CH316996A - Emballage pour le transport d'objets périssables, notamment de fleurs - Google Patents

Description

  
 



  Emballage pour le transport d'objets périssables, notamment de fleurs
 Le principal obstacle au développement normal du commerce de détail concernant les fleurs et d'autres objets périssables fut jusqu'à ce jour l'impossibilité que puisse être garanti le parfait état de conservation de petites quantités de ces produits lorsqu'ils doivent être livrés en des contrées éloignées de leur lieu d'expédition.



   L'absence, sur le marché, d'un emballage répondant aux exigences de la conservation de ces produits et d'un prix assez bas obligeait les producteurs et négociants à payer des taxes de transport par express et sans qu'ils puissent cependant garantir la fraîcheur à la livraison de fleurs, petits fruits, légumes, champignons et poissons. Ou bien, ils devaient confier ces marchandises à des grossistes qui les faisaient transporter au moyen de wagons frigorifiques ou de containers volumineux, lourds et coûteux. Cela présentait deux inconvénients lo la longueur du temps s'écoulant entre le
 moment de la récolte ou de la capture des
 marchandises et celui de leur consomma
 tison; 20 par suite du coût de l'emballage, de son
 poids et de la manutention de la marchan
 dise, le prix élevé de la vente au détail.



   La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients. Elle a pour objet un emballage pour le transport d'objets périssables, notamment de fleurs, qui présente une forme générale parallélépipédique et dont au moins les six parois externes sont obtenues par découpage et pliage d'une seule feuille de matière laminée dans laquelle le découpage ménage des languettes et fentes d'assemblage.



   Cet emballage est caractérisé en ce qu'il comprend une paroi ajourée le divisant en deux compartiments superposés dont   l'un    est destiné à contenir les objets périssables et l'autre une réserve d'humidité sous la forme d'objets imbibés d'eau.



   Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemples, deux formes d'exécution de l'emballage selon l'invention et une variante de la première.



   La fig. 1 est une vue en plan de la feuille découpée formant l'emballage sous sa première forme d'exécution. La fig. 2 est une vue semischématique de la même feuille en cours de pliage.



   La fig. 3 est une vue en perspective de l'emballage de la fig. 1 déjà partiellement plié mais encore ouvert pour son remplissage.



   La fig. 4 est une vue analogue à la fig. 1 de la variante.



   La fig. 5 montre un détail de la fig. 4 à échelle agrandie.



   La fig. 6 est une vue en plan du même détail après pliage.  



   La fig. 7 représente la deuxième forme d'exécution par une vue analogue à la fig. 1.



   Les chiffres de référence 1 à 7 en fig. 1 désignent diverses parties de la feuille découpée qui sont désignées en fig. 2 par les mêmes chiffres affectés de l'indice a. Les chiffres
 1 et 7 désignent respectivement les parties de la feuille devant former le fond et le couvercle rectangulaires et ajourés de la boîte parallélépipédique constituant l'emballage après le pliage de la feuille suivant les traits interrompus séparant ses différentes parties.

   Une grille devant diviser la boîte en deux compartiments superposés est formée par une partie médiane de la feuille, partie qu'un pli médian permet de replier sur elle-même dans le sens montré en 2a et 3a et qui est ensuite rabattue vers la gauche de la fig. 1 de manière que ce pli vienne reposer sur un support formé par deux moitiés 4 et 5 d'une bande pliée d'une manière analogue et qui sépare des bandes   8' et    9 qui doivent former les parois latérales longitudinales des deux compartiments.



   Les parois transversales attenantes au fond 1, ainsi que la bande 9, sont munies de fentes 6 destinées à coopérer avec des languettes L que présentent les bords du couvercle 7 en vue de l'assemblage représenté partiellement en fig. 3. Les bandes 9 et   9' de    la feuille forment les parois parallèles longitudinales du compartiment inférieur et les bandes 8 et 8' forment celles du compartiment supérieur. Ce dernier est destiné à contenir des marchandises périssables telles que des fleurs, légumes, champignons, poissons, tandis que le compartiment inférieur doit contenir une réserve d'humidité sous la forme d'objets imbibés d'eau.



   Aux intersections de la plupart des plis et des bords sont faites des entailles E dont la forme est celle d'un demi-cercle ou d'une plus grande partie d'un cercle. Ces entailles forment après pliage des passages pour l'air non seulement d'un compartiment à l'autre, mais aussi de l'extérieur à l'intérieur des compartiments, lorsque plusieurs exemplaires de l'emballage sont empilés.



   Les objets imbibés d'eau peuvent être, par exemple, un tapis de mousse vivante, du coton, ou encore des flocons de carton hydrophile.



   Dans la variante représentée par les fig. 4 à 6, les deux parois transversales attenantes au fond 1 sont munies de languettes rectangulaires 10 et 11. Lors du pliage, ces languettes forment, avec les parois latérales contiguës, des cheminées pour le passage de l'air et reliant chacune deux entailles E d'en haut et d'en bas, ces languettes empêchant la marchandise à transporter d'obstruer le passage de l'air entre ces entailles.



   Dans la deuxième forme d'exécution représentée en fig. 7, la grille de séparation 12 n'est pas posée sur des rebords faisant saillie à l'intérieur, mais est suspendue à la partie 13 repliée à l'intérieur de la paroi longitudinale attenante plus haute qu'elle. Du côté opposé, cette grille 12 s'appuie sur le bord 14, dont un prolongement ajouré 15 l'empêche de modifier la position donnée par le pliage lui-même sous l'effet d'un effort anormal intempestif.



   Cette forme d'exécution diffère encore de la première par la suppression de nombreuses    languettes de fermeture ; elles sont remplacées    par deux paires de crochets 16 et 17 obtenus au moyen de fentes faites dans des prolongements des parties qui forment les parois longitudinales s'étendant sur toute la hauteur de la boîte. Ces prolongements se rabattent à l'extérieur des parois transversales 18 et 19 pour s'y accrocher   l'un    à l'autre.



   La feuille de matière laminée peut être en carton, en polyéthylène ou en toute autre matière plastique d'origine organique, ou encore en métal ou en alliage métallique léger.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION: Emballage pour le transport d'objets périssables, notamment de fleurs, présentant une forme générale parallélépipédique et dont au moins les six parois externes sont obtenues par découpage et pliage d'une seule feuille de matière laminée dans laquelle le découpage ménage des languettes et fentes d'assemblage, caractérisé en ce qu'il comprend une paroi ajourée le divisant en deux compartiments superposés dont l'un est destiné à contenir les objets périssables et l'autre une réserve d'humidité sous la forme d'objets imbibés d'eau.

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Emballage selon la revendication, caractérisé en ce que la paroi ajourée est obtenue par découpage de ladite feuille dans laquelle sont découpées les six parois externes.

   2. Emballage selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la paroi ajourée est formée par la partie médiane de la feuille repliée sur elle-même suivant un pli médian puis rabattue vers l'un des bouts de la feuille.

   3. Emballage selon la revendication, caractérisé en ce que la feuille présente, à l'intersection de la plupart des plis et des bords des entailles en forme de fraction de cercle qui forment, après le pliage, des passages pour l'air.

   4. Emballage selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que deux parois latérales sont munies de languettes rectangulaires obtenues par le découpage et disposées de manière qu'elles forment après le pliage, avec les parois latérales voisines, des cheminées reliant lesdites entailles en fraction de cercle.