Dispositif de montage de l'ensemble balancier-spiral d'un mouvement d'horlogerie, permettant de régler cet ensemble directement en place. Le réglage des mouvements d'horlogerie munis d'un balancier et d'un spiral est un travail délicat et minutieux, nécessitant une main experte. Toutefois, indépendamment des capacités et de l'assiduité individuelle d'un tel spécialiste, il est matériellement im possible d'arriver à de bons résultats si la construction elle-même n'est pas prévue, soignée et contrôlée sous tous les rapports.
En outre, en supposant un travail effectué dans les meilleures conditions et en ayant pris tous les soins possibles, il y a toujours des irrégularités dans la marche du mouvement., irrégularités qui proviennent de l'imperfec tion des pièces constituant les organes-moteurs et des autres pièces du mouvement.
Il est possible que les irrégularités prove nant de causes différentes arrivent à se com penser ou à s'additionner. Il s'ensuit que chaque mouvement se présente différemment au réglage.
On conçoit aisément donc qu'il n'est pas possible de faire des travaux de série sur des ensembles balancier-spiral au point de vue ibration et comptage, sans que ces travaux n e soient suivis de retouches.
Les moyens classiques dont on dispose pour faire ces retouches sont,du domaine d'un spécialiste: soit que l'on agisse sur le poids du balancier, ce qui est long et délicat, sur les goupilles de raquette, ce qui se fait couram ment, mais plus oui moins correctement, ou bien que l'on opère sur la longueur du spiral, ce qui demande une certaine adresse et beau coup de précision.
De toute faon, le réglage définitif d'un mouvement d'horlogerie ne peut se faire d'une façon rationnelle qu'en agissant sur l'ensemble balancier-spiral monté dans son mouvement respectif. L'objet de l'invention permet, deux façons de travailler.
a) S'il s'agit d'un réglage sur une pièce de qualité courante: il est possible de faire le réglage directement sur le mouvement en partant d'un spiral sorti de fabrique, condi tionné pour cela, c'est-à-dire coudé, virolé; d'une longueur déterminée et ayant sa spire extérieure terminée par un crochet.
b) S'il s'agit d'un travail demandant plus de précision, partant d'un ajustage préalable exécuté par comparaison avec un balancier étalonné, comme cela se fait couramment, le quel doit être suivi de retouches, l'objet de l'invention facilite ces retouches, à tel point. que ce travail peut être exécuté par qui conque sait, tant soit peu, tenir un tournevis d'horloger, et cela en agissant principalement et avec précision sur la détermination de la longueur active du spiral.
L'invention a pour objet un dispositif de montage de l'ensemble balancier-spiral d'un mouvement d'horlogerie, permettant de régler cet ensemble directement en place, caracté risé par une pièce mobile angulairement au- tour du coqueret, pour la mise au repère de l'échappement, et qui porte, en plus d'une clé et d'une goupille dites de raquette, des or ganes d'encastrement extérieur du spiral com prenant une cheville et une pince dont le bec vient normalement pincer le spiral contre cette cheville, et des moyens de réglage per mettant d'ajuster la longueur active du spiral en le déplaçant entre la cheville et ladite pince, celle-ci étant man#uvrée par un autre organe porté par la pièce mobile et sur lequel on agit pendant les opérations de réglage.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple, d'une manière schématique, une forme d'exécution de l'objet, de l'invention, ainsi que des détails de variantes et des outils correspondants.
La fig. 1 en est une vue en plan à grande échelle, vue par-dessus.
La fig. 2 est une élévation latérale du côté gauche de la fil. 1.
La fig. 3 est une coupe de la pièce dénom mée tourillon-enrouleur.
La fig. -I est une vue en plan du coq ou pont de balancier.
La fig. 5 représente la pièce mobile vue en plan, cette pièce remplaqant la raquette bien connue.
La fil. 6 montre l'ensemble balancier spiral vu par-dessous en place sur le coq.
La fig. 7 est une coupe d'un détail du levier de fixation du spiral contre la cheville tenant. lieu de piton.
La fig. 8 montre en plan et coupe la pla- quette-came de blocage du levier de fixation. La<U>fi-.</U> 9 est un détail en coupe du piton fixe, fixé par rivetage sur le secteur mobile de la fig. 5.
Les fig. 10, 11 et 12 sont des vues en plan représentant différents organes modifiés en vite de permettre un réglage mécanique des goupilles réglantes, appelées communément goupilles de raquette (la. fig. 10 montre l'ébauche de la pièce mobile 2 de cette va riante).
La fig. 13 à une échelle différente repré sente un outil dont l'extrémité forme un pignon creux pouvant coiffer le dessus de la vis de coq et destiné à engrener avec le sec teur mobile de la fig. :5, en vue de la mise au repère de l'échappement.
La fig. 14. à la même échelle que la fig. 13 montre Lui tournevis à aiguille de repérage, outil destiné à manipuler avec précision l'en rouleur de la<B><U>fi-.</U></B> 3 en vue des corrections à appliquer à la longueur du spiral..
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 9, le pont de balancier 1, ou coq, est surmonté d'une pièce mobile 2, qui peut tour ner gras, à, l'instar d'une raquette autour du coqueret 3, rendu solidaire du coq par deux vis, comme cela se fait habituellement.
La. pièce mobile 2 est équipée d'une che ville .1, tenant lieu de piton et en regard de laquelle se présente le bec 5 d'un petit levier 6, articulé au moyen d'une vis à portée 7, vissée dans la pièce 2, auquel on a rivé à cet endroit une douille 8, formant surépais- seur (fil. 7). A son autre extrémité, le levier 6 comporte un doigt 9, faisant face à une en coche pratiquée dans la pièce 2 et qui dé bouche dans un trou tronconique dans lequel peut tourner gras une plaquette 10 (fig. 8), dont la périphérie, sur environ 72 , est cons tituée en forme de came 11.
Sur la partie supérieure de cette pla quette est. pratiquée une fente 12 analogue à celle d'une tête de vis. A l'aide d'un tournevis normal engagé dans cette fente, il est possible de faire tourner la plaquette sur elle-même et, à un moment donné, la rampe 11 entre en contact avec le doigt 9 du levier 6, dont le bec 5 coince ou libère instantanément le spiral 13, ce dernier étant. préalablement placé au moment de sa pose entre la cheville 4 et le bec 5 du levier en question.
Pour donner de la. stabilité au spiral 13, la, cheville 4 présente une gorge (fig. 2 et 9), dans laquelle le bec 5 du levier 6 s'engage pour aller pincer le spiral 13. Gomme on le voit, ce moyen remplace avantageusement la fixation par piton et goupille employée cou ramment. Il est évident. que l'ajustement co nique donné au trou de la pièce mobile 2 et à la plaquette 1.0 empêche celle-ci de sortir de son logement, dont le fond est constitué par la surface supérieure du coq 1. Cette pla quette 10 peut tourner à frottement gras.
Par ailleurs, la pièce mobile 2 comporte également un autre ajustement conique 14 (fig. 5), dans lequel peut également tourner la tête 17 d'un tourillon-enrouleur 15 (fig. 3). Cet enrouleur présente une partie cylindrique qui forme un petit tambour 15' (fig. 6), dans lequel est pratiquée diamétralement une fente 16 destinée à recevoir le spiral 13, dont l'ex trémité se trouve fixée comme on le verra; ce petit, tambour est surmonté d'une tête conique 17 (fig. 3), fendue comme un tête de vis. Pour éviter que le spiral ne dévie de son emplace ment, on utilise une bague fendue 18. On pourrait éventuellement en placer une deu xième en dessous dii spiral.
Au moment de procéder au réglage de la longueur du spiral, on engage dans la fente 17', prévue sur la tête 17 du tourillon 15, la lame 19 (fi-. 14) d'un tournevis pourvu d'une aiguille-index 21., ajustée à frottement gras sur le corps de l'outil, du fait que son canon est fendu en 20. Cela permet d'orienter l'aiguille 21 en regard d'un repère déterminé, pris sur le mouvement de la montre ou même en dehors.
Ceci étant, en tournant dans un s sen, s ou dans l'autre, il est possible de mo- difier la longueur utile du spiral, si besoin est, d'une quantité infime et contrôlable.
D'antre part, la pièce mobile 2 comprend un bras équipé d'une goupille et d'une clé 22' (fig. 1 et 2), absolument comme une ra quette ordinaire; effectivement, ces organes ont été maintenus comme moyens accessoires du réglage qui consiste à modifier le passage du spiral entre goupille et clé, réglage qui se fait habituellement en pliant à la brucelle la goupille, opération délicate qui se fait dans bien des cas plus ou moins correctement.
Ce travail est facilité par le mécanisme représenté en fig. 11.
La pièce mobile 2 comporte dans ce cas un troisième trou tronconique 24 (fig. 11), dans lequel peut tourner gras une plaquette 1.0' semblable à celle de la fig. 8. D'autre part, un bras 25 élastique, découpé dans la pièce mobile 2, porte la clé 22' et son extrémité forme le bec 26; en outre, ce bras a subi une légère déformation, de façon que son bec ap puie contre la plaquette 10'. En tournant la plaquette, la came qu'elle comporte agit contre le bec en question, produisant ainsi un déplacement de la clé 22', de façon à modifier l'écartement entre goupille et clé par un réglage mécanique.
En outre, la pièce mobile 2 et tout son équipement sont orientables, afin de procéder à, la mise au repère de l'échappement; à cet effet, cette pièce est pourvue .d'une denture d'engrenage 23 (fig. 1). A l'aide d'une clé (fig. 13), on utilise ce genre d'engrenage pour déplacer angulairement la pièce mobile 2, avec tout son équipement, autour du coque- ret fixe 3.
Comme il a été dit au début du présent mémoire, s'il s'agit d'une pièce courante, on emploiera un spiral virolé et conditionné par le fabricant de spiraux. Dans ce cas, la pré paration consiste simplement à chasser la vi role équipée du spiral sur l'axe du balancier et à monter ensuite l'ensemble balancier-spiral dans son mouvement en vue de procéder à l'ajustage et au réglage directement.
S'il s'agit d'un réglage demandant plus de précision, on procède comme on le fait couramment, c'est-à-dire en faisant un réglage préalable par comparaison, en employant une des petites machines à régler bien connues; toutefois, étant donné qu'il y aura retouche sur chaque mouvement à régler, un comptage à 2 ou 3 minutes près est suffisant. et l'ex trémité du spiral sera coupée à une distance de la pince de la machine un peu plus grande que la distance entre les organes 4 et 15, et pliée à l'équerre pour former un crochet de quatre-vingt centièmes de longueur.
Dans l'un ou l'antre des cas, pour monter l'ensemble balancier-spiral, on passe la spire extérieure en dehors de la goupille 22, puis contre la cheville 4, ensuite l'extrémité du spiral préparé à cet effet sera engagée dans la fente de l'enrouleur 15. On serre alors le tambour de l'enrouleur à l'aide d'une pince, de façon que le spiral :se trouve serré dans la fente 16. On retourne ensuite le tout et au moyen de la plaquette-caine 10 (fig. 1) on agit sur le petit levier de fixation 6 afin de pincer le spiral contre la cheville 4, mais de telle façon qu'il puisse glisser gras contre ce dernier et cela pendant la traction (le réglage qui devra avoir lieu par la suite.
De toute facon, une fois la préparation faite, on place le coq garni dans son propre mouvement et on le fixe avec une vis normale mais dont la tête dépasse la planche de coq pour arriver à fleur du dessus de la pièce mobile 2; la partie supérieure de la tête de cette vis sert. de pivot à la clé (fig. 1.3), dont il a été question précédemment.
Pour procéder au réglage, en admettant c,Lie l'on travaille avec un oscillomètre strobo- enregistreur, en première opération on effec- i.ue la mise au repère de l'échappement, pour cela à l'aide de la clé (fig. 13); on fait tour ner la pièce mobile 2 dans un sens ou dans l'autre afin d'obtenir une mise d'échappement impeccable, c'est-à-dire le tic-tac régulier de la montre.
On procède ensuite au comptage et en ob servant le strobo-enregistreur, on se rend compte aisément si la montre avance ou retarde.
Pratiquement, si l'on a prévu un spiral plutôt Ion-, elle retarde, on engage le tourne vis à aiguille (fig. 14) dans la fente 1.T (fig. 3) de l'enrouleur et l'on tourne celui-ci dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre jusqu'à. ce que le réglage soit. conforme. Toutefois, pendant l'opération, on corrige de temps en temps la mise au repère (le l'échappement pour que finalement les deux organes combinés remplissent les con ditions voulues.
Si, par hasard, on avait. dépassé la limite (le correction, on dégage le spiral par l'action de la plaquette 10 (fig. 8). on tourne le tou rillon enrouleur en sens inverse et finalement. clans le bon sens, pour s'arrêter cette fois au repère désiré.
En dernier lieu, on bloque le spiral contre la cheville 4, en agissant sur la plaquette came 10, ce qui termine l'opération. Le procédé décrit se réfère à une fabri- cation eoura.nte, si l'on veut passer au stade d'une fabrication pliLs soignée, il faut en, venir à. des observations de vingt-quatre heures effectives et même de plusieurs jours comme cela. se fait en pareil cas;
toutefois, afin de profiter ainsi de tous les avantages que l'on peut tirer de l'émploi de l'objet de l'invention, il y a. lieu d'employer le méca nisme représenté dans la fig. 11, lequel per met d'agir mécaniquement sur l'écartement entre goupille et clé.
D'autre part, si l'on emploie un spiral vi-, rolé et conditionné par le fabricant de spi raux ou différemment, il est- bien entendu que tout en faisant le réglage directement sur chaque mouvement cela n'exclut pas la possibilité d'utiliser un mécanisme agissant , sur l'écartement goupille et. clé.
Device for mounting the balance-spring assembly of a watch movement, making it possible to adjust this assembly directly in place. Adjusting watch movements fitted with a balance wheel and hairspring is delicate and meticulous work, requiring an expert hand. However, regardless of the abilities and individual diligence of such a specialist, it is materially impossible to achieve good results if the construction itself is not planned, cared for and controlled in all respects.
In addition, assuming work carried out under the best conditions and having taken all possible care, there are always irregularities in the course of the movement. These irregularities arise from the imperfection of the parts constituting the motor organs and other parts of the movement.
It is possible that irregularities from different causes may come to be understood or added up. It follows that each movement looks different at setting.
It is therefore easily understood that it is not possible to carry out series work on balance-sprung assemblies from the point of view of ibration and counting, without this work being followed by alterations.
The classic means available to make these alterations are the domain of a specialist: either that we act on the weight of the balance, which is long and delicate, on the racket pins, which is commonly done , but more yes less correctly, or that one operates on the length of the hairspring, which requires a certain skill and a great deal of precision.
In any case, the final adjustment of a watch movement can only be done rationally by acting on the balance-spring assembly mounted in its respective movement. The object of the invention allows two ways of working.
a) If it is an adjustment on a standard quality part: it is possible to make the adjustment directly on the movement, starting with a hairspring which has come out of the factory, conditioned for this, that is to say - say angled, curled; of a determined length and having its outer coil terminated by a hook.
b) If it is a work requiring more precision, starting from a preliminary adjustment carried out by comparison with a calibrated balance, as is usually done, which must be followed by alterations, the object of the The invention facilitates these alterations, to such an extent. that this work can be carried out by anyone who knows how to hold a watchmaker's screwdriver, and that by acting mainly and with precision on the determination of the active length of the hairspring.
The subject of the invention is a device for mounting the sprung balance assembly of a timepiece movement, making it possible to adjust this assembly directly in place, characterized by a part movable angularly around the cockle, for placing. at the mark of the escapement, and which carries, in addition to a key and a so-called racket pin, external recessing or ganes of the hairspring comprising a pin and a pliers whose nose normally comes to pinch the hairspring against this ankle, and adjustment means allowing to adjust the active length of the hairspring by moving it between the ankle and said clamp, the latter being man # uvrée by another member carried by the moving part and on which one acts during adjustment operations.
The accompanying drawing shows by way of example, in a schematic manner, an embodiment of the object, of the invention, as well as details of variants and corresponding tools.
Fig. 1 is a plan view on a large scale, seen from above.
Fig. 2 is a side elevation of the left side of the wire. 1.
Fig. 3 is a section through the part denominated as a trunnion-winder.
Fig. -I is a plan view of the rooster or balance bridge.
Fig. 5 shows the movable part seen in plan, this part replacing the well-known racket.
The thread. 6 shows the sprung balance assembly seen from below in place on the rooster.
Fig. 7 is a sectional view of a detail of the hairspring fixing lever against the holding pin. place of piton.
Fig. 8 shows a plan and section of the locking lever cam plate. The <U> fi-. </U> 9 is a detail in section of the fixed pin, fixed by riveting on the movable sector of FIG. 5.
Figs. 10, 11 and 12 are plan views showing various parts modified quickly to allow mechanical adjustment of the adjusting pins, commonly called racket pins (Fig. 10 shows the blank of the moving part 2 of this variant) .
Fig. 13 on a different scale represents a tool the end of which forms a hollow pinion which can cover the top of the cock screw and intended to mesh with the mobile sec tor of FIG. : 5, in order to mark the exhaust.
Fig. 14. on the same scale as in FIG. 13 shows Him spotting needle screwdriver, a tool intended to manipulate with precision the roller of the <B> <U> fi-. </U> </B> 3 with a view to making corrections to the length of the hairspring ..
In the embodiment shown in FIGS. 1 to 9, the balance bridge 1, or cock, is surmounted by a movable part 2, which can turn fat, like a racket around the cock 3, made integral with the cock by two screws, as is usually done.
The. Movable part 2 is equipped with a che town .1, taking the place of a piton and opposite which there is the spout 5 of a small lever 6, articulated by means of a bearing screw 7, screwed into the part 2, to which a sleeve 8 has been riveted at this point, forming an extra thickness (wire 7). At its other end, the lever 6 comprises a finger 9, facing a notch formed in the part 2 and which opens into a frustoconical hole in which a plate 10 can turn bold (fig. 8), the periphery of which, on about 72, is made in the form of a cam 11.
On the upper part of this plate is. a slot 12 similar to that of a screw head. Using a normal screwdriver engaged in this slot, it is possible to turn the plate on itself and, at a given moment, the ramp 11 comes into contact with the finger 9 of the lever 6, whose nozzle 5 instantly jams or releases the balance spring 13, the latter being. previously placed at the time of its installation between the pin 4 and the spout 5 of the lever in question.
To give. stability to the hairspring 13, the pin 4 has a groove (fig. 2 and 9), in which the nose 5 of the lever 6 engages in order to pinch the hairspring 13. As can be seen, this means advantageously replaces the fixing by eyebolt and pin commonly used. It is obvious. that the conical adjustment given to the hole of the moving part 2 and to the plate 1.0 prevents the latter from coming out of its housing, the bottom of which is formed by the upper surface of the cock 1. This plate 10 can rotate in friction fat.
Furthermore, the movable part 2 also comprises another conical fitting 14 (fig. 5), in which the head 17 of a rewinder journal 15 (fig. 3) can also turn. This winder has a cylindrical part which forms a small drum 15 '(FIG. 6), in which a diametrically formed slot 16 intended to receive the hairspring 13, the end of which is fixed as will be seen; this small drum is surmounted by a conical head 17 (fig. 3), split like a screw head. To prevent the hairspring from deviating from its location, a split ring 18 is used. A second one could possibly be placed below the hairspring.
When adjusting the length of the hairspring, it engages in the slot 17 ', provided on the head 17 of the journal 15, the blade 19 (fig. 14) of a screwdriver provided with an index needle 21 ., adjusted with greasy friction on the body of the tool, due to the fact that its barrel is split at 20. This makes it possible to orient the hand 21 opposite a determined mark, taken on the movement of the watch or even outside.
This being the case, by turning in one sen, s or the other, it is possible to modify the useful length of the hairspring, if necessary, by a tiny and controllable amount.
On the other hand, the movable part 2 comprises an arm equipped with a pin and a key 22 '(fig. 1 and 2), absolutely like an ordinary racket; indeed, these members have been maintained as accessory means of the adjustment which consists in modifying the passage of the balance-spring between pin and key, adjustment which is usually done by bending the pin with tweezers, a delicate operation which is done in many cases more or less correctly.
This work is facilitated by the mechanism shown in fig. 11.
The movable part 2 comprises in this case a third frustoconical hole 24 (FIG. 11), in which a plate 1.0 ′ similar to that of FIG. 8. On the other hand, an elastic arm 25, cut in the moving part 2, carries the key 22 'and its end forms the spout 26; in addition, this arm has undergone a slight deformation, so that its beak ap puie against the plate 10 '. By turning the plate, the cam it comprises acts against the nozzle in question, thus producing a displacement of the key 22 ', so as to modify the distance between pin and key by a mechanical adjustment.
In addition, the moving part 2 and all its equipment can be oriented, in order to carry out the setting of the exhaust; for this purpose, this part is provided with a gear toothing 23 (fig. 1). Using a wrench (fig. 13), this type of gear is used to angularly move the moving part 2, with all its equipment, around the fixed shell 3.
As stated at the start of this specification, if it is a common part, a hairspring will be used with a spiral wound and packaged by the hairspring manufacturer. In this case, the preparation consists simply in driving out the vi role equipped with the hairspring on the axis of the balance and then mounting the balance-spring assembly in its movement with a view to carrying out the adjustment and adjustment directly.
If it is an adjustment requiring more precision, one proceeds as is currently done, that is to say by making a preliminary adjustment by comparison, by using one of the small well-known adjusting machines; however, given that there will be retouching on each movement to be adjusted, a count to the nearest 2 or 3 minutes is sufficient. and the end of the hairspring will be cut at a distance from the machine clamp a little greater than the distance between the members 4 and 15, and bent square to form a hook eighty hundredths long.
In either case, to assemble the sprung balance assembly, we pass the outer coil outside the pin 22, then against the pin 4, then the end of the hairspring prepared for this purpose will be engaged. in the slot of the reel 15. The reel drum is then clamped using pliers, so that the hairspring: is clamped in the slot 16. The whole is then turned over and by means of the wafer 10 (fig. 1) we act on the small fixing lever 6 in order to pinch the hairspring against the ankle 4, but in such a way that it can slide greasy against the latter and that during the traction (the adjustment which will have to take place thereafter.
In any case, once the preparation is done, we place the furnished rooster in its own movement and it is fixed with a normal screw but the head of which exceeds the rooster board to arrive flush with the top of the mobile part 2; the upper part of the head of this screw serves. pivot to the key (fig. 1.3), which was discussed previously.
To proceed with the adjustment, admitting c, Lie we work with a strobe-recording oscillometer, in the first operation we carry out the setting of the exhaust, for this using the key (fig. . 13); the moving part 2 is rotated in one direction or the other in order to obtain an impeccable escapement setting, that is to say the regular ticking of the watch.
We then proceed to counting and by observing the strobe-recorder, we can easily see whether the watch is moving forward or backward.
Practically, if a rather Ion-hairspring has been provided, it will delay, we engage the needle screwdriver (fig. 14) in the slot 1.T (fig. 3) of the winder and turn the one. here counterclockwise to. whatever the setting is. compliant. However, during the operation, the setting is corrected from time to time (the escapement so that finally the two combined components fulfill the required conditions.
If, by any chance, we had. exceeded the limit (the correction, the hairspring is released by the action of the plate 10 (fig. 8). we turn the reel in the opposite direction and finally in the right direction, this time to stop at the mark longed for.
Lastly, the hairspring is blocked against the pin 4, by acting on the cam plate 10, which ends the operation. The process described refers to an eoura.nte manufacture, if one wants to pass to the stage of a careful manufacture of folds, it is necessary to come to it. observations of twenty-four hours effective and even of several days like that. is done in such a case;
however, in order thus to take advantage of all the advantages which can be derived from the employment of the object of the invention, there is. instead of using the mechanism shown in fig. 11, which allows to act mechanically on the distance between pin and key.
On the other hand, if one uses a spiral spiral, wound and conditioned by the manufacturer of spirals or differently, it is understood that while making the adjustment directly on each movement this does not exclude the possibility of '' use an acting mechanism on the pin spacing and. key.