CH323697A - Raccord - Google Patents

Raccord

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CH323697A
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CH
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tube
nut
annular part
annular
coupling element
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English (en)
Inventor
D Wurzburger Paul
Original Assignee
Patex S A
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Publication of CH323697A publication Critical patent/CH323697A/fr

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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F16ENGINEERING ELEMENTS AND UNITS; GENERAL MEASURES FOR PRODUCING AND MAINTAINING EFFECTIVE FUNCTIONING OF MACHINES OR INSTALLATIONS; THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16LPIPES; JOINTS OR FITTINGS FOR PIPES; SUPPORTS FOR PIPES, CABLES OR PROTECTIVE TUBING; MEANS FOR THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16L19/00Joints in which sealing surfaces are pressed together by means of a member, e.g. a swivel nut, screwed on or into one of the joint parts
    • F16L19/08Joints in which sealing surfaces are pressed together by means of a member, e.g. a swivel nut, screwed on or into one of the joint parts with metal rings which bite into the wall of the pipe
    • F16L19/10Joints in which sealing surfaces are pressed together by means of a member, e.g. a swivel nut, screwed on or into one of the joint parts with metal rings which bite into the wall of the pipe the profile of the ring being altered

Description


  Raccord    On connaît déjà des raccords comportant  un élément formant butée axiale pour le tube  à raccorder, et un écrou à portée conique in  térieure engagé sur le tube et vissé sur cet élé  ment formant butée. Ces raccords comportent,  de plus, un élément d'accouplement déforma  blé engagé sur le tube entre la butée et l'écrou,  et qui présente une partie annulaire épaisse à  arête tranchante susceptible de pénétrer dans  le tube par contraction radiale, et une partie  tubulaire plus mince que la partie annulaire.  



  Cette partie tubulaire, espacée     radialement     de la surface extérieure du tube et de la péri  phérie de la partie annulaire, est susceptible  de se déformer     radialement    par contraction  axiale de l'élément d'accouplement, entre  l'écrou et l'élément formant butée pour le  tube.  



  Le but de l'invention est notamment de  limiter la déformation de l'élément d'accouple  ment et la pénétration de l'arête tranchante  dans le tube de manière à réduire l'affaiblisse  ment de ce tube.  



  L'invention a pour objet un raccord pour  tube comportant un corps formant butée pour  le tube à raccorder, un écrou à face inclinée  engagé sur le tube et vissé sur ce corps for  mant butée, et un élément d'accouplement en  gagé sur le tube entre la     butée    et l'écrou, cet  élément d'accouplement comportant une par-    tic     annulaire    épaisse à arête coupante, suscep  tible de pénétrer dans le tube par contraction  radiale de cette partie annulaire, et une portion  tubulaire solidaire de cette partie annulaire,  plus mince que cette dernière et espacée     radia-          lement    de la surface extérieure du tube et de  la périphérie de la partie     annulaire,

      cette par  tie annulaire étant susceptible de se déformer       radialement    par contraction axiale de l'élément  d'accouplement entre le corps formant butée  pour le tube et l'écrou.  



  Conformément à l'invention, ce raccord est  caractérisé en ce que la partie annulaire de  l'élément d'accouplement est     limitée    par un  épaulement mâle venant en prise avec la face  inclinée de l'écrou, ce qui     limite    la déforma  tion de cette partie annulaire tout en mesurant  la pénétration de l'arête     coupante    dans le tube  lors du serrage de l'écrou.  



  La portée conique extérieure de la     partie          annulaire    de l'élément d'accouplement peut  présenter un même angle au sommet que la  face inclinée de l'écrou, ce qui permet par  serrage de l'écrou de     contracter    la partie an  nulaire sans la faire basculer autour de l'arête  coupante.  



  Le dessin ci-joint représente, à titre d'exem  ple, plusieurs formes d'exécution du     raccord     faisant l'objet de la présente invention.      La     fig.    1 est une vue en coupe longitudi  nale d'une première forme d'exécution du rac  cord, les différentes parties de     ce    raccord étant  séparées l'une de l'autre.  



  La     fig.    2 est une vue en coupe, à plus  grande échelle, du raccord précédent, dont les  parties sont rapprochées, mais non serrées.  



  La     fig.    3 est une vue en coupe partielle de  ce même raccord après serrage de l'écrou.  La     fig.    4 est une vue en demi-élévation,  demi-coupe, de l'élément d'accouplement.  



  La     fig.    5 est une vue en coupe partielle  d'une variante du raccord, les éléments du rac  cord étant rapprochés, mais non serrés.  



  La     fig.    6 est une vue en coupe partielle  de ce même raccord après serrage.  



  La     fig.    7 est une vue en demi-élévation,  demi-coupe, de l'élément d'accouplement du  raccord représenté sur les     fig.    5 et 6.  



  La     fig.    8 est une vue en élévation, partie  en coupe axiale, d'une autre forme d'exécution  du raccord, les pièces étant représentées avant  l'assemblage.  



  La     fig.    9 est     une    vue en coupe longitudi  nale à plus grande échelle du raccord précé  dent, les parties étant assemblées, mais non  serrées.  



  La     fig.    10 est une vue en coupe longitudi  nale de ce même raccord après serrage.  



  La     fig.    11 est une vue en coupe longitudi  nale d'une variante du raccord, les pièces  étant assemblées, mais non serrées.  



  La     fig.    12 est une vue, partie en coupe  axiale, partie en élévation, du raccord suivant  une autre forme d'exécution, les éléments     étant     assemblés l'un à l'autre, mais non serrés l'un  sur l'autre.  



  La     fig.    13 est une vue en coupe axiale de  ce raccord après serrage.  



  La     fig.    14 est une vue, partie en élévation,  partie en coupe, de l'élément d'accouplement.    Les     fig.    15, 16 et 17 sont des vues corres  pondant aux     fig.    12, 13 et 14 d'une variante  du raccord précédent.  



  La     fig.    18 est une vue, partie en élévation,  partie en coupe axiale, d'une autre forme  d'exécution du raccord, dont les éléments sont  rapprochés, mais non serrés.  



  La     fig.    19 est une vue en coupe, à plus  grande échelle, du raccord précédent.  



  La     fig.    20 est une vue en coupe analogue,  les éléments étant serrés.  



  La     fig.    21 est une vue, partie en élévation,  partie en coupe, de l'élément d'accouplement.  La     fig.    22 est une vue en coupe partielle  d'une autre forme d'exécution du raccord, les  pièces étant assemblées     avant    serrage.  



  La     fig.    23 est une vue en coupe partielle  de ce raccord après serrage.  



  La     fig.    24 est une vue, partie en élévation,  partie en coupe, de l'élément d'accouplement  du raccord précédent.  



  Le raccord représenté sur les     fig.    1 à 4  comporte un corps B fileté extérieurement et  sur l'extrémité arrière duquel doit être accou  plé le tube T. La jonction est assurée par  l'écrou N fileté intérieurement. L'élément d'ac  couplement E est engagé entre l'écrou N et le  corps B, de manière à     aggriper    le tube et à  assurer le joint avec l'extrémité arrière du  corps. Le corps B présente un alésage 1 en  prolongement de l'alésage du tube T et de  même diamètre intérieur.

   La face arrière 2 du  corps est plane et peut être normale à l'axe  de l'alésage du corps, ce qui facilite l'accou  plement par contact     resserré.    Dans la     forme     d'exécution selon les     fig.    1 à 3 incluses, la face  arrière 2 du corps présente un épaulement  étroit annulaire 3, qui peut être très faible,  c'est-à-dire d'une profondeur de l'ordre de 1  à 2/10 de mm.

   Cet épaulement 3 est suffisam  ment petit pour ne pas influencer le rappro  chement de l'élément d'accouplement, mais il  sert cependant à recevoir l'épaulement com  plémentaire 4 formé sur l'extrémité avant de      l'élément d'accouplement E     (fig.    4) et à cen  trer et placer cet élément     coaxialement    à l'alé  sage du corps tout en s'opposant à un dépla  cement radial de l'extrémité avant de l'élément  E pendant son introduction et, après le     join-          tement    terminé, lorsque les pièces sont sou  mises aux efforts de service. La face arrière 2  du corps sert de butée longitudinale ou axiale  pour l'extrémité avant du tube T, la mainte  nant contre un déplacement axial vers le corps.

    Elle sert également de butée pour l'extrémité  avant de l'élément d'accouplement E en main  tenant cette extrémité contre un déplacement  axial vers l'avant.  



  L'écrou N comporte un alésage 5 coaxial  à l'alésage du corps et à celui du tube et il  entoure librement, mais de très près, le tube.  Cet écrou comporte un siège femelle à face  inclinée 6, de préférence conique, pouvant ve  nir en engagement avec l'épaulement mâle 7,  de forme complémentaire, de l'extrémité exté  rieure et arrière de l'élément d'accouple  ment E.  



  L'élément d'accouplement E comprend  une partie annulaire épaisse 10, disposée vers  l'arrière, comportant l'épaulement mâle 7 in  cliné vers l'extérieur et vers l'arrière, comme  indiqué plus haut, et une portion tubulaire 11  à paroi relativement mince et disposée vers  l'avant. La partie annulaire vient en prise avec  l'écrou et l'extrémité avant de la portion tubu  laire vient en prise avec le corps. La partie  annulaire et la portion tubulaire sont de préfé  rence, comme représenté, partie intégrante  d'une tige ou d'un tube, de manière à avoir ou  à pouvoir présenter pour la portion tubulaire  les caractéristiques de résistance élastique et,  pour la partie annulaire, la dureté et la résis  tance à l'écrasement, suffisantes pour que les  fonctions prévues puissent être remplies.  



  La fonction principale de la partie annulaire  est d'accrocher et maintenir le tube T avec une  prise mécanique solide, en assurant une jonction  étanche au     fluide.    La fonction principale de  la portion tubulaire est     tout    d'abord d'offrir  une résistance axiale suffisante au déplacement  axial de la partie annulaire lorsque cette der  nière est en prise avec l'écrou en vue de trans-    mettre vers l'intérieur les     efforts    radiaux entre  l'écrou et la partie annulaire pour produire un  serrage de cette dernière et de son arête cou  pante 12.

   En second     lieu,    la partie annulaire  doit céder     élastiquement    à la fois     radialement     et     axialement    pour permettre et transmettre un  déplacement radial vers     l'intérieur    et un dé  placement axial vers     l'avant    de l'arête cou  pante pénétrant dans la paroi du tube, de sorte  que     l'arête    puisse découper une nervure R de  dimension appréciable     (fig.    3).

   En même  temps, la portion tubulaire réagit     entre    l'écrou  et le corps et assure un joint étanche au     fluide     sur la face arrière du corps et, comme la por  tion tubulaire se trouve raccourcie vers l'avant  et recourbée vers l'intérieur     (fig.    2 et 3), elle  forme un joint étanche au     fluide    avec la     ner=          vure    R et la paroi adjacente du tube. De ma  nière analogue et complémentaire, les rôles et  les fonctions de la partie annulaire devront  comprendre la transmission, depuis l'écrou  vers la portion tubulaire, des efforts nécessai  res à assurer le joint étanche entre cette por  tion tubulaire et le corps.

   Le rôle de la partie       annulaire    est également de raccourcir la portion  tubulaire vers l'avant et en même temps de  transmettre des forces radiales suffisantes pour       plier    cette portion vers l'intérieur, en consé  quence de son raccourcissement en vue de  l'amener, tandis qu'elle se raccourcit, en enga  gement d'accrochage et de jonction étanche  avec le tube et la nervure. Une autre fonction  de la portion tubulaire est de s'appliquer de  préférence sur la nervure et le tube dans le  sens qui crée un fort accroissement d'adhé  rence et de résistance au déplacement de  l'écrou et de la partie annulaire une fois  qu'elle a été raccourcie et recourbée comme  le montre la     fig.    3.

   On limite ainsi l'action de  découpage de l'arête 12 et l'on indique à l'opé  rateur qui effectue le raccordement que le joint  est suffisant du fait     qu'il    rencontre une forte  augmentation du couple de vissage appliqué  sur l'écrou.  



  Dans la     fig.    4, la partie annulaire 10 de  l'élément E présente un alésage     conique    13,  de préférence incliné à 150 à partir de l'axe de  l'élément. Cette inclinaison est la plus favora-           ble    lorsque     l'inclinaison    de l'épaulement 7 est  de 300 environ sur le même axe.  



  L'alésage conique 13 se termine à son ex  trémité avant par l'arête 12 normale à l'axe  de l'élément et dont le diamètre s'adapte  exactement sans jeu sur le diamètre extérieur  du tube T. Cette arête est définie par l'inter  section de l'extrémité avant de l'alésage avec  la face 14 à forte inclinaison, et de préférence  conique. Cette face 14 est inclinée dans la  même direction que l'alésage conique 13, mais  suivant un angle de 87 à     88(l    sur le même axe,  ce qui fait qu'elle est inclinée vers l'arrière et  vers l'extérieur de l'alésage 13 suivant un angle  de 2 à     31,    avec le plan de l'alésage 13 normal à  l'axe de l'élément.

   L'arête 12 et la masse adja  cente de l'anneau constituent ainsi, en     fait,    un  outil coupant annulaire dont l'angle d'attaque  est de 2 à 30, l'angle de coupe de 87 à     88o,    et  l'angle de dépouille de     15 ,    la pièce à tailler  étant le tube et le copeau étant la nervure R.  



  L'épaulement 7 de la partie annulaire 10  est de préférence     incliné    suivant le même angle  d'environ     30()    que le siège 6 de l'écrou N, de  sorte que, lorsque le     déplacement    de l'écrou  vers le corps est commandé à force, la partie  annulaire est contrainte de se mouvoir     axiale-          ment    vers l'avant et     radialement    vers l'intérieur  et en même temps     coaxialement    à l'écrou, au  corps et au tube, sans toutefois qu'une action  de roulement et de déversement puisse être  constatée.  



  Il est visible évidemment que, si le siège  femelle 6 de l'écrou est incliné à un angle légè  rement plus faible que l'épaulement 7, la partie  annulaire 10 aura tendance à être entraînée  par roulement vers l'avant, ce qui diminue l'ef  fet de crochet racleur de la face 14 et aug  mente l'angle de dépouille de la partie avant  de l'alésage 13. L'inverse a tendance à se pro  duire lorsque le siège 6 est d'une pente un peu  plus raide que l'épaulement 7. En recouvrant  l'écrou de cadmium, ainsi que son siège 6, on  réduit le frottement     entre    les surfaces des piè  ces venant en prise.  



  La conicité de l'alésage 13 facilite l'action       d'entaillage    de l'arête 12 lorsqu'on oblige la  partie annulaire à effectuer ces déplacements    en donnant un angle de dépouille et un jeu  convenables,     permettant    à l'arête de mordre  dans la surface extérieure du tube, le redan de  la face 14 facilitant le découpage et le retour  nement de la nervure R. La hauteur et le vo  lume de la nervure R et, en conséquence, la  profondeur de l'entaille faite dans le tube T,  sont limitées entre autres par la dimension ra  diale de la face 14, c'est-à-dire par le diamètre  de l'alésage 15 de la portion tubulaire 11 ad  jacent à la face 14. Pour faciliter le travail  d'alésage et par économie, l'alésage 15 peut  être de diamètre     uniforme,    comme représenté.  



       Radialement    et vers l'extérieur de l'arête  12, la partie annulaire prend son épaisseur  maximum en une masse surplombant l'arête et  la face 14, à la fois vers l'avant et vers l'ar  rière, pour donner à l'arête un support et une       résistance    suffisants en tant qu'outil coupant.  Cette résistance permet, aussi de supporter  l'extrémité arrière de la portion tubulaire 11  et d'imposer une pression radiale sur elle et  sur la nervure R lorsque celle-ci est coincée  et serrée entre la face 14 et l'extrémité arrière  de l'alésage 15, gauche ou incurvée     (fig.    3).

   La  surface extérieure de la partie annulaire 10  peut, en vue de réserver un espace radial suf  fisant, être cylindrique, comme représenté, sur  une longueur limitée de l'épaulement 7 et vers  l'avant. L'épaulement 7 s'étend à partir de l'ar  rière de la partie annulaire et vers l'avant jus  qu'à un plan normal à l'axe, et seulement un  peu en arrière du plan de l'arête pour procurer  un support large entre l'écrou et cette partie  en tous les points à partir desquels émanent  les composantes de force appliquées sur l'arête.  Ces considérations, s'ajoutant aux angles d'in  clinaison de la surface du siège 6 et de l'alé  sage 13, tendront à donner à la partie annu  laire une longueur axiale efficace, mesurée à  partir de la ligne d'intersection des surfaces,  qui ne soit pas beaucoup plus grande que  l'épaisseur de la partie annulaire.

   La longueur  principale de cette dernière, mesurée entre un  plan avant, situé à peu près à     mi-distance    entre  l'arête et la partie extrême antérieure de la  partie annulaire et un plan arrière à moitié  environ des surfaces inclinées des épaulement      et alésage 7 et 13, est de préférence égale à  l'épaisseur totale de la partie annulaire ou lui  est de peu inférieure.  



  Pour ce qui est de la matière dans laquelle  est constitué l'élément E, on peut renforcer  l'action coupante de l'arête 12 tout en lui don  nant le minimum de résistance à la déforma  tion et le minimum de fragilité en durcissant  la     surface    de l'alésage conique 13 dans une  zone limitée adjacente à l'arête 12 et sur une  épaisseur de deux à plusieurs centièmes  de mm, comme l'indique la partie ombrée 16  sur la     fig.    4. Un tel durcissement intéresse la  ligne géométrique de l'arête 12 et tend à s'éten  dre sur quelques centièmes de mm sur la face  14 vers le haut.

   La question du choix des ma  tières de l'élément d'accouplement en fonction  de la matière du tube à accoupler et de la  dureté nécessaire pour l'arête 12 en fonction  de la dureté du métal du tube est étudiée plus  en détail ci-dessous.  



  La matière dans laquelle peut être consti  tué l'élément d'accouplement laisse place à un  choix considérable dépendant en partie de la  matière et des caractéristiques du tube à accou  pler, aussi bien que des matières qu'on désire  employer pour l'écrou et le corps. La préfé  rence est donnée à de l'acier facilement     usi-          nable    et admettant un durcissement de surface  dans toutes les parties de l'élément. En em  ployant cet acier, il n'est pas indispensable de  tremper l'élément d'accouplement autrement  que par la trempe résultant de l'usinage néces  saire, du moment que son arête     coupante    est  plus dure que le tube qui doit être entamé     (fig.     6).

   Avec des tubes en acier ou en acier inoxy  dable ou autres tubes durs, un élément d'ac  couplement en acier tel que ci-dessus, durci  sur toute sa surface, donne des arêtes coupan  tes satisfaisantes tout en réservant la possibi  lité de déformation dans les autres parties de  l'élément.  



  Si l'on emploie un corps ou un écrou avec  un tube en aluminium, ou des écrous et corps  en acier ou en laiton avec des tubes en cuivre,  par exemple, l'élément d'accouplement E peut  être fait en un tel acier et non trempé pour  autant qu'il a une dureté supérieure à celle du    tube à accoupler et, de préférence, supérieure  à celle du corps pour     faciliter    la morsure de  l'arête 20 dans le corps     (fig.    7).

   Sur les tubes  en acier, on peut     utiliser    un élément d'accou  plement en     acier    ou de dureté analogue, mais  directement minable, lequel, après avoir été  usiné et mis à la forme, reçoit une cémentation  légère, de préférence seulement sur la surface  voisine de l'arête telle que dans la partie om  brée 16, par     cyanuration    ou     carbonitruration,     de manière à avoir une cémentation ne dépas  sant pas une profondeur de 2 à 5 centièmes  de mm.  



  Avec les tubes en acier inoxydable, il est  commode de durcir l'arête coupante et la partie  16 plus profondément et à un plus grand degré  de dureté, tandis qu'on évite le durcissement  de la portion tubulaire et du reste de l'élément  d'accouplement. La limitation du durcissement  à une zone réduite peut être réalisée par un  recouvrement au cuivre de l'ensemble de l'élé  ment d'accouplement en une légère couche  qu'on retire par grattage dans la partie 16, ou  bien en recouvrant tout l'extérieur de l'élément  d'accouplement, sauf la partie 16, avant de le  soumettre au traitement de cémentation, ce  qui limite le durcissement à cette partie et à  l'arête coupante.  



  Les angles d'inclinaison des siège et épau  lement 6 et 7 sont, de préférence, choisis d'en  viron     3011,    et la conicité de l'alésage conique  13 et 13a décrit plus loin     *d'environ    150. Le  fait d'évaser les angles du siège 6 et de l'épau  lement 7 sans changer rien d'autre, par exem  ple en les réduisant à 250, augmente la com  posante radiale sur la partie annulaire, l'arête  et la portion tubulaire, et diminue de façon  correspondante la composante axiale en aug  mentant le trajet de l'écrou par rapport au dé  placement de l'arête 12. De telles conditions  peuvent présenter un avantage dans le cas de  tubes à parois fortes et épaisses.

   Inversement,  si les siège et épaulement 6 et 7 sont inclinés  à     35o,    d'autres tendances se manifestent, qui  sont plus avantageuses pour des tubes doux et  à parois -minces. En réduisant l'inclinaison de  l'alésage 13 de     151)    à 100, les autres caracté  ristiques étant inchangées, on tend à exiger un           déplacement    axial plus important de la     partie     annulaire et de l'arête pour réaliser la même  profondeur de découpage et l'on tend à aug  menter la valeur du serrage exercé sur le tube  et à augmenter la surface de liaison à force  entre l'alésage conique et le tube.

   Cela pré  sente des avantages pour l'accouplement d'un  tube de grand diamètre et à paroi relativement  mince et douce destiné à être employé dans  certaines circonstances où les qualités     anti-          vibratoires    sont     exigées    pour l'accouplement.  L'augmentation de l'inclinaison de l'alésage de  15 à     20 ,    par exemple, le reste étant sans  changement, a tendance à provoquer des ef  fets opposés et présente des avantages pour des  buts différents, par exemple pour obtenir une  entaille plus profonde plus rapidement et un  accrochage moins général entre l'alésage et le  tube.  



  Dans cette forme d'exécution, l'extrémité  avant du tube et l'extrémité avant de l'élément  d'accouplement E butent l'une contre l'autre,  le corps, le siège femelle 6 de l'écrou s'ap  puyant sur l'épaulement 7 de la partie annu  laire, et l'arête 12 s'appuyant sur la surface  extérieure du tube     (fig.    1 et 2). Les pièces  étant dans cette position, l'écrou est avancé à  force vers le corps grâce au filetage.

   En con  séquence, la partie annulaire 10 avec son arête  12 est en même temps serrée et déformée vers  l'intérieur et déplacée     axialement    relativement  au tube et au corps, tandis que la     portion    tu  bulaire 9 s'oppose par élasticité au mouvement       axial    de la partie annulaire suffisamment pour  provoquer sa déformation radiale et la défor  mation radiale de l'arête 12. Lorsque l'extré  mité arrière de la portion tubulaire cède et se  courbe vers l'intérieur, ou se cambre en ser  rant la partie annulaire et l'arête coupante, il  se produit un déplacement axial de la partie  annulaire vers l'avant.

   L'engagement de coupe  entre l'arête 12 et le tube commence aussitôt  que l'arête est comprimée par cet engagement,  et peut et doit, de préférence, se poursuivre  sous l'action à force de l'écrou jusqu'à ce  qu'une butée se produise de l'extrémité arrière  de la portion tubulaire contre la nervure R,  cette dernière étant rebroussée par l'arête 12.    Une conséquence directe de cette action est  que l'extrémité avant de l'élément d'accouple  ment E est forcée pour réaliser un joint étan  che au fluide avec la face arrière 2 du corps  et l'extrémité arrière de la portion tubulaire.  En même temps, l'arête 12, la face 14 et la  partie avant de l'alésage 13 sont en contact et  forment un joint étanche contre le tube du  fait que ces parties sont appliquées mécani  quement contre le tube à l'épreuve d'une pres  sion vers l'extérieur.

   Pendant ce temps, l'ex  trémité arrière de la portion tubulaire et l'ex  trémité avant de l'alésage 13 viennent en prise  avec le tube en s'opposant à un     déplacement     du tube vers l'avant. Cette butée améliore l'ac  couplement, notamment le renforce contre une  rupture due aux coups de bélier, soit aux es  sais, soit en service, coups de bélier provoqués  par des variations brutales de pression en plus  ou en moins ou de pression positive à pression  négative.  



  L'angle de conicité de l'alésage 13 donne  non seulement la dépouille et le jeu pour faci  liter l'action de l'arête coupante décrite     ci-          dessus,    mais encore il limite l'écrasement radial  et l'engagement à force de la partie de l'alé  sage 13 qui est en contact avec la surface du  tube à l'arrière de l'arête coupante. Lorsque  l'alésage a une conicité de 150, qui a été men  tionnée comme préférable, la surface de l'alé  sage immédiatement derrière l'arête coupante  a tendance, en portant sur la surface fraîche  ment découpée du tube, à contraindre l'arête  coupante à avoir un déplacement vers l'avant  et vers l'intérieur par rapport à la surface sui  vant un cône de 150 sur l'axe de l'accouple  ment.  



  Ce trajet de déplacement de l'arête cou  pante est cependant influencé non seulement  par la pente de l'alésage 13, mais aussi par  1. la résistance de la paroi du tube à l'égard  d'une déformation par pression radiale ;    2. la résistance de cette paroi à l'action d'en  taillage de l'arête 12 ;  3. la résistance relative de la portion tubu  laire à l'égard d'un raccourcissement axial      en fonction de sa résistance à un cambrage  ou une courbure radiale ;  4. la résistance de la partie annulaire 10 à  une déformation par pression radiale ;  5. l'inclinaison du siège 6 et de l'épaulement  7 et, en conséquence, la direction de la  force résultante appliquée par l'écrou sur  la partie annulaire.  



  Par exemple, si la portion tubulaire 11 est  plus résistante à l'égard d'un raccourcissement  axial en comparaison de la     résistance    du     tube     à une déformation diamétrale augmentée de la  résistance de la partie     annulaire    à une défor  mation diamétrale, alors la partie annulaire et  l'arête 12 tendront à avoir un mouvement ra  dial vers l'intérieur relativement plus grand et  un déplacement     axial    comparativement plus  faible. L'alésage tendra alors à avoir un accro  chage plus important sur la paroi du tube qui  se trouvera comprimée, mais légèrement plus  entaillée.

   A l'extrême opposé, dans l'exemple  inverse, si la portion tubulaire 11 est plus fai  ble dans sa résistance au raccourcissement  axial et que le tube fort et rigide résiste da  vantage au coupage de l'arête et si la partie  annulaire présente une résistance à la défor  mation relativement élevée, alors l'arête aura  tendance à avoir un     déplacement    axial plus  important ou trop important avec un entaillage  trop léger ou même tellement peu d'entaillage  que l'alésage 13 peut ne pas engager la paroi  du tube sauf tout près de la ligne de l'arête 12.  



  La résistance idéale offerte par la portion  tubulaire 11 à un déplacement axial de l'arête  12, dans cette forme d'exécution, sera quelque  peu plus grande que celle qui serait nécessaire  pour que l'arête se déplace vers l'avant et vers  l'intérieur dans la surface d'un cône de 150,  celle, par exemple, qui correspondrait à sa  pénétration et son déplacement dans la surface  d'un cône de 20 à     25o    et, en conséquence, la  portion avant de l'alésage 13 tendra à porter  sur la surface extérieure du tube qui a été dé  coupée et résistera à la composante radiale de  force qui tend à approfondir l'entaille. Il y  aura un effet d'accrochage sur le tube et    d'amortissement des vibrations dans la paroi  du tube qui sera important et efficace.  



  Comme représenté à la     fig.    3,     il    est pré  férable que la partie antérieure de l'alésage 13  corresponde à la moitié ou .aux trois quarts  de sa longueur pour permettre un accrochage  énergique sur la paroi extérieure du tube der  rière l'entaille une fois le joint terminé. La so  lidité de l'accrochage tend à être plus grande  au voisinage de l'arête pour     diminuer    progres  sivement en allant vers l'extrémité arrière du       contact    entre l'alésage et le     tube.     



  La variante représentée dans les     fig.    5 à 7  diffère de la forme d'exécution     décrite    par cer  tains détails de l'élément d'accouplement E'  qui correspond à l'élément E décrit, sauf que  dans E', la partie annulaire 10a comporte un  alésage     13a-13b        différent    de 13. D'autre part,  la portion tubulaire 11 est en prolongement et  se termine à l'extrémité avant de l'élément par  une face biseautée 19 qui est, de préférence,  durcie et se termine vers l'extérieur par une  arête coupante 20 adaptée pour entailler dans  la face arrière 2' du corps B pour s'y consti  tuer un siège     (fig.    5 et 6).  



  La partie avant 13a de l'alésage de la par  tie annulaire 10a peut correspondre exacte  ment à l'alésage 13 de l'élément d'accouple  ment E formant une surface conique à     15(),     cette surface étant durcie au voisinage de  l'arête coupante 12 et vers l'arrière.     Cette    par  tie 13a peut s'étendre vers l'arrière à partir de  l'arête coupante sur 1/3 à 1/2 de la longueur  totale de l'alésage et, au delà de l'alésage, peut  prendre une forme cylindrique 13b     coaxiale    à  la partie conique 13a et à l'ensemble de l'élé  ment. Par ailleurs, la partie annulaire 10a cor  respond exactement à la     partie    annulaire 10  décrite ci-dessus.  



  La portion tubulaire 11 correspond dans  son ensemble à la portion tubulaire ci-dessus,  sauf que, dans cette variante d'exécution, il est  préférable que la paroi soit d'épaisseur régu  lière,     uniforme    tout le long, et se termine à  son extrémité antérieure par l'arête coupante  durcie mentionnée ci-dessus.  



  Pour la réalisation et l'utilisation de cette  variante d'exécution, les pièces jouent approxi-           mativement    le même rôle que celui décrit     ci-          dessus        sauf    que l'arête 20 à l'extrémité avant  de la portion tubulaire devra, sous l'effet de  la pression de l'écrou, découper son propre  siège dans la face 2' du corps B en vue de  réaliser un joint étanche et d'augmenter la ré  sistance à l'extension radiale par son accro  chage à encoche avec la face arrière du corps.

    Sous la même     influence    des efforts et des dé  placements de l'écrou, la partie annulaire 10a  se déplacera     axialement    vers l'avant et     radiale-          ment    vers l'intérieur en amenant son arête de  coupe 12 en engagement avec la surface exté  rieure du tube T, ces déplacements étant faci  lités par l'élasticité de la portion tubulaire 11,  comme il a été dit plus haut.  



  Dans cette variante, lorsque les pièces sont  proches des     positions    représentées à la     fig.    6,  la portion cylindrique 13b de l'alésage de la  partie annulaire 10a viendra en contact avec  une longueur correspondante de la surface ex  térieure du tube T et, comme le tube est en  gagé plus solidement et plus facilement par  cette portion cylindrique de l'alésage, toute  déformation plus poussée de la partie annu  laire 10a cessera brusquement. Cet effet d'ap  plication de butée se traduit par une augmen  tation brusque du couple de torsion et signale  la réalisation de la jonction.

   Il donne égale  ment un accrochage solide, amortisseur de vi  brations, de toute la longueur de la portion de  la partie annulaire 10a sur le tube sur une plus  grande surface que celle que l'on peut obtenir  dans la forme d'exécution décrite plus haut  pour une même profondeur d'entaille.  



  Comme il est indiqué dans la     fig.    6, l'effet  de butée qui est obtenu par engagement entre  la portion     cylindrique    13b de l'alésage de la  partie annulaire 10a et le tube est, de préfé  rence, simultané à la butée de l'extrémité ar  rière de la portion tubulaire 11 sur la nervure  R et la     partie    adjacente du tube.

   La butée de  la partie annulaire, cependant, n'a pas besoin  d'être simultanée à la butée de l'extrémité ar  rière de l'alésage de la portion tubulaire du  fait que, en réduisant le diamètre de l'alésage  13b par rapport à l'alésage de la portion     tubu-          laire    11, la butée peut se produire exclusive-    ment par la partie annulaire, limitant ainsi la  profondeur d'entaillage et arrêtant l'opération  de coupe avant que la portion     tubulaire    11 soit  nécessairement cambrée jusqu'au degré indi  qué dans la     fig.    6.  



  Dans le raccord représenté sur les     fig.    12,  13, 14, le corps B     présente    un alésage interne  32 correspondant à l'intérieur du tube T, et un  épaulement 44 contre lequel porte l'extrémité  du tube T. A la suite de l'épaulement 44, le  corps présente un épaulement 3 formant une  embouchure évasée s'ouvrant vers l'arrière et,  de     préférence,    conique.  



  Le corps présente un filetage extérieur     mâle     correspondant au filetage femelle de l'écrou N.  Ce     dernier    présente un alésage 5 disposé vers       l'arrière    et à travers lequel passe le tube T.  



  L'écrou N présente un siège femelle 6, in  cliné, de préférence conique, s'étendant vers  l'avant et vers l'extérieur par rapport à l'alé  sage 5 de l'écrou. Entre ce dernier et l'em  bouchure évasée du corps, l'élément d'accou  plement E est contraint d'effectuer le maintien  et la jonction étanche du tube lorsque l'écrou  et le corps sont rapprochés à force sous l'effet  du filetage. Il est entendu que l'écrou et le  corps peuvent présenter l'une quelconque des  nombreuses formes et configurations externes,  y compris les formes habituelles à     flasques.     



  L'élément d'accouplement E présente la  forme d'un anneau susceptible d'entourer le  tube T près de l'extrémité de celui-ci, mais  légèrement en arrière, et possède une partie  annulaire arrière 10 plus épaisse présentant un  alésage interne 9 pratiquement cylindrique dont  le diamètre permet un ajustement à glissement  sur l'extérieur du tube T.

   L'élément d'accou  plement E comprend également une portion  tubulaire 11 s'étendant vers l'avant et d'épais  seur relativement faible, présentant un alésage  interne 15, de diamètre plus grand que l'alé  sage 9, qui se termine à son extrémité arrière  par une face 14 qui est de préférence inclinée  vers l'arrière et vers l'extérieur, et possède une  forme sensiblement conique inclinée d'environ  800 par rapport à l'axe de l'alésage 9,     c'est-à-          dire    inclinée d'environ 100 vers l'arrière.

   De  préférence, les portion tubulaire et partie an-           nulaire    de l'élément E     sont    en une seule pièce  et, dans de nombreux cas, peuvent être tour  nées à partir d'une barre brute d'usinage ou  d'un manchon tubulaire possédant ou suscep  tible d'acquérir les caractéristiques variables de  résistance et dureté nécessaires. L'élément E  comprend également un prolongement annu  laire 39, s'étendant vers l'arrière et d'épaisseur  relativement faible, formant partie intégrante  de la partie annulaire à sa partie arrière la plus  petite et ayant son alésage dans le prolonge  ment de l'alésage 9 de la partie annulaire.  



  La partie     annulaire    de l'élément E com  prise entre la portion tubulaire 11 et le pro  longement 39, est approximativement aussi  longue qu'épaisse et présente, vers l'arrière et  vers l'extérieur, un épaulement     mâle    7, de  préférence conique, et plus incliné que le siège  femelle 6 de l'écrou N auquel il est     juxtaposé     et avec lequel il vient en prise     (fig.    12 et 13).  Alors que le siège 6 de l'écrou N est incliné  d'environ 300 par rapport à l'axe de l'écrou,  l'épaulement mâle 7 de la partie annulaire 10  peut et doit, de préférence, être incliné d'envi  ron     45o,    de manière qu'il présente, par rapport  au siège 6, une différence angulaire d'environ  150.

   Cette différence angulaire est en relation  avec l'inclinaison de la face 14 et, bien que les  valeurs spécifiques de ces angles puissent être  modifiées, la relation entre eux est, de préfé  rence, avantageusement conservée. Cependant,  lorsque la relation de l'angle d'inclinaison est  réduite par rapport à la     différence    angulaire,  l'inclinaison tend à devenir négative à la fin  de l'opération     d'entaillage,    chose qui n'est pas  nécessairement désavantageuse spécialement  avec des tubes de matériau relativement  tendre.  



  Au contraire, une augmentation de l'angle  d'inclinaison de la face préconisée par les ma  chinistes, tend à faciliter l'action d'entaillage,  décrite plus complètement plus loin, aux dépens  cependant de la résistance de l'arête coupante.  Les valeurs absolues ou effectives des angles  des siège et épaulement 6 et 7 respectivement  peuvent également être modifiées, par exemple,  de     5o    en plus ou en moins, en changeant ou  sans changer l'angle différentiel entre elles, mais    en conservant, de préférence, un angle diffé  rentiel de valeur suffisante pour les raisons  citées plus haut.

   Un aplatissement de l'angle  des siège     et    épaulement 6 et 7 augmente, tou  tes choses égales     d'ailleurs,    la composante. ra  diale par rapport à la composante axiale de  l'action exercée par l'écrou sur la partie annu  laire, et augmente la supériorité mécanique de       l'écrou    sur la partie     annùlaire,    tout en deman  dant un plus grand nombre de tours d'écrou  par rapport à l'augmentation de travail effec  tuée sur l'élément d'accouplement, choses sou  vent utiles lorsqu'on a     affaire    à des tubes qui  sont difficiles à entailler et accrocher. L'in  verse se produit si les angles des siège et épau  lement 6 et 7 sont rendus plus inclinés.

      La partie annulaire 10 présente également  une courte surface extérieure cylindrique dont  l'extrémité arrière vient à la rencontre de  l'épaulement 7 pour former une butée 8, qui  est disposée pour avoir un contact initial pra  tiquement exclusif avec le siège femelle 6 de       l'écrou    N. A l'extrémité intérieure     avant    de la  partie annulaire 10, comme on le voit sur la  section transversale, la face inclinée 14 vient  à la rencontre de l'alésage 9 pour former une  arête coupante 12 circulaire et aiguë. A son  extrémité adjacente à l'arête 12, et sur une sur  face limitée en arrière de ce point, la surface  de l'alésage 9 est, de préférence, une surface  durcie, comme il est     indiqué    par des hachures  en 33.  



  Cette surface durcie, adjacente à l'arête  12, donne à cette arête les caractéristiques dé  sirables pour entailler le tube et créer de plus  un serrage de l'arête et du corps adjacent, sans  causer ni tendre à provoquer aucune fracture  ni détérioration de la partie annulaire ou de  son     arête.    L'arête 12 s'étend de préférence un  peu vers l'arrière par rapport à la partie ex  trême avant et extérieure de la partie annu  laire 10. Ceci a pour résultat que, lorsque la  jonction est terminée, la butée 8 tend à recou  vrir l'arête 12, en sorte que la partie annulaire  après jonction, comme indiqué sur la     fig.    13,  tend à présenter son épaisseur     radiale    maxi  mum à l'aplomb de l'arête 12.

        La portion tubulaire 11 de l'élément E est,  de préférence, 50 à 75 % plus longue que la  partie annulaire 10 et son épaisseur est d'en  viron 1/3 à 1/4 de     l'épaisseur    de cette     partie     10. L'angle extérieur avant de la portion tubu  laire 11 est, de préférence, arrondi pour que  le contact avec l'embouchure évasée du corps  soit à     glissement    doux et non     abrasif.    La par  tie extrême avant de la portion tubulaire pré  sente, de préférence, une face radiale qui vient  couper     l'extrémité    avant de l'alésage 15 sous  un angle peu     incliné,    de préférence environ  900 ou un peu moins, pour former une arête  coupante aiguë 17, semblable à l'arête 12,

    mais ayant, de préférence, une inclinaison  moins accentuée pour rencontrer moins de ré  sistance que l'arête 12 dans son action d'en  taillage. De préférence, la surface de l'alésage  15, immédiatement adjacente à l'arête 17 et  vers l'arrière, est une surface durcie en 18, de  façon analogue à la surface durcie de l'alésage  13 adjacente à l'arête 12 décrite plus haut.  



  La matière dans laquelle peut être fabri  qué l'élément d'accouplement peut être choisie  parmi un ensemble considérable, dépendant en  partie du matériau et des caractéristiques du  tube à accoupler, aussi bien que des matériaux  que l'on désire utiliser pour l'écrou et le corps.  



  Pour l'élément d'accouplement, on utilise  un acier qui est aisément     usinable    et qui admet  le durcissement de surface en toutes parties  de l'élément d'accouplement, y compris la por  tion tubulaire de l'élément E aussi bien que  l'arête ou les arêtes coupantes, sans     diminution     néfaste de la     flexibilité    et malléabilité des par  ties flexibles et malléables, caractéristiques de  l'élément d'accouplement.  



  On ne produit pas nécessairement de dur  cissement de l'élément d'accouplement autre  ment que par le durcissement dû à l'usinage  nécessaire, pour autant que son ou ses arêtes  coupantes sont plus dures que le tube à en  tailler. Avec de l'acier ou d'autres tubes plus  durs, la surface entièrement durcie en acier de  l'élément d'accouplement fournit des arêtes  coupantes satisfaisantes et permet la malléabi  lité désirable des autres parties de l'élément.  Lorsqu'on utilise un corps, un écrou et un tube    en aluminium ou un corps et un écrou en acier  ou en laiton et un tube en cuivre, par exem  ple, l'élément d'accouplement peut être fabri  qué avec un tel acier et non durci pour autant  que sa dureté est plus grande que celle du  tube qui doit être accouplé.

   Avec des tubes  d'acier, on peut utiliser un élément d'accou  plement en acier de dureté comparable, mais  facilement     usinable,    lequel, après avoir été  usiné et formé, est soumis à un durcissement  sur une petite zone, de préférence seulement  sur la surface adjacente à l'arête (surfaces 13  et 18), par     cyanuration    et     carbonitruration.     



  Le durcissement des surfaces peut être li  mité aux zones 13 et 18 par un léger placage  de cuivre sur tout l'élément et en grattant en  suite le placage sur les surfaces 13 et 18 avant  de soumettre l'élément à un traitement de dur  cissement de surface, limitant ainsi sensible  ment le durcissement à ces zones et aux arêtes  coupantes. Bien que cette manière de     localiser     le durcissement soit citée avec référence spé  ciale à l'accouplement de tubes en acier, il n'y  a pas     lieu    de se     limiter    à cet exemple de dur  cissement pour cette utilisation spécifique ou  pour toute autre.  



  Dans cette forme d'exécution, lorsque  l'écrou N est contraint d'avancer vers le corps  B, le siège femelle 6 de l'écrou vient rencon  trer la butée 8 de la partie annulaire, poussant  l'élément d'accouplement E vers l'avant en di  rection du corps, cependant que la partie 16  de la portion tubulaire vient rencontrer l'em  bouchure évasée du corps et tend par là à être  comprimée et, par sa résistance à cette com  pression, résiste pour autant à tout mouvement  axial vers     l'avant    de l'ensemble de l'élément  d'accouplement E. Un couple non compensé  se développe alors entre la butée 8 et la jonc  tion de la portion tubulaire avant la partie  annulaire, qui tend à faire tourner la partie  annulaire dans le sens inverse des aiguilles  d'une montre, comme il est indiqué sur les     fig.     12 et 13.

   Cette résistance initiale de la portion  tubulaire au mouvement     axial    de l'élément, ne  provoque pas de rotation sensible de la partie       annulaire    capable d'amener l'arête 12 en con  tact avec la surface extérieure du tube. La      continuation vers l'avant du mouvement de  l'écrou en direction du corps fait progresser  vers l'avant l'ensemble de l'élément d'accou  plement E et augmente la compression pro  gressive de l'extrémité avant de la portion tu  bulaire tout en faisant croître la réaction entre  l'extrémité arrière de la portion tubulaire et la  partie annulaire jusqu'à ce que l'extrémité  avant de la portion tubulaire soit suffisamment  comprimée pour que l'arête 17 vienne en con  tact avec la paroi du tube (voir     fig.    13).

   Alors,  l'arête 17 tend à commencer à entailler le tube  et provoque     l'apparition    d'une résistance sup  plémentaire importante à l'avancement axial de  la portion tubulaire vers     l'avant    et, en consé  quence, la portion tubulaire offre une nouvelle  résistance au mouvement vers l'avant de la  partie inférieure moyenne de la partie annu  laire en forçant celle-ci à     effectuer    son mou  vement de rotation et à commencer à entailler  le tube par l'intermédiaire de l'arête 12 un  petit peu en arrière de la position indiquée sur  la     fig.    13.  



  La continuation vers l'avant du mouve  ment de l'écrou en direction du corps provo  que maintenant l'entaillage profond du tube par  l'arête 17 qui tend à découper en tournant une  nervure     Rl    en avant de l'extrémité avant de la  portion tubulaire, cette -action de découper en  tournant ou de tendre à découper rapidement  la nervure RI accroissant la résistance de l'ex  trémité avant de la portion tubulaire à tout  nouveau déplacement axial vers l'avant. La ra  pidité avec laquelle s'accroît cette résistance  dépend, en grande partie, de la forme de la  face extrême avant de la portion tubulaire.

   Il  est préférable que l'arête 17 soit telle que cette  arête effectue un découpage     annulaire    relati  vement petit, mais complet, qui augmente la       résistance    de l'extrémité .avant de la portion  tubulaire à tout mouvement axial, au point de  provoquer la déviation vers l'intérieur ou bou  clage de l'extrémité arrière de la portion tubu  laire, la rotation de la partie     annulaire    et l'ac  tion d'entaillage du tube     par    l'arête 12.  



  La portion tubulaire 11 est résistante sui  vant son axe, et faible     radialement,    c'est-à-dire  assez résistante pour développer, sous l'effet    d'une compression     axiale,    un couple non com  pensé     entre    ses points de réaction sur la partie       annulaire    et la butée 8 pour provoquer la rota  tion de la partie annulaire vers l'avant et vers       l'intérieur,    alors que     l'extrémité    avant de la  portion tubulaire est assez résistante pour s'op  poser à tout mouvement axial, et possède tou  tefois une résistance assez faible pour subir  une déviation vers l'intérieur, ou bouclage,

   au       voisinage    de la partie     annulaire.    La rotation  de la partie     annulaire,    la compression de l'arête  coupante 12 et le début d'entaillage du tube  par l'arête 12 sont ainsi     facilités.     



  Le contact d'entaillage entre l'arête 12 et  le tube offre nécessairement une résistance à  tout mouvement vers l'avant, qui     augmente     progressivement. La résistance mesurable de  l'extrémité arrière de la portion tubulaire par  tiellement déviée et bouclée, à tout libre mou  vement d'ensemble de la partie annulaire, em  pêche une action mécanique plus importante  de l'arête 12 sur le tube, et provoque la rota  tion progressive de la partie annulaire, la com  pression de l'arête, le mouvement radial, vers  l'intérieur et vers l'avant, de l'arête dans le  tube, et le découpage de la nervure R2 d'une  dimension appréciable, le long de la face incli  née 14.

   La rotation de la partie annulaire est  accompagnée par un mouvement de     glissement     vers l'avant de l'écrou et de son siège 6 sur  l'arête 8 de la partie annulaire, agissant sur la       partie    angulaire de la partie annulaire vers       l'avant    et la comprimant, et sur l'arête cou  pante vers l'intérieur et la     faisant    avancer vers  l'avant.

   La continuation du mouvement vers  l'avant de l'écrou en direction du corps pro  voque l'action d'entaillage de l'arête 12, dé  coupant la nervure     R2    et     bouclant    l'extrémité  arrière de la portion tubulaire vers l'intérieur  sur le tube et la nervure et limitant la nervure  sous l'extrémité arrière de la portion tubu  laire jusqu'à ce que les parties atteignent ap  proximativement la position indiquée sur la       fig.    12. Pendant ce temps, la partie annulaire  effectue son mouvement de rotation jusqu'à ce  que, pratiquement, la totalité de son épaule  ment 7 soit venu en contact total avec le siège  6 de l'écrou.

   En même temps que ces actions      qui viennent d'être décrites, l'extrémité avant  de la portion tubulaire continue à exercer son  action d'entaillage sur le tube par l'intermé  diaire de l'arête 17, et établit un contact étan  che aux     fluides    entre l'embouchure évasée du  corps et le tube. La rotation de la partie an  nulaire provoquée par l'écrou N est accom  pagnée d'un mouvement relatif différentiel de  l'écrou et de la partie annulaire.

   L'écrou dé  passe la partie     annulaire    dans son mouvement  axial vers     l'avant    et, parmi d'autres détails in  diqués plus haut, le siège 6 de l'écrou vient en  contact avec l'angle arrière extérieur du pro  longement 39 de l'élément d'accouplement E,  déviant et comprimant ce prolongement jus  qu'à provoquer, en arrière de la partie annu  laire, un accrochage du tube solide, portant  sur une grande surface et     résistant    aux vibra  tions.  



  Comme résultat des actions diverses pro  voquées par la déformation de l'élément d'ac  couplement E ci-dessus décrit, les deux nervu  res RI et     R,    formées en avant des entailles ef  fectuées par les arêtes 12 et 17 ont été décou  pées en maintenant le tube avec une grande  force contre l'action de pressions d'expansion  qui tendent à faire reculer le tube en dehors  du corps.

   De même, une étroite étanchéité aux       fluides    est obtenue entre l'extrémité avant de  la portion tubulaire et l'embouchure évasée du  corps, et le tube est maintenu premièrement  par un accrochage étanche de compression der  rière l'arête 17 par l'extrémité avant de la por  tion tubulaire, deuxièmement par un accro  chage étanche de compression par l'extrémité  arrière déviée de la portion tubulaire, laquelle,  de plus, limite, accroche et comprime la ner  vure     R2,    troisièmement par un accrochage  étanche de compression derrière et par l'arête  12, quatrièmement par un accrochage de com  pression entre la partie annulaire et le tube, et  cinquièmement par un accrochage de compres  sion solide et accru entre le prolongement 39  et le tube.

   Au total, l'élément d'accouplement  E agit pour provoquer un accrochage sensi  blement continu du tube sur toute la longueur  de l'élément, augmenté par deux entailles dans  le tube, et devient ainsi avantageusement par-         tie    intégrante du tube pour     renforcer    l'accou  plement de ce dernier avec le corps dans  l'étreinte mutuelle de l'écrou et du corps.  Comme il est indiqué sur la     fig.    13, une por  tion moyenne de la portion tubulaire n'est pas  en contact avec le tube, mais, si l'on désire un  contact étroit et continu sur toute la longueur  de l'élément E, on peut     l'obtenir    en utilisant  une portion tubulaire un peu plus courte.  



  Dans la variante représentée sur les     fig.    15,  16 et 17, l'écrou<I>N</I> et le tube<I>T</I> peuvent être  pris identiques à ceux décrits plus haut, mais  le corps B' et l'élément d'accouplement E' su  bissent certaines modifications caractéristiques.  



  Le corps B' correspond au corps B et a le  même rôle vis-à-vis de l'écrou N et les mêmes  alésage 32 et épaulement 44 contre lequel l'ex  trémité du tube T vient buter. Mais il se dif  férencie du corps B en ce que l'embouchure  évasée 3a du corps B' est plus courte et plus  inclinée, en sorte que, si l'épaulement 3 for  mant l'embouchure du corps B est incliné d'en  viron     200,,    l'embouchure évasée 3a du corps  B' peut être inclinée d'environ 35 à 400.  



  L'élément d'accouplement<B>E</B> correspond  approximativement à l'élément d'accouplement  E dans les parties arrière de ce dernier, mais  il est modifié quant aux parties avant qui ont  un rôle particulier à jouer en concours avec  l'embouchure évasée 3a du corps B'. La par  tie annulaire 10a de l'élément d'accouplement  E' correspond approximativement à la por  tion annulaire 10 de l'élément d'accouplement  E, sa configuration externe, en avant de la  butée 8, se fondant rapidement en la surface  conique externe de la portion avant 21 de  l'élément E', disposée en un coin annulaire et  en porte à faux. De préférence, l'angle et  l'arête 12 sont plus près d'être alignés     radiale-          ment    que dans l'élément E.

   D'un autre côté,  la partie annulaire 10a     présente    la même arête  coupante 12, la même face inclinée 14, le même  alésage 13, le même alésage interne 9, le  même épaulement 7 profilé à 450 vers l'arrière  et l'extérieur et la même butée 8 ; tous ces  éléments étant reliés de la même manière,  pour     accomplir    les mêmes offices et fonctions  dans l'élément E' que dans     l'élément    E. Dans      cette variante, le prolongement 39 est     ajouté     à l'extrémité arrière de la partie annulaire 10a  dans et pour les mêmes buts et avec les mêmes  effets que ceux décrits plus haut.  



  La portion en forme de coin 21 comprend  une     partie    de l'élément E' s'étendant intégrale  ment vers l'avant et faisant partie intégrante de  la partie annulaire 10a de ce dernier, présen  tant une surface extérieure 24     effilée    et de pré  férence conique, inclinée d'environ 20 à 250  sur l'axe de l'alésage 9 et d'un angle plus faible  que l'inclinaison de l'embouchure évasée 3a du  corps intérieurement; la portion 21, en forme  de coin et en     porte    à faux, présente un alésage  conique 25 s'ouvrant vers l'extérieur et vers  l'avant, dont la surface est inclinée d'environ  5 à     10,)    sur l'axe de l'alésage 9, et qui vient  rencontrer la face     inclinée    14 à son extrémité  arrière.

   Cette portion 21 possède, à son extré  mité arrière, un diamètre correspondant ap  proximativement au diamètre de l'alésage 15  de l'élément E, ou un peu plus petit. La por  tion en forme de coin 21 présente une longueur  axiale, mesurée en avant de la face 14, ap  proximativement égale à la longueur de la par  tie annulaire 10a mesurée à partir de la face  14 jusqu'à l'extrémité avant du prolongement  39 et dont la forme en coin, vue en partie en  section transversale, s'adapte à la     partie    annu  laire 10a de l'élément d'accouplement     (fig.    15  et 16).

   L'extrémité avant de la     portion    21 est  arrondie vers l'extérieur comme en 26, pour  obtenir un contact initial à glissement doux  avec l'embouchure évasée 3a du corps, et il est  préférable que l'extrémité avant intérieure dé  la     portion    21 soit arrondie vers l'intérieur  comme en 27, au lieu d'être aiguisée comme  en 17 dans l'élément E, bien que, au contraire,  l'extrémité avant intérieure de la portion 21  puisse présenter une arête durcie aiguë corres  pondant à l'arête 17 et une zone de surface  durcie correspondant à la zone 18 de l'élément  E.

   L'extrémité arrondie avant de la portion 21  en forme de coin et en porte à faux possède  un diamètre extérieur calculé pour entrer fran  chement dans l'embouchure évasée 3a du  corps     (fig.    15), avant la déformation contrainte  de l'élément d'accouplement. L'évasement vers    l'extérieur de l'alésage conique 25 permet un  angle correspondant de roulement accru de la  partie     annulaire    10a et, par là même, de l'élé  ment E' avant que la     portion    21 né vienne en  contact avec le tube     (fig.    16).  



  Dans la variante représentée, lorsque  l'écrou N vient forcer l'élément d'accouple  ment E' vers l'avant par rapport au corps B'  et au tube T par un contact à force du siège  6 et de la butée 8 de l'élément d'accouplement,  l'extrémité avant de la portion 21 de l'élément  d'accouplement est immédiatement soumise à  une compression et forcée à dévier vers l'inté  rieur, et tend immédiatement à faire tourner  la partie annulaire 10a vers l'avant et vers l'in  térieur, avec le couple simultané non com  pensé produit sur la partie annulaire par la  force exercée par l'écrou sur la butée 8 et la  résistance à tout mouvement axial vers l'avant  exercée par la portion en     forme    de     coin    et  transmise à la partie     annulaire.    Ainsi,

   immé  diatement après que les     différentes    parties ont  été amenées en contact initial d'action, comme  représenté sur la     fig.    15, le mouvement vers  l'avant, la rotation et la compression de l'arête  de la partie annulaire 10a sont provoqués lors  que l'écrou commence à se mouvoir selon l'axe  par rapport à la partie annulaire et que le coin  21 est comprimé et tourne avec la partie annu  laire, cependant qu'il est introduit à force dans  l'embouchure évasée du corps. Tout l'élément  E' subit un mouvement de rotation vers l'avant,  provoqué et accompagné par l'arête 12 dans  son mouvement axial vers l'avant et radial vers  l'intérieur et dans son action d'entaillage du  tube.

   L'arête coupante 12 est ainsi immédiate  ment contrainte d'entailler la paroi du tube et  de découper une nervure R2 de dimension ap  préciable qui, lorsque l'entaille atteint la pro  fondeur désirée, se trouve bloquée en dessous  de la portion en coin 21 comprimée vers     l'in-          térieur,    à l'extrémité avant de l'alésage de  celle-ci, cependant que l'extrémité avant de la  portion 21 de l'élément d'accouplement est con  trainte de comprimer et d'accrocher l'extérieur  du tube en avant de la nervure, en sorte que,  pratiquement, toute la longueur de     l'alésage    25  produit un accrochage étanche de compression      sur l'extérieur du tube et la nervure     nouvelle-          ment    découpée.

   En même temps, les portions  extérieures avant de la partie 21 établissent  une zone d'effort étendue et solide et un accro  chage étanche aux fluides avec l'embouchure  évasée 3a du corps. Dans le même temps,  l'écrou N a dépassé la partie annulaire en ame  nant l'épaulement 7 de la     partie        annulaire    en  contact sensiblement total avec le siège 6 de  l'écrou et en comprimant la partie annulaire  selon le contact solide     d'accrochage    par com  pression ou avec ce tube tout le long de l'alé  sage de la partie annulaire, augmenté par le  contact solide entre le prolongement arrière 39  et l'extérieur du tube à la partie arrière de  l'élément d'accouplement.  



  Lorsque l'élément d'accouplement E' a été  déformé dans les conditions indiquées par la       fig.    5, il a effectué un contact d'entaille et de  verrouillage du tube au moyen de l'arête 12 et  il a fourni pour le tube un accrochage étanche  de compression, résistant aux vibrations et  amortissant sur toute la longueur de l'élément  d'accouplement. Extérieurement, l'élément d'ac  couplement est accroché et comprimé sensible  ment sur toute sa longueur par l'embouchure  évasée du corps et l'épaulement profilé de  l'écrou. Enfin, l'élément E' tout entier a son  diamètre réduit tandis que sa forme et sa posi  tion sont contraintes de changer     (fig.    15 et 16).  



  Le raccord représenté sur les     fig.    8 à 10  comporte un     corps    B fileté extérieurement sur  l'extrémité arrière duquel le tube T doit être  accouplé et     jonctionné    par l'écrou N à filetage  intérieur. Entre cet écrou et le corps, est em  manché à force l'élément     d'accouplement    E  qui s'accroche de façon étanche sur le tube, et  entre en relation de jonction étanche avec l'ex  trémité arrière du corps. Le corps B     présente     un alésage 1 en prolongement de l'alésage du  tube T et de même diamètre intérieur que  celui-ci.  



  La face arrière 2 du corps peut être plane  et unie et être normale à l'axe de l'alésage du  corps, ce qui facilite la réalisation d'un accou  plement jointif très resserré sur lui-même. La  face arrière 2 du corps sert de butée longitudi  nale ou axiale pour l'extrémité avant du tube    T, l'empêchant d'exécuter un déplacement  axial vers le corps et sert également de butée  pour l'extrémité avant de l'élément d'accouple  ment E en maintenant l'extrémité avant de  l'élément contre tout déplacement axial vers  l'avant.  



  L'écrou N présente un alésage 43 coaxial  à l'axe de l'alésage du corps et     coaxial    au tube  et enserrant le tube exactement mais librement.  L'écrou présente     une    face inclinée dirigée vers  l'avant, de préférence en forme de siège coni  que femelle 6, pouvant venir en engagement  avec l'épaulement mâle complémentaire 7 de  moindre inclinaison prévu sur l'extrémité ex  térieure arrière de l'élément d'accouplement  E.

   De préférence, le siège femelle 6 de l'écrou  est incliné à environ 25 à 300, tandis que  l'épaulement mâle 7 de l'élément d'accouple  ment est incliné à 450 en vue de créer une dif  férence angulaire d'environ 15 à 200 destinée à       faciliter    l'emmanchement de l'élément et son  engagement avec le tube tel qu'il sera décrit  plus loin.  



  L'écrou<I>N</I> et le corps<I>B</I> sont représentés  dans leurs formes conventionnelles habituelles,  mais les termes écrou et corps s'étendent à des  pièces ou     organes    équivalents tels que corps à  bride ou anneau de bride, tels que bride ayant  à l'arrière une face correspondant à la face 2  et anneau de bride ayant un épaulement pro  filé correspondant au siège 6, l'un et l'autre  destinés à venir en prise avec l'élément E et  le tube T, comme dit plus haut et comme il  sera indiqué plus loin.  



  L'élément d'accouplement E comprend une  partie annulaire relativement épaisse 10, com  portant l'épaulement 7 incliné vers l'extérieur  et vers     l'arrière    et, de préférence, conique, une  partie allongée vers l'avant ou portion tubu  laire à paroi relativement mince 11 avec une  portion annulaire plus épaisse servant de butée  8 à son extrémité avant. La partie annulaire  vient en prise avec l'écrou et la partie d'an  crage de l'extrémité avant de la portion tubu  laire coopère avec le corps.

   Les parties annu  laires et portion tubulaire sont, de préférence,       d''une    seule pièce, comme représenté, venues à  partir d'une barre ou d'un tube, de manière à      posséder ou pouvoir acquérir les qualités de  force élastique et de résistance nécessaires d'ans  la portion tubulaire et les qualités de déforma  tion par striction et de dureté nécessaires dans  la partie annulaire.  



  La fonction principale de la partie annu  laire est de s'accrocher et maintenir le     tube    T  avec une prise énergique et, de préférence, éga  lement avec une jonction étanche. La fonction  principale de la portion tubulaire est : en pre  mier lieu, d'offrir une résistance axiale suffi  sante au déplacement de la partie     annulaire     lorsque celle-ci est en prise avec l'écrou, et cela  en vue de créer des composantes de force,  agissant     radialement    vers l'intérieur, entre  l'écrou et la partie annulaire, de manière à  provoquer le resserrement de la partie annu  laire et de son arête coupante 12 ;

   en second  lieu, de céder     élastiquement    à la fois radiale  ment et     axialement    pour permettre et provo  quer un déplacement, axial vers l'avant et ra  dial vers l'intérieur, de l'arête coupante dans  la paroi du tube, de sorte que l'arête puisse  découper en tournant une nervure R de di  mension suffisante     (fig.    10). En même temps,  la portion tubulaire réagit entre l'écrou et le  corps et réalise un joint étanche au     fluide    avec  la face arrière du corps et, comme la partie  tubulaire est raccourcie et courbée vers l'inté  rieur     (fig.    9 et 10), elle forme un joint étan  che au     fluide    avec la nervure R et la position  voisine de la paroi du tube.

   Inversement et       complémentairement,    les fonctions de la partie  annulaire comprennent la transmission, de  l'écrou à la portion tubulaire, de composantes  radiales de forces qui assurent le joint     étanche     entre la face frontale, de préférence plane, de  la partie d'ancrage de la portion tubulaire et  le corps. I1 est ainsi possible de raccourcir la  portion tubulaire et de transmettre des com  posantes de forces radiales de l'écrou sur l'ex  trémité arrière de la portion tubulaire pour  forcer celle-ci à céder     élastiquement    vers l'in  térieur et se plier en conséquence de son. rac  courcissement pour entrer en relation de jonc  tion étanche et d'accrochage avec le tube et la  nervure.

   Une autre fonction de la portion     tu-          binaire    est de     s'appliquer    sur le tube et la ner-         vure    de manière à augmenter énergiquement  la résistance au déplacement de l'écrou et de  la partie annulaire, limitant ainsi, une fois  qu'elle a été recourbée comme indiqué à la       fig.    10, l'action de découpage de l'arête 12 et  indiquant à l'opérateur que la jonction est suf  fisamment étanche et serrée du fait de l'aug  mentation brusque du couple de torsion ap  pliqué sur l'écrou.  



  Pour ce qui concerne la structure de l'élé  ment E, la partie annulaire 10     présente    un  alésage 53 qui se termine à son extrémité  avant que l'arête coupante 12 qui est circu  laire, normale à l'axe de l'élément, et d'un dia  mètre qui est, de préférence, exactement  adapté sur le diamètre extérieur du tube T.  



  L'arête est définie par l'intersection de  l'extrémité avant de l'alésage avec la face co  nique inclinée 14. Cette dernière est inclinée  d'environ 80 à 750 sur le même axe, ce qui lui  donne une inclinaison vers l'arrière et vers  l'extérieur à partir de l'arête 12, d'environ 10  à     15c,    sur le plan de l'arête normal à l'axe de  l'élément. L'arête 12 et la partie annulaire  adjacente forment un outil coupant annulaire  ayant un angle d'attaque d'environ 10 à 150,  un angle de coupe de 75 à     80o    et, au début,  un angle de dépouille faible par rapport au  tube considéré comme pièce à entailler et à la  nervure R considérée comme copeau. On voit  que la partie annulaire 10 est entraînée en  tournant vers l'avant pour réaliser un angle de  dépouille pour l'arête coupante 12.

   De préfé  rence, l'épaulement 7 de la partie annulaire est  incliné à environ 450, de sorte que, lorsque  l'écrou     avance    à force vers le corps, la partie  annulaire est d'abord en prise avec le siège 6  de l'écrou par son alésage 43. Puis cette par  tie annulaire est contrainte de se déplacer en  tournant vers l'avant et     radialement    vers l'in  térieur, ayant ainsi une action de basculement  et d'avancement.  



  Cette forme d'exécution admet certaines  variantes dans la conicité exacte des siège et  épaulement 6 et 7 pourvu que cela ne modifie  pas le résultat. Il est visible que la différence  de pente des siège et épaulement 6 et 7 per  met à la partie annulaire d'être roulée vers      l'avant en diminuant légèrement     l'inclinaison     de la face 14 et en créant un angle de dépouille  à l'extrémité arrière de l'alésage 53 au voisi  nage de l'arête 12. L'inclinaison de la face 14       facilite    l'action de coupe de l'arête lorsque la  partie annulaire est contrainte à ce mouvement,  ce qui oblige l'arête 12à mordre dans la sur  face extérieure du tube et à découper et re  brousser la nervure R.

   La hauteur et le vo  lume de la nervure R et, en conséquence, la  profondeur de l'entaille dans le tube T sont  limités par la dimension radiale de la face 14,  c'est-à-dire par le diamètre de l'alésage 15 de  la portion tubulaire 11 au voisinage de la face  14. Pour des facilités d'usinage, l'alésage 15  peut être d'un diamètre uniforme, comme re  présenté.  



       Radialement    vers l'extérieur de l'arête 12,  la     partie    annulaire 10 présente son épaisseur  maximum de manière à déborder l'arête et la  face 14 à la fois vers l'avant et vers l'arrière et  à assurer une bonne résistance et un bon sup  port à l'arête 12 considérée comme un outil  coupant.  



  La forme de la partie annulaire permet de  supporter l'extrémité arrière de la portion tu  bulaire 11 et d'imposer une pression radiale  sur cette dernière et sur la nervure R lorsque  celle-ci est coincée entre la face 14 et l'extré  mité arrière de la portion tubulaire 11 re  courbée vers l'intérieur comme indiqué à la       fig.    10. La surface extérieure de la partie an  nulaire 10 peut, pour conserver un certain es  pacement radial, être cylindrique, comme re  présenté, sur une certaine distance vers l'avant  au delà de l'arête 43 du sommet de l'épaule  ment 7.

   L'arête 53 est annulaire et située dans  un plan normal à l'axe de la partie annulaire,  mais un peu en arrière du plan contenant  l'arête 12, ce qui assure un bras de levier suf  fisant pour amorcer le basculement de la par  tie annulaire et, après basculement     (fig.    10),  un support     suffisant    entre l'écrou et la partie  annulaire en tous les points autour des points  d'où émanent les composantes radiales et  axiales des     forces        appliquées    sur l'arête. La  longueur principale de la partie annulaire,  comme indiqué au dessin, est, de préférence,    environ égale à l'épaisseur totale de la partie  annulaire ou même légèrement inférieure à  celle-ci.

   L'action de basculement de la partie  annulaire 10     (fig.    2 et 3) se réalise le mieux  lorsque la différence des     inclinaisons    des siège  et épaulement 6 et 7 est d'environ 200 et l'in  clinaison de la face 14 d'environ 10 à     12o.     Dans ce cas, la face 14 est à peu près nor  male à l'axe et conserve une légère inclinaison  à la fin du basculement de la partie     annulaire     et du découpage     (fig.    10), tandis que l'épaule  ment 7 de la partie annulaire a été amené à  coïncider sensiblement avec l'inclinaison la  plus faible du siège 6.

   La     fig.    10 montre éga  lement que le basculement initial de la partie  annulaire et la pression qui en résulte sur  l'arête 12 créent un angle de dépouille et de  jeu entre l'alésage 53 et la surface du tube à  l'arrière de l'arête, ce qui facilite une légère  action d'entaillage, notamment lorsque la face  14 est bien inclinée, l'extrémité avant de l'alé  sage 53 prenant une forme conique derrière  l'arête lorsque se produisent le resserrement  de celle-ci et son action d'entaillage. Le choix  du matériau pour l'élément d'accouplement est  décrit plus loin en fonction du matériau du  tube et de la dureté désirée de l'arête 12 par  rapport à celle du tube.  



  La portion tubulaire 11, partie de l'élément  E, a de préférence, dans la forme d'exécution  représentée, une portion d'ancrage formant la  butée 8 qui est épaissie     radialement    vers  l'avant, la face avant étant tournée relative  ment polie et perpendiculairement à l'axe de  l'élément en vue de s'engager à jonction étan  che avec la face 2 du corps. La partie plus  épaisse de cette butée 8 tend à empêcher l'ex  trémité avant de la portion tubulaire 11 de se  dilater     radialement    lorsque l'élément E est em  manché à force entre l'écrou et le corps.

   Lors  que, tout d'abord, l'écrou attaque l'élément  d'accouplement et, notamment, avant que  l'arête 12 soit amenée à force à s'engager dans  le tube, l'élément a tendance à     tourner    avec  l'écrou, sauf que cette rotation est empêchée  par frottement entre la face arrière 2 du corps  et la face avant de la partie plus épaisse de  la portion tubulaire. L'engagement de frotte-      ment du début est accompagné d'une pression  et d'un déplacement relatif entre ces faces, et  il en résulte que les traits d'outil et autres irré  gularités de surface sont supprimés et qu'on  obtient une bonne jonction étanche des deux  surfaces.  



  Ces faces n'ont pas à recevoir de traite  ment spécial antifriction ou autre, tendant à  développer, après le déplacement relatif initial  et avant que l'action d'entaillage de l'arête 12  ait commencé, une plus grande résistance à la  rotation de l'élément E, supérieure à l'impul  sion de rotation qui lui est communiquée par  l'écrou du fait du contact des siège et épaule  ment 6 et 7. On peut revêtir de cadmium le  siège 6 de l'écrou pour faciliter son glissement  libre axial et     circonférentiel    sur l'alésage 43 de  l'épaulement 7 de l'élément E.  



  Entre la portion d'ancrage formant la butée  8 et la partie annulaire 10, la portion tubu  laire présente une partie à paroi mince 59     dé-          formable        élastiquement    qui est, de préférence,  d'une longueur égale à plusieurs fois son  épaisseur de paroi et dont l'alésage 15 est plus  grand que le diamètre extérieur du tube d'en  viron deux fois la dimension radiale de la face  14 pour permettre un cambrage ou une cour  bure radiale vers l'intérieur de la partie arrière  de la partie à paroi mince et un déplacement  d'entaillage, radial vers l'intérieur et axial vers  l'avant,

   de l'arête 12     jûsqu'à    ce que l'extrémité  arrière de ladite partie à paroi mince vienne  en contact de butée avec la     nervure    R lorsque  celle-ci a été découpée et rebroussée par la  face 14. La partie à paroi     mince    59 est, de pré  férence, d'épaisseur 1/4 ou 1/5 de celle de la  partie annulaire 10, et rejoint la partie annu  laire     radialement    vers l'intérieur de l'alésage  43, de sorte que sa réaction axiale initiale con  tre la partie annulaire développe un couple en  sens inverse des aiguilles d'une montre     (fig.    9  et 10) entre l'alésage 43 et l'extrémité arrière  de la partie à paroi mince 59, ce qui tend à  provoquer le basculement de la partie annu  laire vers l'avant,

   le resserrement de l'arête 12  et le repliement vers l'intérieur de la partie à  paroi mince.     Celle-ci    a une résistance axiale  initiale suffisante pour assurer cette action ini-         tiale    contre la partie annulaire et présente une  souplesse radiale suffisante pour permettre le  basculement et le resserrement de la partie an  nulaire.  



  La partie à paroi mince est disposée et     di-          mensionnée    de telle sorte que sa résistance       axiale    au déplacement de la partie     annulaire     vers l'avant     décroit    à mesure qu'elle se déforme  et se courbe vers l'intérieur en vue de per  mettre l'action de découpage vers l'avant et le  déplacement radial vers l'intérieur de l'arête  12 dans le tube.

   Toutefois, la partie à paroi       mince,    alors qu'elle est recourbée et raccour  cie sous l'action à force de l'écrou à     travers    la       partie    annulaire, offre encore une réaction  axiale suffisante entre le corps et la partie an  nulaire pour maintenir une jonction étanche  au     fluide    entre l'ancrage et le corps et égale  ment pour limiter le déplacement de la partie  annulaire vers l'avant à un déplacement infé  rieur à celui de l'écrou, de     sorte    que le siège 6  de l'écrou exécute un déplacement     différentiel     par rapport à l'alésage 43 et à l'épaulement 7,

    de manière à exercer une compression énergi  que de resserrement de la partie annulaire sur  le     tube    pendant que se produisent les déplace  ment et basculement vers l'avant et le     décou-.     page.  



  Dans cette forme d'exécution, la partie an  nulaire 10 présente un prolongement annu  laire à mince paroi, court et dirigé vers l'ar  rière 57, dont l'alésage est en prolongement  de l'alésage 53 de la partie     annulaire    et dont  la surface extérieure     cylindrique    rejoint la par  tie inférieure de l'épaulement 7. L'angle exté  rieur arrière 58 de ce prolongement 57 est,  de préférence, arrondi ou biseauté pour s'en  gager de façon     glissante    avec la     partie    infé  rieure du siège 6 de l'écrou.

   Ce prolongement  57 est assez court pour que la partie 16 soit       suffisamment    éloignée du siège 6 lorsque l'alé  sage 43 de la partie     annulaire    est en contact  d'engagement     (fig.    9), de telle sorte que l'angle  58 n'est pas engagé tant que l'écrou ne s'est  pas déplacé vers l'avant par rapport au centre  de la masse de la partie annulaire et n'a pas  encore commencé à basculer la partie annu-      Taire en comprimant l'arête et     débutant    l'en  taillage.

   Lorsque l'écrou avance par rapport à  la partie annulaire et que la partie annulaire  bascule vers l'avant, la partie avant du prolon  gement 57 tend tout d'abord à être soulevée  légèrement et éloignée du tube et, presque en  même temps, le siège 6 entre en contact avec  l'angle 58 et commence à la comprimer vers  l'intérieur, forçant ainsi l'extrémité arrière du  prolongement vers l'intérieur et vers l'avant en  direction du tube. Lorsque l'action de décou  page de l'arête 12 et la déformation de la par  tie à paroi mince 59 se produisent, la partie  arrière du prolongement 57 est comprimée, res  serrée énergiquement sous la partie arrière du  siège 6, et contrainte à un engagement étanche  avec le tube     (fig.    10).  



  Les compressions et déformations de la  partie arrière du prolongement 57 avec le     bas-          culement    final de la partie annulaire tendent à  amener la surface extérieure du prolongement  à être en alignement de conicité avec l'épau  lement 7 qui a lui-même basculé pour s'adap  ter sur le siège 6. La déformation finale du  prolongement 57 a lieu lorsque la partie annu  laire 10 effectue son dernier déplacement vers  l'avant, de sorte que la partie intérieure ar  rière du prolongement exerce un serrage et  blocage final sur le tube, ce qui réalise un ac  crochage solide, amortissant grandement     les     vibrations, derrière la partie annulaire propre  ment dite et en arrière de l'entaille que l'arête  a faite dans la paroi du tube.

   Il en résulte     (fig.     10) que l'élément E acquiert finalement plu  sieurs engagements d'accrochage avec le tube  à la fois en avant et en arrière de la nervure R  et de l'entaille, ce qui donne une rigidité laté  rale et une plus grande sûreté à l'accrochage  mécanique dans l'entaille. Les derniers dépla  cements relatifs de l'élément E vers l'avant de  l'écrou provoquent une dernière compression  radiale de déformation de toutes les pièces de  l'élément dans leur engagement avec le tube       (fig.    10). Ces pièces déformées l'ont été au  delà de leur relation de solidarité définitive  avec le tube même au cours des accouple  ments et     désaccouplements    ultérieurs de  celui-ci.

      La matière dans laquelle est fait l'élément  d'accouplement est choisie en tenant compte  des considérations exposées au sujet du rac  cord représenté sur les     fig.    1 à 7.  



  En variante, l'élément E peut être complè  tement usiné et mis à sa forme, après quoi on  insère un tube de caoutchouc dans l'alésage et  le gonfle jusqu'à bon     contact    avec la partie  avant de celui-ci. L'ensemble de l'élément,  sauf les parties avant de l'alésage 53 en con  tact avec le tube de caoutchouc gonflé, est lé  gèrement cuivré et devient ainsi réfractaire à  la     cyanuration,    mais la partie avant de l'alé  sage 53 sur l'arête 12 et immédiatement der  rière celle-ci sont exemptes de cuivrage et sont  soumises au traitement de     cyanuration    et de  durcissement.

   Pour l'élément d'accouplement  E' de la     fig.    11, pour une raison qui     apparai-          tra    plus loin, la matière de l'élément peut être  l'un des aciers mentionnés plus haut, mais n'a  pas besoin d'être durcie pour assurer l'entail  lage du tube puisque le tube est     préentaillé.    En  fait, dans cette variante, il est désirable que le  matériau ait une certaine malléabilité, conju  guée avec une résistance suffisante pour main  tenir les jonctions étanches, un accrochage mé  canique et une résistance à l'expulsion. Ainsi,  l'élément E' peut être fait en laiton ou acier  doux, ce qui donne des avantages de confor  mation facile et de bonne jonction d'étanchéité.  



  Dans une autre forme d'exécution, les par  ties et pièces sont assemblées dans les posi  tions représentées aux     fig.    8 et 9, l'extrémité  avant du tube et l'extrémité avant de l'élément  d'accouplement E butant contre le corps. Le  siège 6 de l'écrou est en contact avec l'alésage  extérieur 53 de l'épaulement 7 de la     partie     annulaire et l'arête 12 étant appliquée sur la  surface extérieure du tube.

   Ensuite, on avance  à force l'écrou vers les corps au moyen du file  tage qui les relie et, en conséquence, la partie  annulaire 10 est basculée vers l'avant et son  arête 12 est en même temps amenée à être  comprimée et resserrée vers l'intérieur et avan  cée     axialement    par rapport au tube et au corps  tandis que la portion tubulaire résiste     élasti-          quement    au déplacement axial de l'anneau,  suffisamment pour provoquer son resserrement      radial et le resserrement radial de l'arête 12.

    Au moment où l'extrémité arrière de la portion  tubulaire cède et se déforme vers l'intérieur ou  se recourbe vers l'intérieur avec resserrement  de la partie annulaire et de l'arête coupante, le  déplacement axial de la partie annulaire et de  l'arête se produit vers l'avant. L'engagement  d'entaille entre l'arête 12 et le tube commence  aussitôt que l'arête est comprimée, et il doit  se poursuivre sous l'action de l'écrou jusqu'à  ce que se produise une butée de l'extrémité  arrière de la portion tubulaire contre la ner  vure, cette dernière étant rebroussée par  l'arête 12.  



  Une conséquence directe de la courbure  de la portion tubulaire et de l'action de décou  page et d'accrochage est que l'extrémité avant  de l'élément E est amenée à force à s'engager  à jonction étanche avec la face arrière 2 du  corps, et que l'extrémité arrière de la portion  tubulaire, de même que l'arête 12 et la face 14  et la partie avant de l'alésage 53, s'appliquent  dans une     jonction    étanche sur le tube. Pen  dant ce temps, l'arête 12, la face 14 et l'extré  mité avant de l'alésage 53, sont soumises à  une liaison mécanique avec le tube à l'épreuve  de l'arrachage. Entre temps, le prolongement  arrière 57 de la partie annulaire est déformé  par compression et appliqué à une jonction  étanche sur le tube, comme dit plus haut.  



  La différence initiale entre les inclinaisons  des siège et épaulement 6 et 7, l'angle d'incli  naison du siège 6 de l'écrou, le décrochement  de la face 14 et la qualité de résistance élasti  que de la portion tubulaire contribuent à don  ner les avantages de cette forme d'exécution.  La différence de pente entre les siège et épau  lement 6 et 7 tend à déterminer l'importance  du basculement de la partie annulaire, tandis  que l'inclinaison du siège 6 détermine le rap  port initial et final entre les composantes de  force radiale et axiale imposées à la partie an  nulaire en fonction des déplacements diffé  rents de l'écrou et de la partie annulaire et  dont l'action mécanique de l'écrou sur cette  partie.

   Cette action mécanique comporte l'ac  tion de déformation de l'ensemble de l'élément  d'accouplement et les actions     d'accrochage    et    de découpage de l'élément sur le tube. En  même temps, le décrochement de la face 14  contribue à faciliter l'action d'entaillage et ré  duit l'effort ou couple de torsion nécessaire à  l'entaillage du tube et au rebroussement de  la nervure.

   En même temps qu'elle provoque  ces effets, la portion tubulaire réagit contre la  partie     annulaire    pour tout d'abord provoquer et  commencer le basculement de la partie annu  laire qui, à son tour, rabat l'extrémité arrière  de la portion tubulaire vers l'intérieur et com  mence le recourbement de la portion tubulaire  qui, à son tour, oblige la partie annulaire et  spécialement l'arête 12 à avoir un     déplacement     vers     l'avant    conjugué avec son déplacement  radial vers l'intérieur en vue de réaliser l'action  de découpage désirée.  



  La     fig.    11 montre une variante dans la  quelle les pièces sont désignées par les mêmes  indices de référence. Cette forme     diffère    de la  précédente par les points caractéristiques sui  vants : la forme de la     fig.    11 contient plusieurs  variantes qui ne sont pas nécessairement à  employer toutes ensemble. Cette disposition  permet l'accouplement de tubes de plus grand  diamètre, 75 à 100 mm par exemple, et, pour  de telles utilisations, le corps<I>B</I> et l'écrou<I>N'</I>  peuvent être supposés, par exemple, être un  corps à bride et un anneau à bride de même  configuration intérieure que ceux décrits ici en  prise avec l'élément d'accouplement E' et le  tube T'.  



  Le tube<I>T'</I>     diffère    de<I>T</I> en ce qu'il com  porte une rainure annulaire G, entaillée à  l'avance près de son extrémité avant à l'empla  cement voulu pour recevoir la partie intérieure  avant de la partie annulaire 120 lorsque     celle-          ci    a été déplacée vers l'avant et rétreinte vers  l'intérieur de la même manière que la partie  annulaire 10 dans l'exemple précédent. La rai  nure G est taillée avec une face radiale avant  121 et une face s'étendant     coniquement    vers  l'arrière 122 avec une pente d'environ     15o    sur  l'axe du tube.

   La profondeur de la rainure est  variable suivant, entre autres, la pression d'ex  pulsion à laquelle doit résister l'assemblage et  la qualité du tube à accoupler. En règle géné  rale, la profondeur de la gorge doit être suf-           fisante    pour que la partie annulaire et le tube  réalisent une connexion de bonne résistance  mécanique empêchant le tube d'être expulsé  par la pression ou les coups de bélier dans le  tube. Pour des tubes en métal léger de faible  épaisseur, la profondeur de la gorge doit être  de 5 à 10 % de l'épaisseur de la paroi et, pour  des tubes en matériau plus dur avec une plus  grande épaisseur, la profondeur de la gorge  peut être de 1/4 à 1/5 de l'épaisseur.

   L'exis  tence de cette gorge G     préentaillée    présente,  entre autres, un avantage pour les tuyaux dont  la surface est brute ou rugueuse ou de dureté  inégale ou rouillée ou irrégulière, ce qui dimi  nue la facilité d'entaillage et la sûreté des ac  tions d'entaillage et de jonction étanche de  l'arête et de la partie annulaire qui étaient pré  vues dans la précédente forme d'exécution.  



  L'élément E' dans cette variante comporte  la partie annulaire 120 qui peut être identique  à la partie annulaire 10 de l'élément E et pré  senter le même alésage 53, la même face 14,  l'arête 12 et l'épaulement 7 pour réaliser la  même action de la manière décrite plus haut.  Mais la différence est que l'arête 12 n'a que  peu ou pas d'entaillage à faire du fait qu'elle  pénètre et bute finalement dans la rainure G       préentaillée.    L'élément E' comporte également  une portion tubulaire 11 et jouant le même  rôle, sauf qu'ici le diamètre principal de la por  tion tubulaire et son alésage 125 sont un peu  plus petits que dans l'élément E.

   En consé  quence, la face 14 a une dimension radiale plus  faible, de préférence égale ou plus grande que  la profondeur de la gorge G, parce que, dans  cette forme d'exécution, la nervure R n'a pas  à être rebroussée et la dimension radiale de  la face 14 et l'espacement initial de la portion  tubulaire par rapport au tube n'a pas à tenir  compte d'une nervure en avant de la gorge G.  L'élément E' comprend également une partie  d'ancrage 28 correspondant à la partie d'an  crage formant la butée 8 de l'élément E, à  l'avant et vers l'extérieur de la portion tubu  laire, mais elle s'étend également vers l'inté  rieur jusqu'au diamètre intérieur du tube et du  corps. La face intérieure et arrière de la par  tie d'ancrage 28 comprend une butée directe    pour l'extrémité du tube T' et la face avant de  cette partie 28 est normale à l'axe de l'élément.

    Elle s'appuie à plat contre la face plane ar  rière 2 du corps.  



  L'écrou<I>N'</I> correspond à l'écrou<I>N</I> et com  porte un siège femelle 6 incliné comme le  siège 6 de l'écrou N avec la même différence  de pente par rapport à l'épaulement 7, mais  le siège 6 de l'écrou se termine vers l'extérieur  et vers l'avant par un rebord annulaire ar  rondi 23 qui n'entre en contact au départ avec  l'épaulement 7 que très peu avant sa limite  extrême. Dans cette forme, la ligne de contact  initiale entre l'écrou et la partie annulaire se  trouve sur le rebord 23 de l'écrou plutôt que  sur l'alésage 43 de la partie annulaire.

   La rai  son de cette disposition inverse qui peut être  appliquée aussi bien dans la forme précédente  que dans celle-ci est que, puisque l'écrou est  souvent constitué en une matière plus douce  que la partie annulaire, l'alésage 43 peut avoir  tendance à entailler le siège 6 et retarder le  glissement axial et     circonférentiel    et le dépla  cement réciproque de l'écrou et de la partie  annulaire, tandis que, lorsque le rebord 23 est  prévu sur le siège femelle 6, il peut être ar  rondi plus ou moins par la matière plus dure  de la partie annulaire, mais il n'entaille ni ne  raye, de sorte que le glissement doux de la  partie annulaire et de l'écrou est protégé, de  même que les surfaces du siège 6 et du rebord  23.

   Ce dernier effet présente l'avantage de pou  voir réutiliser l'écrou pour introduire une autre  partie annulaire.  



  Dans cette variante, l'action d'entaillage est  supprimée. En gros, le mouvement à     force    de  l'écrou vers le corps depuis la position mon  trée à la     fig.    11     entraîne    le basculement de la  partie annulaire et l'emmanchement de l'élé  ment d'accouplement, le resserrement de la  partie annulaire, son déplacement vers l'avant  et la courbure concomitante de la portion tu  bulaire.

   Dans ces déformations et mouvements,  les portions intérieures et antérieures de la  partie annulaire sont forcées dans la gorge G  qu'elles remplissent et la face 14 de la partie  annulaire est amenée à force en contact join  tif étanche avec la face 121 de la gorge, tan-      dis que l'alésage de la partie annulaire est  rétreint jusqu'à engagement étanche avec la  face conique 122 de la gorge. En même temps,  la portion tubulaire est courbée et déformée  vers l'intérieur sur le tube au droit de la gorge  et l'ancrage est amené et maintenu à force en  contact de joint étanche avec le corps.  



  Le raccord représenté sur les     fig.    18 à 21  comporte un corps B avec filetage extérieur,  sur l'extrémité arrière duquel le tube T est ac  couplé et forme joint par l'action de l'écrou  fileté intérieurement N. Entre cet écrou et le  corps est engagé l'élément d'accouplement E  qui accroche le tube en formant une jonction  étanche avec ce tube et avec l'extrémité ar  rière du corps. Le corps B présente un alésage  1 en prolongement de l'alésage du tube T et  de même diamètre intérieur. La face     arrière    2  du corps peut être plane et unie et être nor  male à l'axe de l'alésage du corps pour con  tribuer à former un accouplement   resserré  .

    Dans la forme représentée sur les     fig.    18 à 20,  la face arrière 2 du corps a un épaulement  annulaire 3 face à l'intérieur, qui peut être très  faible, c'est-à-dire de l'ordre de 10 à 25 cen  tièmes de mm de profondeur. L'épaulement 3  est assez faible pour ne pas nuire au resserre  ment de l'accouplement, mais sert cependant à  recevoir un épaulement complémentaire 4  formé sur l'extrémité avant de l'élément d'ac  couplement E     (fig.    21) et à centrer et placer  l'élément     coaxialement    à l'alésage du corps.

   Il  tend à résister à une expansion radiale de l'ex  trémité avant de l'élément     B    lorsque cet élé  ment est emmanché à force et, après que le       jointement    est terminé, lorsque les pièces sont  soumises aux efforts de service.  



  La face arrière 2 du corps sert de butée  longitudinale ou axiale pour l'extrémité avant  du tube T en le maintenant contre un dépla  cement axial vers le corps. Cette     face    sert éga  lement de butée pour l'extrémité avant de l'élé  ment d'accouplement E en maintenant l'extré  mité avant de cet élément contre un déplace  ment axial vers l'avant.  



  L'écrou N présente un alésage 5 coaxial à  l'alésage du corps et à celui du tube et enser  rant exactement et librement ce tube. L'écrou    présente un siège femelle 6 pouvant s'engager  sur l'épaulement     mâle    7 de l'extrémité exté  rieure arrière de l'élément E. L'écrou N et le  corps B sont représentés dans leurs formes  conventionnelles, mais le corps B peut être tel  qu'un corps avec bride ayant, toutefois, une  face arrière de préférence à redan, correspon  dant à la face 2, la bride annulaire présentant  un épaulement profilé, correspondant au siège  6, en vue de venir en prise avec l'élément E et  le tube T comme dit plus haut et décrit     ci-          après.     



  L'élément E comprend une partie annu  laire 10 relativement épaisse disposée à l'ar  rière, et dont l'extrémité extérieure arrière est       inclinée    en l'épaulement 7, et comprend une  portion tubulaire 11 à paroi mince disposée  vers l'avant. La partie annulaire vient en prise  avec l'écrou et     l'extrémité    avant de la portion  tubulaire vient en prise avec le corps. La par  tie annulaire et la portion tubulaire sont, de  préférence, venues d'une seule pièce à partir  d'une barre ou d'un tube, de manière à avoir  ou pouvoir acquérir les qualités de résistance  élastique dans la portion tubulaire et de stric  tion et     rétreinte    dans la partie annulaire pour  remplir les rôles qui leur sont attribués.  



  La principale fonction de la partie annu  laire est d'accrocher le tube T et de venir en  prise avec ce dernier pour réaliser une liaison  mécanique solide et étanche au     fluide.     



  La principale fonction de la portion tubu  laire est tout d'abord d'offrir une résistance  axiale suffisante au déplacement de la partie  annulaire lorsque celle-ci est en prise avec  l'écrou, et de créer vers l'intérieur une compo  sante de force     radiale    de l'écrou vers la partie  annulaire pour rétreindre celle-ci ainsi que son  arête coupante hélicoïdale 12.

   En second lieu,  la portion tubulaire doit céder     élastiquement    à  la fois     radialement    et     axialement,    pour per  mettre et provoquer un déplacement radial et  axial de l'arête de coupe dans la paroi du tube,  de telle sorte que     cette    arête puisse découper  et rebrousser une longue nervure en hélice R  de dimension suffisante     (fig.    20). En même  temps, la portion tubulaire réagit entre l'écrou  et le corps pour assurer une jonction étanche      au fluide sur la face arrière du corps et, lors  que la portion tubulaire a été raccourcie et  recourbée vers l'intérieur     (fig.    19 et 20), elle  forme un joint étanche avec la paroi adjacente  du tube.

   Inversement et     complémentairement,     les fonctions de la partie annulaire comportent  d'abord une transmission de l'écrou sur la por  tion tubulaire des composantes axiales de la  force en vue de réaliser un joint étanche entre  la portion tubulaire et le corps et de raccour  cir cette portion tubulaire. Ces fonctions de la  partie annulaire comportent en même temps la  transmission de composantes radiales des for  ces appliquées par l'écrou, sur l'extrémité ar  rière de la portion tubulaire, pour l'amener à  se déformer vers l'intérieur en conséquence de  son raccourcissement, et à venir en engage  ment d'accrochage et     jointement    étanche avec  le tube une fois qu'il a été raccourci. Un autre  rôle de la portion tubulaire est, de préférence,  de buter sur le tube.

   Du fait de la butée du  pied de l'arête hélicoïdale 12 sur le tube, il  se produit une augmentation brusque de la  résistance au déplacement de l'écrou et de la  partie annulaire     (fig.    20), ce qui montre à  l'opérateur que le     jointement    désiré a été réa  lisé     suffisamment    du fait de l'augmentation  brusque du couple de vissage de l'écrou.  



  Dans la     fig.    21, la partie annulaire 10 de  l'élément E     comporte    un alésage intérieur fileté  123, de préférence à simple filet et pas con  tinu 118, le filet 118 présentant une crête héli  coïdale aiguisée continue 12 qui constitue  l'arête coupante de l'élément. Le filet 118 est,  de préférence, constitué par un creux arrondi  119 se raccordant progressivement à la face  frontale 14 du filet et à sa face arrière 113.

   La  face arrière<B>113</B> du filet est, de préférence, in  clinée à environ 150 sur l'axe de l'alésage de  la partie annulaire, tandis que la face frontale  14 s'étend     radialement    à partir de l'arête 12  en constituant un léger redan vers l'arrière  d'environ 20 sur une faible distance radiale  avant de se raccorder au creux 119 du filet.

    Avec une telle forme de filet et lorsque la par  tie annulaire est rétreinte     radialement    et dé  placée     axialement    vers l'avant, toute la lon  gueur de la crête de l'arête 12 du filet 118    vient en prise avec la surface extérieure du  tube comme un outil coupant allongé, le dé  crochement de la face 14 constituant un angle  de coupe un peu inférieur à     90o    et l'inclinaison  de la face arrière 113 du filet constituant un  angle de dépouille de 150.

   Le diamètre du  filetage au sommet, c'est-à-dire le diamètre  minimum, mesuré sur l'arête 12, est, de préfé  rence, un peu plus grand que le diamètre ex  térieur du tube pour permettre à l'alésage fileté  123 d'être glissé sur l'extrémité du tube,  compte tenu des variations de diamètre des  tubes du     commerce    et de la tolérance à ad  mettre dans l'usinage du filetage. Avec cette  forme de filetage, le diamètre de base du filet  est fonction du pas qui peut être favorable  ment choisi de 30 à 50 filets par 25 mm, ce  qui donne une profondeur de filet d'environ  12 à 18 centièmes de mm et un diamètre à la  base dépassant le diamètre intérieur d'environ  25 à 35 centièmes de mm.  



  De préférence, l'épaulement 7 de la partie  annulaire est incliné au même angle d'environ  300 que le siège 6 de l'écrou N, de sorte que,  lorsqu'on impose à l'écrou un déplacement  vers le corps, la partie annulaire est contrainte  de se mouvoir avec l'ensemble     axialement    vers  l'avant et     radialement    vers l'intérieur et, en  même temps,     coaxialement    à l'écrou, mais sans  le corps, ni le tube.  



  Cette forme d'exécution peut subir diver  ses modifications dans la conicité réelle des  siège et épaulement 6 et 7 et dans la similitude  exacte de forme de ces deux pièces pourvu que  ces modifications ne nuisent pas au fonction  nement et au résultat. Si le siège 6 de l'écrou  est incliné à un moindre degré que l'épaule  ment 7 de la partie annulaire, celle-ci tendra  à basculer vers l'avant en diminuant l'inclinai  son de la face 14 et en augmentant l'angle de  dépouille de la face arrière 113 du filet. L'in  verse tend à se produire si le siège 6 est plus  incliné que l'épaulement 7.  



  Lorsque l'écrou et le corps sont en enga  gement de vissage comme représenté, les filets  étant à pas à droite, il est préférable que le filet  118 soit à pas à gauche, de sorte qu'on sup  prime la tendance qu'aurait l'écrou à entrai-           ner    en rotation l'élément E par rapport au  tube. Cette tendance est convertie en une com  posante de force agissant approximativement  normalement à l'arête hélicoïdale 12. Si l'écrou  a la forme d'un anneau de bride pour se fixer  à un corps à bride et qu'il ne doive avoir qu'un  simple déplacement axial vers le corps, il est  indifférent que le pas du filet 118 soit à droite  ou à gauche.

   En pratique, il est préférable que  l'engagement entre l'élément E et la face ar  rière du corps B résiste ainsi à tout déplace  ment de rotation de l'élément E par rapport  au     corps,    tandis que l'écrou N est tourné et  tend à entraîner l'élément E en rotation, l'ac  tion du filet 118 sur le tube étant alors essen  tiellement la même que le filet 118 soit à pas  à droite ou à pas à gauche.  



  En s'éloignant     radialement    vers l'extérieur  de la portion avant de l'alésage 123, la partie  annulaire     acquiert    son épaisseur maximum de  manière à assurer une résistance suffisante et  un bon support pour l'arête hélicoïdale 12 en  tant qu'outil coupant et pour soutenir à l'ar  rière et supporter l'extrémité arrière de la por  tion tubulaire 11 et pour imposer sur celle-ci  une pression radiale de même que sur la ner  vure hélicoïdale R une fois celle-ci rebroussée  et serrée de manière étanche entre les filets 118  comme indiqué dans la     fig.    20.

   La surface ex  térieure de la partie annulaire 10 peut, en vue  de ménager un espacement radial suffisant,  être cylindrique, comme représenté, sur une  distance limitée vers l'avant de l'épaulement 7,  ce dernier s'étendant à partir de l'arrière de la  partie annulaire vers l'avant jusqu'à un plan  normal à l'axe seulement un peu en arrière de  l'extrémité avant de l'alésage 123 pour cons  tituer une large portée entre l'écrou et la par  tie annulaire aux points et au voisinage des  points d'où partent les composantes radiales et  axiales des forces à appliquer sur l'arête 12.  Ces considérations avec les angles d'inclinai  son du siège 6 et de la face 113 du filet don  nent à la partie annulaire une longueur axiale  peu supérieure à son épaisseur.

   La longueur  principale de la partie annulaire est, de pré  férence, égale ou peu inférieure à son épais  seur maximum.    Pour ce qui est du matériau dans lequel est  fait l'élément E, l'action de coupe de l'arête 12  peut être renforcée avec un minimum de résis  tance à la striction et une tendance minimum  à se briser, en     durcissant    la surface du filet  118 à une profondeur de 25     millièmes,    de mm  ou un peu plus, comme indiqué par la partie  ombrée 16     (fig.    21). Un tel durcissement inté  resse la     ligne    géométrique de l'arête et tend à  être plus profond au voisinage de l'arête.

   Le  choix des matériaux pour l'élément de cou  plage en fonction du matériau du tube à ac  coupler et de la dureté désirée pour l'arête 12  en fonction de la faible dureté du tube est       étudié    plus     loin.     



  L'alésage 123 et le filet 118 se terminent  à leur extrémité avant par un épaulement 117  dont la dimension radiale est nettement supé  rieure à la profondeur du filet 118. Cette face  se termine extérieurement à l'intersection avec       l'alésage    15 de la portion tubulaire 11 et me  sure l'espacement radial entre la portion tubu  laire 11 et la surface extérieure du tube. Il est  préférable que cet espacement radial soit im  portant, de préférence de l'ordre de grandeur  indiqué - plus loin, pour     faciliter    la     flexion    de  la portion tubulaire 11 en vue de donner à la  partie     annulaire    10 le mouvement de déplace  ment désiré sous l'influence de l'écrou N.  



  La portion tubulaire de l'élément E pré  sente une partie antérieure d'ancrage 8 avant  plus épaisse dont la face avant a un léger épau  lement complémentaire 4 de dimension voulue  pour s'emboîter en engagement de centrage et  de     jonction    avec l'épaulement 3 de la face 2  du corps. La partie 8, avec ou sans emboîtage  des épaulements 3 et 4, tend à empêcher l'ex  trémité avant de la portion tubulaire 11 de se  déplacer     radialement    lorsque l'élément E est  emmanché à force entre l'écrou et le corps.

    Entre la partie d'ancrage 8 et la partie annu  laire 10, la portion -tubulaire 11 présente une  paroi mince 129 pouvant céder     élastiquement     et qui est plusieurs fois plus longue que l'épais  seur de sa     paroi.    L'alésage 15 de la portion  tubulaire dépasse nettement le diamètre exté  rieur du tube pour permettre une     déformation     élastique radiale vers l'intérieur ou une cour-      bure de cette portion et un déplacement radial       d'entaillage    de l'arête 12 jusqu'à ce que la ner  vure R ait rempli les creux du filet 118 et que  la partie annulaire ait buté sur lui pour former  avec lui une liaison mécanique solide et un  joint étanche au     fluide.    Au moment où cette  butée a lieu entre la 

  partie annulaire et le  filet, l'extrémité arrière de la portion tubulaire  bute ou tend à buter dans un contact étroit  avec le tube sous l'extrémité surplombante  avant de la partie annulaire     (fig.    20).  



  Le matériau utilisé pour constituer l'élé  ment d'accouplement laisse place à un choix  très libre dépendant, d'une part, du matériau  du tube à accoupler et, d'autre part, des ma  tériaux qu'on désire employer pour l'écrou et  le corps. Ce choix est fait comme il a été ex  posé plus haut, au sujet des éléments d'accou  plement des raccords décrits précédemment.  



  La limitation du durcissement à la zone  limitée de la surface du filet 118 peut être  obtenue en cuivrant l'ensemble de l'élément lé  gèrement avant de tailler le filet 118 et en  taillant ensuite le filetage, ce qui enlève le re  couvrement de la surface des filets et fait qu'ils  sont seuls exposés au traitement de     cyanura-          tion    ou de durcissement. D'une autre manière,  l'élément E peut être complètement usiné à  sa forme, filetage compris, et ensuite on intro  duit un tube de caoutchouc dans l'alésage 123  et le     gonfle    pour obtenir un     contact    intime avec  les parties avant de la face 113.

   L'ensemble de  l'élément, sauf les parties avant de la face 113  que couvre le caoutchouc, peut être alors légè  rement cuivré et devient insensible à la     cyanu-          ration,    sauf les parties de la face 113 qui sont  immédiatement en arrière de l'arête 12. Après  que le tube a été enlevé et l'élément soumis à       cyanuration,    seule cette partie de la face 113  sera durcie. Bien qu'on ait décrit un durcisse  ment localisé, il est évident qu'on peut appli  quer tout autre mode de durcissement de  l'arête et d'autres parties de l'élément.  



  Dans la pratique, les pièces sont assem  blées tout d'abord comme dans les     fig.    18 et  19, l'extrémité avant du tube et l'extrémité  avant de l'élément E butant contre le corps,  le siège 6 de l'écrou étant en contact avec    l'épaulement 7 de la partie annulaire et l'arête  hélicoïdale 12 étant en contact avec la surface  extérieure du tube. Alors, on avance à force  l'écrou vers le corps grâce à son engagement  par vissage et, en conséquence, la partie annu  laire 10 avec son arête 12 est contrainte d'être  serrée et rétreinte vers l'intérieur et déplacée       axialement    par rapport au tube et le corps tan  dis que la partie mince 129 résiste, en cédant  au déplacement axial de la partie annulaire,  suffisamment pour assurer sa rétreinte radiale  et celle de l'arête 12.

   Comme l'extrémité ar  rière de la partie mince se déforme par     cam-          brage    vers l'intérieur ou recourbement inté  rieur, un déplacement vers l'avant de la partie  annulaire et de l'arête se produit également en  même temps que leur rétreinte.  



  L'engagement entre l'arête 12 et le tube  commence aussitôt que l'arête est suffisam  ment rétreinte et se poursuit sous l'action po  sitive de l'écrou jusqu'à ce qu'il y ait butée  entre le fond du filet et la     nervure    R qui a été  découpée et rebroussée par l'arête 12. Au  même moment, l'extrémité arrière de la por  tion tubulaire 11 peut et doit se recourber  pour entrer en contact annulaire avec l'extré  mité antérieure de la nervure R rabattue vers  l'avant     (fig.    20).

   Comme représenté à la     fig.     20, il est préférable que la forme du filet, le  rapport de la longueur à l'épaisseur de la por  tion tubulaire, l'espacement entre la portion  tubulaire et le tube et les angles d'inclinaison  des siège et épaulement 6 et 7 coopèrent pour  amener la partie recourbée avant de la por  tion tubulaire à former un joint étanche avec  la paroi du tube en même temps qu'on réalise  le joint étanche par remplissage des creux du  filet avec la nervure R. Mais, même s'il n'y a  pas contact complet entre l'extrémité recour  bée de la portion tubulaire et le tube avant  que la nervure ne soit bloquée dans le filet, le  résultat reste encore valable.

   Même si ce con  tact se produisait au contraire avant blocage  de la nervure dans le filet, ce ne serait pas un  inconvénient, car un tel contact n'empêche pas  de poursuivre la rétreinte et le déplacement  axial d'entaillage de la partie annulaire et de  l'arête. Seul     le    couple sera peut-être augmenté      avant que la nervure n'ait rempli le pied du  filet en augmentant la courbure et la pression  de la portion tubulaire sur le tube. Une con  séquence directe du recourbement, de l'entail  lage et de l'accrochage est que l'extrémité avant  de l'élément E est amené à force en contact de  jonction étanche avec la face arrière 2 du  corps.

   En même temps, la longueur totale de  l'alésage de la partie annulaire et du filet 118  acquièrent une prise énergique sur une lon  gueur relativement grande de la paroi du tube  avec une longueur d'entaille considérablement  augmentée, la nervure ayant plusieurs fois la  circonférence du tube. L'entaillage et l'accro  chage du tube sont répartis sur une     surface     plus grande avec un effort relativement faible  de constriction dans l'accrochage exercé sur le  tube, le tube étant maintenu solidement contre  tout déplacement axial vers le corps ou en  s'éloignant du corps et présentant une grande  résistance à la brisure par pression intérieure  (coup de bélier ou vibration).  



  L'angle d'inclinaison de la face 113 du filet  118, non seulement procure une dépouille et  un jeu suffisants pour l'action de l'arête cou  pante, mais encore détermine L'écrasement ra  dial et l'engagement à force entre la partie de  la face 113 qui est en contact avec la surface  du tube en arrière de l'arête coupante. Lors  que la face 113 du filet a une inclinaison de       15o,    la surface de la face immédiatement der  rière l'arête porte sur la face fraîchement cou  pée du tube et tend à empêcher l'arête d'avoir  un déplacement vers l'avant et vers l'intérieur  de la surface du cône incliné à 150 sur l'axe  de l'élément.

   Le trajet de déplacement de  l'arête coupante est cependant influencé, non  seulement par l'inclinaison de la face 113, mais  également  1. par la résistance de la paroi du tube à  l'entaillage de l'arête 12 ;  2. par sa résistance à la rétreinte diamétrale ;  3. par la résistance relative de la portion tu  bulaire au raccourcissement axial corres  pondant à sa résistance à la déformation  radiale ou courbure ;    4. à la résistance de la partie annulaire à la  rétreinte radiale ;  5. par l'inclinaison des siège et épaulement 6  et 7 et, en conséquence, la direction de la  force résultante imposée par l'écrou sur la  partie annulaire.  



  Par exemple, si la portion tubulaire 11 est  plus résistante au raccourcissement axial que  l'ensemble du tube et de la partie annulaire ne  sont résistants à la rétreinte diamétrale, alors  la partie annulaire et l'arête 12 auront ten  dance à avoir un déplacement radial vers l'in  térieur relativement grand comparativement à  un déplacement axial faible et la     face    11-3  aura tendance à avoir un accrochage sur une  surface plus étendue de la paroi du     tube        ré-          treinte,    mais légèrement entaillée.

   Dans le cas  inverse extrême, en supposant au contraire que  la portion tubulaire soit d'une résistance- plus  faible au raccourcissement axial et que le tube  soit rigide, épais et hautement résistant à l'en  taillage avec une partie annulaire ayant une  relativement haute résistance à la rétreinte,  alors l'arête aura tendance à avoir un déplace  ment plus important, ou trop important, avec  trop peu d'entaillage ou même si peu d'entail  lage que la face 113 ne pénétrera pas dans la  paroi du tube, sauf au voisinage direct de  l'arête 12.

   Dans la disposition la plus avanta  geuse du point de vue efficacité, la résistance  idéale offerte par la portion tubulaire au dé  placement axial de l'arête 12 devra être quel  que peu plus grande que celle qui     oblige    l'arête  à se déplacer vers l'avant et vers l'intérieur sur  la surface d'un cône de 150, telle que, par  exemple, elle ait tendance à se déplacer sur  un cône de 20 à 250. En conséquence, la par  tie avant de la face 113 tendra en correspon  dance à porter sur la face extérieure de dé  coupage du tube et à résister à la composante  radiale de force qui tend à approfondir l'en  taille.

   De cette façon, la face 113 donne- une  composante d'accrochage sur le tube et d'amor  tissement de vibrations de la paroi du tube qui  est de valeur     suffisante.    La moitié arrière de  la face 113 et le creux 119 du filet sont her  métiquement remplis par la nervure R re-           broussée    par l'arête et par la face 14 du filet  suivant, la nervure étant ainsi comprimée et  emprisonnée.  



  Les     fig.    22, 23, 24 montrent une forme  d'exécution dans laquelle les mêmes indices de  référence sont     utilisés    pour désigner les mêmes  pièces. La différence réside en ce que, dans  l'élément d'accouplement E', la partie annu  laire 10a a son alésage 123a différent de l'alé  sage 123 et que la portion tubulaire 11 à paroi  mince 9a est en prolongement et se termine à  l'extrémité avant de l'élément par une face  biseautée 19 qui est, de préférence, durcie et  se termine extérieurement par une arête cou  pante 20 adaptée pour entailler dans la face  arrière plane 2' du corps B et y faire son pro  pre siège d'appui     (fig.    22 et 23).

   La partie  avant de l'alésage 123a de la partie annulaire  10a peut correspondre exactement à celle de  l'alésage 123 de l'élément E et avoir un filet  118a identique au filet 118, c'est-à-dire de  même taille et de même     inclinaison.    Mais dans  cette forme d'exécution, la partie arrière de  l'alésage 123a est conservée lisse et cylindri  que et d'un diamètre     correspondant    au dia  mètre<U>minim</U>um du filet 118 mesuré sur l'arête  12. Le filet 118a peut s'étendre sur environ la  moitié de la longueur de l'alésage 123a et s'ar  rêter à environ la moitié de l'alésage ayant, de  préférence, en son     milieu,    une ou deux spires  dont la profondeur soit moindre.

   La partie an  nulaire 10a peut, autrement, correspondre à  la partie annulaire 10, sauf que l'épaulement  7a est incliné un peu plus en pente que le siège  6 de l'écrou N qui s'y appuie, de sorte que  l'action de la partie annulaire comprenne un  mouvement de basculement vers l'avant, bas  culant la partie annulaire vers l'avant en même  temps qu'elle est rétreinte vers l'intérieur.  L'écrou entre tout d'abord en contact avec  l'arête annulaire extérieure de l'épaulement 7a       (fig.    5) et produit ensuite le basculement de la  partie annulaire pour provoquer le contact et  l'action de coupe de l'arête 12 du filet 118a  sur le tube, sans que cette action soit influen  cée par le contact     intervenant    entre l'extrémité  arrière lisse de l'alésage 123a.

   La différence  d'inclinaison entre les siège et épaulement 6    et 7a dépend dans une très grande mesure de  la profondeur du filet 118a. Elle est, de pré  férence, telle que le mouvement de     bascule-          ment    de la partie annulaire vers l'avant soit  limité au degré voulu pour amener l'extrémité  arrière de l'alésage en un     jointement    à force  étanche par serrage sur le tube, au moment où  l'arête 12 a fini de découper et rebrousser la  nervure hélicoïdale R qui remplit alors les spi  res avant du filet 118a. Si le filet 118a est ana  logue au filet 118 décrit plus haut, l'épaule  ment 7a peut être conique et     incliné    de 50 de  plus que le siège 6.

   Par exemple, l'épaulement  7a aura un angle d'inclinaison de     35,1,    tandis  que le siège 6, de forme similaire aura une in  clinaison de 300.    La portion tubulaire 11 à paroi mince 9a  peut être la même que la portion tubulaire 11  décrite plus haut sauf que, dans cette forme  d'exécution, il est préférable qu'elle soit  d'épaisseur de paroi uniforme sur toute sa lon  gueur se terminant à l'extrémité avant par  l'arête de coupe durcie     mentionnée    plus haut.  



  Le mode de fonctionnement est analogue  à celui décrit plus haut sauf que l'arête 20 à  l'extrémité avant de la portion tubulaire dé  coupera, sous     l'influence    de la pression exercée  par l'écrou, son propre siège d'appui dans la  face unie 2' du corps B' pour     réaliser    une jonc  tion étanche au     fluide    et assurer une résistance  au déplacement radial et à la rotation du fait  de cet entaillage dans la face arrière du     corps.     Sous la même     influence    de déplacement de  l'écrou,

   la partie annulaire 10a se déplacera et  basculera     axialement    vers l'avant et radiale  ment vers l'intérieur amenant son arête cou  pante 12 en contact avec la surface extérieure  du tube, tandis que ces déplacements facilite  ront la déformation élastique de la portion tu  bulaire décrite plus haut.  



  Cependant, dans cette forme d'exécution,  lorsque les diverses pièces arrivent aux posi  tions représentées à la     fig.    23, la partie cylin  drique arrière de l'alésage 123a de la partie  annulaire 10a viendra en contact avec -une lon  gueur correspondante de la surface extérieure  du tube T et, comme le tube est engagé et      maintenu plus fermement par le filet et par  cette partie cylindrique de l'alésage, il y aura  tendance à ce qu'une rétreinte et un entaillage  plus poussés de la part de la partie annulaire  10a soient arrêtés. Cela constitue un effet de  butée qui se traduit par une augmentation im  portante du couple de torsion et qui signale à  l'opérateur que la jonction étanche entre les  pièces est terminée.

   Cette butée assure égale  ment un accrochage étanche et amortisseur de  vibrations entre la paroi arrière de la partie  annulaire 10a et le tube. Entre autres, cet ac  crochage lisse entre la partie arrière de l'alé  sage de la partie annulaire et le tube garantit  une jonction étanche au     fluide    entre la partie  annulaire et le tube, sans tenir compte de ce  que les creux des filets sont complètement ou  non remplis par la nervure hélicoïdale R.  



  Comme l'indique la     fig.    23, la butée qui se  produit par engagement entre la portion filetée  et/ou la portion cylindrique de l'alésage de la  partie annulaire 10a, d'une part, et le tube,  d'autre part, est, de préférence, simultanée à  la butée de l'extrémité arrière de la portion tu  bulaire 11 sur le tube et l'extrémité adjacente  de la nervure hélicoïdale R. Le contact entre  l'extrémité arrière de la portion tubulaire 11  et le tube a tendance à être accéléré par le     bas-          culement    de la partie annulaire et il peut se  produire avant la butée finale de la partie an  nulaire.

   La conséquence est que la déforma  tion de la portion tubulaire s'en trouve relati  vement augmentée,     avant    que la partie annu  laire ne bute et le tube sera accroché de façon  plus étanche et avec un meilleur amortisse  ment des vibrations aussi bien à l'avant qu'à  l'arrière du filet 118a.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Raccord pour tube, comportant un corps formant butée pour le tube à raccorder, un écrou à face inclinée engagé sur le tube et vissé sur ce corps formant butée, et un élément d'accouplement engagé sur le tube entre la butée et l'écrou, cet élément d'accouplement comportant une partie annulaire épaisse à arête coupante, susceptible de pénétrer dans le tube par contraction radiale de cette partie annulaire, et une portion tubulaire solidaire de cette partie annulaire, plus mince que cette dernière et espacée radialement de la surface extérieure du tube et de la périphérie de la partie annulaire,
    cette partie annulaire étant susceptible de se déformer radialement par contraction axiale de l'élément d'accouplement entre le corps formant butée pour le tube et l'écrou, raccord caractérisé en ce que la partie annulaire de l'élément d'accouplement est li mitée par un épaulement mâle (7) venant en prise avec la face inclinée (6) de l'écrou (N), ce qui limite la déformation de cette partie annu laire tout en mesurant la pénétration de l'arête coupante (12) dans le tube lors du serrage de l'écrou. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que l'épaulement mâle (7) de la partie annulaire de l'élément d'ac couplement présente le même angle au sommet que la face inclinée (6) de l'écrou (N), ce qui permet par serrage de l'écrou de contracter la partie annulaire (10) sans la faire basculer au tour de l'arête coupante. 2. Raccord pour tube selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'arête coupante de la partie annulaire présente la forme d'un cercle situé dans un plan perpendiculaire à l'axe du raccord. 3.
    Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que l'arête coupante de la partie annulaire présente une forme hélicoï dale, ce qui permet de réduire sa pénétration dans le tube et de multiplier les barrages pour un trajet de fuite parallèle à l'axe du raccord. 4. Raccord pour tube selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la partie annulaire de l'élément d'ac couplement est limitée intérieurement par un alésage conique (13), cet alésage déterminant, avec une face (14) approximativement plane de cette partie annulaire, l'arête coupante (12) de l'élément d'accouplement. 5.
    Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que la partie annulaire de l'élément d'accouplement comporte dans sa partie interne une couronne annulaire dont le plan est perpendiculaire à l'axe longitudinal du raccord, cette partie annulaire étant pro longée par une face (14) faiblement conique, le plan et sa face (14) conique déterminant par leur intersection une arête coupante (12) située au-dessous de la face inclinée de l'écrou (N) et de l'épaulement mâle (7) de l'élément d'accouplement. 6.
    Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que la face inclinée (6) de l'écrou (N) présente un angle au sommet plus petit que celui de l'épaulement mâle (7) de la partie annulaire (10) de l'élément d'ac couplement, ce qui permet, par serrage de cet écrou (N), de faire basculer la partie annulaire autour de son arête coupante (12), l'épaule ment mâle (7) de la partie annulaire (10) se déformant alors pour s'appliquer contre la face inclinée (6) de l'écrou (N). 7.
    Raccord pour tube selon la revendica tion et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que l'angle formé entre la face inclinée (6) de l'écrou et l'épaulement mâle (7) de la par tie annulaire (10) de l'élément d'accouple- ment est inférieur à l'angle formé entre la sur face transversale faiblement conique limitant l'arête coupante et un plan transversal à l'axe, ce qui permet, après serrage de l'écrou et dé formation de cette partie annulaire, de main tenir pour l'arête coupante (12) un angle de coupe positif assurant sa pénétration dans le métal du tube. 8.
    Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que l'arête coupante (12) de la partie annulaire (10) de l'élément d'accouplement est dans un plan transversal voisin de celui du cercle de base de l'épaule ment mâle (7) de cette partie annulaire. 9. Raccord pour tube selon la revendica tion, caractérisé en ce que le corps formant butée pour le tube à raccorder présente une portée conique intérieure s'évasant vers l'écrou, et contre laquelle vient prendre appui l'extrémité de la portion tubulaire (11) de l'élé ment d'accouplement, lors du serrage de l'écrou, ce qui permet de contracter cette ex trémité et de faire pénétrer son arête tran chante (17) dans le tube en même temps que l'arête coupante (12) de la partie annulaire (10) de cet élément d'accouplement pénètre dans ce tube,
    un double ancrage de l'élément d'accouplement dans le tube étant ainsi réalisé.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1136168B (de) * 1956-06-23 1962-09-06 Edm Gressel A G Stossverbindung, insbesondere fuer Kupferrohre

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DE1136168B (de) * 1956-06-23 1962-09-06 Edm Gressel A G Stossverbindung, insbesondere fuer Kupferrohre

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FR1095098A (fr) 1955-05-26

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