CH269504A - Procédé pour la préparation du 1,4-dicyano-2-butène. - Google Patents

Procédé pour la préparation du 1,4-dicyano-2-butène.

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CH269504A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C253/00Preparation of carboxylic acid nitriles
    • C07C253/14Preparation of carboxylic acid nitriles by reaction of cyanides with halogen-containing compounds with replacement of halogen atoms by cyano groups

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Description


      Proeédé    pour la préparation du     1,4-dieyano-2-butène.       Cette invention concerne un procédé pour  la préparation du     1,4-dievano-2-btitène,    pro  duit     synthétisé    récemment et avant la formule       CN-CH-CH        -CH-CH_-CN,       qui peut aussi être     désigné    sous le nom de  d     P        -diliy        dromueononitrile.     



  On a proposé de préparer le     1.,4-dicvano    2  butène par réaction d'un     1,4-dihalogéno-2-          butène    avec un cyanure alcalin ou     alcalino-          terreux.    Cette méthode est décrite dans le bre  vet américain N      2342101.    du 25 mai 1942; on  utilise de préférence comme produit de départ.

    le     1,4-dieliloro        2-butène.    Celui-ci peut être  obtenu commodément et     économiquement    par       chloruration    limitée du     btitadiène-1,3    ou d'un  mélange     gazeux    contenant le     butadiène-1,3,     dans des conditions évitant la formation de       tétrachlorobutane    en     quantités    importantes.

    Cependant, on sait que cette opération donne,  en plus du     1.,4-dicliloro=?-liutène,    l'isomère     3,4-          dichloro-1-butène,    ce dernier étant. formé en  quantité très substantielle qui, habituellement.  égale ou excède la. quantité de l'isomère 1,4       [lIuskat    et.     Northrup    dans J. Am.

   Chenu.     Soe.     52, 4043,     (1.930)].    Jusqu'ici, il fallait effec  tuer la séparation, par distillation fractionnée,  du composé 1,4 (point     d'ébullition    1450 C sous  760 mm) de son isomère 3,4 (point d'ébulli  tion     11511    C sous 760 mm), comme opération  préliminaire de la préparation du     1,4-dicyano-          2-butène.    De     ménie,    on ne     pouvait    utiliser que  le     1,4-dibroino-2-btitène.       La présente invention a pour objet un pro  cédé de préparation du     1,4-dieyano=?-liutène     à partir d'un     3,

  4-dihalogéno-1-bntèiie.    .     Son          avantage    essentiel est de permettre l'utilisa  tion d'un     mélange    de     3,4-dihalogéno-1-butène     et de     1,4-dihalo;@éno-2-butène,    notamment du       produit    brut     d'halogénation    du     but.adiène    et  contenant les     3,4-dilialogéno-1-butène    et     1,4-          dihalogéno-2-biitène.     



  Selon l'invention, on fait réagir un     3,4-          dilialogéno-1-butène    ou un mélange de celui-ci  avec son isomère le     1,4-dihalogéno    -butène,  dont. les atomes d'halogène ont des poids     ato-          iniques        compris    entre 35 et 80, avec l'acide       cyanhydrique,    la réaction s'effectuant en  milieu liquide et dans des conditions telles due  ledit milieu reste non alcalin durant toute la  durée de la. réaction, par exemple en présence  d'un carbonate, d'un métal du groupe II de  la. classification périodique en quantité suffi  sante pour absorber     l'hvdracicle    formé.  



  On effectue     avantageusement    la. réaction  en présence d'un     halogénure    cuivreux,     c'est-          à-dire        fluorure,    bromure, iodure ou     chlorure     cuivreux, qui agit comme catalyseur.  



  On peut obtenir, par le présent procédé,  le     1,4-dicyaiuo-2-btitène    avec d'excellents ren  dements et on ne trouve aucun signe de la  présence de     3,4-dicv        ano-1-butène    dans le pro  duit. de la réaction; ainsi, aucune purification  spéciale de ce produit n'est. nécessaire.

   Ce  résultat est. des plus inattendus eu égard aux  données expérimentales     indiquées        clans    Par-           ticle    de     Muskat    et     Northrup    auquel on se  réfère     plis    haut, et desquelles il ressort que  le     3,4-dichloro-1-butène    ne     s'isomérise    en com  posé 1,4 ni à la température ambiante, ni à  900 C.

   On utilise de préférence,     pour    réaliser       l'invention,    les     dichlorobutènes,    qui sont meil  leur marché et,     pluLs        particulièrement    encore,  le produit brut de     chloruration    du     butadiène-          1,3,    qui est un mélange contenant le     3,4-di-          chloro-1-butène    et le     1,4-dichloro-2-butène    dans  des rapports compris habituellement entre 1:3  et 4 :

  1 et aussi les sous-produits de la     chloru-          ration    tels que le     1,2,3,4-tétrachlorobutane    et  le     1-chlorobuitadiène-1,3.    Ces sous-produits ne  gênent pas la réaction avec l'acide cyan  hydrique.  



  Il est essentiel d'opérer en milieu liquide  non alcalin, c'est-à-dire neutre ou acide. Ce  n'est seulement que     lorqu'on    maintient pen  dait toute la réaction des conditions non alca  lines que l'on peut     réaliser    des rendements       commerciaux        satisfaisants    en     1,4-dicyano-2-          butène.    Ces conditions peuvent être réalisées,  par exemple, en faisant réagir le     dihalogéno-          butène    avec l'acide cyanhydrique, en présence  d'un agent qui neutralise l'acide halogéné  formé et est impropre à rendre le milieu alca  lin.

   Parmi de tels agents, les     pluLs    indiqués  sont les carbonates des métaux du groupe II  de la classification périodique, par exemple les  carbonates de magnésium, calcium, zinc ou  baryum. Un autre moyen consiste à faire  réagir le     dihalogénobutène    avec l'acide cyan  hydrique en présence     d'txn    cyanure alcalin, tel  que le .cyanure de sodium, qui neutralise l'acide  halogéné et, simultanément, reforme de l'acide  cyanhydrique.

   Dans ce cas, cependant, le  milieu de réaction doit être sensiblement  anhydre,     c'est-à-dire    ne pas contenir une quan  tité d'eau supérieure à la petite quantité       (2-3,5%)        habituellement        présente        dans     l'acide cyanhydrique commercial, parce que  les cyanures alcalins ont une réaction alcaline  en milieu aqueux. Les cyanures     alcalins,    ce  pendant, sont pratiquement     insolubles    dans  l'acide cyanhydrique.

   Un troisième moyen       consiste    à faire réagir     l'halogénobutène    avec  l'acide cyanhydrique .en l'absence de tout    agent réagissant avec l'acide halogéné libéré;  toutefois, en opérant clé cette façon, les rende  ments sont généralement bas. Dans tous les  cas, la réaction est grandement facilitée par  la présence     d'im    halogénure cuivreux, comme  catalyseur.  



  On utilise de préférence au moins 2     molé-          cudes    d'acide cyanhydrique par molécule de       dihalogénobuitène.    L'acide cyanhydrique uti  lisé peut être le produit commercial qui con  tient normalement 2 à     3,51/o    d'eau; ou, si on  le désire, on peut utiliser l'acide cyanhydrique  qu'on a déshydraté et     redistillé    et qui est pra  tiquement exempt d'eau et bout à<B>260</B> C.  



       Etant    donné que la réaction se fait d'au  tant plus régulièrement que le mélange est  plus fluide, il est désirable d'introduire un  diluant liquide dans le système. On peut uti  liser à cet effet un excès d'acide cyanhydrique  qui est un bon     milieu    de     suspension        pour    les  solides éventuellement présents.

   De plus, un  excès d'acide cyanhydrique favorise la trans  formation complète du     dihalogénobutène.     Ainsi, les conditions     donnant    les rendements  optima sont celles où l'on utilise un excès  d'acide     cyanhydrique,    par exemple 4 à 10     molé-          cudes    d'acide par molécule de     dihalogéno-          butène;    ce rapport peut être élevé à 12 :1 ou  15 :1 ou même davantage si on le désire. On  peut naturellement récupérer et recycler  l'excès d'acide cyanhydrique.  



  Quand la réaction s'effectue en présence       d'iin    agent capable d'absorber l'acide halogéné  sans rendre le milieu alcalin, tel qu'un carbo  nate d'un métal du groupe II de la classifica  tion périodique, on utilise de préférence au  moins une molécule de carbonate (par exemple  de carbonate de calcium) par molécule de     di-          halogénobutène.    On peut en utiliser beaucoup  plus si on le désire, par exemple jusqu'à 3 mo  lécules ou plus, mais     -Lin    grand excès de car  bonate ne paraît pas     augmenter    le rende  ment.  



  Quand la réaction s'effectue avec utilisa  tion, de pair avec l'acide cyanhydrique, d'un  cyanure alcalin, celui-ci sera de préférence le  cyanure de sodium; il est indiqué d'en em-      ployer au moins 2 molécules par molécule de       dihalogénobutène.     



  La réaction est     extrêmement.    lente à. basse  température ou à la température ordinaire.  Il est donc avantageux d'opérer à. une tempé  rature minimum de 500 C,     qui    favorise aussi  l'isomérisation du     3,1-clihalogéno-1-butène    en       1,1-dichloro-2-butène.    L'intervalle de tempéra  ture optimum quand on utilise l'acide cyan  hydrique seul ou en présence de carbonates  des métaux du     groupe    II est. de 100 à 1500 C,  bien qu'on puisse utiliser des températures  plus hautes, particulièrement en l'absence  d'halogénure cuivreux.

   Quand on utilise des  cyanures alcalins pour absorber l'acide     halo-          géné,    on maintient de préférence la tempéra  ture au-dessous de 100  C pour réduire la. ten  dance des     eyanures    alcalins à s'hydrolyser ou  à provoquer la polymérisation de l'acide cyan  hydrique. Dans ce cas, l'intervalle de tempé  rature préféré est de 10 à 800 C.  



  Les fluorure, bromure, iodure ou chlorure  cuivreux sont des catalyseurs spécifiques de  cette réaction, bien que le fluorure et le     ehlo-          rure    cuivreux soient moins efficaces aux  basses températures. Il est. donc désirable  d'opérer à une température d'au moins 1000 C  quand on utilise ces catalyseurs. La quantité  minimum     d'halogénure    cuivreux à utiliser est  de l'ordre d'environ 0,001 mol. par molécule  de     dilialogénobutène;    habituellement, on en  emploie de 0,005 à. 0,2 mol. La quantité  d'halogénure cuivreux exigée pour obtenir une  vitesse de réaction donnée diminue     lorsque    la  température augmente.

   Avec certains maté  riaux d'appareillage qui tendent. à décomposer  l'acide cyanhydrique tel que l'acier     inoxy        da-          ble,        l'Halogénure    cuivreux agit aussi comme  stabilisateur. En plus de     l'Halogénure    cui  vreux, (lu cuivre métallique est aussi un cata  lyseur satisfaisant, probablement parce qu'il  est transformé en halogénure cuivreux par  l'acide     Halogéné    qui se forme.

   La réaction se  fait aussi de façon satisfaisante sans     eat.aly-          settr,    comme le montrent     quelques    exemples,  mais, dans de tels cas, des températures de  réaction élevées sont nécessaires pour obtenir  une vitesse de réaction acceptable en pratique.    Le procédé objet de la présente invention  est exposé avec plus de détails dans les exem  ples suivants où les parties s'entendent. en  poids, sauf indications contraires.  



       Exemple   <I>1:</I>  On charge dans un autoclave plaqué d'ar  gent, refroidi et où l'on a fait le vide, un  mélange de 100 parties (1. mol.) de carbonate  de calcium pulvérisé et 10 parties de bromure  cuivreux. On introduit alors un mélange de  50 parties (0,1 mol.) de     3,1-diehloro-1-butène     et 85 parties (3,1 mol.) d'acide cyanhydrique  anhydre dans l'appareil que l'on place sur un  agitateur à secousses et on chauffe à 1200 C  durant 16 heures. A la fin de ce laps de  temps, on refroidit l'appareil et on élimine  l'excès d'acide cyanhydrique par distillation.  On ouvre alors l'appareil et. lave le produit  de réaction solide avec du chloroforme.

   On  filtre la solution     chloroformique,    extrait le  solide avec du benzène bouillant et on distille  les extraits combinés de chloroforme et. de  benzène. On recueille entre 95 et l30  C, sous  2 mm de pression, 33,3 parties de     1,1-dieyano-          2-butène        représentant.        78,5%        du        rendement     théorique. Par     redistillation,    le produit bout  à point fixe à     90-910    C sous 0,5 mm.

   On l'a  identifié par la suite par son point de fusion  71-75e 5 C (en mélange avec un échantillon  connu de     1,-1-dicyano    -butène) et par hydro  lyse avec l'acide chlorhydrique en acide     d(3-          dihydromuconique    fondant à.<B>1950</B> C. Le pro  duit de réaction n'offre aucun signe quel  conque de la présence du     3,1-dieyano-1-butène.     



  Quand on reproduit l'exemple 1 avec seu  lement 50 parties (0,5 mol.) de carbonate de       calcium,    on obtient des résultats analogues et  le rendement en     1,1-dicy        ano-2-butène    est de  80,2     1/o    du rendement théorique.  



       Exemple        ;3:     On reproduit l'exemple 1 en utilisant  comme produit de départ un mélange en poids  égaux (25 parties chacun) de     3,1-dichloro-1-          butène    et de     1,1-dichloro-2-but.ène,    chaque  composant étant l'isomère séparé et. purifié.  La distillation du produit de réaction donne      33,1 parties de     1,4-dicyano-2-butène,    rende  ment de     781/o    du     rendement    calculé. On ca  ractérise le     produit    comme dans l'exemple  précédent, aucun autre produit de réaction  identifiable n'est isolé.  



       Exemple   <I>3:</I>  On reproduit l'exemple 1 en utilisant  comme produit de départ 59 parties de pro  duit brut obtenu par     chloriiration    du     buta-          diène-1,3    en phase vapeur.

   Le produit de       chloruration        brut        contient        85%        en        poids        d'un     mélange 1:

  1 de     3,4-dichloro-1-biitène    et     1,4-          dichloro-2-butène,    le reste étant principale  ment du     1,2,3,4-tétrachlorobutane    avec     im    peu  de     1-ehlorobutadiène-1,3.    Les produits de  réaction de ce mélange avec de l'acide cyan  hydrique, du carbonate de calcium et du bro  mure cuivreux dans les conditions de l'exem  ple 1 donnent, par distillation, du     1,4-dicyano-          2-butène    en     quantité    correspondant à un     ren-          dement        de        72,

  6        %        basé        sur        le        dichlorobutène     présent. On identifie le produit comme dans  l'exemple 1.  



  <I>Exemple 4:</I>  On charge -un mélange de 50 parties de       3,4-dichloro-1-butène,    50 parties de carbonate  de calcium et 87 parties d'acide cyanhydrique  liquide dans un autoclave plaqué d'argent. On  scelle l'appareil, le place sur un agitateur à  secousses et chauffe à 1500 C durant 15 heures  sous la pression engendrée. A la fin de ce laps  de temps, on refroidit l'appareil et on traite  le mélange réactionnel comme dans l'exem  ple 1.

   Le rendement en     1,4-dicyano-2-butène          est        de        35,2        parties        ou        83        %        du        rendement     théorique.  



  Quand on reproduit l'exemple ci-dessus  avec 25 parties de chacun des     3,4-dicliloro-1-          butène    et     1,4-dichloro-2-butène,    comme pro  duit de départ, on obtient 34,2 parties de       1,4-dicyano-2-butène        ou        81%        du        rendement     théorique.  



  <I>Exemple 5:</I>  On chauffe un mélange de 250 parties de       3,4-dichloro-1-butène,    50 parties de bromure       cuivreux,    245 parties de cyanure de sodium,  430 parties d'acide     cyanhydrique    et 400 par-    tics de méthanol pendant 15 heures à 600 C  dans     im    autoclave plaqué d'argent. Le pro  duit de réaction est repris par une solution  de 300 parties d'acide chlorhydrique à 370/0  dans 750 parties d'eau.

   Par distillation de la  couche     chloroformique,    on obtient, après élimi  nation du solvant, 28 parties de produit de  tête contenant le     dichlorobutène,    138 parties       (65%        de        la        théorie)        de        1,4-dicyano-2-butène,     point d'ébullition 90-1100 C sous 1 mm de  pression, point de fusion 730 C, et 17 parties  de résidu.  



  L'avantage     résultant    de l'emploi de carbo  nates du groupe II sur les types connus de       neutraliseurs    d'acide dans le présent procédé  apparaît nettement lorsqu'on remplace le car  bonate de calcium de l'exemple 1 par 49 par  ties (1 mol.) de cyanure de sodium, la réac  tion étant effectuée en présence de méthanol  à 600 C et les autres conditions étant identi  ques. Le rendement en     1,4-dicyano-2-butène          est        seulement        d'environ        10%        du        rendement     théorique et il se produit une polymérisation  assez considérable de l'acide cyanhydrique.  



  Les carbonates alcalins tels que le carbo  nate de sodium sont inefficaces dans le pro  cédé selon l'invention; le seul effet apparent  quand on substitue des carbonates alcalins au  carbonate de calcium est de polymériser  l'acide cyanhydrique.  



  Au lieu d'utiliser un excès d'acide cyan  hydrique, on peut utiliser seulement la quan  tité stoechiométrique ou un excès modéré, par       exemple        un        excès        de        30    à     100%,        en        même     temps que des diluants organiques liquides,  pratiquement neutres, et présentant une     solu-          bilité        notable        dans        l'eau        (supérieure    à     5%)

  .     La réaction de l'acide cyanhydrique avec un       dihalogénobutène    en présence d'un carbonate  d'un métal du groupe II produisant une molé  cule d'eau par molécule de     dihalogénobutène     consommé, la présence d'un diluant complète  ment non miscible à l'eau est, de ce fait, indé  sirable.  



  Nonobstant le fait que de l'eau est formée  durant la réaction, lorsqu'elle s'effectue en pré  sence d'un carbonate, il est préférable de ne  pas introduire d'eau     additionnelle    et, par      suite, il est. désirable que le diluant liquide  soit sensiblement anhydre. On utilise avanta  geusement. comme diluants le     dioxane,    le ben  zène, le toluène,     l'éther        diéthylique,    l'acétone,  le     tétrahydrofurane,        l'aeétonitrile,    le     propio-          nitrile    et les produits semblables essentielle  ment neutres.

   On peut utiliser les alcools so  lubles dans l'eau tels que le méthanol, l'étha  nol ou le     2-méthoxyéthanol,    bien qu'ils ten  dent à participer à la réaction pour donner  des     composés        aleoxy        comme    sous-produits.  



  Il est toutefois préférable, plutôt que d'in  troduire un diluant étranger dans le milieu  réactionnel, d'assurer la fluidité de celui-ci  par la présence d'un excès d'acide cyanhydri  que.  



       Etant    donné que l'acide cyanhydrique bout  à 260 C et que, de plus, en présence de carbo  nates, il se forme du gaz carbonique, on effec  tue de     préférence    la réaction dans un auto  clave, bien que, lorsqu'on utilise une quantité  suffisante d'un     diluant,    autre que l'acide cyan  hydrique,     ott    puisse opérer à la pression atmo  sphérique avec un     sy        stème    condenseur efficace.  



  Il est préférable que l'appareil (le réaction  soit agité pour     assurer    un boit contact entre  les réactifs.  



       Ott        petit    isoler le     1,4-dicyano-2-butène    ob  tenu par     n'importe    quelle     méthode    appropriée,  telle que distillation directe du mélange réac  tionnel ou extraction préliminaire avec un sol  vant     approprié    tel que le benzène, suivie d'une  distillation ou d'une cristallisation ou encore  par ces deux moyens à la fois.  



  On peut purifier le nitrile ainsi isolé, si       ott    le désire, mais, dans beaucoup de cas, cette       purification    n'est     pas    nécessaire, même quand  le produit, de départ est le produit brut     d'halo-          génation    du butadiène.  



  Le composé     1.,4-dicy        ano-2-btitène    est d'un  grand intérêt comme produit de départ ou  produit intermédiaire pour beaucoup de syn  thèses; il peut, par exemple, être transformé  en acide     dihy        dromuconique    par hydrolyse ou  en     hexaméthylènediamine    par hydrogénation.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la préparation du 1,4-dicy atto- 2-butène, caractérisé en ce que l'on fait réagir un 3,4-diltalogéno-1-butène ou un mélange de celui-ci avec son isomère le 1,4-diltalogéno-2- butène, dont les atomes d'halogène ont des poids atomiques compris entre 35 et 80, avec l'acide cyanhydrique, la réaction s'effectuant en milieu liquide et dans des conditions telles que ledit milieu reste non alcalin pendant toute la durée de la réaction. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que l'on utilise comme produit de départ le produit brut d'halogénation du butadiène-1,3. 2. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la réaction est. effectuée en pré sence d'un carbonate d'un métal du groupe II de la classification périodique, en quantité suffisante pour absorber l'acide halogéné formé. 3. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la. réaction est effectuée en présence d'halogénure cuivretLx comme cata lyseur, en quantité comprise entre 0,005 et 0,2 mol. par molécule de dihalogénobittène. 4.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que ledit milieu liquide comprend un solvant neutre et miscible à l'eau. 5. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que ledit milieu est. pratiquement anhydre et con tient un cyanure alcalin. 6. Procédé selon la revendication et la sous-revendieation 4, caractérisé en ce que ledit milieu est pratiquement anhydre et con tient un excès d'acide cyanhydrique liquide. 7. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que ledit milieu est pratiquement anhydre et con tient un alcool soluble dans l'eau.
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