Installation pour la transformation d'un courant alternatif en un courant continu à très haute intensité La présente invention a pour objet une installa tion pour la transformation d'un courant alternatif en un courant continu à très haute intensité, comprenant plusieurs circuits de redressement distincts, constitués par des redresseurs à semi-conducteur, ces circuits étant couplés en parallèle et connectés à une source de courant alternatif de manière à fournir un courant de sortie continu.
Cette installation est caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif engendrant de faibles forces électromotrices d'équilibrage, lesquelles sont ajoutées algébriquement à la tension alternative appliquée aux différents circuits, de manière à com penser les différences de résistance interne, dans le sens conducteur, existant entre les redresseurs des différents circuits.
Deux formes d'exécution de l'installation selon l'invention seront décrites ci-après, à titre d'exemple, en regard du dessin annexé, dans lequel La fig. 1 est un schéma de principe de la pre mière forme d'exécution comprenant un autotrans- formateur d'équilibrage associé avec un transforma teur d'alimentation et trois circuits en pont, et la fig. 2 est un schéma de principe de la seconde forme d'exécution comprenant un ensemble de cir cuits comportant des résistances en parallèle avec les redresseurs.
L'installation représentée à la fig. 1 comprend un transformateur triphasé 130 doté d'un enroule ment primaire 110 et d'un enroulement secondaire 112. L'enroulement primaire de cet exemple est monté en triangle, tandis que l'enroulement secon daire est monté en étoile. On peut cependant utiliser un montage quelconque des enroulements triphasés donnant la tension de sortie désirée sur les bornes 152, 154 et 156.A ces bornes est connecté un autotransformateur triphasé élévateur ou abaisseur 136 à prises. L'élévation et l'abaissement des tensions dépendent de la position des bornes d'entrée 158, 160 et 162 entre le point commun des enroulements et leurs extrémités.
Les prises de l'auto-transforma- teur, désignées par les indices de référence la à 1i, peuvent être en nombre quelconque et sont disposées sur les enroulements de l'auto-transformateur de manière à fournir les tensions désirées. Un circuit redresseur triphasé, comprenant des diodes redres- seuses 42 à semi-conducteur, est connecté aux prises <I>la, lb</I> et 1c de l'auto-transformateur.
Un deuxième circuit redresseur est alimenté par les prises 1d, le et<B>l f,</B> tandis qu'un troisième circuit redresseur est alimenté par les prises 1g, 1h et 1i. Les circuits re dresseurs représentés sont des circuits en pont à six éléments. Les circuits en pont sont couplés en paral lèle et débitent sur un circuit d'utilisation commun à courant continu 16. Le nombre des circuits redres seurs utilisés pourrait être beaucoup plus grand que trois.
Pendant le fonctionnement de l'installation repré sentée sur la fig. 1, les tensions alternatives sont ap pliquées aux circuits redresseurs formés par les diodes redresseuses 42, et les tensions qui sont appli quées à un certain nombre de diodes redresseuses connectées en série, sont déterminées par les prises la à 1i prenant une partie plus ou moins importante des tensions fournies par les bornes 152, 154 et 156.
Ainsi, si certaines séries de diodes redresseuses pré- sentent une faible résistance dans le sens direct, elles peuvent être alimentées avec une tension d'entrée inférieure à celle qu'on doit appliquer à des séries de diodes redresseuses présentant une résistance plus élevée. Les prises de l'auto-transformateur sont choi sies de telle manière que toutes les séries de diodes redresseuses 42 laissent passer sensiblement la même part du courant de charge.
L'installation représentée sur la fig. 1 comprend un transformateur triphasé. Il est bien évident que plusieurs de ces transformateurs pourraient être utili sés pour alimenter plusieurs circuits redresseurs en pont dont les bornes de sortie du courant continu sont connectées en parallèle. De plus, le transformateur triphasé pourrait être remplacé par des transforma teurs monophasés.
Pour plus de clarté, la fig. 1 ne montre qu'une diode redresseuse dans chaque circuit. Généralement, plusieurs diodes redresseuses sont cependant connec tées en série pour fournir du courant continu d'une tension de plusieurs centaines de volts. De plus, dans une installation usuelle, plusieurs circuits com prenant des séries de diodes redresseuses sont connec tés à chacune des bornes 152, 154 et 156, et les différents circuits sont connectés en parallèle.
A cha que circuit est appliquée une force électromotrice d'équilibrage qui est ajoutée à la tension fournie par l'enroulement secondaire 112 ou retranchée de celle- ci pour compenser les différences de résistance interne, dans le sens conducteur, existant entre les diodes redresseuses des différents circuits.
La valeur de cette force électromotrice appliquée à chaque diode redresseuse dépasse rarement 0,3 volt, et elle est généralement comprise dans une gamme allant jusqu'à 0,5 volt. Lorsqu'on utilise des circuits en pont comprenant plusieurs diodes redres- seuses montées en séries, les forces électromotrices nécessaires dépendent naturellement de la somme algébrique des différences de résistance de toutes les diodes des différents circuits, et ces forces électro motrices peuvent être très fortes ou très faibles.
Un exemple particulier fera mieux comprendre ce qui précède: Une installation doit fournir un courant continu de 45 000 ampères sous 250 volts. Avec des diodes redresseuses étalonnées pour 150 ampères, chaque pont triphasé donne un débit de 450 ampères.<B>Il</B> est donc nécessaire de connecter en parallèle cent ponts à 450 ampères pour obtenir un débit total de 45 000 ampères.
Ce débit de 45 000 ampères sous 250 volts, ou de 11 250 kilowatts, exige à l'entrée une puissance alternative de<B>11250</B> kilowatts plus les pertes. On négligera ces pertes pour faciliter les explications. La tension d'entrée simple nécessaire du courant tri phasé est d'environ 190 volts pour l'obtention du courant continu de sortie de 250 volts.
Chaque pont exige à l'entrée une puissance tri phasée de 112,5 kilowatts sous 190 volts, ou une intensité alternative de 34.2 ampères. Les cent ponts exigent à l'entrée une intensité alternative de 34 200 ampères.
Les diodes redresseuses au germanium actuelle ment disponibles résistent à une tension inverse de ,crête de 90 volts. Dans cet exemple, cinq diodes redresseuses sont connectées en série dans chaque branche du pont pour une tension continue de sortie de 250 volts. Il est donc nécessaire d'utiliser trente diodes redresseuses pour un pont à six branches, comme le montre la fig. 1.
Le courant alternatif alimentant les cent ponts peut être fourni par A. Cent transformateurs donnant chacun une intensité alternative de 342 ampères sous 190 volts.
B. Dix transformateurs donnant chacun une intensité alternative de 3420 ampères sous 190 volts.
C. Un transformateur donnant une intensité alternative de 34 200 ampères sous 190 volts. Lorsqu'on utilise dix transformateurs, dix ponts redresseurs sont alimentés par un enroulement de transformateur.
Les diodes redresseuses au germanium et à haut rendement engendrent des chutes internes de tension allant de 0,42 à 0,54 volt. De plus, les longueurs des conducteurs et les résistances des connexions peuvent être inégales. Avec dix circuits en parallèles, un choix judicieux des diodes redresseuses permet la con nexion en parallèle de diodes à résistances internes égales, ce qui divise également la charge en parts égales.
Cependant, un assemblage de diodes redres- seuses à résistances internes rigoureusement égales ne peut compenser les différences de longueur des con ducteurs, et ne résout pas le problème de l'entretien lorsque les redresseurs doivent être remplacés, parce qu'il est nécessaire de maintenir en réserve un certain nombre de diodes redresseuses présentant exactement la même résistance interne que les diodes à rem placer.
Ceci explique la nécessité d'un dispositif engen drant des forces électromotrices d'équilibrage per mettant de répartir la charge en parts égales sur les dix circuits en parallèle bien que ceux-ci comportent des diodes redresseuses présentant des résistances internes inégales, que les conducteurs de connexion présentent des impédances inégales, et que les con nexions entre ces conducteurs et les diodes redresseu- ses présentent également des résistances inégales.
Pour obtenir la division égale de la charge, on ajoute algébriquement une faible force électromotrice à chacun des dix ponts redresseurs formés par des diodes redresseuses au germanium.
Un autotransformateur à prises multiples, simi laire à celui que montre la fig. 1, est connecté à cha que transformateur et engendre des forces électro motrices qui sont ajoutées ou retranchées, suivant la prise considérée, à la tension alternative du trans- formateur d'alimentation des redresseurs. Chacun des circuits en pont reçoit ainsi un courant alternatif du transformateur de puissance 130, mais chacune des prises est disponible comme vernier de réglage des tensions pour appliquer aux diodes redresseuses des charges égales.
Dans un transformateur triphasé quelconque, la somme des courants alternatifs est égale à zéro. Ce pendant, une phase peut laisser passer dans les redres seurs un courant continu de charge légèrement supé rieur. Ce déséquilibre peut se traduire par un courant continu résiduel dans l'auto-transformateur d'équili brage. Pour réduire au minimum toute saturation en courant continu de l'auto-transformateur d'équili brage, on prévoit un entrefer (d'une largeur d'environ 1,3 mm) dans son circuit magnétique.
Des essais ont montré que, sans dispositif d'équi librage, les débits dans les dix circuits en parallèle peuvent varier d'environ 40 % entre la plus forte et la plus faible intensité, avec les diodes redresseuses actuellement disponibles.
Après l'assemblage initial des diodes, et pendant l'essai de l'ensemble des redresseurs, un ampère mètre du type à blocage peut facilement déterminer les circuits à fort et à faible débit. La connexion de chaque circuit peut être rapidement déplacée d'une ou de deux prises, en montant ou en descendant sur l'auto-transformateur, pour l'égalisation du courant de sortie. Lorsque les dix circuits en parallèle ont été équilibrés dans les limites de la tolérance désirée, les connexions peuvent rester sur les prises ainsi choisies de l'auto-transformateur. Lorsqu'on remplace ulté rieurement une diode redresseuse, l'équilibre peut être modifié par une différence insignifiante de la résistance interne de la nouvelle diode par rapport à celle de la diode remplacée.
On peut alors choisir une prise de tension de l'auto-transformateur rétablissant le courant de sortie désiré.
Cet autotransformateur d'équilibrage est petit en ce qui concerne les caractéristiques électriques et les dimensions, par exemple de 3000 ampères sous 0,14 volt donnant 420, volts-ampères. Une puissance réduite est cependant suffisante sur les bornes extrê mes. La puissance totale de ce transformateur peut donc être d'environ 0,2 KVA, et il est alors relative ment peu coûteux, ce qui est avantageux parce que trois transformateurs de 0,2 KVA sont nécessaires pour un transformateur d'alimentation triphasé de 1125 KVA alimentant les redresseurs.
Le potentiel non équilibré dans les dix circuits en parallèle est in signifiant, et il est pratiquement impossible de pré voir cent transformateurs d'alimentation dans une installation de ce genre.
Un équilibrage est nécessaire entre les dix trans formateurs d'alimentation de 1125 KVA à cause de leurs impédances inégales. On peut utiliser six prises de 0,25 % sur l'enroulement primaire de ces dix transformateurs d'alimentation pour permettre un réglage donnant une puissance égale à chacun des dix transformateurs. Dans une variante, on peut remplacer l'auto- transformateur 136 par un transformateur compre nant des enroulements primaire et secondaire, et excité indépendamment du transformateur 130. Dans ce cas, on prévoit plusieurs prises sur l'enroulement secondaire pour obtenir la faible force électromotrice nécessaire à l'équilibrage.
Dans une autre forme d'exécution, on peut aussi protéger les diodes redresseuses à semi-conducteur du type décrit contre les excès de courant inverse ou courant de fuite. La résistance interne de diodes redresseuses à semi-conducteur, par exemple de di odes au germanium, peut varier dans une proportion considérable dans le sens inverse. Au-delà d'un cer tain maximum, une diode redresseuse à semi-conduc teur laisse passer un courant inverse ou courant para site excessif et tel qu'il entraîne la destruction de cette diode.
Dans cette forme d'exécution, une résistance est connectée en parallèle avec chaque diode redresseuse d'un circuit en pont. Les résistances utilisées à cet effet ont une faible valeur comprise entre 100 et <B>1000</B> ohms, et agissent grâce à leur connexion en parallèle avec les diodes redresseuses comme des divi seurs de tension pour les diodes dans un circuit quelconque.
Les résistances, connectées en parallèle avec les diodes redresseuses d'un circuit en pont, sont étalon nées et disposées de façon que les valeurs des résis tances d'un circuit en pont quelconque ne diffèrent pas au-delà de 1 %. Les résistances sont connectées en série entre elles, et cette connexion en série et en parallèle commande la distribution de la tension entre les diodes de façon qu'elle soit sensiblement uni forme.
Les résistances connectées en parallèle avec les diodes redresseuses présentent une valeur telle qu'elle soit 15 000 à 125 000 fois supérieure à celle des redresseurs à semi-conducteur correspondants dans le sens direct. Leur valeur doit être également telle qu'elle soit comprise entre '/_ et '/:o de la résistance des redresseurs semi-conducteurs correspondants dans le sens inverse. Dans les circuits, la résistance totale des résistances de chaque circuit est sensiblement égale à la résistance totale des résistances de chacun des autres circuits.
La fig. 2 montre douze circuits en pont 201 à 212 connectés à un transformateur d'alimentation 213. Dans cet exemple, les diodes redresseuses à semi-conducteur 214 sont disposées en trois groupes parallèles dans un circuit en pont, bien que cet agen cement puisse être modifié, à condition que chaque circuit en pont contienne dans chaque branche du pont le même nombre de diodes redresseuses. Entre les bornes de chaque diode est intercalée une résis tance 215 de 500 ohms, et les résistances de chaque branche sont connectées en série.
Les résistances sont représentées en dérivation avec les diodes de toutes les branches du pont 201, et il est bien entendu que cet agencement des résistances est prévu pour cha- que diode et chaque branche de tous les circuits en pont.
Grâce à cet agencement, la différence entre la valeur de la résistance d'un ensemble comprenant un redresseur et la résistance associée d'un circuit, et celle d'un autre ensemble du même circuit, est extrê mement faible et la distribution de la tension est pra tiquement identique. Les différences qui peuvent se présenter sont extrêmement faibles.
Pour indiquer le claquage d'un redresseur dans une branche quelconque, on a prévu, selon la fig. 2, entre chaque barre collectrice de courant continu et la dernière résistance d'une série, un fusible 216 de Tordre de 250 ampères, mais dont la valeur peut être modifiée en fonction de l'importance des circuits en pont utilisés, et du maximum d'intensité que doit laisser passer un circuit en pont quelconque. Ce fusi ble est détruit dès que l'intensité dépasse celle pour laquelle il a été établi, ce qui peut résulter d'un cla quage de diodes redresseuses et du court-circuit con sécutif.
Une lampe indicatrice appropriée peut être connectée en parallèle avec chaque fusible pour s'al lumer après la destruction de ce dernier, ce qui indi que que la branche de pont correspondante laisse pas ser un courant d'une intensité excessive.
Installation for the transformation of an alternating current into a direct current at very high intensity The present invention relates to an installation for the transformation of an alternating current into a direct current at very high intensity, comprising several distinct rectification circuits, constituted by semiconductor rectifiers, these circuits being coupled in parallel and connected to an alternating current source so as to provide a direct output current.
This installation is characterized in that it comprises a device generating low electromotive balancing forces, which are added algebraically to the alternating voltage applied to the various circuits, so as to compensate for the differences in internal resistance, in the conductive direction, existing between the rectifiers of the different circuits.
Two embodiments of the installation according to the invention will be described below, by way of example, with reference to the appended drawing, in which FIG. 1 is a block diagram of the first embodiment comprising a balancing autotransformer associated with a supply transformer and three bridge circuits, and FIG. 2 is a block diagram of the second embodiment comprising a set of circuits comprising resistors in parallel with the rectifiers.
The installation shown in fig. 1 comprises a three-phase transformer 130 with a primary winding 110 and a secondary winding 112. The primary winding of this example is delta-connected, while the secondary winding is star-connected. However, any arrangement of the three-phase windings giving the desired output voltage can be used on terminals 152, 154 and 156. To these terminals is connected a three-phase step-up or step-down autotransformer 136 with taps. The raising and lowering of the voltages depend on the position of the input terminals 158, 160 and 162 between the common point of the windings and their ends.
The autotransformer taps, designated by reference indices 1a through 1i, can be of any number and are arranged on the windings of the autotransformer so as to provide the desired voltages. A three-phase rectifier circuit, comprising rectifying semiconductor diodes 42, is connected to the taps <I> la, lb </I> and 1c of the autotransformer.
A second rectifier circuit is supplied by the outlets 1d, le and <B> l f, </B> while a third rectifier circuit is supplied by the outlets 1g, 1h and 1i. The rectifier circuits shown are six-element bridge circuits. The bridge circuits are coupled in parallel and output on a common direct current user circuit 16. The number of rectifier circuits used could be much greater than three.
During operation of the installation shown in fig. 1, the alternating voltages are applied to the rectifier circuits formed by the rectifier diodes 42, and the voltages which are applied to a number of rectifier diodes connected in series, are determined by the taps 1a to 1i taking more or less part. high voltage supplied by terminals 152, 154 and 156.
Thus, if certain series of rectifier diodes have low resistance in the forward direction, they can be supplied with an input voltage lower than that which should be applied to series of rectifier diodes having a higher resistance. The taps of the autotransformer are chosen such that all the series of rectifying diodes 42 pass substantially the same part of the load current.
The installation shown in fig. 1 includes a three-phase transformer. It is quite obvious that several of these transformers could be used to supply several rectifier circuits in bridge of which the output terminals of the direct current are connected in parallel. In addition, the three-phase transformer could be replaced by single-phase transformers.
For greater clarity, fig. 1 shows only one rectifier diode in each circuit. Generally, however, several rectifying diodes are connected in series to supply direct current with a voltage of several hundred volts. In addition, in a usual installation, several circuits comprising series of rectifying diodes are connected to each of the terminals 152, 154 and 156, and the various circuits are connected in parallel.
To each circuit is applied a balancing electromotive force which is added to or subtracted from the voltage supplied by secondary winding 112 to compensate for the differences in internal resistance, in the conductive direction, existing between the rectifier diodes of the different circuits.
The value of this electromotive force applied to each rectifier diode rarely exceeds 0.3 volts, and it is generally in a range of up to 0.5 volts. When using bridge circuits comprising several rectifying diodes connected in series, the electromotive forces required naturally depend on the algebraic sum of the differences in resistance of all the diodes of the different circuits, and these electromotive forces can be very strong or very weak.
A specific example will better understand the above: An installation must provide a direct current of 45,000 amperes at 250 volts. With rectifier diodes calibrated for 150 amps, each three-phase bridge gives a flow of 450 amps. <B> It </B> is therefore necessary to connect one hundred bridges at 450 amps in parallel to obtain a total flow of 45,000 amps.
This output of 45,000 amps at 250 volts, or 11,250 kilowatts, requires an AC input power of <B> 11250 </B> kilowatts plus losses. These losses will be neglected to facilitate explanations. The necessary single input voltage of the three phase current is approximately 190 volts to obtain the output direct current of 250 volts.
Each bridge requires at the input a three-phase power of 112.5 kilowatts at 190 volts, or an alternating current of 34.2 amps. The one hundred bridges require an alternating current of 34,200 amperes at the input.
Currently available germanium rectifier diodes withstand a reverse voltage of 90 volts peak. In this example, five rectifier diodes are connected in series in each branch of the bridge for a DC output voltage of 250 volts. It is therefore necessary to use thirty rectifier diodes for a six-branch bridge, as shown in fig. 1.
The alternating current supplying the one hundred bridges can be supplied by A. One hundred transformers each giving an alternating current of 342 amps at 190 volts.
B. Ten transformers each giving an alternating current of 3420 amps at 190 volts.
C. A transformer giving an alternating current of 34,200 amps at 190 volts. When ten transformers are used, ten rectifier bridges are supplied by one transformer winding.
High efficiency germanium rectifier diodes generate internal voltage drops ranging from 0.42 to 0.54 volts. In addition, the lengths of the conductors and the resistances of the connections may be unequal. With ten circuits in parallel, a judicious choice of rectifier diodes allows the parallel connection of diodes with equal internal resistances, which also divides the load in equal parts.
However, an assembly of rectifying diodes with strictly equal internal resistances cannot compensate for the differences in length of the conductors, and does not solve the problem of maintenance when rectifiers have to be replaced, because it is necessary to maintain in reserve a certain number of rectifying diodes having exactly the same internal resistance as the diodes to be replaced.
This explains the need for a device generating electromotive balancing forces making it possible to distribute the load in equal parts over the ten circuits in parallel, although these include rectifying diodes having unequal internal resistances, which the conductors of connection have unequal impedances, and that the connections between these conductors and the rectifier diodes also have unequal resistances.
To obtain the equal division of the charge, a small electromotive force is algebraically added to each of the ten rectifier bridges formed by germanium rectifier diodes.
A multi-tap autotransformer, similar to the one shown in fig. 1, is connected to each transformer and generates electro-motive forces which are added or subtracted, depending on the socket considered, to the alternating voltage of the transformer supplying the rectifiers. Each of the bridge circuits thus receives an alternating current from the power transformer 130, but each of the taps is available as a voltage adjustment vernier to apply equal loads to the rectifying diodes.
In any three-phase transformer, the sum of the alternating currents is zero. However, one phase may allow a slightly higher continuous load current to pass through the rectifiers. This imbalance can result in a residual direct current in the balancing autotransformer. To minimize any direct current saturation of the balancing autotransformer, an air gap (approximately 1.3 mm wide) is provided in its magnetic circuit.
Tests have shown that, without a balancing device, the flow rates in the ten circuits in parallel can vary by approximately 40% between the strongest and the weakest current, with the rectifier diodes currently available.
After the initial assembly of the diodes, and during testing of all rectifiers, a blocking type ampere meter can easily determine high and low flow circuits. The connection of each circuit can be quickly moved one or two taps, up or down on the auto-transformer, for output current equalization. When the ten circuits in parallel have been balanced within the desired tolerance, the connections can remain on the chosen taps of the auto-transformer. When a rectifier diode is subsequently replaced, the balance may be altered by an insignificant difference in the internal resistance of the new diode compared to that of the replaced diode.
It is then possible to choose a voltage tap of the autotransformer restoring the desired output current.
This balancing autotransformer is small in electrical characteristics and dimensions, for example 3000 amps under 0.14 volts giving 420 volts-amps. A reduced power is however sufficient on the extreme terminals. The total power of this transformer can therefore be around 0.2 KVA, and it is then relatively inexpensive, which is advantageous because three 0.2 KVA transformers are needed for a three-phase power supply transformer of 1125 KVA supplying the rectifiers.
The unbalanced potential in the ten circuits in parallel is insignificant, and it is practically impossible to provide a hundred supply transformers in an installation of this kind.
Balancing is necessary between the ten 1125 KVA power transformers because of their unequal impedances. Six 0.25% taps can be used on the primary winding of these ten power transformers to allow adjustment to give equal power to each of the ten transformers. In a variant, the autotransformer 136 can be replaced by a transformer comprising primary and secondary windings, and energized independently of the transformer 130. In this case, several taps are provided on the secondary winding to obtain the low electromotive force. necessary for balancing.
In another embodiment, the semiconductor rectifier diodes of the type described can also be protected against excess reverse current or leakage current. The internal resistance of semiconductor rectifier diodes, for example germanium di odes, can vary considerably in the reverse direction. Beyond a certain maximum, a semi-conductor rectifying diode lets an excessive reverse current or para-site current flow, such as to destroy this diode.
In this embodiment, a resistor is connected in parallel with each rectifier diode of a bridge circuit. The resistors used for this purpose have a low value between 100 and <B> 1000 </B> ohms, and through their connection in parallel with the rectifying diodes act as voltage dividers for the diodes in any circuit.
The resistors, connected in parallel with the rectifying diodes of a bridge circuit, are calibrated and arranged so that the resistance values of any bridge circuit do not differ beyond 1%. The resistors are connected in series with each other, and this series and parallel connection controls the distribution of voltage between the diodes so that it is substantially uniform.
The resistors connected in parallel with the rectifier diodes have a value such that it is 15,000 to 125,000 times greater than that of the corresponding semiconductor rectifiers in the forward direction. Their value must also be such that it is between '/ _ and' /: o of the resistance of the corresponding semiconductor rectifiers in the opposite direction. In circuits, the total resistance of the resistors of each circuit is approximately equal to the total resistance of the resistors of each of the other circuits.
Fig. 2 shows twelve bridge circuits 201 to 212 connected to a power transformer 213. In this example, the semiconductor rectifier diodes 214 are arranged in three parallel groups in a bridge circuit, although this arrangement can be modified. , provided that each bridge circuit contains in each branch of the bridge the same number of rectifier diodes. Between the terminals of each diode is interposed a resistor 215 of 500 ohms, and the resistors of each branch are connected in series.
The resistors are represented in branch with the diodes of all the branches of the bridge 201, and it is understood that this arrangement of the resistors is provided for each diode and each branch of all the bridge circuits.
Thanks to this arrangement, the difference between the value of the resistance of an assembly comprising a rectifier and the associated resistance of a circuit, and that of another assembly of the same circuit, is extremely small and the distribution of the voltage is almost identical. The differences that can arise are extremely small.
To indicate the breakdown of a rectifier in any branch, provision has been made, according to FIG. 2, between each direct current bus bar and the last resistor in a series, a fuse 216 of the order of 250 amperes, but the value of which can be modified according to the size of the bridge circuits used, and the maximum of intensity that any bridge circuit must allow to pass. This fuse is destroyed as soon as the current exceeds that for which it was established, which may result from a breakdown of the rectifying diodes and the consecutive short-circuit.
A suitable indicator lamp can be connected in parallel with each fuse to ignite after the latter has been destroyed, indicating that the corresponding bridge branch is not allowing a current of excessive intensity.