Dispositif de support pour bébé La présente invention a pour objet un dispositif de support pour bébé, qui est caractérisé en ce qu'il comporte un cadre inférieur destiné à reposer sur le sol et à l'intérieur duquel est disposée une cour roie sans fin destinée à servir d'appui mobile pour les pieds de l'enfant s'exerçant à marcher, des mon tants articulés sur ce cadre et portant un cadre supé rieur auquel est destiné à se fixer un siège formant culotte, l'enfant se plaçant dans le cadre supérieur, sur ledit siège.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif de support selon l'invention.
La fig. 1 en est une vue en élévation latérale ; la fig. 2, une vue de face correspondant à la fig. 1 ; la fig. 3, une vue en plan correspondant à la fig. 1 ; la fig. 4, une vue de détail, à plus grande échelle ; la fig. 5, une vue de détail, en coupe, à plus grande échelle.
Le dispositif de support pour bébé représenté comprend un cadre rectangulaire, formé de quatre pièces métalliques rectilignes 1, 2, 3, 4 et pourvu à chacun de ses angles d'un pied 5, en caoutchouc par exemple, par lequel il est destiné à reposer sur le sol. A l'intérieur du cadre sont disposés deux rouleaux 6, 7, tournant sur des axes 8, 9 qui sont portés par les côtés 1 et 3 du cadre. Ces rouleaux sont disposés l'un à proximité du côté 2 et l'autre à proximité du côté 4, parallèlement à ceux-ci, comme on le voit le mieux sur la fig. 3. Sur ces deux rou leaux est placée une courroie sans fin 10, dont la largeur, qui est égale à la longueur des rouleaux 6, 7 n'est que très légèrement inférieure à la longueur des côtés 2, 4.
La fig. 4 montre un dispositif tendeur pour la côurroie 10. Ce dispositif comprend deux vis 11, dont une seule est visible sur le dessin. Ces vis traversent le cadre 4 en deux endroits voisins de ses extrémités et traversent un trou diamétral fileté 12, pratiqué dans l'axe 8, à chacune de ses extrémi tés, c'est-à-dire aux deux bouts du cylindre 6. Cet axe 8 tourne dans un trou oblong 13 du côté 1 du cadre. On comprend donc qu'en serrant ou en des serrant la vis, on provoque le déplacement vers la gauche ou vers la droite sur la fig. 4 de l'axe 8, ce qui permet de faire varier la tension des deux brins de la courroie 10.
A chacun des angles du cadre 1, 2, 3, 4, il est prévu un pivot 14. Sur chacun de ces quatre pivots est articulé un montant tubulaire 15, 16, 17, 18. Les montants 15 et 16 appartiennent à une seule pièce en forme de U, dont la partie médiane est vi sible en 19. De même, les deux montants 17, 18 appartiennent à une même pièce en forme de U dont la partie médiane est visible en 20. C'est à leurs extrémités libres que ces deux pièces en forme de U sont articulées sur le cadre, en 14.
Chacun des montants 15, 16, 17, 18 est en réalité formé de deux parties tubulaires coulissant l'une dans l'autre. On voit, sur la fig. 1, la partie intérieure 21 coulissant dans la partie 16 et la par tie 22 coulissant dans la partie 18. Sur cette même fig. 1, on a représenté en traits pleins les parties 21, 16 et 22, 18 dans leur position d'engagement maxi mum l'une dans l'autre, ce qui correspond à la posi tion basse du dispositif de support. Sur cette même figure, on a montré en traits mixtes le dispositif de support dans sa position haute, pour laquelle les parties intérieures 21, 22 sont presque totalement dégagées des parties 16, 18.
Le cadre 1, 2, 3, 4 constitue le cadre inférieur du dispositif de support. Ce dernier comporte un cadre supérieur, qui est formé par la portion mé diane 23 de la partie 19, par la portion médiane 24 de la partie 20 et par deux pièces rectilignes 25, 26, de préférence tubulaires, montées à l'une de leurs extrémités pour tourner librement, en 25, 26, sur la pièce 19. A leurs extrémités opposées,.les pièces rectilignes 25, 26 sont réunies par une pièce tubu laire intermédiaire 27, si bien qu'ensemble, 25, 26, 27 forment une seule pièce en forme de U, pivotant librement sur 19.
Les moyens suivants permettent d'immobiliser comme on le désire le cadre supérieur dans la posi tion représentée sur le dessin Une cheville 28 est solidaire de la pièce 20 aux deux endroits de celle-ci qui font face à l'extrémité. des pièces 25 et 26. L'extrémité tubulaire de ces pièces 25 et 26 peut s'engager sur ces chevilles, comme on le voit sur la fig. 5, ce qui mantient en place la pièce 25, 26, 27 et fixe la position des montants 15, 16, 17, 18.
Un siège 29, en tissu par exemple, formant cu lotte, se fixe au cadre supérieur, de façon amovible. On voit en 30, 31 les ouvertures par lesquelles les jambes de l'enfant sont destinées à passer lorsqu'on amène l'enfant à se placer sur le siège à l'intérieur du cadre supérieur.
Des moyens d'immobilisation constitués par des arrêts à ressorts 32 permettent d'immobiliser les pièces télescopiques des montants dans leur position d'extension qui correspond à la taille de l'enfant, de telle façon que les pieds de celui-ci reposent sur le brin supérieur de la courroie 10 lorsqu'il est placé dans le siège 29. On comprend que, dans cette posi tion, lorsque l'enfant s'exerce à faire le mouvement de marche, la courroie 10 recule sous ses pieds en lui donnant l'illusion qu'il avance. Les pieds de caoutchouc 5 assurent l'immobilisation du dispositif de support sur le sol.
Ainsi l'enfant ne risque plus de buter contre les meubles ou de faire basculer le dispositif de support en franchissant des seuils.
Alors que, dans la position inférieure du cadre supérieur, l'enfant peut marcher sur la bande sans fin, dans la position supérieure représentée en traits mixtes sur la fig. 1, l'enfant se trouve à bonne hau teur pour manger à table.
On pourrait naturellement prévoir, sur la pièce 20, une tablette pivotante pouvant être immobilisée en position horizontale et qui pourrait permettre à l'enfant de jouer avec de petits objets. On remarquera que, lorsqu'on détache le siège 29, les pièces 25, 26 peuvent être dégagées des che villes 28 et la pièce en U 25, 26, 27 peut être rabattue à l'intérieur du U formé par 15, 16 et 19. L'ensemble peut être ensuite appliqué sur le cadre inférieur, ainsi d'ailleurs que la pièce en U 17, 18, 20. Ainsi, lorsqu'il s'agit de transporter ou de ranger le dispositif de support, il occupe un minimum de place.
On peut prévoir avantageusement un dispositif de freinage réglable du rouleau 7 sur l'axe 9, pour adapter la résistance de la courroie 10 à l'avance ment sous l'effet de la marche de l'enfant, à la force de celui-ci. Ce dispositif peut comprendre une vis de réglage agissant sur un frein, en caoutchouc par exemple, interposé entre le rouleau 7 et l'axe 9.