CH321236A - Dispositif d'accouplement à roue libre - Google Patents

Description

  Dispositif d'accouplement à roue libre    La présente invention a pour objet un dis  positif d'accouplement à roue libre, notamment  pour l'horlogerie, comprenant une roue montée  folle sur un arbre et présentant une     noyure     dans laquelle est disposée une came calée sur  ledit arbre, ladite came présentant des décou  pures dans lesquelles sont placés des segments  de blocage destinés à entrer en prise avec la  paroi de ladite     noyure    et à solidariser ainsi la  roue avec l'arbre lorsque ces éléments - roue  et arbre - tournent dans un sens l'un par rap  port à l'autre, lesdits éléments étant désaccou  plés pour l'autre sens de rotation relative.  



  On     connait    déjà de tels dispositifs, mais leur  fonctionnement n'est pas absolument sûr, car  il risque de se produire un glissement des seg  ments contre la paroi de la     noyure    de la roue,  spécialement lorsque c'est la roue qui est l'élé  ment menant de l'accouplement.  



  L'invention permet de remédier à cet in  convénient. A cet effet, il est prévu des moyens  appuyant     élastiquement    lesdits segments de  blocage contre la paroi de la     noyure    de la roue.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, trois formes d'exécution de l'objet  de l'invention.  



  La     fig.    1 est un plan de la première forme  d'exécution.  



  Les     fig.    2 et 3 sont des plans partiels des  deux autres formes d'exécution.    Le dispositif montré à la     fig.    1 comprend  une roue 1 montée folle sur un arbre 2 et pré  sentant une     noyure    3 dans laquelle est disposée  une came 4 calée sur l'arbre 2 par ajustement  sur un carré 5 de celui-ci. Des moyens, non  représentés, sont prévus pour maintenir     axiale-          ment    sur l'arbre 2 la roue 1 et la came 4.  



  La came 4 présente des découpures 6 dans  lesquelles sont placés des segments de blocage  7. Dans l'exemple montré à la     fig.    1, il y a deux  découpures 6, mais leur nombre pourrait être  supérieur. Chacune des découpures 6 présente  une partie 6a dirigée selon une sécante, suivie  d'une partie arrondie 6b dont le rayon de cour  bure augmente progressivement ; du côté op  posé à la partie 6b, la partie 6a est suivie d'une  courte partie 6c perpendiculaire à la partie 6a.  Les segments 7 ont une forme correspondant  à peu près à celle des découpures 6.

   Ils pré  sentent un bord circulaire s'appuyant contre la  paroi de la     noyure    3 de la roue 1, un petit bord  rectiligne correspondant à la partie 6c des dé  coupures 6 et un bord rectiligne dont une par  tie s'appuie contre la partie 6a des découpures  6. Chacun des segments 7 présente une entaille  8 dirigée suivant son axe longitudinal et ou  verte du côté de son petit bord     rectiligne.    Les  dimensions des segments 7 et des entailles 8  sont choisies de telle façon que lorsque les seg  ments 7 sont mis en place entre la came 4 et      la paroi de la     noyure    3 de la roue 1, ils sont  légèrement sous tension,

   de sorte que le bord  circulaire des segments 7 est appuyé     élastique-          ment    contre la paroi de la     noyure    3.  



  Supposons que la roue 1 soit l'élément me  nant de l'accouplement, la came 4 et l'arbre 2  formant l'élément mené. Lorsque la roue 1  tourne dans le sens horaire de la     fig.    1, la paroi  de sa     -noyure    3 entraîne d'abord les segments 7,  par friction, sur une très petite distance, la  came 4 restant immobile. Les segments 7 vien  nent ainsi se coincer entre la partie arrondie  6b des découpures 6 et la paroi de la     noyure    3.  La roue 1 est alors solidarisée avec la carne 4,  donc avec l'arbre 2.

   En revanche, si la roue 1  tourne dans le sens     antihoraire,    la paroi de la       noyure    3     entraine    par friction les segments 7  jusqu'à ce que leur petit côté bute contre la  partie 6c des découpures 6. Les segments sont  alors libérés et la roue 1 se trouve désaccou  plée d'avec l'arbre 2.  



  Le fonctionnement serait le même si l'élé  ment menant était constitué par l'arbre 2 et la  came 4, l'élément mené étant formé par la roue  1. Dans ce cas, l'arbre 2 entraînerait la roue 1  lorsqu'il tourne dans le sens     antihoraire.     



  Dans la forme d'exécution représentée à la       fig.2,    les segments 7 sont pleins, c'est-à-dire  qu'ils ne présentent pas d'entaille, mais une  entaille 9 est pratiquée dans la came 4, de fa  çon à former une languette élastique étroite 10,  qui tend à appuyer     radialement    le segment 7  contre la paroi de la     noyure    3.  



  La     fig.    3 montre une troisième forme d'exé  cution, dans laquelle ni les segments 7, ni la  came 4 ne présentent d'entaille. Un léger jeu  11 est laissé entre la came 4 et le segment 7,  et un petit ressort 12 est disposé dans cet es  pace. Le ressort 12 est coudé et présente deux  bras de longueurs inégales ; le grand bras     12a     est engagé entre le segment 7 et la came 4, tan  dis que le petit bras 12b pénètre dans un étroit  fraisage 13 de la came 4, ce qui empêche le  ressort 12 d'être     entraîné    en rotation lorsque  le dispositif fonctionne.

   Le bras 12a est un peu  incurvé à l'état libre, de façon qu'une fois le    ressort 12 mis en place, il tende à pousser     ra-          dialement    vers l'extérieur le segment 7.  



  Le fonctionnement des dispositifs décrits en  regard des     fig.    2 et 3 est identique à celui de  la première forme d'exécution.  



  Les dispositifs décrits et représentés sont  applicables notamment à l'horlogerie, par exem  ple dans les montres à remontage automatique  où il s'agit de remonter la montre quel que soit  le sens de rotation de la masse de remontage  ou de rendre le mécanisme de remontage ma  nuel indépendant de celui de remontage auto  matique. On pourra, dans ces cas, utiliser deux  dispositifs d'accouplement qui seront     disposés,     soit     coaxialement    l'un à l'autre, soit sur des ar  bres différents. Le chemin perdu de ces dispo  sitifs étant minime, il n'y a pratiquement pas  d'énergie perdue.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif d'accouplement à roue libre, no tamment pour l'horlogerie, comprenant une roue montée folle sur un arbre et présentant une noyure dans laquelle est disposée une came calée sur ledit arbre, ladite came présentant des découpures dans lesquelles sont placés des segments de blocage destinés à entrer en prise avec la paroi de ladite noyure et à solidariser ainsi la roue avec l'arbre lorsque ces éléments - roue et arbre - tournent dans un sens l'un par rapport à l'autre, lesdits éléments étant dés accouplée pour l'autre sens de rotation relative, caractérisé par des moyens appuyant élastique- ment lesdits segments contre la paroi de la noyure de la roue.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que chaque segment de blocage présente une entaille ouverte à l'une de ses extrémités, les dimensions du segment et de l'entaille étant choisies de telle façon que lors que les segments sont mis en place entre la came et la paroi de la noyure de la roue, ils sont légèrement sous tension, de sorte que le bord des segments est appuyé élastiquement contre ladite paroi. 2. Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que la came présente des entailles de façon à former des languettes élastiques ten dant à pousser radialement vers l'extérieur les segments de blocage. 3.

   Dispositif selon la revendication, carac térisé par des ressorts coudés dont un bras est engagé entre la came et les segments de blo- cage, et dont l'autre bras pénètre dans un frai sage de la came, le premier bras étant un peu incurvé à l'état libre, de façon qu'une fois le ressort mis en place, il tende à pousser radiale- ment vers l'extérieur le segment de blocage cor respondant.