Appareil pour observer l'effet de différents agents sur une solution préparée La présente ,invention a pour objet un appareil pour observer l'effet de différents agents sur une solution préparée ;
cet appareil permet notamment de déterminer les effets de différents agents sur une solution en observant les phénomènes au voisinage des agents une fois que ceux-ci ont été mis en con tact avec la surface de ladite solution.
La présente invention a pour but de fournir un nouvel appareil d'étude qui simplifie et réduit le nombre des opérations nécessaires pour accomplir, par exemple, une étude bactériologique du caractère ci-dessus, tout en étant simple et peu coûteux à fa briquer et pouvant être utilisé pour accomplir les études de culture sans installations de laboratoire spéciales ou supplémentaires.
Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend une cuve destinée à contenir une couche de ladite solution préparée, cette couche recouvrant alors un fond plat de la cuve et ayant sa surface supérieure exposée, un couvercle pour ladite cuve destiné à s'emboîter sur la cuve et à recouvrir ladite couche, ledit couvercle comportant des moyens de support espacés les uns des autres et faisant saillie dans ladite cuve et vers ladite surface exposée de la solution lorsque le couvercle et la cuve sont emboîtés l'un dans l'autre,
et lesdits agents étant fixés auxdits moyens de support de façon à venir en contact avec la surface de la solution lorsque, lors de l'emploi, le couvercle et la cuve sont emboîtés l'un dans l'autre.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention, servant à des fins bactériologiques.
La fig. 1 en est une vue en perspective, compre nant un récipient dont les parties sont représentées sous leur forme enveloppée telles qu'elles. sont avant l'utilisation. La fig. 2 est une coupe partielle à plus grande échelle selon la ligne 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue éclatée analogue à la fig. 2, représentant les parties du récipient prêtes à être assemblées.
La fig. 4 est une vue partielle selon la ligne 4-4 de la fig. 2.
La fig. 5 est une vue analogue à celle de la fig. 3, les parties de récipient étant assemblées.
La fig. 6 est une vue du fond du récipient, le couvercle étant enlevé.
La fig. 7 -est une vue partielle du fond du réci pient le couvercle étant assemblé et le fond étant partiellement arraché.
Les fig. 8 et 9 sont des vues partielles analo gues à la fig. 5, représentant des variantes.
La fig. 10 est une coupe partielle représentant une autre variante.
L'appareil représenté au dessin est un appareil d'étude de culture comprenant une cuve 11 peu profonde couverte à sa partie supérieure et conçue pour contenir une certaine quantité 12 d'agents de nutrition de culture tels que du sang-agar et ayant un couvercle 13 s'emboîtant avec jeu.
Cet appareil est spécialement conçu pour être utilisé dans les études de cultures bactériologiques de façon à déter miner les effets des différents agents métaboliques sur la croissance des bactéries.
Dans de telles études on imprègne une surface exposée 14 de l'agent 12 avec des organismes bactériologiques et certaines quanti tés 15 des différents agents à tester sont mis en con tact avec des points espacés de la surface imprégnée, l'espacement des points de contact de ces différents agents étant suffisant pour éviter le recouvrement des zones d'action de ces agents.
Un espacement de 3 cm entre les centres des séries voisines de zones s'est avéré suffisant dans ce but. Après une période d'incubation qui est d'une du rée déterminée en fonction de la pratique connue et au cours de laquelle la cuve 11 est recouverte, on observe visuellement la culture.
Dans le cas d'agents métaboliques qui sont de type catabolique, par exem ple, les antibiotiques tels que le chloramphénicol et l'oxytétracycline ou dans le cas des thérapeutiques chimiques tels que les sulfonamides, l'action de cha que agent s'extériorise sous la forme d'une absence de croissance des bactéries autour de la partie de la surface qui a été mise en contact avec l'agent,
l'agent étant d'autant plus efficace que la zone autour de l'agent, dans laquelle la croissance est empêchée, est plus grande. Lorsqu'on utilise des agents anabo- liques tels que les vitamines, les protéines, et les hy drates de carbone, l'efficacité de l'agent se mani feste sous la forme d'une augmentation de la crois sance, les agents étant d'autant plus efficaces que les zones de croissance autour de leur point de contact avec le milieu sont grandes.
Le couvercle 13 et la cuve 11 sont construits d'une manière nouvelle de manière à simplifier l'étude des cultures du type ci-dessus et à permettre la conduite de cette étude par du personnel non spé- cialisé. Dans ce but, les différentes quantités 15 d'agents métaboliques à utiliser dans l'étude sont sup portées par le couvercle de façon à être mises en contact avec la surface exposée 14 du milieu 12 dans la cuve et sont espacées sur le couvercle selon une répartition prédéterminée. Egalement,
des jeux 16 de cercles concentriques (fig. 6 et 7) sont inscrits sur le couvercle ou la cuve, chaque jeu étant centré sur l'axe passant au centre d'un support 22 d'un agent à tester (15). Tous les jeux de cercles sont iden tiques, et chaque jeu 16 comporte plusieurs cer cles 19.
Chaque cercle 19 correspond à une zone d'ac tion ou surface bien déterminée. Après que les agents 15 ont été mis en contact avec la surface 14 du milieu 12 de nutrition de culture pour la durée vou lue, il est donc facile de comparer l'efficacité de cha que agent l'un par rapport à l'autre, en se servant de ces jeux de cercles, ou séries de zones d'efficacité, comme repères.
Le couvercle ou la cuve, selon le cas, porteur desdites zones, est suffisamment transpa- rent pour l'observation visuelle de la croissance des bactéries dans chaque série de zones. Pour permettre une telle observation même lorsque le couvercle est enlevé, il est préférable de repérer les zones sur la cuve comme représenté.
La cuve 11 dans ce cas comprend une plaque de fond 17 et un bord 18 s'étendant verticalement tout autour de sa périphérie de manière à contenir le mi- lieu de culture 12, qui est une couche peu profonde recouvrant la plaque de fond.
Pour permettre le test d'un grand nombre d'agents et pour utiliser ainsi efficacement la surface 14 du milieu exposé, il est préférable de donner à la cuve une forme rectangu- laire oblongue avec des coins arrondis de manière à épouser la forme des zones d'efficacité adjacentes comme on l'a représenté sur les dessins (fig. 6).
La cuve est formée par moulage d'une résine thermo- plastique appropriée, telle qu'un polystyrène limpide. Les jeux 16 de zones d'efficacité sont circulaires et, dans ce cas, sont délimités par des lignes 19 tracées sur la face inférieure de la plaque de fond par un outil d'inscription approprié après l'opération de moulage.
Pour s'emboîter avec la cuve 11, le couvercle 13 a une forme rectangulaire oblongue analogue, avec des coins arrondis. Tout en pouvant s'emboîter à l'intérieur du rebord 18 de la cuve, le couvercle dans ce cas comprend une plaque plane 20 légère ment plus large que la plaque de fond 17 de ma nière à reposer sur le bord supérieur du rebord 18 de la cuve et comprend un rebord 21 dirigé vers le bas, s'emboîtant de façon télescopique avec jeu dans le rebord de la cuve sur la face extérieure de ce der nier.
Les quantités 15 des différents agents métabo- liques sont placées sur le côté inférieur de la plaque couvercle 20 avec leurs surfaces faisant face vers le bas et espacées de la plaque de manière à venir en contact avec la surface exposée du milieu. De la sorte chaque agent est placé sur l'extrémité inférieure d'un support 22 faisant saillie vers le bas à partir de la plaque couvercle à une distance appréciable pour permettre à la couche du milieu de culture d'être mince et pour réduire ainsi la quantité et le coût du milieu nécessaire.
Dans l'appareil préféré des fig. 1 à 7, la cons truction des supports 22 est simplifiée en moulant ces supports comme partie intégrante de la plaque couvercle 20, qui est formée avec la même matière que la cuve 11. Pour faciliter un tel moulage, les supports reçoivent la forme de tubes cylindriques creux.
Ces tubes sont disposés selon une répartition complémentaire de celle des jeux 16 des zones d'effi cacité à raison de quatre tubes 22 espacés le long de chaque arête latérale de la plaque couvercle 20 et de trois le long de l'axe longitudinal de la plaque, à la même distance les uns des autres que les centres des jeux de zones.
Les quantités 15 des différents agents métaboli ques peuvent être appliquées au tube de différentes manières, par exemple par imprégnation de morceaux 23 de papier absorbant par les agents et fixation de ces morceaux aux tubes au moyen d'une matière adhésive appropriée, comme représenté à la fig. 8,
ou en remplissant la partie inférieure creuse de chaque tube comme représenté à la fig. 9 avec une certaine quantité de l'agent en forme de poudre fixée dans le tube par une matière appropriée de liaison telle que de la glycérine. On préfère toutefois évider et rendre rugueuse l'extrémité du tube comme repré senté aux fig. 2 à 5 et remplir les évidements d'un mélange de matière de liaison et d'agent en forme de poudre.
Un tel évidement peut être effectué en pro jetant du sable sur les extrémités des tubes, l'extré mité rugueuse d'un tube étant représentée à la fig. 4 avant application de l'agent à cette extrémité.
Selon un autre mode de réalisation représenté à la fig. 10, les supports 24 de l'agent comprennent des pattes partiellement découpées repliées vers le bas à partir d'une plaque rigide 25 distincte de ma tière appropriée, telle que du carton ajusté contre le côté inférieur de la plaque couvercle et dans le re bord du couvercle 21.
Les pattes font saillie vers le bas suffisamment loin pour :que les quantités 15 d'agents métaboliques portées par leurs extrémités inférieures viennent en contact avec le milieu de cul ture 12, de la même façon que les agents appliqués sur les tubes 22 du mode de construction préféré lorsque la plaque couvercle repose sur le rebord de la cuve 18.
Pour réduire les possibilités d'erreurs dans le type de cultures ci-dessus et pour simplifier ces étu des, le couvercle 13 et la cuve 11 sont construits d'une nouvelle manière permettant au couvercle de s'emboîter sur la cuve dans une seule position relative déterminée.
Dans ce but, un certain nombre de te nons 26 font saillie vers l'extérieur à partir des ex trémités opposées de la cuve 11 au voisinage du fond de celle-ci et un nombre correspondant d'évidements 27 sont formés dans les extrémités pendant vers le bas du rebord du couvercle 21 de manière à rece voir les tenons et à permettre à la plaque couvercle de reposer sur le bord de la cuve 18 quand les ex trémités du couvercle sont correctement orientées au voisinage des extrémités correspondantes de la cuve, comme représenté à la fig. 5.
Lorsque le couvercle est retourné bout pour bout par rapport à la cuve, les tenons empêchent le mouvement de descente du couvercle et empêchent ledit couvercle de prendre sa position de contact entre les agents 15 et le milieu de culture 12.
L'appareil d'étude de cultures décrit ci-dessus est spécialement conçu pour l'emballage en tant qu'une unité 2.8 comportant son propre récipient 18 et pou vant être rejetée après un seul usage et à l'aide du quel une étude complète de culture peut être con duite économiquement sans installation supplémen taire de laboratoire. Cette unité comprend la cuve 11 avec le milieu de culture 12 sous forme d'une couche placée sur la plaque de fond 12 et le couver cle 13 avec les quantités 15 des différents agents mé taboliques appliqués aux extrémités faisant saillie des tubes 22 et séparés hermétiquement du milieu dans un récipient scellé hermétiquement 29 (fig. 2).
Bien que les moyens 30 qui assurent l'étanchéité her métique entre le milieu et les agents dans le réci pient puissent prendre différentes formes, on a re présenté dans ce cas ces moyens comme comprenant une mince couche de feuille de métal (fig. 2) recou vrant l'ouverture supérieure de la cuve et fixée par une matière adhésive appropriée au voisinage de son pourtour à l'extrémité supérieure du rebord de la cuve 18.
De préférence, la feuille d'étanchéité 30 s'étend à l'extérieur au-delà de la cuve de façon à venir buter contre un épaulement 31 tourné vers l'ex térieur, formé sur le bord du couvercle 21 en évi dant le côté inférieur de celui-ci, comme représenté à la fig. 2. Le couvercle peut ainsi reposer sur la feuille d'étanchéité qui maintient les agents herméti- quement séparés du milieu de culture 12 dans le récipient 29. Dans ce dernier cas, ce récipient est une poche à paroi flexible scellée en une résine ther moplastique appropriée, telle que le polyéthylène.
Pour assembler l'unité 28, on prépare tout d'abord le milieu de culture 12 en conditions stériles sous la forme d'une couche placée sur la plaque de fond 17 de la cuve et tout en maintenant ces condi tions de stérilité, on place la feuille d'étanchéité 30 sur l'extrémité supérieure du bord 18 de la cuve, comme représenté à la fig. 2. Ensuite on applique les quantités 15 d'agents aux tubes 22 dans des condi tions stériles et on place le couvercle sur la cuve de façon que les épaulements 31 viennent buter contre les bords périphériques de la feuille d'étanchéité 30.
Finalement on introduit la cuve avec son couvercle, comme représenté à la fig. 2, dans le récipient 29 et on scelle ce dernier.
Pour préparer l'unité 28 en vue d'une étude de culture, on enlève la cuve 11 du récipient 29, on déchire la feuille d'étanchéité à partir du bord 18 de la cuve et on imprègne la surface supérieure 14 du milieu de culture 12 de bactéries à utiliser dans la culture. Ensuite on enlève le couvercle 13 du réci pient 29 et on l'emboîte sur la cuve 11 en emboîtant de façon télescopique le bord 21 du couvercle sur le bord de la cuve 18 et en descendant en bloc le cou vercle à partir de sa position représentée à la fig. 3.
Si le couvercle est correctement placé bout pour bout par rapport à la cuve, les évidements 27 reçoi vent les tenons 26 permettant à la plaque couvercle 20 de reposer sur le bord supérieur du rebord 18 de la cuve, les agents métaboliques 18 étant en con tact avec la surface supérieure du milieu de culture, comme représenté à la fig. 5.
Si le couvercle est re tourné bout pour bout par rapport à sa position cor recte, les tenons 26 butent contre le fond du bord du couvercle et limitent le mouvement de descente du couvercle à une position pour laquelle les agents sont espacés du milieu de culture et ne peuvent pas venir en contact avec celui-ci.
Lorsque le couvercle 13 et la cuve 11 sont cor rectement emboîtés dans leur position d'assemblage déterminée selon la fig. 5, les tubes 22 et les agents 15 viennent en concordance avec les centres des jeux 16 de zones d'efficacité, comme représenté à la fig. 7. Grâce à cette concordance, un technicien non spé cialisé peut observer et comparer rapidement les ef fets des différents agents sur la croissance des bacté ries.
Pour permettre au technicien d'identifier rapi dement et facilement l'agent métabolique particulier qui est associé et qui vient en concordance avec cha que jeu 16 de zones d'efficacité, le jeu, dans les uni tés préemballées pour lesquelles les différents agents à utiliser sont prédéterminés,
est marqué avec des repères différents pour chaque agent particulier. De tels repères peuvent comprendre le nom ou le sym bole chimique de l'agent inscrit dans le jeu de zones par un instrument approprié d'inscription, les repères dans cet exemple étant représentés sous la forme de lettres majuscules A à K.
Il convient de remarquer que l'étude des cultures est seulement l'une des applications de l'appareil et qu'il est également approprié à d'autres domaines de recherche, comme par exemple l'essai de composi tions d'alliages métalliques. Pour procéder à de tels essais on place une solution contenant des parties de métal inconnu au fond 17 de la plaque de culture ou sur la solution 12.
Puis on place ce que l'on ap pelle des indicateurs aux extrémités. inférieures des supports tubulaires 22 d'une manière analogue à la mise en position des agents 15 dont il a été ques tion précédemment. On observe les réactions des in dicateurs et de la solution et on peut alors déterminer les métaux qui sont présents dans la solution.
On pourrait donner de nombreux autres exemples, les deux qui ont été choisis dans des domaines large ment différents étant suffisants pour illustrer le cadre large d'application de l'appareil.