Jeu de quilles comprenant un dispositif automatique de remise en jeu des quilles et retour de la boule. L'objet de la présente invention est un jeu de quilles comprenant un dispositif auto matique de remise en jeu des quilles et de retour de la boule, caractérisé par un carré de pose susceptible d'être incliné, par une fosse collectrice des quilles tombées,
par une dra gue destinée à élever les quilles tombées et à les placer verticalement dans un chargeur selon une disposition telle qu'elles puissent être saisies par un transporteur-répartiteur lequel est muni de leviers susceptibles de sou lever les quilles hors dudit chargeur et de les transporter suspendues par des organes de prise jusqu'au-dessus du carré de pose où les leviers du transporteur-répartiteur peuvent s'épanouir selon la disposition des emplace ments de pose des quilles, amenant celles-ci au-dessus desdits emplacements où ils les dé posent et les abandonnent quand le transpor teur-répartiteur se retire du carré de pose pour aller chercher une nouvelle série de quil les, caractérisé, en outre, en ce que le carré de pose est muni d'autant d'électro-aimants qu'il y a de places d e pose des quilles,
ces électro-aimants maintenant les quilles non tombées lors de l'inclinaison du carré de pose, ces électro-aimants étant susceptibles d'être mis individuellement sous courant pour cer taines exigences du jeu dit des figures , jeu de quilles, caractérisé enfin en ce que l'entre bâillement existant, côté joueurs, entre le carré de pose incliné et le sol, est fermé par une paroi pare-boule articulée laquelle retient toute boule inopportune, le retour d'une boule lancée normalement ayant lieu par une bas cule munie d'un curseur formant godet,
ce curseur s'effaçant dans la paroi de la fosse collectrice quand la bascule est en position horizontale et coulissant le long de ladite bas cule en poussant la boule vers l'extrémité libre de cette bascule, amenant ainsi la boule à la place convenable lui permettant d'être élevée à la hauteur du chemin de retour de la boule lors de la levée de la bascule.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du jeu de quilles objet de l'invention.
La fig. l est une vue générale en perspec tive.
La fig. 2 est une vue en élévation du transporteur-répartiteur.
La fig. 3 est une vue en plan du transpor- teur-répartiteur.
La fig. 4 est. une vue en plan du transpor- teur-répartiteur en position dite épanouie. La fig. 5 est une coupe d'un détail de la fig. 2, soit d'une pince.
La fig. 6 est une coupe de ce même détail dans un plan perpendiculaire à celui de la fig. 5.
La fig. 7 est une vue en élévation d'un jeu de quilles avec enclenchement et contrôles électroniques. La fig. 8 est une vue en plan d'un jeu de quilles avec enclenchement et contrôles élec troniques.
La vue générale présentée par la fig. 1 montre l'ensemble des appareils mécaniques caractéristiques de cette forme d'exécution. Les organes de commande tels que moteurs, variateurs, réducteurs, leviers, chaînes, câbles ou autres ne sont pas représentés. Ils charge raient inutilement le dessin, et peuvent, d'ail leurs, être disposés de façons très diverses.
On voit, sur ce dessin, que les quilles ma noeuvrées par cet appareillage automatique ont leurs deux extrémités égales, ont donc deux têtes formant aussi deux surfaces (le pose dont le détail est décrit à la fig. 5. Cette particularité rend indifférente l'orientation des quilles tant pour leur pose que pour les man#uvres successives qu'elles subissent dans l'automate.
Le carré de pose 1 est représenté en plein mouvement de descente après avoir été incliné plus fortement pour l'évacuation des quilles tombées 2 lesquelles ont déjà. roulé dans la fosse collectrice 3. Le carré de pose 1 est placé au-dessus d'une fosse 4 dans laquelle s'efface une paroi pare-boule 5 articulée en 6 et 7 à des bras 8 et 9 munis d'amortisseurs 10 et 11. Cette paroi pare-boule 5 est montée sur des ressorts 12 et 13 qui provoquent sa montée dès que le carré de pose 1 cesse de lui presser dessus, ce qui ferme l'entrebâillement créé, côté joueur, par la levée du carré 1. La paroi pare-boule 5 reçoit le choc de la boule 11 lors d'un lancer intempestif de cette dernière alors que le carré de pose 1 est levé.
Les quil les encore debout sur le carré de pose 1 in cliné y sont maintenues intentionnellement par la mise sous courant d'électro-aimants 15 dont sont munies les places de pose. La quille spéciale 16 est très visiblement marquée.
Les quilles non, tombées ne sont mainte nues sur le carré de pose 1 par les électro- aimants que pour le jeu dit des figures , à jouées successives sans requillage intermé diaire, mais avec inclinaison du carré de pose 1 pour l'évacuation des quilles tombées et avec retour de boule. Alors que la boule 14 demeure sur la bas cule 18 de retour de la boule, cette bascule étant en position horizontale désignée par 17, les quilles tombées 2 passent au travers. La bascule passe alors de la position 17 à la position représentée en traits pleins, le curseur 19 dont cette bascule est munie amenant la boule 14 à bonne hauteur pour son éjection sur le che min 20 de retour de la boule.
Le curseur 19 s'efface dans la paroi de la fosse collectrice quand la bascule 18 est en position horizon tale 17.
Tics quilles tombées 2 ayant roulé au fond de la fosse collectrice 3, pénètrent entre deux des palettes 21 d'une drague laquelle est cons tituée par un ruban sans fin 22 portant les dites palettes 21 et se déroulant sur deux poulies 23 et 24 à axe horizontal. Cette dra gue 21 à 21 est actionnée par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse et d'un entraîne ment à friction protégeant l'appareil de toute surcharge en cas de bourrage par des débris de bois ou toute autre cause.
Le ruban 22 peut fort bien être remplacé par une chaîne à grands maillons.
Il est évident que le moyen de ramassage des quilles du fond de la fosse collectrice 3 est susceptible de présenter d'autres formes que celle d'une drague. Il peut, par exemple, être un poussoir, lequel, animé d'un mouvement.
de va-et-vient, pousse la quille dans un canal qui la. conduit- à la. station verticale, des moyens étant prévus pour empêcher le recul de la quille, le poussoir revenant en arrière en s'élevant pour passer au=dessus de la quille suivante, puis retombant derrière celle-ci (ce dispositif n'est pas représenté par 1.e dessin). 11lais la drague est plus pratique.
Dans l'exemple présenté par le dessin le, quilles sont donc poussées longitudinalement par la drague 21 à ?4 et. amenées en position verticale par un canal 25 en arc de cercle aboutissant à un Banal vertical 25a,. La palette 21 étant.
arrivée en position horizontale 21a., elle est déchargée-de la quille par le levier- palette auxiliaire 26 Gui s'introduit sous celle- ci, la soulevant. Ce levier-palette 26 passe en '? 7 sous l'effet d'une commande positive la- quelle, dans l'exemple représenté, est assurée par des galets 26 placés à la base de chaque palette 21 et qui soulèvent ledit levier-palette et la quille qu'il supporte.
Le levier-palette avant passé en 27, la palette 22 de la dra gue peut échapper selon la courbure de la poulie 24. La quille (non représentée) qu'est censé soulever le levier-palette 26 a donc passé avec ce dernier en position 27, donc à la hauteur de la piste d'alignement 29 du chargeur.
Un poussoir 30 à commande posi tive pousse la quille portée par le levier- palette 26 (arrivé en position 27) sur la piste d'alignement 29 entraînant du même coup un raban son fin 31 également muni de palettes 32 espacées l'une de l'autre d'au moins un diamètre de quille lesquelles s'introduisent entre les quilles au fur et à mesure de leur arrivée, assurant leur écartement nécessaire, l'avance du ruban étant donc provoquée par l'avance même de la quille dernière arrivée sons l'action du poussoir.
Le ruban 31 n'est donc commandé que par l'introduction d'une nouvelle quille sur la piste 29. Il se déroule sur deux poulies 33 et 34 à axe vertical.
Ce ruban 31 peut aussi être remplacé par une chaîne.
La commande positive du poussoir 30 du chargeur a lieu par la poussée des galets 35 également placés à la base des palettes 21 de la drague, ces galets agissant sur des leviers (non représentés), le recul du poussoir 30 avant lieu par l'action d'un ressort (non re présenté). Quand le chargeur est plein, c'est- à-dire quand la première quille arrive à son extrémité 36, cette première quille presse sur un interrupteur 37 dont l'action provoque l'arrêt de la drague 21 à 24.
Les quilles sont prêtes a être saisies par un transporteur- répartiteur 38, muni de leviers porteurs 39, 40, 47 et 42, 43, 44, de leviers de commande 4a, 46, 47 et 48, 49, 50 lesquels sont suscepti bles d'être actionnés par divers moyens de commande (non représentés) assurant leur déplacement simultané, l'amplitude angulaire et la direction étant égales pour tous les le- viens (le commande. Les leviers porteurs 39 à 44 sont munis d'organes de prise mobiles 51, 52, 53 et 54, 55, 56. Les organes de prise extrêmes 57, 58 et central 59 sont directement attachés à la poutrelle 38 et ne sont pas mo biles par rapport à celle-ci.
Le transporteur-répartiteur 38 à 59 prend les quilles dans le chargeur 29 à. 37 et les amène au-dessus du carré de pose 1 en sui vant la trajectoire représentée par les courbes en traits mixtes 60 et 61.
Il est. évident que ce déplacement en arc de cercle, propre à l'exemple représenté par le dessin, serait remplacé par un déplacement selon des coordonnées, soit: élévation, trans lation et descente, si le transporteur-réparti- teur était porté par des coulisses verticales et horizontales (non représentées.).
Dans l'exemple décrit, le transporteur- répartiteur 38 à 59 est supporté par deux bras oscillants 62 et 63 pivotant autour de l'axe 64 et. commandés par un organe moteur (non représenté).
Un dispositif stabilisateur assure la posi tion verticale constante du transporteur répartiteur quelle que soit sa position dans l'espace. Le dispositif stabilisateur présenté par le dessin est. composé de deux tambours 65 et 66 fixés, l'un sur le tourillon de la pou trelle 38, l'autre sur l'axe 64, et sur lesquels se déroule une lame d'acier 67 ancrée à cha cun des deux tambours 65 et 66 aux points 68 et 69. Les deux brins de la lame d'acier 67 jouent le rôle de parallélogramme indé formable à efficacité toujours égale.
Un câble ou une chaîne, voire même deux . tringles et deux tronçons souples sont suscep- tibles de remplir le même office que la bande d'acier. Un tel dispositif à parallélogramme indéformable assure une stabilité parfaite quelle que soit la position angulaire des bras 62 et 63.
La stabilité d'a transporteur-répartiteur peut aussi être réalisée par d'autres disposi- tifs tels que des bras oscillants doubles formant des parallélogrammes déformables (non représenté) ou encore deux couples co niques, un pignon de chaque couple étant soli daire, l'un du tourillon de la poutrelle 38, l'autre de l'axe 64 (dispositif non représenté). Sur la fig. 1 l'on voit aussi une forme d'exé cution du pare-boule de fond 70, auquel le choc de la boule communique un mouvement de recul selon la flèche 71.
Ce pare-boule 70 protège le dispositif drague/chargeur contre tout choc.
Les fig. 2 à 4 représentent le transporteur- répartiteur déjà décrit à propos delafig.l. La numérotation des organes qui le composent est la même que celle de la fie. 1. Le but des fig. 2 à 4 est de montrer le fonctionnement du transporteur-répartiteur 38 à 59. La fig. 2 montre cet appareil en élévation, tous les le viers étant en position rabattue, amenant les organes de prise 51 à 59 sur une seule ligne correspondant à la position des quilles dans le chargeur. Une quille72y est représentée en suspension à l'organe de prise 58. La fig. 3 montre le même appareil vu en plan et tou jours avec ses leviers rabattus. Les flèches indiquent la direction que prennent les orga nes de prise lors de l'épanouissement de l'ap pareil.
Quand à la fig. 4, elle montre le trans porteur-répartiteur épanoui, les leviers 39 à 44 ayant été déplacés chacun d'un angle égal et ayant amené les organes de prise 51, 52, 53, 54, 55, 56 au-dessus des emplacements de pose des quilles. Les organes de prise extrêmes 57 et 58 et central 59 tombent. d'emblée en bonne position au-dessus des places de pose respectives du carré de pose 1 (fig. 1).
Les leviers porteurs 39 à 44 sont suscep tibles d'être remplacés par des bras extensi bles ou télescopiques (non représentés). Le levier simple est cependant un élément de construction au fonctionnement sûr et précis et d'un bas prix de revient.
Dans l'exemple représenté par le dessin, les organes de prise des quilles sont des pin ces représentées par les fig. 5 et 6. Chaque pince est composée de deux branches 73 et 74 qui se croisent, comme celles d'une paire de ciseaux. Les deux becs 75 et 76 de la. pince représentée par la fig. 5 sont munis de res sauts ou renflements assurant le crochetage positif de la quille 72. L'écartement des becs 75 et 76 est provoqué par un ressort 77 et leur rapprochement par un électro-aimant 78. La partie supérieure de la branche 73 porte l'ancre 79 laquelle est attirée par l'électro aimant 78 lorsqu'on y lance le courant pour le lâchage de la quille.
La pince est suspendus par une tige creuse 80 dans la quelle passent les fils 81 et 82 d'alimentation de l'électro-aimant 78. Deux rondelles sphé riques 83 et. 84 assurent la libre orientation de la pince. La tige de suspension 80 forme un étrier 85 enserrant la pince de part et. d'autre et. dans les branches duquel passe l'axe 86 d'articulation de la pince. Les becs 75 et- 76 pénètrent dans une armature métallique 87 dont la quille 72 est munie aux deux extré mités.
Cette armature 87 est exécutée en un métal magnétique, pratiquement de la fonte malléable. Elle est donc attirée par l'aimant 15 (fig. 1) de la place de pose. Elle est, de phis, munie d'un bourrelet au bord supérieur de son trou central, bourrelet soLtis lequel se crochent les renflements des becs 75 et. 76 de la pince.
Une cloche 88 chapeaute la quille avant l'entrée de la pince, assurant le centrage de cette dernière ainsi que sa protection, con tribuant aussi à l'esthétique de l'ensemble. Les pinces peuvent être combinées d'autres façons que celle présentée par le dessin, tant en ce qui concerne leur commande d'ouverture et de fermeture qu'en ce qui a trait.
à leur principe de prise. La commande des pinces peut avoir lieu par des câbles, à l'instar des commandes de freins de bicyclette, soit pour l'ouverture seule, la fermeture ayant lieu par un ressort, soit pour l'ouverture et pour la fermeture. Au lieu d'être munies de becs à. crochetage accentué, les pinces peuvent aussi n'assurer la prise que par pression des becs de pince à l'intérieur des armatures 87 lesquelles ne se raient alors pas munies de bourrelets.
Les fa ces de contact., tant celles des becs que la pa roi du trou central de l'armature métallique, peuvent aussi être striées pour assurer une bonne prise de la quille par la. pince. Ces va riantes (non représentées) facilitent le déga gement de la pince. Les pinces peuvent aussi être construites pour enserrer la tête de la quille sur son pour tour au lieu d'y pénétrer.
Les pinces peuvent être remplacées par des électro-aimants. Dans ce cas, il est pru dent de prévoir une batterie-tampon (batterie d'accumulateurs électriques) pour empêcher toute chute intempestive de la quille en cas (le coupure accidentelle du courant alimen tant normalement les électro-aimants (non représenté).
Les organes de prise de quilles peuvent aussi être actionnés par le fluide moteur en cas d'installations hydrauliques ou pneuma tiques. Les quilles peuvent. aussi être saisies par des ventouses de succion par le vide.
La successiondesmouvementsautomatiques est dictée soit par une série de cames agissant directement par des moyens mécaniques, soit par un contacteur pilote donnant les impul sions à des relais commandant les diverses fonctions.
Le mouvement du transporteur-répartiteur 38 à 59 peut être arrêté pour le jeu dit des figures alors que la levée du carré de pose 1 et celle de la bascule 18 continuent à avoir lieu pour l'évacuation progressive des quilles tombées et pour le retour de la boule.
Les fig. 7 et 8 montrent la disposition de principe d'un dispositif électronique de mise en marche des fonctions automatiques par l'interception d'un rayon lumineux 89 par la boule 14. Ce rayon lumineux 89 provient d'un projecteur 90 et va frapper une cellule photo électrique 91. Ce rayon 89 est permanent et son interruption momentanée par la boule 14 actionne le relais de commande des fonctions d'évacuation et de remise en jeu des quilles.
A la fig. 7, ce rayon 89 et la boule 14 sont représentés en traits mixtes. L'on y voit pré cisément ce rayon 89 intercepté par la boule 14.
A la fig. 8, la boule 14 ayant déjà passé, le rayon 89 frappe à nouveau la cellule photo électrique 91. Il est en attente d'un nouveau passage de boule.
Les fin. 7 et 8 montrent aussi un dispo sitif photoélectrique de comptage des quilles tombées. Il comprend des projecteurs 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99 et 100 dont les rayons 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108 et 109 viennent chacun frapper la tête de la quille respective 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117 et 118 placée sur leur trajectoire.
Ces rayons ne sont pas permanents. Ils peuvent être produits soit peu avant la jouée, soit immédiatement après celle-ci, automati quement ou non. Les rayons passant au-dessus de l'emplacement des quilles tombées viennent frapper leur cellule photoélectrique respec tive 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126 et 127. Le dessin fig. 8 montre le cas de la quille 110 laquelle vient de tomber. Le rayon 101 arrive à la cellule photoélectrique 119. Le courant produit. par les cellules photoélectri ques correspondant aux quilles tombées passe dans un amplificateur et actionne les relais de voyants respectifs indiquant. ainsi le nom bre de quilles tombées.
Ges voyants peuvent être exécutés de di- verses faons. Ils peuvent être numérotés et placés sur une seule ligne, par exemple. Ils sont susceptibles d'être disposés selon le schéma de pose des quilles, ce qui accentue le caractère synoptique desdits voyants.
Les voyants peuvent être lumineux.
Le contrôle des quilles tombées peut aussi avoir lieu par l'intermédiaire de contacteurs incorporés à chaque place de pose des quilles sur le carré de pose, le contact étant main tenu ouvert par le poids même de la quille, la chute de cette dernière en entraînant la fer meture ainsi que le fonctionnement des relais de commande des voyants.
La mise en marche des fonctions automa tiques, mise en marche dont il a été question à propos des fig. 7 et 8, peut. aussi être com mandée par un contacteur actionné par le choc de la, boule 14 contre le pare-boule de fond 70 (fig. 1).
Bowling game comprising an automatic device for releasing the pins and returning the ball. The object of the present invention is a game of skittles comprising an automatic device for putting the skittles back into play and returning the ball, characterized by a laying square capable of being tilted, by a collecting pit for fallen skittles,
by a dra gue intended to raise the fallen pins and to place them vertically in a loader in an arrangement such that they can be gripped by a transporter-distributor which is provided with levers capable of lifting the pins out of said loader and of them transport suspended by grippers to the top of the setting square where the levers of the transporter-distributor can open out according to the arrangement of the locations for setting the pins, bringing the pins above said locations where they remove them and abandon them when the conveyor-distributor withdraws from the laying square to fetch a new series of that it, characterized, moreover, in that the laying square is provided with as many electromagnets as 'there are bowling places,
these electromagnets maintaining the skittles not fallen during the inclination of the laying square, these electromagnets being capable of being individually put under current for certain requirements of the game called figures, a game of skittles, characterized finally in that that the existing gap, on the players' side, between the inclined laying square and the ground, is closed by a hinged ball guard wall which retains any inopportune ball, the return of a ball thrown normally taking place by a seesaw fitted a slider forming a bucket,
this slider disappearing into the wall of the collecting pit when the rocker is in a horizontal position and sliding along said rocker, pushing the ball towards the free end of this rocker, thus bringing the ball to the suitable place allowing it to be raised to the height of the return path of the ball during the lifting of the seesaw.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the bowling game which is the subject of the invention.
Fig. This is a general view in perspective.
Fig. 2 is an elevational view of the conveyor-distributor.
Fig. 3 is a plan view of the transporter-dispatcher.
Fig. 4 is. a plan view of the conveyor-distributor in the so-called open position. Fig. 5 is a sectional view of a detail of FIG. 2, or a clamp.
Fig. 6 is a section of this same detail in a plane perpendicular to that of FIG. 5.
Fig. 7 is an elevational view of a bowling alley with electronic interlocking and controls. Fig. 8 is a plan view of a bowling alley with electronic interlocking and controls.
The general view presented by FIG. 1 shows all the characteristic mechanical devices of this embodiment. Control devices such as motors, variators, reducers, levers, chains, cables or others are not shown. They would overload the design unnecessarily, and can be arranged in a variety of ways.
We see, in this drawing, that the keels my worked by this automatic device have their two equal ends, therefore have two heads also forming two surfaces (the installation of which the detail is described in fig. 5. This particularity makes indifferent the orientation of the pins both for their installation and for the successive maneuvers they undergo in the automaton.
The laying square 1 is shown in full movement of descent after having been inclined more strongly for the evacuation of the fallen pins 2 which already have. rolled in the collecting pit 3. The laying square 1 is placed above a pit 4 in which disappears a ball guard wall 5 articulated at 6 and 7 to arms 8 and 9 provided with shock absorbers 10 and 11. This ball-guard wall 5 is mounted on springs 12 and 13 which cause it to rise as soon as the laying square 1 stops pressing on it, which closes the gap created, on the player side, by the lifting of the square 1. The ball-guard wall 5 receives the impact of the ball 11 during an untimely throw of the latter while the laying square 1 is raised.
The quil them still standing on the laying square 1 in cline are intentionally held there by the energizing of electromagnets 15 with which the laying places are provided. The special keel 16 is very visibly marked.
No, fallen pins are only kept on setting square 1 by the electromagnets for the game called figures, with successive games without intermediate retrieval, but with inclination of setting square 1 for the evacuation of the pins fallen and with ball return. While the ball 14 remains on the rocker return 18 of the ball, this rocker being in a horizontal position designated by 17, the fallen pins 2 pass through. The latch then passes from position 17 to the position shown in solid lines, the cursor 19 with which this latch is provided bringing the ball 14 to the right height for its ejection on the path 20 of the return of the ball.
The cursor 19 is erased in the wall of the collecting pit when the lever 18 is in the horizontal position 17.
Tics fallen pins 2 having rolled to the bottom of the collecting pit 3, enter between two of the pallets 21 of a dredge which is constituted by an endless ribbon 22 carrying the said pallets 21 and unwinding on two pulleys 23 and 24 with axis horizontal. This dra gue 21 to 21 is actuated by means of a speed reducer and a friction drive protecting the device from any overload in the event of jamming by wood debris or any other cause.
The tape 22 can very well be replaced by a chain with large links.
It is obvious that the means for collecting the pins from the bottom of the collecting pit 3 is likely to have other shapes than that of a dredge. It can, for example, be a pusher, which, driven by a movement.
back and forth, pushes the keel into a channel that there. lead- to the. vertical station, means being provided to prevent the keel from moving back, the pusher moving backwards by rising to pass over the next keel, then falling behind it (this device is not represented by 1 .e drawing). But the dredge is more practical.
In the example shown by drawing 1c, pins are therefore pushed longitudinally by the dredge 21 to? 4 and. brought into a vertical position by a channel 25 in an arc of a circle ending in a vertical Banal 25a ,. The pallet 21 being.
when it arrives in the horizontal position 21a., it is unloaded from the keel by the auxiliary pallet lever 26 which is introduced under the latter, lifting it. This lever-pallet 26 goes to '? 7 under the effect of a positive control which, in the example shown, is provided by rollers 26 placed at the base of each pallet 21 and which lift said pallet lever and the keel which it supports.
The front pallet lever passed through 27, the pallet 22 of the dra gue can escape depending on the curvature of the pulley 24. The keel (not shown) which is supposed to lift the pallet lever 26 has therefore passed with the latter in position. 27, therefore at the height of the alignment track 29 of the loader.
A positively controlled pusher 30 pushes the keel carried by the lever- pallet 26 (arrived in position 27) on the alignment track 29, at the same time causing a flap end 31 also provided with pallets 32 spaced apart from one another. 'other of at least one keel diameter which are introduced between the keels as they arrive, ensuring their necessary spacing, the advance of the ribbon being therefore caused by the very advance of the keel last arrival sounds the action of the pusher.
The tape 31 is therefore only controlled by the introduction of a new keel on the track 29. It takes place on two pulleys 33 and 34 with vertical axis.
This tape 31 can also be replaced by a chain.
The positive control of the loader pusher 30 takes place by the thrust of the rollers 35 also placed at the base of the paddles 21 of the dredge, these rollers acting on levers (not shown), the push-back of the pusher 30 before taking place by the action a spring (not shown). When the loader is full, that is to say when the first keel arrives at its end 36, this first keel presses on a switch 37 whose action causes the stopping of the dredge 21 to 24.
The pins are ready to be grasped by a transporter-distributor 38, provided with carrying levers 39, 40, 47 and 42, 43, 44, control levers 4a, 46, 47 and 48, 49, 50 which are susceptible to 'be actuated by various control means (not shown) ensuring their simultaneous displacement, the angular amplitude and direction being equal for all the lifting (the control. The carrying levers 39 to 44 are provided with movable gripping members 51, 52, 53 and 54, 55, 56. The end 57, 58 and central 59 gripping members are directly attached to the beam 38 and are not movable relative to the latter.
The transporter-dispatcher 38 to 59 takes the pins from the loader 29 to. 37 and brings them above the laying square 1 by following the trajectory represented by the curves in phantom lines 60 and 61.
It is. obvious that this displacement in an arc of a circle, specific to the example represented by the drawing, would be replaced by a displacement according to coordinates, that is to say: elevation, translation and descent, if the conveyor-distributor were carried by vertical slides and horizontal (not shown.).
In the example described, the transporter-distributor 38 to 59 is supported by two oscillating arms 62 and 63 pivoting about the axis 64 and. controlled by a motor member (not shown).
A stabilizing device ensures the constant vertical position of the distribution conveyor whatever its position in space. The stabilizer device shown in the drawing is. composed of two drums 65 and 66 fixed, one on the trunnion of the trellis 38, the other on the axis 64, and on which a steel blade 67 is held, anchored to each of the two drums 65 and 66 at points 68 and 69. The two strands of the steel blade 67 play the role of an indeformable parallelogram with always equal effectiveness.
A cable or a chain, or even two. rods and two flexible sections are capable of fulfilling the same function as the steel strip. Such a non-deformable parallelogram device ensures perfect stability whatever the angular position of the arms 62 and 63.
The stability of the transporter-distributor can also be achieved by other devices such as double oscillating arms forming deformable parallelograms (not shown) or else two conical pairs, one pinion of each pair being integral, the 'one of the journal of the beam 38, the other of the axis 64 (device not shown). In fig. 1 also shows a form of execution of the bottom bumper 70, to which the impact of the ball communicates a backward movement according to the arrow 71.
This ball guard 70 protects the dredge / loader device against any impact.
Figs. 2 to 4 represent the transporter-distributor already described in connection with delafig.l. The numbering of the organs which compose it is the same as that of the fie. 1. The purpose of fig. 2 to 4 is to show the operation of the conveyor-distributor 38 to 59. FIG. 2 shows this device in elevation, all the levers being in the folded position, bringing the gripping members 51 to 59 on a single line corresponding to the position of the pins in the loader. A keel72y is shown suspended from the gripping member 58. FIG. 3 shows the same device seen in plan and still with its levers folded down. The arrows indicate the direction taken by the pick-up organs when the device opens out.
When in fig. 4, it shows the spread carrier-distributor trans, the levers 39 to 44 having each been moved at an equal angle and having brought the gripping members 51, 52, 53, 54, 55, 56 above the installation locations some bowling pins. The extreme gripping members 57 and 58 and central 59 fall. immediately in the correct position above the respective installation places of installation square 1 (fig. 1).
The carrying levers 39 to 44 are capable of being replaced by extensible or telescopic arms (not shown). The single lever, however, is a construction element with safe and precise operation and a low cost.
In the example shown in the drawing, the pins for gripping the pins are these pins shown in FIGS. 5 and 6. Each clamp is made up of two branches 73 and 74 which cross, like those of a pair of scissors. The two nozzles 75 and 76 of the. clamp represented by FIG. 5 are provided with res jumps or bulges ensuring the positive hooking of the keel 72. The spacing of the nozzles 75 and 76 is caused by a spring 77 and their approach by an electromagnet 78. The upper part of the branch 73 carries the anchor 79 which is attracted by the electromagnet 78 when the current is launched therein to release the keel.
The clamp is suspended by a hollow rod 80 in which pass the son 81 and 82 supplying the electromagnet 78. Two spherical washers 83 and. 84 ensure the free orientation of the clamp. The suspension rod 80 forms a bracket 85 enclosing the clamp on both sides. other and. in the branches of which passes the axis 86 of articulation of the clamp. The nozzles 75 and 76 penetrate into a metal frame 87, the keel 72 of which is provided at both ends.
This armature 87 is made of a magnetic metal, practically malleable iron. It is therefore attracted by the magnet 15 (fig. 1) of the installation place. It is, phis, provided with a bead at the upper edge of its central hole, solid bead which hook the bulges of the beaks 75 and. 76 of the clamp.
A bell 88 covers the keel before the entry of the clamp, ensuring the centering of the latter as well as its protection, also contributing to the aesthetics of the assembly. The clamps can be combined in other ways than that shown in the drawing, both with regard to their opening and closing control and with regard to it.
to their catch principle. The clamps can be controlled by cables, like the bicycle brake controls, either for opening only, the closing taking place by a spring, or for opening and closing. Instead of being fitted with nozzles. Accentuated hooking, the pliers can also ensure the grip only by pressing the pliers' noses inside the frames 87 which would then not be provided with beads.
The contact fa ce, both those of the slats and the pa king of the central hole of the metal frame, can also be ridged to ensure a good grip of the keel by the. clamp. These variations (not shown) facilitate the release of the clamp. Clamps can also be constructed to grip the head of the keel on its lathe instead of entering it.
The clamps can be replaced by electromagnets. In this case, it is prudent to provide a buffer battery (electric accumulator battery) to prevent any untimely fall of the keel in the event of an accidental cut of the current normally supplying the electromagnets (not shown).
The pins taking devices can also be actuated by the motor fluid in the case of hydraulic or pneumatic installations. Bowling can. also be gripped by vacuum suction cups.
The succession of automatic movements is dictated either by a series of cams acting directly by mechanical means, or by a pilot contactor giving impulses to relays controlling the various functions.
The movement of the transporter-distributor 38 to 59 can be stopped for the game called figures while the lifting of the laying square 1 and that of the rocker 18 continue to take place for the progressive evacuation of the fallen pins and for the return of The ball.
Figs. 7 and 8 show the principle arrangement of an electronic device for starting automatic functions by intercepting a light ray 89 by the ball 14. This light ray 89 comes from a projector 90 and will strike a cell. photoelectric 91. This ray 89 is permanent and its momentary interruption by the ball 14 actuates the control relay for the functions of evacuation and return to play of the pins.
In fig. 7, this radius 89 and the ball 14 are shown in phantom lines. We can see precisely this ray 89 intercepted by the ball 14.
In fig. 8, the ball 14 having already passed, the ray 89 again strikes the photoelectric cell 91. It is awaiting a new passage of the ball.
The end. 7 and 8 also show a photoelectric device for counting fallen pins. It includes projectors 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99 and 100 whose spokes 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108 and 109 each strike the head of the respective keel 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117 and 118 placed on their trajectory.
These rays are not permanent. They can be produced either shortly before the game or immediately after it, automatically or not. The rays passing over the location of the fallen pins strike their respective photocells 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126 and 127. The drawing in fig. 8 shows the case of the keel 110 which has just fallen. The ray 101 arrives at the photoelectric cell 119. The current produces. by the photocells corresponding to the fallen pins goes into an amplifier and actuates the respective indicator lights indicating. thus the number of fallen pins.
These seers can be performed in various ways. They can be numbered and placed on a single line, for example. They are likely to be arranged according to the bowling pattern, which accentuates the synoptic nature of said indicator lights.
The LEDs may be bright.
The control of fallen pins can also take place by means of contactors incorporated in each place of setting of pins on the setting square, the contact being hand held open by the weight of the pin, the fall of the latter causing the closing as well as the operation of the indicator lights control relays.
The starting of the automatic functions, starting which was discussed in connection with figs. 7 and 8, can. also be controlled by a switch actuated by the impact of the ball 14 against the bottom shield 70 (fig. 1).