Pistolet pour la pose de chevilles de scellement, rivets et tiges de raccordement La présente invention a pour objet un pistolet pour la pose dans tous genres de matériaux, tels que fer, béton, brique ou au tres, de chevilles de scellement, rivets et tiges de raccordement, destinés à tous travaux de construction et d'assemblage.
Alors que dans les pistolets actuellement en usage, l'élément à fixer est projeté directe ment par déflagration, le pistolet objet de l'invention lance la tige de scellement par frappe d'un piston masselotte logeant dans sa tête une cartouche, sans causer de dégagement gênant de gaz par l'extrémité du canon.
Le dessin annexé montre à titre d'exem ple une forme d'exécution de l'invention.
La fig. 1 est une coupe longitudinale du pistolet non armé.
La fig. 2 est une vue en bout du bouchon porte-pointe vissé à l'extrémité du canon.
La fig. 3 est une vue en plan de la lamelle d'arrêt immobilisant la tirette d'armement. La fig. 4 représente le détail du pare- éclats.
Les fig. 5 à 9 représentent à échelle agran die les différentes chevilles courantes desti nées à être fixées par le pistolet.
Les fig. 10 et 11 montrent deux types de rondelles d'attache, dont la fixation a lieu en même temps que la cheville.
Le pistolet représenté à la fig. 1 comprend un canon 1 comportant, à l'arrière d'un épau- lement 2, un corps tubulaire 3 pourvu d'un cordon de guidage 4 et de trois saillies termi nales 5 disposées à 120 degrés et limitées par un chanfrein 6. Ce cordon de guidage 4 a7 pour fonction de diminuer la surface de frot tement du corps tubulaire 3 pendant sa course, tout en lui assurant un déplacement correct.
L'épaulement 2 retient par un filetage 7 un tube silencieux 8, en bout duquel est monté un écrou 9 à collet interne 10 de rete nue du rebord d'un tube fenêtre 11, vissé dans une poignée 12, pourvue de trois tenons intérieurs 13 s'engageant entre les saillies 5 du canon, pour en déterminer la fermeture à baïonnette, par blocage sur les tenons exté rieurs du canon.
Dans le corps tubulaire 3 coulisse la tête 14 à segment 15, d'un piston 16 à tige mas- selotte 17 coulissant dans un bouchon porte pointe 18 vissé en bout du canon 1. Le bou chon 18 comporte à son extrémité un raccord fileté pourvu extérieurement d'un logement 19, destiné à recevoir une rondelle de guidage de la pointe de scellement. Quatre encoches péri phériques 20 facilitent le repérage de la posi tion de la pointe à enfoncer.
Deux billes à ressort 21 du bouchon 18 ont pour but de retenir la pointe de scelle ment, tandis qu'une autre bille à ressort 22 immobilise la tige 17 du piston masselotte.
Dans la tête 14 du piston masselotte est aménagé un logement 23 de cartouche pro longé par une chambre de détente 24. La poi gnée 12 comporte en sa partie médiane un fond 25 dans lequel est centré un percuteur 26. Un segment 27, partiellement encastré dans le corps 3 du canon, limite le recul du piston masselotte en réservant à la cartouche son emplacement utile.
La poignée 12 sert également de logement à un siège de repos 28 d'une soupape d'ob turation des gaz à l'arrière 29 voisine du per cuteur 26. La poignée 12 est rendue solidaire par un filetage d'un bouchon de détente 30, logé dans une douille de détente 31 contre laquelle bute un ressort de percussion 32. Une vis 33, formant doigt d'arrêt dans une rainure 34 du bouchon de détente 30, limite le recul de la douille 31 et la maintient en place sur le pistolet.
Le ressort 32 est celui qui détermine la poussée de la douille 31 de détente. Ce res sort 32 repousse en arrière la douille 31 de détente pour la ramener à sa position de la fig. 1, après que son enfoncement sous l'effet d'une poussée exercée par l'utilisateur a pro voqué, par le cône intérieur de cette douille, le dégagement du taquet 36 de détente de la gorge 39 de la tirette d'armement 35, qui se trouvant dégagée est lancée par son ressort 49 contre la soupape 29 du percuteur 26, qui fait partir le coup.
Dans le bouchon de détente 30 joue une tirette d'armement 35 dont le verrouillage est assuré par un taquet de détente 36 fraisé en forme d'anneau, se déplaçant transversale ment dans un logement cylindrique 37 du bouchon 30. Un ressort de poussée 38 rap pelle le taquet de détente 36 contre la tirette d'armement 35, afin d'en provoquer, à la po sition armée, l'engagement dans une gorge 39.
Un poussoir de sécurité 40, logé dans une calotte 41 vissée dans la douille 31, commande le déplacement du taquet de détente 36 pour le libérer de son cran d'arrêt, permettant à la tirette d'armement ainsi débloquée d'assurer la percussion par l'action. du percuteur sur la douille.
En bout de la douille de détente 31 est axée en 42 une lamelle d'arrêt 43, qu'un ori fice oblong 44 permet de faire osciller de part et d'autre d'un ergot 45 sous l'action d'une poussée exercée sur un bossage strié 46. Deux trous 47 de la lamelle 43 marquent au moyen d'une bille ressort non représentée la position enclenchée ou dégagée de la lamelle 43.
La tirette d'armement 35 est munie à son extrémité d'un anneau de traction 48 et elle est rappelée vers l'avant par un ressort 49 prenant appui dans le fond de l'alésage du bouchon de détente 30. L'extrémité de la tirette d'armement 35 bute d'autre part sur un ressort 50, -qui empêche qu'elle n'entre en contact avec la soupape 29 sous l'influence d'un choc sur le percuteur par suite d'une fausse manoeuvre, évitant ainsi tout risque d'accident.
La tirette 35 comporte une gorge 51 re cevant la lamelle 43 pour constituer un deuxième cran de sécurité d'armement.
Une gorge 52 de la tirette 35 constitue une sécurité supplémentaire en butant contre le taquet de détente 36 non actionné, en cas d'échappement accidentel par l'opérateur de l'anneau de la tirette 35, au moment de l'ar mement.
En butant contre la face interne de la lamelle 43, pivotée à cet effet, la tirette 35 permet la suspension du pistolet par son anneau 48 sans fatiguer le ressort 49.
Entre le tube fenêtre 11 et l'épaulement 2 du canon est interposé un anneau ressort 53 maintenant le verrouillage des tenons d'en clenchement. Egalement entre le siège de sou pape 28 et le bouchon de détente 30 est dis posée une rondelle 54, assurant le blocage des organes de percussion.
Pour introduire la cartouche dans le pis tolet, il faut libérer la fermeture à baïonnette en dégageant par une légère rotation, des sail lies 13 de la poignée, les tenons 5 du canon. Ce qui permet, en avançant le canon, de déga ger une fenêtre du tube 11 rendant accessible le logement 23 du piston masselotte. Cette fenêtre non figurée au dessin est une ouverture rectangulaire pratiquée dans le tube 11. C'est le découvrement de cette fenêtre, lors du coulissement vers l'avant du tube 8, après décrochage de la fermeture à baïonnette, qui permet l'introduction de la cartouche.
La fermeture étant obtenue par l'action inverse, l'armement s'opère en amenant, par traction sur l'anneau 48, la tirette d'armement 35 à la position dans laquelle le taquet de détente 36, se trouvant vis-à-vis de la gorge 39, pénètre dans celle-ci sous la poussée du ressort 38 en bloquant ainsi la tirette d'ar mement.
La lamelle 43 amenée par son bouton poussoir 46 dans la gorge 51 constitue une deuxième sécurité, non automatique.
Le départ du coup nécessite après le dégagement de la lamelle 43 de la gorge 51 de la tirette 35, la libération du taquet de détente 36, à l'aide du poussoir 40, dégageant le cran de sécurité, qui permet ainsi le dépla cement longitudinal de la tirette 35 pour la percussion.
La percussion de la cartouche par le per cuteur 26 a lieu par l'intermédiaire de la sou pape 29 sur laquelle agit la tirette d'arme ment 35.
Sur le canon peut être engagé un pare- éclats 55 en caoutchouc, également pourvu d'encoches de centrage 56.
Dans le bouchon 18 est introduite la che ville de scellement, dont le lancement est obtenu par l'intermédiaire du piston masse- lotte jouant le rôle de marteau et non par l'ac tion expansive directe de la cartouche ; de ce fait, le pistolet ne nécessite pas de protection spéciale s'opposant à l'échappement des gaz. Un tube amortisseur 57 en caoutchouc joue dans le canon pour freiner le piston masse- lotte à fin de course.
Le pistolet peut enfoncer à volonté diffé- rentes chevilles de scellement, dont les prin cipales sont les suivantes La cheville 58 à tête taraudée 59 (fig. 5), se fixe directement dans le fer d'une poutrelle et constitue une tige filetée, pour assujettir avec un écrou des boîtes de jonction, des fer rures, tableaux, notamment. C'est la dureté du métal qui conditionne la longueur de la douille. La cheville 60 (fig. 6) à longue tige et tête filetée 61 convient pour le béton, la bri que. Pour le fer, la longueur de la douille est déterminée par la dureté du matériau; une rondelle 62 sertie sur la partie pénétrante de la cheville la maintient correctement dans le pistolet.
La tige 63 (fig. 7) à tête 64 sert à fixer des éléments métalliques de préférence sur béton ou sur fer. Elle comporte une rondelle de guidage 62.
Le clou 65 (fig. 8) à tête cylindrique 66 et trou transversal 67 est destiné à la suspen sion par fil métallique de plafonds ou autres applications similaires.
La cheville 68 (fig. 9) est pourvue d'une tête présentant une partie cylindrique et unê partie conique 69 s'enfonçant complètement dans le matériau pour recevoir dans le tarau dage 70 une vis de fixation d'un élément.
La bride d'attache 71 (fig. 10), percée d'un trou central 72 correspondant au diamè tre de la cheville, est pourvue d'une branche 73 à boucle 74, ainsi que d'une languette 75.
La bride 76 (fig. 11) percée d'un trou 72 ne comporte qu'une seule languette 77.
Les brides 71 et 76 ont les dimensions du logement 19 du raccord du bouchon 18 du canon, dans lequel elles s'engagent. L'éjection par le pistolet de la cheville produit l'entrai- nement de la bride qui se trouve également assujettie et prête à être utilisée pour fixer tous genres de canalisations et tubulures légè res. Le raccord de bouchon comporte une échancrure diamétrale pour le passage des branches de la bride d'attache.