emballage
La présente invention a pour objet une boîte d'emballage constituée avec sa fermeture à partir d'une ébauche unique découpée dans une feuille, comportant quatre côtés et, à l'une au moins de ses extrémités, quatre rabats de fermeture, caractérisée en ce que le côté de fermeture comprend un premier rabat intérieur obturant complètement l'extrémité de la boîte et situé dans le prolongement du côté présentant une patte latérale (11) de montage, un deuxième rabat extérieur, opposé au premier et recouvrant entièrement le premier rabat par-dessus les deux rabats latéraux intermédiaires, chacun desdits rabats latéraux occupant au plus la moitié de la surface de fermeture, les rabats étant reliés les uns aux autres dans les angles de la boîte par des parties repliées de forme triangulaire serrés entre les rabats.
Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'une boîte d'emballage suivant l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan partielle d'une ébauche de la boîte.
La fig. 2 est une vue en perspective partielle montrant celle-ci ouverte.
La fig. 3 est une vue en perspective montrant l'un des rabats de fermeture à la position partiellement abaissée avec des rebords latéraux relevés.
La fig. 4 est une vue en perspective montrant les rabats dans une phase ultérieure de l'opération de fermeture de l'emballage.
La fig. 5 est une vue en perspective montrant la boîte complètement fermée.
La fig. 6 est une vue en coupe du matériau feuilleté constituant la boîte.
La fig. 7 est, à une plus grande échelle, une vue en perspective de l'un des angles de l'ébauche représentée à la fig. 1.
Comme on peut le voir dans les fig. 1 et 2, l'ébauche destinée à réaliser la boîte d'emballage comporte quatre parties 21, 31, 41 et 51 propres à constituer les côtés latéraux de cette boîte, ces quatre parties étant disposées côte à côte et étant délimitées par quatre lignes longitudinales de foulage 22, 32, 42 et 52 ; ces lignes s'étendent sur toute la longueur de l'ébauche. A droite de la ligne de foulage 52 il est prévu une patte latérale de fermeture 11, cette patte étant repliée à angle droit par rapport au côté 51 autour de la ligne 52, et étant fixée de façon étanche à la face intérieure du côté 21 le plus à gauche, comme montré en fig. 2 dans laquelle l'ébauche a été montée pour constituer un corps creux.
L'ébauche est divisée par une ligne de foulage transversale comportant les parties référencées 23, 33, 43, 53 et 13 ; cette ligne divise l'ébauche en deux, savoir d'une part les côtés précités 21, 31, 41 et 51 et d'autre part les rabats extrmes de fermeture 24, 34, 44 et 54, à ces derniers étant associée une languette 14 qui toutefois n'est pas fixée au rabat voisin 24 pour des raisons qu'on comprendra mieux ci-après. Le rabat 24 comporte deux lignes de foulage diagonales 25 et 26; le rabat 34 possède également deux lignes de foulage diagonales 35 et 36, et le rabat 44 est à son tour pourvu de deux lignes diagonales semblables 45 et 46. En outre il est prévu dans le rabat 34 des fentes ou échancrages 37 et 38 pour les raisons exposées ci-après. La patte 14 comporte une ligne de foulage diagonale 15 et elle se raccorde avec un rebord étroit 16.
Enfin le rabat 54 comprend, outre le rebord 16, deux autres rebords 47 et 56 qui se raccordent à lui par des lignes de pliage, respectivement 42 et 57. Comme on peut le voir en fig. 1 et 7, les angles des extrémités extérieures du rabat 54 comportent des lignes de foulage diagonales 58 et 59 ainsi que des petites pièces carrées 61 et 62 séparées des pattes par des lignes qui sont en partie échancrées, en partie foulées.
L'ébauche est montée comme représenté en fig. 2 pour constituer un corps creux à profil de section rectangulaire, la patte de fermeture 11 ayant été fixée au côté latéral 21. La phase opératoire suivante consiste à replier le rabat 54 autour de sa ligne de pliage foulée 53, en repliant en mme temps la partie supérieure 14 de la patte 11 en direction de l'extérieur autour de la ligne transversale 13 et de la ligne diagonale 15, le rebord 16 étant relevé vers le haut, comme montré en fig. 3. La partie triangulaire 15' (fig. 1) dépasse de la boîte et se relève elle-mme pour venir contre le côté de la languette 14, au-dessus du plan du rabat 54, comme montré en fig. 4.
La languette 14 et le rebord 16 sont disposés parallèlement contre le rabat 24, juste au-dessus de sa ligne de pliage 22, tandis que les rebords 56 et 47 se trouvent respectivement contre les rabats 34 et 44, lesdits rebords 16, 47 et 56 étant alors tous fixés de façon étanche contre les rabats adjacents à la position représentée en fig. 4. Lorsque la fermeture étanche des rebords du rabat 54 est terminée, les bords découpés de ces rebords sont tournés vers l'extérieur du récipient et à l'opposé de son contenu. Les petits carrés 61 et 62 sont fixés dans les joints à l'inté- rieur des angles entre les rabats et les rebords, et ils tendent à servir de garniture pour empcher les fuites dans lesdits angles.
L'on rabat ensuite la petite partie triangulaire 25' (fig. 1) en la repliant autour de la ligne 25 de manière à l'appliquer sur la languette 14, parallèlement au rabat latéral 24. I1 peut alors tre également désirable de réaliser une jonction étanche entre ladite partie 25' et la face intérieure de la languette 14 de manière à assurer à l'angle une fermeture plus étanche aux liquides. Le rabat 44 se plie en direction de l'extérieur autour de la ligne de pliage 46, de sorte que la partie triangulaire 46' est orientée en direction du haut et s'applique à plat contre ledit rabat 44 sur lequel on la fixe de façon étanche.
Après avoir replié vers l'intérieur le rabat 54 et fixé en place de façon étanche les rebords à la façon décrite ci-dessus et comme représenté en fig. 4, on replie intérieurement les deux rabats latéraux courts 24 et 44 de manière qu'ils viennent se superposer audit rabat 54; le rabat 44 se replie en mme temps autour de la ligne 45 et le rabat 34 autour de la ligne 36, ce qui réalise une sorte de voile triangulaire comprenant les parties 45' et 36', comme montré en fig. 4. On serre l'une contre l'autre ces deux parties triangulaires 45' et 36' par application de pression suivant les flèches X-X, fig. 4 ; on assemble lesdites parties l'une avec l'autre de façon étanche, l'échancrage 38 permettant au - rabat 34 de se déformer pour permettre l'application de la pression à la façon montrée par les flèches.
Sur l'autre côté du rabat 34 on pince de mme l'une avec l'autre la partie triangulaire 35' et la partie triangulaire 26' (cette dernière seule étant visible en fig. 4) et on les assemble de façon étanche, la fente ou échancrage 37 permettant au rabat 34 de se déformer suffisamment pour qu'il soit possible d'appliquer un outil de serrage approprié auxdites parties triangulaires 26' et 35'. Lorsque toutes les parties triangulaires précitées ont été ainsi assemblées de façon étanche, l'on peut achever de replier vers l'intérieur les rabats 24 et 44 autour de leurs lignes de pliage respectives 43 et 23, de sorte que lesdits rabats viennent s'appliquer à plat sur la face supérieure du rabat 54, le rabat 34 se trouvant alors à la position partiellement fermée au-dessus des trois rabats 24, 44 et 54.
La phase finale consiste à appliquer de façon étanche la face intérieure du rabat 34 sur la face supérieure des rabats 24, 54 et 44, de façon à réaliser une fermeture pratiquement plate, comme montré en fig. 5. I1 est désirable d'insérer si possible un mandrin dans l'extrémité ouverte du corps de l'emballage et de comprimer alors fortement les rabats les uns sur les autres en exerçant une pression par l'intérieur et par l'extérieur, jusqu'à obtenir une jonction étanche. Cela n'est toutefois pas considéré comme absolument nécessaire.
Fig. 6 représente un matériau feuilleté par le moyen duquel on peut avantageusement réaliser la boîte sus-décrite. Si cette boîte doit renfermer des matières sèches, telles que des graines pour oiseaux, on peut la faire en kraft de récupération ou autre genre de carton et la fermer simplement par collage. Mais la présente description vise à insister plus spécialement sur une boîte d'emballage et sur un matériau particulier propres à l'établissement d'un emballage satisfaisant pour le lait. Dans une telle boîte l'on utilise un carton kraft vierge K revtu de matière plastique sur ses deux faces. Cette matière plastique doit tre d'un genre soudable à chaud, au moins sur la face intérieure ; on peut notamment utiliser du polyéthylène, comme indiqué en P.
Sur la face extérieure, qui doit tre également revtue de matière plastique, on peut aussi utiliser du polyéthylène, ou bien une autre substance, telle qu'un composé vinylique V, car il est seulement nécessaire que le revtement extérieur V se lie au polyéthylène P du revtement intérieur lorsqu'on applique la chaleur, de façon que l'emballage puisse tre fermé à chaud par une opération s'apparentant étroitement à la soudure. Tous les bords coupés de l'ébauche feuilletée qui sont tournés vers l'intérieur du récipient fini, par exemple le bord 11' de fig. 2, doivent également tre traités par pulvérisation, trempage, ou autre genre d'imprégnation, à l'aide d'une matière plastique de revtement ou d'une autre matière d'imperméabilisation facile à appliquer.
Les présentes ne doivent cependant pas tre limitées à un genre particulier de matière et, comme on l'a dit plus haut, il suffit que l'une au moins des matières plastiques soit d'un type soudable et susceptible de fondre à une température assez basse pour que le carton kraft K ne soit pas endommagé. On peut également envisager d'ajouter au matériau feuilleté d'autres substances en vue d'améliorer son aspect, sa rigidité ou ses propriétés de conduction de la chaleur. I1 y a lieu de noter que ce matériau ne compte pas nécessairement une âme en carton kraft.
Pour en revenir à fig. 4 la première phase de soudure à chaud est réalisée juste après fermeture du rabat 54, cette phase ayant pour but de fixer les rebords 16, 47 et 56 aux rabats respectifs 24, 44 et 34 en fixant en, mme temps la languette 14 avec la partie triangulaire 25' et avec la face intérieure du rabat latéral 24. A cet effet il est nécessaire de disposer une tte chauffante autour de l'extrémité de l'emballage de manière à pouvoir appliquer la chaleur et la pression aux surfaces découvertes des rebords 16, 47 et 56 et aux rabats 24, 44 et 34 respectivement, juste au-dessus des lignes de pliage transversales.
La phase suivante est réalisée aux emplacements indiqués par les flèches X-X de fig. 4. On pince l'un contre l'autre les voiles triangulaires 36' et 45' et on leur applique la chaleur pour les souder. On procède simultanément de mme pour les voiles ou parties 26' et 35', après quoi l'on referme le rabat 34 contre les rabats 24 et 44, eux-mmes disposés sur le rabat 54. Enfin l'on applique la chaleur et la pression sur la face supérieure du rabat 34 se trouvant alors à la position fermée de fig. 5,
I'appui étant préférablement assuré par un mandrin chauffant logé à l'intérieur du corps de la boîte ou emballage, contre la face interne du rabat 54.