Eclisse isolante moulée pour voies ferrées. La présente invention concerne une éclisse isolante moulée pour voie ferrée formée d'un paquet @d'él,éments minces superposés et agglomérés, entouré par u n revêtement cou ; fini tout autour dudit paquet..
La. présente invention a également pour objet mi procédé de fabrication d'une éclisse telle que décrite dans le paragraphe précé- clent, caractérisé par le fait qu'on ajoute aux dits éléments une résine thermodurcissable, qu'on enveloppe un paquet desdits éléments superposés dans un revêtement et qu'on moule l'ensemble sous pression et, à chaud.
La présente invention a aussi pour objet un moule pour la mise en ouvre du procédé décrit dans le paragraphe précédent, caz ac- térisé par le fait qu'il comporte une matrice à au moins un akéole, que le couvercle de cette matrice, formant poinçon,
présente au moins une nervure conformée de façon à don ner aux parties de 1'é clisse destinées à être en contact. avec le boudin de la roue la forme désirée.
A titre d'exemple seulement, le dessin annexé représente une forme d'exécution d'un moule conforme à la, présente invention et des coupes d'une éclisse conforme à l'invention à divers stades de la fabrication.
La fig. 1 est une coupe, transversale d'un moule à deux alvéoles garni d'un paquet, de feuilles. La fig. 2 est un coupe partielle d'un em pilage de -feuilles avec feuille de revêtement.
La fig. 3 est une coupe analogue de ce même empilage de feuilles après aggloméra tion à la presse.
Les feuilles .de bois déroulé 1 sont. dans cet -exemple, coupées suivant des dimensions qui correspondent aux positions desdites feuilles dans L'éclisse,
-de façon que le paquet ait une forme aussi proche que possible de la forme définitive. Ces feuifllles sont encollées avec uxie résine synthétique thermodurcis sable. ' Le paquet de feuilles 1 est .ensuite enve loppé dans une feuille de bois déroulé 2 im prégné avec cette résine.
On donne à cet en- semble le degré d,'humidité convenable.
On procède ensuite à un préchauffage, par exemple au moyen de haute fréquence et un léger pressage, de façon à réaliser une ébauche, dont la eomplacité facilite l'es mani- pirlations et le chargement et dont la tempé rature permet,de réduire le temps de passage sous presse.
Le paquet est ensuite disposé dans le moule, lequel est fermé progressivement au fur et à mesure que la pression est appli quée. La pression de l'ordre de 100 à 150 kg/em2 par exemple est telle qu'on ob tient im matériau dont la densité optimum est de 1,3 à 1,4; la température utilisée est celle nécessaire pour polymériser la résine.
Ire moule, dans cet exemple, est constitué par une matrice 3 à deux alvéoles, fermée par une plaque ou couvercle 4 dont la partie cen trale forme un poinçon 5 destiné à donner aux surfaces 6 des éclisses 1. qui seront au contact du boudin de la roue une forme épou sant celle de ce boudin. Une clavette centrale 7 peut être prévue pour améliorer le centrage du couvercle par rapport à la matrice.
Cette dernière présente dans sa partie centrale une nervure présentant des faces la- térales telles que 6a, qui donne à la, partie adjacente de l'éclisse 1 une forme correspon dant à la partie inférieure du champignon, sous laquelle l'éclisse 1 vient s'appliquer.
Les feuilles 1, lors de l'introduction dans ce moule, présentent par rapport à la, feuille de revêtement 2 la disposition représentée à la, fig. 2;
sous l'effet de la haute pression de moulage tous les interstices disparaissent. et T'éclisse présente, en coupe, le dessin repré senté à la fig. 3, les tranches 9 des feuilles étant parfaitement soudées au revêtement S.
Il est à remarquer que ce procédé permet de réaliser avec ire particulière facilité le marquage des éclisses par des empreintes por tées par le moule.
Ces éclisses peuvent comporter des renfor cements sous forme d'éléments métalliques (fils, tôles perforées, etc.), ou bien de toile ou de fibres diverses, telles .que les .toiles et fibres de verre, etc.,
des mesures étant prises pour éviter que ces renforcements ne puis sent nuire au pouvoir isolant de l'éclisse.
Il y a lieu de noter que: a) on devra naturellement tenir compte des conditions de traitement réniltant du de gré de polymérisation de la résine et de la teneur en matières volatiles des résines syn thétiques thermodurcissables;
b) le revêtement, formé par exemple d'une feuille de bois, d'une toile, d'une feuille de papier, d'un tissai de verre et imprégné ou simplement encollé, protège particulièrement bien la pièce finie contre une éventuelle re prise d'humidité et facilite, en outre, par son poli les mouvements relatifs de l'éclisse et du rail;
c) on pourra utiliser des chutes de feuilles de longueur convenable et de faible largeur, résultant du découpage des feuilles indiqué précédemment, imprégnées ou encollées, puis liées en bottes et disposées dans le moule, celui-ci ayant été préalablement garni d'une feuille,
imprégnée de reines synthétiques; ce procédé permet une utilisation particulière ment rationnelle des chut;
d) le moulage s'effectue de préférence sous une forte pression de l'ordre de 100 à 150 kg/cm2 .choisie de telle sorte que le pro duit fini ait une densité de 1,25 à 1,4;
la pression varie avec la nature de la matière à comprimer; e) on a avantage à avoir un moule symé trique pour avoir une répartition régulière des efforts de pression latérale;
ce moule peut comprendre, par exemple, deux alvéoles sy métriques, pratiqués dans une même matrice, le couvercle comportant en son centre une nervure ou saillie, jouant le rôle de poinçon et destinée à donner aux deux éclisses mou lées simultanément une forme correspondant aux boudins des roues avec lesquels elles seront en contact;
f) les feuilles, au lieu d'être simplement encollées avec ire résine synthétique thermo- dureissable, peuvent être imprégnées de cette résine.