CH352874A - Pompe alternative - Google Patents

Pompe alternative

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CH352874A
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Etienne Bessiere Pierre
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Etienne Bessiere Pierre
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F02COMBUSTION ENGINES; HOT-GAS OR COMBUSTION-PRODUCT ENGINE PLANTS
    • F02MSUPPLYING COMBUSTION ENGINES IN GENERAL WITH COMBUSTIBLE MIXTURES OR CONSTITUENTS THEREOF
    • F02M59/00Pumps specially adapted for fuel-injection and not provided for in groups F02M39/00 -F02M57/00, e.g. rotary cylinder-block type of pumps
    • F02M59/20Varying fuel delivery in quantity or timing
    • F02M59/32Varying fuel delivery in quantity or timing fuel delivery being controlled by means of fuel-displaced auxiliary pistons, which effect injection

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • Fuel-Injection Apparatus (AREA)

Description


  <B>Pompe alternative</B>    L'invention a pour objet une pompe alternative,  par exemple une pompe à combustible,     cette    pompe  comportant un piston auxiliaire     susceptible    de se  déplacer, sous l'effet du     liquide    refoulé par le piston  principal de la pompe et à l'encontre d'une force  de rappel, dans un cylindre     auxiliaire    divisé par le  piston auxiliaire en deux chambres, la première     reliée     au cylindre principal dans lequel travaille le piston  principal de la pompe et la seconde     communiquant     avec le conduit de refoulement de la pompe muni  d'un clapet de non-retour,

       cette    pompe étant carac  térisée en ce que les deux chambres sont en commu  nication l'une avec l'autre par un conduit qui     bypasse     le piston     auxiliaire    au moins pour certaines positions  de celui-ci, un organe     obturateur        intercalé    dans     ce     conduit de     bypass    étant commandé de façon telle en  synchronisme avec le piston principal qu'il ferme ledit  conduit de     bypass    pendant la course de refoulement  du piston principal,

   et en ce qu'un     conduit    de dé  charge qui débouche dans le cylindre auxiliaire à un  endroit intermédiaire de sa longueur et qui commu  nique avec la susdite première chambre lorsque le  piston auxiliaire a accompli une certaine course dans  le cylindre auxiliaire, est muni d'au moins, un     étrangle-          ment,    tandis qu'un second conduit de décharge est mis  en communication, par le piston     auxiliaire,    avec la se  conde chambre au même moment où le premier con  duit de décharge est     mis    en     communication    avec la  première chambre,

   la lumière par laquelle     le    conduit  de     bypass    débouche dans la seconde chambre étant  disposée à un endroit tel que cette lumière soit     fermée     lorsque lesdits     conduits    de décharge sont ouverts.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  plusieurs formes d'exécution de l'invention.  



  La     fig.    1 montre, en coupe axiale, les parties  essentielles d'une pompe d'injection de combustible  constituant la première forme d'exécution.    La     fig.    2 montre, aussi en coupe axiale, les élé  ments essentiels d'une pompe d'injection plus per  fectionnée     encore    que celle représentée à la     fig.    1  et constituant- la     deuxième        forme    d'exécution.  



  La     fig.    3, enfin, montre une variante des moyens  provoquant l'étranglement du conduit de décharge.  Les pompes alternatives représentées sont des  pompes d'injection de combustible     (gasroil,    essence,  etc.) pour moteurs à combustion interne. La pompe  représentée à la     fig.    1     comporte    un cylindre prin  cipal 1 dans lequel travaille un piston principal 2       entrainé    par des moyens non représentés, par exem  ple par une came. Dans le cylindre 1 débouche un  conduit d'alimentation 4 par une lumière 3,     cette     lumière 3 étant démasquée lorsque le piston 2 se  trouve à son point     mort    bas (ou extérieur) repré  senté au dessin.

    



  Avec le cylindre principal 1 de la pompe com  munique,- par l'intermédiaire d'un conduit.5 compor  tant un clapet de non-retour 6, la chambre     inférieure     7a d'un cylindre 7 dans lequel peut se déplacer un  piston     auxiliaire    appelé, ci-après, navette 8 qui divise  le     cylindre    7 en deux chambres<I>7a</I> et<I>7b.</I> Dans la  chambre supérieure 7b est logé un ressort antago  niste 9 dont la tension est de préférence réglable à  l'aide d'une vis 10 et qui cherche à     maintenir    ou à  ramener la navette 8 dans sa position de repos pour  laquelle la navette est appliquée contre un épaule  ment 11 que présente l'extrémité inférieure du cylin  dre 7.  



  De la chambre 7b du cylindre 7, avantageuse,  ment sur sa paroi latérale au voisinage de son extré  mité supérieure,     part    un conduit de refoulement 12  comportant un clapet de non-retour 13 et relié à  l'injecteur ou aux injecteurs à     alimenter    par la pompe  en question.

        De plus, la chambre 7a est reliée à la chambre  7b par un conduit 14 qui, au     moins    pour     certaines     positions de la navette 8,     bypasse    celle-ci et qui est  commandé par un tiroir 15 ou un organe analogue  de façon telle qu'il soit fermé pendant la     course    de  refoulement (course ascendante) du piston     principal     2 de la pompe et qu'il soit ouvert pendant la course  d'aspiration (course descendante) de ce piston et  éventuellement pendant la période où le piston 2 est  arrêté à son point mort extérieur (position repré  sentée aux figures).

   Afin que le tiroir 15 puisse agir  de cette façon, il est disposé dans un cylindre 16  qui, à l'une de ses     extrémités,    communique, par  l'intermédiaire d'un conduit 17 et à un endroit situé  en amont du clapet de non-retour 6, avec l'intérieur  du     cylindre    principal 1 de la pompe.

   De plus, à  l'autre extrémité du cylindre 16, se trouve un res  sort 18 dont le tarage est de préférence inférieur à       celui    du     ressort    de rappel 19 du clapet 6 et qui  tend à     maintenir    le tiroir 15 dans une position pour  laquelle ce tiroir est     appliqué    contre un épaulement  20 et ouvre le conduit 14 à l'aide d'une gorge 21  ou d'un canal transversal     usiné    dans le tiroir 15. La  position finale opposée du tiroir 15 est déterminée  par     l'application    d'une butée 22 contre le fond du       cylindre    16.  



  Le     conduit    14 peut déboucher dans la chambre  7a du cylindre 7, ou bien au-dessous de l'épaule  ment 11 déterminant la position de repos de la  navette 8, ou bien     immédiatement    au-dessus de cet  épaulement. Dans ce dernier cas, la navette 8, quand  elle est dans sa position de repos, ferme la lumière  par laquelle le conduit 14 débouche dans la chambre  7a (voir les figures).  



  Sur le cylindre 7 est encore branché, à une dis  tance a au-dessus de l'épaulement 11, un conduit  de décharge 23 qui décharge la chambre 7a du  cylindre 7, lorsque la navette 8 est remontée dans  le cylindre 7 d'une longueur suffisante pour décou  vrir la lumière 23a par laquelle le conduit de dé  charge 23 débouche dans le cylindre 7.  



  Ledit conduit de décharge 23 comporte un étran  glement 24, de     préférence    réglable, par exemple à  l'aide d'une vis-pointeau 25. De plus, on fait en       sorte    que la navette 8, dès qu'elle ouvre le conduit  de décharge 23, ferme la lumière 14a par laquelle  le conduit 14 débouche dans la chambre 7b du  cylindre 7 et décharge en même temps cette cham  bre. A     cet    effet, la lumière 14a se trouve à une       distance    égale aussi à a au-dessus de la navette 8  lorsque celle-ci est appliquée contre l'épaulement 11.

         Afin    que la navette 8 décharge la chambre 7b au  moment où elle ouvre la lumière 23a et où elle     ferme     la lumière 14a, il est pratiqué, d'une     part,    dans la  navette 8, un canal 26 dont l'une des extrémités  débouche dans la surface supérieure de la navette  et dont l'autre extrémité débouche, par une     lumière     26a, dans la paroi     latérale    de la navette et, d'autre       part,    dans le corps de la pompe, un conduit de  décharge 27 muni d'un clapet de non-retour 27a et    qui débouche dans le cylindre 7 par une rainure  longitudinale 28,

   l'extrémité inférieure de cette rai  nure se trouvant à une distance a au-dessus de la  lumière 26a lorsque la navette 8 est appliquée contre  l'épaulement 11, tandis que la rainure maintient la  communication entre les conduits 26 et 27, une fois  la décharge commencée.  



  Le fonctionnement de la pompe     comportant    les  éléments qui viennent d'être indiqués (à l'exclusion  de     certains    éléments supplémentaires représentés à  la     fig.    1 mais qui sont décrits plus loin) est le sui  vant:  Lorsque le piston principal 2 de la pompe monte,  à partir de son point     mort    bas vers le haut, dans  son cylindre 1, il ferme la lumière 3 du conduit  d'alimentation 4 et met sous pression le combustible  renfermé dans le cylindre 1. Par suite de     cette    mise  sous pression, le tiroir 15 est     déplacé    vers le haut  et ferme le conduit 14.

   Ensuite, le combustible re  foulé par le piston 2, lors de sa course de refoule  ment     (course    ascendante),     déplace    la navette 8 dans  le cylindre 7 au moins     jusqu'au    moment où la na  vette 8 découvre la     lumière    23a.

   Si l'étranglement  24 n'existait pas ou s'il était, par suite du retrait  du pointeau 25, largement     ouvert,    la navette 8 s'ar  rêterait     immédiatement    après avoir     ouvert    le con  duit de décharge 23 et s'immobiliserait dans cette  position,     l'excédent    de combustible encore refoulé  par le piston 2 qui n'a pas encore terminé à ce  moment sa course ascendante, s'échappant alors à  travers le conduit 23.

   Au moment où le piston prin  cipal 2 de la pompe commence son mouvement des  cendant, le tiroir 15 étant repoussé vers son épaule  ment 20 et ouvrant ainsi le conduit 14, la navette 8  pourrait alors immédiatement refermer la lumière  23a, descendre dans le cylindre 7 et refouler le com  bustible, qui se trouve dans la chambre 7a, à travers  le conduit 14 dans la chambre 7b d'où cette même  quantité de combustible serait refoulée par la na  vette à travers. le conduit de refoulement 12 vers les  injecteurs lors de la prochaine     remontée    du piston  2 et de la navette 8. Il n'y aurait pas d'autorégula  tion du débit.  



  Le fonctionnement est cependant différent lors  que le conduit 23 comporte un étranglement 24 suf  fisamment     important.    Alors la navette 8 ne s'arrête  pas lors de son mouvement ascendant dès qu'elle a       ouvert    la     lumière    23a du conduit d'échappement 23  mais continue, après avoir déchargé la chambre 7b  du cylindre 7, par l'intermédiaire des conduits 26  et 27, et après avoir fermé la lumière 14a du     conduit     14, son mouvement ascendant d'une longueur dont  l'importance dépend de la vitesse d'entraînement du  piston 2 de la     pompe,    vitesse qui elle-même est fonc  tion de la vitesse du moteur sur lequel est montée  la pompe d'injection en question.

   En effet, par suite  de l'étranglement 24, la chambre 7a reste soumise  à une     certaine    pression pratiquement jusqu'au mo  ment où le piston 2 a atteint sa position la plus  haute (point     mort    intérieur) dans le cylindre 1, tan-      dis que la chambre 7b est mise à la pression atmo  sphérique par les conduits 26 et 27.  



  On sait qu'un étranglement crée une perte de  charge qui augmente comme une puissance, plus  grande que   UN  , de la vitesse.  
EMI0003.0001     
  
    <U>vitesse <SEP> de <SEP> la <SEP> navette <SEP> 8</U>
<tb>  Le <SEP> rapport <SEP> augmente
<tb>  vitesse <SEP> du <SEP> piston <SEP> 2       donc en tous points de la     course    quand la vitesse du  piston 2 augmente et le chemin parcouru par la  navette 8 croît donc pour une course donnée du  piston 2 lorsque la vitesse de ce dernier croît. Par  conséquent, la navette 8 montera d'autant plus haut  au-dessus de la lumière 23a dans le cylindre auxi  liaire 7 que la vitesse d'entraînement du piston 2  montera.  



  En montant dans le cylindre 7 au-dessus du  niveau de la lumière 23a, la navette refoule, dans  le réservoir, à travers les conduits 26 et 27, une  quantité de combustible qui est proportionnelle à la  longueur de la course de la navette au-delà de la  position pour laquelle elle a ouvert la lumière 23.  En redescendant, lorsque le piston 2 lui-même re  descend, la navette crée donc d'abord un vide cor  respondant dans la chambre 7b. De plus, lors de  sa     redescente,    la navette 8 refoule le combustible       enfermé    dans la chambre 7a, à travers le conduit  de décharge 23, jusqu'au moment où elle     ferme,     d'une     part,    la lumière 23a et ouvre, d'autre part, la  lumière 14a.

   Supposons que la vitesse d'entraîne  ment du piston 2 de la pompe, et par conséquent la  vitesse du moteur sur lequel cette pompe est montée,  soient inférieures à une vitesse plafond- déterminée  dont il sera parlé ci-après, la navette, après avoir  fermé la lumière 23a et ouvert la lumière 14a, re  tombe brusquement sur l'épaulement 11 en refoulant  une quantité de combustible, correspondant à la  course a, à travers le conduit 14, dans la chambre  7b.

   Cette quantité de combustible doit d'abord rem  plir le vide qui s'est formé au-dessus de la navette  8 dans cette dernière chambre et dont l'importance  dépend de la longueur de course avec laquelle la  navette a dépassé, lors de sa montée précédente, la  position pour laquelle elle a ouvert le conduit de  décharge 23, et seule la différence entre la quantité  correspondant à la course a et la quantité correspon  dant à ce vide est réellement refoulée hors de la  pompe à travers le conduit de refoulement 12 vers  l'injecteur ou les injecteurs.  



  Il en résulte que cette dernière quantité est d'au  tant plus petite que la vitesse d'entraînement du pis  ton 2 est plus grande et que la montée de la navette  8 dans le cylindre 7 est plus     importante.     



  Il y a donc autorégulation du débit de la pompe  en fonction de la vitesse.  



  De plus, à partir d'une     certaine    vitesse de la  pompe correspondant à la vitesse plafond du moteur  que     celui-ci    ne doit pas dépasser, tout débit de la  pompe cesse. En effet, lorsque la navette 8 redescend,  de sa position haute jusqu'à la position où elle     ferme       la lumière 23a et ouvre la lumière 14a, la     vitesse     de descente de la navette est     freinée    par l'étrangle  ment 24 à travers lequel doit s'écouler le combus  tible refoulé par la navette lors de cette     première     partie de course descendante.

   Si, par suite d'une  augmentation de. la vitesse d'entraînement du pis  ton 2 de la pompe, le temps que la navette met pour  accomplir la susdite première     partie    de sa course  descendante devient égal au temps que le piston de  la pompe 2 met entre le début de sa     course    d'aspira  tion (course descendante) et le début d'une nouvelle  course de refoulement (course montante), le nouveau  jet de combustible refoulé par le piston 2 empêche  la navette 8 d'accomplir la deuxième partie de la  course descendante, c'est-à-dire la partie     pendant    la  quelle elle retombe, après la fermeture de la     lumière     23a,

   sur l'épaulement 11 et la navette remonte im  médiatement dans le     cylindre    7 sans avoir pu refouler  du combustible à travers le canal 14 dans la cham  bre 7b de ce     cylindre.     



  La pompe représentée à la     fig.    1, même si elle  ne comporte que les éléments qui ont été décrits     ci-          dessus,    permet donc une autorégulation du débit avec  une vitesse plafond pour laquelle tout débit vers  l'extérieur est arrêté.  



  Pour améliorer encore l'effet d'autorégulation, il  est avantageux de faire varier encore, en fonction  de la vitesse     d'entraînement    du piston 2 de la pompe,  la longueur de la deuxième     partie    de la course des  cendante de la navette 8, c'est-à-dire la longueur du  trajet que la navette accomplit dans le sens descen  dant dans le cylindre 7 après la fermeture de la  lumière 23a et l'ouverture de la lumière 14a en  ayant recours, dans la chambre 7a du cylindre 7,  au phénomène dit de       butée    liquide   tel qu'il a  été décrit dans le brevet suisse No 351438. A cet  effet, on prévoit, dans le canal 14, un     étranglement     29, de préférence réglable à l'aide d'une vis-pointeau  30.

   Il s'ensuit que le mouvement descendant de la  navette 8, après la fermeture de la lumière 23a et  l'ouverture de la     lumière    14a, reste freiné par suite  dudit étranglement 29. Il en résulte que la longueur  de la deuxième     partie    de la course descendante de  la navette 8, c'est-à-dire la course descendante que  cette navette accomplit après la     fermeture    de la lu  mière 23a et l'ouverture de la lumière 14a, -est d'au  tant plus     raccourcie    et que la quantité de combus  tible refoulée par la navette 8 de la chambre 7a  dans la chambre 7b d'autant plus diminuée que la  vitesse d'entraînement du piston 2 augmente     au-          dessus    d'une vitesse donnée,

   c'est-à-dire au-dessus  de la vitesse pour laquelle la navette 8, par suite du  freinage dû à l'étranglement 29, ne peut plus attein  dre l'épaulement 11.  



  L'augmentation du vide dans la chambre 7b,  lorsque la vitesse d'entraînement du piston de la  pompe monte, va donc de pair avec une     diminution     du combustible refoulé par la navette dans cette  même chambre 7b. On obtient donc une autorégula  tion particulièrement efficace du débit de la pompe.

        La finesse de cette     autorégulation    est donnée  par les facteurs suivants  Si on désigne par     t1    le temps que la navette met  pour descendre de sa position haute jusqu'au mo  ment où elle ferme la lumière 23a et ouvre la lumière  14a, et si on désigne par     t.,    le temps que la navette  met, à partir de ce dernier moment jusqu'à son arrêt  par la butée liquide, on obtient pour le temps total  T de descente de la navette la formule T =     t1        -!-        t,    .  



  De plus, on désigne     par, &     le temps entre le début  de la course descendante du piston 2 et le début de  la     course    ascendante consécutive de ce même piston.  Pour la vitesse plafond le     î#    correspondant, appelé       , & n,    devient égal à     t1.     



  Si pour la vitesse     d'entrâmement    du piston 2,  pour laquelle la butée liquide commence juste à se  former, le temps     t1    est, par exemple, égal à quatre       t2,    on atteint la     vitesse    plafond pour une variation  de     î#    égale à     1/s    de la valeur que 0 avait juste au  moment où la butée liquide commençait à se former.  On aura donc un arrêt total de l'injection pour une  variation de 20     9/o    de la vitesse.

   En fait, la limitation  de la vitesse a lieu avant la     coupure    totale de l'in  jection, l'injection d'une     certaine    quantité de com  bustible étant nécessaire pour vaincre la force de       frottement        du        moteur.        Le        rapport        de        20%        pourra          même        être        inférieur    à     15        %        et        on        

  aura        une        régula-          tion      toutes vitesses  . On peut obtenir une régula  tion fine à une valeur prédéterminée, même pendant  le fonctionnement du moteur, en agissant, ou bien  sur les étranglements, ou bien sur la force du res  sort 9. Pour travailler à régulation constante, le  moyen le plus simple est d'agir sur la vis 10 pour  faire varier la tension du     ressort    6, au lieu de tou  cher aux vis-pointeaux 25 et 30 dont la commande  devrait alors être conjuguée, ce qui serait plus diffi  cile à réaliser.  



  Dans le dispositif représenté à la     fig.    1, le même  étranglement 24     sert,    d'une     part,    à créer la     pression     dans la chambre 7a qui fait monter la navette 8  au-dessus de la position pour laquelle elle ouvre la  lumière 23a et, d'autre     part,    à freiner le combus  tible refoulé par la navette lorsqu'elle descend vers  la position pour laquelle elle referme la lumière 23a.       Cependant,    dans     certains    cas, il est préférable de pré  voir des étranglements différents agissant respecti  vement pendant la montée de la navette dans le  cylindre 7 et pendant la descente de la navette dans  ce cylindre.

   A cet effet, on pourrait évidemment  prévoir des moyens qui, en fonction du mouvement  de la     navette,    agissent sur un élément dont la posi  tion détermine la section de l'étranglement. Il semble  cependant plus avantageux d'avoir recours aux  moyens représentés à la     fig.    2 et selon laquelle le  conduit de décharge 23 se divise en deux branches  31, 32 dont chacune     comporte    un étranglement dési  gné respectivement par 33, 34, ces étranglements  étant de préférence réglables, par exemple à l'aide  de vis-pointeaux désignées respectivement par 35 et  36.

   De plus, on commande ces deux branches 31,    32 du conduit de décharge par un tiroir 37     dépla-          çable    dans un cylindre 38, dans un sens par la pres  sion qui règne dans le cylindre 1 de la pompe lors  que son piston 2 accomplit sa course de refoulement  et, dans l'autre sens, par un ressort antagoniste 39.  Afin de faire agir la pression régnant dans le cylin  dre 1 sur ledit tiroir, on relie l'extrémité inférieure  du cylindre 38 par un conduit 40, au cylindre 1 à  un endroit situé en amont du clapet 6.

   On pratique,  dans le tiroir 38, deux gorges 41 et 42 ou des canaux  transversaux, à des endroits tels que, pour l'une des       positions    du tiroir (celle pour laquelle le combustible  dans le cylindre 1 se trouve sous pression) la bran  che 31 soit     ouverte    et la branche 32 soit fermée,  tandis que, pour l'autre position finale du tiroir 37  (celle représentée dans les dessins) la branche 32  soit     ouverte    et la branche 31 soit fermée.  



  Selon une variante non représentée par les des  sins, on pourrait réunir, en un seul tiroir, les deux  tiroirs 3 8 et 15.  



  La pompe représentée sur la     fig.    2 comporte  encore un canal 48 dont l'une des extrémités est  branchée sur le conduit 14 en un endroit situé entre  le tiroir 15 et l'étranglement 29, et dont l'autre  extrémité débouche dans le cylindre 7 à un endroit  situé à une certaine distance au-dessus de la lumière  14a par laquelle le canal 14 débouche dans ce même  cylindre. Ce canal peut être     ouvert    ou fermé, par  exemple par une vis-pointeau 49 qui peut également       servir    à régler la section libre du canal 48. Pendant  le fonctionnement normal de la pompe, le canal 48  est     formée    par la vis-pointeau 49.

   Par contre, quand  le canal 48 est     ouvert,    il assure, notamment pen  dant le démarrage du moteur sur lequel est montée  la pompe, un     surdébit    dont le volume peut être au  maximum égal à une quantité ayant le diamètre du  cylindre 7 et une hauteur axiale égale à la distance  axiale entre la lumière 14a et la lumière 48a par  laquelle le canal 48 débouche dans le cylindre 7.  



  Bien entendu, à la place du canal 48, on peut  appliquer aux pompes décrites d'autres dispositifs de       surdébit,    par exemple ceux décrits dans le brevet  No 351438.  



  Selon une variante et pour améliorer encore  l'effet d'autorégulation, on peut s'arranger pour que       certains    étranglements, au lieu d'être fixes bien       qu'ajustables    (voir     fig.    1 et 2) subissent une modi  fication de leur section afin de provoquer une varia  tion de la perte de charge. A cet effet et pour     ce     qui est des étranglements des branches de décharge  31, 32, il semble particulièrement avantageux d'avoir  recours à un mouvement temporisé du tiroir 37 afin  de provoquer une fermeture progressive des conduits  à la commande desquels il sert.  



  Dans la variante représentée à la     fig.    3, la fer  meture progressive par le tiroir 37 ne s'applique qu'à  la branche 31 qui alors n'a plus besoin de l'étran  glement fixe et     ajustable    33, tandis que la branche  32 a conservé l'étranglement 34,     ajustable    par la  vis-pointeau 36.

        Afin d'obtenir une fermeture progressive de la  section de la branche 31 par les sections conjuguées  de cette branche et la gorge 41 du tiroir 37, on  munit ce tiroir d'une tige 43 qui bute contre un  chapeau 44 appliqué par un ressort 45 contre une  base 46 après que le tiroir 41 a parcouru, sous  l'effet du combustible comprimé dans le cylindre 1  de la pompe, une course<I>b</I>     -h   <I>d (d</I> étant égal à la  hauteur du conduit 31) juste suffisante pour que la  paroi supérieure de la gorge 41 effleure la partie  supérieure de la paroi du conduit 31 et a assuré  ainsi, au début l'ouverture complète de ce conduit.

    On comprend que les sections conjuguées desdits  gorges et conduits se masquent ensuite progressive  ment en fonction, d'une     part,    de la pression qui  règne dans le cylindre 1 de la pompe et dans le  conduit 40 qui relie ce cylindre au tiroir 37 du  cylindre 38, et, d'autre     part,    de la compression du  ressort 45.  



  En donnant auxdites sections conjuguées des for  mes appropriées, on peut réaliser toutes valeurs vou  lues pour la variation de la perte de charge, perte  due à l'étranglement produit par ces sections. C'est  ainsi qu'on peut obtenir que la     perte    de charge  augmente comme une     puissance    plus grande que    DEUX   de la vitesse. On peut, par exemple, faci  lement atteindre la puissance   QUATRE      .     



  Au lieu de rendre progressive la fermeture des  sections conjuguées par le ressort 45 dont la tension  est d'ailleurs avantageusement réglable à l'aide d'une  vis 47, on peut aussi freiner le mouvement du tiroir  37 par un liquide qui serait, dans ce cas, refoulé par  le chapeau 44 agissant en tant que piston à travers un  étranglement éventuellement réglable.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Pompe alternative, comportant un piston auxi liaire susceptible de se déplacer, sous l'effet du liquide refoulé par le piston principal de la pompe et à l'encontre d'une force de rappel, dans un cylin dre auxiliaire divisé par le piston auxiliaire en deux chambres, la première reliée au cylindre principal dans lequel travaille ledit piston principal de la pompe et la seconde communiquant avec le conduit de refoulement de la pompe muni d'un clapet de non retour, caractérisée en ce que les deux chambres (7a, 7b) sont en communication l'une avec l'autre par un conduit (14) qui bypasse le piston auxiliaire (8) au moins pour certaines positions de celui-ci, un organe obturateur (15)
    intercalé dans ce conduit de bypass étant commandé de façon telle en synchronisme avec le piston principal (2) qu'il ferme ledit conduit de bypass pendant la course de refoulement du piston principal (2), et en ce qu'un conduit de décharge (23) qui débouche dans le cylindre auxiliaire (7) à un endroit intermédiaire de sa longueur et qui commu nique avec la susdite première chambre (7a) lors que le piston auxiliaire (8) a accompli une certaine course dans le cylindre auxiliaire (7), est muni d'au moins un étranglement (24), tandis qu'un second conduit de décharge (27, 28) est mis, en communi cation, par le piston auxiliaire, avec la seconde cham bre (7b)
    au même moment où le premier conduit de décharge (23) est mis en communication avec la première chambre (7a), la lumière (14a) par laquelle le conduit de bypass (14) débouche dans la seconde chambre (7b) étant disposée à un endroit tel que cette lumière soit fermée lorsque lesdits conduits de décharge (23 et 27, 28) sont ouverts. SOUS-REVENDICATIONS 1. Pompe selon la revendication, caractérisée en ce que l'étranglement dans le conduit de décharge (23) de la première chambre est réglable. 2.
    Pompe selon la revendication, caractérisée en ce que le conduit de décharge (27, 28) pour la se conde chambre (7b) débouche dans le cylindre auxi liaire (7) par une ouverture ayant une longueur axiale telle que la communication de cette chambre avec ledit conduit de décharge reste maintenue pour toutes les positions du piston auxiliaire pour lesquelles ce piston ouvre le conduit de décharge (23) de la pre mière chambre (7a) et ferme la lumière (14a) du conduit de bypass (14). 3. Pompe selon la revendication et la sous-reven- dication 2, caractérisée en ce que la communication de la seconde chambre (7b) avec son conduit de décharge (27) est obtenue par un canal (26) prati qué dans le piston auxiliaire. 4.
    Pompe selon la revendication, caractérisée en ce que non seulement le conduit de décharge (23) de la première chambre comporte un étranglement (24), mais que le conduit de bypass (14) comporte égale ment un étranglement (29). 5. Pompe selon la revendication et la sous-reven- dication 4, caractérisée en ce que l'étranglement (29) du conduit de bypass (14) est réglable. 6. Pompe selon la revendication, caractérisée en ce que la force de rappel agissant sur le piston auxi liaire (8) est fournie par un ressort (9) réglable. 7.
    Pompe selon la revendication, caractérisée en ce que l'étranglement du conduit de décharge (23) de la première chambre est différent pour la montée du piston auxiliaire dans le cylindre (7) et pour la des cente du piston auxiliaire dans ce cylindre. 8. Pompe selon la revendication et la sous-reven- dication 7, caractérisée en ce que le conduit de dé charge (23) de la première chambre est divisé en deux branches (31, 32)- dont chacune comporte un étranglement (33, 34) et qu'un élément de commande (37) ferme l'une de ces branches et ouvre l'autre pendant la montée du piston auxiliaire, et ouvre la première branche et ferme l'autre pendant la descente du piston auxiliaire. 9.
    Pompe selon la revendication et les sous-reven- dications 7 et 8, caractérisée en ce que l'un au moins des étranglements est variable à l'aide d'un tiroir (37) dont le mouvement est freiné par un ressort, de sorte qu'il ouvre ou ferme progressivement la lumière qu'il commande. 10.
    Pompe selon la revendication, caractérisée en ce qu'un canal (48) susceptible d'être fermé par un organe de commande (49) relie un endroit du con duit de bypass (14) situé avant l'étranglement (29) de ce conduit, à un endroit (48a) du cylindre auxi liaire (7) situé à une certaine distance au-dessus de la lumière (14a) par laquelle le conduit de bypass (14) débouche dans ce même cylindre. 11. Pompe selon la revendication et la sous- revendication 10, caractérisée en ce que le canal (48) comporte un étranglement réglable.
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