Installation électrolytique à fonctionnement automatique
Dans le brevet principal on a décrit une installation électrolytique à fonctionnement automatique comprenant des bacs de traitement associés à des dispositifs de transfert comportant au moins un bras muni d'organes préhenseurs, ce bras étant monté à pivotement de manière à pouvoir effectuer les mouvements nécessaires à l'alimentation du premier bac en pièces à traiter, au transfert de ces pièces d'un bac à l'autre et, une fois traitées, à leur distribution au poste de déchargement.
Une telle installation présente divers inconvénients, notamment lorsque les dispositifs de transfert sont destinés à manutentionner des charges lourdes.
On est en effet, dans ce cas, conduit à utiliser des appareils mécaniques d'un prix de revient élevé et il est difficile de réaliser une double commande du bras pivotant, double commande indispensable si l'on veut éviter les effets de torsion et de fléchissement auxquels ce bras est soumis.
Dans tous les cas, la vitesse de déplacement du bras ne peut être réglée, en cours d'exploitation, que par changement de poulies ou de couples d'engrenages, solutions relativement complexes et onéreuses.
Enfin, il est pratiquement impossible d'obtenir des vitesses différentes, en charge et à vide.
La présente invention a pour objet un perfectionnement apporté à l'installation dont on vient de rappeler les caractéristiques générales. Elle est caractérisée par le fait que la commande du bras pivotant est assurée au moyen d'un groupe oléo-pneumatique permettant la manutention de charges lourdes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un dispositif de transfert que comprend l'installation faisant l'objet de l'invention.
Le dispositif de transfert comporte au moins un bras préhenseur pivotant 54 commandé au moyen d'un groupe oléo-pneumatique comprenant deux vérins.
Les cylindres de ces vérins, logés dans un carter 49a, sont désignés par 66 et 66a et leurs tiges rets, pectives par 67 et 67a.
Le fluide gazeux sous pression commandant ces vérins est admis en 68 et 68a à la partie inférieure des cylindres 66-66a tandis que l'admission du fluide liquide se fait en 69-69a à leur partie supérieure. Les distributeurs 70 pour le fluide liquide et 71 pour le fluide gazeux sont accouplés et comportent un dispositif de rappel au point mort, c'est-à-dire un verrouillage de tous les circuits.
Les extrémités 67b-67c des tiges 67 et 67a des vérins sont reliées par exemple au moyen d'une courroie ou d'une chaîne 72 passant sur une poulie ou sur une roue dentée 73, calée en bout de l'arbre 57 du bras 54 qu'il s'agit de faire pivoter pour saisir une charge, la déplacer jusqu'à un endroit déterminé et l'abandonner au moment voulu.
Pour le sens de marche indiqué par les flèches, le fluide gazeux sous pression - par exemple de l'air comprimé - est admis en 68 dans le bas du cylindre 66, pendant que le fluide liquide - par exemple de l'huile - contenu dans la partie supérieure de ce même cylindre passe dans le distributeur 70 pour se rendre dans le cylindre 66a. Ce fluide liquide trouve sur son parcours un régulateur de débit 74 qui permet de modifier à volonté la vitesse de déplacement de l'équipage mobile et par suite la vitesse de rotation de la poulie 73 et de l'arbre 57 portant le bras 54.
L'ouverture du distributeur 70 est commandée au moyen d'un électro-aimant 75. Lorsqu'on désire obtenir l'arrêt du dispositif, il suffit de couper le courant sur cet électro-aimant, cette coupure provoquant le verrouillage total des circuits.
Le sens de marche inverse est obtenu par la mise sous tension d'un second électro-aimant 76 commandant le distributeur 71. L'huile est refoulée dans le distributeur 70 à travers un régulateur 77 qui permet d'obtenir une nouvelle vitesse de déplacement de l'équipage mobile.
Bien entendu, les vérins pourront comporter un dispositif classique d'amortissement à fin de course.
Le dispositif ci-dessus décrit est plus particulièrement applicable dans le cas où le moyen de manutention est constitué par un bras unique 54.
Dans le cas d'un bras double, tel que celui représenté sur la fig. 12 du brevet principal, le second bras sera supporté par un montant et recevra son mouvement par l'intermédiaire d'une transmission appropriée (non représentée) actionnée par un arbre transversal 57a commandé par une poulie ou roue dentée 78 entraînée par une transmission 79 reliée mécaniquement aux tiges 67-67a.
Electrolytic installation with automatic operation
In the main patent, an electrolytic installation with automatic operation has been described comprising treatment tanks associated with transfer devices comprising at least one arm provided with gripping members, this arm being mounted to pivot so as to be able to perform the movements necessary for the supply of the first container with parts to be treated, the transfer of these parts from one container to another and, once processed, their distribution to the unloading station.
Such an installation has various drawbacks, in particular when the transfer devices are intended to handle heavy loads.
In fact, in this case, we are led to use mechanical devices with a high cost price and it is difficult to achieve a double control of the pivoting arm, a double control essential if we want to avoid the effects of torsion and flexion to which this arm is subjected.
In all cases, the speed of movement of the arm can only be adjusted during operation by changing pulleys or pairs of gears, relatively complex and expensive solutions.
Finally, it is practically impossible to obtain different speeds, loaded and empty.
The object of the present invention is to improve the installation, the general characteristics of which have just been recalled. It is characterized by the fact that the swivel arm is controlled by means of an oleo-pneumatic unit allowing the handling of heavy loads.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of a transfer device that comprises the installation forming the subject of the invention.
The transfer device comprises at least one pivoting gripping arm 54 controlled by means of an oleo-pneumatic unit comprising two jacks.
The cylinders of these jacks, housed in a casing 49a, are designated by 66 and 66a and their net rods, pectives by 67 and 67a.
The pressurized gaseous fluid controlling these jacks is admitted at 68 and 68a at the lower part of the cylinders 66-66a while the liquid fluid is admitted at 69-69a at their upper part. The distributors 70 for the liquid fluid and 71 for the gaseous fluid are coupled and include a return device in neutral, that is to say a locking of all the circuits.
The ends 67b-67c of the rods 67 and 67a of the jacks are connected for example by means of a belt or a chain 72 passing over a pulley or over a toothed wheel 73, wedged at the end of the shaft 57 of the arm 54 that it is a matter of rotating to grab a load, move it to a specific location and drop it when needed.
For the direction of travel indicated by the arrows, the gaseous fluid under pressure - for example compressed air - is admitted at 68 in the bottom of the cylinder 66, while the liquid fluid - for example oil - contained in the upper part of this same cylinder passes through the distributor 70 to reach the cylinder 66a. This liquid fluid finds on its path a flow regulator 74 which makes it possible to modify at will the speed of movement of the moving equipment and consequently the speed of rotation of the pulley 73 and of the shaft 57 carrying the arm 54.
The opening of the distributor 70 is controlled by means of an electromagnet 75. When it is desired to obtain the stopping of the device, it suffices to cut off the current on this electromagnet, this breaking causing the total locking of the circuits.
The reverse direction of travel is obtained by energizing a second electromagnet 76 controlling the distributor 71. The oil is delivered to the distributor 70 through a regulator 77 which makes it possible to obtain a new displacement speed of the mobile crew.
Of course, the jacks may include a conventional end-of-stroke damping device.
The device described above is more particularly applicable in the case where the handling means consists of a single arm 54.
In the case of a double arm, such as that shown in FIG. 12 of the main patent, the second arm will be supported by an upright and will receive its movement by means of an appropriate transmission (not shown) actuated by a transverse shaft 57a controlled by a pulley or toothed wheel 78 driven by a transmission 79 connected mechanically to rods 67-67a.