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MACHINE POUR LE MOULAGE D'OBJETS EN MATIERE THERMOPLASTIQUE.
La présente invention a pour objet une machine pour le moulage d'objets en matière thermoplastique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un pot d'injection dans lequel est introduite et chauffée la matière à injecter, au moins un moule destiné à recevoir la matière à partir dudit pot et formé par une matrice et un poinçon engagé dans cette matrice, ce poinçon étant porté par un plateau revolver pourvu de plusieurs poinçons et des moyens étant prévus pour effectuer l'indexage de ce plateau et amener ainsi tour à tour différents poinçons du plateau révolver en regard de la matrice en vue de constituer le moule avec celle-ci.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
- Les figures 1 et 2 en sont des vues en élévation,partiellement en coupe, respectivement de profil et de face, certaines parties de la machine étant omises; - La figure 3 est une vue en plan, à plus grande échelle, du mécanisme d'indexage de la table révolver de cette machine; - La figure 4 est une vue en élévation de ce mécanisme, partiellement en coupe selon la ligne 1-1 de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe axiale, à plus grande échelle, de la tête d'injection de la machine et d'un moule disposé en position de remplissage sous cette tête; - la figure 6 est une vue partielle, à la même échelle que la figure 5, de la tête d'injection et d'une partie dudit moule, dans une autre position de fonctionnement de la machine;
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- la figure 7 est une coupe axiale, à plus petite échelle que les figures 5 et 6, du mécanisme pneumatique d'éjection de l'objet moulé; - la figure 8 est une vue en plan, à plus grande échelle, du mécanisme de charge de la machine; - la figure 9 est une coupe selon la ligne 2-2 de la figure 8; - la figure 10 est une vue de détail; - la figure 11 est un schéma de l'appareillage de commande hydrau- lique de la machine ; et- les figures 12 et 13 sont un schéma de l'appareillage électri- que de la machine.
La machine représentée, destinée au moulage sur un corps extrudé de la tête de tubes souples en matière thermoplastique, comprend un socle 1 sur lequel est fixé un bâti constitué par une base 2 supportant deux colonnes 3 et 4 dont les extrémités supérieures sont reliées par une traverse 5. Un pot d'injection 6, chauffé par un corps de chauffe électrique 7 qui l'entoure et dans lequel la matière à injecter (du polyéthylène,par exem- ple) est portée à l'état de fusion, est supporté par un pont monté de fagon réglable sur les colonnes 3 et 4. Ce pont est constitué par une traverse inférieure 8 supportant le pot d'injection 6 et par une traverse supérieure 9, reliés à ladite traverse inférieure par deux entretoises 10 et 11,
qui supporte un cylindre 12 dans lequel peut se déplacer un piston 13 dont la tige 14 présente une partie inférieure de plus petit diamètre susceptible de pénétrer dans l'alésage du pot 6 pour constituer un piston dans ce dernier. Une vis de rappel 15 solidaire d'un couvercle 16 du cylindre 12 et qui coopère avec un écrou à croisillon 17 prenant appui sur la traverse 5 permet de modifier la position de ce pont le long des colonnes 3 et 4.
La colonne 4 du bâti est constituée en deux parties 18 et 19 reliées de façon rigide par un manchon 20, et sur la partie inférieure 18 de cette colonne pivote un plateau revolver 21 susceptible d'être entraîné en rotation intermittente par un moteur hydraulique 22. Ce plateau revolver 21, représenté en détail aux figures 3 et 4, est destiné à porter six poinçons amovibles tels que celui représenté en 24 à la figure 5, pour les amener successivement sous une matrice 25 et une buse d'injection 26 représentées également à la figure 5, ladite buse étant disposée à la base du pot d'injection 6. Un cylindre 27 fixé sous la base 2 présente un piston 28 dont la tige 29 est destinée à venir soulever tour à tour les différents poinçons 24 pour les amener à coopérer avec la matrice 25 en vue de constituer un moule.
Sur la machine représentée, la formation des têtes de tube est en effet réalisée par l'injection de la matière thermoplastique contenue dans le pot d'injection 6 dans un moule réalisé entre la matrice unique 25 et l'un des six poinçons 24 portés par le plateau revolver 21 engagé dans cette matrice, cette matrice et ce poinçon étant amenés sous l'action du piston inférieur 28 à coopérer comme représenté à la figure 5 de manière à délimiter une cavité 30 de forme correspondante à celle de la tête à mouler dans laquelle pénètre l'extrémité supérieure d'un tronçon de tube e x- trudé 31 préalablement disposé sur le poinçon 24 et destiné à constituer le corps du tube.
En se référant à la figure 5, on voit que le poinçon 24 comprend un élément supérieur 32 formant une partie de l'extrémité du poinçon destinée à être engagée dans la matrice 25 monté à coulissement sur un élément 33 : ce dernier, pourvu d'un canal longitudinal axial 34 comprend trois parties 35 36 et 37, assemblées par des filetages, cette dernière partie 37 constituant un poussoir dont le but sera expliqué par la suite.
L'élément 32 présente une tige tubulaire 38 engagée dans le canal 34 et coaxiale à ce dernier; cette tige 38 est pourvue à son extrémité d'un butoir 39 destiné à limiter dans un se
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d'un butoir 39 destiné à limiter dans un sens le déplacement longitudinal de l'élément 32, le butoir 39 venant buter sur l'extrémité inférieure de la partie 35. La paroi de la tige tubulaire 38 est percée d'un conduit radial 40 aboutissant dans une chambre 41 ménagée dans la partie 35 de l'élément 33, à la limite séparant cet élément 33 de la partie supérieure de l'élément 32 comprenant l'extrémité du poinçon.
Une bague 42 fixée par une vis latérale 43 sur la partie 36 du poinçon constitue une butée réglable sur laquelle prend appui l'extrémité inférieure du tronçon de tube 31 qui est enfilé, en un poste de charge du plateau révolver, sur la tête du poin- çon constituée par la partie 35 de ce dernier.
Le poinçon 27 ainsi constitué est monté à coulissement dans une douille 44 fixée par deux vis 45 au plateau revolver 21, un ressort héli- coidal 46 prenant appui, d'une part, sur une collerette 47 prévue à la base de la partie 36 du poinçon et, d'autre part, sur un chapeau fileté 48 vissé sur la douille 44, tandant à maintenir le poinçon dans sa position inférieure, la partie 36 de ce dernier reposant sur le plateau revolver 21, mais le poinçon pouvant être soulevé contre l'action de ce ressort pour être amené à coopérer avec la matrice 25 dans la position représentée à la figure 5.
Cette matrice 25 (voir figure 6) comprend un carter 49, en deux parties 50 et 51 assemblées par un pas de vis, dans lequel est logé un élément de commande 52 monté à coulissement dans la partie 50 du carter et sollicité par quatre ressorts 53 qui tendent à la maintenir dans sa position inférieure représentée à la figure 6.
La partie 50 du carter est percée d'un conduit axial 54 pour l'entrée de la matière à mouler et présente une cavité 55 dans laquelle 1 sont logées deux coquilles 56 et 57 pourvues chacune, à leur périphérie, d'un plan incliné 58, la pente de celui-ci étant semblable à celle de la paroi latérale inclinée de la cavité 55. Les coquilles 56 et 57 portent dans des logements 59 ménagés à cet effet, deux ressorts 60 tendant à assurer leur écartement. Elles présentent également des parties rectilignes se faisant face destinées à venir en contact pendant l'opération de moulage, et des évidements dont la paroi est pourvue d'un filetage, ces évidements étant destinés au façonnage d'un col pourvu d'un pas de vis.
Le carter 49 est logé en majeure partie dans une enveloppe 63 constituant, avec le carter, une chambre pour la circulation d'un liquide de refroidissement. La partie 51 du carter 49 est pourvue d'un orifice 64 pour le passage de l'extrémité supérieure'du poussoir 37 du poinçon qui est destiné à venir faire coulisser l'élément 52 qui présente intérieurement un logement 65 dont la paroi coopère à délimiter la cavité de forme 30 lors de l'opération de moulage. Ce logement 65 est destiné à recevoir la partie 35 du poinçon 24, l'extrémité supérieure du tronçon de tube 31 préalablement disposée sur le poinçon obturant l'intervalle annulaire compris entre la périphérie de la partie 35 du poinçon et la paroi circulaire du logement 65, comme représenté à la figure 5.
Lorsque le poinçon 24, le tronçon de tube 31, qu'il porte et le poussoir 37 sont soulevés aous l'action de la tige 29 du piston 28 et sont introduits dans l'orifice 64, l'élément coulissant 52 de la matrice est repoussé contre l'action des ressorts 53 et vient déplacer les coquil- les 56 et 57 qui coulissent vers l'intérieur de la cavité 55 et se rapprochent l'une de l'autre. Lorsque lesdites coquilles prennent appui sur le fond de la cavité 55 (voir figure 6), leurs parties rectilignes sont en contact, le poinçon est logé à fond dans la matrice et cette dernière repose encore sur un support 66 solidaire de la colonne 3 du bâti contre lequel elle est maintenue élastiquement par quatre ressorts 67 disposés autour de tirants 68 tels que celui représenté à la figure 6.
La suite du déplacement vers le haut du poinçon 24 provoque alors le soulèvement de la matrice 25 qui s'écarte de son support contre
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l'action des ressorts 67, ce mouvement ayant pour effet de provoquer l'emboitement d'une cavité hémisphérique 69 prévue dans la partie 50 du carter 49 de la matrice et d'une saillie hémisphérique 70 de même dimension prévue à l'extrémité inférieure de la buse d'injection 26, les conduits 54 de la matrice et 71 de ladite buse étant ainsi placés en regard l'un de l'autre. Le poinçon et la matrice continuant à se déplacer vers le haut repoussent alors la buse d'injection 26 mobile dans un bouchon 72 vissé à la base du pot d'injection 6, jusque dans la position représentée à la figure 5 dans laquelle la matière contenue dans ce pot peut s'écouler dans le moule.
Dans cette position, en effet, la buse 26 porte sur un siège conique 73 prévu à l'extrémité inférieure du bouchon 72 mais se trouve par contre soulevée d'un siège conique 74 prévu sur l'extrémité supérieure de ce dernier, de telle façon que la matière en fusion peut s'écouler du pot 6 dans la cavité de forme 30 du moule en passant par des conduits radiaux 75 ménagés dans la buse 26, le canal axial 71 de cette dernière et le canal 54 ménagé dans le carter 49 de la matrice.
Une fois l'injection effectuée et le temps nécessaire à la stabilisation de la matière injectée écoulé, le piston inférieur 28 est retiré et la matrice 25 qui n'est plus soutenue par le poussoir 37 du poinçon reprend sa position initiale représentée à la figure 6, l'élément mobile 52 reprenant sa position inférieure et les coquilles 56 et 57, sous l'effet des ressorts 60, s'écartent l'une de l'autre, provoquant ainsi la libération de la tête moulée sur le tronçon de tube extrudé 31.
Le mouvement vers le bas du poinçon 24 se poursuit alors sous l'action du ressort 46 au fur et à mesure du retrait de la tige de piston 29, le poinçon et le tube pourvu de sa tête moulée s'abaissant suffisamment pour être complètement dégagés de la matrice 25 une fois le piston 28 parvenu dans sa position inférieure dans laquelle sa tige 29 est également dégagée du plateau revolver 21.
Il est à remarquer que la descente de la matrice 25 provoque celle de la buse d'injection 26 et ainsi l'obturation de cette dernière (voir figure 6).
Le plateau revolver 21 qui porte six poinçons 24 tels que celui représenté à la figure 5, a pour fonction d'amener successivement ces différents poinçons d'un poste de charge dans lequel le corps tubulaire 31 du tube est enfilé sur le poinçon, soit manuellement, soit à l'aide d'un dispositif decharge automatique, en position d'injection sous la buse 26 comme représenté à la figure 6, puis en un poste de décharge dans lequel le tube pourvu de sa tête moulée et coiffant le poinçon est chassé de ce dernier.
Le plateau revolver 21, qui comprend un mécanisme d'indexage représenté en détail aux figures 3 et 4, présente un moyeu 76 pourvu d'une douille de bronze 77 et pivote autour de la partie inférieure 18 de la colonne 4 du bâti, sur une butée à bille 78 logée dans un manchon 79 rendu solidaire de la colonne par une goupille 80. Ce moyeu 76 porte un disque
81 dont la périphérie présente six encoches 82 régulièrement espacées. Le mécanisme d'indexage proprement dit comprend le moteur hydraulique 22 à rotation alternée supporté par un bras 84 solidaire du manchon 79 et qui présente une manivelle 85 dont le manneton pourvu d'un roulement à billes
86 est logé dans un guide rectiligne ménagé dans un balancier 87 pivotant librement autour du moyeu 76 du plateau revolver, sur une bague 88 solidai- re de ce moyeu.
Ce balancier 87 porte un cliquet 89, destiné à engrener avec les encoches 82 du disque 81, qui est pivoté sur le balancier 87 et présente un galet 90 appelé à rouler sur la face incurvée d'une came 91, el- le-même pivotée en 92 sur un bras 93 solidaire du manchon 79, et qui est sol- licitée par un poussoir 94 solidaire d'un piston 95 logé dans un cylindre hydraulique 96 également supporté par un bras 97 à partir du manchon fixe
79.
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Le fonctionnement de ce mécanisme d'indexage est le suivant :
Lorsque le moteur 83 est mis en marche depuis la position représentée à la figure 3 la manivelle 85 tourne dans le sens de la flèche A et provoque un mouvement de bascule du balancier 87 et du cliquet 89 qui, si le poussoir 94 est maintenu dans la position avancée représentée, est à son tour maintenu en prise avec le disque 81 qu'il entraîne par l'une de ses encoches, le galet 90 roulant sur la came 91 pendant le mouvement de bascule du balancier 87.
Ce mouvement de bascule se poursuit jusqu'à ce qu'un interrupteur 98 solidaire du balancier 87 vienne porter contre une butée 99 solidaire du manchon fixe 79, cet interrupteur étant alors actionné et interrompant par l'intermédiaire d'un appareillage décrit par la suite en se référant aux circuits hydrauliques et électriques de la machine, l'alimentation du moteur 22 qui s'arrête après avoir imprimé de la sorte une rotation d'un sixième de tour au plateau revolver 21.
Il est à remarquer, d'une part, que tant que la pression est maintenue dans le cylindre 96, le cliquet 89 est également maintenu fermement en prise avec la couronne 81 par l'intermédiaire de son nez engagé dans une encoche de cette dernière, et d'autre part, que l'entraînement du balancier 87 par. le moteur 22 est assuré tout d'abord à vitesse croissante puis à vitesse décroissante du fait de la forme de l'accouplement genre croix de Malte réalisé entre le balancier 87 et le manneton 86 du moteur 22. De cette manière, le plateau revolver 21, lors de sa rotation intermittente, est tout d'abord lancé puis ralenti progressivement avant d'être immobilisé de façon positive dans sa nouvelle position.
Avant d'effectuer sa course de retour sous l'action du moteur 83 entraîné en sens inverse, le cliquet 89 est amené à se libérer du disque 81 du fait de la suppression de l'action du cylindre 96 qui permet le retrait de la came 91, et de faction d'un ressort de rappel 100 qui tend à écarter le cliquet 89 du disque 81.
Le mécanisme d'indexage peut ainsi revenir dans sa position initiale représentée sans entraîner en arrière le pla teau 21.
Comme représenté à la figure 3, le mécanisme d'entraînement du plateau revolver 21 comprend en outre un dispositif de sécurité, dont le but sera indiqué par la suite, qui est constitué par un interrupteur 134 monté sur l'extrémité d'un bras 135 solidaire du manchon 79 et qui est commandé par une vis de butée 136 portée par un bras 137 pivoté en 92 sur le support 93. Ce bras 137 présente, à son extrémité libre, un galet 138 coopérant avec la périphérie du disque 81 et l'ensemble est agencé de sorte que l'interrupteur 134 est ouvert quand ce galet 138 porte sur la péri- phérie-du-disque mais qu'il se ferme quand une encoche 82 de ce dernier parvient sous le galet 138.
Du fait de la rotation du plateau revolver 21, les poinçons 24 sont amenés successivement, deux sixièmes de tour après le poste d'injection, en regard d'un dispositif extracteur pneumatique qui a pour but d'assurer le retrait des tubes pourvus de leur tête moulée.
Ce dispositif, représenté en détail à la figure 7, comprend un cylindre 101 monté sur un support 102 solidaire de la base 2 du bâti et un piston 103 mobile dans ce cylindre et dont la tig 104 est pourvue d'une tête formée d'un premier élément 105 vissé sur ladite tige et d'un second élément 106 coulissant dans ce premier élément et dont l'extrémité antérieure est pourvue d'une manchette en caoutchouc 107. L'élément 105 présente une cavité 108 communiquant d'une part par un raccord 109 avec une source d'air comprimé non-représentée et d'autre part par un conduit 110 dont l'embouchure présente un siège conique pour une soupape à bille 111 avec un alésage 112 dans lequel l'élément.106 est monté coulissant.
Cet élément 106 est percé d'un conduit axial 113 débouchant dans cet alésage 112 par deux conduits 114 et présente un appendice 115 reposant sur la bille 111
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elle-même maintenue sur son siège par un ressort 116.
Ce dispositif extracteur fonctionne comme suit :
Une fois le plateau revolver 21 arrêté, le piston 103 est soulevé du fait de l'introduction d'huile sous pression dans la chambre inférieure du cylindre 101 et la tête disposée à l'extrémité de la tige 104 et passant par un trou 117 (voir figure 5) ménagé dans le plateau revolver vient s'appliquer par sa manchette de caoutchouc 107 sur la face inférieure du poinçon 24 situé en regard du dispositif et qui est maintenu élastiquement contre cette manchette du fait de l'action du ressort 46 qui l'entoure.
L'application de la tête contre le poinçon provoque l'enfoncement de l'élément 106 dans l'élément 105 et ainsi l'ouverture de la soupape à bille 111 soulevée de son siège par l'appendice 115. L'air compriméfourni par le raccord 109 peut alors s'écouler par les conduits axiaux 110 et 113 des éléments 105 et 106 et par le conduit 34 du poinçon 24 jusque dans la chambre 41 formée sous l'élément 32 du poinçon (voir figure 5). La surpression ainsi constituée dans cette chambre provoque le soulèvement dudit élément 32 et du tube coiffant celui-ci qui se trouve alors chassé violemment vers le haut contre un écran non représenté qui le détourne en direction d'un réceptacle tel qu'une caisse ou un panier.
Le piston 103 est par la suite ramené dans sa position inférieure représentée à la figure 7, l'écoulement de l'air comprimé étant interrompu par la bille 111 dès que la tête se sépare du poinçon 24 pour reprendre sa position de retrait, position que permet la libre rotation du plateau revolver 21.
La machine comprend un dispositif automatique de charge du pot d'injection 6, solidaire du pont portant ce dernier, qui est représenté en détail aux figures 8 et 9. Ce dispositif comprend principalement un tiroir de charge 118 monté dans une glissière 119 fixée par des vis 120 sur la traverse 8 et disposée entre le pot d'injection 6 et le cylindre supérieur
12 dont le piston assure l'éjection de la matière en fusion hors du dit pot.
Ce tiroir 118 présente un alésage cylindrique 121 de même diamètre que l'alésage du pot d'injection et peut être amené une fois le piston 13 dans sa position supérieure, d'une position avancée dans laquelle cet alé- sage 121 est aligné avec celui du pot et sert au passage de la tige 14 à une position retirée représentée aux figures 8 et 9 dans laquelle cet alé- sage se trouve en regard de l'orifice de décharge 122 d'une trémie 123 des- tinée à contenir la matière plastique à l'état pulvérulent ou de granulés.
Un cylindre 124 monté sur un support 125 fixé à la traverse 8 assure le va- et-vient dudit tiroir 118, et ainsi la charge du pot d'injection à partir de la trémie, dans certaines conditions qui seront indiquées par la suite en se référant au schéma électrique de la machine.
Il reste à mentionner un frein 126 disposé sur la base 2 du bâti de la machine et qui est destiné à bloquer le piston inférieur 28 dans sa position supérieure pendant l'injection. Ce frein représenté en détail à la figure 10 comprend une mâchoire fixe 127 boulonnée sur la base 2 et une mâchoire mobile 128 pivotée en 129 sur la mâchoire 127. Ces deux mâchoires présentent des évidements conformés pour enserrer la tige 29 du piston 28.
Un cylindre 130 également fixé par un boulon 131 à la base 2, présente un piston 132 dont la tige 133 prend appui sur l'extrémité libre de la mâchoire mobile 128. L'introduction d'huile sous pression dans ce cylindre 130 as- sure le serrage entre les mâchoires 127 et 128 de la tige de piston 29 et ainsi le blocage de cette dernière.
Avant d'expliquer le fonctionnement de la machine, ajoutons qu'en plus des différents cylindres de commande déjà mentionnés, l'appareillage hydraulique représenté schématiquement à la figure 11 comprend un réservoir à huile 140 une pompe d'alimentation 141, un amortisseur hydraulique 142 et cinq électro-valves 143, 144, 145, 146 et 147, ces différents appareils étant logés dans le socle 1 de la machine (voir figures 1 et 2, sur lesquel- les les tuyauteries et circuits électriques sont omis par souci de clarté,
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à l'exception de quatre tubes télescopiques 139 établis entre la base fixe et le pont mobile de la machine et destinés à l'alimentation des cylindres 12 et 128 portés par ledit pont.
La pompe 141, alimentée à partir du réservoir 140, refoule l'huile sous pression, par l'intermédiaire de l'amortisseur 142, dans un collecteur 148 assurant l'alimentation des cinq électro-valves. Celles-ci, selon la position de leur tiroir respectif, dirigent l'huile sous pression de l'un ou de l'autre côté des cylindres qu'elles commandent, l'autre côté desdits cylindres étant simultanément mis en communication avec un collecteur de décharge 149 assurant le retour de l'huile dans le réservoir.
En se référant au schéma électrique réprésenté aux figures 12 et 13, voici quel est le fonctionnement de la machine : la machine est alimentée en courant triphasé à partir d'une boîte d'entrée 150 présentant trois fusibles principaux montés sur les trois phases R, S, T et un coupe-circuit monté sur le neutre 0. Un premier transformateur 151 dont le primaire est branché entre la phase T et le neutre 0 assure l'alimentation à plus basse tension d'une partie des circuits de commande. Un second transformateur 152 est destiné à l'alimentation, d'une part, d'un redresseur 153 servant à l'alimentation en courant continu de différents circuits et, d'autre part, du moteur 154 d'une horloge 155 qui contrôle la durée de la phase d'injection du cycle d'opérations de la machine.
Pour effectuer la mise en marche, les différents dispositifs hydrauliques se trouvant dans la position représentée à la figure 11, position de repos sauf pour l'électro-valve 147 dont le tiroir se trouve en position d'excitation de l'électro-valve pour des raisons expliquées par la suite, l'opérateur enclenche un premier interrupteur 187 d'un coffret 186, ce qui a pour effet : a) de fermer un circuit entre des bornes 161 et 162 alimentées à partir du transformateur 151, d'une boîte de couplage 160 représentée mipartie sur chacune des figures 12 et 13 et qui comprend vingt-cinq bornes numérotées de 161 à 185 et ainsi de mettre sous tension un enroulement de commande 188 d'un interrupteur triphasé 189, ceci assurant l'enclenchement de cet interrupteur et la mise en marche du moteur de la pompe 141 qu'il commande;
b) d'établir un circuit comprenant une lampe témoin 191, qui s'allume, entre les bornes 161 et 179 de la boîte 160.
L'opérateur enclenche alors un second interrupteur 192 du coffret 186, ce qui a pour effet : a) de fermer un circuit entre les bornes 161 et 163 de la boite et d'assurer ainsi l'actionnement d'un relais 193 dont l'enroulement de commande est branché entre cette dernière borne et la borne 179 de la boîte, la fermeture du contact mobile de ce relais assurant l'alimentation du transformateur 152 dont le secondaire est relié aux bornes 164 et 165 de la boite, et ainsi celle du redresseur 153 dont le primaire est relié aux dites bornes et dont le secondaire est relié aux bornes 166 et 167 de la boîte. (Ces bornes 164 165 et 166, 167 fonctionnent comme bornes d'ali- mentation); b) d'établir un circuit comprenant une lampe témoin 194, qui s'allume, entre le± bornes161 et 179 de la boîte.
Les électro-valves 143 à 147 se trouvant dans la position représentée à la figure 11, la mise en marche de la pompe 141 a pour effet de provoquer la montée du piston inférieur 28 logé dans le cylindre 27 qui vient soulever un poinçon 24 et la matrice 25 jusque dans la position de remplissage représentée à la figure 5, la buse 26 étant simultanément amenée dans sa position d'ouverture.
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Vers la fin de son mouvement, le piston 28, en passant, ferme momentanément un interrupteur 195 et établit ainsi un circuit entre les bornes 165 et 168 de la boite, ce qui a pour effet : a) d'enclencher un embrayage de l'horloge 155 qui assure alors l'entraînement d'une came destinée à actionner un interrupteur 196 de cette horloge après un temps réglable déterminé; cet embrayage est commandé par un enroulement 197 qui est alors compris dans le nouveau circuit suivant borne d'alimentation 164 de la boite, borne a de l'horloge, enroulement-197 de l'embrayage, borne b de l'horloge, borne d de l'horloge, interrupteur 196 fermé de l'horloge, borne .0 de l'horloge, borne 168 de la boite, interrupteur 195 susmentionné (alors fermé) et borne d'alimentation 165 de la boite;
b) d'actionner les deux armatures d'un relais 198, dont les enroulements couplés en parallèles sont alimentés par un circuit établi entre les bornes d'alimentation 164 et 165 par la borne d de l'horloge, l'interrupteur 196 de l'horloge dans la position fermée représentée, la borne e de l'horloge et la borne 168 de la boîte, celle-ci étant reliée à la borne d'alimentation 165 par le circuit de l'interrupteur 195 alors fermé.
L'actionnement de ce relais 198 établit de nouveaux circuits, à savoir :
1) Par le contact mobile a alors fermé du relais, un circuit entre les bornes 166 et 171 de la boite, ce circuit assurant l'actionnement de l'électro-valve 146 dont l'enroulement est couplé entre les bornes 167 et 171 de la boîte, ladite électro-valve changeant alors de position et provoquant ainsi la descente du piston d'injection 13 logé dans le cylindre supérieur 12.
2) Par le contact mobile alors fermé, un circuit entre les bor- nes 166 et 169 de la boite, ce circuit assurant l'actionnement dé l'élec- tro-valve 145 dont l'enroulement est couplé entre les bornes 167 et 169 de la boîte, cette électro-valve changeant alors de position et provoquant l'alimentation du cylindre 130 et ainsi le serrage du frein 126 qui bloque le piston inférieur 28 en position soulevée pendant l'injection.
3) Par le contact mobile d alors fermé, un circuit entre les bor- nes 165 et 168 de la boite 160, circuit établi en parallèle avec celui de l'interrupteur 195 et qui assure le maintien de l'excitation du relais 198 malgré l'ouverture de cet interrupteur 195 qui se produit dès le piston 28 passé.
L'actionnement du relais 198 a encore pour effet de fermer le contact b du relais et d'ouvrir le contact e de ce dernier, branchés dans des circuits dont le but sera expliqué par la suite.
Après un temps déterminé destiné à permettre une stabilisation suffisante de la matière injectée, l'interrupteur 196 de l'horloge est automatiquement ouvert sous l'action de la came de l'horloge, l'ouverture de cet interrupteur a pour effet d'interrompre l'excitation du relais 198 dont les deux armatures retcmbent dans leur position initiale représentée.
L'ouverture des contacts et c de ce relais 198 a pour effet d'interro pre l'excitation : a) de l'électro-valve 146 qui reprend sa position initiale et assure ainsi le retrait du piston d'injection 13 ; b) de l'électro-valve 145 qui reprend sa position initiale et assure ainsi la vidange du cylindre 130 et le desserrage du frein.
L'ouverture du contact b de ce relais 198 interrompt en outre un circuit qui sera décrit par la suite qui assurait l'excitation de l'é- lectro-valve 147 qui, de ce fait, revient alors dans sa position de repos non représentée et provoque ainsi le retrait du piston inférieur 28.
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En fin de course, ce piston inférieur 28 actionne un interrupteur 199 qui ferme alors un circuit entre les bornes 172 et 181 de la boîte. La fermeture de ce circuit provoque l'actionnement d'un relais 201, dont l'enroulement est relié n'une part à la borne d'alimentation 165 de la boite et d'autre part à la borne 181 susmentionnée, ce relais fermant un contact établissant un circuit entre la borne d'alimentation 166 et la borne 180 de la boîte et assurant ainsi l'actionnement de l'électro-valve 143 dont l'enroulement est branché entre ladite borne 180 et la borne d'alimentation 167, cette électro-valve changeant alors de position et assurant l'alimentation du moteur 22 du mécanisme d'entraînement du plateau revolver 21 qui se met à tourner dans le sens de la flèche B de la figure 11.
Pendant le déplacement dans ce sens du moteur 22, le cylindre de verrouillage % est également alimenté et le cliquet 89 du mécanisme d'entrai-. nement est de ce fait maintenu en prise avec le disque 81 solidaire du plateau 21 (voir figure 3), ce dernier étant ainsi entraîné de façon positive.
La rotation du plateau revolver 21 se poursuit jusqu'à ce que l'interrupteur 98 (voir figures 3 et 11) soit actionné, ce qui se produit après que le plateau 21 ait tourné d'un sixième de tour. La fermeture de cet interrupteur a pour effet d'établir le nouveau circuit suivant :
Borne d'alimentation 164, contact mobile e fermé du relais 198, borne 172, borne 178, interrupteur 98 fermé, borne 177, enroulement d'un relais 202, borne c de l'horloge 155 et borne d'alimentation 165.
La fermeture de ce circuit provoque l'actionnement dudit relais 202 et ainsi la fermeture des deux contacts a et b de ce dernier.
La fermeture du contact b de ce relais 202 assure l'établissement d'un nouveau circuit entre les bornes 166 et 170 de la boîte et ainsi l'actionnement de l'électro-valve 147 dont l'enroulement est couplé entre les bornes 167 et 170 de la boîte, ladite électro-valve étant alors ramenée dans sa position initiale,représentée à la figure 11, et le piston inférieur 28 remontant pour soulever le poinçon 24 suivant amené dans son prolongement à la suite de l'avance précédemment décrite du plateau revolver 21.
Le cycle de fonctionnement qui vient d'être décrit recommence alors pour effectuer le moulage de la tête suivante, dès que le piston inférieur 28 actionne à nouveau l'interrupteur 195 à la fin de sa course de montée. Il est à remarquer que lors de l'actionnement du relais qui se produit au début de l'opération de moulage, le contact e de ce relais par l'intermédiaire duquel le relais 202 est excité s'ouvre et que ce dernier relais 202 revient alors à sa position initiale, l'électro-valve 147 n'étant alors plus alimentée que par le contact b du relais 198.
Dès le départ du piston inférieur 28, l'interrupteur 199 s'ouvre à nouveau et interrompt ainsi l'excitation du relais 201 dont le contact mobile incorporé dans le circuit d'excitation de l'électro-valve 143 revient dans sa position ouverte. L'excitation de cette électro-valve 143 est alors interrompue et le mécanisme d'entraînement du plateau 21 revient dans sa position initiale, sans entraîner le plateau du fait de la détente provoquée simultanément dans le cylindre 96 qui assurait l'application du cliquet 89 dans une encoche du disque 81.
Dès ce mouvement de retour du mécanisme d'entraînement du plateau revolver 21 amorcé, l'interrupteur 98 s'ouvre à nouveau mais le relais 202 reste excité du fait de la fermeture antérieure de son contact mobile ¯a qui court-circuite l'interrupteur 98.
Il faut mentionner également un dispositif de sûreté destiné à empêcher la montée du piston inférieur 28 et du piston 103 de l'extracteur tant que le plateau revolver 21 n'est pas arrêté dans l'une de ses six positions angulaires pour lesquelles les tiges de ces deux pistons peuvent passer librement à travers les trous 117 (voir figure 5) ménagés dans ce
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plateau.
Ce dispositif est constitué par l'interrupteur 134 (voir figure 3) qui n'est fermé que lorsque le plateau 21 est disposé de manière que l'une des encoches 82 du disque 81 de son mécanisme d'indexage se trouve en regard du galet 138 pivoté sur l'extrémité du bras 137 portant la butée 136 qui commande cet interrupteur 134. Comme représenté à la figure 12 cet interrupteur 134 est branché dans le circuit d'alimentation de l'électro-valve 147 qui commande le déplacement du piston inférieur 28 et du piston 103 de l'extracteur et l'actionnement de cette électro-valve en vue d'assurer la montée de ces pistons ne peut être effectué que si cet interrupteur 134 est préalablement fermé.
Il reste à décrire le fonctionnement du mécanisme de charge du pot d'injection 6 qui est représenté aux figures 8 et 9. Le déplacement du tiroir 118 de ce mécanisme est assuré par un piston logé dans le cylindre 124 dont l'alimentation est contrôlée par l'électro-valve 144. Le mécanisme est agencé de manière à maintenir le degré de remplissage du pot de fusion 6 entre des limites déterminées. A cette fin,le tiroir de charge 118 n'est actionné que si le piston d'injection 13 a atteint précédemment une position inférieure limite dans laquelle un poussoir 204 solidaire de la tige du piston (voir figure 12) ferme un interrupteur 205.
La fermeture de cet interrupteur établit un circuit entre les bornes 164 et 173 de la boîte et provoque ainsi l'excitation d'un relais 206 dont l'enroulement est couplé entre cette borne 173 et la borne 165 de la boîte.
L'actionnement de ce relais 206 provoque la fermeture de ses contacts a et b, le premier de ces contacts établissant un circuit entre la borne 173 et la borne 174 de la boîte, cette dernière borne étant reliée à la borne 164 de la boîte par un circuit établi par un interrupteur 208 commandé par un poussoir 209 situé sur la trajectoire du tiroir 118 et qui reste fermé tant que ledit tiroir est en position avancée. L'établissement de ce cir- cuit assure le maintien de l'excitation du relais 206 malgré l'ouverture de l'interrupteur 205 qui se produit lors de la montée du piston d'injec- tion 13.
La fermeture du contact b du relais 206 établit en outre un cir- cuit entre les bornes 175 et 176 de la boîte, qui sont reliées, la première à la borne d'alimentation 167 de la boîte par l'intermédiaire de l'en- roulement de commande de l'électro-valve 144 qui contrôle l'alimentation du cylindre 124 commandant le tiroir de charge, et la seconde à la borne d'alimentation 166 de la boîte, par l'intermédiaire d'un interrupteur 211 disposé pour être fermé par le poussoir 204 une fois seulement le piston d'injection 13 dans sa position supérieure, la tige 14 de ce piston étant alors retirée du pot d'injection 6 et de l'alésage 121 du tiroir.
La fermeture de cet interrupteur 211 assure l'établissement du circuit d'excitation de l'électro-valve 144 qui change de position et com- mande alors le retrait du tiroir 118 jusque dans sa position retirée repré- sentée à la figure 9 pour laquelle la matière de charge contenue dans la trémie 123 remplit l'alésage 121 du tiroir.
Lorsqu'il atteint sa position de retrait maximum.déterminée par une butée réglable 212, le tiroir actionne le poussoir 209 et provoque ainsi l'ouverture de l'interrupteur 211 et ainsi l'interruption de l'exci- tation du relais 206. Ce relais retombe alors et provoque, par l'ouverture de son contact b, l'interruption du circuit d'alimentation de l'électro- valve 144 qui reprend sa position initiale et assure ainsi le retour du ti- roir de charge dans sa position avancée, la charge contenue dans son alésa- ge 121 étant ainsi transférée dans le pot d'injection 6.
La matière contenue dans le pot d'injection 6 est portée par le corps de chauffe 7 entourant ce pot à une température suffisante pour assu- rer le soudage de la tête moulée sur l'extrémité du tronçon de tube 31 des- tiné à constituer le corps du tube. Cette température dé@end notamment de
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l'épaisseur de la paroi du tronçon de tube et se trouve réglée automatiquement par un thermostat non représenté qui contrôle l'alimentation du corps de chauffe 7.
Le temps de stabilisation de la tête moulée dépend pour sa part de la température d'injection, de la matière utilisée et du volume de la tête moulée. Afin d'adapter la machine à la fabrication de tubes de différentes dimensions (après remplacement des poinçons 24 et de la matrice 25 et réglage éventuel de la position du pont portant le pot d'injection 6), le délai d'ouverture du moule peut aisément être chargé en modifiant le réglage préalable de l'horloge 155.
Il est à remarquer que les différentes opérations du cycle de fonctionnement de la machine sont commandées automatiquement dès que l'opération précédente terminée et que de ce fait seul le réglage de l'horloge détermine la cadence de production de la machine qui peut ainsi être aisément modifiée pour tenir compte des conditions particulières d'injection. Cette disposition présente l'avantage de permettre l'adaptation rapide de la machine à la fabrication de tubes ou récipients de différents types.
Quoique destinée plus particulièrement au moulage de têtes de tubes souples, cette machine, après remplacement des poinçons et matrice représentés, peut aussi être utilisée avantageusement pour le moulage d'autres objets en matière plastique.
Dans une variante, on peut également dédoubler la matrice pour obtenir l'injection simultanée de plusieurs objets, le nombre de poinçons ou l'avance plateau revolver devant bien entendu être adaptés au nombre de matrices alimentées a partir d'un seul ou de plusieurs pots d'injection.
REVENDICATIONS.
1. - Machine pour le moulage d'objets en matière thermoplastique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un pot d'injection dans lequel est introduite et chauffée la matière à injecter, au moins un moule destiné à recevoir la matière à partir dudit pot et formé par une matrice et un poinçon engagé dans cette matrice, ce poinçon étant porté par un plateau revolver pourvu de plusieurs poinçons et des moyens tant prévus pour effectuer l'indexage de ce plateau et amener ainsi tour à tour différents poinçons du plateau revolver en regard de la matrice en vue de constituer le moule avec celle-ci.