CH295086A - Procédé mécano-chimique pour la fabrication de la pâte à papier. - Google Patents

Procédé mécano-chimique pour la fabrication de la pâte à papier.

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CH295086A
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Isaac Aronovsky Samuel
Clyde Lathrop Elbert
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Isaac Aronovsky Samuel
Clyde Lathrop Elbert
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Description


  Procédé     mécano-chiniique    pour la fabrication de la pâte à papier.    La présente invention a pour objet. un pro  cédé     méeano-chimique    pour la fabrication de  la     pAte    à papier à partir de matières à fibres  grossières.  



  Ce procédé est conduit à la. pression atmo  sphérique avec de moindres frais     opératoires     et d'installation et. dans le temps minimum,  tout en obtenant un produit amélioré et     plus     homogène.    On entend par matières à fibres grossières  les matières cellulosiques à. structure fibreuse  se trouvant. à l'état naturel ou qui ont été  transformées en une matière consistant essen  tiellement en paquets de fibres ou en groupes  de     paquets    de fibres dont la. section trans  versale ou      grain     de la matière est relative  ment mince. Dans le cas des matières ligneuses,  la dimension de la. section transversale doit  être inférieure ou du même ordre de grandeur  que les longueurs des fibres individuelles.

    Dans le cas des matières ligneuses, cette limi  tation est nécessaire du fait de la densité ou.  de la compacité de la structure ligneuse qui,  si elle se présentait sous de plus grandes  épaisseurs, aurait tendance à s'opposer à., ou  à limiter, l'imprégnation par le réactif liquide  au cours de la mise en     oeuvre    du procédé.     r1     titre d'exemples de matières à fibres gros  sières, on petit citer les matières non ligneuses  telles que la paille, la filasse de lin et de  chanvre, le coton, la bagasse de canne à sucre,  les tiges de maïs, le jute, les roseaux, les fibres  de manille et de sisal, etc.

      Ces matières comprennent     également    les       matières    fibreuses ligneuses telles que les       fibres        d'asplenium,    les fibres de     1IeMillan,    les  fibres grossières de bois broyé, les     copeaux     fins d'emballage ou<B>dé</B> rembourrage, etc.  



  Le présent procédé permet d'obtenir de  meilleurs rendements en pâte à teneur supé  rieure en     hémi-cellulose,    il nécessite moins  d'énergie et permet d'utiliser une installation  de pilonnage et de raffinage moins dispen  dieuse que dans les procédés antérieurs.  



  Le procédé mécano-chimique selon l'inven  tion est.     caractérisé    par le fait. qu'on traite  des matières à fibres grossières, sous la pres  sion atmosphérique, par un réactif chimique  liquide capable de digérer ladite matière, en  soumettant lesdites matières, immergées dans  ledit réactif liquide dans lequel elles peuvent  se mouvoir librement, à une succession de  chocs qui les déplacent, au sein du milieu  liquide, à l'écart de la zone d'impact. Mis en       ceuvre    sur de la paille, le présent procédé  permet d'obtenir, grâce à un tamisage subsé  quent, une pâte de paille sensiblement exempte  de nodules, de rachis et de graines, et conte  nant un minimum de fibres.  



  On prépare ordinairement la pâte à partir  de la paille, de la filasse de lin et de chanvre,  dit coton, de la bagasse de canne à sucre, des  tiges de maïs, du jute, des roseaux, des fibres  de manille et de sisal ou matières analogues,  au moyen de procédés ayant recours à la  pression et qui nécessitent le chauffage pen  dant plusieurs heures de la liqueur chimique      destinée à produire la pâte, à des tempéra  tures sensiblement supérieures à 100  C et  sous des pressions de vapeur correspondantes.  Ces procédés sont soumis aux nombreux incon  vénients et éventualités qui accompagnent le  chauffage de volumes importants de matière  sous pression pendant. de longues périodes.

    Bien qu'on puisse obtenir une pâte à papier  d'excellente qualité au moyen de ces procédés,  ces derniers sont relativement. compliqués et  coûteux du fait qu'il est nécessaire d'avoir  recours à des installations sous pression et ils  entraînent une grande dépense de     main-          d'#uvre    et de temps.  



  Bien qu'on sache que des résidus agricole  tels que la paille puissent être réduits en  pâte sous la pression atmosphérique, les pro  cédés utilisés jusqu'à présent ont nécessité des  quantités relativement importantes de pro  duits chimiques et de longues durées de cuis  son ou de digestion.  



  On a découvert qu'un facteur influençant  grandement la vitesse de réaction et la trans  formation en pâte de la matière brute est  la     vitesse    de diffusion du réactif liquide à  travers les éléments de la matière brute,     jus-          qu'aiLx    couches internes desdits éléments.  Ainsi, la réaction entre le réactif et la matière  à     délignifier    peut être considérée comme étant  une réaction chimique locale aux interfaces.  Lorsque la réaction en un point est terminée,  il n'y a plus     aucune    action sensible jusqu'à ce  que les produits de la réaction aient été élimi  nés, exposant ainsi de nouvelles surfaces.

   Pen  dant la première partie de la cuisson habi  tuelle, cette élimination peut avoir lieu en  faisant circuler la liqueur à travers la matière  de charge, contenue de façon plus ou moins  immobile à l'intérieur d'un appareil fixe d'ex  traction ou digesteur, ou en faisant circuler  à des vitesses différentes ladite matière et la  liqueur, dans un digesteur à secousses ou  rotatif. Après la première action sur les sur  faces extérieures de la matière solide, on doit  procéder à l'élimination des produits de la  réaction des surfaces en réaction, de manière  à pouvoir amener à ces surfaces de nouvelles  quantités de réactif. On arrive d'ordinaire à    ce résultat par simple diffusion, ce qui cons  titue un procédé relativement lent.

   C'est prin  cipalement pour cette raison que la vitesse  de production de la, pâte par les procédés  habituels diminue au fur et. à mesure du pro  cessus de cuisson.  



  Dans le présent procédé, on soumet la ma  tière de charge à des actions mécanique et  chimique simultanées, de telle sorte que la  vitesse de diffusion est fortement. augmentée.  L'accroissement de la vitesse de diffusion est  obtenu en soumettant la matière gonflée de  liquide, et à l'état relativement libre au sein  de la liqueur, à. un choc mécanique. Sous  l'action du choc vigoureux auquel la matière  gonflée est soumise, tandis qu'elle est immer  gée dans la liqueur de cuisson, la, matière est  comprimée de telle     sorte    qu'une certaine quan  tité de liquide en est expulsée, à la manière  dont un liquide est exprimé d'une éponge  pressée, la matière étant immédiatement. expul  sée de la zone d'impact.

   Après avoir quitté  cette zone, la matière tend à reprendre son  volume primitif et à absorber une nouvelle  quantité de liquide frais. Ainsi, sous l'action  de cycles répétés d'expression et d'absorption,  provoqués mécaniquement, la vitesse de diffu  sion à travers la matière, dans les deux sens,  du réactif liquide, est fortement accélérée, ce  qui conduit à une     augmentation,    dans une  mesure étonnante, de la vitesse de la produc  tion de la pâte, laquelle est de l'ordre du qua  druple au moins de celle des procédés ordi  naires.  



  Cette     augmentation    de la vitesse de diffu  sion peut être réalisée à. l'aide de divers  moyens mécaniques; c'est. ainsi, par exemple,  qu'une plaque animée d'un mouvement rapide  de rotation et munie d'ailettes non coupantes  immergées dans la liqueur, ou un agitateur  en hélice à pales non coupantes, tournant à  grande vitesse, donnent des résultats satisfai  sants. L'action de choc sur laquelle l'invention  est basée ne doit pas être confondue avec l'ac  tion de déchirure d'un pilon ordinaire, appa  reil Jordan ou autres appareils ordinaires uti  lisés dans le raffinage de la pâte. En outre,  les procédés antérieurs en vue de la produe-      Lion de la pâte qui utilisaient une agitation  mécanique, comportaient l'emploi de pilons,  malaxeurs, roues à ailettes coupantes, casseurs  de fibres et. analogues.  



  Dans ces procédés antérieurs, les morceaux  de la matière à mettre en pâte sont coupés ou  séparés par l'action opposée d'éléments de  frottement, de meulage ou de coupe, relative  ment non     déformable,    ou du fait de la friction  interne d'une masse à consistance épaisse.  L'action entre deux surfaces, écrasant et  broyant la matière,     désagrège    les nodules et  rachis     et/ou    rompt et coupe les fibres. Dans  le présent procédé, les fibres peuvent se mou  voir librement dans un milieu à consistance  relativement peu épaisse, de telle sorte que,  lorsque le liquide a été exprimé d'une parti  cule, celle-ci absorbe immédiatement du liquide  frais, d'une façon en quelque sorte analogue à,  celle d'une machine à laver ordinaire.  



  Dans le cas de la paille, il est maintenant  possible de supprimer, comme étape prélimi  naire à la cuisson, le découpage préalable, car  il est possible d'introduire dans la liqueur  chaude, de la paille entière et de l'y transfor  mer. en pâte sous l'action de chocs, tout aussi  facilement. que si elle avait été découpée  préalablement. Les brins de paille sont. suffi  samment ramollis pour être aisément transfor  més en pâte sous l'action du choc au sein du  réactif liquide.  



  Les nodules et rachis de la paille ont tou  jours constitué des inconvénients dans la fabri  cation de la pâte. Ils ne cuisent pas aussi  facilement que les tiges. Les procédés habituels  de pilonnage ou de raffinage réduisent ces  nodules et rachis à l'état de menus fragments  que l'on ne peut, blanchir facilement et qui  apparaissent sous forme de taches dans le  papier final, ainsi qu'à l'état de pellicules ou  plaquettes qui ralentissent le fonctionnement  de la machine à. fabriquer le papier. Par la  mise en     aeuvre    chi procédé, les nodules et  rachis sont gonflés et ramollis mais non désa  grégés, contrairement à ce qui se passe dans  les appareils habituels de pilonnage ou de  raffinage.

   Une fois la pâte obtenue, ces no  dules et rachis sont sensiblement exempts de    fibres adhérentes et ils peuvent être éliminés  au moyen d'un rifle et par tamisage. En outre,  les graines qui sont habituellement digérées  et désagrégées par les- procédés habituels de  réduction à l'état de pâte et de raffinage sont  retenues sur le rifle ou sur le tamis, à. l'état.  gonflé et ramolli. La: pâte     mécano-chimique     obtenue à partir de la paille présente par  conséquent une teneur en lignine quelque peu  plus faible, elle se blanchit mieux et présente  moins de taches qu'une pâte analogue défibrée  dans un pilon ou raffineur à disque avant  d'être décantée au rifle ou tamisée.  



  Le présent procédé peut être réalisé au  moyen d'une grande variété de mécanismes  susceptibles de provoquer un choc sur les mor  ceaux de matière immergés libres, c'est-à-dire  libres de se mouvoir sous l'influence d'un coup  vigoureux. Il est par exemple commode d'uti  liser les dispositifs mécaniques destinés à. re  mettre le papier en pulpe.  



  Les chocs auxquels les fibres sont soumises  pendant, la cuisson peuvent être poursuivis  jusqu'à ce que les paquets de fibres les plus  fines de la matière à fibres grossières soient  rompus en fibres individuelles, après quoi la       pâte    est. soumise à une opération de tamisage  assurant l'élimination des nodules, rachis et  graines contenus dans la pâte.  



  L'un des avantages les plus importants du  procédé consiste en ce qu'il permet d'obtenir  une pâte satisfaisante à la pression atmosphé  rique. Il en résulte une augmentation de la  sécurité et une diminution du prix de revient.  La surveillance se trouve également facilitée,  étant. donné qu'on peut procéder plus rapide  ment et plus aisément au prélèvement d'échan  tillons, ainsi qu'aux vérifications nécessaires  au cours de la marche de l'opération. L'emploi  de températures plus faibles conduit à une  pâte plus résistante, étant donné qu'on sait  que des températures sensiblement supérieures  à 1.00  C tendent à diminuer la longueur des  chaînes     moléculaires    de la cellulose.

   Probable  ment aussi pour les mêmes raisons, si l'on  travaille en dessous de     100     C, on obtient des  rendements en pâte supérieurs. La pâte con-      tient également une plus grande     proportion          d'hemi-celluloses,    telles que, par exemple, les       pentosanes,    qui sont présentes dans la paille  originelle. Ceci est dû à l'action douce, sensi  blement     non-hydrolysante    du réactif liquide,  aux températures plus basses.

   Le procédé se  rapproche davantage du procédé idéal de  fabrication de la pâte, et qui consiste à     élimi-          lier    la     lignine    sans qu'il se produise une  attaque, sinon faible, de la portion     hydro-          carbonée    de la matière fibreuse, que tout autre  procédé habituel de fabrication de la pâte  ayant recours à la pression.  



  La température, dans la mise en     oeuvre    du  procédé, peut varier entre 90 et 1.00  C, de  préférence entre 96 et 98  C; on peut utiliser  des températures     phis    faibles, mais alors l'ac  tion est plus lente. On peut par contre utili  ser des températures plus élevées, mais cela,  n'est généralement pas nécessaire et conduit  à une consommation exagérée de vapeur, à  moins de prendre des mesures pour confiner  les vapeurs.  



  Mis en     oeuvre    sur la paille, le procédé       mécano-chimique    réalise le défibrage     qui    peut  être complet, c'est-à-dire la séparation des  fibres des nodules et rachis, de même que la  rupture des paquets de fibres en fibres élé  mentaires. On préfère habituellement arrêter  l'opération dès que la paille est suffisamment  réduite à l'état de pâte, même s'il reste encore  une petite quantité de fibres adhérent aux  nodules et rachis. On obtient ainsi un rende  ment élevé en pâte d'excellente qualité et on  empêche la surchauffe.

   Si la matière n'est  pas entièrement défibrée au cours de l'opé  ration de transformation à l'état de pâte, le  défibrage complet ou final peut être réalisé  dans le même récipient après-qu'on a enlevé  le produit chimique de réduction, ou bien dans  toute installation convenable d'un type connu  utilisée pour le défibrage.  



  Pour obtenir des pâtes fines, on doit choisir  l'installation destinée à procéder à ce     défi-          tirage    final de manière telle que les nodules et  rachis ne soient pas désagrégés au cours de  cette opération. Par exemple, on peut réali-         ser    à cet effet. un     deuxième    traitement dans  le récipient, également avec une action méca  nique, mais en utilisant de l'eau seule, de ma  nière à ne pas briser on désagréger les no  dules et rachis et il est ensuite facile de les  enlever de la pâte. On peut utiliser toute ins  tallation de défibrage qui ne brise pas ou     lie     coupe pas les nodules et rachis.

   Pour la pro  duction de pulpes     grossières,    telles par exem  ple que celles destinées à la fabrication du  carton ondulé N  9, dans lequel les nodules et  rachis brisés     lie    constituent pas nécessairement  un inconvénient, on peut utiliser des broyeurs  à disques, pilons, appareils     .Jordan    et     ana-          logues.     



       L'invention    est     illustrée    par les     exemples     suivants, lesquels décrivent la. production de  pâte pour carton et de pâte fine obtenues à  partir de paille de blé.  



  On a procédé à la fabrication de la pâte  dans     lin    récipient sur le fond duquel est  adapté une plaque rotative sur laquelle sont  fixées un certain nombre d'ailettes disposées  de telle sorte que les particules de     paille     immergées reçoivent un coup vigoureux sous  l'effet. de la rotation rapide de ladite plaque.  On commence à entraîner la plaque en rota  tion après avoir introduit la liqueur de traite  ment et l'on ajoute la paille le plus rapide  ment possible. On injecte de la vapeur pour  maintenir la température et on mesure la  durée nécessaire à. la digestion et au     défi-          brage    combinés à partir du moment où l'on a  introduit la dernière charge de paille.

   On pré  lève fréquemment des échantillons du réci  pient au cours de l'opération et on les examine  à     l'oeil    pour déterminer le degré de la réduc  tion à l'état de pâte. A la. fin de la. période  de cuisson, on retire la. pâte du récipient et  on la lave. La pâte fine convenant pour le  papier et le     cal-ton    blanchis est. tamisée avant  d'être soumise aux essais de résistance. Afin  de servir comme éléments de comparaison,  on a préparé également de la pâte fine pour  papier et carton par les procédés habituels  sous pression.

   Les essais mentionnés ici ont  été effectués selon le normes de la     TAPPI              (Technical    Association     Pulp    and     Paper        In-          dustry).     



  Pour la réduction de la. paille en vue de  la fabrication du carton, les rendements en  pâte lavée obtenue par le procédé     mécano-          chimique    nécessitant une heure de réduction       entre        90        et        96"        C,        sont        de        78    à     79        %,

          contre          76    à     78%        pour        la.        pâte        obtenue        par        chauffage     pendant 5 heures à 140  C et sous une pres  sion de 2,8     kg/em2.    Il a été utilisé la même  quantité de produits chimiques dans les deux       types        de        cuisson        (6%        de        chaux        et        1,

  5%        de     soude caustique, basés sur le poids de la paille  sèche). Le pH du réactif liquide après la mise    en     pauvre    du procédé     mécano-chimique    est de  <B>1.1,1,</B> contre 8,8 pour celui du réactif liquide  après la. cuisson sous pression, ce qui indique  un épuisement moins complet. des produits  chimiques actifs dans le procédé     mécano-          chimique.     



  La pâte ainsi préparée présente de meil  leures caractéristiques de pilonnage et de ré  sistance, en particulier de résistance à l'éclate  ment et au     déchirage    que celles obtenues par  le procédé sous pression. Les valeurs com  parées des deux pâtes obtenues selon le pro  cédé mécano-chimique et le procédé sous pres  sion sont. indiquées au tableau I ci-après.

    
EMI0005.0042     
  
    <I>Tableau <SEP> 1:</I>
<tb>  Degré
<tb>  l'engrais- <SEP> de <SEP> Résistance <SEP> Résistance <SEP> Résistance <SEP> Résistance <SEP> Densité
<tb>  Type <SEP> pilonnage <SEP> sement <SEP> à <SEP> l'écla- <SEP> à <SEP> la <SEP> à <SEP> la <SEP> à <SEP> l'écra- <SEP> apparente
<tb>  de <SEP> pâte <SEP> (min.) <SEP> Freeness <SEP> tement <SEP> rupture <SEP> déchirure <SEP> sement <SEP> g/cm$
<tb>  Schopper
<tb>  Riegler
<tb>  Mécano  chimique <SEP> 45 <SEP> 340 <SEP> 65 <SEP> 131 <SEP> 58 <SEP> 46 <SEP> 0,76
<tb>  Cuisson <SEP> sous
<tb>  pression <SEP> 45 <SEP> 345 <SEP> 60 <SEP> 122 <SEP> 47 <SEP> 44 <SEP> 0,62       Ces essais sont effectués     suivant    les mé  thodes standard de la     TAPPI.     



  La densité apparente quelque peu supé  rieure de la pâte à carton mécano-chimique  indique une meilleure     délignification    que celle  de la pâte obtenue par le procédé sous     pres-          sion.        L'analyse        chimique        donne:

          15,6%        de          lignine        et        30,4%        de        pentosanes,        contre        17,7%          de        lignine        et        25,5%        de        pentosanes        pour        la     pâte obtenue sous pression. La couleur de la  pâte pour carton obtenue par le procédé  mécano-chimique est plus claire que celle  obtenue par le procédé sous pression.  



  Pour produire une pâte plus fine, on a  utilisé comme réactif liquide des solutions de  sulfite de sodium et du réactif chimique habi  tuellement utilisé pour la production du pa  pier kraft, à savoir un mélange d'hydroxyde  de sodium et de sulfure de sodium.    Les résultats obtenus au moyen d'agents  de réduction énergiques, tels que la soude  caustique et le sulfure de sodium ou liqueur  kraft sont meilleurs que ceux obtenus avec le  sulfite neutre.

   Ce dernier nécessite beaucoup  plus de temps pour permettre d'obtenir la       pâte    à     partir        de        la        paille.        En        utilisant        12%     du poids de la paille sèche de produits chi  miques du type kraft, le rendement en pâte  filtrée     mécano-chimique    (digestion de la paille       pendant        une        demi-heure    à     98         C)

          est        de        55%     environ, soit de     81/o    environ supérieur à celui  obtenu par cuisson pendant 2 heures à 170  C  et 7     kg/cm2    avec la même quantité de pro  duits chimiques. Les caractéristiques de pi  lonnage et de résistance des pâtes kraft non  blanchies obtenues par les procédés     mécano-          chimique    et sous pression respectivement sont  très analogues.

      
EMI0006.0001     
  
    <I>Ta@Zeau <SEP> @@:</I>
<tb>  Degré
<tb>  Temps <SEP> de <SEP> d'engrais- <SEP> Résistance <SEP> Résistance <SEP> Résistance
<tb>  Type <SEP> pilonnage <SEP> serrent <SEP> à, <SEP> l'écla- <SEP> à <SEP> la <SEP> à <SEP> la <SEP> Densité
<tb>  de <SEP> pâte <SEP> (min.) <SEP> Freeness <SEP> terrent <SEP> rupture <SEP> déchirure <SEP> apparente
<tb>  Schopper
<tb>  Riegler
<tb>  MécaDo  chimique <SEP> 45 <SEP> 340 <SEP> 101 <SEP> 192 <SEP> 37 <SEP> 0,84
<tb>  Cuisson <SEP> sous
<tb>  pression <SEP> au <SEP> kraft
<tb>  (non <SEP> blanchi) <SEP> 45 <SEP> 370 <SEP> 103 <SEP> 194 <SEP> 38 <SEP> 0,93       Ces essais sont effectués suivant les mé  thodes standard de la     TAPPI.     



  La. pâte kraft     mécano-chimique    a une cou  leur beaucoup plus claire que celle de la pâte  kraft ordinaire obtenue par le procédé sous  pression.  



  En<B>-</B>diminuant la quantité des produits  chimiques kraft     utilisés    pour la cuisson, on  augmente la durée du temps nécessaire pour  obtenir la pâte. Les teneurs en     cendres,-com-          prises        entre        1,9        et        3,7%,        obtenues        en        dimi-          nuant    la quantité des produits chimiques,

    sont inférieures à celles de la pâte obtenue       par        le        procédé        sous        pression        (4,9%).        La        con-          centration    en produits chimiques de     cuisson     n'a pratiquement aucun effet sur la teneur en       pentosanes    des pâtes     mécano-chimiques    kraft  qui est élevée et généralement comprise entre       32,5        et        33,

  5%.        On        voit        par        là        qu'on        se        rap-          proche    des conditions idéales de     délignifica:          tion    de la pâte, produisant une action relative  ment faible sur la partie hydrocarbonée de la  matière première.  



       Etant    donné que la cuisson est     poursuivie     dans un milieu de     consistance    plus faible que  dans le procédé sous pression, la concentration  du réactif liquide cri matières organiques est  relativement faible. On a effectué aine série  de quatre cuissons en utilisant une proportion       de        10%        de        produits        chimiques        kraft,        dans        la     première cuisson.

   On a réutilisé dans la  deuxième cuisson le réactif liquide     soutiré    de    la première, en ajoutant une nouvelle quantité  de substances chimiques pour amener leur     te-          neur        totale        à.        10%        du        poids        de        la,        paille.        On    a  répété encore deux fois ce processus.

   Les carac  téristiques chimiques de ces     paates    sont tout à  fait analogues, sauf     que    leur teneur en cendres       augmente        de        1,6    à     \?,5%        par        suite        de        la     réutilisation répétée du réactif liquide     usé.     La réutilisation de celui-ci a. peu ou point  d'effet sur les rendement., ou les propriétés  de résistance des pâtes.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé mécano-chimique pour la fabrica tion de la. pâte à papier à partir de matières à fibres grossières, caractérisé en ce qu'on traite lesdites matières, sous la pression atmo sphérique, par Lui réactif chimique liquide capable de digérer ladite matière, en soumet tant lesdites matières, immergées dans ledit réactif liquide dans lequel elles peuvent se mouvoir librement, à une succession de chocs qui les déplacent, au sein du milieu liquide, à. l'écart de la zone d'impact. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'il est conduit à une température inférieure à l00 C. 2.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que les chocs sont poursuivis jus qu'à ce que les paquets de fibres les plus fines de la matière à fibres grossières soient rompus en fibres individuelles, après quoi la pâte est soumise à une opération de tamisage assurant l'élimination des nodules, rachis et graines contenus dans la pâte. 3. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la. matière à fibres grossières utilisée est la. paille.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1183352B (de) * 1958-10-08 1964-12-10 Dorr Oliver Inc Kontinuierliches Verfahren zur Papierstoffherstellung aus Hartholzspaenen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1183352B (de) * 1958-10-08 1964-12-10 Dorr Oliver Inc Kontinuierliches Verfahren zur Papierstoffherstellung aus Hartholzspaenen

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