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Dispositif de stabilisation à noyau magnétique saturé Le brevet principal a pour objet un dispositif de stabilisation à noyau magnétique saturé, permettant d'obtenir un courant ou une tension de sortie qui, à choix, croît, reste constante ou décroît lorsque la tension d'alimentation augmente au-dessus d'une certaine valeur, ce dispositif étant caractérisé par le fait qu'il comporte deux circuits alimentés en parallèle, chacun par une tension proportionnelle à la tension d'entrée variable et comprenant chacun, en série, une self-inductance à noyau saturé, et une impédance, les self-inductances se saturant pour des tensions différentes, et un effet des courants traversant les impédances étant mis en opposition pour ces deux circuits.
Ce dispositif présente toutefois la particularité d'être assez sensible aux variations de fréquence. La présente invention vise à fournir un dispositif du même type mais qui soit pratiquement insensible à ces variations. Elle a pour objet, comme le brevet principal, un dispositif de stabilisation à noyau magnétique saturé, permettant d'obtenir un courant ou une tension de sortie qui, à choix, croit, reste constante ou décroît lorsque la tension d'alimenta- tion augmente au-dessus d'une certaine valeur, ce dispositif se distinguant toutefois par le fait qu'il comporte deux circuits alimentés en parallèle, chacun par une tension proportionnelle à la tension d'entrée variable et comprenant, l'un,
une self-inductance à noyau saturé, en série avec une impédance, et l'autre un circuit réactif comprenant une impédance et dont la pente de la caractéristique intensité en fonction de la tension varie avec la fréquence, un effet des courants traversant lesdites impédances étant mis en opposition pour ces deux circuits.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif selon l'invention. La fig. 1 est un schéma des connexions d'une première forme d'exécution ; la fig. 2 est un diagramme illustrant le fonctionnement de cette forme d'exécution ; la fig. 3 est un schéma des connexions d'une seconde forme d'exécution.
Le dispositif selon fig. 1 est analogue à celui selon fig. 3 du brevet principal. Il en diffère simplement par le fait que la self-inductance I.1 est ici une inductance à noyau non saturé. Ce dispositif comporte deux circuits alimentés chacun par une tension d'entrée variable U et comprenant, l'un une self- inductance 4 à noyau saturé et une impédance Z2 en série, l'autre un circuit comprenant une inductance ordinaire Ll et une impédance Zl disposées en série.
Un effet (dans ce cas les tensions aux bornes de Zl et Z2) des courants traversant les impédances Zl et Z2 sont mis en opposition pour ces deux circuits. Z. est l'impédance de charge.
Ce dispositif fonctionne comme le montre le diagramme selon fig. 2.
La droite oil correspond à la caractéristique du courant circulant dans le circuit de la self non saturée. Si U2o représente la tension de saturation de la self saturée L2 et U2oa2 la caractéristique du courant dans le deuxième circuit, le courant circulant dans l'impédance de charge sera constant si les deux pentes de ces caractéristiques sont égales et pour une tension d'alimentation supérieure à U20. Cette disposition permet d'obtenir un courant pratiquement constant pour une fréquence variable.
En effet, si la fréquence augmente, la tension de saturation de la self 4 qui est proportionnelle à la fréquence prend la valeur U'2o, la caractéristique U'2oi'2 restant parallèle à U2,1, . En revanche,
l'impédance du circuit avec la self non saturée augmente de sorte que la
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caractéristique du courant dans ce circuit devient oi'1 ce qui permet d'obtenir le même courant dans l'impédance de charge pour la tension d'alimentation U'20. Si la fréquence diminue le dispositif fonctionne avec les caractéristiques U"20i"2 et oi"1 et le courant nominal est obtenu pour la tension U"20. La variation de la pente de la caractéristique oil en fonction de la fréquence
peut être aussi obtenue en remplaçant la self non saturée Ll par une capacité en parallèle avec l'impédance Zl.
Ces deux cas ont ceci de commun que le circuit qui contient Ll où la capacité est un circuit réactif comprenant une impédance et dont la pente de la caractéristique intensité en fonction de la tension varie avec la fréquence.
Etant donné que la pente de l'une des caractéristiques du courant varie en fonction de la fréquence, le courant circulant dans l'impédance de charge n'est pas tout à fait indépendant de la tension d'alimentation pour une fréquence différente de la fréquence nominale, toutefois l'erreur obtenue pour des faibles variations de fréquence est négligeable.
Ce dispositif peut être appliqué à un transducteur série de manière à obtenir une plage de réglage étendue et un courant de sortie supérieur aux courants circulant dans les deux circuits de prémagné- tisation.
La fig. 3 montre l'ensemble des connexions d'une telle disposition.
Z, et Z't représentent les enroulements de travail du transducteur et Zl et Z2 les enroulements de prémagnétisation alimentés par les circuits comprenant la self non saturée Ll et la self saturée L2. Les flux de Zl et Z2 sont en opposition. Pour que le dispositif fonctionne convenablement il faut adapter l'impédance des circuits de prémagnétisation aux valeurs des selfs Ll et L2, ce qui s'obtient à l'aide des résistances d'adaptation RI et R2.
Dans une variante, ces résistances d'adaptation RI , R2, pourraient être branchées en parallèle sur les enroulements Zl, Z2. Dans les deux cas, l'impédance en série avec Ll, respectivement L2, est constituée par celle de l'enroulement Zl, respectivement Z2 et par RI, respectivement R2.
Dans l'exemple représenté, les enroulements de travail Zt, Z't du transducteur sont couplés en série et alimentés par la tension d'entrée variable U. Dans une variante, ces enroulements pourraient être couplés en parallèle.
Enfin, dans les exemples décrits, les circuits Ll, Zl et L#2, 7@ sont tous deux alimentés par la tension U elle-même. Il pourrait y avoir avantage, dans certains cas, à alimenter ces deux circuits par des tensions différentes mais toutes deux proportionnelles à U, le coefficient de proportionnalité étant différent pour les deux circuits (pouvant naturellement être égal à 1 pour l'un deux).