Machine pourvue d'un tambour rotatif creux dont l'axe est disposé horizontalement et comprenant un dispositif pour l'équilibrage automatique du tambour lorsque le contenu de celui-ci est réparti de façon à lui impartir un balourd L'invention a pour objet une machine pourvue d'un tambour rotatif creux dont l'axe est disposé horizontalement, et comprenant un dispositif pour l'équilibrage automatique du tambour lorsque le contenu de celui-ci est ré parti de façon à lui impartir un balourd.
Cette machine pourrait être, par exemple, une ma chine à laver et à essorer.
Dans le brevet suisse No 318781, on a dé crit une machine de ce genre munie d'un dis positif pour corriger le déséquilibre dû à une charge du tambour mal répartie ou à toute autre cause, par l'intermédiaire de soupapes qui sont montées sur le tambour tournant et qui commandent l'admission de liquide dans des chambres d'équilibrage. Dans cette ma chine, le tambour est supporté de manière que son axe de rotation puisse osciller pendulaire- ment par rapport à un axe fixe.
Le liquide d'équilibrage est contenu dans un réservoir annulaire monté concentriquement sur une paroi d'extrémité du tambour, chaque chambre d'équilibrage étant reliée, par une soupape de commande et par un conduit, avec l'intérieur du réservoir à la périphérie de celui- ci. Quand cette soupape s'ouvre, le liquide est obligé, par l'effet de la force centrifuge, de pénétrer dans une ou plusieurs des chambres d'équilibrage qui, pendant que le fonctionne ment a lieu en état de déséquilibre, sont situées du côté opposé à celui où le tambour déséqui libré est le plus lourd.
Les soupapes sont ouvertes, sélectivement, par des poussoirs qui tournent avec le tambour et qui peuvent se déplacer radialement pour entrer en contact avec les tiges des soupapes, les extrémités internes de ces poussoirs pre nant appui sur un organe qui est monté con centriquement sur le bâti qui supporte les tou rillons du tambour. Le liquide est alors admis, d'une manière continue, dans des chambres qui sont situées du côté le plus léger du tam bour jusqu'à ce que l'équilibre soit atteint.
La machine selon l'invention est caractéri sée en ce que le tambour est supporté par des moyens excentrés agencés de façon que, sous l'influence d'un balourd dû à l'effet d'une ré partition irrégulière du poids du contenu du tambour, son axe de rotation puisse effectuer un mouvement pendulaire par rapport à un axe horizontal fixe, la machine comprenant, en outre, une source de liquide d'équilibrage, plu sieurs chambres d'équilibrage réparties uni formément le long de la périphérie du tara- bour, une enveloppe dans laquelle ledit tam bour est supporté, des moyens logés dans la dite enveloppe et reliés à ladite source afin de pouvoir fournir,
pendant la rotation dudit tam bour, du liquide d'équilibrage auxdites cham bres, et des moyens déflecteurs permettant de diriger le liquide vers ces chambres, ces moyens étant adjoints auxdits moyens excen trés et coopérant avec les moyens logés dans l'enveloppe pour fournir sélectivement, lors d'un mouvement pendulaire de l'axe de rota tion du tambour, du liquide d'équilibrage à au moins une chambre disposée diamétralement à l'opposé de la partie du tambour qui s'est alourdie à la suite d'une répartition irrégulière des poids.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution et une va riante de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe verticale axiale d'une première forme d'exécution, cons tituée par une machine à laver et à essorer.
La fig. 2 est une vue en coupe transver sale suivant 2-2 de la fig. 1 de cette machine. Les fig. 3 et 3A représentent, à plus grande échelle et respectivement en coupe axiale suivant 3-3 de fig. 2 et en coupe trans versale suivant 3A-3A de fig. 3, l'arbre entraî neur et son palier.
La fig. 4 est une vue en bout depuis la gauche ou l'arrière de la fig. 1, l'enveloppe du tambour horizontal de la machine, le logement du palier et l'arbre entraîneur étant montrés en coupe transversale ; cette fig. 4 montre égale ment, d'une manière schématique, les disposi tifs d'alimentation et de vidange pour le liquide de lavage et le liquide équilibreur.
La fig. 5 représente, à plus grande échelle et en coupe suivant 5-5 de fig. 2, certains dé tails de la machine montrée aux fig. 1 et 2.
La fig. 6 représente, à plus grande échelle et en coupe suivant 6-6 de fig. 2, d'autres dé tails de cette machine.
La fig. 7 représente, à plus grande échelle et suivant 7-7 de fig. 1, encore d'autres détails de cette machine. La fig. 8 est une vue en élévation, avec parties arrachées, de la deuxième forme d'exé cution, également constituée par une machine à laver et à essorer.
Les fig. 9, 10 et 11 représentent schémati quement une variante du dispositif distributeur de liquide d'équilibrage de la machine des fig. 1 et 2.
La machine représentée aux fig. 1 et 2 présente un tambour de lavage et d'essorage 10 supporté, à son extrémité arrière, par un arbre horizontal 12 de manière à pouvoir tour ner dans une enveloppe 14 montée sur des pieds 13 et qui comporte une paroi arrière 15 et une paroi avant 16. Dans la paroi avant 16 est ménagée une ouverture centrale 18 qui, pendant le fonctionnement de la machine, est fermée, d'une manière étanche, par une porte 20 que l'on peut manoeuvrer ou verrouiller à l'aide d'une poignée 21. Le tambour 10 com porte une paroi cylindrique perforée 22 et une paroi avant 23. Dans cette dernière est ména gée une ouverture de remplissage 24 qui est placée en regard de l'ouverture 18 de la porte de l'enveloppe.
L'arbre 12 peut être entraîné de toute ma nière appropriée, par exemple à l'aide d'un moteur électrique 112 et d'une courroie, qui font tourner une poulie 26, calée sur l'arbre 12. La fig. 3 montre que l'arbre 12 est fixé d'une manière appropriée sur une tête arrière 25,à double paroi, du tambour à l'aide d'une clavette ou d'autres organes de fixation, et qu'il est ainsi maintenu dans l'alésage central 27 d'un moyeu 28 solidaire de la tête 25.
L'arbre 12 est monté de façon que le tam bour puisse tourner autour d'un axe A passant par un point fixe et pouvant osciller autour d'un axe fixe passant par ledit point fixe. Une boîte cylindrique 30, présentant une bride pé riphérique 31, et fixée rigidement, par des bou lons 32, sur l'extrémité externe d'un anneau 34 qui fait saillie, vers la droite de la fig. 3, sur la paroi 15 de l'enveloppe 14. La boîte 30 s'étend à droite et à gauche de la bride 31.
La partie de droite de la boîte comporte une ca- vité 35 dans laquelle est logé concentrique ment un roulement à billes 36, avec auto- alignement, qui est placé à l'extérieur de l'en veloppe et qui porte l'extrémité externe de l'arbre d'entraînement 12, ce roulement 36 étant disposé à l'intérieur de la poulie 26 de la courroie entraîneuse.
La partie gauche 39 de la boîte de support 30 est logée dans l'anneau 34. Cette extrémité de la boîte 30 présente une face extérieure 33 concentrique à un axe horizontal fixe passant par le centre du palier 36 et reposant dans l'anneau 34 et une face intérieure excentrée 38 . dont l'axe C, parallèle au premier axe A, est placé à environ 3,2 mm au-dessus de ce dernier.
Dans le prolongement tubulaire 39 de la boîte 30, est monté un palier à aiguilles d'axe C, dont les aiguilles 40 sont montées dans une cage de maintien 41. A l'intérieur de la sur face intérieure 52 du palier 40-41, est disposée une pièce d'écartement annulaire 50 dont une partie en forme de manchon 51 épouse par sa surface extérieure cette surface 52 du roule ment, tandis que sa surface intérieure 53 est excentrée par rapport à cette dernière. Un rou lement à billes 54 à alignement automatique est monté sans jeu au contact de cette surface intérieure 53 et sert à porter l'arbre 12 pour permettre à ce dernier de tourner autour de l'axe A.
L'excentricité de la pièce d'écartement 50 est telle que le centre du palier 54 est disposé à peu près à 3,2 mm de l'axe C défini par le palier 40. Lorsque le tambour 10 ne tourne pas ou lorsqu'il tourne dans des conditions de parfait équilibre de telle sorte que les forces agissant sur l'arbre 12 soient dirigées exclusi vement vers le bas, l'axe A se confondra avec l'axe horizontal de la face 33 et sera disposé immédiatement au-dessous de l'axe C. Au con traire, si le tambour tourne sans être équilibré, des forces autres que des forces dirigées vers le bas agissent sur l'arbre 12 et le centre du palier 40-41 oscillera à la manière d'un pen dule d'une longueur de 3,2 mm autour de l'axe C.
Cette oscillation écartera légèrement l'axe A du plan vertical passant par l'axe C et fera osciller des organes déflecteurs 75 dé crits ci-après et montés sur la pièce d'écarte ment 50.
Le palier de rotation 54 et le palier d'os cillation 40 sont empêchés de se déplacer axia- lement dans la boîte 30 par une bague de re tenue 37, qui est fixée au prolongement tubu laire 39 de la boîte 30 par des vis 37', et du fait de la forme générale donnée à l'organe d'écartement excentré 51. Il est à noter que des moyens appropriés peuvent être prévus pour retenir des matières lubrifiantes à l'inté rieur des différents paliers et que des rondel les de retenue élastiques et usuelles (non re présentées) peuvent être utilisées pour main tenir les cages des roulements ou paliers à leurs emplacements appropriés.
Il résulte de ce qui précède que le tambour 10 et la pièce d'écartement 51 peuvent oscil ler à la manière d'un pendule autour de l'axe C avec une amplitude limitée, sous l'effet de for ces agissant dans le sens latéral et qu'ils peu vent, en même temps, tourner autour de l'axe A dans les roulements 36 et 54 qui supportent l'arbre 12.
Le tambour 10 est pourvu de cinq collec teurs 55 disposés concentriquement suivant un cercle autour de l'axe A du tambour et séparés les uns des autres par des intervalles 56. Cha que collecteur 55 (fig. 2 et 5) a la forme d'une auge dont la paroi interne 57 est fixée à la paroi 25 du tambour par des boulons 58. Sa paroi extérieure 59 est fixée à ladite paroi 25 par des boulons 60 fixés en des points qui sont plus proches, dans le sens radial, de la paroi cylindrique 22 du tambour. Aux cinq collec teurs 55, en forme de secteur de cercle, cor respondent cinq chambres d'équilibrage 62 qui font saillie, dans le sens radial, sur la face in terne de la paroi 22 du tambour en étant écar tées, d'une manière égale, les unes des autres.
Les chambres 62 ont une section transversale triangulaire (fig. 2), le sommet du triangle étant orienté vers l'axe du tambour. Des pas sages 64 (fig. 5) relient l'intérieur des collec teurs 55 à l'intérieur des chambres 62 et, à cet effet, ces collecteurs 55 comportent des pro longements radiaux 66 ouverts du côté des chambres 62, ces prolongements recouvrant les extrémités de ces chambres (fig. 2). Dans certains cas, on préfère utiliser un nombre de collecteurs 55 plus petit que cinq.
Les fig. 2 et 4 montrent une paire de tuyères 67, montées sur la paroi terminale 15 de l'enveloppe et qui sont disposées suivant un axe horizontal qui coupe l'axe de cette enve loppe, ces tuyères étant montées à des distan ces égales dudit axe. Chaque tuyère est mon tée sur un support 68 (fig. 5) qui recouvre une ouverture 69 ménagée en un endroit appro prié de ladite paroi 15. Chaque tuyère est orientée de manière telle que le liquide qu'elle débite forme un jet qui est sensiblement paral lèle à la paroi 15 et qui est dirigé vers la paroi périphérique cylindrique de l'enveloppe.
Dans les conditions normales, les jets sont dirigés, comme montré par des flèches en traits pleins dans la fig. 5, vers les entrées 70 de deux conduits 71, supportés par la paroi 15, ces conduits aboutissant à un puits ou à une boîte de vidange 72 (fig. 4) d'où le liquide peut retourner librement à un réservoir d'ali mentation 74 par un conduit 73. Un rebord 70' (fig. 5) est formé sur chaque conduit 71 pour empêcher que le liquide ne se répande autour de l'entrée 70 du conduit et pour évi ter une entrée indésirable du liquide dans les collecteurs 55.
Afin que le liquide puisse être dirigé vers un ou plusieurs collecteurs 55, dans le cas d'un déséquilibre du tambour, des organes déflec teurs 75 (fig. 3) qui oscillent avec le tambour, lorsque l'axe A de celui-ci se place angulaire- ment et dans le sens latéral autour de l'axe d'oscillation C, interviennent périodiquement pour diriger les jets, qui sont formés continuel lement, vers les collecteurs reliés aux cham bres d'équilibrage particulières 62 qui sont, à ce moment, opposées à la partie plus lourde du tambour déséquilibré.
Les organes déflecteurs 75 comportent deux bras de commande 76 et 77 orientés, à peu près, suivant des directions opposées (fig. 2), ces bras s'étendant radialement à par tir d'une bride centrale 78 fixée par des bou lons 79 sur la face annulaire interne de l'or gane d'écartement excentré 50 (fig. 2 et 3). Les extrémités externes ou libres des bras 76 et 77 portent des ailettes 80 et 81 (fig. 2) pour faire dévier les jets. Ces ailettes, comme mon tré dans les fig. 5 et 6, font un angle d'environ 450 avec les extrémités des bras de commande respectifs qui les supportent.
Comme montré en coupe transversale à la fig. 5, une de ces ailettes intercepte le jet liquide débité par la tuyère 67 et dirige ce jet vers un des collec teurs 55. A la fig. 2, les bras, montrés en traits pleins, occupent leur position inactive nor male, ce qui permet aux jets de pénétrer dans les entrées 70 des conduits de vidange 71, ces conduits étant représentés en traits pointillés à la fig. 4.
Pour faciliter le retour de l'axe de rota tion du tambour à sa position normale, on fait intervenir deux ressorts de traction horizon taux et antagonistes 83 qui s'étendent suivant des directions opposées à partir d'un ergot 84 (fig. 7) monté à proximité de l'extrémité ex terne 86 d'un bras central et vertical 87, monté sur la bride 78 portant les ailettes dé- viatrices, dans une position médiane entre les bras 76 et 77. Les bras 76, 77 et 87 ont une grande longueur comparativement à la lon gueur du rayon d'oscillation du tambour.
Il en résulte qu'un petit déplacement angulaire de l'organe d'écartement 50, qui oscille avec le tambour, provoque un mouvement fortement amplifié des ailettes 80, 81 et de l'ergot 84 auquel les ressorts 83 sont accrochés. Ainsi, les ressorts antagonistes 83 influencent forte ment la période d'oscillation de l'organe d'écartement 50 et du tambour 10.
Une tension appropriée de ces ressorts est celle pour laquelle la période d'oscillation na turelle de la suspension pendulaire est main tenue à une valeur immédiatement supérieure à la vitesse angulaire voulue du tambour, cor respondant à la vitesse d'essorage. Il est à noter, tout particulièrement, que la longueur comparativement grande du bras portant les ailettes déflectrices, permet d'obte nir une déviation rapide et efficace des jets vers les chambres d'équilibrage à la suite d'un très faible mouvement excentré du tambour dans le sens latéral par rapport à son axe de rotation normal.
Dans l'exemple représenté et décrit, l'ex centricité du palier excentré par rapport à l'écartement utile entre les ailettes et l'axe est à peu près dans le rapport de 3,2 mm à 308 mm, de sorte que l'amplification du mou vement latéral se fait avec une multiplication d'à peu près 100, ce qui, comme on le com prend, permet d'obtenir une compensation très rapide du déséquilibre dans le tambour.
Il résulte de ce qui précède qu'au cours du fonctionnement, le déséquilibre du tambour produit par un poids trop lourd qui est placé d'un côté de celui-ci, provoque un bascule- ment latéral du pendule dont le tambour fait partie.
Ceci produit le mouvement des orga nes déflecteurs 75 de manière telle que le li quide débité par les tuyères 67 soit obligé de pénétrer dans une ou plusieurs des chambres 62, qui forment en même temps des nervures servant à brasser le contenu du tambour lors du lavage, qui sont diamétralement opposées à la partie la plus lourde du tambour. Comme les passages 64, qui relient les collecteurs 55 aux chambres 62, ne comportent pas de sou papes, l'écoulement des jets dans ces chambres est produit, en partie, par la vitesse propre du jet quand il pénètre dans le collecteur et, en partie, par la force centrifuge.
La vitesse de régime usuélle de ces tambours, pour l'esso rage, est d'environ 600 t/m. Toutefois, à envi ron 250 t/m, donc bien longtemps avant que la vitesse d'essorage ne soit atteinte, les jets à débit continu sont dirigés vers les collecteurs 55 et le liquide commence à pénétrer dans les chambres 62 en étant réparti sur toute la lon gueur de la ou des chambres. Il en résulte qu'en quelques secondes, une quantité suffi sante du liquide compensateur aura été intro duite dans les chambres qui sont placées du côté le moins lourd, pour que le tambour ait un équilibre satisfaisant pour le fonctionne ment et qu'il ne soit pas soumis à des vibra tions excessives.
Pour éviter toute tendance à une compen sation excessive dans certaines conditions, des soupapes de décharge pour le liquide sont mon tées en des points appropriés de la paroi cylin drique 22 du cylindre, ces soupapes étant orientées radialement vers le centre du tam bour dans les différentes chambres d'équili brage 62. Une soupape de décharge de ce genre est représentée en 90 dans la fig. 1, en 190 à la fig. 8, et en détail à la fig. 5. Elle comprend un support 91, avec bride, qui est fixé dans une ouverture 92, ménagée dans la paroi 22 du tambour 10, par des vis 93.
Une boîte cylindrique 94 formant guide de soupape est logée dans ce support. La paroi de cette boîte présente des lumières 95 ménagées au voisinage de la paroi 22 du tambour. Un gril lage 89 empêchant le passage des saletés, de fragments de tissus et d'autres matières étran gères, entoure le corps de chaque boîte. La soupape comprend un plongeur 96, avec une tête 97, qui peut coulisser axialement dans la boîte 94.
Normalement, le plongeur 96 est maintenu dans sa position d'ouverture, montrée à la fig. 5, par un ressort hélicoïdal 98 qui entoure le plongeur et qui prend appui, par une extré mité, sur la tête de soupape 97 et, par son extrémité opposée, sur un épaulement 99 mé nagé à l'intérieur de la boîte 94. Le plongeur 96 est déplacé, vers l'extérieur, dans la boîte 94 par la force centrifuge pour obturer pro gressivement les lumières 95 et l'orifice de sortie 100 dans lequel pénètre l'extrémité co nique 101 du plongeur 96. Le ressort 98 s'op pose à la fermeture de la soupape 90.
La force qui pousse le plongeur 96 vers l'extérieur pour interrompre la décharge du liquide hors de la chambre est produite par la force centrifuge due au poids du plongeur 96 et à cette force s'oppose le ressort hélicoïdal. Le plongeur est retenu dans la boîte 94 par une bague fendue 103. L'extrémité conique du plongeur com porte une gorge peu profonde 104 qui crée une certaine fuite du liquide hors de la boîte à soupape, même après que la soupape est com plètement fermée par l'effet d'une force cen trifuge maximum.
Il est à noter qu'aux vitesses réduites, les chambres laissent continuellement échapper du liquide par ces soupapes pendant que le tambour tourne. Une certaine fuite de liquide a lieu, pendant l'essorage, à un degré moindre par la gorge peu profonde 104 du plongeur, mais le débit des jets a lieu avec un excès suf fisant dans les collecteurs 55 pour que, malgré ces fuites permanentes, la ou les chambres d'équilibrage appropriées soient remplies pen dant que celles, qui sont placées du côté plus lourd, soient vidées.
L'existence de ces soupapes de décharge facilite le réglage de la vitesse à laquelle on obtient l'équilibrage, elle empêche la surcom- pensation et elle rend pratiquement inutile la présence des passages 64 pour servir à la dé charge du liquide hors des chambres.
Dans la fig. 7, 105 désigne une boîte à ressort qui est montée au-dessus d'une ouver ture ménagée dans l'enveloppe 14 de l'esso reuse, à proximité de la paroi latérale 15 de celle-ci. Dans cette boîte sont montées des tiges 106 auxquelles on accroche les extrémités ex ternes des ressorts 83. La boîte comporte un couvercle 107 qui supporte un interrupteur limiteur 108 commandé par un plongeur 109. Des fils électriques 110 et 111, qui sont reliés entre eux quand l'interrupteur 108 est fermé, sont connectés en série dans le circuit du mo teur électrique 112 qui entraîne le tambour.
Le plongeur 109 de l'interrupteur est en alignement avec une tige de commande 114 qui traverse librement le couvercle 107 de la boite et qui est en alignement radial avec le bras 87 quand ce dernier occupe sa position verticale normale. L'extrémité supérieure du bras 87 a le profil d'une came présentant une partie en retrait 116 et deux rampes de com mande 117 qui sont situées de part et d'autre de cette partie creuse 116. La tige 114 du plon geur coulisse dans une boite 118 montée sur le couvercle 107 ; dans la boîte 118 est logé un collet<B>119</B> qui entoure la tige 114 et qui est fixé sur celle-ci, de manière à pouvoir coulis ser dans la boîte.
Un ressort hélicoïdal 120 prend appui sur ce collet et est maintenu, à l'état comprimé, par un bouchon fileté 121 qui est vissé dans la boîte 118 et qui sert d'appui à l'extrémité supérieure du ressort. Normale ment, l'extrémité inférieure de la tige 114 est hors de contact avec la partie médiane et en retrait 116 de la came. Par contre, quand le tambour 10 est soumis à une vibration trop intense qui provoque un mouvement latéral trop important de ce tambour, l'une ou l'autre des rampes<B>117</B> vient en contact avec la tige 114 et déplace celle-ci et le plongeur 119 dans le sens pour lequel on provoque l'ouverture de l'interrupteur 108 et, par conséquent, l'ar rêt du moteur 112. L'essoreuse cesse donc de fonctionner jusqu'à ce que le poids du contenu du tambour ait été réparti d'une manière ap propriée.
La fig. 4 montre, schématiquement et à une échelle plus petite, diverses autres parties de la machine utilisée pour le lavage et l'es sorage.
Des tuyaux 125 relient les deux tuyères 67 au conduit de refoulement 126 d'une pompe centrifuge 127 qui est montée au-dessus du réservoir 74 contenant le liquide de lavage et dans lequel elle prélève le liquide de lavage, par exemple du perchloréthylène, par un con duit d'aspiration 135. Ce réservoir reçoit con tinuellement, par le tube 73, le liquide qui s'écoule hors de la machine pendant le fonc tionnement de l'essoreuse. Un robinet approprié 73', interposé dans le conduit 73, peut être uti lisé pour maintenir le liquide dans l'enveloppe à un niveau déterminé pendant l'opération de lavage.
Le conduit 126 est également relié à l'entrée 127 d'un filtre à pression 128 d'un genre approprié, un robinet 129 occupant une position telle qu'il permette d'interrompre l'écoulement du liquide vers le filtre, depuis la pompe, pendant l'essorage du contenu du tambour. Un robinet 130, monté sur le tuyau 125, peut être fermé pour -interrompre l'ali mentation des tuyères 67 pendant la période de lavage ou de nettoyage humide.
La sortie du filtre est reliée par un conduit <B>131</B> à l'intérieur de l'enveloppe de la machine pour débiter le liquide de lavage. Ce conduit comporte également un robinet obturateur ou de réglage 132.
La fig. 8 montre une machine à laver et à essorer horizontale, cette machine comprenant deux paliers d'extrémité 150 et deux arbres 152 portant des poulies. Les paliers 150 sont analogues à celui de la machine représentée dans les fig. 1 à 7, à cette exception près qu'ils ne comportent pas le roulement 36 fai sant passer l'axe de rotation du tambour par un point fixe.
Pour les machines à laver à deux paliers, mais de petites dimensions, un arbre entraîneur avec poulie à une seule extrémité de la ma chine suffit. Pour des tambours très longs, l'entraînement est plus satisfaisant et la com pensation de l'équilibre est meilleure quand on fait intervenir des entraînements et des équi librages aux deux extrémités.
Comme la cons titution des paliers et celle des collecteurs et chambres destinés à recevoir le liquide, etc., peut être la même que celle adoptée dans la machine montée en porte à faux et présentant une paroi latérale munie d'une porte de rem plissage, comme celle montrée dans les fig. 1 à 7 et décrite plus haut, il est inutile de dé crire en détail les organes qui sont communs aux deux machines.
Il est important, toutefois, dans le cas de tambours longs avec deux pa liers, que les bras de commande qui servent à diriger le liquide, fonctionnent indépendam ment aux deux extrémités, afin que chacune de ces extrémités puisse recevoir du liquide d'équilibrage quand un déséquilibrage se pro duit aux extrémités respectives.
Dans la fig. 8, de longues chambres 153 s'étendent jusqu'aux extrémités du tambour 154, et sont reliées, à leurs deux extrémités, à des collecteurs en forme de secteurs (non re présentés) qui reçoivent des jets de liquide équilibreur, chacun de ces collecteurs pouvant être analogue aux collecteurs 55 de la fig. 1. Une cloison 155 subdivise chaque chambre 153 en deux compartiments d'équilibrage 157. Pendant le fonctionnement, on maintient ainsi un équilibre dynamique aux deux extrémités du cylindre. Chaque compartiment 157 com porte une soupape de décharge 190.
Ces sou papes sont analogues à celle décrite plus haut, mais elles sont placées à proximité des deux extrémités des chambres 153. La présence d'une soupape de décharge dans chaque com partiment d'équilibrage est importante. Elle permet la vidange des compartiments à des vitesses inférieures à 250 t/m, par exemple, mais à des vitesses plus élevées, les plongeurs des soupapes sont refoulés vers l'extérieur con tre l'action de leurs ressorts, de sorte que seule la gorge, formant la fuite, reste ouverte.
Jusqu'ici, on a donné aux plongeurs des soupapes de décharge un poids d'environ 285 g. La tension du ressort est telle qu'il faille un effort d'environ 11,7 kg pour fermer la soupape. A 250 t/m et pour un cylindre ayant un diamètre égal à 120 cm, cette force est égale à 12 kg.
Les fig. 9, 10 et 11 montrent non seule ment une variante de détail de la machine des fig. 1 et 2, dans laquelle l'effet des organes déflecteurs du liquide, tels que décrits plus haut, est inversé en ce qui concerne leur action sur les jets du liquide équilibreur, mais égale ment les positions caractéristiques occupées par ces organes en cas d'équilibre et de dés équilibre.
Dans la fig. 9, on voit que lorsque le tam bour 10 est en équilibre, l'axe du tambour et celui du palier excentré sont dans un plan ver tical et les ailettes des bras déflecteurs 176 et 177 sont directement dans l'alignement dés jets du liquide projeté de sorte que ce liquide tombe sur le fond de l'enveloppe d'où il peut être évacué vers le réservoir d'alimentation. La fig. 10 montre le fonctionnement dans le cas où le déséquilibre provoque l'inclinaison de l'axe de rotation et amène les organes dé flecteurs à une position, qui permet au liquide de pénétrer dans les chambres d'équilibrage qui sont placées du côté le plus léger du tam bour déséquilibré.
Quand le tambour tourne, sa partie la plus lourde passe de l'autre côté de l'axe vertical et les organes déviateurs se déplacent angulairement vers une position qui permet à la tuyère opposée de débiter dans les mêmes chambres après que celles-ci ont passé de l'autre côté de l'axe, comme montré à la fig. 11.