Machine pour découper le carton, le cuir et autres matières en feuilles. La présente invention concerne une ma chine perfectionnée pour découper des ma tières en feuilles, telles que le carton, le cuir, certains métaux tendres, etc.
Cette machine comprend un tranchet, fixé à l'une des extrémités d'une bielle qui est assujettie à passer, avec faculté de coulisse ment, par un point fixe et qui, à son extré mité opposée, est articulée à un maneton de manivelle animé d'un mouvement de rotation continu, grâce à quoi le taillant du tranchet est amené à décrire une trajectoire fermée approximativement en forme d'ellipse.
La machine pourra également comporter une table de travail qui reçoit les feuilles à découper et qui présente une fente dans la quelle pénètre l'extrémité du taillant du tran chet.
Suivant une forme de réalisation, la ma chine comporte également un pied de biche à ressort disposé au-dessus de la table de tra vail, au voisinage immédiat du tranchet., de manière à exercer une certaine pression verti cale sur les feuilles dans la région où le tran chet travaille. Ce pied de biche comprend, de préférence, deux branches indépendantes l'une de l'autre, de manière à pouvoir se pla cer à des niveaux différents et à permettre de découper des feuilles à l'aide d'un gabarit appliqué sur elles. Ce gabarit s'engage alors, par exemple, avec le paquet de feuilles, sous l'une des branches du pied de biche, tandis que l'autre branche appuie seulement sur la. partie des feuilles qui dépassent le contour du gabarit.
Suivant une forme de réalisation de la machine selon la présente invention, on a en outre prévu, pour compléter la gamme de ses modes d'utilisation, des dispositifs de rele- vage des branches du pied de biche, avec faculté d'immobilisation dans la position rele vée.
D'autres particularités secondaires de la machine apparaîtront au cours de la descrip tion suivante d'une forme d'exécution repré sentée, à titre d'exemple, au .dessin annexé. Dans ce dessin: La fig. 1 est une vue -en perspective de l'ensemble de la machine.
La fig. 2 est une vue de profil de la. tête de découpage.
La fig. 3 est une vue de face de la tête de découpage.
La fig. 4 est une vue en plan du pied de biche.
La fig. 5 est une coupe du pied de biche suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe du pied de biche suivant la ligne VI-VI de la fig. 4.
La fig. 7 est un schéma montrant la tra jectoire décrite par le taillant du tranchet au cours du fonctionnement.
Les fig. 8 et 10 sont des vues de deux formes de réalisation du taillant du tranchet. Les fig. 9 et 11 sont des coupes suivant les lignes IX-IX et XI-XI respectivement des fig. 8 et 10.
La machine représentée est supposée pla cée sur -un établi 11 (fig. 1) ; elle comprend un socle ou table de travail 12 surmontée d'un col de cygne 13, à l'extrémité de laquelle se trouve la tête de découpage 14.
A cette tête aboutit un arbre 15 (fig. \') qui est supporté par le col de cygne 13 et qui porte une poulie 16 sur laquelle passe une courroie d'entraînement 17 provenant d'un moteur électrique 18 monté sur ou sous l'éta bli 11. A l'extrémité opposée à la tête de dé coupage, le col de cygne 13 comporte une meule 19 pour l'affûtage du tranchet, de dé coupe. Un embrayage 21 permet à l'arbre 15 d'entraîner cette meule lorsque cela est né cessaire. La mise :en marche et l'arrêt de la machine sont assurés soit à la main par un interrupteur 22 placé sur le col de cygne 13, soit au pied par une pédale 20 qui commande un rhéostat 30 intercalé dans le circuit du moteur 18 et permettant de faire varier la vitesse de la machine.
La tête de découpage, plus spécialement représentée aux fig. 2 et 3, comprend comme pièce principale une bielle 23 qui forme, à sa partie supérieure, une fourche 24 entre les branches de laquelle est maintenu un coulis- seau de bronze 25. Ce coulisseau forme cous sinet pour le maneton 26 d'un excentrique qui termine l'arbre 15 de la machine. L'excen tricité du maneton 26 est relativement faible: environ 3 mm.
Le coulisseau 25, déjà. guidé dans la fourche 24, est solidaire d'une broche 27 qui traverse librement la fourche 24 dans deux fentes longitudinales et qui sert d'axe de rota tion à deux joues 28 réunies par une entre toise extérieure 29. Chaque joue 28 comporte une fente 31 excentrée par rapport à. l'axe 27 et dans ces deux fentes 31 sont. engagées les extrémités d'une broche 32 indépendante du coulisseau 25, mais solidaire de la fourche 24 de la bielle 23. Un ressort 33, attaché d'une part à la bielle 23 et d'autre part à l'une des joues 28, rappelle constamment ces dernières dans la position montrée sur les fig. 2 et 3.
La bielle 23 s'étend vers la table de travail 12, et à. son dernier tiers inférieur elle tra verse une oreille 34 qui forme, vers l'arrière, une tige horizontale 35 maintenue à frotte ment doux dans une douille 36, fixée au col de cygne 13 de la machine. Cette oreille est retenue contre tout mouvement de coulisse ment par des écrous 37, mais elle peut libre ment tourner autour de l'axe de la tige 35.
Pour éviter que la bielle 23 puisse tour ner à l'intérieur de l'oreille 34, cette bielle est munie d'une colonnette 38 légèrement dé portée parallèlement et traversant, elle aussi, l'oreille 34.
Au-dessus -et au-dessous de l'oreille 31, la bielle 23 comporte deux colliers ou bossages 40 dans chacun desquels est pratiquée une fente telle que 39 accompagnée d'une vis de serrage 41; cette disposition permet de fixer à la bielle 23, parallèlement à elle, un tran chet 42 (fig. 3) qui se termine à sa. partie inférieure par un taillant aigu 43 (fig. 8 à 11).
A l'aplomb du tranchet 42, la table de tra vail 12 comporte une pastille d'acier 44, dans laquelle est pratiquée une fente 45 où peut pénétrer le taillant 43 du tranchet 42.
La pastille 44 est maintenue par une ba gue circulaire filetée -16 dans une platine 47 logée, avec jeu, dans la table 12 et fixée pour- vissage dans un chariot 48 maintenu par un écrou 49 sur une tige :51 susceptible de cou lisser horizontalement dans une portée 52 fixée sous la table 12.
La tige 51 eorïrporte une douille fendue et taraudée 53 dans laquelle pénètre l'extrémité filetée 54 d'une autre tige :> > portée sur la table 12 et terminée par un bouton de ma- rraeuvre 56. La tige 55 peut tourner sur elle- même, mais est assurée contre tout mouve ment. longitudinal par une bague de rete nue 57.
Autour de la douille fendue 53 est. disposé un collier 58 muni d'une vis 59 dont la tête est engagée dans un trou 61 de la table de travail 12. Cette vis, une fois serrée, bloque la douille 53 sur la portée filetée 54, de sorte que le chariot 48, la platine 47 et la pastille 44 sont alors immobilisés.
La tête de la machine comporte également un pied de bielle formé de deux branches 62 et 63 entre lesquelles passe le tranchet. 42, comme le montre la fi-,. 4. La branche du pied de bielle 6<B>2</B> comporte un bec d'engagement 65 quelque peu relevé vers le haut (fig. 3). A ce bec succède une partie horizontale garnie d'une plaquette 66 qui s'étend contre le tran chet 42 suivant une partie -en équerre 67 rele vée vers le haut.
A son autre extrémité, la branche 62 du pied de bielle est fixée à deux tiges paral lèles 68 et 69 qui s'engagent dans un bloc 71 porté par une console en équerre 72 fixée au col de cygne 13 par des boulons munis d'écrous 73 (fig. 3).
L'autre branche 63 du pied de biche lie comporte pas de bec d'engagement, mais elle est munie d'une plaquette horizontale 74 qui vient s'étendre contre le tranchet 42 suivant une partie en équerre 75 orientée vers le bas (fig. ?).
Comme le montre la vue en plan de la fig. 4, on voit qu'en avant du tranchet 42, la plaquette 74 forme un redan 76 dont la saillie correspond à l'épaisseur du tranchet 42.
1>e même que la branche 62 du pied de biche, la branche 63 est fixée à. deux tiges parallèles 77 et 78 engagées dans le bloc \77. déjà décrit.
Comme le montre la vue en coupe de la fig. 5, les tiges 68 et 77 sont identiques et. sont entourées, à leur partie inférieure, par des douilles entretoises 70 qui pénètrent par tiellement dans le bloc 71 et forment ainsi chacune un épaulement 79 servant. d'appui à un ressort 81 entourant la tige et comprimé par un éeron 82 se vissant dans le bloc 71. A leur partie supérieure, les deux tiges 68 et 77 sont réunies par une traverse 83. L'articu lation de cette traverse sur chacune de ces tires s'effectue dans une fente telle que 84, de sorte que les mouvements des tiges 68 et 77 peuvent être dans une certaine mesure indépendants.
La traverse 83 est attachée en son milieu à l'extrémité d'un levier de relevage simultané 80 articulé à une chape 85 fixée au bloc 71. Un léger ressort. 86 rappelle constamment ce levier 80 vers le bas, mais son action est, bien entendu, insuffisante pour vaincre celle des ressorts 81 des tiges.
Les tiges 69 et 78 traversent le bloc 71 et, à leur :extrémité supérieure, elles sont arti culées à un levier de relevage individuel 87. Comme le montre la fig. 6, l'une de ces arti culations s'effectue dans une fente 88, -grâce à quoi le mouvement de pivotement du levier 87 peut se traduire en mouvement rectiligne relatif des tiges 69 et 78, dans un sens ou dans l'autre.
Ces deux tiges 69 et 78 comportent cha cune, à l'endroit convenable, une gorge 89; de phis, entre les tiges 69 et 78, le bloc 71 porte un verrou pivotant 91 dont une extrémité est tronquée en 91' en regard de la tige 69.
La position du bloc 71 sur la console 72 est, de préférence, réglable; à cet effet, eonime le montre la fig. 5, une vis 92, munie d'un boulon 93, est. portée par la. console 72, de manière à pouvoir tourner sur elle-même sans mouvement longitudinal; d'autre part, cette vis est engagée dans une portée tarau dée 94 du bloc 71. Ainsi, la rotation de cette vis se traduit par un coulissement du bloc 71 sur la console 72. Une vis de serrage 95 (fig. 3) assure l'immobilisation du bloc 71 dans la position convenable.
Le fonctionnement de la machine ainsi dé crite est le suivant: Le moteur 18 étant mis en marche, par la manoeuvre de l'interrupteur \?? ou de la pédale 20 qui agit sur le rhéostat 30, l'arbre 15 tourne et, avec lui le maneton excentré 26. La partie supérieure de la bielle 23 décrit donc une trajectoire circulaire ayant pour rayon l'excentricité du maneton. Comme, d'autre part, la bielle 23 est assu jettie à passer dans l'oreille 34, elle y cou lisse alternativement dans un sens et dans l'autre, tandis que l'oreille 34 oscille autour de l'axe de la tige 35.
Tous les points de la bielle décrivent donc des courbes fermées, et si l'on considère notamment le taillant 43 du tranchet. 4? fixé le long de la bielle, on peut se rendre compte d'après le schéma de la fig. 7 que sa trajectoire est une courbe ovale rappelant. la forme d'une ellipse dont le grand axe serait. égal au diamètre du cercle décrit par le maneton 26 et dont le petit axe est. d'autant plus court que le taillant est. plus rapproché de l'oreille 34.
La machine met à profit ce mouvement particulier du taillant 43 pour découper les matières en feuilles qu'on fait glisser vers lui, sur la table de travail 12 dans la direction de la flèche P des fi-. 3 et 7. La demi-courbe supérieure constitue la course pendant la quelle 12. matière est découpée; la demi-courbe inférieure correspond au recul du tranchet que l'opérateur met à. profit pour faire avan cer la. matière et la présenter pour la course de découpe suivante.
Il est à remarquer que le taillant frotte sur la matière qui vient d'être découpée, de sorte que, dans sa course de recul, il a tendance à entrainer la matière avec lui, si bien que l'effort d'avancement à exercer par l'opérateur est. à peu près nul; l'opérateur n'a donc qu'à. guider la matière plutôt qu'à la pousser, il peut aussi concen trer son attention à suivre le contour du des sin ou du gabarit, suivant lequel la matière doit être découpée.
La. réaction de la matière sur le tranchet engendre, dans la bielle 23, un couple de tor sion qui tend à la faire tourner dans l'oreille 34, mais qui est contrebalancé par la. présence de la colonnette 38.
Pendant. 1a course ascendante de l'outil, il est nécessaire que la. matière ne soit pas soule vée. C'est pourquoi les deux branches 62 et 63 du pied de biche, repoussées vers la table 12 par les ressorts 81, sont destinées à main tenir la matière sur la table. Si le contour suivant lequel doit être faite la. découpe est simplement dessiné sur la feuille supérieure du paquet, les deux branches 6:3 et 63 restent. toujours au même niveau.
Mais dans la plu part des cas, la découpe s'effectue à l'aide d'un gabarit de la forme voulue, posé à plat sur le paquet de feuilles; dans ces conditions, la branche 62 du pied de biche appuie à la fois sur le gabarit et les feuilles, tandis que la branche 63 appuie sur les feuilles seules; elle reste donc à. un niveau inférieur, ce qui justifie l'indépendance des deux branches 6'? et 63. Suivant. les épaisseurs du paquet de feuilles et du gabarit, on règle la pression des branches du .pied de biche au moyen des écrous 82.
Au cours de da découpe suivant gabarit, ce dernier doit rester tangent au tranchet -12 sans que celui-ci puisse mordre dans le gaba rit; c'est dans ce but qu'on a prévu sur la plaquette 74 de la branche 63 le redan 76 contre lequel vient, buter le gabarit.
Lorsque le contour à découper comporte des courbes rentrantes à. faible rayon, il arrive parfois que le gabarit doive s'enga@>er partiellement sous la branche 63<B>dit</B> pied de biche; c'est pourquoi la plaquette 7-I de cette dernière comporte un rebord 75 dirigé vers le bas; ainsi se trouve ménagé le dégagement néces saire au passage éventuel du gabarit.
Pour engager la matière sous les branches du pied de biche, au début du travail, on sou lève celles-ci simultanément au moyen du le vier de relevage 80 en abaissant celui-ci.
Si la découpe doit. se faire à l'intérieur des feuilles, il est nécessaire de relever le tranchet avant de placer les feuilles sur la table 12; pour cette nranaeuvre, on soulève l'entretoise 29 de manière à faire pivoter les joues 28; grâce aux rampes 31, la bielle et le tranchet se relèvent par rapport. au eoulisseau 25. Après engagement des feuilles à découper sous le pied de biche, on rabaisse la traverse 29; la bielle descend et. le tranchet perce le paquet de feuilles à l'endroit voulu; on peut alors commencer le travail.
Cependant, lorsque la matière est très dure, il est. préférable de pratiquer préalable ment un trou à. l'endroit où le tranchet doit s'engager.
Le pied de biche subit fréquemment, au cours du travail, des pressions dirigées dans le sens transversal. C'est le cas notamment lorsque le tranchet. perce le paquet de feuilles, comme il vient. d'être dit, et a ainsi tendance à fléchir par flambage. De même, lorsque la découpe a lieu suivant gabarit, pour que le tranchet suive bien le contour de ce dernier, l'opérateur doit. pousser l'ensemble du paquet de feuilles et: du gabarit, transversalement vers :le redan 76. Cependant, il faut. que, dans tous les cas, les deux branches du pied de biche restent bien en place, de part et d'autre (lu tranchet et parallèlement à ses faces laté rales; c'est pourquoi on a disposé les tiges de guidage 69 et 78.
Or, la présence de ces tiges est, également, mise à. profit pour permettre le relevage permanent. de la branche 63 ou (les deux branches du pied de biche. Par exemple, si le gabarit est tellement. épais que son passage éventuel sous la branche 63 du lied de biche serait impossible ou si le con tour à découper présente des régions où le rayon de courbure est trop .faible pour qu'on ne soit pas gêné par le rebord 75 et le redan 76, on agit, vers le bas sur le levier 87 jusqu'à ce que la gorge 89 de la tige 78 vienne au niveau du verrou 91 et, on fait pivoter ce der- 1(ier jusqu'à la position figurée en II sur la 11g. 4.
Ce verrou s'engage dalis la gorge 89 et maintient la branche 63 du pied de biche en position relevée. Comme le verrou 91 est tron qué en 91', la tige 69 ne gêne pas pour effec tuer ce pivotement.
Si l'on veut maintenir relevées, simultané- nient, les deux branches du pied de biche, on abaisse le levier 80 et l'on fait pivoter le ver rou 91 jusqu'à la position III de la fig. 4; ce verrou s'engage alors dans les deux gorges 89 (les tiges 69 et 78 et maintient le pied de biche relevé. Dans cette position, on peut pro céder, avec quelques précautions, au décou page, à vue, de la matière en feuilles.
Pour la position I du verrou 91, le pied (le biche est libre de faire pression sur les feuilles à découper.
Pour. que la découpe soit franche et que la partie utile des feuilles découpées soit exempte (le bavure, il est, essentiel que la face du tran- c11et. 42 regardant vers la droite de la fig. 2 soit bien en contact. avec la paroi correspon dante de la fente 45 de la pastille 44; de cette façon, si une bavure se forme, elle sera sur le déchet et ne présentera pas d'inconvé- nient. Pour obtenir ce résultat, on doit ame ner la pastille 44 dans la position voulue par rapport au tranchet 42 et, après desserrage de la vis 59, on agit sur le bouton 56 pour faire coulisser le chariot 48 dans le sens voulu et de la longueur convenable. Lorsque la posi tion voulue de la pastille 44 est atteinte, on resserre la vis 59 pour immobiliser toutes les pièces.
De même, pour l'obtention d'un travail satisfaisant, le tranchet 42 doit passer juste entre les plaquettes 66 et 74 du pied de biche (fig. 4) ; on obtient ce résultat en ajus tant. la position du pied de biche et ceci, en agissant sur le bouton 93 après avoir desserré la vis de blocage 95 (fig. 3); on déplace le bloc 71 jusqu'à la position voulue et il ne reste plus qu'à resserrer la vis 95.
Lorsqu'on découpe du carton ou du cuir, on utilise un tranchet dont le taillant est sim plement coupant, comme le montrent les fig. 8 et 9; si la matière à découper est plus résis tante, comme c'est le cas lorsqu'il s'agit de carton bakélisé ou de métaux tendres: zinc, aluminium, laiton, cuivre, acier doux, etc., il est. préférable d'utiliser un tranchet dont le taillant, représenté en 96 sur les fig. 10 et 11, est en forme de scie; la fig. 11 montre qu'une certaine voie est assurée à la scie ainsi réalisée.
Machine for cutting cardboard, leather and other sheet materials. The present invention relates to an improved machine for cutting sheet materials, such as cardboard, leather, certain soft metals, etc.
This machine comprises a slicer, fixed to one end of a connecting rod which is subject to pass, with the ability to slide, through a fixed point and which, at its opposite end, is articulated to an animated crank pin. of a continuous rotational movement, whereby the cutting edge is caused to describe a closed path approximately in the shape of an ellipse.
The machine may also include a work table which receives the sheets to be cut and which has a slot in which penetrates the end of the cutting edge of the tran chet.
According to one embodiment, the machine also comprises a spring loaded presser foot disposed above the work table, in the immediate vicinity of the slicer, so as to exert a certain vertical pressure on the leaves in the region. where the tran chet works. This presser foot preferably comprises two branches independent of one another, so as to be able to be placed at different levels and to allow the leaves to be cut using a template applied to them. This template then engages, for example, with the bundle of leaves, under one of the branches of the crowbar, while the other branch only presses on the. part of the leaves that extend beyond the outline of the template.
According to one embodiment of the machine according to the present invention, there has also been provided, to complete the range of its modes of use, devices for lifting the branches of the presser foot, with the option of immobilizing it in the presser foot. raised position.
Other secondary features of the machine will become apparent from the following description of an embodiment shown, by way of example, in the appended drawing. In this drawing: Fig. 1 is a perspective view of the whole machine.
Fig. 2 is a side view of the. cutting head.
Fig. 3 is a front view of the cutting head.
Fig. 4 is a plan view of the presser foot.
Fig. 5 is a section through the presser foot along the line V-V of FIG. 4.
Fig. 6 is a section through the presser foot along the line VI-VI of FIG. 4.
Fig. 7 is a diagram showing the tra jectory described by the cutting edge of the cutter during operation.
Figs. 8 and 10 are views of two embodiments of the cutting edge of the cutter. Figs. 9 and 11 are sections along the lines IX-IX and XI-XI respectively of FIGS. 8 and 10.
The machine shown is assumed to be placed on a work bench 11 (FIG. 1); it comprises a base or work table 12 surmounted by a gooseneck 13, at the end of which is the cutting head 14.
At this head ends a shaft 15 (fig. \ ') Which is supported by the gooseneck 13 and which carries a pulley 16 on which passes a drive belt 17 coming from an electric motor 18 mounted on or under the Éta bli 11. At the end opposite the cutting head, the gooseneck 13 comprises a grinding wheel 19 for sharpening the cutting edge. A clutch 21 allows the shaft 15 to drive this grinding wheel when necessary. The starting and stopping of the machine are ensured either manually by a switch 22 placed on the gooseneck 13, or at the foot by a pedal 20 which controls a rheostat 30 interposed in the circuit of the motor 18 and allowing to vary the speed of the machine.
The cutting head, more especially shown in FIGS. 2 and 3, comprises as main part a connecting rod 23 which forms, at its upper part, a fork 24 between the branches of which is held a bronze slide 25. This slide forms a sinet for the crank pin 26 of an eccentric which ends the shaft 15 of the machine. The eccentricity of the crankpin 26 is relatively low: approximately 3 mm.
The slide 25, already. guided in the fork 24, is integral with a pin 27 which passes freely through the fork 24 in two longitudinal slots and which serves as an axis of rotation with two cheeks 28 joined by an outer bar 29. Each cheek 28 has a slot 31 eccentric with respect to. the axis 27 and in these two slots 31 are. engaged the ends of a pin 32 independent of the slide 25, but integral with the fork 24 of the connecting rod 23. A spring 33, attached on the one hand to the connecting rod 23 and on the other hand to one of the cheeks 28, constantly recalls the latter in the position shown in fig. 2 and 3.
The connecting rod 23 extends towards the work table 12, and to. its last lower third it crosses an ear 34 which forms, towards the rear, a horizontal rod 35 held gently in a sleeve 36, fixed to the gooseneck 13 of the machine. This ear is retained against any sliding movement by nuts 37, but it can freely rotate around the axis of the rod 35.
To prevent the connecting rod 23 from being able to turn inside the lug 34, this connecting rod is provided with a column 38 slightly offset carried parallel and also passing through the lug 34.
Above -and below the lug 31, the connecting rod 23 comprises two collars or bosses 40 in each of which is made a slot such as 39 accompanied by a clamping screw 41; this arrangement makes it possible to fix to the connecting rod 23, parallel to it, a tran chet 42 (FIG. 3) which ends at its. lower part by a sharp cutting 43 (fig. 8 to 11).
Plumb with the slicer 42, the worktable 12 comprises a steel pellet 44, in which a slot 45 is made where the cutting edge 43 of the slicer 42 can penetrate.
The pellet 44 is held by a threaded circular rail -16 in a plate 47 housed, with clearance, in the table 12 and fixed for screwing in a carriage 48 held by a nut 49 on a rod: 51 capable of smoothing horizontally in a staff 52 fixed under the table 12.
The rod 51 carries a split and threaded bush 53 into which the threaded end 54 of another rod penetrates:>> carried on the table 12 and terminated by an operating button 56. The rod 55 can turn on it. same, but is insured against any movement. longitudinal by a bare retaining ring 57.
Around the split socket 53 is. arranged a collar 58 provided with a screw 59 whose head is engaged in a hole 61 of the work table 12. This screw, once tightened, blocks the sleeve 53 on the threaded seat 54, so that the carriage 48, the plate 47 and the pellet 44 are then immobilized.
The head of the machine also comprises a small end formed by two branches 62 and 63 between which the cutter passes. 42, as shown in fi- ,. 4. The branch of the small end 6 <B> 2 </B> has an engagement spout 65 which is raised somewhat upwards (fig. 3). This spout is succeeded by a horizontal part furnished with a plate 66 which extends against the tran chet 42 along a right-angled part 67 raised upwards.
At its other end, the branch 62 of the small end is fixed to two parallel rods 68 and 69 which engage in a block 71 carried by a square bracket 72 fixed to the gooseneck 13 by bolts fitted with nuts. 73 (fig. 3).
The other branch 63 of the presser foot binds has no engagement spout, but it is provided with a horizontal plate 74 which extends against the slicer 42 along an angled portion 75 facing downward (fig. ?).
As shown in the plan view of FIG. 4, we see that in front of the slicer 42, the plate 74 forms a step 76 whose projection corresponds to the thickness of the slicer 42.
1> e same as the branch 62 of the crowbar, the branch 63 is attached to. two parallel rods 77 and 78 engaged in the block \ 77. already described.
As shown in the sectional view of FIG. 5, the rods 68 and 77 are identical and. are surrounded, at their lower part, by spacer sleeves 70 which partially penetrate into the block 71 and thus each form a shoulder 79 serving. bearing on a spring 81 surrounding the rod and compressed by a spur 82 screwed into the block 71. At their upper part, the two rods 68 and 77 are joined by a cross member 83. The articulation of this cross member on each of these pulls takes place in a slot such as 84, so that the movements of the rods 68 and 77 can be to some extent independent.
The cross member 83 is attached in its middle to the end of a simultaneous lifting lever 80 articulated to a yoke 85 fixed to the block 71. A light spring. 86 constantly reminds this lever 80 downwards, but its action is, of course, insufficient to overcome that of the springs 81 of the rods.
The rods 69 and 78 pass through the block 71 and, at their upper end, they are articulated to an individual lifting lever 87. As shown in FIG. 6, one of these joints is effected in a slot 88, thanks to which the pivoting movement of the lever 87 can result in relative rectilinear movement of the rods 69 and 78, in one direction or the other.
These two rods 69 and 78 each comprise, in the appropriate place, a groove 89; phis, between the rods 69 and 78, the block 71 carries a pivoting lock 91, one end of which is truncated at 91 'opposite the rod 69.
The position of block 71 on console 72 is preferably adjustable; for this purpose, as shown in FIG. 5, a screw 92, provided with a bolt 93, is. carried by the. console 72, so as to be able to turn on itself without longitudinal movement; on the other hand, this screw is engaged in a threaded bearing surface 94 of the block 71. Thus, the rotation of this screw results in a sliding of the block 71 on the console 72. A clamping screw 95 (fig. 3) ensures immobilizing block 71 in the correct position.
The operation of the machine thus described is as follows: The motor 18 being started, by the operation of the switch \ ?? or of the pedal 20 which acts on the rheostat 30, the shaft 15 rotates and, with it the eccentric crankpin 26. The upper part of the connecting rod 23 therefore describes a circular path having the eccentricity of the crankpin as its radius. As, on the other hand, the connecting rod 23 is ensured to pass through the ear 34, it smooths its neck alternately in one direction and the other, while the ear 34 oscillates around the axis of the rod 35.
All the points of the connecting rod therefore describe closed curves, and if one considers in particular the cutting edge 43 of the cutter. 4? fixed along the connecting rod, one can see from the diagram of fig. 7 that its trajectory is an oval curve reminiscent of. the shape of an ellipse whose major axis would be. equal to the diameter of the circle described by the crankpin 26 and whose minor axis is. the shorter the cutting edge is. closer to the ear 34.
The machine takes advantage of this particular movement of the cutter 43 to cut the sheet material which is slid towards it, on the work table 12 in the direction of the arrow P of the fi- nes. 3 and 7. The upper half-curve constitutes the stroke during which 12. material is cut; the lower half-curve corresponds to the retraction of the slicer that the operator puts at. profit to advance the. material and present it for the next cutting stroke.
It should be noted that the cutting edge rubs on the material which has just been cut, so that, in its retreat, it tends to drag the material with it, so that the forward force to be exerted by the operator is. almost zero; the operator therefore only has to. guiding the material rather than pushing it, he can also concentrate his attention on following the outline of the sine or the template, according to which the material is to be cut.
The reaction of the material on the slicer generates, in the connecting rod 23, a torque which tends to make it rotate in the lug 34, but which is counterbalanced by the. presence of column 38.
During. 1a upstroke of the tool, it is necessary that the. matter is not lifted. This is why the two branches 62 and 63 of the presser foot, pushed back towards the table 12 by the springs 81, are intended to hold the material on the table. If the contour following which must be made the. cutout is simply drawn on the top sheet of the package, the two branches 6: 3 and 63 remain. always at the same level.
But in most cases, the cutting is done using a template of the desired shape, placed flat on the packet of sheets; under these conditions, the branch 62 of the crowbar presses both on the template and the leaves, while the branch 63 presses on the leaves alone; it therefore remains at. a lower level, which justifies the independence of the two branches 6 '? and 63. Next. the thicknesses of the packet of sheets and of the template, the pressure of the branches of the crowbar is adjusted by means of the nuts 82.
During the cutting according to the template, the latter must remain tangent to the cutter -12 without the latter being able to bite into the gaba rit; it is for this purpose that the step 76 is provided on the plate 74 of the branch 63 against which the jig abuts.
When the contour to be cut has curves re-entrant to. small radius, it sometimes happens that the jig must partially engage @> under the branch 63 <B> said </B> crowbar; this is why the plate 7-I of the latter comprises a rim 75 directed downwards; thus the necessary clearance is provided for the possible passage of the template.
To engage the material under the branches of the presser foot, at the start of work, they are simultaneously raised by means of the lifting lever 80 by lowering the latter.
If the cut must. be done inside the leaves, it is necessary to raise the slicer before placing the leaves on the table 12; for this nranaeuvre, the spacer 29 is raised so as to cause the cheeks 28 to pivot; thanks to the ramps 31, the connecting rod and the cutter are raised in relation. with the slider 25. After engaging the sheets to be cut under the crowbar, the cross member 29 is lowered; the connecting rod goes down and. the slicer pierces the bundle of leaves at the desired location; we can then start work.
However, when the material is very hard, it is. better to make a hole beforehand. the place where the slicer must go.
During work, the presser foot is frequently subjected to pressure directed in the transverse direction. This is particularly the case when the slicer. pierces the bundle of leaves, as it comes. to be said, and thus tends to buckle. Likewise, when the cutting takes place according to the template, so that the slicer follows the contour of the latter, the operator must. push the whole packet of sheets and: from the template, transversely towards: the step 76. However, it is necessary. that, in all cases, the two branches of the presser foot remain in place, on either side (the cutting edge and parallel to its lateral faces; this is why the guide rods 69 and 78 have been placed .
However, the presence of these rods is also brought to. profit to allow permanent lifting. of the branch 63 or (the two branches of the crowbar. For example, if the template is so thick that its possible passage under the branch 63 of the presser foot would be impossible or if the con tour to be cut has regions where the radius of curvature is too small so that one is not hampered by the flange 75 and the step 76, one acts, downwards on the lever 87 until the groove 89 of the rod 78 comes to the level of the latch 91 and, the latter is rotated 1 (ier to the position shown in II on 11g. 4.
This lock engages dalis the groove 89 and maintains the branch 63 of the presser foot in the raised position. As the lock 91 is truncated at 91 ', the rod 69 does not interfere with effecting this pivoting.
If it is desired to keep the two branches of the presser foot raised simultaneously, the lever 80 is lowered and the red worm 91 is rotated to position III of FIG. 4; this lock then engages in the two grooves 89 (the rods 69 and 78 and maintains the presser foot raised. In this position, one can proceed, with some precautions, to the uncoupling, on sight, of the sheet material. .
For position I of the lock 91, the foot (the presser is free to put pressure on the sheets to be cut.
For. that the cut is clean and that the useful part of the cut sheets is free (the burr, it is essential that the face of the edge. 42 looking to the right of fig. 2 is in good contact with the corresponding wall. dante of the slot 45 of the tablet 44; in this way, if a burr forms, it will be on the waste and will not present any inconvenience.To obtain this result, we must bring the tablet 44 in the position desired in relation to the slicer 42 and, after loosening the screw 59, the button 56 is acted on to slide the carriage 48 in the desired direction and the appropriate length. When the desired position of the pellet 44 is reached, we tighten screw 59 to immobilize all parts.
Similarly, to obtain a satisfactory job, the cutter 42 must pass just between the plates 66 and 74 of the presser foot (fig. 4); we get this result by adding. the position of the presser foot, by acting on button 93 after loosening locking screw 95 (fig. 3); block 71 is moved to the desired position and all that remains is to tighten screw 95.
When cutting cardboard or leather, a slicer is used whose edge is simply sharp, as shown in figs. 8 and 9; if the material to be cut is more resistant, as is the case with bakelized cardboard or soft metals: zinc, aluminum, brass, copper, mild steel, etc., it is. it is preferable to use a slicer whose cutting edge, shown at 96 in FIGS. 10 and 11, is saw-shaped; fig. 11 shows that a certain path is provided to the saw thus produced.