Caméra de mierofilmage L'invention a pour objet une caméra de microfilmage pour microfilms en rouleaux; comprenant un magasin de filin contenant des rouleaux pour la partie de film vierge et la partie de film impressionnée.
Cette caméra est caractérisée par le fait que ledit magasin est à même d'être - retiré et remplacé comme un tout et est contenu dans un compartiment de la boîte de la caméra, où il est disposé de façon qu'une portion du film soit au contact d'un dispositif d'entraînement fonctionnant de façon continue;
disposé à l'intérieur de la boîte de la caméra, et qu'une portion de film puisse être impressionnée par des rayons lumineux provenant d'un dispositif de lentilles collectrices monté de façon adja cente audit dispositif d'entraînement du film, qu'un dispositif d'introduction de documents à photographier est situé à l'intérieur de la boite de la caméra à une certaine distance du compartiment du magasin et qu'un dispositif optique est installé dans la boîte de la caméra entre les moyens d'introduction du document et ledit dispositif de lentilles collectrices et comprend des miroirs faisant parcourir à la lumière réfléchie par le document un parcours en zigzag jusqu'au dispositif de lentilles col lectrices de
lumière. Le dispositif d'entraînement du filin peut être agencé de façon à ne fonctionner que lorsqu'un document traverse l'aire d'expo sition.
Dans le but -de donner à la- caméra de fai bles dimensions, l'aire d'exposition du docu ment peut se trouver- dans la partie inférieure de la boîte de la caméra et le mécanisme per mettant d'amener le document sur l'aire d'ex position peut être placé dans l'espace libre en tre -les ouvertures d'entrée et de sortie dans la boîte.
Les moyens d'éclairage du document peu vent être placés dans la boîte entre les trajets montant et descendant de- la lumière, et le dispositif d'entraînement du film peut être placé tout près du magasin.
Pour rendre la caméra d'un usage plus facile, on peut prévoir -une boîte supplémen taire dont les faces, quand elle est dépliée, constituent respectivement une table .pour supporter et guider les documents et un plateau pour recevoir et pour amasser d'une façon convenable les documents photogra phiés.
La boîte de la caméra peut comporter une ouverture sur sa face supérieure et une porte permettant de fermer cette ouverture. Cette ouverture permet d'enlever le, magasin, en maintenant la boîte placée verticalement sur la table. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution préférée de l'invention.
La fig. 1 en est une vue en élévation mon trant la caméra portative dans sa boîte.
La fig. 2 en est une vue en élévation mon trant les couvercles de la valise de la boîte de la caméra quand elle est en position ouverte, pour permettre à la caméra de fonctionner.
La fig. 3 est une vue en perspective de la caméra de microfilmage sans sa valise.
La fig. 4 est un schéma électrique de câ blage de la caméra de microfilmage porta tive.
La fig. 5 est une vue en coupe et en élé vation de l'intérieur de la caméra avec son capotage frontal enlevé.
La fig. 6 est une vue en coupe et en élé vation prise suivant la ligne 6-6 de la fig. 5. La fig. 7 est une vue prise de la même façon que la fig. 6, mais montrant les docu ments à microfilmer passant à travers la ca méra, avec l'obturateur en position ouverte.
La fig. 8 est une vue en coupe partielle prise suivant la ligne 8-8 de la fig. 5 montrant le mécanisme de mise en mouvement de la bobine d'évacuation du magasin du film.
La fig. 9 est un dessin en perspective du magasin démontable.
La fig. 10 est une vue en élévation mon trant le magasin en position de fonctionne ment dans la caméra.
La fig. 11 est une vue partielle en coupe montrant une modification du mécanisme de mise en mouvement du film.
La fig. 12 est une vue partielle en coupe prise suivant la ligne 12-12 de la fig. 11.
La fig. 13 est une vue partielle en coupe montrant une autre modification du méca nisme de mise en mouvement "du filin.
La fig. 14 est une vue partielle en éléva tion montrant le dispositif de protection de l'obturateur. La fig. 15 est une vue partielle en élévation latérale et en coupe montrant- le dispositif de protection de l'obturateur.
La fig. 16 est une vue partielle en plan montrant le même dispositif.
La fig. 17 est une vue fragmentaire en élé vation montrant une modification du méca nisme à solénoïde tournant permettant le fonctionnement de l'obturateur.
La fig. 18 est une vue en coupe prise suivant la ligne 18-18 de la fig. 17 montrant une modification du solénoïde de la fig. 17 et une modification de l'obturateur.
Dans la forme d'exécution montrée dans les fig. 1 et 2, la caméra portative de micro- filmage comporte une boîte 20 qui ressemble, en dimensions, à la boîte d'un poste de radio portatif. Cette boîte comporte deux couver cles 21 et 22 qui recouvrent la plus grande partie du corps de la caméra 23 quand celle- ci n'est pas en fonctionnement ou est en cours de transport. Ces couvercles 21 et 22 peuvent pivoter autour du corps 23 de la caméra au moyen de deux pivots 24 et 25 qui font saillie sur la partie inférieure du corps 23.
Ces cou vercles se rabattent à la façon des couvercles d'une valise, quand on veut mettre la caméra en fonctionnement.
Sur la fig. 3 on peut voir des ouvertures d'aération 28 pratiquées sur @ la surface supé rieure du corps de la caméra 23 pour per mettre d'aérer l'intérieur de la caméra et d'em pêcher qu'elle chauffe trop.
La surface supérieure de la caméra com porte une plaque à charnières 29 constituant un couvercle, dont la forme s'adapte à celle de la caméra et qui est normalement tenue en position fermée par un dispositif à poussoir 33 ou un autre moyen analogue.
La plaque 29 peut être ouverte pour per mettre l'accès à l'intérieur de la portion supé rieure de 1a caméra, pour inspection, entretien, remplacement de pièces, insertion ou enlève ment du magasin.
Un cordon de connexion électrique 37 connecte la caméra à une source de courant électrique, ce qui permet de mettre en fonc tionnement sa partie électrique.
Sur les fig. 3, 6 et 7, on n'a pas représenté les pivots 24 et 25 et les autres éléments as sociés dans un but de clarté, et pour montrer que la caméra peut être utilisée sans ses cou vercles 21-22 et sans la boîte 20. Tout objet tel que des boutons et des leviers de com mande qui peuvent faire saillies sur le corps de la caméra peuvent être placés à l'intérieur de logements si on le veut, pour pouvoir transporter le corps de la caméra à l'intérieur des couvercles 21 et 22.
Une poignée 26 est prévue sur l'un des deux couvercles ou sur les deux couvercles 21 et 22, ce qui fournit un moyen commode pour transporter la caméra.
Des fermoirs ou des taquets 27 d'un type connu sont utilisés pour maintenir les deux couvercles 21 et 22 en position fermée et pour empêcher toute ouverture accidentelle quand la caméra n'est pas en fonctionnement ou pen dant son transport.
Une fente en arc de cercle 30 est prévue dans la portion inférieure du couvercle 21, en combinaison avec le pivot 24. La courbure de cette fente 30 est telle que le couvercle 21 est maintenu en position fixe sur le pivot 24 quand il est en position fermée. Mais il peut pivoter et quitter le corps de la caméra en dégageant le taquet 27 quand il est nécessaire de le faire. Des fentes 31 sont prévues sur l'autre face du couvercle 21 grâce à quoi, quand le couvercle a été détaché du corps 23, on peut le tourner sens dessus dessous et le réengager sur le corps 23 en faisant entrer les pivots 24 dans les fentes 31, dans la position montrée en fig. 2, qui est la position normale de fonctionnement de la caméra.
Des disposi tifs de fermetures non représentés peuvent être utilisés pour verrôuiller le couvercle 21 dans cette position. On obtient ainsi un en semble solide maintenant le corps de la ca méra 23 en position verticale.
On peut observer que la surface extérieure plate 21' du couvercle 21 est placée vers le haut et forme une table sur laquelle on peut placer les documents à microfilmer et les maintenir prêts à être microfilmés. Vu qûe le coin inférieur de la caméra 23 fait saillie à l'intérieur du couvercle 21, dans cette posi tion, un panneau angulaire souple -32 peut être monté à pivot sur le couvercle 21, en 41, de façon à former un coin. Un mouvement souple lui permet, quand la boîte 23 pénètre dans ce coin, de se mettre dans la position montrée sur la fig. 2.
Quand le corps de la caméra 23 et le couvercle de la caméra sont séparés, le pan neau angulaire 32 retourne immédiatement dans sa première position, comme montré sur la fig. 1. Des taquets ou des fermoirs peuvent évidemment être utilisés à la place d'un dis positif à ressorts. Mais un tel dispositif re quiert des manoeuvres manuelles supplémen taires pour le démontage et le remontage de la caméra.
Une ouverture allongée 34 est pratiquée dans la portion inférieure du couvercle 22 ; cette ouverture en combinaison avec le pivot 25 permet d'écarter le couvercle 22 du corps de la caméra 23 et de le mettre dans la posi tion ouverte représentée en fig. 2. Un taquet approprié ou un bouton-poussoir à ressorts monté sur un bras 35 posé sur le corps 23, permet en combinaison avec une ouverture 36 ménagée dans le couvercle 22, de verrouiller celui-ci dans la position ouverte de fonction nement.
On peut remarquer que le couvercle 22 forme ainsi un récipient en forme de baquet dans lequel peuvent s'amasser les documents microfilmés.
Une fente 39 est ménagée sur le capot avant du corps de la caméra 23 en dessous d'une plaque- 38, et à une hauteur telle que le matériau passant sur la surface de 21' ou sur toute autre table ou similaire, entre natu rellement dans cette fente '39 et traverse la caméra.
Comme il est montré sur les fig. 6 et 7, le côté opposé ou l'arrière de la caméra 23 présente une ouverture en 40, de sorte que tout -document ayant traversé la caméra sort automatiquement par cette ouverture et va se déposer dans le récipient formé par le cou vercle 22 ou dans tout autre récipient placé de façon appropriée.
Deux rouleaux 42 et 43, tournant en sens opposé en contact l'un avec l'autre, sont pla cés juste derrière l'entrée 39 de sorte que tout document M pénétrant dans la fente 39 sera happé par ces deux rouleaux et avancera à travers le corps de la caméra. Comme on le verra mieux sur la fig. 7, le document M mis en mouvement au moyen des rouleaux d'ali mentation 42 et 43 traverse une zone Z à l'in térieur de laquelle il n'est momentanément pas supporté, ce qui fait qu'il est projeté vers le récipient formé par le couvercle 22.
Comme on peut le voir sur la fig. 5, le rouleau d'alimentation supérieur 42 est géné ralement de forme cylindrique et s'étend à travers toute la largeur du corps de la caméra 23 et il est supporté sur des supports non représentés et placés sur ses deux faces ter minales.
Des anneaux en caoutchouc 47 de faibles dimensions sont placés à intervalles, le long de la surface périphérique du rouleau d'alimentation cylindrique 42 ; ils accroissent ses facultés de préhension et rendent plus fa cile le passage du matériau M à travers la caméra; le rouleau d'alimentation 42 est mis en mouvement à vitesse constante par un mo teur synchrone 48, au moyen d'une poulie 49 montée sur l'arbre 50 du moteur et par une courroie 51 en V, qui s'enroule autour de la poulie 49 et autour du rouleau d'alimentation 42. Si on le désire, on peut utiliser un méca nisme réducteur de vitesse pour obtenir la vitesse de rotation convenable du rouleau.
Le rouleau d'alimentation 43 est d'une façon analogue cylindrique, et s'étend sur la largeur de la boîte de la caméra 23 ; il est supporté par des bras 55 faisant partie de supports flottants 54, comme on peut le voir sur les fig. 6 et 7. Les bras 55 sont montés à pivot sur des tourillons 56 fixés sur le corps de la caméra, ce qui -permet de faire pivoter le rouleau 43 et de l'écarter ou de le rapprocher du rouleau 42.
Un ressort hélicoïdal travail lant à la tension, 57, est enroulé autour du tourillon 56, il a une de ses extrémités main- tenue fixe à l'intérieur d'une ouverture prati quée dans la paroi du corps de la caméra, et a son autre extrémité fixée sur le bras 55, grâce à quoi ce bras a tendance à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et à presser le rouleau inférieur 43 contre le rou leau 42. Des pièces en caoutchouc 58 sont montées à intervalles, le long de la surface périphérique du rouleau 43, ce qui permet d'assurer un entraînement par frottement du rouleau 43, par le rouleau supérieur 42.
La fig. 5 montre également que les an neaux en caoutchouc 47 et 58 sont interca lés les uns par rapport aux autres de sorte que tout matériau inséré entre les deux rou leaux prend une configuration légèrement on dulée longitudinalement. Une telle forme on dulée raidit le matériau et l'oblige à repren dre une forme plane après qu'il a passé à travers les rouleaux d'alimentation, et contri bue à l'amener à travers la zone Z sans plis, ni froissements. Grâce à cela, deux rouleaux d'alimentation sont suffisants pour propulser le matériau à travers la caméra.
Un support 60 est prévu sur la surface in terne opposée de la paroi arrière du corps de la caméra : ce support a une surface présen tant une déflexion angulaire 61, qui sert à gui der et à diriger le matériau M vers l'ouverture de sortie 40.
Le moteur 48 et les rouleaux d'alimenta tion 42 et 43 sont en fonctionnement en même temps que la caméra. Il s'ensuit que les docu ments et matériaux M peuvent être dirigés à tout instant dans l'ouverture 39 d'un côté de la caméra. Ils seront immédiatement agrip pés par les deux rouleaux 42 et 43 d'alimenta tion, tirés à l'intérieur de la caméra, propulsés à travers la zone Z et déchargés de l'autre côté de la caméra.
Puisque le matériau M est destiné à être microfilmé durant son passage à travers la ca méra, il est nécessaire qu'il soit soumis à un éclairement suffisant dans la zone Z, ceci de façon qu'une image satisfaisante puisse être formée et enregistrée sur le microfilm ou sur tout autre matériau sensible à la lumière. Dans ce but, une rangée de lampes 63, montée sur un banc 62 au-dessus de la zone Z, illumine le matériau M durant son passage à travers cette zone.
Comme on peut le voir, ces lam pes 63 sont connectées en série, ce sont des lampes de 12, 16 volts du type de celles qui sont employées dans les phares d'automobile utilisant une alimentation à 12 volts. Dans la réalisation particulière, représentée en fig. 5, on peut voir onze lampes en série. Ce qui donne pour chaque lampe une chute de ten sion de l'ordre de 10 volts, et permet d'utili ser le réseau standard à 110 volts, alors que les ampoules sont établies pour 12, 16 volts.
Un avantage d'un montage de ce type est qu'on peut espérer une grande durée de vie pour les ampoules puisqu'elles supportent une tension plus basse que celle pour laquelle elles ont été établies à l'origine. Un autre avantage découlant de ce montage en série est qu'une avarie survenue à n'importe quelle lampe cause l'extinction de toutes les lampes ; ceci attire immédiatement l'attention de l'opérateur sur le fait qu'une lampe est hors service et nécessite d'être remplacée.
Si les ampoules étaient montées en parallèle, une avarie sur venue à une seule lampe pourrait ne pas af fecter le fonctionnement de la caméra suffi- samment pour attirer l'attention de Ceci aurait pour résultat que la mise hors ser vice d'une ampoule pourrait ne pas être remarquée pendant un certain temps, et que pendant ce temps l'illumination du document ne serait pas suffisante et le microfilmage ne serait pas effectué dans des conditions satis faisantes.
Des ampoules de rechange 63' peu vent être prévues dans un support monté dans le corps de la caméra.
Des réflecteurs 64 peuvent être montés de chaque côté du socle de lampe 63, de façon à diriger la lumière vers la zone Z et à éviter la fuite de lumière vers la portion supérieure de la caméra, où vers les pièces du système optique qui doivent "être protégées contre tout rayonnement indésirable.
Le système optique utilisé pour former l'image du matériau M sur une bande sensible à la lumière S est représenté en fig. 7. La por- tion particulière du matériau M qui est en cours d'enregistrement se trouve dans la por tion Z' de la zone Z. La lumière qui en pro vient est réfléchie vers le haut, vers une sur face réfléchissante ou un miroir 65. Celle-ci la réfléchit vers le bas sur une seconde surface réfléchissante 66, qui la réfléchit à son tour vers le haut. Ceci forme un trajet en zigzag qui passe finalement à travers un couple de lentilles 67, placé dans un tube qui est sup porté par le corps de la caméra 23.
Après avoir passé à travers les lentilles 67, le trajet des rayons lumineux passe à travers une fente ou ouverture 70 pratiquée dans l'ensemble qui supporte les lentilles 67. La lumière forme ensuite une image qui est enregistrée photo graphiquement sur la bande S.
Le réglage des surfaces réfléchissantes 65 et 66 est effectué grâce au fait qu'elles sont montées sur des supports 71 et 60 portés par le corps de la caméra 23. Comme ce réglage est le même pour les deux ensembles, on dé crira seulement en détail le réglage de l'en semble 60.
Une plaque flexible 72 est fixée à une de ses extrémités à l'ensemble 60 par une vis 74 et elle est fixée d'une façon réglable à l'autre extrémité à l'ensemble 60, au moyen d'une vis 76, qui se visse à l'intérieur d'un boulon 75 solidaire de la plaque flexible 72.
Le mouvement de la vis de réglage 76 obligera la plaque flexible 72 à former des angles différents avec l'ensemble<B>60,</B> ce qui permet de faire varier la direction du @ chemin en zigzag des rayons lumineux des matériaux à l'intérieur de certaines limites, si cela est nécessaire.
Les lignes en pointillé représentées en fig: 7 montrent le champ des lentilles 67 de la caméra. On remarquera que seulement une portion du matériau, celle qui est dans l'es pace Z', sera enregistrée photographiquement sur la bande S du matériau sensible à la lu mière. La longueur de la zone Z', comme on le. voit sur la fig. 7, peut être par exemple déterminée par la largeur du miroir 65 en l'absence d'objets interférents placés au voi sinage de ce miroir.
La caméra de microfilmage décrite a pour but de permettre de photographier des maté riaux présentant des caractéristiques différen tes au point de vue de la - réflexion de la lu= mière, avec des résultats satisfaisants. Jusqu'à présent, en photographie, ces résultats étaient obtenus en faisant varier l'ouverture de l'obtu rateur, en accroissant ou en diminuant le temps d'exposition, en changeant l'illumina- tion, etc.
Ce résultat est obtenu dans la caméra décrite en faisant varier le temps d'ex position du matériau à la lumière, par varia tion de la longueur effective de la portion Z' de la zone Z. Cette longueur représente l'équivalent du temps d'exposition d'une por tion donnée du matériau M. En d'autres ter mes, on peut régler le temps nécessaire pour que tout point ou portion du matériau M tra verse complètement la zone Z'. Ce temps est égal au temps d'exposition de ce point ou de cette portion.
L'accroissement ou la diminution de la longueur de la zone Z' est obtenu au . moyen d'une fenêtre disposée latéralement au trajet des rayons lumineux près du miroir 65. Sui vant la forme représentée, une barre 77 mon tée à pivot supporte- un couple de pièces en forme de palettes 78 et un levier de com mande 80, qui s'étend vers l'avant<B>du</B> barreau à travers une ouverture 81 munie de crans et ménagée sur le capot avant du corps de la caméra comme représenté sur la fig. 3.
La portion frontale du levier 80 a la forme d'une manivelle 79. Immédiatement à l'arrière de cette manivelle, ce levier a une section telle qu'il puisse s'enclencher dans les crans de l'ouverture 81 ; ceci permet d'amener le le vier 80 à toute position désirée et de le main- tenir à cette position par verrouillage sur les écrans de l'ouverture 81.
En regardant la fig. 7, on voit que quand le barreau 77 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, la palette inférieure 78 par exemple pénètre dans le côté droit du faisceau des rayons lumineux, entre la zone Z' et le réflecteur 65 et en intercepte une portion mar ginale. En même temps, la palette supérieure 78 pénètre dans le faisceau lumineux entre les réflecteurs 65 et 66 et en intercepte une autre portion marginale.
On remarquera le fait que le barreau 77 et les palettes 78 ont une double action, ce qui permet de réduire les dimensions de l'image simultanément de deux côtés. Il en résulte qu'il n'est pas nécessaire de faire tour ner le barreau 77 d'un très grand angle, ni de donner aux palettes 78 une grande dimension pour réduire d'une façon substantielle la-lon- gueur de la zone Z'. Le résultat est le même que si l'on réduisait la largeur du miroir 65.
Un obturateur 83 est prévu. Cet obtura teur peut avoir une position, telle que mon trée sur la fig. 6, ce qui lui permet d'inter cepter effectivement, le trajet des rayons lumineux provenant de l'image du matériau mobile M et d'en empêcher la formation sur la bande sensible à la lumière S. L'obturateur 83 est capable également d'un mouvement de rotation, ce qui l'amène à une position telle que celle montrée sur la fig. 7, dans laquelle il n'intercepte plus les rayons lumineux pro venant de l'image et permet leur enregistre ment photographique sur la bande S.
Comme il est montré sur la fig. 5, l'obtu rateur 83 comprend une pièce en U montée sur un collier rotatif ou un arbre 86 ; cette pièce en U comporte un bras supérieur 84 et un bras inférieur 85. Comme on peut le voir, le bras supérieur 84 et le bras. inférieur 85 sont rectilignes et sont formés d'une bande rectangulaire.
Les bras pourraient avoir leurs sections transversales incurvées et former des arcs de cercle centrés sur l'axe du collier rota tif 86. Il faut seulement que les bras de l'ob turateur soient .capables d'intercepter le tra jet des rayons lumineux du système optique et d'empêcher la projection sur la bande S de rayons lumineux indésirables.
En regardant la fig. 5, on voit que le bras inférieur 85 est placé à une plus grande dis tance de l'axe du collier 86, que le bras supé rieur 84. Ceci est dû au fait que le faisceau des rayons lumineux est divergent et qu'il est plus large à l'endroit où il est.intercepté par le bras inférieur 85, qu'à l'endroit où il est intercepté par le bras supérieur 84. En consé- quence, le bras inférieur 85 doit balayer une distance périphérique plus grande et il ne peut le faire que si on lui donne une distance radiale à l'axe du collier 86 plus grande que la distance radiale du bras supérieur 84.
On désire évidemment exposer la bande S seulement quand le matériau M est dans une position telle qu'il puisse être photographié ; . l'obturateur 83 est donc normalement dans la position montrée sur la fig. 6 dans laquelle il intercepte tous rayons lumineux qui pour raient tomber sur les lentilles 67. Dès que le matériau M se place entre les deux rouleaux 42 et 43, un couple de leviers de déclenche ment incurvés 88; qui sont montés sur un arbre 90 placé au voisinage du rouleau d'alimentation inférieur 43 et parallèle à celui- ci, subissent une pression.
Ils font alors tour ner l'arbre 90 et également une bielle de com mande 91 montée sur l'arbre 90 ; la position normale de la bielle 91 est montrée sur la fig. 6 sur laquelle sa portion supérieure repose légèrement, et sans leur communiquer le moin dre mouvement, sur une paire de pièces de contact électrique 92 et 93.
Quand la bielle de commande 91 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, c'est- à-dire quand les matériaux pénètrent entre les deux rouleaux d'alimentation 42 et 43, les pièces de contact 92 et 93 sont mises en con tact électrique comme on peut le voir sur la fig. 7 ; ceci excite un solénoïde rotatif 95, qui fait tourner le -collier 86. Ceci permet de pla cer les bras inférieurs et supérieurs de l'obtu rateur dans la position ouverte.
Un ressort de rappel 69 "est maintenu sur un goujon placé sur une plaque solidaire du solénoïde 95 ; ce ressort permet de replacer le solénoïde dans sa première position de sorte que les rayons lumineux sont interceptés comme on le voit sur la fig. 6, dès que le solénoïde n'est plus excité.
On peut voir sur la fig. 4 le schéma de câblage des pièces de contact 92-93 et du solénoïde 95. Un interrupteur série 82 est prévu ; ce peut être un simple interrupteur à levier placé sur le capot avant du corps de la caméra, ce qui en permet la commande facile par l'opérateur -de la caméra ; cet interrupteur est fermé quand on veut utiliser la caméra. Un interrupteur de magasin de bande 87 est prévu qui comporte simplement un bras 89 s'étendant à l'extérieur d'un magasin de bande 120, comme on peut le voir sur les fig. 9 et 10.
Ce bras est positionné de façon à fermer les contacts 94 et 96 de l'interrupteur du magasin de bande seulement quand le ma gasin est placé dans la caméra dans une posi tion convenable, le bras 89 s'étendant à l'inté rieur du magasin de bande 120 et reposant du côté de la bande enroulée S, sur une bobine d'alimentation 122, qui le maintient contre la paroi interne du magasin 120 ;
la partie exté rieure du bras 89 s'étend largement à l'exté rieur de la surface du magasin 120 et main tient les contacts 94-96- en position fermée, aussi longtemps que la portion du bras exté rieur 89 est maintenue par la présence d'une quantité suffisante de matériau enroulé sur la bobine d'alimentation 122.
Quand la bande S arrive vers sa fin sur la bobine d'alimentation 122, la partie interne du bras 89 n'est plus maintenue contre la pa roi interne du magasin, de sorte que sa partie extérieure ne maintient plus les contacts 94-96 de l'interrupteur du magasin l'un contre l'autre, ce quia pour effet d'arrêter lés rou leaux d'alimentation 42-43 et d'interrompre le fonctionnement de la caméra. Ceci arrête l'en trée d'un nouveau matériau M dans la caméra et le fonctionnement ne peut -pas reprendre avant qu'un nouveau magasin remplace le magasin usé, et que les contacts des interrup teurs de magasin 94 et 96 soient de nouveau en position fermée.
Quand les contacts 92 et 93 de l'interrup teur à déclic sont fermés, un courant traverse le solénoïde 95 et le temps nécessaire pour donner au solénoïde une charge suffisante pour fonctionner, et pour faire tourner la bo bine du solénoïde, qui est une extension de l'arbre 86, est suffisant au matériau M pour aller de sa position initiale entre les mâchoires des rouleaux 42-43; jusqu'au point où il pénè tre dans l'espace Z', temps pris depuis le moment où l'obturateur 83 est ouvert. Tant que le matériau M continue à traverser la caméra, le levier de déclenchement 88 n'est soumis à aucune pression, jusqu'au moment où le bord postérieur du matériau permet au levier de déclenchement de s'élever;
et d'écar ter les contacts 92 et 93. Après cette opéra tion, le courant passant dans le solénoïde 95 est coupé, mais un condensateur 103 et un rhéostat 104 placés dans ce circuit ont une constante de temps suffisamment grande pour que l'obturateur ne soit pas fermé par le so lénoïde tournant 95 tant que le bord posté rieur du matériau M n'a pas évacué l'espace Z'. Le rhéostat 104 étant réglable, la cons tante de temps de fermeture de l'interrupteur peut être réglée au gré de l'opérateur au moyen d'une vis réglable<B>115</B> ; ceci permet de maintenir - ouvert l'obturateur un moment après que le matériau M est passé derrière l'espace Z'.
On peut donc ainsi créer un espace de séparation étroit entre deux enre gistrements adjacents sur la bande d'enregis trement S, espace dont la largeur peut être réglée au gré de l'opérateur suivant les cir- constances.
On peut voir que les mouvements. du ma tériau M sont ainsi directement synchronisés avec l'ouverture et la fermeture de l'obtura teur 83 ; l'obturateur 83 est ainsi fermé quand aucun matériau ne passe à travers la caméra et n'est en position de microfilmage. Quand un matériau passe à travers la caméra, l'obtu rateur est ouvert en coordination avec le mou vement du matériau M ; le faisceau du rayon lumineux provenant du matériau M passe à travers les lentilles tant que le matériau est dans l'espace Z', c'est-à-dire tant qu'il est en position de microfihnage.
Il est nécessaire de synchroniser l'ouver ture de l'obturateur 83 avec le mouvement de la bande S aussi bien qu'avec le mouvement du matériau M ;ceci est fait par le mécanisme suivant Ainsi que l'on peut le voir sur les fig. 6 à 8, un levier coudé 97 pivote sur un tou rillon 98. Il possède un bras 99 exerçant un contact à pression sur l'arbre tournant 86 et sur le mécanisme de l'obturateur. Une partie de l'arbre 86 est rendue plate de façon à s'adapter sur le bras 99 comme on peut le voir sur la fig. 6.
La partie extrême inférieure du bras 99 est sensiblement verticale, et un second bras 100 du levier coudé 97 est sen siblement horizontal, et s'étend en avant du tourillon 98.
Un rouleau<B>101</B> destiné à entraîner la bande S est monté à l'extrémité de l'arbre 107, lui-même monté sur des supports por tés par le bras 100. Ce rouleau est normale ment dans une position telle qu'il n'a aucun contact avec la-bande S. Comme on peut le voir sur la fig. 5, l'arbre 107 se prolonge jusqu'au voisinage de l'arbre 50 du moteur 48 et il est mis en mouvement continu, grâce à une courroie<B>117,</B> qui est guidée sur des pou lies 118-119 montées sur l'arbre 50 du moteur 48, et l'arbre 107 du rouleau 101 respectivement.
Un support 121 est prévu pour la poulie 119 de l'arbre 107 du rouleau d'entraînement, ce qui lui donne un montage articulé de sorte que l'autre extrémité de l'ar bre qui porte le rouleau d'entraînement 101 peut être levé ou abaissé par l'action du levier 97, de façon à assurer un contact à friction sur la bande S.
Tant que le solénoïde 95 est excité et fait tourner l'arbre 86, le bras 99 vertical qui est en contact avec la portion plate de l'arbre tournera sur son pivot 98 et ira vers la gauche comme on peut le voir sur la fig. 7. Le levier 97 tourne alors dans la direction des aiguilles d'une montre. Le rouleau d'entraînement 101 est alors amené en contact avec la bande S. Le rouleau d'entraînement ,10l presse la bande S contre deux rouleaux 102 tournant autour d'arbres fixés à l'intérieur de la boîte du ma gasin. Ceci donne un contact serré entre le rouleau d'entraînement 101 et la bande S.
Celle-ci se met alors en mouvement; quand le solénoïde 95 n'est plus excité, le rouleau 101 retombe et le contact cesse.
La bande S est ainsi mise en mouvement dans la direction positive par le rouleau d'en traînement 101 seulement quand le collier rotatif ou l'arbre 86 supportant l'obturateur 83 est amené par rotation dans sa position de fonctionnement ; de cette façon, le mouve ment du matériau M a pour conséquence l'ex citation du solénoïde rotatif qui en consé quence tourne, ouvre l'obturateur et en même temps amène le rouleau d'entraînement en contact avec la bande S.
Le rouleau d'entraînement 101 est place derrière la fente ou l'ouverture 70 à travers laquelle les rayons lumineux provenant du matériau M passent. Il tire effectivement le film qui vient de la bobine 122 d'alimenta tion ; une pièce 105 de forme convenable est placée directement au-dessus de la bande S, au-dessus de l'ouverture 70, et presse et guide la bande.
Pour empêcher le relâchement de la bande S, après qu'elle a été mise en contact avec le rouleau d'entraînement, il est néces saire de prévoir une bobine 106 d'évacuation, tournant dans le sens positif. Comme on peut le voir sur les fig. 5 et 8, un second rouleau d'entraînement 108 est monté sur 1e même arbre 107 que le rouleau d'entraînement 101. Quand le rouleau d'entraînement 101 monte, le rouleau d'évacuation 108 monte également et se met en contact avec une grande roue d'entraînement 110, qui est montée folle sur le châssis de la caméra 23,à côté du magasin de films.
Le fonctionnement du mécanisme d'éva cuation se voit plus clairement. sur la fig. 8, sur laquelle on peut voir le rouleau d'entraîne ment d'évacuation 108 en prise avec la grande roue 110. La grande roue 110 est en prise avec une roue d'évacuation 113, montée fixe sur le même arbre que la bobine d'éva cuation. Ceci permet d'entraîner la bobine d'évacuation 106.
Une comparaison des diamètres du rou leau 101 et du rouleau d'entraînement d'éva cuation 108, comme on peut le voir sur la fig. 5, montre que le rouleau d'entraînement d'évacuation 108 est un peu plus grand. Ceci a pour conséquence que ce rouleau tourne avec une vitesse périphérique légèrement plus grande que celle du rouleau 101. Un em brayage patinant est prévu sur l'arbre 107 et comprend un support 124 fixé à rotation sur l'arbre 107. Un ressort à pression 125 est fixé contre -le support 124 et exerce sa force à tra vers un embrayage avec une pression suffi- sante pour porter sur le rouleau d'entraîne ment d'évacuation 108.
Celui-ci se met en mouvement et tend à prendre une vitesse suf fisamment grande pour maintenir une tension sur le film.
Quand le bras 99 du levier coudé 97 est mû par rotation de l'arbre 86, il amène le rouleau d'entraînement d'évacuation 108 en contact avec la grande roue 110. Celui-ci en tre en prise avec la grande roue 113 et la bobine d'évacuation 106.
Un bras ou une patte: 126 (fig. 8) est formé sur une portion du bâti de la caméra et est mis cri position telle qu'il soit en contact avec la grande roue 110 quand le bras s'abaisse et abaisse le rouleau d'entraînement 108. Quand la grande. roue d'entraînement 110 descend, elle se met en contact avec la patte 126 ; une action de freinage prend nais sance et toute tendance à un mauvais enrou lement est évitée; ceci évite effectivement le déroulement du film de la bobine d'évacua tion.
Si on le désire, tout autre type de frein peut être employé pour éviter cette tendance au déroulement.
Le magasin de film 120 peut être placé ou enlevé à la main du corps de la caméra et il est maintenu en position sur celle-ci par une lame de ressort flexible 123 placée sur la face inférieure de la plaque 29. Le maga sin est enlevé en soulevant la plaque 29 et en tirant simplement sur le magasin qui repose simplement sur la cornière 71. Vu qu'un dis positif d'entraînement est maintenu entre la roue d'évacuation 113 montée sur le mâgasin et la grande roue d'entraînement 110 montée sur le corps de la caméra, un montage élasti que est prévu comme montré sur la fig. 8; pour la grande roue d'entraînement 110.
Cette roue est montée sur une extrémité d'un levier à deux branches 112 dont les branches sont montées à glissement sur un tourillon fixe 114. Un ressort 116 est attaché d'un côté à un oeil- let monté sur l'arbre fixe 114 et de l'autre côté au levier à deux branches 112 ; il tend à tirer la grande roue d'entraînement dans la direction du tourillon 114, de sorte que la position normale de la grande roue 110 est aussi loin que possible vers la droite de la fig. 8.
Quand le magasin est inséré de haut en bas à l'intérieur du corps de la caméra, la roue d'évacuation 113 montée sur le magasin entre en contact avec la grande roue 110 et la baisse vers la gauche en contrecarrant l'ac tion du ressort 116. Ceci permet une mise en prise à friction énergique.
Sur la fig. 15 est montré un dispositif pour insérer le magasin de film. Le magasin 120 peut être guidé jusqu'à sa position nor male par une plaque 140 à glissières ; cette plaque possède- une lame à ressort 141, mon tée sur son extrémité inférieure ; cette lame pousse la partie inférieure du magasin à sa position appropriée vers la gauche comme on peut le voir sur la fig. 15.
Quand la partie supérieure du magasin est guidée à la main vers la gauche, il est main tenu dans cette position par un nouveau res sort 145 qui s'insère dans une dépression 148 ménagée dans le magasin 120 et le maintient dans sa bonne position. L'enlèvement du ma gasin se fait de façon similaire, mais en sens inverse ; le haut du magasin est d'abord tiré vers la droite jusqu'à ce qu'il se dégage du ressort 145 et entre en contact avec la plaque 140 ; il est alors enlevé à la main du corps de la caméra.
Le magasin de film 120 est montré sur la fig. 9, sur laquelle on peut voir la position relative des ouvertures 127 et 129. L'ouver ture 127 permet au mécanisme d'entraîne ment de la caméra d'entrer en contact avec la bande pour la mettre en mouvement, alors que l'ouverture<B>129</B> permet la projection sur la bande de l'image du matériau passant à travers la caméra.
Les ouvertures<B>127</B> et 129 devront être maintenues ouvertes pendant le fonctionne ment de la caméra et fermées quand le maga sin est sorti de la caméra. On doit prévoir une fermeture 153 capable d'un mouvement auto matique entre deux positions, l'une d'ouver- ture et l'autre de fermeture, quand la boîte est insérée ou enlevée de la caméra.
Comme on peut le voir sur les fig. 14 à 16, la plaque ouvrante 29 est prévue avec une console 142 et un- tenon 144, sur lequel est monté à rotation et librement un levier 143 ; la partie inférieure du levier 143 com porte un tenon à pivot 146 dont l'extrémité est en contact à glissement avec une fente 147 placée dans le corps, de la caméra. Quand la plaque 29 est levée à sa position ouverte, comme montré en traits mixtes sur la fig. 14, le levier 143 est levé également et tiré vers la gauche, le tenon 146 se meut de l'extré mité de droite de la fente 147 à l'extrémité de gauche.
Quand la plaque 29 est rabaissée et ramenée à sa position fermée, comme montré en lignes pleines sur la fig. 14, le tenon 146 retourne à sa position à droite de la fente 147.
Un bras angulaire 149 du levier 143 s'étend en dessous de la boîte-magasin 120. Il possède un tenon 150 capable de pénétrer dans une fente 152 ménagée en dessous du magasin, qui à cet endroit est à double paroi. La longueur du tenon<B>150</B> est telle qu'il pé nètre seulement dans la paroi extérieure du fond du magasin sans toucher à la paroi inté rieure et sans nuire à son étanchéité à la lu mière. La fente 152 est formée dans la paroi extérieure du fond du magasin. et le tenon 150 est capable d'assurer un mouvement glissant guidé sous l'action des mouvements du bras 149 et du levier 143.
L'écran 153 comprend une bande d'un matériau flexible capable de s'insérer entre les parois du fond à double paroi du fond de la boîte et d'y glisser. Une fente 155 est for mée dans l'écran 153 et est placée de façon à se trouver au-dessus de la fente 152 de la paroi extérieure du fond du magasin; le tenon 150 peut y pénétrer. On comprend que le mouvement de va-et-vient du tenon 146, dans la fente de la caméra 147 et un mouvement correspondant du tenon 150 dans la fente du magasin, donneront à l'écran 153 un mouve ment de va-et-vient allant de sa position mon trée sur les fig. 14 et 16 quand la plaque 29 de la caméra est abattue, à une position fer mée quand la plaque de la caméra est relevée.
De cette façon, les ouvertures pour la len tille et le rouleau d'entraînement dans le ma gasin seront automatiquement découverts, quand la plaque 29 est abattue pour le fonc tionnement de la caméra, et fermées quand la plaque 29 est relevée pour l'enlèvement du magasin.
Quand un nouveau magasin doit être in séré, son écran 153 doit être dans la position fermée et le tenon 150 pénètre naturellement dans l'ouverture de l'écran, et est en position pour en assurer l'ouverture, quand la plaque 29 est abattue.
Un mécanisme plus compact pour le mou vement de l'obturateur est montré sur les fig. 17 et 18. Un solénoïde 95' est utilisé, mais il est placé de façon que le plan de rotation de la pièce obturatrice 83' soit horizontal. On voit clairement que . l'excitation du solénoïde 95' causera une rotation rapide de l'obturateur 83' de la position montrée en fig. 18 où il obture l'ouverture vers les lentilles à une posi tion ouverte où les lentilles sont découvertes, et laissent passer les rayons- lumineux et per mettent la projection de l'image du matériau à microfilmer.
Un montage légèrement différent est prévu pour coordonner l'élévation du rouleau d'en traînement de bande 101' avec l'ouverture de l'obturateur. Un tel montage comprend une came annulaire 156 montée sur une pièce 157 solidaire du solénoïde 95', de sorte qu'elle tourne en synchronisme avec l'obturateur 83'. Le mouvement de la came annulaire 156 est la cause du mouvement correspondant d'une pièce ou d'un rouleau 158 qui s'élève et qui amène le rouleau d'entraînement de bande 101' en contact avec la bande S.
Il est à re marquer que le rouleau d'entraînement de bande 101' est monté à l'extrémité d'un arbre 107' tournant constamment, et qu'un rouleau d'entraînement 108' et un embrayage à res= sort 124' et 125' sont prévus de façon simi laire pour mettre en mouvement le rouleau d'évacuation avec un excès de vitesse de la même manière que représentée sur la fig. 8. Une modification du mécanisme grâce au quel la bande de film est mise en mouvement de façon intermittente en synchronisme avec le mouvement du matériau dans la caméra et la rotation de l'obturateur est montrée sur les fig. 11 et 12 sur lesquelles le solénoïde 95 est représenté non excité.
L'excitation du solé noïde 95 est produite de la façon habituelle par l'entrée du matériau dans la caméra pour être microfilmé. L'arbre 86' tourne et entraîne la rotation d'un levier à crans 97'. Ce levier a un bras vertical 99' et un couple de bras horizontaux 100'. Le levier 97' pivote sur un tenon ou un arbre 109 et il a tendance à tour ner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre malgré l'action d'un ressort à tension 111, û cause de la rotation de l'arbre 86' qui exerce une pression contre le bras vertical 99'.
Dans ce type particulier de mécanisme, le rouleau d'entraînement 101 est monté sur un arbre 107', qui est maintenu sur des supports dépourvus d'élasticité et tourne autour d'un axe fixe. Les deux bras 100' s'étendent à côté de la bande S et sont en contact avec sa face inférieure, qui est soutenue par une lame de ressort 128. Celle-ci tend normalement à pres ser la bande S contre le rouleau d'entraîne ment 101 et à la maintenir en prise avec lui par friction. L'excitation du solénoïde 95 en traîne l'abaissement des bras 100' ce qui per met la mise en prise et la bande S s'avance à travers l'ouverture des lentilles 129.
Le mouvement vers le. haut des bras 100' dû à la fin de l'excitation du solénoïde 95 et à l'action du ressort 111, permet au ressort 128 de supprimer le contact entre la bande S et le rouleau d'entraînement 101 et la bande s'arrête immédiatement. Un guide de bande et un dispositif à rouleau 130 sont aussi prévus dans le magasin 120 pour guider la bande contre les ouvertures 127 et 129 dans le ma gasin 120.
Une autre modification du mécanisme per mettant l'entraînement intermittent du film en coordination avec le mouvement du matériau dans la caméra et la rotation de l'obturateur est montrée en fig. 13. Dans cette modifica tion, l'énergie d'entraînement est fournie par une roue à poulie tournante 132 combinant son action avec une grande roue à poulie 133 qui est montée sur un arbre mobile 134, monté lui-même sur un bras pivotant 135, ca pable d'un léger mouvement vertical.
Une courroie de transmission 136 s'enroule sur la poulie 132 et sur la grande poulie 133, ce qui permet leur entraînement réciproque. Un rou leau d'entraînement de bande 101 est monté fixe sur l'arbre 134 et est dans une position normalement écartée de la bande S de façon à ne pas pouvoir l'entraîner.
Un solénoïde 137 dont l'action est coor donnée avec le solénoïde 95 est monté au- dessus du levier 135 et maintenu sur celui-ci par une barre de connexion 138 en contact avec la bobine 139 du solénoïde 137, quand le solénoïde 137 est excité, il tire la barre de connexion 138 vers le haut, ainsi que le levier 135 et le rouleau d'entraînement 101. Le rou leau d'entraînement 101 vient alors en contact avec la bande et l'entraîne grâce à l'action du ressort 128.
Les solénoïdes 137 et 95 peuvent être excités simultanément ou au contraire succes sivement, un intervalle de temps convenable séparant leurs excitations, ce qui permet de coordonner l'ouverture de l'obturateur avec le mouvement de la bande et l'entrée du maté riau dans la caméra.