Machine pour le moulage en coquille et procédé pour la mise en action de cette machine Le présent brevet comprend une machine pour le moulage en coquille, dans laquelle les parties cons tituant la coquille sont relativement mobiles l'une vers l'autre, ainsi qu'un procédé pour la mise en action de cette machine.
La machine est caractérisée en ce qu'une cham bre de chargement s'ouvre à travers la face d'une des parties de la coquille et en ce qu'une bonde saillit depuis la face de l'autre partie de la coquille et a une longueur telle qu'elle pénètre dans ladite chambre pendant le mouvement relatif desdites par ties l'une vers l'autre et avant que la cavité délimitée par les parties de la coquille ne soit complètement fermée,
la bonde et les parties de la coquille ayant des parties contiguës qui forment ensemble un trou de coulée, par lequel la chambre reste en communi cation avec la cavité délimitée par les parties de la coquille, un moyen permettant de créer un vide d'un degré relativement élevé dans une hotte tandis que lesdites parties de la coquille sont encore espacées,
de manière que le vide agisse pour aspirer une charge de matière fondue dans la chambre de chargement en provenance d'une source d'alimentation. et pour dégazer ladite charge avant que les parties de la coquille ne viennent en prise pour fermer la cavité qu'elles délimitent.
Le procédé pour la mise en action de cette machine est caractérisé en ce qu'on entoure les par ties de la coquille d'une hotte hermétique, qu'on sou met l'intérieur de la hotte à une aspiration suffisam- ment forte pour créer un vide d'un<I>degré</I> relative ment élevé dans la hotte et les espaces qui commu- niquent avec cette dernière, pour provoquer un écou lement de matière fondue,
d'une source d'alimenta- Lion, dans une chambre de chargement et qu'on endigue l'extrémité de refoulement de ladite cham bre pour y retenir la matière fondue alors que les parties de la coquille sont encore espacées, mass sans complètement séparer ladite chambre de la hotte, de manière que. la matière soit dégazée par l'effet du vide agissant sur ladite matière.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine pour le mou lage en coquille objet d'une des inventions.
Les fis. 1A et 1B représentent, en élévation laté rale et de manière simplifiée quant à la construction, une machine pour le moulage en coquille, les parties mobiles, de la machine étant représentées, plus ou moins schématiquement, dans les positions qu'elles occupent entre les cycles.
La fis. 2 est une élévation latérale d'une hotte mobile et des pièces actives y associées, comme on les, voit peu après le début d'un cycle, la hotte étant en position rétractée et les parties de la coquille écartées et une charge de matière fondue reposant dans la chambre de chargement.
La fis. 3 est une coupe transversale fragmen taire suivant la ligne 3 - 3 de la fis. 2.
La fis. 4 est une vue, semblable à la fis. 2, représentant la hotte à l'état contracté, les parties de la coquille étant en contact et le plongeur étant avancé jusqu'à la position qu'il occupe lorsque la charge de matière fondue a été injectée dans la cavité délimitée par la coquille.
La fis. 5 est une perspective de la partie réglable de la hotte, les pièces étant séparées. La fig. 6 est une élévation latérale en coupe d'un dispositif à soupape qui permet d'effectuer l'évacua tion de l'air de la hotte à une certaine étape d'un cycle de fonctionnement, et l'admission de l'air atmosphérique dans la hotte à une autre étape du cycle.
La fig. 7 est un détail à grande échelle des sou papes maîtresses. et pilotes et de l'électro-aimant de commande de ces dernières, ces soupapes étant des tinées à régler le fonctionnement de l'appareil hydraulique actionnant le plateau mobile.
Dans les diverses figures. du dessin, les parties analogues portent des indices de référence pareils.. La machine représentée aux fig. 1A et 1B com- prend une semelle plate et allongée 1 portant, entre ses extrémités, le socle 2 de la machine. Un plateau fixe 3 disposé verticalement est fixé à l'extrémité avant du socle 2 ; une plaque d'entrait 4 est fixée verticalement à l'extrémité opposée de la base.
Qua tre tirants 5 sont supportés par le plateau fixe 3 et la plaque d'entrait 4 et entre ces derniers. Un pla teau 6, mobile le long de ces tirants, est porté par le socle 2. Des raccords articulés 7 sont reliés, par des appliques, au plateau mobile 6 et à la plaque d'entrait 4 et ils sont actionnés par un appareil d'actionnement 12.
Ledit appareil d'actionnement est constitué par un cylindre 14, porté par la plaque d'entrait 4, et un piston 15 se meut dans ledit cylindre et est relié, par sa tige 16, une tête 17 et des bielles 10, aux raccords articulés 7.
Une partie 20 fixée au plateau fixe 3 et une partie 22 attachée au plateau mobile 6 par l'inter médiaire d'une plaque 23 et de plusieurs poteaux 24 forment la coquille. Un espace est laissé libre entre la partie 22 et la plaque 23 pour y disposer les pièces d'un mécanisme éjecteur. Ce mécanisme comprend une tête 25 et des aiguilles d'éjection 26 susceptibles d'effectuer un mouvement alternatif dans des trous usinés dans la
partie 22 de la coquille. Un poussoir 27 est fixé par son extrémité avant à la tête d'éjection 25 et se meut dans des trous alignés de la plaque 23 et du plateau 6, l'étanchéité entre le poussoir et ledit plateau étant obtenue par une bague d'étanchéité 28.
Lorsque le plateau mobile 6 est retiré et s'approche étroitement de la limite de son mouvement vers l'arrière, le poussoir 27 vient en prise avec un arrêt 30 porté par une applique 31 fixée aux tirants supérieurs 5.
La tête d'éjection 25 étant arrêtée, tandis que le plateau continue à se déplacer sur la courte distance restante, les aiguilles d'éjection délogent la pièce moulée de la partie mobile de la coquille.
Une soupape maîtresse de fermeture du moule 35 et une soupape maîtresse d'ouverture du moule 36 sont fonctionnellement associées à l'appareil d'action- nement 12 ; la commande de ces soupapes maîtresses s'effectue par des soupapes pilotes 35a et 36a.
Un mécanisme 40 commandant des interrup teurs est relié au plateau mobile 6, de manière à se déplacer avec ce dernier. Ce mécanisme comprend une tringle 41 qui porte des doigts d'actionnement 43 et 44 espacés entre eux et une came d7actionne- ment 45.
Dans le parcours des doigts et de la came se trouvent un interrupteur 46 destiné à la com mande du retour d'un plongeur sollicité vers la posi tion ouverte, mais maintenu fermé par le doigt 43 entre les cycles, un interrupteur de fin de course d'ouverture du moule 47, sollicité vers la position fermée, et maintenu ouvert par le doigt 43 entre les cycles, lesdits interrupteurs comprenant une lame intermédiaire oscillante, commune aux deux et qui constitue la pièce avec laquelle ledit doigt vient en prise, un interrupteur, appelé évacuateur d'air 48,
sollicité vers la position ouverte, un interrupteur 49 destiné à commander une période d'immobilité sépa rant les deux étapes du mouvement de fermeture des parties de la coquille, cet interrupteur étant sollicité vers la position fermée et un interrupteur de fin de course de fermeture du moule 50, sollicité vers la position ouverte.
Une cavité 52 est délimitée entre les parties 20 et 22 de la coquille. Un cylindre 53 délimite la chambre de chargement 55, qui est cylindrique. Ladite chambre s'ouvre par la partie 20 de la coquille et l'extrémité avant du cylindre 53 passe à travers des ouvertures du plateau fixe 3 et de la partie 20 de la coquille et est scellée dans ces ouvertures.
Le cylindre 53 s'étend au-delà de la face avant du plateau fixe 3 et un conduit d'alimentation 60 y est fixé par des boulons 57 et des écrous 58. Un dé 61 et un organe 62 ayant un orifice de mesure 63 sont interposés entre le conduit d'alimentation et le cylindre 53. Cet organe est échangeable avec d'au tres, ayant des orifices de mesure de diverses capa cités., pour permettre le dosage de la matière fondue qui doit être fournie à la chambre de chargement.
Le dé 61 présente une extrémité supérieure échan crée de façon qu'elle puisse s'ajuster dans une ouver ture de la paroi du cylindre 53, le trou du dé cons tituant l'orifice d'entrée dans la chambre de charge ment.
Les faces en regard du dé 61 et du conduit 60 sont évidées pour recevoir les extrémités de l'organe 62. Le conduit d'alimentation 60 peut être en acier moulé, de préférence garni d'une matière apte à résister aux très hautes températures sans se détériorer, telle que le blanc d'Espagne ;
ou encore, il peut être fait, en totalité ou en partie, en carbone, spécialement la partie terminale qui plonge dans, la matière fondue. Le conduit pénètre vers le bas dans un creuset 65 jusqu'au voisinage de son fond et ledit creuset est supporté dans un four 66, comportant des brûleurs à gaz 67 disposés sous le creuset. Le creuset 65 est ouvert, à son extrémité supérieure, à l'atmosphère.
Un plongeur 70 se déplace dans la chambre de chargement 55 et est relié, par une tringle 71, à un piston 72 mobile dans un cylindre 73, supporté par une plaque terminale 74 de la machine, lesdits piston et cylindre constituant un mécanisme d'action- nement 75.
On peut observer que, lorsque le piston 72 est à l'extrémité droite du cylindre 73 dans le dessin, le plongeur 70 découvre l'orifice d'entrée de la chambre de chargement, constitué par le trou du dé 61 et, grâce à la longueur de la course dudit piston, le plongeur 70 peut avancer jusqu'à l'extré mité de la chambre de chargement. Le mécanisme d'actionnement 75 est commandé par des soupapes maîtresses 76 et 77 et ces soupapes maîtresses sont commandées par les soupapes pilotes 76a et 77a.
Ces soupapes sont représentées en détail à la fig. 7.
Une bonde 80 portée par la partie 22 de la coquille, est située en alignement axial avec la cham bre de chargement 55. La bonde est fixe par rap port à la partie 22 de la coquille et pénètre dans l'extrémité de sortie de la chambre de chargement bien avant la venue en prise des parties de la coquille.
La bonde a une base élargie 81 fixée dans un creux correspondant de la face de la partie 22 de la coquille, la longueur de la bonde étant propor tionnelle à la profondeur de la cavité de la coquille. La chambre de chargement 55 communique, dans le voisinage de son extrémité, avec la cavité 52 par l'intermédiaire d'un trou de coulée 82, représenté sous la forme d'un canal s'étendant le long de l'axe de la bonde, en travers de sa base et en travers de la partie 22 de la coquille.
Une hotte 85, en deux parties, entoure les par ties 20 et 22 de la coquille. Les parties respectives 86 et 87 de la hotte sont fixées au plateau fixe 3 et au plateau mobile 6. La partie 87 est composée de pièces montées télescopiquement comprenant une paroi périphérique 88 et une bride 89 qui s'étend vers l'extérieur, perpendiculairement au bord avant de ladite paroi périphérique.
L'autre partie 86 com prend une paroi périphérique 90 qui est entourée par la paroi 88, une paroi avant marginale 91 s'étendant vers l'intérieur à partir de l'extrémité avant de la paroi 90, perpendiculairement à cette dernière. La partie 86 est fixée au plateau fixe 3 par des cornières 93, fixées par des boulons 84 à ladite paroi marginale, et par des vis 95 audit plateau.
Un soufflet 96 est fixé par ses bords avant et arrière aux parois périphériques 88 et 90 des parties 86 et 87 de la hotte 85, une garniture 97 étant portée par la paroi 88 de façon à pouvoir glisser sur la paroi 90 et former un joint d'étanchéité.
La partie 87 est ainsi extensible. Son allonge ment axial est limité par des boulons 100 qui sont fixés à des appliques 101 lesdits boulons coulissant dans des ouvertures pratiquées dans des appliques 102 qui sont fixées à la bride 89. Des ressorts 105 entourent les boulons 100 et tendent à maintenir la partie 86 dans sa position éloignée.
La partie 87 comprend, en outre, un organe interne 107 et un organe externe 108, ce dernier présentant une paroi destinée à coulisser axialement sur une partie de support périphérique 109 de l'organe interne, ladite partie étant par exemple en caoutchouc, de manière à rendre étanche le joint entre les organes. Une bride 110 entoure la paroi de l'organe externe ;
une cornière 111 est appliquée sur une face de ladite bride, près de son bord externe, de façon à fermer avec la paroi susdite un canal dans lequel est fixé un joint d'étanchéité en caout chouc 112, agencé pour venir en contact avec la bride 89 de la partie 87.
Une bride 113 s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité arrière de la paroi longitudinale de l'organe 108. ' L'organe interne 107 de la partie 87 formel un cadre, comme le montre la fig. 5.
Ledit organe com prend une paroi transversale 115 fixée à la face interne du plateau mobile 6 par des vis passant par des ouvertures de la paroi 115 et vissées dans le plateau. L'organe 107 présente une partie 118, la partie de support périphérique susdite 109 suivant le bord de la paroi 115 ainsi que le bord de la partie 118.
Cette forme de l'organe interne 107 est rendue nécessaire par le fait que la partie inférieure de la paroi longitudinale de l'organe externe 108 est rac courcie en 119 (fig. 2 et 5) pour loger l'extrémité inférieure du plateau mobile 6.
L'organe externe 108 est divisé en parties supé- rieure et inférieure au niveau des bords supérieurs de la partie 118 de l'organe interne 107. Les extrémités des parois latérales des deux parties de l'organe externe comportent des brides 120 et 121 entre les quelles sont disposées des garnitures 122 et qui sont fixées par des boulons 123 passant par des trous desdites brides et garnitures.
Cette construction per met de déconnecter la partie .supérieure de la hotte 85 de la partie inférieure et de la retirer entièrement ou de la soulever du plateau 6 pour faciliter, dans les deux cas, le changement ou le montage de la coquille portée par ledit plateau.
Le réglage axial de la partie 87 lui permet d'être, adaptée à des coquilles de profondeurs différentes et à des bondes 80 de longueurs proportionnelles. Pour effectuer ce réglage, on maintient l'organe externe 108, dans la position voulue par rapport à l'organe interne 107, par des goujons filetés 125 fixés à la paroi transversale 115 et par des ergots à encoches 126 fixés à la bride 113 de l'organe externe 108.
Des écrous 127 et 128 (fig. 4) sont vissés sur chacun des goujons 125, et l'ergot correspondant 126 est positionné entre lesdits écrous le long du goujon. Les encoches des ergots 126 s'ouvrent vers le bas, de sorte que, si on le désire, les écrous 127 et 128 peuvent être relâchés et la partie supérieure de la hotte 85 peut être retirée de la machine ainsi qu'il a été dit plus, haut.
Le dispositif destiné à évacuer l'air de la hotte 85 est représenté à la fig. 1. Il comprend une pompe à vide 130, actionnée par un moteur électrique 131 par l'intermédiaire d'une courroie souple 132, et un réservoir à vide 133. Le réservoir à vide 133 est relié, par un conduit 135 d'un diamètre relativement grand, à une boîte 136.
Cette boîte est fixée à la paroi avant 91 de la partie 86 de la hotte et coin munique avec l'intérieur de la hotte par une fente 137 de ladite paroi (fig. 3).
Dans le conduit 135 se trouve un dispostif à soupapes 140 représenté en détail à la fig. 6. Dans une pièce coulée 141 formant enveloppe dudit dispo- sitif est montée une soupape à vide 142 qu'un méca nisme comprenant un cylindre 144 et un piston 145, peut appliquer sur un siège 143.
Le cylindre est porté par une plaque terminale 146 qui est fixée à une paroi de l'enveloppe 141, la paroi opposée étant fixée au conduit 135 qui mène au réservoir à vide 133. La soupape à vide 142 est portée par une extré mité de la tige 147 du piston 145.
Une plaque trouée 148 est fixée au sommet de l'enveloppe 141 ; un organe 150 y est fixé à distance par des tiges 149 ; ledit organe 150 porte un dispositif d'actionnement comprenant un cylindre 151 et un piston 152.
L'ex trémité interne du cylindre 144 est reliée à l'extré- mité externe du cylindre 151 par un tuyau 153, tandis qu'un tuyau 154 relie l'extrémité interne du cylindre 151 à l'extrémité externe du cylindre 144.
Une soupape à disque 156, relativement grande, venant s'appliquer sur un siège 155, est surmontée d'une enveloppe 157 renfermant une soupape auxi- liaire 158, cette dernière soupape venant reposer sur un siège qui entoure l'ouverture centrale 159 de la soupape à disque 156.
La soupape 158 est reliée à la tige 160 du piston 152 et ladite soupape auxi- liaire est limitée dans son mouvement de retrait par le sommet de l'enveloppe 157. L'enveloppe 157 com munique avec l'atmosphère par des perforations 161.
Les pistons respectifs desdits cylindres se dépla cent simultanément en sens opposés. Il s'ensuit que, lorsque la soupape à vide 142 est amenée en contact avec le siège 143 pour interrompre la communication entre la hotte 85 et le réservoir 133, la soupape auxiliaire 158 est d'abord soulevée de son siège pour admettre l'air par les perforations 161, ce qui sous trait à l'aspiration la soupape à disque 156 ;
la sou pape auxiliaire continuant sa course vers le haut, elle vient en contact avec le sommet de l'enveloppe 157 et soulève la soupape à disque du siège 155 lorsque le piston 152 termine son mouvement ascendant.
Les dispositifs d'actionnement du dispositif à soupapes 140 sont commandés par un fluide sous pression, de préférence par de l'air comprimé, et l'apport du fluide sous pression auxdits dispositifs est réglé par une soupape 165 à tiroir (fig. 1). Cette soupape est commandée par un électro-aimant 173.
Le tiroir traverse les extrémités de l'enveloppe de la soupape et un ressort 166 tend à maintenir le tiroir dans une position où la soupape dirige le fluide sous pression d'une source (non représentée), par des tuyaux 168 et 169, vers, l'autre extrémité du cylindre 144, pour déplacer le piston 145 dans le sens où la soupape à vide 142 vient en prise avec le siège 143, le fluide venant de l'autre extrémité du cylindre s'échappant par des tuyaux 170 et 171.
En même temps, la fluide sous pression s'écoule de l'extrémité externe du cylindre 144, par le tuyau 154, vers l'extrémité interne du cylindre 151, pour déplacer le piston du cylindre 144 et pour soulever les soupapes 158 et 156 de leurs sièges respectifs et admettre l'air atmosphérique dans la hotte 85.
On peut observer que, tandis que le fluide sous pression est fourni à l'extrémité interne du cylindre 151, le fluide venant de l'extrémité opposée dudit cylindre s'échappe par le tuyau 153, l'extrémité interne du cylindre 144 et les tuyaux susdits 170 et 171. L'électro-aimant 173 est agencé pour déplacer le tiroir de la soupape 165 en opposition au ressort 166 et, lorsqu'il est excité, il provoque la fermeture des soupapes 156 et 158 et l'ouverture de la sou pape à vide 142.
Le fonctionnement de la machine va maintenant être décrit.
L'énergie électrique est fournie par des conduc teurs 180 et 181. La partie basculante de l'interrup- teur de commande du retour du plongeur 46 et de l'interrupteur de fin de course d'ouverture du moule 47 est reliée au conducteur 180 par un fil 182. Comme le montre la fig. 1, qui représente la machine entre les cycles, l'interrupteur 46 est fermé.
Par con- séquent, le courant passe de l'interrupteur 46 par un fil 183 vers un solénoïde 184 qui actionne la soupape pilote 77a qui, à son tour, règle la soupape maîtresse 77 et l'amène à fournir le fluide sous pression au mécanisme d'actionnement 75 qui actionne le plongeur 70 qui se trouve en position retirée, comme le montre la fig. 2. Le courant revient du solénoïde 184 par un fil 185 vers le conducteur 181.
En 186, un fil 187, relié au fil 183, mène à l'enroulement d'un relais CR-3, l'extrémité opposée de l'enroulement étant reliée, par un fil 188, au fil 185. Il est donc évident qu'entre les cycles, le relais CR-3 reste excité. Il est évident que, lorsque la machine doit "être laissée inactive pendant une durée appréciable, l'apport du courant au dispositif de réglage doit être coupé.
Toutefois, tant que le dispo sitif est alimenté en courant et que le relais CR-3 reste excité, les interrupteurs occupent des positions inverses de celles représentées à la fig. 1.
Pour amorcer un cycle de fonctionnement, un interrupteur de démarrage 190, qui est de préférence du type à bouton-poussoir et sollicité vers la position ouverte, est momentanément fermé. Le courant passe alors du conducteur 180, par un fil 191 qui contient ledit interrupteur, vers l'enroulement d'un relais CR-1 et de là, par un fil 192, vers, le fil 185 pour revenir au circuit principal.
L'excitation du relais CR-1 provoque la fermeture d'un interrupteur 194 qui fait partie dudit relais et alors, le courant passe d'une jonction 195 du fil 191, par un fil 196, un interrupteur 197 normalement fermé et faisant partie d'un relais CR-4, et un fil 198, vers l'interrupteur 194, présentement fermé, et ensuite, par une partie du fil 191,
l'enroulement du relais CR-1, et les fils 192 et 185, pour retourner au circuit principal. L'établissement de ce second circuit, qui se produit simultanément avec la fermeture de l'interrupteur de démarrage bloque le relais CR-1 pour fermer l'inter rupteur 194 après le relâchement de l'interrupteur de démarrage 190.
Au moment où le courant est fourni au relais CR-1, le courant passe d'une jonction 199 du fil 191, par un fil 200, vers l'interrupteur commandant une période d'immobilité 49, normalement fermé, et, de là, par un fil 201, vers un solénoïde de ferme ture du moule 202. Dudit solénoïde, le courant retourne par un conducteur 203 au circuit principal.
Lorsque le solénoïde de fermeture du moule 202 est excité, la soupape pilote 35a amène la soupape maîtresse 35 dans une position telle que le fluide sous pression soit fourni par un conduit 205 à l'ex trémité externe du cylindre 14, ce qui déplace le piston 15 vers l'avant. Du fait des liaisons fonction nelles déjà décrites entre ledit piston et le plateau 6, ce dernier est déplacé vers l'avant jusqu'à ce que le joint d'étanchéité 112 de la partie 87 vienne en prise avec la bride 89 de la partie 86 pour fermer et sceller la hotte 85.
La position relative des parties 20 et 22 de la coquille à cette étape est représentée à la fig. 2. Lorsque les parties de la coquille sont espacées comme le montre cette figure, l'extrémité avant de la bonde 80 occupe l'extrémité de refoule ment de la chambre de chargement 55. Ladite chambre communique maintenant, près de son som met, par la partie terminale externe du trou de coulée 82, avec l'intérieur de la hotte.
Tandis que le fluide sous pression, qui est de préférence de l'huile. mais qui peut être un autre liquide sous pression, est fourni comme il est dit ci-avant par le conduit 205 à l'extrémité externe du cylindre 14, le fluide s'échappe de l'extrémité interne dudit cylindre par un conduit 206. Le fluide qui s'est ainsi échappé est dévié par la soupape maîtresse d'ouverture du moule 36, par un tuyau 207 vers une source d'alimentation, telle qu'un réservoir (non représenté).
Lorsque la soupape maîtresse 36 se trouve dans la position décrite, le fluide sous pres sion est acheminé, par un tuyau 210, depuis une source d'alimentation (non représentée), par les ori fices die la soupape et un conduit 211, vers la sou pape maîtresse 35 et par des orifices de ladite soupape, vers le conduit susdit 205.
Il est entendu que la soupape maîtresse 36 est construite de manière à se comporter comme il est dit sous. l'effet de la soupape pilote 36a lorsque cette dernière est dans la position vers laquelle elle est sollicitée par un ressort 208.
Il faut se rappeler que le mécanisme. pour com mander les interrupteurs 40 est porté par le plateau 6 et se déplace donc avec ce dernier ; il s'ensuit qu'au début même du mouvement avant du plateau, le doigt 43 se retire de la lame oscillante qui fait partie des interrupteurs 46 et 47 ;
ladite lame change alors de position de manière à ouvrir l'interrupteur de commande du retour du plongeur 46 et à fermer l'interrupteur de fin de course d'ouverture du moule 47.
Lors de l'ouverture de l'interrupteur 46, le pas sage du courant par les circuits décrits précédem- ment, .représentés par les fils 183, 185 et 187, est interrompu, ce qui désexcite le solénoïde 184 et le relais CR-3. L'excitation dudit solénoïde 184 est provoquée par le retrait du plongeur 70, position représentée à la fig. 2.
Le mouvement avant du plateau mobile 6 est arrêté alors que les pièces sont disposées comme le montre la fig. 2, du fait de la venue en prise de la came 45 avec l'interrupteur 49 qui provoque l'ou verture dudit interrupteur.
Lors de l'ouverture de l'interrupteur 49, le pas sage du courant par le circuit décrit précédemment, comprenant ledit interrupteur, cesse, ce qui provoque la désexcitation du solénoïde de fermeture du moule 202.
Lorsque cela a lieu, les soupapes pilote et maî tresse reviennent à leur état normal, privant l'appa reil d'actionnement 12 du fluide moteur, et il s'en suit que le piston 14 dudit appareil d'actionnement s'arrête avant d'atteindre l'extrémité avant du cylindre 15, et la partie 22 de la coquille est amenée à séjourner, pour ainsi dire, dans la position repré sentée à la fig. 2.
Pratiquement simultanément avec l'ouverture de l'interrupteur 49, l'interrupteur d'évacuation d'air 48 est fermé par la came 45. Le courant passe alors du fil 182,à une jonction 214, par un fil 215, l'inter- rupteur 48, pet un fil 216, vers un chronorégleur de vide T-1 ,et de là, par un fil 217, vers le fil 185.
Au moment où le chronorégleur de vide T-1 est alimenté en courant, l'électro-aimant 173 est excité par un circuit représenté par un fil 220 qui est, en fait, une continuation du fil 216 au-delà du chrono- régleur T-1, et ce fil 220 est relié, par un interrup- teur 221 du relais CR-2, à un fil 222 parcouru par le courant allant à l'électro-aimant 173,
le courant étant conduit de ce dernier au circuit principal par les fils 223 et 185.
Lorsque l'électro-aimant 173 est excité, il dis pose la soupape 165 de manière qu'elle fournisse le fluide sous pression, de préférence de l'air comprimé provenant d'une source non représentée, par les tuyaux 168 et 170, à l'extrémité interne du cylindre 144, pour retirer le piston 145 (fig. 6) et pour retirer la soupape à vide 142 du siège 143,
le fluide se trouvant en .tête du piston s'échappant par le tuyau 169, un orifice de la soupape 165 et un tuyau d'échappement 174. Simultanément avec l'ouverture de la soupape à vide 142, les soupapes 158 et 156 sont appliquées sur leurs sièges par l'effet inverse du piston 152 dans le cylindre 151, le fluide sous pression passant du cylindre 144 par le tuyau 153 vers l'extrémité externe du cylindre 151,
tandis que le fluide se trouvant sous le piston 152 s'échappe par le .tuyau 154, l'extrémité externe du cylindre 142 et de là, comme il a été dit ci-avant, vers l'atmo sphère, par le tuyau d'échappement 174.
Ainsi, pendant l'intervalle entre l'excitation et la fonctionnement susbséquent du chronorégleur de vide T-1, et pendant que les parties 20 et 22 de la coquille sont espacées, comme le représente la fia.
2, la hotte 85 est vidée d'air et, à cause de la capacité relative du réservoir 133 et de la largeur du conduit 135, un vide d'un degré relativement élevé, par exemple da 305 à 482 mm de mercure, se crée rapi dement dans la hotte et par le trou de coulée 82 à la chambre de chargement 55.
Sous l'effet de la pression atmosphérique admise sur le sommet de la masse de la matière fondue contenue dans le creuset 65, une partie de ladite matière montes dans le tuyau d'alimentation 60 et par l'orifice de mesure 63, vers la chambre de chargement 55, où la matière s'accu- mule graduellement et est retenue par la bonde 80.
Tandis que la matière fondue repose dans la cham bre de chargement où elle est exposée à l'atmosphère raréfiée, les gaz occlus se dégagent et sont emportés par l'extrémité voisine du trou de coulée 82 vers l'intérieur de la hotte. Ce stade persiste tant que le chronorégleur de vide T-1 fonctionne.
Conformément au fonctionnement habituel de ces instruments, après une période de temps déterminée par le réglage du chronorégleur T-1, celui-ci fonc tionne pour fermer un interrupteur 225 que com prend le chronorégleur, pour établir un circuit qui se substitue au circuit précédent qui était établi par l'interrupteur 49, présentement ouvert, nouveau cir cuit qui comprend le solénoïde de fermeture du moule 202.
Le présent circuit est représenté par un fil 226 qui est relié, par une jonction 227, avec une partie du fil <B>191</B> qui reçoit présentement le courant du fil 198 par l'interrupteur 194. Le fil 226 est relié à l'interrupteur 225 et par un fil 229 au solénoïde de fermeture du moule 202.
Dans les circonstances qui viennent d'être décri tes, la soupape pilote 35a est de nouveau en état d'actionner la soupape maîtresse 35 et de fournir le fluide sous pression par le conduit 205 à l'extrémité externe du cylindre 14.
Cela donne lieu au déplace ment du piston 15 vers l'avant, pour le restant de sa course et, par ses liaisons avec les raccords arti culés 7, ledit piston redresse ces raccords pour déplacer le plateau 6 de manière à amener la partie 22 de la coquille en prise avec la partie 20 et à fermer la cavité comme représenté à la fig. 4.
Immédiatement après la fermeture du moule, le doigt 44 vient en prise avec l'interrupteur de fin de course du moule 50 et ferme ce dernier pour établir un circuit qui reçoit le courant par l'interrupteur de fin de course d'ouverture du moule 47, présentement fermé, circuit qui est formé par un fil 230 qui mène dudit interrupteur 47 à l'interrupteur 50, et par un fil 231 qui mène de l'interrupteur 50 à un solénoïde 233.
Le courant ainsi fourni au solénoïde revient par des fils 234 et 185 au circuit principal représenté par le conducteur 181. Après l'excitation du solénoïde 233, la soupape pilote 76a fonctionne pour recevoir le fluide sous pression d'une source (non repré sentée), par un conduit 235 et des orifices de la sou pape pilote, pour le fournir par un conduit 236 à la soupape maîtresse 76,
mettant ladite soupape maî tresse en état de fournir le fluide sous pression, d'une source non représentée, par des conduits 237 et 238, à l'extrémité externe du cylindre 75, ce qui déplace le piston 72 vers l'avant et, par l'intermédiaire de la tringle 71, avance le plongeur 70 dans la, chambre de chargement 55 et propulse la matière fondue dans la cavité du moule 52.
Cette avance. du plongeur se poursuit jusqu'à ce que la cavité et le trou de coulée 82 soient remplis et qu'un lingot de matière soit laissé dans la chambre de chargement entre le plon geur et la bande 80, le mouvement d'avance du plon geur étant arrêté par le lingot, non élastique, de matière. Les pièces sont représentées dans cette posi tion à la fig. 4.
L'excitation du solénoïde 233, qui provoque l'avance du plongeur 70, s'accompagne de l'excitation du relais CR-2 par un fil 295 relié par la jonction 296 avec le fil susdit 231, le courant sortant dudit enroulement, par un fil 297, et le fil 185.
Un inter rupteur 240, qui fait partie du relais CR-2, se ferme lorsque le relais est excité et bloque le relais CR-2 par l'intermédiaire d'un circuit formé par un fil 241, une jonction 242, le fil 230, l'interrupteur 47, l'in terrupteur 243 du relais CR-3, un fil 245, l'inter rupteur susdit 240 du relais CR-2, un fil 246, le fil 295, l'enroulement du solénoïde CR-2, le courant quittant ce dernier par le premier circuit,
composé des fils 297 et 185. Le courant provenant du fil 246 est divisé avant le relais CR-2, une partie de ce cou rant étant présentement déviée vers le solénoïde 233 par l'intermédiaire de parties interposées des fils 295 et 231.
Aussi, lors de l'excitation du relais CR-2, son interrupteur 221 s'ouvre, ce qui interrompt le courant passant par le circuit décrit précédemment, contenant ledit interrupteur et l'électroaimant 173.
Par conséquent, lors de l'ouverture dudit interrupteur 221 et la désexcitation résultante de l'électro-aimant 173, la soupape 165 est ramenée à sa position nor male par le ressort 166, cette soupape fournissant alors le fluide sous, pression par le tuyau 169 et l'extrémité externe du cylindre 144 à l'extrémité interne du cylindre<B>151.</B> Ensuite, la soupape à vide 142 se ferme et les soupapes 156 et 158 s'ouvrent de la manière précédemment décrite.
A ce moment, donc, la pression atmosphérique, règne dans la hotte, de manière que la partie 87 de celle-ci puisse être écartée de la partie 86 sans endommager les joints d'étanchéité des organes interne et externe de la hotte 85, ce qui pourrait être le cas si la hotte était ouverte sous un vide appréciable.
En outre, lors de l'excitation du relais CR-2, un interrupteur 248 de ce dernier s'ouvre, interrompant le courant d'un circuit formé par un fil 250, une jonction 251, le fil 196, l'interrupteur 252 du relais CR-3, un fil 253, l'interrupteur 248 du relais CR-2, un fil 254, une jonction 255, le fil 187, l'enroule ment du solénoïde CR-3 et les fils 188 et 185.
Par conséquent, l'excitation du relais CR-2 ouvre le circuit qui vient d'être décrit, qui alimente le relais CR-3, et ce dernier relais, on s'en souvient, est chargé d'alimenter en courant le solénoïde 184. L'excitation. du relais CR-2 provoque la fermeture d'un interrupteur 257 et établit un circuit formé par le fil 241, l'interrupteur 257, un fil 258, un chrono- régleur T-2.
Le circuit comprenant le chronorégleur T-2 est fermé par un fil 260, une jonction 261 et le fil 185.
Après un intervalle de temps pour lequel l'ins trument est réglé, le chronorégleur T-2 fonctionne et ferme un interrupteur 262. La fermeture de cet interrupteur établit un circuit formé par le fil 241, une jonction 263, un fil 264, l'interrupteur 262, un fil 265, un solénoïde d'ouverture du moule 266, un fil 267, le fil 260, le fil 185 et le conducteur 181.
Simultanément avec la fermeture du circuit susdit qui alimente en courant le solénoïde d'ouverture du moule 266, un autre circuit est établi par un fil 270, le fil 265, l'enroulement du relais CR-4, le fil 271 et le fil 185.
L'excitation de ce relais provoque la fermeture d'un interrupteur 272 dudit relais qui se trouve dans un circuit formé par le fil 273, une jonction 274, le fil 264, le fil 270 et l'enroulement du relais CR-4. Grâce à ce dernier circuit décrit, le relais CR-4 reste excité après que l'interrupteur 262 du chronoréglcur T-2 se soit ouvert.
De même, du fait de l'excitation du relais CR-4, l'interrupteur 197 de ce dernier s'ouvre et prive le relais CR-1 de courant, ce qui provoque l'ouverture de l'interrup- teur 194 de ce dernier relais.
L'utilité du chronorégleur T-2 est de déterminer la durée pendant laquelle la cavité 52 reste fermée pendant le durcissement de la pièce coulée. Par con séquent, à la fin de l'intervalle de temps pour lequel l'instrument est réglé, le chronorégleur T-2 fono- tionne pour ouvrir l'interrupteur 262 et couper le courant du solénoïde d'ouverture du moule 266.
La désexcitation de ce solénoïde permet au ressort 208 de positionner l'organe de la soupape pilote 36a de manière que la soupape maîtresse 36 fournisse le fluide sous pression par le conduit 206 à l'extrémité interne du cylindre 14 et permette le retour du fluide de l'extrémité opposée du cylindre par le conduit 205 et les orifices de la soupape maîtresse 35 vers un conduit 275 qui le ramène à la source d'alimentation. Cela provoque le déplacement du piston 15 jusqu'à l'extrémité externe du cylindre 14.
Du fait des liai sons fonctionnelles entre ledit piston et le plateau mobile 6, décrites ci-avant, ledit plateau est retiré jusqu'à la position représentée à la fig. 1. Il est évident que cela provoque l'ouverture de la hotte 85, car la partie 87 de celle-ci est fixée au plateau 6 et se déplace avec ce dernier. Semblablement, la partie 22 de la coquille s'écarte de la partie 20, en retirant la bonde 80, et,
comme la bonde se retire de l'extré- mité de refoulement de la chambre de chargement 55, le plongeur 70 avance jusqu'à l'extrémité de refoulement de ladite chambre, en poussant le lingot de matière devant soi, ce lingot étant relié à la pièce moulée par la bande de matière qui s'est solidifiée dans le trou de coulée 82.
Comme le plateau 6 s'approche de l'extrémité de sa course de retour, le plongeur 27 du mécanisme éjecteur heurte l'arrêt 30, arrête le mouvement de la tête 25 et des aiguilles d'éjection 26, ce qui pousse la pièce moulée hors de la partie 22 de la coquille lors du mouvement de retour final du plateau 6.
Pendant le parcours de retour du plateau 6, effectué de la manière décrite ci-avant, la came 45 du mécanisme 40 qui est porté par ledit plateau, se retire des interrupteurs 48 et 49, ce qui provoque l'ouverture du premier et la fermeture du second.
L'ouverture de l'interrupteur 48 provoque la d6sexci- tation du chronorégleur de vide T-1, et la fermeture de l'interrupteur 49 rétablit en partie le circuit précé demment décrit qui comprend le solénoïde 202.
Comme le plateau 6 arrive à la fin dei sa course de retour, le doigt 43 du mécanisme 40 ferme l'in- terrupteur de commande du retour du plongeur 4.6 et ouvre l'interrupteur de fin de course d'ouverture du moule 47.
La fermeture de l'interrupteur 46 réta blit le circuit susdit qui comprend le solénoïde 184, en excitant ledit solénoïde de manière à effectuer, par l'intermédiaire des soupapes, le retrait du piston 72 et du plongeur 70.
La fermeture de l'interrupteur 46 rétablit aussi le circuit précédemment décrit qui com prend l'enroulement du relais CR-3. Il s'ensuit que ce relais et le solénoïde 184 restent excités à la fin d'un cycle, ainsi qu'il est exposé au début de la pré sente description du fonctionnement de la machine. Lorsque l'interrupteur- 47 s'ouvre,
le courant est coupé vers le solénoïde 233 et le relais CR-2, ce qui les désexcite. Par suite de la désexcitation du relais CR-2, les circuits commandés par les inter rupteurs 240 et 257 s'ouvrent et les .circuits com mandés par les interrupteurs 248 et 221 se ferment, pour préparer le cycle suivant.
Après avoir décrit en détail un cycle complet du fonctionnement de la machine, un résumé des étapes qui constituent un cycle de fonctionnement complet est donné ci-après. Le cycle commence lors qu'on pousse le bouton 190. Le plateau mobile se déplace vers l'avant jusqu'à ce que la partie 87 vienne en prise avec la partie 86 et ferme pratiquement hermétiquement la hotte 85.
Le plateau s'arrête alors que les parties 20 et 22 de la coquille sont encore espacées, comme le montre la fig. 2, la bonde 80 saillissant sur une courte distance dans la chambre de chargement 55, cette dernière communiquant à présent avec l'intérieur de la hotte par l'extrémité avant du trou de coulée 82.
La hotte est à présent vidée d'air et une charge de matière fondue est propulsée, par la pression atmosphérique, du creuset, par, le tuyau 60, dans la chambre de chargement, où elle est retenue par la bonde 80.
Pendant qu'elle occupe la chambres de chargement et qu'elle est exposée à l'atmosphère raréfiée qui y règne, la matière fondue est dégazée. Le plateau 6 reprend alors son. @dépla- cernent et le poursuit jusqu'à la limite de son, mou vement vers l'avant, ce qui provoque la venue en prise des parties de la coquille et la fermeture de la cavité de moulage.,
une partie de l'atmosphère raré fiée étant captée par cette cavité. Le plongeur 70 est à présent avancé, en refoulant la matière fondue hors de la chambre de chargement 55, par le trou de coulée 82, dans la cavité de moulage 52, ce qui provoque le remplissage de la cavité et du trou de coulée, laissant un lingot de matière dans la chambre de chargement.
La communication entre la hotte et le moyen d'évacuation d'air est coupée et l'air atmo sphérique est admis, dans la hotte. Les pièces restent dans leur état présent jusqu'à ce que la matière se solidifie et se refroidisse suffisamment pour en per mettre l'exposition à l'atmosphère. Ensuite, le pla teau mobile se retire en retirant la partie 22 de la coquille à l'écart de la partie 20 et, comme la bonde 80 quitte la chambre de chargement, elle est suivie par le lingot solidifié de matière, propulsé par la force du plongeur 70.
Au même moment, la partie 87 est éloignée de la partie 86, ce qui ouvre la hotte. Comme le plateau 6 s'approche étroitement de la limite de son mouvement de retour, le mécanisme éjecteur est amené à fonctionner, du fait de la venue en prise de son poussoir 27 avec l'arrêt 30, ce qui donne lieu au démoulage de la pièce moulée hors de la face de la partie 22, au moyen des aiguilles d'éjection 26, le préposé enlevant alors la pièce moulée.
Le présent procédé, lorsqu'il est mis en aeuvre par exemple à l'aide de la machine décrite ci-avant, comprend les étapes suivantes, consistant à enfermer les parties de la coquille dans la hotte pratiquement hermétique, à endiguer la partie inférieure de l'extré- mité de refoulement de la chambre de chargement, de manière à retenir la matière fondue dans la chambre,
sans interrompre la communication entre la chambre et la cavité de moulage à soumettre les parties de la coquille étant espacées et l'intérieur de la hotte à une aspiration suffisamment forte et lon gue pour créer et maintenir un vide d'un degré rela tivement élevé dans la hotte et dans les espaces communiquant avec cette dernière et
comprenant ladite chambre de chargement, à amener ensuite la matière fondue à s'écouler du récipient dans la chambre de chargement où les gaz occlus se déga gent et sont emportés en passant par la hotte, à restreindre la quantité de matière fondue ainsi fournie à la chambre de chargement à la quantité nécessaire pour remplir la cavité de moulage et le trou de coulée en laissant, de préférence, un lingot de matière dans la chambre de chargement,
à déplacer relativement les parties de la coquille de manière qu'elles viennent en prise entre elles et à fermer ainsi la cavité de moulage et à y capter une partie de l'atmosphère raréfiée, à refouler la matière fondue de la chambre de chargement dans la cavité de moulage, à couper l'aspiration de la hotte et à admettre l'air atmosphérique dans la hotte, à refroidir la matière pour la solidifier et former une pièce moulée, à ouvrir la hotte et à écarter les,
parties de la coquille l'une de l'autre pour enlever la pièce moulée et, simultanément, à pousser le lingot soli- difié da matière hors de la chambre de chargement.
La quantité de matière fondue fournie à la chambre de chargement pendant chaque cycle de fonctionnement et qui, de préférence, dépasse quel que peu la quantité requise pour remplir la cavité de moulage 52 et le trou de coulée 82, dépend d'un ou de plusieurs des trois facteurs suivants 1. la taille de l'orifice de mesure 63, 2. la durée attribuée à l'introduction de la matière dans la chambre de chargement et 3. le degré de vide régnant dans la hotte 85.
Ce dernier facteur peut être réglé, par exem ple, par un organe d'actionnement 280 ayant la forme d'un coulisseau commandé par le dispositif à soupapes 140 et la fente 137 par laquelle la boite 136 communique avec l'in térieur de la hotte. Cette façon de déterminer la quantité de la charge, dans, le cas où elle diminue notablement le degré de vide, ne doit être utilisée que lorsque la qualité de la pièce moulée ne présente pas d'importance majeure.
Pour obtenir les meilleurs résultats en ce qui concerne la densité et la qualité lisse de la pièce moulée, un vide doit être employé qui ne soit pas pratiquement infé rieur à 482 mm de mercure.
Il est évident qu'en combinant deux des facteurs susdits ou tous les facteurs susdits dans des propor tions convenables, on peut obtenir une charge en quantité voulue. En pratique, on. emploie un organe 62 ayant un orifice de mesure d'une capacité telle que l'orifice mesure grosso modo la quantité de matière fondue requise pour une charge et, ensuite, on modifie la quantité, pour obtenir une charge en quantité voulue, en modifiant le facteur durée, ce qui est effectué en réglant le chronorégleur T-1.
La machine pour le moulage en coquille ici décrite est de 365 tonnes. En d'autres mots, elle verrouille les parties de la coquille à une pression d'environ 365 tonnes ; la pompe à vide 130 est une pompe de 10 CV ayant un déplacement de 7,1 m3 par minute; le réservoir 133 est d'une capacité de 2,8 m3 ; la capacité de la hotte 85 est de 0,4 m3. Lorsque la machine accomplit un cycle toutes les neuf secondes, conformément à la pratique habi tuelle, et que la pompe fonctionne à la vitesse pres crite, un. vide de 560 mm de mercure s'établit dans le réservoir entre les cycles.
Lors de l'ouverture de la soupape 142, un vide d'environ 480 mm de mer cure s'établit quasi instantanément dans la hotte fermée, c'est-à-dire en une demi-seconde, le vide régnant dans le réservoir se nivelant à une valeur pareille pendant la phase d'évacuation de l'air.
Par conséquent, l'expression matière fondue employée ici s'étend aux matières plastiques lorsque celles-ci. sont à l'état liquide ou dans un état amolli et mobile, que cet état soit produit par la chaleur ou autrement, pourvu. que la matière soit apte à couler ou à être propulsée dans la cavité de moulage et, ensuite, à se solidifier.