Dispositif d'accouplement de deux organes susceptibles d'un mouvement relàlit *' Le présent brevet comprend un dispositif d'ac couplement de deux organes susceptibles d'un mou vement relatif,<B>.</B> connectés l'un<B>à</B> l'autre par des moyens d'entraînement hélicoïdaux permettant leur mouvement longitudinal relatif et les rendant soli daires en rotation autour de leur axe longitudinal, comprenant un ressort hélicoïdal dont les extrémités sont respectivement connectées aux deux organes.
Des dispositifs d'accouplement de ce genre sont utilisés, par exemple, dans les embrayages<B>à</B> roue li bre comprenant deux pièces d'embrayage connectées respectivement aux arbres d'entrée et de sortie, les pièces d'embrayage comprenant des dents d'engage ment sous forme de rampes inclinées, et l'une au moins des pièces étant sollicitée par des moyens élastiques vers l'autre pièce et connectée<B>à</B> l'arbre correspondant par un couplage<B>à</B> griffes ou son équi valent.
Un désavantage de ces embrayages est que les moyens élastiques tendent<B>à</B> forcer les bords ou les flancs des griffes les uns contre les autres et<B>à</B> pro duire ainsi une forte résistance par frottement au mouvement de la pièce mobile de l'embrayage.<B>Il</B> en résulte la nécessité d'employer un ressort d'em brayage plus fort, ce qui entraîne alors une résis tance par frottement accrue quand l'embrayage est en roue libre.
Le présent brevet a pour but de remédier aux inconvénients précités.
Le dispositif d'accouplement objet d'une des in ventions est caractérisé en ce que le rayon moyen R des moyens d'entramement. hélicoïdaux et le rayon moyen r des spires du ressort satisfont<B>à</B> l'équation
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où a est le rapport de Poisson pour le ressort.
Un tel dispositif d'accouplement peut être utilisé dans un embrayage unidirectionnel comprenant deux pièces d'embrayage connectées respectivement aux arbres d'entrée et de sortie, pour relier l'une de ces pièces<B>à</B> l'arbre correspondant.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif d'accouplement objet d'une des inventions.
La fig. <B>1</B> en est une coupe longitudinale.
La fig. 2 est une vue en élévation de deux pièces représentées<B>à</B> la fig. <B>1.</B>
La fig. <B>3</B> est une coupe partielle selon III-III de la fig. <B>1.</B>
Le dispositif d'accouplement représenté est uti lisé dans un embrayage<B>à</B> roue libre employé dans l'entraînement d'un rotor d7hélicoptère. 12embrayage comprend deux pièces d'embrayage coaxiales<B>10</B> et <B>11</B> montées pour tourner autour d'un axe vertical et portant chacune des dents inclinées 12 et<B>13</B> es pacées autour des bords de leurs faces adjacentes.
La pièce d'embrayage inférieure<B>11,</B> qui est reliée<B>à</B> un arbre menant 14, est empêchée de se déplacer verticalement, tandis que l'autre pièce d'embrayage <B>10</B> est connectée<B>à</B> un arbre de sortie creux<B>15</B> par des moyens d'entramement hélicoïdaux et est libre de se déplacer axialement. Lesdits moyens d7entrai- nement comprennent une série de griffes externes <B>16</B> portées par un manchon<B>17</B> fixé<B>à</B> la pièce d'em- brayage <B>10,</B> et une série correspondante de griffes internes<B>18</B> sur un manchon creux<B>19</B> fixé<B>à</B> l'arbre de sortie<B>15.</B>
Un ressort hélicoïdal de compression 20 présen tant normalement un petit angle d'hélice est monté entre la pièce d!embrayage mobile<B>10</B> et une butée 21 fixée dans l'arbre creux<B>15.</B> Les extrémités 22,<B>23</B> du ressort 20 sont logées dans des évidements pra tiqués respectivement dans une partie creuse 24 fixée <B>à</B> la pièce mobile<B>10</B> et dans la butée 21 sur l'arbre de sortie. Afin de permettre un certain réglage pour placer le ressort 20 dans sa position libre quand les griffes sont engagées, la partie 24 comprend une sé rie d'évidements<B>25</B> angulairement espacés, l'extré mité adjacente du ressort étant insérée dans celui des évidements qui convient le mieux.
Les griffes<B>16</B> étant montées sur un manchon creux<B>à</B> paroi mince et toutes les parties fixées<B>à</B> ce dernier étant creuses, le rayon de giration des parties mobiles<B>10</B> et 24 est approximativement égal au rayon moyen des moyens d'entraffiement.
Le rapport du taux de compression (c'est-à-dire la charge pour produire l'unité de déviation) au taux de torsion (couple pour produire l'unité angulaire de déviation) d'un ressort hélicoïdal est
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où<I>a</I> est le rapport<B>de</B> Poisson et<I>r</I> le rayon moyen des spires.
Si l'on admet un rapport constant entre la force de compression et le couple sur toute la course de travail, le rapport de la déviation axiale totale<B>à</B> la déviation angulaire totale est également constant et égal<B>à</B> P/2<B>x,</B> où P est le pas de l'hélice.
On voit aisément que la condition nécessaire est que
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où R est le rayon de la rainure hélicoïdale.
Ces relations s'appliquent avec une certaine pré cision pour des déplacements relativement faibles d'un ressort hélicoïdal présentant un petit angle d'hélice.
Dans les conditions spécifiées, la force résultante sur l'organe mobile est dirigée approximativement selon la longueur des griffes et la résistance de frot tement dans ces griffes est ainsi très réduite.<B>Il</B> est intéressant de noter que cette condition est indépen dante du pas de l'hélice.
<B>Il</B> est important que le ressort soit dans sa po sition libre quand les griffes sont correctement ali- ,,nées les unes avec les autres, puisque c'est vers cette position libre que la force résultante agit. Cette po sition libre peut se rencontrer quand les griffes sont réellement engagées. Si les griffes présentent une courte longueur, il peut être nécessaire de les aligner sur les projections de leurs trajectoires hélicoïdales, pendant l'assemblage, et de s'assurer ensuite que le ressort est dans sa position libre, pour déplacer les griffes le long de leurs trajectoires projetées et les engager correctement.
En conséquence, un réglage peut être prévu entre les deux pièces<B>à</B> griffes ou entre une extrémité du ressort et la pièce associée pour permettre de faire tourner le ressort et/ou l'une des pièces, et/ou de les régler axialement d'une pe tite distance si nécessaire, jusqu'à ce que la position libre du ressort coïncide avec l'engagement des griffes.
D'une autre manière, si le réglage peut être ef fectué de façon que la position libre du ressort se trouve sur la trajectoire du mouvement imposée par les griffes, éventuellement projetée, les conditions imposées<B>à</B> l'accouplement sont satisfaites. Cela peut être obtenu en exprimant, par exemple graphique ment, le mouvement axial en fonction du mouve ment rotatif requis depuis la position libre jusqu'à l'engagement initial des griffes.
La condition requise peut être affectée aussi dans une certaine mesure par le moment d'inertie<B>de</B> l'or- ,gane mobile. Si le rayon de giration est excessif, la composante rotative de l'accélération tend<B>à</B> dimi nuer et la direction de l'accélération totale résultante peut être déviée de la direction requise correspon dant<B>à</B> la longueur des griffes.
Ainsi, le rayon de giration des parties mobiles qui tournent avec l'organe mobile est avantageuse ment approximativement égal au rayon de la con nexion hélicoïdale.