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Montre lumineuse L'objet de la présente invention est une montre lumineuse comprenant une ampoule destinée à éclairer le cadran, une source d'électricité logée dans la boîte, et un organe extérieur de commande d'un interrupteur monté dans celle-ci.
Un exemple d'une telle montre est décrit dans le brevet suisse NI) 331586. Dans cette montre, la source d'électricité est constituée par un accumulateur fixé au fond de la boîte et l'organe de commande d'un interrupteur comprend un poussoir émergeant de la carrure de la boîte. Quant à l'ampoule destinée à éclairer le cadran, elle est portée par la platine. Les conducteurs destinés à relier entre eux ces différents organes électriques, sont logés autour du mouvement, entre celui-ci et la boîte ou sous le cadran.
La construction décrite dans ledit brevet a l'inconvénient d'imposer à l'ouvrier chargé de monter le mouvement de la montre dans la boîte la nécessité d'effectuer des opérations auxquelles il n'est pas habitué pour assurer tous les contacts électriques nécessaires.
Le but de l'invention est de créer une montre lumineuse du type indiqué, dans laquelle l'ouvrier chargé d'emboîter le mouvement n'a pas à s'occuper d'établir les contacts, électriques permanents. Dans ce but, la montre selon l'invention comprend un organe en matière isolante portant l'ampoule et lesdits conducteurs électriques reliant entre eux les organes électriques de la montre, et cet organe est monté comme une seule pièce dans la boîte, lesdits conducteurs faisant saillie de cet organe en matière isolante aux endroits où des contacts doivent être établis avec les organes électriques portés par la boîte, de ma- mère à assurer tous les contacts permanents nécessaires.
Une forme d'exécution de l'objet de l'invention est représentée schématiquement et à titre d'exemple au dessin annexé.
La fig. 1 est une vue en élévation partiellement coupée d'une partie de cette montre, et la fig. 2 est une vue en plan partielle de l'élément représenté à la fig. 1.
1 est une bague en matière plastique isolante destinée à entourer un mouvement de montre-bracelet standard auquel elle est fixée comme un cercle d'agrandissement par des moyens connus (non représentés), l'ensemble étant logé dans une carrure de boîte comme un mouvement avec cercle d'agrandissement usuel.
La bague 1 présente un trou dans lequel est engagée une ampoule 2, faisant saillie au-dessus de la bague 1 et destinée à être engagée dans une ouverture du cadran non représenté de la montre, qui recouvre la bague 1. Au-dessous de l'ampoule 2, un logement 3 est pratiqué dans la bague 1 afin. de permettre l'établissement des connexions électriques lors du montage de l'ampoule dans la bague 1.
Comme on le voit à la fig. 1, le fil 4 de l'ampoule 2 est relié à une partie d'un conducteur 5, enrobé dans là bague 1, qui fait saillie à l'intérieur du logement 3, et le fil 6 de l'ampoule 2 est relié à une partie analogue d'un conducteur 7 enrobé dans la bague 1.
La fig. 2 montre que l'autre extrémité du conducteur 5 fait saillie à la périphérie de la bague 1 en vue d'établir un contact avec la boîte de la montre, lorsque la bague 1 est mise en place dans celle-ci. Quant à l'autre extré-
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mité du conducteur 7, elle fait saillie dans une enco- che 8 de la bague 1 pratiquée au voisinage d'un poussoir monté dans la carrure, ce poussoir, de type usuel, étant chassé dans un trou de la carrure avec interposition d'un manchon en matière isolante,
et présentant une tige destinée à agir dans le sens de la flèche a. La bague 1 porte enfin un conducteur 9 dont une extrémité 10, en saillie dans l'encoche 8 de la bague 1, est en contact permanent avec la tige dudit poussoir et dont l'autre extrémité 11 fait saillie au-dessous de la bague 1, en direction du fond de la boîte, de façon à venir en contact avec le pôle intérieur d'un accumulateur logé dans ce fond de la façon décrite dans le brevet suisse No 331586.
Il ressort de la description précédente que les extrémités des conducteurs 5, 7 et 9, faisant saillie de la bague 1, établissent automatiquement tous les contacts électriques nécessaires au fonctionnement de la montre lumineuse, en plaçant simplement la bague 1 avec le mouvement de la montre (non représenté) dans la boîte de celle-ci.
Lorsqu'on actionne le poussoir de la boîte dans le sens de la flèche a, on fait appuyer la partie saillante 10 du conducteur 9 sur la partie saillante du conducteur 7 située dans l'encoche 8, ce qui ferme le circuit de l'ampoule par l'intermédiaire des con- ducteurs 9 (relié par son extrémité 11 au pôle intérieur de l'accumulateur), 7 et 5 (relié à la boîte, à laquelle l'autre pôle de l'accumulateur est connecté).
Comme dans le brevet précité, l'accumulateur logé dans le fond de la boîte de la montre peut être rechargé en reliant simplement les deux pôles d'une batterie, par exemple de lampe de poche, l'un, à la boîte, et l'autre, au poussoir, qui est relié électriquement en permanence au pôle intérieur de l'accumulateur, par l'intermédiaire du conducteur 9.
Pour éviter que la partie élastique 10 du conducteur 9 ne passe à côté de la tige dudit poussoir lorsqu'on actionne celui-ci, on peut prévoir une fente diamétrale dans la partie intérieure de la tige du poussoir et loger la partie 10 du conducteur 9 dans cette fente.
Pour monter les conducteurs 5, 7 et 9 dans la bague 1, on colle de préférence deux parties de cette bague l'une sur l'autre. Il n'y a naturellement aucune nécessité de loger l'ampoule et les conducteurs destinés à établir automatiquement les contacts avec les organes électriques de la montre portés par la boîte dans une bague entourant le mouvement.
Dans le cas d'un mouvement de forme, logé dans une boîte ronde par exemple, on pourrait monter l'ampoule et lesdits conducteurs dans un organe en matière isolante destiné à occuper l'espace libre restant entre les côtés du mouvement et la boîte. Enfin, l'organe portant l'ampoule 2 et lesdits conducteurs pourrait aussi être constitué par une plaque destinée à être fixée sur le mouvement de la montre à ]'instar d'un pont, au moment où celui-ci est emboîté.