Appareil électrique de contrôle du temps de parcage de véhicules La présente invention a pour objet un appa reil électrique de contrôle du temps de parcage de véhicules, dont la mise en marche est assu rée par l'introduction dans l'appareil d'une pièce de monnaie ou d'un jeton en métal, ca ractérisé en ce qu'un moteur synchrone est mis en circuit par l'introduction dans l'appareil de la pièce de monnaie ou du jeton, et commande par sa rotation : des moyens visibles de con trôle du temps écoulé pendant la durée du parcage ; la mise en circuit à des moments dé terminés de signaux lumineux indiquant cer taines phases de l'évolution du temps de parcage et des moyens produisant automati quement l'arrêt dudit moteur, à la fin du temps de parcage.
A titre d'exemple, une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention est décrite ci- après avec référence au dessin annexé dans lequel La fig. 1 en est une vue extérieure.
La fig. 2 montre un schéma du dispositif électromécanique de cet appareil.
La fig 3 est une vue d'ensemble du dis positif mécanique de commande de l'appareil. La fig. 4 est une vue de face, en regardant dans le sens des flèches, du dispositif méca nique selon la fig. 3. La fig. 5 est une vue d'un élément accessoire de l'appareil, et la fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne<I>VI-VI</I> de la fig. 5.
L'appareil représenté comprend un boîtier 10 supporté par un potelet 11 destiné à être fixé dans le sol. Le boîtier 10 est surmonté d'une colonnette 12, en matière transparente, protégeant trois lampes superposées 13, 14 et 15, de couleur différente, par exemple respec tivement verte, jaune et rouge. Ces lampes seront, de préférence, du type clignotant.
Dans une des parois du boîtier 10 est mé nagée une ouverture oblongue 16 dans laquelle s'introduit et est guidée la pièce de monnaie ou le jeton destiné à provoquer l'actionnement du dispositif électromécanique contrôlant la durée du parcage.
Les éléments principaux de ce dispositif électromécanique sont les suivants : deux ré ceptacles<I>A</I> et<I>B</I> formant contacteurs élec triques pendant qu'est présente dans ceux-ci une pièce de monnaie ou un jeton en métal ; deux relais électromagnétiques<I>C et D ;</I> un moteur synchrone M pourvu d'un mécanisme réducteur de vitesse ; et. des interrupteurs<I>e,</I> f et g, commandés, sous l'effet de la rotation du moteur M, par des moyens qui seront décrits plus loin.
Dans la position d'arrêt de l'appareil, le courant électrique alternatif alimentant les fils conducteurs 17 et 18, passe par l'armature<I>dl</I> du relais électromagnétique D, qui est main tenue appliquée sur le contact d2 par le ressort de traction d'j en provoquant l'éclairement de la lampe 13, de couleur verte par exemple, pour signaler qu'un empla cement de parcage correspondant à la situation de l'appareil est libre.
Lorsqu'il a parqué sa voiture, l'automo biliste introduit une pièce de monnaie ou un jeton T dans l'ouverture 16 du boîtier de l'appareil, laquelle pièce T est guidée et tombe par gravité dans le réceptacle A où elle est retenue sur tranche entre une paroi métallique 19 et le plan incliné formé par une plaquette 20. Cette dernière est montée à oscillation autour d'un pivot 21 et est maintenue en position contre une butée 22, sous l'action d'un ressort de traction 23.
Le fil conducteur 18 est relié électriquement à la plaquette 20 de manière que le courant passe de cette plaquette, par la pièce T, à la paroi 19 qui est reliée au bobinage<I>cl</I> du relais C, lequel bobinage est relié d'autre part au fil conducteur 17.
Sous l'effet du courant, le relais C est excité et attire l'armature c2 pour relier les plots c3 et c4 de ce relais de façon à mettre sous courant le moteur M qui est alors ali menté par le réseau, d'une part au moyen des conducteurs 17a et 17 et, d'autre part, par le conducteur 24, le relais C, la paroi 19, la pièce T et la plaquette 20 qui est reliée au conducteur 18.
Pendant le fonctionnement du moteur M, le bobinage d4 du relais<I>D,</I> qui est branché aux bornes du moteur M, est également parcouru par le courant pour attirer l'armature<I>dl</I> de ce relais et interrompre ainsi le courant dans la lampe 13.
Sur l'arbre du moteur synchrone M est fixé une vis sans fin 25 (fig. 3) engrenant avec la roue dentée 26, laquelle, par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur de vitesse 27 et du pignon 28, commande la rotation du plateau denté 29. Ce plateau est muni axialement d'un manchon 30, guidé à coulissement longitudinal limité, sur un arbre 31 tourillonnant dans des coussinets 32. Un ressort hélicoïdal 33, butant d'une part contre le manchon 30 et d'autre part contre une butée annulaire 34, solidaire de l'arbre 31, refoule normalement le plateau 29 vers l'extrémité dudit arbre 31.
Le plateau 29 forme un cadran divisé en trente ou soixante divisions ou davantage, qui corres pondent par exemple chacune à une minute du temps de parcage. Ce cadran qui est éclairé par une lampe 34' pendant le fonctionnement du moteur M, est disposé dans le boîtier 10, devant un voyant 35 découpé dans une des parois de ce boîtier. Un index 36 permet de repérer, à tous moments, la division du ca dran 29, qui correspond au nombre de minutes du temps de parcage encore disponible.
Pendant la marche de l'appareil, par exemple après cinq minutes de rotation du moteur M, la came 38 commande la fermeture de l'interrupteur f pour mettre sous courant, pendant un court instant, l'enroulement 40 du réceptacle-contacteur A, par l'intermédiaire du conducteur 40a, de façon à attirer l'armature 41, prévue à la plaquette 20, pour déplacer angulairement cette dernière autour de son pivot 21.
Ce déplacement libère la pièce T du réceptacle-contacteur A, laquelle pièce tombe dans le réceptacle-contacteur B dont la cons truction est identique à celle du contacteur A et qui est relié aux mêmes circuits électriques de l'appareil. Dans le réceptacle-contacteur B, la pièce T relie la plaquette 20b à la paroi 19 en permettant au moteur M de continuer à tourner sous l'action du courant.
La came 37 portée par l'arbre 31 et com mandant la fermeture de l'interrupteur e, entre en action, par exemple cinq minutes avant la fin du temps de parcage, pour allumer, par l'intermédiaire du conducteur 14a, la lampe 14, par exemple de couleur jaune, cette lampe annonçant la fin prochaine de ce temps de parcage et la libération probable de l'emplace ment situé en regard de l'appareil.
A la fin du temps de parcage, la lampe 14 s'éteint et la came 39 agit sur l'interrupteur g. Celui-ci commande, par l'intermédiaire du conducteur 15a, l'allumage de la lampe 15, de couleur rouge par exemple. Cet interrupteur g envoie également par l'intermédiaire du conducteur 42a le courant électrique dans le bobinage 42. La mise sous courant de ce bo binage commande le déplacement angulaire de la plaquette 20b pour libérer la pièce T qui tombe par gravité dans un collecteur, non mon tré et prévu à cet effet dans le boîtier 10. La libération de la pièce<I>T</I> du contacteur<I>B</I> pro voque l'interruption du courant dans le bobi nage<I>cl</I> du relais C qui, à son tour, coupe le courant dans le moteur M avec arrêt de celui-ci.
A ce moment, le courant est également inter rompu dans la lampe 34' qui s'éteint, ainsi que dans le bobinage d-1 du relais D dont l'armature <I>dl</I> est relâchée pour fermer le circuit de la lampe 13, qui s'allume.
L'allumage simultané des lampes 13 et 15, respectivement verte et rouge, signifie la fin du temps de parcage. Si l'emplacement corres pondant a déjà été libéré, le préposé à la sur veillance du parcage peut alors remettre le mécanisme de l'appareil dans sa position de départ, à l'aide d'une clé 43 de conformation spéciale (fg. 5) qui permet de faire tourner li brement le cadran 29 et son arbre 31 pour ra mener la graduation zéro de ce cadran en re gard de l'index 36.
Cette clé 43 pénètre par une ouverture 44, ménagée dans la paroi du boîtier 10 pour s'en gager dans une ouverture 46 pratiquée dans l'arbre portant le cadran 29. La section de l'extrémité 47 de la clé 43 de même que le profil de l'ouverture 46, sont établis de façon à ne permettre l'introduction de la clé dans l'ouverture 46, que dans une position angulaire déterminée par rapport à un point fixe de la circonférence du cadran 29. Par exemple, le profil de l'ouverture 46 du cadran 29 peut affecter la forme d'un triangle isocèle qui cor respond à la section de l'extrémité 47 de la clé.
Lors de l'engagement de.la clé 43, le pré posé à la surveillance imprime à celle-ci une pression axiale de manière à refouler le cadran 29, qui coulisse sur son arbre 31, contre l'action du ressort 33, pour dégager la denture du cadran 29 de celle du pignon 28. Le cadran 29 et son arbre 31 peuvent alors tourner librement, à l'aide de la clé 43, dans les coussinets 32 de l'arbre 31, jusqu'au moment où la manette 48 de la clé 43 vient buter contre un téton 49 présenté par la face extérieure du boîtier 10. Dans cette position de la clé 43, le point zéro du cadran se trouve en regard de l'index 36 du voyant 35. Le retrait de la clé permet à la denture de ce cadran de réengager la denture du pignon 28, sous l'action du ressort 33.
Par la remise à zéro du cadran 29, la lampe 15, par exemple de couleur rouge, s'est éteinte, tandis que la lampe 13, de couleur verte, est restée allumée, indiquant, à distance, par sa couleur, la disponibilité de l'emplace ment de parcage contrôlé par l'appareil.
Si cet emplacement a été libéré avant l'expiration de son temps normal de parcage, un autre automobiliste peut s'y installer et celui-ci pourra se rendre compte, en regardant le cadran 29, du temps de parcage encore dis ponible. Si le nouvel occupant juge que ce temps ne lui suffit pas il pourra introduire dans l'appareil une nouvelle pièce de monnaie. Cette pièce sera retenue dans le contacteur A qui maintiendra l'appareil en fonctionnement après la chute de la pièce retenue dans le contacteur B. Le nouvel occupant profitera ainsi d'un temps de parcage complet en plus du temps de parcage non utilisé par l'occupant précédent.
Le boîtier de l'appareil est pourvu sur une de ses faces d'une porte (non montrée), munie d'une serrure de sûreté, pour la récolte des pièces de monnaie ou des jetons, ainsi que pour les vérifications éventuelles du mécanisme. Par ailleurs, l'appareil pourra être pourvu d'un enregistreur-totalisateur automatique, d'un type connu quelconque, commandé par la chute des pièces. D'autre part, les différents inter rupteurs qui ont été décrits et montrés au dessin comme étant des interrupteurs à lames et à plots de contact, pourront avantageuse ment être constitués par des interrupteurs à tube de mercure de type connu.
On conçoit que l'appareil décrit présente de nombreux avantages parmi lesquels on peut citer notamment<B>:</B> sa construction simple et économique ; la facilité qu'il offre à l'automo biliste de repérer rapidement et à distance un emplacement de parcage disponible, grâce à la signalisation fournie par les lampes de couleurs différentes de l'appareil, lesquelles lampes permettent également le contrôle visuel aisé et simultané d'un grand nombre d'empla cements de parcage, par le préposé à leur surveillance.