Chaîne traînante à montage et verrouillage rapides des maillons
La présente invention a pour objet une chaîne traînante à montage et verrouillage rapides des maillons, cette chaîne ne présentant pas d'axe d'articulation mais permettant cependant une orientation d'environ 900 entre les maillons, sans risque de déverrouillage.
La chaîne traînante conforme à l'invention se caractérise par le fait qu'elle est constituée de maillons identiques et interchangeables dont chacun comprend une traverse servant au raclage de la matière sur laquelle se déplace la chaîne et à la fixation d'un organe de traction, cette traverse étant munie de deux bras latéraux dont les extrémités sont pourvues de moyens d'accrochage susceptibles de coopérer avec des moyens complémentaires que présentent les ex trémités de la traverse, d'un autre maillon, pour assurer le verrouillage de deux maillons successifs et pour permettre leur orientation possible d'environ 900 de part et d'autre de la position moyenne.
La chaîne traînante selon l'invention trouve des applications dans l'extraction et le transport de produits granuleux ou pulvérulents. Elle peut tre employée comme extracteur et transporteur mécanique pour le transport du clinker de ciment, de divers produits chimiques ou alimentaires, etc.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la chaîne traînante selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective d'un maillon de cette chaîne traînante.
Les fig. 2 et 3 sont des vues perspectives et à plus petite échelle représentant la manière de monter et verrouiller deux maillons successifs représentés en fig. 1.
Chaque maillon est constitué (fig. 1) d'un corps antérieur formant une entretoise 1 aux deux extrémités la et lb de laquelle se trouvent des bras latéraux symétriques dont les parties antérieures 2a, 2b font un angle obtus avec l'entretoise 1 et dont les extrémités libres 3a et 3b sont parallèles à l'axe longitudinal de l'ensemble. L'angle compris entre les parties antérieures 2a, 2b des bras et l'entretoise 1 ainsi que la longueur de ces parties antérieures sont déterminés de façon telle que la distance comprise entre les faces parallèles internes des extrémités 3a, 3b des bras soit très légèrement supérieure à la distance comprise entre les faces parallèles externes des extrémités la et lb de l'entretoise antérieure 1.
Cette entretoise 1 a une section semi-circulaire de façon que: d'une part, sa face arrière lc soit semi-cylindrique et permette l'entraînement de la ohaîne par un organe de traction non représenté; d'autre part, sa face avant id soit sensiblement plane et permette de pousser la matière sur laquelle se déplace la chaîne traînante.
Sur les faces extérieures planes des extrémités la et lb du corps 1 et dans l'axe de ce dernier sont ménagées des cavités de centrage légèrement tronconiques 4b (fig. 1) dans lesquelles débouchent des rainures 5a, 5b qui se prolongent dans les parties. antérieures 2a, 2 b des bras latéraux. Ces rainures 5a, 5b ont une largeur égale à environ les 2/3 du diamètre externe des cavités de centrage 4b.
Ces rainures 5a, 5b sont encastrées, chacune, en tre deux nervures longitudinales. Les nervures ; supe- rieures 6b, sont interrompues en 7a, 7b sur une largeur égale au diamètre externe des cavités de centrage 4b, tandis que les nervures inférieures 8b, se rac codent tangentiellement avec la paroi des cavités de centrage, à la partie inférieure de ces demières.
L'ensemble des éléments que l'on vient de décrire constitue le côté raclage du maillon d'une chaîne traînante.
Les faces intérieures des extrémités libres 3a, 3b des bras latéraux comportent des tétons symétriques 9a (fig. 1).
Chaque téton a une forme légèrement tronconique susceptible de venir s'adapter à frottement doux dans les cavités de centrage 4b. Chaque téton est coupé à sa partie arrière par un plan sécant 9b parallèle à l'axe du corps antérieur t et perpendiculaire à la surface de frottement lOa, lOb du maillon.
La plus petite largeur du téton, prise orthogonalement au plan sécant 9b est légèrement inférieure à celle des rainures 5a, 5b, c'est-àdire légèrement inférieure aux 2/3 du diamètre de la cavité de centrage 4b.
La chaîne traînante est constituée de maillons identiques qui sont verrouillés les uns dans les autres.
Dans une première phase (fig. 2), on présente le maillon A devant tre accroché verticalement par rapport à l'autre maillon B et de façon que les tétons 9a se trouvent en face des encoches 7a, 7b pratiquées dans les nervures supérieures telles que la nervure 6b.
On laisse alors descendre le maillon A jusqu'à ce que les plans sécants 9b des tétons viennent porter sur la paroi des nervures inférieures 8b.
Dans une deuxième phase, il suffit de déplacer le maillon A d'arrière en avant, tout en le maintenant vertical, jusqu'à ce que les tétons 9a soient introduits dans les cavités de centrage correspondantes 4b.
Il ne suffit plus alors que de faire basculer le maillon A vers l'avant pour l'amener dans le mme plan que l'autre maillon B.
I1 apparaît immédiatement que le verrouillage des deux maillons est réalisé dès l'instant où le maillon A fait avec le maillon B un angle inférieur à 900, étant donné que la largeur verticale de chaque téton est alors supérieure à celle de la rainure débouchant dans la cavité correspondante.
On peut donc aisément réaliser une chaîne traînante en accrochant les uns aux autres autant de maillons identiques qu'il est nécessaire.
De mme, il est aussi aisé de retirer des maillons à une chaîne en procédant de façon inverse à celle que fon vient de décrire.
Les éléments complémentaires constituant les moyens d'accrochage de deux maillons pourraient tre intervertis entre eux. Ceci revient à dire que les tétons 9a montés aux extrémités des bras 3a, 3b peuvent tout aussi bien tre placés aux extrémités la, lb de la traverse 1 tandis que les cavités de centrage 4b sont, elles, au contraire, pratiquées dans la paroi interne des extrémités libres des bras. Dans ce cas, les rainures 5a, 5b ainsi que leurs encoches 7a, 7b permettant l'introduction des tétons 9a d'un autre maillon, sont pratiquées sur la surface interne des bras.
Le montage et le verrouillage de deux maillons successifs s'opèrent de façon analogue à ce qui a été décrit précédemment en référence aux fig. 2 et 3.
Le processus est ici inversé par rapport à celui décrit plus haut. C'est-àdire que le maillon A est introduit dans le maillon B, toujours verticalement mais sa traverse se trouvant en bas, et est basculé vers l'arrière pour tre amené dans le mme plan que le maillon B.
Drag chain with quick link assembly and locking
The present invention relates to a drag chain with rapid assembly and locking of the links, this chain having no articulation axis but nevertheless allowing an orientation of about 900 between the links, without risk of unlocking.
The trailing chain according to the invention is characterized in that it consists of identical and interchangeable links, each of which comprises a cross member used for scraping the material on which the chain moves and for fixing a traction member. , this cross member being provided with two lateral arms, the ends of which are provided with hooking means capable of cooperating with complementary means presented by the ends of the cross member, of another link, to ensure the locking of two successive links and to allow their possible orientation of about 900 on either side of the middle position.
The drag chain according to the invention finds applications in the extraction and transport of granular or pulverulent products. It can be used as an extractor and mechanical transporter for transporting cement clinker, various chemical or food products, etc.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the drag chain according to the invention.
Fig. 1 is a perspective view of a link of this trailing chain.
Figs. 2 and 3 are perspective views and on a smaller scale showing the way of mounting and locking two successive links shown in FIG. 1.
Each link consists (fig. 1) of a front body forming a spacer 1 at the two ends 1a and 1b of which there are symmetrical lateral arms, the front parts 2a, 2b of which form an obtuse angle with the spacer 1 and of which the free ends 3a and 3b are parallel to the longitudinal axis of the assembly. The angle between the front parts 2a, 2b of the arms and the spacer 1 as well as the length of these front parts are determined such that the distance between the internal parallel faces of the ends 3a, 3b of the arms is very slightly greater than the distance between the parallel external faces of the ends la and lb of the front spacer 1.
This spacer 1 has a semi-circular section so that: on the one hand, its rear face 1c is semi-cylindrical and allows the drive of the chain by a traction member, not shown; on the other hand, its front face id is substantially flat and makes it possible to push the material on which the drag chain moves.
On the flat outer faces of the ends 1a and 1b of the body 1 and in the axis of the latter are formed slightly frustoconical centering cavities 4b (FIG. 1) into which grooves 5a, 5b open which extend into the parts. anterior 2a, 2b of the lateral arms. These grooves 5a, 5b have a width equal to approximately 2/3 of the external diameter of the centering cavities 4b.
These grooves 5a, 5b are each embedded in two longitudinal ribs. The ribs; upper 6b, are interrupted at 7a, 7b over a width equal to the external diameter of the centering cavities 4b, while the lower ribs 8b, are encoded tangentially with the wall of the centering cavities, at the lower part of these latter .
The set of elements that have just been described constitutes the scraping side of the link of a drag chain.
The inner faces of the free ends 3a, 3b of the side arms comprise symmetrical studs 9a (FIG. 1).
Each stud has a slightly frustoconical shape capable of adapting to gentle friction in the centering cavities 4b. Each stud is cut at its rear part by a secant plane 9b parallel to the axis of the front body t and perpendicular to the friction surface 10a, 10b of the link.
The smallest width of the stud, taken orthogonally to the secant plane 9b, is slightly less than that of the grooves 5a, 5b, that is to say slightly less than 2/3 of the diameter of the centering cavity 4b.
The drag chain is made up of identical links which are locked into each other.
In a first phase (fig. 2), we present the link A having to be hung vertically with respect to the other link B and so that the pins 9a are located opposite the notches 7a, 7b made in the upper ribs such as the rib 6b.
The link A is then allowed to descend until the intersecting planes 9b of the studs bear on the wall of the lower ribs 8b.
In a second phase, it suffices to move the link A from rear to front, while keeping it vertical, until the pins 9a are introduced into the corresponding centering cavities 4b.
It is then no longer sufficient to tilt link A forward to bring it in the same plane as the other link B.
It immediately appears that the two links are locked as soon as link A makes an angle of less than 900 with link B, given that the vertical width of each stud is then greater than that of the groove opening into the corresponding cavity.
It is therefore easy to produce a trailing chain by hooking up to each other as many identical links as necessary.
Likewise, it is also easy to remove links from a chain by proceeding in reverse to that which has just been described.
The complementary elements constituting the attachment means of two links could be interchanged with one another. This amounts to saying that the studs 9a mounted at the ends of the arms 3a, 3b can just as easily be placed at the ends la, lb of the cross member 1 while the centering cavities 4b are, on the contrary, made in the internal wall. free ends of the arms. In this case, the grooves 5a, 5b as well as their notches 7a, 7b allowing the introduction of the studs 9a of another link, are made on the internal surface of the arms.
The assembly and locking of two successive links take place in a manner analogous to what has been described above with reference to FIGS. 2 and 3.
The process is here reversed compared to that described above. That is to say that the link A is introduced into the link B, still vertically but its crosspiece being at the bottom, and is tilted backwards to be brought into the same plane as the link B.