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Cadran L'objet de la présente invention est un cadran présentant une plaque métallique et des pieds de fixation au revers de cette plaque.
Dans les cadrans métalliques fabriqués jusqu'à présent, qui présentent des pieds de fixation, ceux-ci étaient fixés à la plaque du cadran par brasage. Ce moyen utilisé pour fixer les pieds présente toutefois plusieurs inconvénients. Tout d'abord la température nécessaire pour souder les pieds est très élevée (700 - 900,1 C).
Or, un tel échauffement de la plaque du cadran provoque une modification de la structure de cette plaque, qui n'a alors plus, la même rigidité. Dès lors, si les pieds du cadran sont soumis à un effort transversal par rapport à la plaque du cadran, par exemple parce que la position des pieds ne correspondrait pas rigoureusement aux emplacements des logements ménagés pour eux dans le mouvement, cette plaque, à laquelle ledit effort est transmis, n'y oppose plus la même résistance et il s'ensuit très souvent que la zone de ladite plaque, située au voisinage des pieds, subit une déformation apparaissant sur la face visible du cadran.
Par ailleurs, il est évident que les pieds doivent être fixés à la plaque avant que la face visible de cette plaque n'ait été soumise à des opérations de terminaison, car le résultat de ces opérations serait compromis par le brasage subséquent, en raison de la température élevée à laquelle ce brasage doit avoir lieu.
En soudant enfin l'une des faces extérieures d'un pied à une plaque, on ne peut guère éviter que la soudure coule autour de la base du pied et forme ainsi un bourrelet, très difficile à enlever complètement, et qui, dans certains cas, peut empêcher le cadran. d'être plaqué exactement sur le mouvement. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients.
Trois exemples de réalisation de l'objet de l'invention sont représentés au dessin.
La fig. 1 est une vue en coupe du premier exemple, qui illustre en même temps la façon de monter un pied.
Les fig. 2 et 3 sont des coupes partielles des deux autres exemples.
Le cadran représenté à la fig. 1 est composé d'une plaque 1 et de deux pieds 2. Pour fabriquer la plaque 1 on peut appliquer n'importe quel procédé connu, même galvanoplastique, en vue de former par exemple des signes en relief 3 sur la face visible 4 de cette plaque 1. Celle-ci est donc analogue aux plaques de cadrans connues, sauf qu'elle présente, à son revers, deux logements cylindriques 5, ainsi qu'une gorge 6 étroite et profonde autour de chacun des logements 5.
La profondeur de ces logements est représentée au dessin égale à environ la moitié de l'épaisseur de la plaque 1, mais ces logements 5 pourraient aussi être plus. profonds et arriver jusqu'à une distance de un demi à un dixième de millimètre de la face visible 4 de la plaque 1. Les emplacements des logements 5 correspondent aux emplacements des pieds du cadran.
Les pieds 2, légèrement tronconiques, avec une extrémité arrondie, présentent une tête 7 relativement large, mais mince, et dont le, bord est tronconi- que. Ces pieds peuvent être fabriqués par décolletage ou par étampage.
Les dimensions des têtes 7 sont choisies par rapport à celles des logements 5 de fa- çon que le diamètre de ces logements soit égal au plus grand diamètre des têtes 7, afin que celles-ci
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puissent être introduites dans lesdits logements sans difficulté, mais y soient tenues latéralement dans une position bien déterminée. De plus, la hauteur des têtes 7 et la profondeur des logements. 5 sont égales, afin que les têtes soient complètement noyées dans la plaque 1 et arrivent à fleur de celle-ci.
Pour faire tenir définitivement les pieds 2 à la plaque 1, il suffit de déformer les saillies 9 de cette plaque, qui se trouvent entre les logements 5 et les gorges 6, de manière qu'elles appuient contre les bords tronconiques des têtes 7 des pieds 2.
La fixation des pieds de cadrans qui vient d'être décrite est satisfaisante dans la plupart des cas. S'il devait arriver cependant, suivant la matière choisie pour la plaque 1 ou les pieds. 2, qu'elle soit trop peu résistante, elle pourrait être renforcée sans difficulté par une couche de colle telle par exemple que de l'ARALDITE (marque déposée) ou par une couche de soudure tendre, fondant à basse température, par exemple inférieure à 100,) C, cette couche étant placée au fond des logements 5,
comme on le voit en 8 au dessin. Il existe des soudures dont le point de fusion est assez bas pour qu'il n'y ait aucun danger à chauffer la plaque de cadran, même terminée, à la température de soudage.
La plaque 1 du cadran peut être bombée avant ou après la fixation des pieds 2. Dans le cas où cette plaque serait bombée après que les pieds 2 y auraient été fixés de la façon décrite, il pourrait être indiqué d'utiliser des pieds dont la face extrême de la tête serait non pas plane, mais légèrement bombée, en particulier si les pieds sont fixés en un endroit de la plaque 1 qui est compris dans la partie bombée de cette plaque.
II n'est enfin pas indispensable que les têtes 7 des pieds 2 aient un bord tronconique. Ces têtes pourraient aussi être cylindriques, comme on le voit en 7a dans l'exemple de la fig. 2. Dans ce cas, les, dites têtes des pieds 2a doivent être retenues dans leurs logements 5a de la plaque 1a par une couche de matière adhérente (colle ou soudure). L'emploi de soudure; tendre dans ce cas particulier a pour avantage de permettre, au besoin, d'enlever les pieds 2a et de les fixer à un autre endroit de la plaque la.
Au lieu de pieds avec tête à fleur de la plaque du cadran, on pourrait naturellement aussi utiliser des pieds dont la tête, 7b (fig. 3), serait un peu plus mince que la profondeur des logements 5b de la plaque lb. Cette disposition permet en particulier de refouler le bord de ces logements par-dessus le bord desdites têtes 7b, comme on le voit en 10 dans la fig. 3.
Les divers exemples de fixation des pieds de cadran décrits ci-dessus conviennent tout particulièrement bien dans le cas où la plaque 1 du cadran est faite entièrement par voie galvanique.