Procédé de fabrication de pellicules plastiques à effet décoratif. Cette invention se rapporte à un procédé de fabrication de pellicules plastiques à effet décoratif.
Avant la présente invention, des décora tions ont été formées sur des pellicules plas tiques par impression ou repoussage d'une pellicule à surface lisse n'ayant par elle-même aucun earactère esthétique. Dans l'impression de dessins, on a rencontré des difficultés pour obtenir un dessin ressortant clairement, à con tours nettement définis, par suite de la ten dance de l'encre d'impression à s'écouler sur la surface lisse non poreuse de la pellicule.
Lorsqu'il s'agit de pellicules repoussées, le des sin n'est pas suffisamment permanent pour assurer le" succès auprès du public, car lors que la pellicule est soumise à la compression ou à la traction, le dessin repoussé se déforme et est détruit au moins partiellement. En outre, les dessins formés dans les pellicules par repoussage sont nécessairement limités à ceux (lui peuvent être gravés sur une plaque ou un rouleau.
Par ailleurs, les matières constituant les pellicules à surfaee lisse sont désagréables au toucher pour les usagers des vêtements confee- t.ionnés à l'aide de ces matières et ont ten dance à coller lorsqu'elles sont enroulées ou empilées.
L'invention a pour but de créer, sans qu'il soit nécessaire de recourir à l'impression ou au repoussage, une pellicule plastique à effet décoratif exempte d'une partie au moins des défauts que présentent les produits en pelli cules déjà connus.
Le procédé selon l'invention pour la fabri cation de pellicules plastiques à effet. déco ratif est caractérisé en ce qu'un film en ma tière plastique, disposé sur un support, est soumis à l'action d'un fluide organique ayant des propriétés gonflantes ou sole antes vis-à-vis de ladite matière plastique, dans des condi tions telles que des parties du film se soulè vent en formant ainsi un relief, et en ce que l'on empêche le film de revenir à son état initial lorsque ledit fluide a cessé d'agir.
Le fluide organique peut être une vapeur, et on peut alors l'amener en contact avec le film, par exemple en faisant passer le film disposé sur son support à. travers une cham bre saturée de cette vapeur, sous pression si on le désire. Toutefois, il est préférable d'ap pliquer le fluide organique sous la forme d'un liquide, auquel cas on peut amener le liquide en contact avec le film, par exemple par la vage, arrosage, immersion, ou enduisage du film disposé sur son support.
Comme il a été dit, il est nécessaire, en vue d'obtenir les effets décoratifs voulus, d'empêcher le film de revenir à son état ini tial lorsque ledit fluide a cessé d'agir. Ce ré sultat est obtenu, par exemple par l'applica tion d'une pression suffisante pour fixer le dessin, mais il peut aussi être obtenu en su perposant au film une couche d'une matière plastique.
L'expression fluide organique ayant des propriétés gonflantes ou solvantes vis-à-vis de ladite matière plastique employée ici, englobe donc aussi bien les fluides organiques qui ne sont que semi-dissolvants pour le film, mais le ramollissent ou le monflent, que les fluides organiques qui sont de véritables dissolvants pour la matière dont est constitué le film. Dans ce dernier cas, on a soin d'évaporer le fluide organique avant qu'il n'ait l'occasion de dissoudre le film.
Dans une mise en muvre du procédé, on étend sur une surface (le support un film pré formé fait d'une matière soluble dans un dis solvant organique. La surface de support peut être perméable ou imperméable et de forme plane ou courbe, continue ou interrompue. Le film peut être disposé sur le support, de ma nière que celui-ci limite la dilatation du film le long de la surface du support; par exemple, le film peut être fixé par adhérence, en tout. ou en partie, à cette surface. Pendant que le film est ainsi maintenu, on applique sur sa.
face exposée un liquide organique ayant des propriétés gonflantes ou solvantes vis-à-vis de la matière plastique dont est fait, le film. Le liquide organique fait se dilater localement le film clans son propre plan et, comme il est maintenu de faeon que son expansion le long de la surface du support soit limitée, les dila tations locales provoquent. un boursouflage du film en un certain nombre de points distincts les uns des autres dans la zone dans laquelle sa dilatation le long de la surface du support est limitée.
Comme le boursouflage du film ne peut. pas se faire du côté de la surface de support contiguë, les boursouflures, qui aug mentent constamment en raison du développe ment continu des expansions planes localisées dans la zone mentionnée, se font toutes dit côté opposé, formant un relief au-dessus de cette surface. Les parties en relief sont irré- gulièrement dispersées.
On peut alors couler sur le film, pendant qu'il est à l'état boursouflé, une couche se condaire d'une matière organique, propre à former pellicule. De préférence, on dissout cette . matière organique dont la couche se- eondaire sera composée, dans le liquide orga- nique gonflant ou solvant emploc-é pour pro voquer la déformation par dilatation du film. On peut cependant d'abord appliquer ce liquide et étendre ensuite la matière destinée à former la couche secondaire, de préférence dissoute dans un solvant. organique, tandis que le film se trouve encore à l'état boursouflé.
Pendant, l'évaporation du ou des liquides organiques, le relief formé est encore suscep tible d'être modifié, cependant, que lorsque la couche secondaire est coulée sur le film, les effets décoratifs sont fixés ou stabilisés.
L'expérience montre que le film peut. jouer le rôle d'une membrane semi-perméable aux vapeurs du fluide organique et que, lorsque la surface de support est. pratiquement imper- méable, les vapeurs passant au travers du film compensent au moins partiellement le vide qui serait créé sans cela entre la face inférieure du film et la surface de support.
De cette ma nière, tous les effets d'un vide retardateur en dessous de la pellicule peuvent être annihi lés, de telle sorte qu'une expansion réglée du film petit se faire sans obstacle. Cependant, ces vapeurs, après avoir rempli les espaces entre les parties soulevées du film et la sur face de support, paraissent @- être emprison nées.
Elle peuvent ainsi servir à: empêcher l'affaissement des parties en relief du film et à maintenir les dessins créés à l'origine par l'expansion du film jusqu'à ce que la couche stabilisatrice secondaire y soit coulée. C'est. pour cette raison qu'il est reeommandable d'employer une surface de support imperméa ble ou sensiblement imperméablé. <I>Le</I> filin.
Le film petit être constitué de toute ma tière plastique soluble dans un solvant orga nique, avantageusement une matière résineuse synthétique, qui se dilate lorsqu'on lui appli que un liquide organique exercant une action dissolvante partielle sur le film. Parmi les divers films utilisables, l'emploi d'un film de résine de vinyle, de résine de vinvlidène, ou de résine de diamine et d'acide bicarboxy li- que est préconisé.
Les films en copolymères de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle contenant de 85 à 88 % de chlorure de vinyle et ayant un poids moléculaire moyen de <B>10000,</B> en chlorure de vinyle polymérisé, en copolymères de chlorure de vinyle et d'aeétatc de vinyle contenant de 88,
5à 90,5% de chlo- rure de vinyle et ayant un poids moléculaire moyen de<B>16000,</B> sont préférables parce que ces polymères ne sont que partiellement so lubles dans une grande variété de solvants organiques.
On petit employer toutefois avec succès aussi des films en copolymères de chlo rure de vinyle et (le chlorure de vinylidène, et en butyral polyvinylique modifié de manière à le rendre thermodurcissable, par exemple par addition<B>(le</B> résines phénol-forinaldéhyde ou urée-fornialdéhyde. Le film peut.
être pro duit par moulage ou par calandrage et pré senter rate épaisseur comprise entre un cen tième de vint et approximativement. deux dixièmes de nim ou davantage. Le dessin ob tenu est en général d'autant. plus petit que le film est plus mince, si toits les autres facteurs restent les mêmes. L'emploi d'un film de ? à 5 centièmes de nuit environ est préférable.
Le dessin obtenu lorsqu'on emploie un film ca- landré peut être quelque peu différent de celui obtenu lorsqu'on emploie un film moulé, si tous les autres i.'acteurs restent les même;.
Pour obtenir des effets de coloration ou un produit opaque, on petit utiliser un film dans lequel sont incorporés un pi=ment ou une charge ou les deux. <I>La</I> surface <I>de</I> support.
De préférence, le film est supporté par une sut-face immobile imperméable, par exem ple en pierre, inéfil ou verre polis ou glacés, en papier satiné ou à revêtement, en fibres vulcanisées, etc. Toutefois, le film peut être supporté par une surface mobile telle qu'une courroie transporteuse sans fin, flexible, se déplaçant sur une surface de support rigide.
Pour empêcher le film de se dilater le long de la surface de support, ses bords peuvent être maintenus ait moyen de rubans ou de pinces ou par un châssis approprié à l'inté rieur duquel la solution est. versée. Si le film est supporté par une surface mobile, ses bords latéraux peuvent être serrés entre la surface du transporteur sous-jacent et les bords inférieurs d'une paire de. lanières mobiles semblables aux courroies de couvercle d'une machine à papier.
La liaison entre le film et sa surface de support doit être suffisamment fragile pour permettre au film de se déformer perpendi culairement à cette surface. D'une faon gé nérale, les dessins décoratifs obtenus sont d'autant plus petits que le film peut se déta cher plus facilement.
De préférence, le support sera sensible ment imperméable en soi ou sera doublé d'une autre surface sensiblement imperméable pour emprisonner les vapeurs du dissolvant liquide organique entre le filet dilaté et sa surface de support. <I>Le</I> fluide orgattzqu.e.
Le fluide organique destiné à faire se di later le film est., de préférence, un senii-dissol- vant (c'est-à-dire tin agent de gonflement) pour le film, plutôt qu'un dissolvant véritable de ce dernier. Si l'on utilise un dissolvant vé ritable, il faut l'employer de telle manière que soit action puisse être arrêtée à, volonté.
Dans le anode d'exécution préféré de l'in vention, la matière destinée à former la, cou che secondaire coulée sur le film est dissoute dans le fluide organique, celui-ci étant un liquide.
La concentration de la solution de matière destinée à former la couche secondaire dans le liquide règle clans une certaine mesure l'ac tion du liquide sur le film, l'expansion étant d'autant phis faible que la concentration est. plus élevée. Suivant cette concentration, la solution petit se trouver à. l'état d'un liquide fluide, d'un liquide visqueux ou même à l'état de pàte ou de gel.
Dans le cas où la solution se trouve à l'état de gel, il est désirable de rendre ce gel liquide avant de l'appliquer sur le film, par exemple par chauffage. Le dessin est alors formé ra pidement et, immédiatement après, la couche secondaire se solidifie ou se fige à l'état de gel et maintient le dessin en relief. L'emploi d'un support perméable permettrait l'évapo ration du liquide organique des deux côtés du film.
Au lieu de couler le liquide organique sur le film, on peut l'appliquer à celui-ci dans une matière absorbante, telle qu'une étoffe, un. feutre, du papier absorbant, ou autres ma tières analogues qu'on maintient sur le filin au moins jusqu'à ce que l'effet décoratif soit fixé ou stabilisé. On peut aussi laisser adhérer au film une matière absorbante telle que du papier pour en constituer une doublure de la pellicule, de préférence en appliquant une pression avant l'évaporation du dissolvant.
On peut aussi d'abord traiter le filin par le liquide organique seul et après que le filin se soit. dilaté, mais avant qu'il n'ait séché, on peut appliquer une solution de la matière des tinée à former la couche secondaire. Dans ce cas, le dissolvant de la solution doit être mis cible avec le liquide organique appliqué en pre mier lieu sur le filin, mais il n'est pas néces saire qu'il possède une action dissolvante sur le film.
On peut encore employer une vapeur orga nique pour faire dilater le film, puis appli quer à celui-ci une solution contenant la ma tière destinée à former la couche secondaire après que la vapeur ait produit l'expansion désirée du film.
Avec la plupart des différentes résines de vinyle mentionnées, les liquides organiques sui vants ou leurs mélanges donnent des résultats satisfaisants: l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle, l'acétone, la méthyléthylcéùône, la méthylisobuty lcétone, le toluol, la cy clohexa- none et le bichlorure d'éthylène.
Comme la ré sine de vinyle composée d'un copolymère de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle con- tenant de 85 à 88% de chlorure de vinyle et ayant un poids moléculaire de 10 000 est faci lement soluble dans l'acétone, la méthyléthy 1- cétone, et la méthylisobutylcétone, on emploiera de préférence avec cette résine des dissolvants moins actifs,
tels que l'acétate d'éthyle et le toluol. Dans le cas d'une pellicule de résine de diamine et d'acide bicarboxylique, la ntéthyléthylcétone peut.
remplir le but visé et, lorsque la pellicule préformée est une pellicule à, base de copolymères de chlorure de vinyle et de vinylidène, on peut employer un iué- lange de 50 parties de ntéthyléthylcétone et 50 parties de cy clohexanone. <I>La</I> couche secoudare.
La matière destinée à former la couche secondaire peut être telle qu'elle adhère au film. Dans ce cas, elle peut "être une matière résineuse synthétique, un dérivé de la, cellu lose tel qu'un ester de cellulose, par exemple l'acétate de cellulose, ou un éther de cellu lose, par exemple l'éthyl-cellulose, ou du caoutchouc chloruré ou synthétique, ou un mélange de ces produits.
Dans le cas oi't le film est en une résine de chlorure de vitlyli- dène ou en une résine de diamine et d'acide bicarboxylique, la couche secondaire est de préférence formée d'une résine synthétique identique à celle dont est constitué le film.
Habituellement, il est. désirable d'employer pour le film une résine de vinyle de solubilité relativement faible dans les solvants organi ques ordinaires et d'employer comme matière propre à former la couche secondaire coulée Cule résine de vinyle facilement soluble dans ces dissolvants.
Dans les cas oît il n'est pas désirable que la couche secondaire adhère au film, ce dernier peut être composé d'une résine de vinyle, et la couche secondaire d'une éthvl-cellulose dis soute dans de la méthyléthy lcétone. Après que la couche secondaire superposée s'est dur cie dans une mesure suffisante pour stabiliser le dessin, on peut détacher le film et la cou- ehe secondaire l'un de l'autre.
L'emploi de matières différentes pour le filin et la couche secondaire permet aussi la production d'une pellicule composée dont les faces opposées possèdent des propriétés diffé rentes; par exemple, l'une peut être phis ré sistante à l'abrasion que l'autre, ou l'une peut devenir collante à chaud plus rapide ment que l'autre, de manière à pouvoir être collée à une autre matière ou surface, par application de chaleur et de pression, sans que le dessin sur la face opposée soit altéré.
Si on le désire, plusieurs couches secon daires peuvent être coulées l'une sur l'autre au-dessus du film oit successivement sur les faces opposées du filin et de cette faon, on peut produire des effets polychromes par l'emploi de pigments ou de colorants de tein tes différentes dans les diverses Bouches.
<I>Emploi (le</I> matières <I>colorantes et de</I> charges. Des effets de couleurs peuvent être obte nus par ]'emploi de matières colorantes, qui peuvent être des colorants proprement dits ou des pigments, ou de elrarges dans le film oit dans la eouelre secondaire ou dans les deux, ou dans le liquide organique qui est. employé pour dilater le film.
' On petit employer des pigments minéraux ou métalliques ou des pigments organiques qui ne sont pas altérés par les liquides orga niques employés dans le traitement. Parmi les pigments propres à être employés dans le film ou la couche secondaire, ort peut. citer les poudres de cuivre, d'aluminium, de bronze, d'or et d'argent; le vert de elrrotne; l'ocre jaune; le lithopone; le bioxyde de titane et d'autres colorants analogues.
Le coton, la rayonne, ou les flocons de laine, la farine de bois, la poudre clé cuir, la poussière d'ardoise, le mica et d'autres char ges susceptibles d'être employées dans l'in dustrie des matières plastiques peuvent en gé néral être utilisés comme charges.
Au lieu d'incorporer le pigment ott la charge dans le liquide employé pour traiter le film, ort petit appliquer le pigment ou la charge sur le film avant l'évaporation dit sol vant et pendant que le film est encore collant ou visqueux. 1)e cette manière, il est possible, si on le désire, d'appliquer une doublure sur la pellicule sans passer par la phase de lami nage. 1)e préférence, on immerge le pigment ou la charge dans le liquide, on le laisse se déposer sur le film et on le recouvre de la couche secondaire.
On peut appliquer à différentes zones du filin des traitements différents pour obtenir des effets décoratifs différents d'une zone à. l'autre. Par exemple, on peut séparer ces zones l'une de l'autre et soumettre certaines d'entre elles seulement à l'action du liquide organique, ou soumettre différentes zones à. des actions différentes.
On peut, par exemple, recouvrir une partie quelconque du film qui doit rester inaltérée par le liquide organique, d'une feuille ou d'un ruban adhésif à, la pres sion, oit isoler la zone qui doit rester inalté rée par un châssis, de façon que le liquide ire s'écoule pas dans cette zone; inversement, on peut appliquer le liquide à. l'intérieur du ca dre clu elr < qssis et laisser inaltérée la zone si tuée à. l'extérieur du châssis.
Incorporation <I>de fibres et des tissus.</I> Pour certains usages, on peut incorporer dans la pellicule un tissu ou une étoffe, -une toison ou des touffes de fibres ou des fibres ou filaments individuels en vue d'assurer, de manière purement mécanique, 1a stabilité de ses dimensions et augmenter sa résistance, par exemple, en plaeant la matière fibreuse sur la surface du filin et en coulant la couche secon- claire à travers les interstices de la matière fibreuse, autour et au-dessus de celle-ci.
L'ex pansion du film se fait de la même manière que lorsqu'il n'est pas fait usage d'une telle matière. Le produit fini se trouve sous forme d'un produit décoratif composé dans lequel est mécaniquement. incorporée une armature clé tissu, de fils, de filaments ou de fibres de renforcement.
Les fibres peuvent être sous forme d'une chaîne continue de filaments, ou bien elles peuvent être sous forme d'un tissu ou sous forme d'un tissu cardé, d'un feutre ou d'une feuille de coton préparé, ou d'ttn tissu à mailles ouvertes, le tout tissé, tricoté ou maillé. Au lieu d'employer iuie matière fibreuse organique, on peut utiliser un tissu oit des fibres en métal, en verre, en laine artificielle, en amiante, et autres matières analogues. Les exemples suivants montrent comment. petit être réalisée l'invention.
<I>Exemple 1:</I> (voir fig. 1 à 7 ) On coule une résine de vinyle (produit marque @7-YNU ) contenant environ 15 à 20 % de plastifiant sur une surface B consti- tuée par une feuille de papier ayant un revê tement permanent en une résine urée formaldéhyde,
pour former une pellicule ad hérente A de<B>0,05</B> mm d'épaisseur.
Ensuite, une solution c contenant 1.0 % en poids d'une résine à base de copolymère de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle (pro duit marque VV HH ) non plastifiée dans de la n-éthvléthyleétone et un colorant rouge, est.
versée sur toute la surface de la pellicule préformée pendant que cette dernière et, le support sont placés sous un angle de -15 approximativ eurent.
La solution s'écoule de haut en bas sur la pellicule inclinée et il se dépose une pellicule très mince c' de la solution sur la pellicule primaire. L'expansion de la pellicule préfor mée commence immédiatement sous l'effet de la méthyléthylcétone et produit momentané ment un dessin craquelé transitoire (fi-.
-1), après quoi la pellicule préformée se dilate perpendiculairement à la surface de support pour former des sous-zones d espacées les unes par rapport aux autres sur la pellicule préformée, à une hauteur pouvant aller de ?0 Ù,25 mm approximativement au-dessus du plan initial de la pellicule, et l'action cesse alors (voir fig. 5).
Pendant. l'évaporation subséquente du dis solvant de la mince couche de solution, et la coulée résultante de la pellicule superposée secondaire sur la pellicule préformée, les som mets a.2 s'affaissent (fig. 7). Les parties qui formaient. des sommets a.= à l'origine produi sent des ombres plus légères, tandis que les parties qui formaient des creux ou dépressions c entre les sommets ou reliefs produisent (les ombres plus fortes, parce que la solution s'écoule de haut en bas sur les versants des sommets et s'accumule dans les dépressions (voir fig. 6).
Lorsque la solution s'évapore davantage, la pellicule préformée se contracte et reprend une forme irrégulière en général plane sen siblement dans le plan initial de la pellicule, puis le liquide clans les dépressions se solidi fie et se contracte pour former de faibles buttes 0 de contours irréguliers et, de dimen sions variables. Ces buttes et le mince revête ment qui reste sur les sommets constituent une pellicule superposée secondaire.
Exemple ?: On forme la même pellicule primaire que dans l'elemple 1 et on la place sous le même angle, mais la solution appliquée dans cet exemple contient un plus grand poureeu-ta-e de résine, par exemple ''0 % en poids, tontes autres conditions restant. les mêmes.
Après avoir versé la solution sur la pellicule, on évapore le dissolvant; la pellicule se dilate pour former dés sommets qui ne sont pas aussi élevés ni aussi rapprochés l'un (le l'autre que dans l'exemple 1. Dans ce cas, les som mets ne s'élèvent. qu'à. 1 cm environ avant de s'affaisser.
Exemple <I>3:</I> On place une pellicule en résine VYNU de ? centièmes de mm d'épaisseur sur -une plaque de verre horizontale et on prépare une solution à \'0 % de résine VV HH dans de la méthyléthvleétone et. contenant 6 <RTI
ID="0006.0089"> % d'un plas- tifiant. On applique un colorant vert sur une aire prédéterminée de la face supérieure de la pellicule préformée à l'intérieur d'un châs sis D, formant digue, comme représenté sur les fig. 8 et 9. On verse dans ce châssis la solution ci-dessus jusqu'à ce qu'elle atteigne une hauteur de 6 mm approximativement, de manière à former une pellicule H (fi-. 9).
La pellicule primaire se dilate rapidement. en formant, comme représenté seliématiquement sur la fib. 10, un très grand nombre de petits sommets a6, dont aucun ne dépasse le niveau du liquide H. Pendant le séchage subséquent, les sommets a-6 ne s'affaissent que partielle ment, comme représenté en a.7. Pendant.
le sé- eluage de cet échantillon, la solution se solidi fie pour former une épaisse pellicule secon- daire cl recouvrant complètement. les som mets partiellement affaissés a7 de la. pellicule primaire ai, comme le montre la fia. 11.
<I>Exemple</I> Dans cet exemple, la pellicule de base .12 (voir fia. 12) est une pellicule de 4 centièmes de mm en résine VY NL' à base de chlorure de vinyle polymérisé contenant 1.5 % de plas tifiant. On coule cette pellicule primaire A2 sur une surface de support en papier.
La pel licule secondaire c2 est, eonlée au moyen d'une solution clé résine de vinyle dans clé la méthyl- éthylcétone et contenant '21% en poids d'un pigment., cette solution. étant à part. cela sem blable à celle employée dans l'exemple 3. On verse la solution sur la pellicule primaire lors que celle-ci se trouve dans tin plan horizontal.
Les dessins formés sont. plus grands que ceux produits clans l'exemple 3 et la pellicule pri maire ,1'2 se dilate pour former des nervures verticales complètement fermées en forme clé boucles ou de ganses a9, par suite de deux fac teurs:
(l.) la pellicule primaire @12 est plus épaisse que la pellicule _11 de la fig. 11 et (2) la pellicule primaire _1' adhère à la surface clé papier sur laquelle elle est placée, toi peu plus fortement que la pelli- eule :11 de la fig. <B>Il</B> sur la surface de verre qui la supporte. Exemple <I>5:
</I> On emploie une pellicule primaire A.3 (fig. 13) clé 4 centièmes de mm en résine VYNL- plastifiée d'une manière semblable à la pellicule primaire _1' de la fig. 9. On forme la pellicule superposée secondaire C3 au moyen d'iin gel de résine de vinyle. On chauffe ce gel jusqu'à ce qu'il devienne liquide. On verse alors jusqu'à une hauteur de 6 mm environ sur la pellicule primaire .\t3 pendant qu'on maintient celle-ci dans un plan horizontal.
Pendant que se fait, l'expansion de la pellicule :13 pour y former les sommets 00 et les creux<B>al',</B> le liquide formant la pelli cule secondaire est rapidement converti en gel. Les sommets 00 lie s'élèvent pas au-des sus du niveau du liquide, mais ils sont plus larges et plus grands que ceux obtenus ai! moyen d'une solution liquide à la tempéra ture ordinaire. Le retour rapide du liquide à l'état de gel empêche les sommets<B>00</B> de s'affaisser.
<I>Exemple 6:</I> On emploie pour former la pellicule se- condaire une solution à 20 % de résine VYHH dans de la méthyléthylcét.one, colo rée par Lin pigment blanc et un colorant noir. On applique le liquide jusqu'à ce qu'il attei gne une hauteur d'environ 2 cru sur une pel licule de 2 mm de polymère de chlorure de vinyle plastifié (produit marque Iioraseal 1 P 2102 ).
Il se forme des sommets qui s'élèvent exactement jusqu'à la surface de la couche de liquide et s'affaissent ensuite, comme représenté en al' sur la fig. 14; le pigment p se précipite et remplit partielle ment les dépressions a13.
<I>Exemple i</I> On place sur une plaque de- verre hori zontale, une pellicule préformée calandrée @15 d'une résine de vinyle teintée de 1 à \3 dixiè mes de mm d'épaisseur et on applique une solution à 20 % de résine de vinyle VYHH dans de la inéthy léthylcétone contenant une matière colorante rouge et un pigment, sur la.
surface libre de la pellicule AS jusqu'à une hauteur de<B>1</B>1/2 inni en\zron. Il se forme clés sommets de grandes dimensions et largement espacés s'élevant à, une hauteur considérable au-dessus du niveau du liquide, ce qui a pour effet. de faire couler le liquide coloré dans les creux <B>03.</B> Au séchage, les sommets s'affais sent pour former des bosses, des ondulations en forme de boucle, et des replis a14 (fig. 15).
Cette fig. 15 montre la. tendance d'une pelli cule calandrée à former des ondulations et des plis qui présentent. une forme allongée dans le sens de l'orientation des molécules de ré sine dans la pellicule.
Exemple <I>8:</I> On opère comme dans l'exemple 7, mais on place la pellicule primaire A7 (fig. 16) sur une surface de verre propre et sur sa face supérieure un tissu marquisette de rayonne qu'on maintient en place à l'aide d'un châssis. Le liquide propre à former la pellicule secon daire de l'exemple 7 est. alors appliqué de ma nière à atteindre une hauteur juste suffisante pour recouvrir le tissu.
Des sommets se for- nient en dessous du tissu F et soulèvent le tissu, niais pendant le séchage subséquent, ces sommets s'affaissent et la pellicule résultante C'7 enrobe le tissu.
Selon Une mitre variante de la mise en a uvre décrite dans l'exemple 7, on forme sur une pellicule primaire .1-1 Une pellicule secondaire <B>CI,</B> comme dans l'exemple 7. Avant 1_a fin cln séchage, alois que la pellicule secondaire C-l est encore molle, on applique sur sa lace libre une feuille F' de feutre, de manière que les fibres d'une partie de l'épaisseur de cette feuille soient enrobées dans la pellicule se condaire (fi-.
17).- On peut aussi laisser sé cher complètement la pellicule secondaire, puis la ramollir par chauffage on sous l'action d'un dissolvant. préalablement à, l'application (le la feuille.
Les fil-. 18a et 18" montrent respective- nient des structures feuilletées où deux pelli cules ayant. une structure telle que, par exem ple, celle représentée sur la fig. 1.3, sont pla- eées clos à clos avec les pellicules secondaires l'3 soit en contact. direct. l'une avec l'antre, comme représenté sur la fil-. 18", où elles adhèrent l'une à.
l'autre dans une zone mé diane F2, soit en contact. indirect, comme re présenté sur la fig. 18a avec interposition entre elles d'Une feuille (le tissu de renforce- ment serré ou lâche F33, les deux pellicules se- eonda.ires C3 se liant à travers les interstices du tissu intercalé Fa-.
Dans les exemples ci-dessus décrits, les pellicules préformées .a à @l7 inclusivement étaient. à l'origine d'Une épaisseur sensible ment uniforme sur toute leur étendue. Les fig. 19, 20, 21 et \?? se réfèrent à des exem ples où l'on emploie une pellicule primaire d'épaisseur variable.
Sur la fig. 20 par exemple, la pellicule primaire A s présente des nervures espacées <I>05</I> et des zones plus minces 0e. Ce dessin symétrique reste apparent après traitement avec le liquide dilatateur.
Sur la fig. 20, le liquide cl' propre à for mer la pellicule secondaire est appliqué sur le côté Uni de la pellicule primaire As, mais sur la fig. 21. le liquide est appliqué sur la face à nervures de la pellicule et différents liquides dilatateurs, isolés, il"' et cl-, <B>OU</B> eoll- tenant différents éléments constitutifs pour former une pellicule secondaire peuvent,
être introduits dans différentes sous-sections 06 respectivement pour former le nombre voulu de dessins différents.
La<U>fi-.</U> ? montre une pellicule préformée A7 d'épaisseur variable i1.17 et. cols avec super position de couches de hauteur variable c17 et cls d'Un liquide propre à former pellicule. Les dessins du produit fini sont régis par les effets de la différence de lianteur des couches de liquide sur les épaisseurs variables de la pellicule primaire.
Il doit. être entendu évidemment que beau coup d'autres effets décoratifs que ceux indi qués peuvent, être obtenus par le procédé sui vant la présente invention.
On peut exercer une pression en même temps qu'on applique le liquide organique, en superposant à la pellicule primaire Une ma tière absorbante, textile par exemple, avec superposition d'une plaque poreuse pour exercer une pression par son poids, complété éventuellement par un poids supplémentaire, et en saturant la matière absorbante du dissol vant, qu'on peut ensuite évaporer par les pores de la plaque.
Dans ce cas, les sommets et les creux lie sont pas aussi prononcés que ceux obtenus précédemment. et on obtient, par conséquent, un dessin différent.
Par exemple, Une pellicule primaire du -,cure de celle utilisée clans l'exemple 7 est disposée sur une surface plane. Sur sa face supérieure est placée une feuille en un feu- trage textile, et cette dernière est recouverte d'Un écran muni d'un bord en laiton. On applique alors à travers cet écran de la métllylétliyleétone, qui imprègne le feutrage et entre en contact avec la pellicule primaire. Il se produit Une dilatation plane momenta- née de celle-ci, suivie d'une dilatation perpen diculaire.
Le poids de l'écran exerce sur la pellicule dilatée, une pression qui est. insuffi sante pour empêcher une dilatation lorsque le dissolvant attaque la pellicule, mais suffi sante pour que les sommets formés s'affaissent en une disposition tordue, fixant ainsi le des sin pendant que le dissolvant s'évapore.
On peut inverser cet ordre en appliquant l'agent dissolvant sur la face inférieure d'une pellicule préformée primaire convenablement supportée, et. le dissolvant. peut être sous forme d'une vapeur retenue sous la pellicule primaire, ou sous forme d'un liquide saturant un feutre on un matelas de matières fibreuses.
lies dessins varient avec la nature de la surface sur laquelle la pellicule préformée pri maire repose. Par exemple, lorsqu'on emploie une surface imperméable, le dessin formé dans la pellicule primaire est plus distinct que quand on emploie une surface extrêmement perméable. Ainsi, en faisant varier le degré de perméabilité dans différentes zones locales, on peut obtenir une gamme étendue d'effets dé coratifs.
On peut employer tout type approprié d'appareil pour réaliser les différentes phases du procédé selon la présente invention.
A method of manufacturing plastic films with a decorative effect. This invention relates to a method of manufacturing plastic films with a decorative effect.
Prior to the present invention, decorations have been formed on plastic films by printing or embossing a film with a smooth surface which by itself has no aesthetic character. In printing designs, difficulties have been encountered in obtaining a clearly visible design with sharply defined contours due to the tendency of the printing ink to flow over the smooth, non-porous surface of the print. film.
When it comes to embossed films, the embossing is not permanent enough to ensure success with the public, because when the film is subjected to compression or tension, the embossed design distorts and is destroyed at least partially In addition, the designs formed in the films by embossing are necessarily limited to those (it can be engraved on a plate or a roll.
On the other hand, the materials constituting the smooth surfaced films are unpleasant to the touch to wearers of garments made with such materials and tend to stick when rolled up or stacked.
The object of the invention is to create, without it being necessary to have recourse to printing or embossing, a plastic film with a decorative effect free from at least part of the defects exhibited by the already known film products.
The process according to the invention for the manufacture of effect plastic films. decorative is characterized in that a plastic film, disposed on a support, is subjected to the action of an organic fluid having swelling or sole properties with respect to said plastic material, in conditions such that parts of the film lift up, thereby forming a relief, and preventing the film from returning to its initial state when said fluid has ceased to act.
The organic fluid can be a vapor, and it can then be brought into contact with the film, for example by passing the film disposed on its support. through a chamber saturated with this vapor, under pressure if desired. However, it is preferable to apply the organic fluid in the form of a liquid, in which case the liquid can be brought into contact with the film, for example by washing, sprinkling, dipping, or coating the film disposed on its. support.
As has been said, it is necessary, in order to obtain the desired decorative effects, to prevent the film from returning to its initial state when said fluid has ceased to act. This result is obtained, for example by applying sufficient pressure to fix the design, but it can also be obtained by applying a layer of plastic to the film.
The expression organic fluid having swelling or solvent properties with respect to said plastic material used here therefore encompasses both organic fluids which are only semi-dissolving for the film, but soften or monflent it, as well as organic fluids. organic fluids which are real solvents for the material of which the film is made. In the latter case, care is taken to evaporate the organic fluid before it has the opportunity to dissolve the film.
In one embodiment of the method, a preformed film made of a material soluble in an organic solvent is spread over a surface (the support. The support surface can be permeable or impermeable and of planar or curved, continuous or continuous shape. The film may be disposed on the carrier, such that the latter restricts the expansion of the film along the surface of the carrier; for example, the film may be adhesively fixed, in whole or in part, to this surface While the film is thus held, it is applied to its.
exposed face an organic liquid having swelling or solvent properties vis-à-vis the plastic material of which the film is made. The organic liquid causes the film to expand locally in its own plane and, as it is maintained so that its expansion along the surface of the support is limited, local expansions cause. blistering of the film at a number of points distinct from each other in the area in which its expansion along the surface of the support is limited.
As the film blister can not. not occur on the side of the contiguous support surface, the blisters, which are constantly increasing due to the continuous development of the flat expansions located in the mentioned area, are all said to be on the opposite side, forming a relief above this surface . The raised parts are irregularly scattered.
It is then possible to pour onto the film, while it is in the blistered state, a layer of organic material capable of forming a film. Preferably, this is dissolved. organic material of which the secondary layer will be composed, in the swelling organic liquid or solvent employed to cause deformation by expansion of the film. However, this liquid can first be applied and then the material intended to form the secondary layer, preferably dissolved in a solvent, can be spread. organic, while the film is still blistered.
During the evaporation of the organic liquid (s), the relief formed is still liable to be modified, however, when the secondary layer is cast on the film, the decorative effects are fixed or stabilized.
Experience shows that the film can. play the role of a semi-permeable membrane to the vapors of the organic fluid and that when the support surface is. practically waterproof, the vapors passing through the film at least partially compensate for the vacuum which would otherwise be created between the underside of the film and the support surface.
In this way, all the effects of a retarding void below the film can be canceled, so that controlled expansion of the small film can take place without hindrance. However, these vapors, after filling the spaces between the raised portions of the film and the backing surface, appear to be trapped.
They can thus be used to: prevent sagging of the raised portions of the film and to maintain the patterns originally created by the expansion of the film until the secondary stabilizing layer is poured therein. It is. for this reason it is recommendable to employ an impermeable or substantially impermeable support surface. <I> The </I> rope.
The small film consist of any plastic material soluble in an organic solvent, advantageously a synthetic resinous material, which expands when applied to it as an organic liquid exerting a partial dissolving action on the film. Among the various films which can be used, the use of a film of vinyl resin, of vinvlidene resin, or of diamine resin and of bicarboxy liquid acid is recommended.
Films of vinyl chloride-vinyl acetate copolymers containing 85 to 88% vinyl chloride and having an average molecular weight of <B> 10,000, </B> of polymerized vinyl chloride, of copolymers of chloride vinyl and vinyl condition containing 88,
5 to 90.5% vinyl chloride and having an average molecular weight of <B> 16000, </B> are preferable because these polymers are only partially soluble in a wide variety of organic solvents.
However, films of vinyl chloride copolymers and (vinylidene chloride, and polyvinyl butyral modified so as to make it thermosetting, for example by addition of <B> (the </B> phenol resins -forinaldehyde or urea-fornialdehyde The film can.
be produced by molding or calendering and have a thickness of between one hundredth of a year and approximately. two tenths of a nim or more. The drawing obtained is generally as much. smaller than the film is thinner, if roofs the other factors remain the same. The use of a film? at about 5 hundredths of a night is preferable.
The pattern obtained when using a calendered film may be somewhat different from that obtained when using a molded film, if all other actors remain the same.
To obtain coloring effects or an opaque product, it is possible to use a film in which a pillar or a filler or both are incorporated. <I> The </I> surface <I> of </I>.
Preferably, the film is supported by an impermeable immobile sut-face, for example of polished or glazed stone, wire or glass, of satin or coated paper, of vulcanized fibers, etc. However, the film can be supported by a movable surface such as an endless, flexible conveyor belt moving over a rigid support surface.
To prevent the film from expanding along the support surface, its edges can be held by means of tapes or clips or by a suitable frame within which the solution is. paid. If the film is supported by a movable surface, its side edges can be clamped between the surface of the underlying carrier and the bottom edges of a pair of. movable straps similar to the cover belts of a paper machine.
The bond between the film and its support surface must be sufficiently fragile to allow the film to deform perpendicular to this surface. In general, the decorative designs obtained are smaller the more easily the film can peel off.
Preferably, the support will be substantially impermeable in itself or will be lined with another substantially impermeable surface to trap the vapors of the organic liquid solvent between the expanded net and its support surface. <I> The </I> orgattzqu.e fluid.
The organic fluid for expanding the film is preferably a solvent (i.e., swelling agent) for the film, rather than an actual solvent thereof. If a genuine solvent is used, it should be used in such a way that either action can be stopped at will.
In the preferred embodiment anode of the invention, the material intended to form the secondary layer cast on the film is dissolved in the organic fluid, the latter being a liquid.
The concentration of the solution of material intended to form the secondary layer in the liquid regulates to some extent the action of the liquid on the film, the expansion being as low as the concentration is. higher. Depending on this concentration, there is a small solution. the state of a fluid liquid, a viscous liquid or even in the state of paste or gel.
In the case where the solution is in the gel state, it is desirable to make this gel liquid before applying it to the film, for example by heating. The pattern is then formed quickly and immediately thereafter the secondary layer solidifies or freezes in the gel state and maintains the relief pattern. The use of a permeable support would allow the organic liquid to evaporate on both sides of the film.
Instead of pouring the organic liquid onto the film, it can be applied to it in an absorbent material, such as a cloth, a. felt, absorbent paper, or the like which is kept on the rope at least until the decorative effect is set or stabilized. An absorbent material such as paper can also be allowed to adhere to the film to form a liner for the film, preferably by applying pressure before the solvent has evaporated.
We can also first treat the rope with the organic liquid alone and after the rope is gone. dilated, but before it has dried, a solution of the tin material can be applied to form the secondary layer. In this case, the solvent of the solution must be targeted with the organic liquid applied first to the rope, but it is not necessary for it to have a dissolving action on the film.
Or, organic vapor can be used to expand the film, followed by application of a solution containing the material to form the secondary layer after the vapor has produced the desired expansion of the film.
With most of the different vinyl resins mentioned, the following organic liquids or their mixtures give satisfactory results: butyl acetate, ethyl acetate, acetone, methyl ethyl ketone, methyl isobuty ketone, toluol, cy clohexanone and ethylene bichloride.
Since the vinyl resin composed of a copolymer of vinyl chloride and vinyl acetate containing 85 to 88% vinyl chloride and having a molecular weight of 10,000 is easily soluble in acetone, methyl ethyl 1-ketone, and methyl isobutyl ketone, less active solvents will preferably be used with this resin,
such as ethyl acetate and toluol. In the case of a diamine resin and bicarboxylic acid film, ethyl ethyl ketone can.
to achieve the intended purpose and, when the preformed film is a film based on copolymers of vinyl chloride and vinylidene, a mixture of 50 parts of ethyl ethyl ketone and 50 parts of cyclohexanone can be employed. <I> The </I> secoudare layer.
The material intended to form the secondary layer may be such that it adheres to the film. In this case, it may "be a synthetic resinous material, a cellulose derivative such as a cellulose ester, for example cellulose acetate, or a cellulose ether, for example ethyl cellulose. , or chlorinated or synthetic rubber, or a mixture of these products.
In the case where the film is of a vitlylidene chloride resin or of a diamine and bicarboxylic acid resin, the secondary layer is preferably formed of a synthetic resin identical to that of which the film is made. .
Usually it is. It is desirable to employ for the film a vinyl resin of relatively low solubility in ordinary organic solvents and to employ as the material for forming the cast secondary layer the vinyl resin readily soluble in these solvents.
In cases where it is not desirable for the secondary layer to adhere to the film, the latter may be made of vinyl resin, and the secondary layer of ethyl cellulose dissolved in methyl ethyl ketone. After the superimposed secondary layer has hardened to a sufficient extent to stabilize the design, the film and the secondary layer can be peeled from each other.
The use of different materials for the yarn and the secondary layer also allows the production of a composite film, the opposite faces of which have different properties; for example, one may be more abrasion resistant than the other, or one may become hot tacky faster than the other, so that it can be bonded to another material or surface, by application of heat and pressure, without the design on the opposite side being altered.
If desired, several secondary layers can be cast one on top of the other over the film or successively on opposite sides of the yarn and in this way polychrome effects can be produced by the use of pigments or dyes of different colors in the various mouths.
<I> Use (the </I> <I> coloring materials and </I> fillers. Color effects can be obtained by the use of coloring materials, which can be dyes proper or pigments, or large in the film or in the secondary or both, or in the body fluid which is used to expand the film.
It is possible to use inorganic or metallic pigments or organic pigments which are not altered by the organic liquids employed in the treatment. Among the pigments suitable for use in the film or the secondary layer, ort can. cite copper, aluminum, bronze, gold and silver powders; elrrotne green; yellow ochre; lithopone; titanium dioxide and other similar dyes.
Cotton, rayon, or wool flakes, wood flour, leather powder, slate dust, mica and other charges which may be used in the plastics industry may generally be used as fillers.
Instead of incorporating the pigment or the filler into the liquid used to treat the film, small application of the pigment or filler to the film before the so-called solvent evaporation and while the film is still tacky or viscous. 1) In this way, it is possible, if desired, to apply a liner to the film without going through the lamination phase. 1) Preferably, the pigment or filler is immersed in the liquid, allowed to settle on the film and covered with the secondary layer.
Different treatments can be applied to different areas of the yarn to obtain different decorative effects from area to area. the other. For example, one can separate these zones from one another and subject some of them only to the action of the organic liquid, or subject different zones to. different actions.
It is possible, for example, to cover any part of the film which must remain unaltered by the organic liquid, with a sheet or adhesive tape at high pressure, or to isolate the area which must remain unaltered by a frame, so that the ire liquid does not flow into this zone; conversely, the liquid can be applied to. inside the frame and leave the area unaltered if killed at. outside the chassis.
Incorporation of <I> fibers and fabrics. </I> For certain uses, a fabric or fabric, a fleece or tufts of fibers or individual fibers or filaments may be incorporated into the film in order to ensure, purely mechanically, to stabilize its dimensions and increase its strength, for example, by placing the fibrous material on the surface of the yarn and casting the secondary layer through the interstices of the fibrous material, around and above. of it.
The expansion of the film is done in the same way as when no such material is used. The finished product is in the form of a decorative compound product in which is mechanically. incorporated a key reinforcement fabric, threads, filaments or fibers.
The fibers may be in the form of a continuous chain of filaments, or they may be in the form of a fabric or in the form of a carded fabric, felt or sheet of prepared cotton, or ttn open mesh fabric, all woven, knitted or meshed. Instead of using an organic fibrous material, a fabric consisting of fibers of metal, glass, artificial wool, asbestos, and the like can be used. The following examples show how. small be carried out the invention.
<I> Example 1: </I> (see fig. 1 to 7) A vinyl resin is poured (product brand @ 7-YNU) containing about 15 to 20% of plasticizer on a surface B constituted by a sheet of paper having a permanent coating of urea formaldehyde resin,
to form an adherent film A <B> 0.05 </B> mm thick.
Then, a solution c containing 1.0% by weight of a resin based on a copolymer of vinyl chloride and vinyl acetate (product brand VV HH) unplasticized in n-ethyl ethyl etone and a red dye, is.
poured over the entire surface of the preformed film while the latter and the support are placed at an angle of approximately -15.
The solution flows from top to bottom on the slanted film and a very thin film of the solution deposits on the primary film. Expansion of the preformed film begins immediately under the effect of methyl ethyl ketone and momentarily produces a transient crackle pattern (fi-.
-1), after which the preformed film expands perpendicular to the support surface to form sub-areas d spaced apart from each other on the preformed film, to a height ranging from? 0.25 mm to approximately -above the initial plane of the film, and the action then ceases (see fig. 5).
During. the subsequent evaporation of the dissolvent from the thin layer of solution, and the resulting casting of the secondary superimposed film on the preformed film, the tops a.2 sag (Fig. 7). The parts that formed. vertices a. = originally produced lighter shadows, while the parts that formed hollows or depressions c between vertices or reliefs produced (stronger shadows, because the solution flows from top to bottom on the slopes of the summits and accumulates in depressions (see fig. 6).
When the solution evaporates further, the preformed film contracts and resumes an irregular shape which is generally plane appreciably in the initial plane of the film, then the liquid in the depressions solidifies and contracts to form small mounds 0 of irregular contours and, of variable dimensions. These mounds and the thin coating which remains on the tops constitute a secondary superimposed film.
Example ?: The same primer film is formed as in Example 1 and placed at the same angle, but the solution applied in this example contains a greater percentage of resin, for example `` 0% in weight, all other conditions remaining. the same.
After having poured the solution on the film, the solvent is evaporated; the film expands to form vertices which are not as high or as close together (the other as in Example 1. In this case, the vertices only rise. 1 cm. approximately before sagging.
Example <I> 3: </I> We place a film in VYNU resin of? hundredths of a mm thick on a horizontal glass plate and a 0% solution of VV HH resin in methyl ethyl etone and. containing 6 <RTI
ID = "0006.0089">% of a plasticizer. A green dye is applied to a predetermined area of the upper face of the preformed film inside a frame D, forming a dam, as shown in FIGS. 8 and 9. The above solution is poured into this frame until it reaches a height of approximately 6 mm, so as to form an H-film (fig. 9).
The primary film expands rapidly. by forming, as shown seliematically on the fib. 10, a very large number of small vertices a6, none of which exceed the level of the liquid H. During the subsequent drying, the vertices a-6 only partially sag, as shown in a.7. During.
upon selection of this sample, the solution solidifies to form a thick secondary film and completely covering. the partially collapsed tops a7 of the. primary film ai, as shown in fia. 11.
<I> Example </I> In this example, the base film .12 (see fig. 12) is a film of 4 hundredths of a mm in VY NL 'resin based on polymerized vinyl chloride containing 1.5% of plasticizer . This A2 primer film is cast onto a paper backing surface.
The secondary film c2 is, formed by means of a solution of vinyl resin in methyl ethyl ketone and containing 21% by weight of a pigment., This solution. being apart. this is similar to that used in Example 3. The solution is poured onto the primary film when the latter is in a horizontal plane.
The formed designs are. larger than those produced in Example 3 and the primary film, 1'2 expands to form completely closed vertical ribs in the form of key loops or braids a9, as a result of two factors:
(1.) the primary film @ 12 is thicker than the film _11 of fig. 11 and (2) the primary film 1 'adheres to the paper surface on which it is placed, you little more strongly than the film: 11 of fig. <B> It </B> on the glass surface that supports it. Example <I> 5:
</I> A primary film A.3 (fig. 13) key 4 hundredths of a mm of VYNL-resin plasticized in a manner similar to the primary film _1 'of fig. 9. The secondary overlay film C3 is formed using vinyl resin gel. This gel is heated until it becomes liquid. The primary film is then poured to a height of about 6 mm while the latter is maintained in a horizontal plane.
While the film is expanding: 13 to form the 00 peaks and <B> al 'troughs, the liquid forming the secondary film is quickly converted to gel. The vertices 00 lie do not rise above the level of the liquid, but they are wider and taller than those obtained ai! by means of a liquid solution at room temperature. The rapid return of the liquid to the gel state prevents the <B> 00 </B> tops from sagging.
<I> Example 6: </I> A 20% solution of VYHH resin in methyl ethyl ketone, colored with white pigment and black dye, is used to form the secondary film. The liquid is applied until it reaches a height of about 2 raw on a 2 mm film of plasticized vinyl chloride polymer (product brand Iioraseal 1 P 2102).
Peaks form which rise exactly to the surface of the liquid layer and then sag, as shown at al 'in fig. 14; the pigment p precipitates and partially fills the depressions a13.
<I> Example i </I> A preformed calendered film of a tinted vinyl resin 1 to \ 3 tenths of a mm thick is placed on a horizontal glass plate and a solution is applied. 20% VYHH vinyl resin in ethyl ethyl ketone containing red coloring material and pigment, on the.
free surface of the AS film up to a height of <B> 1 </B> 1/2 inni in \ zron. It forms key large and widely spaced peaks rising to a considerable height above the level of the liquid, which has the effect. to run the colored liquid into the hollows <B> 03. </B> As it dries, the tops sag to form bumps, curl-like waves, and folds a14 (fig. 15).
This fig. 15 shows it. tendency of a calendered film to form undulations and folds which present. an elongated shape in the direction of the orientation of the resin molecules in the film.
Example <I> 8: </I> The procedure is as in Example 7, but the primary film A7 (fig. 16) is placed on a clean glass surface and on its upper face a rayon marquisette fabric that is held in place using a frame. The liquid suitable for forming the secondary film of Example 7 is. then applied so as to reach a height just sufficient to cover the fabric.
Peaks form below the fabric F and lift the fabric, but during the subsequent drying these peaks sag and the resulting film C'7 envelops the fabric.
According to a variant miter of the implementation described in Example 7, a primary film is formed .1-1 A secondary film <B> CI, </B> as in Example 7. Before 1_a end cln drying, while the secondary film C1 is still soft, a sheet F 'of felt is applied to its free lace, so that the fibers of a part of the thickness of this sheet are coated in the film to condare (fi -.
17) .- The secondary film can also be left to dry completely, then soften by heating or under the action of a solvent. prior to, the application (the leaf.
Wire-. 18a and 18 "respectively show laminated structures where two films having a structure such as, for example, that shown in Fig. 1.3, are placed closed to closed with the secondary films the 3 being in direct contact with one with the antrum, as shown on wire-. 18 ", where they adhere to one another.
the other in a median zone F2, or in contact. indirect, as shown in fig. 18a with interposition between them of a sheet (the tight or loose reinforcement fabric F33, the two second films C3 bonding through the interstices of the interposed fabric Fa-.
In the examples described above, the preformed films .a to @ 17 inclusive were. at the origin of a substantially uniform thickness over their entire extent. Figs. 19, 20, 21 and \ ?? refer to examples where a primary film of varying thickness is employed.
In fig. For example, the primary film A s has spaced ribs <I> 05 </I> and thinner areas 0e. This symmetrical pattern remains apparent after treatment with dilator fluid.
In fig. 20, the liquid cl 'suitable for forming the secondary film is applied to the plain side of the primary film As, but in fig. 21. the liquid is applied to the ribbed side of the film and different dilator liquids, isolated, it "'and cl-, <B> OR </B> taking different constituent elements to form a secondary film can,
be introduced in different sub-sections 06 respectively to form the desired number of different designs.
The <U> fi-. </U>? shows a preformed film A7 of variable thickness i1.17 and. necks with super position of layers of variable height c17 and cls of A clean liquid to form a film. The designs of the finished product are governed by the effects of the difference in binder of the liquid layers on the varying thicknesses of the primary film.
He must. Obviously, it should be understood that many other decorative effects than those indicated can be obtained by the process according to the present invention.
A pressure can be exerted at the same time as the organic liquid is applied, by superimposing on the primary film an absorbent material, textile for example, with superposition of a porous plate to exert pressure by its weight, possibly supplemented by a additional weight, and saturating the absorbent material with the solvent, which can then be evaporated through the pores of the plate.
In this case, the peaks and valleys lie are not as pronounced as those obtained previously. and therefore a different design is obtained.
For example, a primary film of the cure of that used in Example 7 is placed on a flat surface. On its upper face is placed a sheet of textile felt, and the latter is covered with a screen provided with a brass edge. Methyllylethyletone is then applied through this screen, which impregnates the felting and comes into contact with the primary film. A momentary plane dilation of it occurs, followed by a perpendicular dilation.
The weight of the screen exerts a pressure on the expanded film that is. insufficient to prevent expansion as the solvent attacks the film, but sufficient to cause the tops formed to sag in a twisted arrangement, thus fixing the sinuses as the solvent evaporates.
This order can be reversed by applying the dissolving agent to the underside of a suitably supported, preformed primary film, and. the remover. can be in the form of a vapor retained under the primary film, or in the form of a liquid saturating a felt or a mat of fibrous materials.
The designs vary with the nature of the surface on which the primary preformed film rests. For example, when an impermeable surface is employed, the pattern formed in the primary film is more distinct than when an extremely permeable surface is employed. Thus, by varying the degree of permeability in different local areas, a wide range of decorative effects can be obtained.
Any suitable type of apparatus can be used to carry out the different phases of the process according to the present invention.