apparen pour necnarger aes particules ne matieres songes sortant a'un tour. La présente invention est relative aux fours destinés à traiter des particules solides; elle a plus particulièrement pour objet un appareil char-é d'effectuer l'évacuation hors du four de semblables produits solides, qui sont, par exemple, dans uir état fortement chauffé, tic manière à éviter la détérioration de l'ossature du four.
D'une manière plus précise, l'invention est relative aux fours dans lesquels on réa lise des traitements à l'aide de produits cor rosifs ou par exemple en utilisant. des gaz corrosifs ou des pressions différentes de\ la pression atmosphérique dans des conditions telle,; que les fours doivent être normalement fermés d'une manière étanche, de manière à éviter toute communication avec l'atmo sphère et que les produits solides (par exem ple ceux qui sont évacués périodiquement) qui sont. dans un état, chauffé ou autrement. actif ne puissent détériorer les parties mé talliques ou les autres éléments de l'ossature dit four.
Bien que l'appareil que l'on va décrire soit applicable à des fours d'autres types et ail traitement, d'autres produits, on obtient des avantages divers et spéciaux dans des fours destinés au traitement par du chlore à température élevée, du colle ou d'un produit analogue carboné, dans le but de réaliser l'élimination des impuretés métalliques.
Une semblable opération comporte le passage du chlore gazeux à travers une masse de ma- tière telle que du colle ou du charbon d'anthracite pendant une durée appropriée, par exemple de plusieurs heures ou davan tage, et avec une température de la. masse en réaction qui peut aller jusqu'à 1400 C, con formément à un procédé présentant certaines caractéristiques nouvelles et constituant une invention distincte qui ne fait pas l'objet de la présente demande de brevet.
Dans la mise en oeuvre pratique des procédés de ce genre et des procédés analogues, on a cons taté qu'il était désirable d'utiliser un four à cuve verticale garni d'une manière appropriée d'un produit réfractaire, mais comportant une enveloppe métallique extérieure, par exemple en acier, en fer ou en une matière analogue et disposée de manière à constituer une construction fermée rendue étanche et évitant toute communication avec l'atmo sphère, sauf pour le chargement et le dé chargement. du four.
Le four peut com prendre des organes appropriés pour chauf fer la charge, comme par exemple des élec- trodés écartées les unes des autres, afin de faire passer du courant électrique à travers le produit carboné qui constitue cette charge. On peut introduire en continu à l'intérieur du four, par l'intermédiaire de conduits appropriés situés respectivement au voisinage du fond et du sommet, du chlore gazeux et, les gaz résiduaires étant éliminés, on comprend que le chlore réagisse avec les impuretés qui contiennent du métal pour réduire la teneur de ces dernières en les transformant en chlorures volatils, par exemple en chlorure de fer, de silicium et de titane, qui sont entraînés à l'état gazeux.
On maintient. avantageusement le four rempli de coke ou d'anthracite au moins à. un niveau élevé prédéterminé, et on peut. introduire fréquemment des quantités supplémentaires de coke ou de charbon non traité au sommet du four (par exemple par l'intermédiaire d'un dispositif approprié qui est. en dehors du cadre de la présente invention). Lin senl- bla.ble four fonctionne d'une manière senii- continue, les parties de la charge qui sont introduites successivement étant placées à la.
tête de la colonne contenue dans le four, tandis que l'on enlève périodiquement la ma tière située près du fond on de la sole, toute partie donnée de cette charge exigeant un temps assez long pour descendre à travers la zone de traitement et le déplacement total du coke ou du charbon (qui demeure sous la forme de granules, de fragments ou de blocs, par exemple d'un diamètre moyen de 6 mm à 25,4 mm) s'effectue si nécessaire sous l'ac tion de la gravité. Etant donné que les particules solides carbonées qui sortent d'un tel four sont à une température relativement élevée (que le traitement soit exécuté à 1q00 C ou davantage, comme indiqué ci- dessus,
ou qu'il soit réalisé à une tempéra ture un peu plus basse, bien qu'habituelle ment ce traitement soit effectué à une tem pérature an moins de l'ordre de 1000 C) et étant donné que l'espace compris â l'inté rieur du four est traversé par du chlore ga zeux fortement corrosif, le déchargement du produit. solide implique des problèmes inha bituels. En premier lieu, sauf au moment où l'on fait sortir le produit, le four doit, être maintenu parfaitement étanche afin d'éviter la fuite de chlore gazeux en quantités qui pourraient être nocives pour le personnel ou qui gouraient endommager l'ossature ou l'équipement. extérieur métallique du four.
En outre, même à l'instant de l'évacuation ou du déchargement, il est désirable de main tenir l'acier, le fer ou autres pièces métal- ligues de l'ossature aussi éloignées que pos sible :de l'intérieur du four. En second lieu, le produit en particules extrêmement chaudes est susceptible de provoquer des dommages sérieux ou une détérioration des surfaces ou des structures métalliques telles que les bâtis en acier ou en fer des portes et des organes de guidage, lorsque les particules les frap pent ou les traversent au cours de leur dé placement.
Selon la présente invention, l'appareil pour décharger des particules de matières so lides sortant d'un four est caractérisé par le lait qu'il comporte une ouverture d'évacua tion de ces matières sur un trajet. déterminé, cette ouverture étant délimitée par des ma tières réfractaires et susceptible d'être fer mée par une vanne mobile présentant une surface de matière réfractaire, tandis qu'un dispositif d'étanchéité est monté à, l'exté rieur de la vanne et destiné à empêcher toute communication entre l'atmosphère extérieure et l'intérieur du four par cette ouverture d'évacuation, ledit dispositif d'étanchéité comprenant.
une ponte normale ment fermée s'étendant en travers du trajet des matières et susceptible de s'effacer en dehors de ce trajet, et un châssis fixé au four, disposé en dehors du trajet des ma tières et présentant une ouverture fermée mécaniquement d'une manière étanche par la porte dudit dispositif d'étanchéité. Lors qu'elle est. fermée, la vanne empêche la sortie de la. charge hors du four, le produit réfractaire qui constitue la vanne vient, de préférence, prendre appui contre la garniture réfractaire de l'ouverture et il couvre égale ment la zone de la vanne qui est disposée à l'intérieur du four.
Un élément supplémen taire de l'appareil complet est. constitué par le dispositif d'étanchéité qui est placé à l'ex térieur de la vanne et qui est disposé par exemple de manière à coopérer avec l'enve loppe en acier du four ou une pièce analogue pour réaliser un joint efficace qui s'oppose aux fuites indésirables des gaz du four, c'est- à-dire aux fuites qui proviennent du fait qu'en raison de la nature de la matière qui constitue la vanne et de la disposition de cette dernière, sa surface mobile de sépa ration amovible avec la construction dans la quelle est ménagée l'ouverture précitée peut ne pas être suffisamment étanche pour empê cher une sortie de gaz, même si la charge du four est retenue dans ce dernier d'une ma nière satisfaisante.
Le dispositif d'étanchéité est constitué par une porte étanche disposée de manière à.assu- rer la fermeture autour de la vanne et à l'extérieur de celle-ci et qui\ est écartée, de préférence, de cette vanne vers l'extérieur; la porte comprend de l'acier, du fer ou une ma tière analogue non poreuse, tout au moins sous forme d'une enveloppe.
La porte est dis posée de manière à réaliser une fermeture étanche contre le châssis ou le bâti appro prié, ou contre une construction analogue que l'on peut considérer comme étant une seconde ouverture ou une ouverture supplémentaire (c'est-à-dire par rapport à l'enveloppe en acier du four) ; dans ait moins certains cas, la construction qui reçoit la porte peut être adjointe à. l'enveloppe du four ou incorporée à cette enveloppe, la porte et les pièces qui la reçoivent et qui l'entourent constituant ainsi une construction étanche qui coopère avec l'enveloppe du four pour empêcher la fuite des gaz hors du lotir, lorsque la vanne est fermée.
Si on le désire, on petit inter poser un joint d'étanchéité relativement mou entre les bords de la porte et le châssis qui reçoit cette porte, afin de réaliser une étan chéité plus complète entre ces pièces métal liques qui forment alors un siège efficace pour ce joint. Comme il est à un emplace ment, relativement froid, le joint peut être constitué par un matériau quelconque appro prié, bien qu'on le réalise de préférence en une composition résistant à la détérioration sous l'action de la chaleur ou des agents chi miques.
A titre de caractéristiques supplémen taires qui peuvent avantageusement être ap portées à l'appareil objet de l'invention, on peut citer l'aménagement de moyens pour dé placer la vanne transversalement par rapport à l'ouverture, c'est-à-dire de telle sorte que la vanne puisse être déplacée ou amenée à glisser dans un plan qui vient couper la tra jectoire du produit en cours de déchargement. Le dispositif de déplacement de la vanne peut être du type à commande à distance, au moins dans la partie contenue à l'intérieur de la construction d'étanchéité qui est, de préférence, disposée de manière à entourer la vanne dans toutes ses positions, par exemple même dans sa position d'ouverture la plus grande.
De même, la. porte peut comporter un dispositif mobile, grâce auquel elle est. nor malement. fixée en position de fermeture ou d'étanchéité, mais peut être basculée ou autrement déplacée pour être amenée en po sition d'ouverture, position dans laquelle elle dégage, au moins presque en totalité, le tra jet le long duquel le dispositif, qui délimite l'ouverture pratiquée dans la paroi du four, est susceptible de guider la matière en dé placement que l'on doit décharger. Les or ganes supplémentaires de ce genre, montés sur la porte extérieure, sont également placés à une certaine distance du trajet de la ma tière en cours de déchargement et ils peu vent comporter, si on le désire, un dispositif commandé par un fluide sous pression par exemple, pour maintenir la porte fermée. à tout moment désiré.
Dans les formes d'exé cution préférées de l'objet. de l'invention, les pièces de la construction ou de l'ossature mé tallique peuvent. être disposées d'une ma nière appropriée, de telle sorte qu'elles ne soient pas seulement hors de contact d'avec le produit qui sort du four, mais qu'elles soient au moins un peu éloignées de manière à réduire les effets de la radiation thermique sur les pièces précitées, radiation émise par le produit.
A titre d'exemple, on a représenté dans le dessin annexé plusieurs formes d'exécution de l'appareil objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe verticale axiale de la partie inférieure d'un four mon trant une forme d'exécution de l'appareil.
La fig. 2 est une vue en coupe horizon tale suivant 2-2 de la fia. 1. La fig. 3 est une vue en coupe verticale partielle suivant 3-3 de la fig. 1.
La fig. 4 est. une vue en coupe verticale axiale analogue d'une manière générale à la fig. 1, mais représentant une autre forme d'exécution de l'appareil.
La fig. 5 est. une -vie en élévation de face depuis la ligne 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en coupe horizon tale suivant 6-6 de la fig. 4.
La fig. 7 est une vue en coupe axiale verti cale analogue d'une manière générale aux fig. 1 et 4, mais montrant encore une autre forme d'exécution, et la fi-. 8 est. une vue en coupe horizontale partielle suivant 8-8 de la fig. 7.
Si l'on se réfère aux fig. 1 et 3, on voit que le four 10 représenté est du type à cuve verticale et. affecte, par exemple, la forme d'un cylindre disposé verticalement et. com portant une cavité intérieure 12 dont la partie supérieure est cylindrique et la partie inférieure tronconique.
Comme on le remar quera, on n'a représenté dans cette figure et les autres figures que la partie la plus basse du four; la. paroi du four s'étend en réalité vers le haut au-dessus de la. partie repré sentée à la fig. 1, sur une distance considé rable, et elle comporte à son sommet un dis positif de fermeture approprié, ainsi qu'un dispositif d'introduction de la charge, et des organes de chauffage et des anneaux d'entrée et de sortie de gaz, ce dernier circulant habi tuellement en contre-courant par rapport au trajet descendant de la. charge;
tous ces dis positifs ont été omis pour la. simplification du dessin, sauf l'indication schématique en 14 d'un conduit de gaz qui peut être le conduit d'admission du chlore dans le cas d'un pro cédé de traitement du coke, mais qui peut, si on le désire, être situé à une hauteur plus grande dans le four que celle qui apparaît dans les figures précitées. Le four comprend une chemise ou enveloppe extérieure en acier 15, disposée de manière à réaliser un joint efficace pour le four, comme on l'a expliqué ci-dessus, et qui est garnie d'un pro- duit réfractaire 16 constitué en une matière minérale appropriée, telle qu'une substance qui comprend d'une manière prédominante ou presque en totalité des silicates d'aluminium.
La matière réfractaire 16 peut se présenter sous la. forme de briques, de dalles. ou d'au tres éléments composites ou monolithiques, formant. la paroi intérieure du four.
A l'extrémité inférieure représentée à la fig. 1, le four présente intérieurement et vers le bas une forme conique en 18, qui débouche dans un passage ou dans une ouverture 19 orientée verticalement et à travers laquelle la charge (non représentée, mais remplissant toujours la cavité 12 à travers les zones représentées) peut tomber de temps en temps en quantités déterminées. Le passage 19 est garni de la même manière et construit avec un produit réfractaire de même nature que la. matière constitutive des parties princi pales de la paroi du four telle qu'on l'a dé crite ci-dessus.
Bien que l'on préfère habi tuellement que les substances réfractaires qui constituent ou qui garnissent le four, le pas sage précité, les portes et les vannes de ferme tures, soient du type minéral (tel que des silicates d'aluminium ou d'autres composés oxydés), on peut parfois avantageusement recouvrir ou garnir les fours avec du carbone pour le traitement d'un produit. carboné et, en conséquence, l'expression produits réfrac taires désigne, dans la présente description, le carbone (par exemple le carbone purifié obtenu à partir du coke ou d'un produit ana logue), ainsi que le graphite, aussi bien que les produits réfractaires minéraux.
Bien que le carbone soit considérablement moins résis tant à. l'usure et aux détériorations que les produits réfractaires minéraux, spécialement lorsqu'il est exposé même pendant. de courtes périodes de temps à, l'atmosphère et à une température élevée, il peut convenir dans la plupart des cas au garnissage du passage, de la. vanne et des autres pièces de la construc tion. En fait, une caractéristique particulière des dispositifs représentés réside dans ce fait. que l'on peut facilement remplacer, à la de mande, les pièces réfractaires sans devoir remplacer ou modifier d'une manière impor tante les éléments métalliques de soutien et d'étanchéité.
Comme représenté également dans les fig. ? et 3, la partie la plus basse du passage ou de l'ouverture 19 est conformée de ma nière à créer un conduit 20 qui s'étend hori zontalement et qui est destiné à recevoir une vanne, mobile horizontalement, constituée par un bloc ou par une dalle 22 en matière réfractaire. La vanne 22 comprend une plaque 23 sous-jacente à laquelle le bloc 22 est fixé et qui est montée sur un chariot 25 muni de deux paires de roues à boudin 27 qui peuvent rouler sur des rails parallèles 29 et 30, écartés l'un de l'autre.
Ces rails sont, disposés légèrement au-dessous du fond du four et ils sont écartés de façon à ne pas entraver la sortie du matériel par l'ouverture 19; les rails s'étendent dans une direction parallèle au conduit 20, de telle sorte que la vanne 22 en matière réfractaire qui est portée par le chariot puisse se déplacer transver salement, à l'ouverture 19, c'est-à-dire dans la direction d'une position d'ouverture repré sentée partiellement. par les traits mixtes 32.
Un carter désigné par 34 est. réalisé à l'aide d'une plaque ou d'une feuille d'acier et disposé autour de l'extrémité inférieure du four, de telle sorte que ce dernier pénètre à l'intérieur de ce carter et que les parois de ce dernier soient reliées d'une manière étanche à l'enveloppe 15 du four. Le carter 34 comporte une partie 36 formant plancher qui porte les rails 30 comme représenté. On comprend que le carter 34 puisse, si on le désire, être supporté principalement par un châssis approprié 38 qui fait corps avec le support proprement. dit du four.
Directe ment au-dessous de l'ouverture 19, le carter 34 présente une ouverture 39 dans sa partie constituant le plancher 36, ouverture à la quelle on peut assembler, si on le désire, une trémie ou une goulotte 40 dirigée vers le haut et s'évasant vers l'extérieur, goulotte destinée à empêcher les particules égarées des matières solides évacuées de se déposer sur le plancher 36. L'ouverture 39 est fermée par une porte mobile 41 qui est constituée, dans la forme d'exécution représentée, par une plaque en acier ou par un organe analogue.
Bien que l'on puisse utiliser, si on le désire, d'autres dispositfs, tels que des charnières, pour réaliser le montage mobile de la porte, le maintien de cette porte dans une position de fermeture normale, dans les conditions d'étanchéité, contre le châssis constitué par la périphérie de l'ouverture 39 pratiquée dans le plancher 36, la disposition représentée dans les fig. 1 à 3 comporte une série de boulons amovibles 42, destinés à fixer les rebords 43 de la porte à la partie adjacente du plancher 36.
Comme on l'a indiqué ci- dessus, on peut. placer un joint approprié (non représenté) à la jonction entre la porte et le châssis (ou le bâti métallique) ou un élément analogue contre lequel la porte vient se fermer et cela, aussi bien dans la forme d'exécution décrite que celle repré sentée dans les fig. 4 à 8 que l'on va décrire ci-dessous.
Bien que l'on puisse utiliser également d'autres dispositifs pour commander la vanne 22, un dispositif approprié est cons titué par un cylindre à double effet 45.com- mandé par un fluide sous pression; ce cy lindre est pourvu du piston habituel (non représenté) qui entraîne une tige de piston 46 reliée au chariot 25; le cylindre 45 est commandé par de l'air ou par un autre fluide, tel que de l'eau ou de l'huile.
Par exemple, l'appareil représenté comprend un cylindre pneumatique 45 dont les canalisations d'ali mentation en air 48, 49, aux extrémités oppo sées du cylindre, passent à travers le carter 34 pour assurer la liaison avec une source appropriée d'air sous pression et une sou pape de commande appropriée du type habi tuel. Ainsi, en entraînant la tige de piston 46 dans un sens ou dans l'autre, par exemple vers la droite ou vers la gauche, comme on le voit à la fig. 1, le chariot roule le long des rails 29, 30 et la vanne 22 se déplace en s'éloignant ou en se rapprochant de la posi tion de fermeture indiquée.
te fonctionnement du dispositif représenté dans les fig. 1 à 3 est simple. Normalement, la vanne 22 et la porte 41 sont fermées, comme représenté, de telle sorte que la charge est contenue en totalité dans la cham bre 12 du four et le carter 34 est rendu étanche et s'oppose aux fuites de gaz du four, fuites qui pourraient se produire par la vanne 22; cette dernière, en raison de la na ture des matériaux qui sont en contact à l'endroit de son joint avec l'ouverture 19, présente une fermeture qui peut, ne pas être étanche aux gaz. Quand on désire évacuer une partie des produits hors du four, on ouvre tout d'abord la porte 41.
Ensuite, on commande le cylindre pneumatique 45 pour dé placer le chariot 25 et la vanne 22 vers la droite clé la fig. 1 sur une longueur déter minée, c'est-à-dire que l'on ouvre le passage 19 en totalité ou en partie suivant la vitesse désirée d'écoulement des particules solides. Ces particules solides tombent alors par le passage 19 et l'ouverture 39 dans un dispo sitif de réception approprié non représenté, situé au-dessous de l'ouverture 39, étant entendu que, si on le désire, on peut projeter de l'eau ou un autre agent. de refroidissement sur le produit. en circulation lorsqu'il sort de l'ouverture 39.
Lorsqu'une quantité désirée de produit est. tombée par le passage 19, on commande en sens inverse le cylindre pneu matique 45, ce qui ramène la vanne 22 dans sa position de fermeture et on arrête l'écoule ment des matières solides. Lorsque le produit cesse de tomber par l'ouverture 39, on remet en place la porte 41 et on la verrouille de manière qu'elle soit étanche par rapport au carter 34. On remarquera que toutes les struc tures métalliques sont. écartées sensiblement de l'écoulement du produit chaud, c'est-à-dire de la trajectoire suivant laquelle le conduit de déchargement 19 guide cet. écoulement.
Ainsi, la plaque sous-jacente 23 de la. vanne 22 est écartée des bords sur lesquels peut passer le produit; les surfaces de fermeture de la vanne sont en totalité en une matière réfractaire et. les parties 51, 52 de l'enveloppe du four, parties qui peuvent être au-dessous du fond du four, sont de même écartées de l'ouv enture 19.
Le chariot 25, les roues 27 et les rails 29 et. 30 sont de même disposés à l'extérieur de la trajectoire du produit qui descend et cela, dans toutes les positions du chariot, tandis que la périphérie de l'ouver ture 39, du fait qu'elle est plus large que l'ouverture 19 sur laquelle elle est axée, est de même écartée du produit qui passe de vant elle, c'est-à-dire clés granules ou des morceaux de carbone purifié, fortement chauf fés qui forment la charge qu'on a initiale ment introduite à la partie supérieure du four, comme c'est le cas pour le coke ou le charbon d'anthracite.
Dans la disposition des fig. 4 à 6 que l'on doit considérer comme incorporée à l'ex trémité inférieure d'un four à. cuve 60, iden tique par ailleurs au four décrit en se réfé rant à la fig. 1, on a prévu une chambre de déchargement 62 qui comporte un conduit d'évacuation 63 s'ouvrant latéralement. Comme à la fig. 1, l'intérieur du four, com prenant la partie qui forme la chambre supé rieure cylindrique 64, la région 66 qui est conique vers le bas, et la chambre inférieure 62 avec son ouverture 63, est revêtu d'un produit réfractaire 65.
Dans cette forme d'exécution, la vanne 68 comprend une dalle ou un bloc en matériau réfractaire compor tant un bord inférieur 69 chanfreiné pour assurer une bonne interception du produit à évacuer; cette vanne 68 est montée de ma nière qu'elle soit susceptible d'être animée d'un mouvement de va-et-vient dans un plan vertical, transversal à l'ouverture 63. La construction réfractaire qui comporte l'ou verture 63 peut aussi s'étendre à l'extérieur de la vanne, comme représenté, formant une région extérieure 70 tout. en laissant une fente 71 au sommet, fente à travers laquelle on peut faire passer la vanne.
La vanne 68 est supportée par une monture 72 disposée transversalement à son bord supérieur et elle est. suspendue à. un câble 73 qui passe sur une poulie 74 pour assurer sa liaison à la tige de piston 75 d'un cylindre approprié 76 à double effet commandé par de l'air ou un autre fluide sous pression, cylindre qui est placé d'un côté de l'ensemble précité. Ainsi, en commandant l'alimentation en fluide du cylindre 76, on peut faire monter ou des cendre la vanne 68, dans la fente 71, en l'éloignant ou en la rapprochant. de la posi tion de fermeture représentée.
Un carter extérieur qui assure l'étanchéité du dispositif de déchargement. peut. com prendre une boite en acier 7 8 qui entoure la partie supérieure, la course de la vanne 68, et la poulie 74, tandis qu'un joint approprié 79 est, prévit au passage du câble à travers la paroi latérale du carter 78. La monture (lui assure l'étanchéité comprend une ossa ture en acier 80 placée autour de la partie réfractaire 70 et faisant saillie par rapport à l'ouverture de déchargement, elle constitue ainsi une seconde ouverture ou ouverture exté rieure qui est fermée par une porte 82.
Dans cette forme d'exécution, la face interne de la porte 82 peut être constituée par un produit réfractaire 8-1 pour assurer une protection supplémentaire des pièces métalliques contre tous risques de détérioration. La boîte 78, l'ossature 80 et l'enveloppe 85 du four peuvent être fixées l'une à l'autre d'une ma nière étanche, comme représenté, la monture (lui assure l'étanchéité étant. complète lorsque la porte 82 est dans sa position .de fermeture.
La porte 82 est pourvue de charnières et elle peut tourner sur des pivots de support 86 disposés le long de son bord supérieur, de sorte qu'on peut la faire basculer vers le haut et, l'éloigner latéralement de l'ouverture du four pour lui faire occuper la position 87 représentée en traits mixtes, par exemple à l'aide d'un câble 88 qui est relié à un élé ment. 90 de la porte, élément qui s'étend à l'extérieur de cette porte. Le câble 88 peut passer sur des poulies 91 et 92 et être en roulé sur et déroulé d'un treuil approprié ou un autre dispositif (non représenté) à l'aide duquel on peut faire monter ou descendre la. porte.
Bien que l'on puisse utiliser d'autres dispositifs, tels que des boulons ou des leviers coudés, pour maintenir la porte en position (le fermeture étanche, les fig. 4 et 6 du dessin annexé représentent un cylindre 94 et unè tige de piston-plongeur 95 qui peuvent être appliqués, sous l'action de l'énergie d'im fluide sous pression dans le cylindre, contre l'élément 90 en saillie de la porte 82.
Pour libérer la porte, on commande le cylindre pneumatique 94, afin qu'il retire sa tige de piston 95, c'est-à-dire pour qu'il l'amène à la position 95d (fig. 4).
Le fonctionnement de l'appareil repré senté dans les fig. 4 à 6 est le suivant: Sup posé que l'on remplit le four 60 avec un pro duit chauffé qui vient s'étendre, en descen dant dans la chambre 62, jusque contre la vanne 68, et supposé encore qu'il soit dési rable d'évacuer ou de décharger une partie de ce produit, on ouvre tout d'abord la porte 82 en ramenant en arrière la tige 95 et en tirant sur le câble 88, pour faire basculer la porte vers l'extérieur, en lui faisant occu per la position 87 (fig. 4). Ensuite, on com mande le cylindre pneumatique 76 pour faire monter la vanne 68 jusqu'à une position qui dépend de la vitesse avec laquelle l'évacua tion par gravité des matières solides doit se faire.
Le produit, c'est-à-dire les particules chaudes de carbone, s'écoule ensuite en sor tant par l'ouverture entre le bord inférieur de la vanne et. le plancher ou une sole en ma tière réfractaire 97 de la chambre 62. Ainsi guidée par la construction que l'on vient de décrire, la matière se précipite à l'extérieur et vers le bas, en, passant le bord inférieur chanfreiné du châssis 70 en matière réfrac taire de l'ouverture bien, au-dessous de la porte 82 qui occupe sa position haute 87 et elle se dirige vers un dispositif collecteur ap proprié (non représenté) et peut être, si on le désire, soumise,
dans ledit dispositif, à un refroidissement approprié. Lorsqu'on a dé chargé la quantïté désirée de matière solide, on fait descendre la vanne jusqu'à sa position de fermeture en commandant en sens inverse le cylindre 76 et. l'on fait. basculer la porte 82 vers le bas en la. faisant tourner autour de l'axe de sa charnière 86 pour lui faire occu per sa position de fermeture;
on commande ensuite le cylindre ou le coulisseau 94 pour entraîner la tige 95 contre la pièce 90 et pour maintenir ultérieurement, cette tige dans cette position. Les bords de l'enveloppe 83 de la porte sont. ainsi appliqués à nouveau d'une manière efficace contre le bâti métallique 80 en assurant une étanchéité du four et en: s'op posant aux fuites des gaz hors du four.
On remarquera ici à nouveau que toutes les pièces métalliques sont disposées bien à. l'exté- rieur du trajet, des matières solides à déchar ger, tandis que la vanne de retenue de la charge est disposée de manière à présenter ses faces en matière réfractaire dans les ré gions où elles avoisinent. le conduit revêtu de matière réfractaire, ainsi que partout où elle fait. face à la chambre du four. En fait, comme on l'a dit, la vanne elle-même peut être constituée par une seule dalle rectangu laire en matériau réfractaire.
La forme d'exécution représentée dans les fig. 7 et 8 peut être, dans de nombreux dé tails, identique à la disposition représentée dans les fig. 4-, 5 et 6 et de même, de manière plus générale, elle est. semblable à l'appareil représenté dans les fig. 1 à 3, puisqu'elle est placée à la base d'un four 100 revêtu d'un produit réfractaire 101 et. entouré par une enveloppe ou une chemise étanche 102. en acier. Au-dessous d'une partie conique 103:, le four comprend une chambre de déchargement. 101 présentant. un conduit d'évacuation 106 orienté latéralement, comme c'est. le cas pour les pièces 62 et. 63 de la fi-. 1.
Dans cette forme d'exécution, le revêtement réfractaire du conduit 106 est terminé par un plan vertical<B>107</B> dans lequel l'ouverture de dé chargement est fermée de tous côtés par la dalle réfractaire 108 qui est. maintenue par une enveloppe extérieure en acier 1.10 cons tituant la vanne. Cette dernière est. suspendue par son bord supérieur à un câble 111 qui peut. passer sur une poulie supérieure 112 et. de là sur un dispositif d'entraînement, appro prié, tel que le cylindre pneumatique 116 de la fig. 5 (non représenté dans cette forme d'exécution); on peut donc faire monter ou descendre la vanne 108 pour l'amener à sa po sition de fermeture, comme représenté.
Un carter en acier 114 ou toute autre enveloppe métallique, entoure la course supérieure de la vanne, ainsi que la poulie 112 comme c'est le cas pour la, boîte 78 des fi,-. 4 et<B>5.</B>
La porte extérieure 115 est constituée par une enveloppe épaisse en acier qui offre, comme on le voit, une forme un peu analogue à celle d'une boîte et qui est disposée de ma nière à venir en contact avec un châssis de porte 116 (qui délimite une ouverture) le long d'un plan qui s'étend vers le haut et en avant et qui fait. un angle appréciable avec la verticale.
La porte est articulée par < les pi vots appropriés 117 qui lui permettent. d'os ciller radialement vers l'extérieur à partir du bâti 116, c'est-à-dire pour occuper une posi tion hante de la même façon que pour la porte 8? de la fia. 4-. A cet. effet., on peut fixer au centre de la porte un élément. 120 qui fait. saillie vers l'extérieur de la porte 115 et auquel est attaché un câble 121 qui passe sur une poulie supérieure 122 et de là (comme par exemple pour la fi-. 5) va à un dispo sitif de commande approprié.
Pour maintenir la porte fermée avec un bord oblique ferme ment. appliqué contre le châssis 116, on peut pousser une tige de plongeur 12-1 d'un cy lindre approprié 125 à corfimande pneuma tique ou autre, contre la. partie. en saillie 120 d'une manière semblable à celle de la dispo sition correspondante de la fi-. 4.
Le fonctionnement de l'appareil repré senté dans les fig. 7 et 8 est pratiquement identique à celui de l'appareil représenté dans les fig. 4 à 6, et, par suite, ne nécessite pas une description détaillée. Pour évacuer le produit. solide, on ouvre la porte 1l:5 et la vanne 10-8 .dans l'ordre où on les cite, et l'on fait. glisser la vanne 108 vers le haut pour ménager une ouverture pratique de largeur désirée. Lorsque la quantité voulue de par ticules -de matières solides s'est écoulée par gravité en sortant du four et en passant. sur le bord inférieur de l'ouverture 106 garnie de matières réfractaires, on déplace successive ment la vanne et la porte pour les amener à leur position de fermeture.
On remarquera que la construction de la fig. 7 et de la fi-. 8 est particulièrement. simple et. efficace et qu'elle présente certains avantages par rap port à. celle de la fi,-. -1, spécialement en ce (lui concerne l'économie des pièces et les dis positions prises pour maintenir l'étanchéité (le la construction; notamment, la partie du châssis de la porte est placée au-dessous du courant (le déchargement dans une position @itnée en arrière par rapport au bord infé rieur en saillie de.l'ouverture 106 garnie de réfractaire.
L'aménagement d'un châssis qui fait un angle appréciable ou présente une inclinaison sensible, est particulièrement utile pour conserver cette pièce à l'abri de toute souillure (en particulier à sa partie infé rieure à raison de la charge qui tourbe).
On remarquera également que les formes d'exé cution (les fige. 4 à 7 présentent un certain nombre (le caractéristiques communes, ce qui offre certains avantages par rapport à, la forme d'exécution de la fig. 1, à nouveau en ce qui concerne la simplicité et la facilité de fonctionnement et d'une manière notable par la possibilité d'un déchargement latéral du produit, en.
évitant par cela une rapidité excessive de l'écoulement et en permettant un meilleur contrôle quantitatif.