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La présente invention a trait à la technique du moulage en coquille sous le vide'et elle consiste en des perfectionne- ments apportés au procédé et à l'appareil.
En ce qui concerne l'appareil, un des buts de l'inven- tion consiste à proposer des perfectionnements aux machines de moulage en coquille du type courant, bien qu'il soit enten- du que l'invention, sous bien de ses aspects, ne se limite pas dans ses réalisations à l'appareillage ordinaire du moulage en coquille.
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La présente invention suit ce qu'on appelle le pro- cédé de la chambre froide lors de l'introduction de la matière fondue dans la cavité de la coquille, moins, toutefois, la pratique plus ancienne consistant à couler la matière fondue dans la chambre de chargement au moyen d'une poche. Dans le présent cas, comme dans le cas antérieur qui vient d'être cité, la chambre de chargement communique avec un creuset, situé à un niveau inférieur à celui de ladite chambre, par un conduit ou un passage comprenant de préférence un orifice de mesure.
A l'endroit où le passage s'ouvre dans la chambre de chargement, il forme l'orifice d'entrée de ladite chambre, et un plongeur fonctionne dans la chambre de chargement pour en refouler la matière fondue dans la cavité de la coquille, le plongeur servant à fermer l'orifice d'entrée tout au com- mencement de sa course utile et, selon la présente préférence du demandeur, à ouvrir ensuite ledit orifice à l'atmosphère.
Comme on va le voir à présent, un aspect de la présente inven- tion est lié à l'introduction de la matière fondue du creuset dans la chambre de chargement sous 1!effet d'une différence de pressions entre ces deux lieux.
Un dispositif commun aux machines de moulage en coquil- le sous le vide est une hotte ou une enveloppe qui entoure les coquilles et est construite de manière à faciliter son ouver- ture et sa fermeture. Comme le savent les personnes familiè- res avec les machines de moulage en ooquille de l'espèce ordi- naire, les coquilles sont relativement mobiles l'une vers l'autre et vice versa, et une cavité de ooquille est délirai- tée par elles et entre elles lorsqu'elles sont en prise.
La hotte est agencée pour se fermer et devenir sensiblement her- métique et pour être ensuite soumise au vide en soumettant son intérieur à une aspiration suffisamment puissante et
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longue pour créer immédiatement et conserver dans la hotte et dans tous les espaces qui communiquent avec elle un vide d'un degré relativement élevé, cette évaouatioù ayant lieu tandis que les coquilles)se déplacent relativement l'une vers l'autre pour venir finalement en prise entre elles de manière à fermer la cavité de coquille et y capter une partie. de l'at-' mosphère raréfiée existant dans la hotte. Une autre aspect de la présente invention a trait aux particularités uniques de la hotte ou enveloppe.
Un but fondamental de la présente invention consiste à proposer un moyen et un procédé de moulage en coquille perfectionnés qui accélèrent la production et/ou produisent des moulages supérieurs par comparaison avec la production et la qualité antérieurement obtenues.
Deux buts très importants et oorrélatifs de la présente invention sont, en premier lieu, d'utiliser la pression atmos- phérique pour introduire la matière fondue du creuset dans la chambre de chargement et, en second lieu :., de profiter du tirage dû à l'évacuation de l'air de la hotte ou enveloppe, tandis que la chambre de chargement est en communication avec elle, pour évacuer les gaz libérés par la matière fondue alors qu'elle repose dans la chambre de chargement et est exposée à l'atmosphère raréfiée.
Atteindre le premier but , c'est contribuer à accélérer la production et atteindre le second, c'est améliorer la qualité du moulage ea réduisant davantage la porosité, plus que cela n'a été antérieurement réalisé dans les cas où l'on avait recours seulement à l'évacuation de l'air de la cavité de la coquille à cet effet. A mesure du dé- veloppement de la présente description, il apparaîtra de mieux en mieux que les présents perfectionnements donnent lieu à -des moulages en coquille d'une structure moléculaire plus dense, d'une surface plus lisse et de plus grandes robustesse est malléabilité, et des moulages en coquille susceptibles de
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comporter des parois plus minoes.
On peut indiquer un. autre; avantage de l'évacuation de l'air de la chambre de chargement et de la cavité de coquille; < cet avantage est qu'une moindre opposition s'offre au plongeur lorsqu'il propulse la matière vers la cavité de la coquille et, donc, que l'action du plongeur est accélérée.
Un autre but de la présente invention consiste à pro- poser une hotte à vide à deux sections, pour machines de mou- lage en coquille, dans laquelle au moins une section est ré- glée et/ou une de ses parties est amovible pour donner un accès plus facile à la coquille enfermée et faciliter ainsi le changement de coquilles, et à mieux adapter la hotte aux coquilles de différentes profondeurs.
D'une manière plus limitée, un des buts de l'invention consiste à proposer une hotte à vide pour machines de moula- ge en coquille, hotte qui est composée de deux sections des- tinées à s'attacher respectivement aux plateaux relativement mobiles, et dans laquelle la section associée à un plateau est composée d'un organe interne qui s'attache audit plateau, et d'un organe externe qui entoure une partie '; périphérique continue de support et ,d'étanchéité' de l'organe interne et quie coulisse sur cette dernière etpr rapport à cette der- nière dans la direction axiale.
Un autre but consiste à proposer un moyen simple, de manoeuvre commode, pour effectuer et conserver le réglage voulu de l'organe externe de la section de hotte par rapport. à l'organe interne.
Ùn autre but encore consiste à construire l'organe externe de ladite section de hotte de manière qu'elle comprend ne des parties supérieure- et inférieure qui sont reliées' en- tre elles de manière détachable le long des côtés opposés de la section, de façon que la partie supérieure puisse être
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déconnectée de la partie inférieure et retirée aussi loin qu'il n'est nécessaire, ou enlevée, pour dégager l'accès à la coquille enfermée, aussi bien qu'aux éléments qui'peuvent y être associés, par exemple le mécanisme d'éjection, les noyaux mobiles et les conduits et raccordements d'un système de refroidissement que l'on rencontre relativement communément dans les machines à mouler en coquille.
Les buts et avantages susdita et d'autres encore appa- raissent au cours de la description et sont atteints par la réalisation de l'invention, représentée par les dessins anne- , xés, et au moyen de laquelle le présent procédé perfectionné. peut être mis en oeuvre.
Dans les dessins, les figures 1A et 1B représentent, en élévation latérale et de manière simplifiée quant à la cons- .truction, une machine de moulage en coquille ordinàire, pour- vue des présents perfectionnements qui la rendent apte à pro- duire des mouges en coquille sous le vide, la présente vue ant représent les parties mobiles dans les positions qu'elles occupent entre les cycles et étant largement schématique.
La figure 8 est une élévation latérale en section à grande échelle de la hotte et des pièces actives y associées, comme on les voit peu après le début d'un cycle, la hotte étant fermée et les coquilles écartées et une charge de ma- tière fondue reposant dans la chambre de chargement.
La figure 3 est une section transversale fragmentaire suivant la ligne 3-3 de la figure 2
La figure 4 est une vue, semblable à la figure 2, re- présentent la section extensible de la hotte à l'état con- tracté, les coquilles en prise entre elles et le plongeur avancé jusqu'à la position qu'il occupe lorsque la charge -de matière fondue a été injectée dans la càvité de la coquille.
La figure 5 est une perspective éclatée de la section réglable de la hotte.
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La figure 6 est une élévation latérale en section d'un moyen à soupape qui permet d'effectuer l'évacuation de l'air de la hotte à une certaine étape d'un cycle de fonctionnement, et l'admission de l'air atmosphérique dans la hotte a une au- tres étape du cycle.
La figure 7 est un détail à grande échelle, en section' partielle, des soupapes maîtresses et pilotes et des action- neurs électriques de ces dernières, qui règlent le fonctionne- ment de l'appareil hydraulique qui actionne le plateau mobile, ce dispositif ('étant représentatif d'un moyen de réglage sem- blable, foinctiinnelemtn associé à l'appareil d'actionnement' qui donne au plongeur son mou-rement alternatif, la représenta- tion étant quelque peu schématique.
Le demandeur a représenté les présents perfectinne ent comme étant incorporés à une machine de moulage en coquille d'un type bien connu, simplifié aux fins de la présente des- cription par l'omission de quelques unes des particularités structurales' habituelles de la machine, et par une représenta- tion schématique,-', d'autres particularités.
Dans les diverses figures des dessins, les parties ana- logues portent des références pareilles. Il est maintenant fait référence aux figures lA et 1B. Une semelle plate allon- gée 1 porte entre ses extrémités le socle 2 de la machine. Le plateau fixe 3 est fixé à l'extrémité avant du socle 2 est s'y dresse; une plaque d'entrait 4 se dresse à l'extrémité opposée de la base et y est convenablement fixée. Quatre -ti- rants relativement lourds 5, habituels pour les machines de ce type, sont supportés par le plateau fixe 3 et la plaque d'entrait 4 et entre ces derniers. Le plateau mobile 6 est mobile le long de ces tirants et est porté, pour mouvement alternatif, par 1le socle 2.
Des raccords articulés 7 sont re-
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liés aux bouts opposés, par des appliques convenables, au pla- teau mobile 6 et à la plaque d'entrait 4 et ils sont actionnés, de la manière habituelle, par un appareil d'actionnement 12.
Ledit appareil d'actionnemtn consiste, dansle présent cas, en un cylindre 14, porté par la plaque d'entrait 4, et en un piston 15 qui fonctionne dans ledit cylindre et est relié, par sa tige 16, une tête 17 et des bielles 10, aux raccords articulés 7.
Une coquille 20 est fixée de la manière habituelle au plateau fixe 3 et une coquille appareillée 22 est attachée au plateau mobile par l'intermédiaire d'une plaque 23 et de plusieurs poteaux 24, ce qui forme un espace entre la coquille 22 et la plaque 23, espace destiné à des pièces du mécanisme éjectueur Ce mécanisme comprend une tête 25 et des aiguilles d'éjection 26 susceptibles d'effectuer un mouvement alterna- tif dans des trous de la coquille 22. Un poussoir 27 est fixé par son extrémité avant à la tête d'éjection 25 et fonctionne dans des trous alignés de la plaque 23 et du plateau 6, le joint entre le poussoir et ledit plateau étant scellé par une bague d'étanchéité 28.
Lorsque le plateau mobile 6 est retiré et s'approche étroitement de la limite de son mouvement vers l'arrière, le poussoir 27 vient 'en prise avec un arrêt 30 et est supporté, par l'intermédiaire d'appliques, depuis les. tirants supérieurs 5, une de ces appliques étant représentée. figure 1 où elle porte la référence 31. Cela donne lieu à 1'r rêt de la tête d'éjection 25, tandis que le plateau qontinue à se déplacer sur la courte distance restante et, par 1'inter- médiaire des aiguilles d'éjection, elle déloge le moulage de la coquille mobile.
Une soupape maîtresse de fermeture de coquille 35 et une soupape maîtresse d'ouverture de coquille 36 sont fonc- tionnellement associées à l'appareil d'actionnement 12; le
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fonctionnement de ces soupapes maîtresses s'effectue par les soupapes pilotes respectives 35a et 36a. La nature générale et le mode de fonctionnement de ces soupapes, apparaît à la lecture de la figure 7.
On peut mentionner ici un actionneur d'interrupteurs, portant la référence générale 40, représenté comme étant directement relié au plateau mobile 6 de manière à se déplacer avec ce dernier. L'actionneur comprend une tringle 41 qui porte, de.manière espacée avec précision entre eux, des doigts, d'actionnement 43 et 44 et une came d'actionnement d'interrup- teur 45.
Dans le parcours du mouvement des doigts et de la came de trouvent un interrupteur de retour de plongeur 46, sollicité vers la position ouverte, mais maintenu fer par le doigt 43 entre les cycles; un interrupteur de fin de course d'ouverture de coquille 47,' sollicité vers la positien fermée, et maintenu ouvert par le doigt 43 entre les cycles, lesdits interrupteurs comprenant une lame intermédiaire oscillante, commune aux deux et qui constitue la pièce avec laquelle le- dit doigt vient en prise; un interrupteur appelé "évacuateur d'air" 48 sollicité vers la position ouverte ; un interrupteur de séjour de coquille 49, sollicité vers la position fermée et un interrupteur de finde course de fermeture de -coquille 50, sollicité vers la position ouverte.
Une cavité de coquille 52 est délimitée par et entre les coquilles 20 et 22. Un boîtier 53 enferme la chambre de chargement 55,qui est de préférence cylindrique. Ladite cham- bre s'ouvre par la face de la coquille 20 et, dans la présente construction, l'extrémité avant du bottier 53 saillit à tra- vers d'ouvertures du plateau fixe 3 et de la coquille 20- et est scellée dans ces ouvertures.
Le bottier 53 s'étend sur quelque distance au-delà de
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de la face avant du plateau fixe 3 et un tuyau ou conduit d'alimentation 60 y est fixé par des goujons 57 et des écrous 58. Un dé 61 et une pièce emboîtée 62 ayant un orifice de mesure 63 sont interposés entre le tuyau ou conduit d'alimen- tation et le bottier 53. Cette pièce emboîtée/est inter-chan- geable avec d'autres, ayant des orifices de mesure de diver- ses capacités, choisis selon la quantité de matière fondue qui doit être fournie à la chambre de chargement, comme il va apparaître plus clairement ci-après. Le dé 61 est amenuisé à son extrémité supérieure pour s'ajuster dans une ouverture ,de la paroi du boîtier 53, le dé ayant un trou qui, dans le présent cas, constitue l'orifice d'entrée de la chambre de chargement.
Les faces opposées du dé 61 et de la conduite 60 sont creusées pour recevoir les extrémités de la pièce am- boitée 62. Le tuyau ou conduit d'alimentation 60 peut être d'acier moulé, de préférence garni d'une matière durable, apte à résister aux très hautes températures sans se dété- riorer, telle que le blanc d'Espagne communément connu ; ou encore, le tuyau ou conduit peut être fait, en totalité ou en partie, d'une matière ayant les propriétés susdites, telles que le carbone, spécialement la partie terminale qui plonge dans la matière fondue. Le tuyau ou conduit s'étend vers le bas pour pénétrer dans un creuset 65 jusqu'au voisinage de 'son fond et ledit creuset est convenablement supporté dans une enveloppe de four 66, comportant des brûleurs à gaz 67 y situés sous le fond du creuset.
Le creuset 65 est ouvert, à soextrémité supérieure, sur l'atmosphère.
Un plongeur 70 fonctionne dans la chambre de chargement 55 et est relié, par une tringle 71, à un piston 72 mobile alternativement dans un cylindre 73, supporté par une plaque terminale 74 de la machine, lesdits piston et cylindre cons- tituant un appareil d'actionnement portant la référence géné-
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rale 75, qui avance et retire le plongeur 70. On peut obser- ver que,lorsque le piston 72 est à l'extrémité droite du cy- lindre 73 dans les dessins, le plongeur 70 découvre l'orifice d'entrée de la chambre de chargement, constitué par,le trou du dé 61, comme le montre la figure 2, et, grâce à la lon- gueur de la course dudit piston, le plongeur 70 est apte à avancer jusqu'au bout extrême de refoulement de la chambre de chargement.
Comme il apparaîtra plus pleinement ci-après, le fonctionnement de l'appareil d'actionnement 75 est soumis au réglage de soupapes maîtresses 76 et 77 et le fonctionne- ment de ces soupapes maîtresses est effectué par les soupapes pilotes respectives 76a et 77a. Ces soupapes sont représantées en section et en détail figure 7.
Un élément important de l'invention est une bonde 80 portée par la coquiile 22 et saillissant depuis sa face, en alignement axial avec la chambre de chargement 55. La bonde est fixe par rapport à la coquille 22 et pénètre dans l'ex- trémité de sortie de la chambre de chargement bien avant la venue en prise des coquilles et la fermeture, qui s'ensuit, de la cavité des coquilles, comme -il apparaîtra plus claire- ment à la lecture de la description ci-après. La bonde a une base élargie 81 fixée dans un creux, de taille et de forme correspondantes, de la face de la coquille 22, chaque coquil- le étant pourvue d'une bonde d'une longueur proportionnelle à la profondeur de la cavité de coquille.
La chambre*de char- gement 55 communique, dans le voisinage de son sommet, avec la cavité de coquille 52 par l'intermédiaire d'un trou de coulée
82, représenté sous la forme d'un canal s'étendant le long du sommet de la bonde et en travers de sa base et en travers de la partie voisine de la face de la coquille 22 Une hotte ou enveloppe à vide à deux sections, portant
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de manière générale la référence 85, entoure les coquilles 20 et.211. Les sections respectives 76 et 87 de la hotte sont fixées au plateau fixe -et au {plateau mobile 6.
La section de hotte 86 est composée de parties télescopées, une partie comprenant une paroi périphérique 88 et une bride 89 qui s'étend vers l'extérieur, perpendiculairement au bord avant de ladite paroi périphérique. L'autre partie de .La section de qui 'hotte 86 comprend une paroi périphérique 90/est entourée par la paroi 88 qui empiète partiellement sur ladite paroi 90; une paroi avant marginale 91. s'étend vers l'intérieur à partir de l'extrémité avant de la paroi 90, perpendiculairement à cette dernière. La section de hotte 86 est convenablement position- née par rapport au plateau fixe 3 et est fixée audit plateau le long de son sommet et de ses côtés par des cornières 93, fixées par des boulons 84 à ladite paroi marginale, et par des vis 85 audit plateau.
Une section de paroi souple ou un sou- flet 96 est fixé par ses bords avant et arrière, par des moyens convenables et de manière étanche, aux parois périphé- riques télescopées 88 et 90 de la section de hotte 86, une garniture 97 étant portée par la paroi 88 pour venir en prise par glissement avec la paroi 90.
Le description de la construction montre que la section de hotte 86 est extensible. Son allongement ou sa dilatation axiale est limitée par des boulons 100 qui sont fixés à des appliques 101 qui s'étendent vers le haut et latéralement à partir de lèvent de la section de hotte 86 et lesdits boulons coulissent dans d s ouvertures d'appliques 102 qui sont att- chées à la bride 89 et s'en étbudent vers le haut' et laté relament Des ressorts 105 entourent les boulons 100 et ten- dent à maintenir la section de hotte 86 à 1'état allonge.
la section de hotte b7 est composée d'un organe interne
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107 et d'un organe externe 108, ce dernier consistant en une paroi, s'étendant lOngitudinalement, qui coulisse dans la direction axiale sur une partie de support périphérique 109 de l'organe interne, ladite partie étant faite de matière d'étanchéité, telle qu'un caoutchouc d'une nature conveanble, de manière à rendre étanche le joint entre les organes.
Une bride 110 entoure la paroi de l'organe externe et s'en étend vers l'extérieur de manière espacée par rapport au bord avant de ladite paroi ; une cornière de fer 111 est appliquée sur la face avant de ladite bride près de son bord externe et, avea la partie de bord opposée de la paroi susdite, forme un canal dans lequel est fixée une bande d'étanchéité de caoutchouc ou analogue 112, agencée pour venir en contact avec la bride 89 de la section de hotte 86. Une bride 113 s'étend vers l'ex- térieurdu sommet et des côtés de l'extrémité arrière de la paroi longitudinale de l'organe 108.
L'organe interne 107 de la section de hotte 87 est un bloc en forme de cadre, comme la figure 5 le montre le mieux.
Ledit organe comprend une paroi marginale transversale 115 fixée à la face interne du plateau mobile 6 par des vis pas- sées par des ouve rtures de la paroi 115 et vissées dans le plateau. L'organe 107 a une avancée 118 qui s'étend en tra- vers du fond et, sur une courte distance, vers le haut, sui- vant les côtés de l'organe, et le partie de support périphé- rique susdite 109 suit le bord de la paroi marginale 115 au-dessus de l'avancée 118 et continue alors le long des bords supérieurs et avant de ladite avancée. Cette forme de l'organe interne 107 est rendue nécessaire par le 'fait que la partie inférieure de la paroi longitudinale de l'organe externe 108, à l'endroit où elle porte la référence 119, figures 3 et 5, est raccouroie pour loger l'extrémité inférieure du plateau mobile 6.
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L'organe externe 108 est divisé en parties supérieure et inférieure suivant le plan @ horizontal des bords supé- rieurs de l'avancée 118 de l'organe interne 107. Les extrémi- comportent tés voisines des parois latérales divisées de l'organe externe des brider 120 et 121 entre lesquelles sont comprimées des garnitures 122 lorsque les brides sont tirées l'une vers l'au- tre par des boulons 123 qui passent par des trous alignés desdites-brades et garnitures. Cette construction permet de déconnecter la partie supérieure de la section de hotte 87 de la partie inférieure et de la retirer entièrement ou, suivant une variante, de la soulever du plateau 6 pour faciliter, dans les deux cas, le changement ou'le montage de la coquille portée par ledit plateau.
Le réglage axial de la section de hotte 87 l'adapte mieux à des coquilles de profondeurs différentes et à des bondes 80 de longueurs proportionnelles. En vue d'un tel ré- glage et pour maintenir l'organe externe 108 dans la posi- tion réglée voulue par rapport à l'organe interne 107, des goujons filetés 125 sont fixés à la paroi marginale 115 de l'organe interne et s'en étendent vers l'arrière, de manière convenablement' espacée horizontalement à son sommet et verti- calement le long de ses côtés, et des ergots à encoches 126 sont fixés à la bride 113 de'l'organe externe 108 et chevau- chent lesgoujons.
Des écrous 127 et 128 sont vissés sur chacun des goujons 125, et l'ergot correspondant 126 peut être bride entre lesdits écrous dans une position quelconque dans la- quelle on le met le long, du goujon et, enfait, après avoir déplacé un des écrous le long du goujon jusqu'à la position voulue, l'autre écrou peut être employé pour solliciter l'er- got en prise avec 1'écrou précédent lors du réglage de la section de hotte. Il faut observer:qua les encoches- des ergots 126 s'ouvrent vers le bas, de sorte que, si on le désire,- les
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écrous 127 et 128 peuvent être relâchés et la partie supé- rieure de la section de hotte 87 peut être levée à l'écart de la maohine, ainsi qu'il a été dit ci-avant.
Le moyen destiné à évacuer l'air de la hotte 85 est re- présenté figure 1. Il comprend une pompe à vide 130, action- née par un moteur électrique 131 par l'intermédiaire d'un élément de transmission ou d'une courroie souple 132,et un réservoir à vide 133. Le réservoir é vide 133 est relié, par un conduit 135 d'un diamètre relativement grand, à une boîte 136. Cette boite est jointe à la paroi avant 91 de la section de hotte 86 et communique avec l'intérieur de la hotte par une fente 137 de ladite paroi (figure 3).
Dans le conduit. 135 se trouve un moyen à soupapes portant la référence générale 140, représenté en détail et en section figure 6. Dans une pièce coulée cruciforme 141. dudit moyen fonctionne une soupape à vide 142 qu'un appareil d'ac- tionnement, comprenant un cylindre 144 dans lequel se meut al- ternativement un piston 145, déplace vers un siège 143 et loin de ce dernier. Le cylindre est porté par une plaque terminale 146 qui est fixée à la branche avant horizontale de l'enveloppe 141, la branche opposée communiquant avec la partie du conduit 135 qui mène au réservoir à vide 133. La soupape à vide 142 est portée par une allonge de la tige de piston 147.
Une pla- que trouée 148 est fixée au sommet de l'enveloppe 141 ; un organe 150 y est attaché et en est espacé vers le haut par des poteaux 149; ledit organe 150 porte un appareil d'actionnement consitant en'un cylindre 151 et en un piston 152. L'extrémité interne du cylindre susmensionné 144 est jointe à 1'extrmié externe 151 par un tnyau 153, tandis qu'un tuyau 154 relie l'extrémité interne du cylindre 151 à l'extrémité externe du cylindre 144. Une soupape à disque, relativement grande, 156,
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coopérant avec un siège 155 faisant face vers le haut qui en- toure l'ouverture de la plaque 149, est entourée par une enve- loppe 157 d'une sou pape auxiliaire 158, cette dernière soupa- pe coopérant avec un siège qui entoure l'ouverture centrale 159 de la soupape à disque 156.
La soupape 158 est reliée à la tige 160 du piston 152 et ladite soupape auxiliaire est li-' mitée dans son mouvement de retrait par le sommet de 1'anve- loppe 157. L'enveloppe 157 est ouverte sur l'atmosphère par des perforations 161.
Il apparaît,à l'examen de la nature des raccords en- tre les cylindres 14 et 151, que les pistons respectifs desdits cylindres se déplacent simultanément en sens opposés.
142 Il s'ensuit que, lorsque la soupape à vide/est sollicitée en contact avec le siège 143 pour interrompre la communication entre la hotte 85 et le réservoir 133, la soupape auxiliaire 158 est d'abord levée de son siège pour admettre l'air par les perforations 161, ce qui soustrait à l'aspiration la sou- pape à disque 158, et le mouvement subséquent de la soupape auxiliaire la met en prise avec le sommet de l'enveloppe 157 qui est attaché à la soupape à disque 156 et soulève la soupape à disque du siège 155 lorsque le piston 152 termine son mouvement ascendant.
Les appareils d'actionnement associas au moyen à soupa- pes 140 sont actionnes par un fluide sous pression, de préfé- rence par l'air mompriné et l'apport du fluide sous pression auxdits appareils est réglé par une soupcpe 165 (figure 1).
Cette soupape est une soupape à bobine d'espèce commune et bienconune Les tiges de la bobine s'étendent depuis les ex- trémités de l'enveloppe de soupape et un ressort 166 fonc- tionnellement relié à une tige tend à maintenir la bobine dans une position où la soupape dirige le fluide sous pression de - puis une source convenable (non représentée), par des tuyaux
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168 et 169, vers l'autre extrémité du cylindre 144, pour dépla' cer le piston 145 dans le sens où la soupape à vide 142 vient en prise avec lesigège 143, le fluide venant de l'autre extré- mité du cylindre s'échappant par des tuyaux 170 et 171.
En même temps, le fluide sous pression s'écoule de l'extrémité externe du cylindre 144, parle tuyau 154, vers l'extrémité interne du cylindre 151, pour retirer le piston contenu dans le cylindre mentionné en dernier lieu et pour soulever les soupapes 158 et 156 de leurs sièges respectifs et admettre l'air atmosphérique dans la hotte 85.
On peut observer que, tandis que le fluide sous pression est fourni, de la manière décrite ci-avant, à l'extrémité interne du cylindre 151, le fluide venant de l'extrémité opposée dudit cylindre s'é- chappe par le tuyau 153, l'extrémité interne du cylindre 144 et les tuyaux susdits 170 et 171. Un solénoïde dit "à vide" 173 est agenoé pour déplacer la bobine de la soupape 165 en 166 opposition au ressort/et, lorsqu'il est excité,' il inverse l'état des choses décrit ci-avant, pour fermer les soupapes à air 156 et 158 et ouvrir la soupape à vide 142.
Le fonctionnement de la machine de moulage en coquille et de l'appareil à vide dont elle est équipée va maintenant être décrit. Au cours de la description, le demandeur va pré- senter, les circuits électriques, les dispositifs et les ins- truments qui composent le système de r'glagereprésenté- sohéma- tiquement figure 1, qui coordonne'et règle le fonctionnement de la machine et de l'appareil de manière à rendre automati- que un cycle complet de fonctionnement amorcé par la'fermeture d'un interrupteur de démarrage.
Le circuit principal d'où l'énergie électrique est prise est représenté par les conducteurs 180 et 181, le cou- rant venant par le premier et revenant par le dernier. Les
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fils conducteurs qui/composent les divers circuits seront ap- pelés "fils". La lame oscillante qui constitue une partie de l'interrupteur de retour de plongeur 46 et de l'interrupteur d. fin de course d'ouverture de coquille 47 susmentionnés, et reliée au conducteur 180 par un fil 182. Comme le montre la figure 1, qui représente la machine entre les cycles, 1'im- terrupteur de retour de plongeur 46 est fermé, la fin du cycle précédant l'ayant laissédans cet état.
Par conséquent, le courant passe de l'interrupteur de retour de plongeur 46 par un fil 183 vers un solénoïde 184 qui actionne la soupape pilote 77a qui, à son tour, règle la soupape maitresse 77 et e l'amène à fournir le fluide sous pression à l'apparil d'action- nement 75 qui actionne le plongeur.90¯qui, dans les conditions existantes, se trouve dans la position retirée, comme le mon- tre la figure 2 Le courant revient du solénoïde 184 par un fil 185/vers le côté du circuit principal représenté par le con- ducteur 181. A une jonction portant la référence 186, un fil 187 mène du fil 183 à l'enroulement-d'un relais OR-3, l'extré- mité opposée de l'enroulement étant reliée, par un fil 188, au fil de retour susdit 185.
Il est donc évident qu'entre les cycles, le relais CR-3 reste excité. Il est évident que, lors- que la machine doit être laissée inactive pendant une durée appréciable, 1'aDport du courant au système de réglage doit être coupé. Toutefois, tant que le système est alimenté en courant et que le relais CR-3 reste excité, les interrupteurs y incorporés occupent des positions inverses de celles que représente la figure 1.
Pour amorcer un cycle de fonctionnement, un interrup- teur de démarraege 190, qui est de préférence du type à bouton- poussoir et sollicité vers la position ouverte, est momentané- . ment fermé Le courant pu,se alors du conducteur 180, par un
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fil 191 qui contient ledit interrupteur, vers l'enroulement d'un relais OR-1 et de là, par un fil 192, vers le fil 185 et de retour vers le côté retour du circuit principal.
L'exci- tation du relais CR-1 donne lieu à la fermeture d'un interrup- teur 194 qui fait partie dudit relais et alors, le courent passe d'une jonction 195 du fil 191, par un fil 196, un in- terrupteur 19?/normalement fermé et faisant partie d'un relais CR-4, et un fil 198, vers l'interrupteur susdit, présentement fermé, 194, et ensuite.,par une partie du fil 191, l'enroule- ment du relais CR-1, et les fils 192 et 185,vers le côté re- tour du circuit principal. L'établissement/de ce' second circuit qui se produit simultanément avec la fermeture de l'interrup- teur de démarrage, verrouille, pour ainsi dire, le relais CR-1 pour garder fermé l'interrupteur 194 après le relâchement de l'interrupteur de démarrage 190.
Au moment où le courant est fourni au relais CR-1, le courant passe d'une jonction 199 du fil 191, par un fil 200, vers l'interrupteur de séjour de coquille 49, normalement fermé, et, de là, par un fil 201,vers ce que le demandeur appelle le solénoïde de fermeture de coquille 202. Dudit solé- noide, le courant passe par un conducteur 203 vers le côté retour du circuit principal. Lorsque le solénoïde de fermeture de coquille 262 est excité, il amène la soupape pilote '35a à mettre la soupape maîtresse 35 dans une position telle que le fluide sous pression soit fourni par un conduit 205-à l'extré- mité externe du cylindre 14, ce qui déplace le piston 15 vers ;l'avant.
Du fait des liaisons fonctionnelles déjà décrites entre ledit piston et le plateau 6, ledit plateau est déplacé' vers l'avant jusqu'à ce que la bande d'étanchéité 112 de la section de hotte 87 vienne en prise avec la bride 89 de la sec- tion de hotte 86, pour fermer et sceller sensiblement la hotte 85. La position relative des coquilles à cette étape est repré-
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sentée figure 2. Lorsque les ooquilles sont espacées comme le montre cette figure, l'extrémité avant de la bonde 80 occu- pe l'extrémitérefoulement de la chambre de chargement 55.
Ladite chambre communique maintenant, près de son sommet, par externe la partie terminale /u trou de coulée 82, avec l'intérieur de la hotte.
Tandis que le fluide sous pression qui est de préfé- rence l'huile et qui peut être un autre liquide convenable sous pression) est fourni comme il est ditc-avant par/le con- duit 205 à l'extrémité externe du cylindre 14, le fluide ou le liquide s'échappe de l'extrémité interne dudit cylindre par un. conduit. 206. Le fluide ou liquide qui s'est ainsi échappé est dévié par la soupape maîtresse d'ouverture de co- quille 36, par un tuyau 207 vers une source d'alimentation, telle qu'un réservoir (non représenté).
Lorsque la soupape maîtresse 36 se trouve dons son état présent, le fluide-sous pression est ache¯miné, par un tuyau 210, depuis une source d'alimentation (non représentée), par les orifices de soupape et un conduit 211, vers la soupape maîtresse 35 et paes ' orifices de ladite soupape,
vers le conduit susdit 205 Il est entendu que la soupape maîtresse 36 est construite de ma- nière à se comporter comme il est dit sous l'effet de la sou- pape pilote 36a lorsque cette dernière est dans la position vers laquelle elle est sollicitée par un ressort 208 Un méca- nisme de soupape semblable au mécanisme ci-avant et exerçant la même fonction est représenté et décrit dans d'autres deman- des de brevet au nom du demandeur
Il faut se rappeler que l'actionneur de commutateurs 40 est porté par le plateau 6 et se déplace donc avec ce der- nier ;
il s'ensuit qu'au commenceme même du mouvement avant du plateau, le doigt 43 de 1'actioneur de commutateurs se
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retire de la lame oscillante qui fait partie des interrup- teurs 46 et 47, et, dans son état relâcha, ladite lame change de position de manière à ouvrir l'interrupteur de retour de plongeur 46 et à fermer l'interrupteur de fin de course d'ou- verture de ooquille 47.
Lors de l'ouverture de l'interrupteur de retour de co- quille 46, le passage du courant par les. circuits décrits pré- cédemment représentés par les fils 183, 185 et 187, est in- terrompu, ce qui déseoite le solénoïde 184 et le relais CR-3.
L'excitation dudit solénoïde 184 résulta, on s'ensouvient du retrait du plongeur 70 : position dans laquelle le représente la figure 2.
Le mouvement avant du plateau mobile 6 est arrêté alors que les pièces sont disposées comme le montre la figure 2', du fait de la venue en prise de la came 45 avec l'inter- rupteur de àéjour de coquille 49, donnant lieu à l'ouverture dudit interrupteur.
Lors de l'ouverture de l'interrupteur de séjour de co- quille 49, le passage du courant par le circuit décrit précé- demment, comprenant ledit interrupteur, cesse, ce qui provoque la désexcitation du solénoïde de fermeture de coquille 202.
Lorsque cela a eu lieu, les soupapes pilote et maîtresse re- viennent à leur état normal, privant l'appareil d'actionne- ment 12 du fluide moteur, et il s'ensuit que le piston 14 dudit appareil d'actionnement s'arrête avant d'atteindre l'ex- trémité avant du cylindre 15, et la coquille 22 est amenée à séjourner., pour ainsi dire, dans la position représentée figure 2.
Sensiblement simultanément aveo l'ouverture de l'inter- rupteur de séjour de coquille 49, l'interrupteur d'évacuation d'air 48 est fermé par la came 45. Là-dessus, le courant passe
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du fil 182, à la jonction 214 par un fil 215, l'interrupteur, 48, et un fil 261, vers ce qu'on apelle le chronorégleur de vide T-1 et de là, par un fil 217, vers le fil susdit 185 qui mène au côté retour du circuit principal, représenté par le conducteur 181.
Au moment où le chronorégleur de vide T-1 on courant fut alimenté/, le solénoide de vide 173 fut excité par un cir- cuit représenté par un fil 220 qui est, en fait, une continua- tion du fil 216 au-delà du chronoréler T-1, et ce fil 220 est relié, par un interrupteur 221 du relais CR-2 à un fil 222 parcouru par le courant allant au solénoide de vide 173, le courant étant conduit de ce dernier au côté retour du cir- cuit principal par les fils 223 et 185.
soupape la soupape
Lorsque l'e solénoïde 173 est excité, il dispose/165 de manière qu'elle fournisse le fluide sous pression, de préférem ce l'air comprimé, provenant d'une source convenable (non repré sentée), par des tuyaux 168 et 170, à l'extrémité interne du cylindre 144, pour retirer le piston 145 (figure 6) et pour retirer le soupape à vide 142 du siège 143 et il est entendu que le fluide se trouvant en tête du piston s'échappe par le tuyau 169, un orifice de la soupape 165 et le tuyau d'échappe- ment 174.
Simultanément avec l'ouverture de la soupape à vide 142 les soupapes d'admission d'air 158 et 156 sont appliquées sur leurs sièges par l'effet inverse du piston 152 dans le cylindre 151, le fluide sous pression passant du cylindre 144 par le tuyau 153 vers l'extrémité externe du cylindre-151, tandis que le fluide se trouvant sous le piston 152 s'échappe par le tuyau 154 , l'extrémité externe du cylindre 142 et de là , comme il a été dit ci-avant, vers l'atmosphère, pur le tuyau d'échappement 174.
Ainsi, pendant l'intervalle entre 1'cxcitation et le fonctionnement subséquent du chronorégleur de vide T-1 et pendant que les coquilles 20 et 22 sont espacées, comme le
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représente la figure 2, la hôte 83 est vidée d'air et, à cause de la capacité relative du réservoir 133 et de la largeur du conduit 135, un vide d'un degré relativement élevé, par exem- ple de 12 à 19 pouces Hg, se crée rapidement dans la hotte, et cet état. des choses est oommuniqué par le trou de coulée 82 à la chambre de chargement 55.
Sous la pression atmosph- rique admise sur le sommet de la masse de la matière fondue contenue dans le creuset 65, une partie de ladite matière mon- te dans le tuyau ou conduit d'alimentation 60 est par l'ori- fice de mesure 63, vers la chambre de chargement 55, où la matière s'accumule graduellement et est retenue par la bonde 80. Tandis que la matière fondue repose dans la chambre de chargement¯où elle est exposée à l'atmosphère raréfiée, les: gaz occlus se dégagent et sont emportés par l'extrémité voisi- ne du trou de coulée 82 et l'intérieur de la hotte. Cet état: des choses persiste tant que le chronorégleur de vide T-1 fonctionne.
Conformément au fonctionnement habituel de ces instru- ments, après une période de temps déterminée par le réglage du chronorégleul, T-l, celui-ci fonctionne pour fermer un in- terrupteur 225 incorporé au chronorégleur, pour établir un circuit qui se substitue au circuit précédent qui était éta- bli par l'interrupteur de séjour de coquille 49, présentement ouvert, nouveau circuit qui comprend le solénoïde de fermetu- re de coquille 202. Le présent circuit est représente par un fil 226 qui se relie, par une jonction 227, avec une partie du fil 191 qui reçoit présentement le courant du fil 198 par l'interrupteur 194.
Le fil 226 mène à l'intterupteur 225 et, dudit interrupteur, par un fil 229 qui alimente en courant le adénoïde de fermeture de coquille 262 le courant passant alors vers le côté retour du circuit principal par le fil 203.
Dans les circonstances qui. viennent d'être décrites,
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la soupape pilote 35a est de nouveau en état d'actionnera soupape maîtresse 35 et de fournir le fluide sous pression par le conduit 205 à l'extrémité externe du cylindre 14. Cela donne lieu au déplacement du piston 15 vers l'avant, pour le restant de sa course et, par ses liaisons avec les joints articulés 7, ledit piston redresse ces joints pour déplacer le plateau 6 de manière à amener la coquille 22/en prise avec la coquille 20 et fermer la cavité de coquille, comme le représente la figure 4.
Immédiatement après la fermeture des coquilles, le doigt 44 de l'actionneur d'interrupteur 40 vient en prise avec l'interrupteur de fin de course de fermeture de coquille 50 et ferme ce dernier interrupteur, pour établir un circuit qui reçoit le courant par l'interrupteur de fin de course d'ou- verture de coquille 47, présentement fermé, circuit qui est représenté par un fil 230 qui mène dudit interrupteur 47 à 1''interrupteur 50, et par un fil 231 qui mène de l'interrupteur 50 à un solénoïde 233. Le courant ainsi fourni au solénoïde revient par des fils 34 et 165 au côté du circuit prncipal représenté par le conducteur 181.
Après l'excitation du solé- noïde 233 la soupape pilote 76a fonctionne pour recevoir le fluide sous pression d'une source (non représentée), par un conduit 235 et des orifices de la soupape pilote, et pour le fournir par un conduit 236 à la soupape maîtresse 76, mettant ladite soupape maîtresse en état de fournir le fluide sous pression, d'une source non représentée, par des conduits 237 et 238, à l'extrémité externe du cylindre 75,ce qui déplace le piston 7 vers l'avant et, par l'intermédiaire de la tringle 71,
avance le plongeur 70 dans la chambre de chargemtn 55 et propulse la matière fondue dans la cavité de coquille 52 uette avance au plongeur se poursuit jusqu'à ce que la cavité
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de coquille et le trou de coulée 82 -soient remplis et qu'un lingot de matière soit laissé dans la chambre de chargement entre le plongeur et la bonde 80, le mouvement d'avance du plongeur étant arrêté par le lingot, non élastique, de la ma- tière. Les pièces sont représentées dans cet état figure 4.
L'excitation du solénoïde 233, qui donne lieu à 1'avance du plongeur 70, s'accompagne de l'excitation du relais CR-2 par le courant conduit à son enroulement par un fil 235 qui vient d'une jonction 236 avec le fil susdits 231, le courant étant conduit depuis ledit enroulement, par un fil 237, et le fil 185 au côté retour du circuit principal. Un interrup- teur 240, qui fait partie du relais CR-2, se ferme lorsque le relais est excité et verrouille, pour ainsi dire,le relais
OR-2 par l'intermédiaire d'un circuit qui se substitue au cir- cuit précédent par lequel ledit relais fur initialement ali- menté en courant, après que ledit circuit précédent s'ouvre .
Ce circuit de substitution est représenté par un fil 241 qui part d'une jonction 242 avec le fil 230, près de l'interrup- teur de fin de course d'ouverture de coquille 47, et mène à un interrupteur 243 d'un relais CR-3, un fil 245 qui mène à l'interrupteur susdit 240 du relais CR-2, et un fil 246 qui rejoint une partie voisine du fil 235 menant à l'enroulement du solénoïde CR-2, le courant étant emmené de là par le¯pre- mier circuit, composé des fils 237 et 185, vers le côté retour du circuit principal. Il peut être mentionné en ce point que le courant provenant du fil 246 est divisé avant le relais
CR-2 un'! partie de ce courant étant présentement déviée vrs le solénoïde 233 par l'intermédiaire de parties interposées des fils 235 et 331.
Aussi, lors de l'excitation du relais
OR-2, son interrupteur 221 s'ouvre, ce qui interrompt le cou- - rent passant par le circuit décrit précédemmen,t contenant ledit interrupteur et le soléno îde de vide 173. Par conséquent
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lors de l'ouverture dudit interrupteur 221 et la désexcita- tion résultante du solénolde 173, la soupape 165 est rendue à sa position normale parle ressort 166, ce qui détermine cette soupape à fournir le fluide sous pression par le tuyau 169 à l'extrémité externe du cylindre 144 et à 1'extrémité interne du cylindre 151. Par suite de cela, la soupape à vide 142 se ferme et les soupapes d'admisin d'air 156 et 158 s'ouvrent de la manière précédemmen décrite.
A ce moment, donc, la pression atmosphérique règne dans la hotte, de ma- nière que la section 87 de celle-ci puisse être écartée de la section 86 sans danger de dommage aux bandes d'étanchéité des organes interne et externe de la section de hotte 87, ce à quoi on pourrait raisonnablement s'attendre si la hotte était ouverte sous un vide appréciable.
En outre, lors de l'excitation du relais OR-?, un in- terrupteur 248 de ce dernier s'ouvre, interrompant le courant d'un circuit qui peut être défini comme comprenant un fil 250, qui reçoit le courant du fil 196 à une jonction 251 et mène à un interrupteur 252 du relais CR-3, un fil 253 qui mène dudit interrupteur à 1'interupteu précédemment mentionné 248 du relais CR-2, un fil 254 qui vient du dernier interrup- teur et rejoint le fil 187 à une jonction 255, une partie du-, dit fil 187, l'enroulement du solénoïde CR-3, et les fils 188 et 185, ce dernier menant au côté retour du circuit principal.
Par conséquent, l'excitation du nirouit CR-2 ouvre le circuit qui vient d'être décrit, qui alimente, dans certaines circonstances, le relais CR-3, et ce dernier relais, on s'en souvient, est chargé d'alimenter en courant le solénoïde 184 Il est maintenant de nouveau question de l'excitation du re- lais CR-2;
lorsque cette excitation a lieu,, ce relais ferme un autre interrupteur 257, incorporé audit relais, et établit un circuit du fil 241, par une courte branche menant de Qelui- ci à un côté dudit interrupteur 257, le côté opposé de l'inter- rupteur étant relié, par un fil 258 à un chronorégleur T-3,
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Le circuit comprenant le chronorégleur T-2 est complété par un fil 260 qui mène à une jonction 261 avec le fil 185 qui est paroouru par le courant allant au côté retour du circuit prin- cipal.
Après un intervalle de temps pour lequel l'instrument est réglé, le ohronorégleur T-2 fonctionne et.ferme un inter- ' rupteur 262 y incorporé. La fermeture de cet interrupteur établit un circuit qui reçoit son courant d'un fil 241, à
264 une jonction 263, et est représenté par un fil/qui mène audit interrupteur 262, et un fil 265, menant dudit interrupteur à ce qu'on appelle le solénoide d'ouverture de coquille 266, le courant revenant de ce colénoîde par un fil 267, une partie voisine du fil susdit 260, et le fil 185, .vers le côté du cir- cuit principal représenté par le conducteur 181.
Simultanément avec la fermeture du circuit susdit qui alimente en courant le solénode d'ouverture de coquille 266, un autre circuit est était par un fil 270 qui mène de sa jonction avec le fil 265 vers une extrémité de l'enroulement d'un relais OR-4, l'extrémité opposée de l'enroulement étant reliée par un fil 271 au fil de retour 185. L'excitation de ce relaisdonne lieu ià la fermeture d'un interrupteur 272 dudit relais qui se trouve dans un circuit représenté par un fil 273 qui mène d'une jonction 274 du fil 264 à la partie du fil susdit 270, par laquelle le courant est fourni à l'enroulement circuit du relais CR-4. Grâce à ce dernier/décrit, le relais CR-4 reste excité après que l'interrupteur 262 du chronorégleur T-2 s'ouvre.
De même, dirait de l'excitation du relais CR-4, l'interrupteur 197 de ce dernier s'ouvre et prive le relais CR-1 de courant, ce qui donne lieu à l'ouverture de l'inter- rupteur 194 de ce dernier relais.
L'utilité du chronorégleur T-2 est de déterminer la
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durée pendant laquelle la cavité de coquille 52 reste fennec pendant le durcissement de la pièce coulée. Par conséquent, à la fin de l'intervalle de temps pour lequel l'instrument est réglé, le chronorégleur T-2 fonctionne pour ouvrir l'interrup- teur 262 et couper l'apport de courant au solénoïde d'ouver- ture de coquille 266.
La désexcitation de ce solénoïde permet au ressort 208 de positionner l'organe de soupape de la soupa- pe pilote 36a de manière à déterminer la soupape maltresse 36 à fournir le fluide sous pression par le conduit 206 à l'extré- mité interne du cylindre 14 et permettre le retour du fluide de l'extrémité opposée du cylindre par le conduit 205 et des orifices de la soupape maîtresse 35 vers un conduit 275 qui le ramène à la source d'alimentation. -Cela donne lieu au dé- placement du piston 15 jusqu'à l'extrémité externe du cylindre
14. Du fait des liaisons fonctionnelles entre ledit piston et le plateau mobile 6, décrites ci-avant, ledit.plateau est re- tiré jusqu'à la position représentée figure 1.
Il est évident que cela amène la, hotte 83 à s'ouvrir, car la section 87 de celle-ci est attachée au plateau 6 et se déplace avec ce der- nier. Semblablement, la coquille 22 s'écarte de la coquille
20, en retirant la bonde 80, et, comme la bonde se retire de l'extrémité de refoulement de la chambre de chargement 55, le plongeur 70 avance jusqu'à 1'extrémité de refoulement de ladite chambre, en poussant le lingot de matière devant soi, ce lingot étant relié à la pièce moulée par la bande.de ma- tière qui s'est solidifiée dans le trou de'coulée 84.
Comme le plateau 6 s'approche de l'extrémité de sa course de retour, le plongeur 27 du mécanisme éjecteur heurte l'arrêt 30, arrête le mouvement de la tête 25 et des aiguilles d'éjection 26 ce qui démoule la pièce moulée ;hors de la face de la coquille
22 lors du mouvement de retour final du plateau 6.
Pendant le percours de retour du plateau 6 effectué de la manière décrite ci-avant, 1a came 45 de l'actionneur d'in-
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terrupteurs 40 qui est porté par ledit plateau, se retire des interrupteurs 48 et 49, ce qui résulte en l'ouverture du pre- mier et en la fermeture du second. L'ouverture de l'interrup- teur 48 provoque la désexcitation du chronorégleur de vide T-1, et la fermeture de l'interrupteur 49 rétablit en partie le circuit précédemment décrit qui comprend le solénoïde de fermeture de coquille 202
Comme le plateau 6 arrive à la fin de sa course de re- tour, le doigt 43 de l'actionneur d'interrupteurs 40 ferme 1'interupteur de retour de plongeur 46 et ouvre l'interrup- teur de fin de course d'ouverture de coquille 47.
La ferme- ture de l'interrupteur 46 rétablit le circuit susdit qui comprend le adénoïde 184, en excitant ledit solénde de ma- nière à effectuer, par l'intermédiaire des soupapes y asso- ciées,le' retrait du piston 72, et du plongeur 70 y relié. La fermeture de 1'interrupteur 46 rétablit aussi le circuit pré- cédemment décrit qui comprend l'enroulement du relais CR¯3.
Il s'ensuit que ce relais et le solénoïde 184 sont laissés excités à la fin d'un cycle, ainsi qu'il est exposé au début de la présente description du fonctionnement de l'appareil.
Lorsque l'interrupteur de fin de course d'ouverture de co- quille 47 s'ouvre, le courant est coupé vers le solénoïde 233 , , et le relais OR-2. ce qui désexcite les deux. Par suite de la désexcitation du relais CR-2 les circuits réglés par les interrupteurs 240 et 257 s'ouvrent et les circuits réglés par les interrupteurs 248 et 221 se ferment, pour préparer le cycle suivant.
Après avoir décrit en détail un cycle complet du fonc- tionnement de la ma chine de moulage et de l'appareil à vide, ainsi que les circuits et les éléments du système de réglage et la manière dont ils fonctionnent,le demandeur est en mesure de se résumer en donnant, en bref, la séquence des étapes qui
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constituent un oyole de fonctionnement. Le cycle commence lorsqu'on pousse le bouton 190. Là-dessus, le plateau mobile se déplace vers l'avant jusqu'à ce que la section de hotte 87 vienne en prise avec la section 86 et ferme sensiblement hermétiquement la hotte à vide 85.
Le plateau s'arrête alors que les organes de coquille sont encore espacés, comme le montre la figure 2, la bonde 80 sailissant sur une courte distance dans la chambre de chargement 55, cette dernière a present communiquant/avec l'intérieur de la hotte par l'extrémité avant du trou de coulée 82. La hotte est à présent vidée d'air et une charge de matiirefondue est propulsée par la pression atmosphérique, du creuset, par le tuyau ou conduit d'alimenta- tion 60, dans la chambre de chargement, où elle est retenue par la bonde 80. Pendant qu'elle occupe la chambre de charge- ment et qu'elle est exposée à l'atmosphère raréfiée qui y existe, la matière fondue est dégazée.
Le plateau 6 reprend alors son déplacement et le poursuit jusqu'à la limi- te de son mouvement vers l'avant, ce qui donne lieu à la venue en prise des coquilles et à la fermeture de la cavité de co- quille, une partie de l'atmosphère raréfiée étant captée par cette cavité. Le plongeur 70 est à présent avancé, en refou- lant la matière fondue hors' de la chambre de chargement 55, par le trou de coulée 82, dans la cavité de coquillé 52. ce qui donne lieu au remplissage de la cavité de coquille et du trou de coulée, laissant un lingot de la matière dans la chambre de chargement. La communication entre la hotte à vide et le moyen d'évacuation d'air est coupée et l'air atmosphérique est admis dans la hotte.
Les pièces restent dans leur état présent jus- qu'à ce que la matière se solidifie et se refroidisse suffisam- ment pour en permettre ,l'exposition à l'atmosphères Ensuite, le plateau mobile se retire en retirant la coquille 22 à l'é- cart de la coquille 20 et, comme la bonde 80 quitte la chambre
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de chargement, elle est suivie par le lingot solidifié de matière, propulsé par la force du plongeur 70,. Au même moment, la section de hotte 87 est déplacée loin de la section 86, ce qui ouvre la hotte.
Comme le plateau 6 s'approche étroite- ment de la limite' de son mouvement de retour, le mécanisme éjec teur est amené à fonctionner, du fait de la venue en prise de son poussoir 27 avec l'arrêt 30, ce qui donne lieu au dé- moulage de la pièce moulée hors de la face de la coquille 22, au moyen des aiguilles d'éjection 26, le préposé enlevant alors la pièce moulée, de la,manière habituelle.
Le présent procédé perfectionné, lorsqu'il est mien oeuvre, par exemple, à l'aide de l'appareil décrit ci-avant, comprend, dans sa forme générale, les étapes suivantes, consis' tant à enfermer les coquilles dans une enveloppe sensiblement hermétique, à endiguer la partie inférieure de l'extrémité refoulement de la chambre de chargement, de manière à retenir la matière fondue dans la chambre, sans interrompre la commu- nication entre la chambre et la cavité de coquille, à soumet- tre, les coquilles étant espacées, l'intérieur de l'enveloppe à une aspiration suffisamment forte et longue pour créer et maintenir un vide d'un degré relativement/élevé dans l'envelop- pe et dans les espaces communiquant avec cette dernière et comprenant la.-dite chambre de chargement,
par suite de quoi la matière fondue est amenée à s'écouler du récipient dans la chambre de chargement où les gaz occlus se dégagent et ont emportés en passant par l'enveloppe, à restreindre, des maniè- res exposées ci-après, la quantité de matière fondue ainsi fournie à la chambre d chargment à la quantité apte à rem- plir la cevité de ooquille et le trou de coulée et apte, de préférence, à laisser un lineot de la matière dans la chambre de chargement, à déplacer relativement les coquilles
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de manière qu'elles.viennent en prise entre elles et à fermer ainsi la cavité de coquille et à y capter une partie de l'at- mosphère raréfiée, à refouler la matière fondue de la chambre de chargement dans la cavité de coquille,
à couper l'aspira- tion de la hotte et à admettre l'air atmosphérique dans la hotte, à refroidir la matière pour la solidifier et former une pièce moulée, à ouvrir l'enveloppe et à écarter les co- quille l'une de l'autre pour enlever la pièce moulée, et, simultanémt à pousser le lingot solidifié de matière hors de la chambre de chargement.
La quantité de matière fondue fournie à la chambre de chargement pendant chaque cycle de fonctionnement et qui, de préférence, dépasse quelque peu la quantité requise pour remplir la cavité de coquille 52 .et le trou de coulée 82 dépend d'un ou de plusieurs des trois facteurs suivants : (1) la taille de l'orifice de mesure 63, (2) la durée attribuée à l'introduction de la matière dans la chambre de chargement et (3) le degré de vide régnant dans la hotte 85. Ce dernier facteur peut être réglé, par exemple, par un registre 280 ayant la forme d'un coulisseau, représenté comme étant incor- poré au système entre le moyen à soupapes 140 et la fente
137 par laquelle la boite 136 communique avec l'intérieur . de la hotte.
Ce dernier moyen de déterminer la quantité de la charge, dans le cas où il diminue notablement le degré de vide, ne doit être utilisé que lorsque la qualité de la pièce moulée ne présente pas d'aimportance majeure. Pour obtenir les meilleurs résultats en ce qui concerne la densité et la quali- té lisse de la pièce moulée, un vide doit être employé qui ne soit pas sensiblement inférieur à 19 pouces Hg.
Il est évident qu'en combinant, deux des facteurs susdits ou tous les facteurs susdits dans des proportions
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convenables, on pout obtenir une charge en quantité voulue, En pratique, le demandeur a employa une pièce emboîtée 63 ayant un orifice de mesure d'une capacité telle que l'orifice a mesuré grosso modo la quantité de matière fondue requise pour une charge et, ensuite, le demandeur a modifié la quantité, pour obtenir une charge en quantité voulue, en modifiant le facteur durée, ce qui fut effectué en réglant le chronorégleur T-1.
Pour que le lecteur retire une impression plus prati- que de la description de la présente invention,le demandeur cite, à titre d'exemple, les données suivant : la machine de moulage en coquille ici décrite est de la classe de .400 tonnes anglaises ou, en d'autres mots, elle "verrouille", pour ainsi dire, les coquilles, à une pression.d'environ 400 tonnes anglaises ; la pompe à vide 130 est une pompe de 10 H.P. ayant un déplacement de 250 pieds cubes parminte le réservoir 133 est d'une capacité de 100 pieds cubes ; laoapaoité de la hotte à vide 85 est de 12 pieds cubes. Lorsque la machine accomplit un cycle tous les neuf secondes, conformément à la pratioue habituelle, et que la pompe fonctionne à la vitesse prescrite, un vide de 22 pouces Hg s'établit dans le réservoir entre les cycles.
Lors de l'ouverture de la soupape d'évaoua- tion d'air 142, un vide d'environ 19 poudes Hg s'établit quasi instantanément dans la hotte fermée, o'est-à-dire en une demi- seconde, le vide régnant dans le réservoir se nivelant à une valeur pareille pendant la phase d'évacuation de l'air.
Il est entenque l'invention est applicable, sous cer- tains de ses aspects, au traitement des plastiques, ar oonsé- quent, l'expression "matière fondue", ici employée,. à'étend aux plastiques lorsque ceux-ci sont à l'étqt liquide ou dans un état amolli et mobile, que cet état aoit produit par la oheleur ou autrement, pourvu que la matière soit apte à couler
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ou à être propulsée dans la cavité de coquille et, ensuite, 'à se solidifier.
REVENDICATIONS
1. Machine de moulage en coquille de l'espèce dans la- quelle des coquilles sont relativement mobiles l'une vers l'autre et vice :versa, machine dans laquelle une chambre de chargement est en communication constante avec la cavité déli-. mitée par les coquilles, et les coquilles sont entourées d'une enveloppe qui peut être ouverte et fermée et qui est fermée pendant le déplacement relatif des coquilles l'une vers l'au- étant tres, un moyen/prévu pour créer un vide d'un degré relative- ment élevé dans l'enveloppe lorsque cette dernière est fermée et que les coquilles sont encore espacées, la matière fondue étant introduite dans la chambre de chargement en provenance d'une source d'alimentation, tandis que les' coquilles sont en- core espacées, par suite des effets du vide régnant dans l'en- veloppe,
et ledit vide agissant aussi pour déga,zer la matière fondue contenue dans la chambre, avant que les coquilles ne soient fermées, du fait de la cmmunication constante entre la chambre et la cavité de coquille.
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