Emballage pour une portion de masse pâteuse.
La, présente invention a pour objet un em ballage pour une portion de masse pâteuse.
Il est connu d'introduire des portions de masse pâteuse dans des coquilles de papier préalablement pliees et se trouvant dans un alvéole, l'enveloppement de la masse étant parfait en repliant les bords de la coquille par-dessus cette dernière, éventuellement avec application d'une certaine pression destinée à étaler la masse et à donner à l'ensemble une forme géométrique déterminée. Il en résulte un produit, dont l'emballage présente toute
Fois un aspect chiffonné, et qn'il est difficile (le déballer, du fait que de la masse emballée se trouve prise dans les plis de la partie ra battue de la coquille.
Pour remédier à cet inconvénient, on a déjà proposé de placer un couvercle sur la masse, de s'en servir comme intermédiaire pour presser cette dernière et l'étaler, puis de rabattre les bords étroits de la coquille sur ce couvercle.
On obtient alors le produit emballé repré- senté en perspective à la fig. 1 du dessin.
La coquille en constitue la partie 1, le con- vercle est en 2, et les bords étroits 3 de la co- quille sont rabattus par-dessus ce dernier.
L'étroitesse de ces parties rabattues est cause d'un défaut d'étanchéité. En plus, une. portion déballée et entamée ne peut plus tre enveloppée complètement, car, lorsque le eouvercle est enlevé, il ne reste pas assez de papier disponible.
L'objet de la présente invention remédie à ces inconvénients par le fait que l'emballage de la portion de masse se compose d'une coquille dont les bords sont destines à tre rabattus sur l'une des faces de la portion a. emballer, cette coquille étant suffisamment grande pour que ses bords rabattus reeou- vrent ladite face sur a, u moins les neuf dixièmes de son étendue, un écran recouvrant entièrement cette dernière étant interposé entre la masse pâteuse et lesdits bords rabattus.
Les fig. 2 et 3 du. dessin annexé montrent, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 2 est une vue en perspective de la première forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue semblable de la se con, de forme d'exécution.
Dans le cas de la fig. 2, la masse est enfermée dans une coquille 4 et un écran 5, qu'une partie arrachée du dessus de l'embal- lage permet d'apercevoir partiellement reeo. uvre la face supérieure de la masse ; les bords rabattus 6 de la coquille sont suffisamment grands pour recouvrir complètement l'écran, c'est-à-dire la, face supérieure de la masse emballée. En 7 apparaît le pliage coupé de l'une des extrémités, normalement écrasé, mais représenté avec des distances exagérées pour que les traits ne se confondent pas.
Un emballage ainsi conçu présente non seulement l'avantage de permettre d'utiliser l'écran 5 comme intermédiaire lorsqu'on écrase la masse pour l'étaler dans la coquille, maïs encore celui d'assurer une meilleure con- servation du produit et de l'empcher de suinter vers l'extérieur, grâce à la double fermeture ainsi réalisée. Enfin, lorsque la portion est déballée et entamée, l'usager dispose, une fois l'écran enlevé, d'une feuille d'emballage suffisamment grande pour pouvoir envelopper la fraction de masse restante.
Il est évident que la coquille d'un tel emballage peut aussi bien se composer d'une feuille simple que de plusieurs feuilles superposées, qui peuvent tre faites en papier, en métal ou en une matière thermoplastique par exemple.
Il en est de mme de l'écran, qui ne sera pas nécessairement fait de la mme matière que la coquille, ni ne devra comporter le mme nombre de feuilles, dans le cas où cette dernière en aurait plusieurs.
L'emploi de matières thermoplastiques perme. enfin de fermer l'emballage par soudure.
Dans le second exemple, selon la fig. 3, l'écran 8 apparaît au centre de la face correspondante, du fait que les parties rabattues 9 de la coquille ne le recouvrent pas complètement comme dans le premier cas.
On veillera toutefois que la partie ainsi découverte ne soit pas supérieure à un dixième de la surface de la, face considérée, c'est-à-dire que les bords rabattus en couvrent a. u moins les neuf dixièmes. On obtient alors un emballage possédant encore toutes les qualités et tous les avantages de celui de la fig. 2.
Il est évident que la forme parallélépipédique rectangle représentée n'est pas limitative et que l'emballage pourrait par exemple tre carré, voire mme triangulaire ou d'une autre forme en présentant les mmes caractéristiques.