Machine à composer photographique. La présente invention a pour objet une machine à composer photographique, dans la quelle les lignes sont composées en projetant. individuellement et successivement sur une surface sensible les caractères portés par Lui support tournant en permanence.
Cette machine est caractérisée par des moyens permettant d'obtenir un temps de pose excessivement bref et coopérant avec un dispositif pour déterminer exactement l'ins tant où se produit l'exposition.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine faisant l'objet de l'invention.
La fie. 1 représente, en élévation et eu coupe, cette forme d'exécution.
lia fie. 2 est une vue en plan de cette machine tournée de 180" dans le plan du dessin, les capots supérieurs ainsi que les cy lindres justificateurs et d'autres organes de détail ayant été enlevés.
La fig. 3 représente schématiquement le dispositif photographique avec effet strobos copique.
La fie. 1 représente une variante de ce dispositif sans obturateur.
Les fig. 5 et 6 représentent deux autres variantes du dispositif photographique.
La fie. 7 représente le dispositif de com mande des déplacements et du verrouillage du chariot porte-tambour. La fi-. 8 représente le dispositif de coin- mande des déplacements et du verrouillage de la tourelle porte-objectifs.
La fig. 9 représente le dispositif d'avance variable du chariot porte-pellicule sensible. La fie. 10 représente une vue de détail suivant la ligne a-a de la fie. 9.
La fig. 1.1 représente le dispositif de com mande de la rotation par impulsions du ey- lindre débiteur de la pellicule sensible.
La fie. 12 représente, vu en coupe, un ey- lindre enregistreur.
La fie. 13 représente la disposition des broches sur le cylindre enregistreur supposé transparent et la disposition des contacts com mandés par ces broches.
Les fie. 11-a, 14'' et 11, représentent des variantes de broches d'enregistrement.
La fie. 15 représente une ligne de texte avant justification.
La fie. 16 représente cette même ligne après justification.
La fie. 17 est un graphique permettant de comprendre le fonctionnement du cylindre justificateur.
La fie. 18 représente le disque enregis treur de justification.
La fie. 19 est un schéma de la commande du disque enregistreur de justification et du cylindre justificateur.
La fie. 20 représente, en coupe, le cylin dre justificateur. La fig. 21 montre le circuit de commande d'éclairage.
La fig. 22 représente un autre circuit d'éclairage.
La fig. 23 représente schématiquement un autre dispositif d'enregistrement.
La fig. 24 représente schématiquement un dispositif de sécurité.
Dans les diverses figures, les mêmes réfé rences désignent des organes analogues. Une forme d'exécution complète de la ma chine faisant l'objet de l'invention est repré sentée aux fig. 1 et 2. Les lignes sont com posées photographiquement en projetant suc cessivement et dans l'ordre les signes et ca ractères contenus dans chaque mot sur une surface sensible 12 (fig. 1, 3, 4 et 5), chaque signe étant projeté individuellement, la sur face sensible étant déplacée, après la pro jection de chaque signe, d'une distance dé pendant de la largeur dudit signe.
La machine comprend donc un dispositif photographique, dont une première forme d'exécution est représentée à la fig. 3. Les caractères à reproduire sont disposés sur un disque animé d'un mouvement de rotation continu autour de son axe, et l'exposition se fait à travers une fente très fine qui se dé place, par exemple, tout près devant le film. Cette fente balaye ainsi l'image produite par l'objectif et, malgré le déplacement, il se pro duit une image nette, mais de largeur ré duite, suivant la vitesse de déplacement de la fente.
Il suffit évidemment, pour obtenir une lettre de la forme désirée, de déformer en sens inverse au préalable des lettres types, servant à la prise de vue. Le mécanisme com mandant les fentes peut être facilement éta bli, de façon à assurer une mise en place ri goureuse des images. Il suffit pour cela que la fente passe par le point milieu de la fe nêtre de prise de vue au moment même où la lettre type passe par l'axe optique de l'objec tif de prise de vue. Dans ces conditions, aucun dispositif d'embrayage ni de mise en place précise n'est nécessaire. Le disque porte- caractères tourne sans interruption.
Ce que l'on commande au moyen des touches du cla- vier, c'est l'instant d'ouverture d'un obtura teur disposé devant la fenêtre de prise de vue. Cette ouverture peut être de durée très brève, mie petite fraction de seconde. On peut donc arriver ainsi à une vitesse de fonc tionnement extrêmement élevée avec des appareils tournant de faon uniforme, c'est- à-dire de construction facile et d'usure nulle, permettant un réglage extrêmement précis et qui se conserve.
Se reportant à la fig. 3, l'indice 1 repré sente le disque porte-caractères; il est monté sur le même axe qu'un commutateur fixe 8 portant autant de plots qu'il y a de caractères sur le disque 1 et sur lesquels frotte un balai 9bis, convenablement calé sur l'axe. Sur le même axe est monté, mais tournant en sens inverse, un disque obturateur 0, présentant autant de fentes 7 qu'il y a de caractères sur le disque 1. Une lampe<I>La</I> et un système optique C servent à projeter sur le disque 1 une plage lumineuse de grande intensité. L'image se forme sur le film 12. Un obtura teur disposé en cet endroit empêche l'impres sion de se faire. Celle-ci ne se produit qu'au moment où la lettre choisie passe dans le tra jet des rayons lumineux.
L'objectif est repré senté en 25. L'inversement du sens de la mar che entre les disques 1 et 10 peut, par exem ple, être obtenu au moyen d'engrenages co niques réunis par un satellite. La position de ce satellite peut être réglable, de façon à pou voir modifier légèrement la position relative des deux disques pour assurer une mise en place correcte des lettres par rapport à la fenê tre de prise de vue.
L'obturateur peut être réalisé de diverses façons. On peut, en particulier, le réaliser électriquement ou mécaniquement. Il peut, par exemple, comprendre deux électro-aimants commandant chacun un demi-volet qui s'écarte lorsque le courant est appliqué. Le fonction nement peut en être rendu très rapide par un circuit électrique approprié, par exemple en utilisant une tension d'alimentation élevée et une résistance en série avec le bobinage.
On peut se dispenser de tout dispositif d'obturation en employant des lampes à dé- charges dans lesquelles on envoie une impul sion de courant électrique correspondant à la durée de la prise de vue, impulsion qui pro voque l'apparition d'un brusque éclair lumi neux.
La fig. -1 représente une variante simpli fiée du dispositif photographique. A cet effet, l'obturateur 0 est supprimé, et des photo graphies de lettres ou signes en mouvement sont obtenues avec grande netteté par l'em ploi de dispositifs donnant, à l'instant voulu, un éclair de très grande rapidité, par exem ple d'une durée de un millionnième de se conde environ.
Divers dispositifs peuvent être imaginés, tels que, par exemple, des ares alimentés par des courants (le très courte durée et d'inten sité très grande. Etant donné que la durée de l'éclair est très faible, on peut faire admet tre dans les tubes luminescents ou les arcs des intensités considérables, bien supérieures à celles qu'ils pourraient admettre en fonc tionnement normal. On peut ainsi obtenir une intensité lumineuse considérable permettant une photographie en dépit (le la courte durée de la pose.
On peut utiliser un tube à décharge ait krypton ou au néon, par exemple, fonction nant à une intensité considérablement supé rieure aux valeurs habituelles en fonctionne ment continu. On obtient. ainsi une décharge en régime d'are qui fait apparaître dans le spectre des raies particulièrement actiniques, circonstance favorable pour la photographie.
L'amorçage du tube est. commandé par un contact au moment où la lettre correspon dant à la touche abaissée se présente en place pour être photographiée, comme dans le cas de la fig. 3.
Le dispositif électrique de déclenchement des éclairs sera décrit ci-dessous.
A la fig. 5, les caractères types sont portés par un disque fixe 1.
Ce disque 1 est traversé par un axe A so lidaire de deux surfaces réfléchissantes (mi roirs ou prismes Pi et P2) tournant. d'un mouvement. continu. Un tube à. décharge 2, immobile, est disposé à proximité du disque 1. Il est clair que si ce tube était illuminé cons tamment, l'objectif 25 donnerait sur la sur face sensible 12 une succession d'images. Le tube 2 n'est. cependant illuminé que pendant un temps excessivement court. et. au moment précis où l'image du caractère que l'on veut imprimer se projette sur la pellicule sensi ble 12.
Dans la variante de la. fig. 6, un tube à décharge 2, de forme annulaire, entoure un tambour porte-caractères 1 à la hauteur d'une surface réfléchissante P3 tournant d'un mou vement continu et solidaire d'un arbre de commande creux .le muni d'une fenêtre pour laisser passer les rayons lumineux provenant du tube et avant qu'ils n'atteignent la. surface P3 qui renvoie ces rayons par le conduit laissé au centre de l'axe, vers l'objectif et la pellicule sensible non représentés.
Il est très aisé, dans cette variante, d'interehanger les tambours puisque rien ne gêne la sortie dans un sens, vers le haut par exemple, du tam bour employé.
Les caractères portés par les tambours ou les disques doivent être disposés de façon à. donner par réflexion dans le ou les miroirs et ]'objectif une image d'orientation correcte sur le film photographique. Ceci entraîne une disposition sur le tambour avec des angles variables suivant. l'emplacement de la lettre. On obtient facilement des caractères orientés convenablement en disposant une surface sen sible sur le tambour et les caractères à l'en droit où doivent se projeter les images et en photographiant ainsi successivement divers caractères.
Il est. clair que tout autre dispositif ou eoilibinaison de surfaces réfléchissantes peut être employé. On pourrait, par exemple, uti liser une source lumineuse ponctuelle ou à surface très réduite combinée avec un jeu de surfaces réfléchissantes dirigeant le faisceau lumineux à travers ou sur les lettres à re produire. On pourrait. également employer, au lieu du tube annulaire 2, un tube à. dé charge tournant. Pour limiter la surface éclairée par trans parence, un masque tournant 37a est prévu solidaire de l'arbre Ac.
Revenant aux fig. 1 et 2, la source de lu mière 2, qui peut être, par exemple, un tube à décharge, coopère avec un tambour porte- caractères 1 et un dispositif de commande électrique 3 de la faon décrite ci-dessus.
Le tambour porte-caractères 1 est en une matière transparente, telle que du. verre ou une résine synthétique. I1 peut également être en métal et présente dans ce cas des ouvertures pratiquées en regard de chaque caractère. Les caractères et ,signes sont dessi nés ou reproduits par des procédés connus sur une bande formant support transparent et qui est immobilisée sur le tambour dans la position correcte. Lorsqu'on veut changer de famille de caractères, il suffit de changer les bandes transparentes portant les carac tères, ou encore le tambour lui-même, opéra tion pouvant être faite très rapidement.
A titre d'exemple, dans la machine dé crite, le tambour 1 porte sept rangées de ca ractères ou signes désignées par<I>a, b, c, d, e, f</I> et g. Chaque rangée présente, par exemple, les lettres minuscules et la rangée b les let- Ires majuscules.
Dans la disposition représentée en fig. 1, la rangée de signes a se trouve placée en face de l'objectif 25, l'axe du tambour 1 rencon trant, d'autre part, et par construction à angle droit l'axe optique de l'objectif 25.
Le tambour 1 étant immobile et la lampe 2 étant allumée, une image du caractère a se formera sur la pellicule sensible 12. Le tam bour 1 est animé d'un mouvement rapide de rotation autour de son axe. Pour que, en dé pit de ce mouvement, l'image formée par a sur la pellicule sensible 12 soit nette, il faut que le temps de pose, c'est-à-dire le temps pendant lequel la lampe 2 est allumée, soit excessivement court;
ceci est obtenu par un dispositif électrique contenu dans le coffre 3 et qui sera décrit ci-après et qui donne des impulsions puissantes et excessivement brèves, par exemple en employant un condensateur que l'on décharge au moment voulu dans la lampe 2. La détermination du moment où se produit l'éclair doit se faire avec une grande précision, exactement au moment où le signe sélectionné dans la rangée a, par exemple, coupe l'axe optique de l'objectif 25.
La dé termination de ce moment peut être obtenue par des moyens mécaniques, par exemple à l'aide d'un disque porte-plots fixe 8, en face duquel tourne un disque porte-balai 9, de telle faon que le balai porté par le disque 9 entre en contact successivement avec tous les plots du disque 8 à chaque tour, comme il a été décrit ci-dessus, pour les variantes des fig. 3 et 4.
Le déclenchement de l'éclair à un moment précis peut encore être obtenu par des moyens entièrement électriques en utilisant un disque à plots analogue au disque 8 uni quement pour déterminer le moment cl'allu- mage en première approximation, le déclen chement précis étant assuré par un dispositif multiplicateur de fréquence.
Le seul rôle du plot du disque 8 corres pondant au signe sélectionné sera de fermer, par exemple, le circuit des impulsions, l'im pulsion de déclenchement se produisant à, un moment bien déterminé et indépendant de la qualité des contacts entre le plot considéré et le balai du disque 9.
L'un des avantages de la machine décrite est de permettre d'obtenir comme résultat final des pages composées photographique ment avec des caractères pouvant être de grosseurs très différentes.
Le changement de grosseur ou de corps des signes que l'on imprime par photographie s'obtient. en remplaçant l'objectif 25 par un antre objectif de puissance différente, par exemple par l'objectif 28. Les objectifs eor- respondant aux grosseurs des signes que l'on désire obtenir sont montés sur une tourelle mobile autour d'un axe 56 (fig. 8). Chaque objectif est amené exactement sur le même axe que l'objectif précédemment utilisé, et la tourelle est verrouillée dans cette position, comme il sera décrit en référence à la fig. 8.
Une autre caractéristique de la machine décrite est de permettre lin changement r a- pide et facile des types de figures ou carac tères. La rangée de signes a petit comporter, par exemple, des caractères gras, alors que la rangée c comportera des caractères italiques. Pour pouvoir passer d'un type de caractères à l'autre, il suffira de faire glisser le tambour 1 le long de son axe et d'amener, par exem ple, la rangée c en dessous de l'objectif à la place de la rangée a. A cet effet, le tambour 1 est monté sur un chariot 4 mobile, se dé plaçant, par l'intermédiaire de glissières 81.
sur le bâti fixe 27, afin de permettre le dé placement du tambour 1, le long de son axe, sans empêcher sa rotation; un manchon d'ac couplement 7 coopère avec l'arbre cannelé 6 (fig. 1).
Le chariot porte-pellicule sensible com prend une bobine réceptrice 11 et une bobine débitrice 14, la pellicule étant entraînée par un cylindre 12, tournant autour de son axe d'un angle déterminé après la photographie de chaque ligne.
Le chariot se déplace le long de son axe sur des glissières 46 et 4 7 (fig. '21), chaque fois qu'un signe est photographié, d'une ]on- Queur dépendant de la largeur de ce signe qui est elle-même fonction du signe lui-même et du rapport de grossissement. ou de réduc tion. Le chariot avance également d'une lon gueur déterminée entre chaque mot et de telle façon que les lignes photographiées aient exactement. la longueur désirée, ceci étant obtenu par la combinaison d'un disque de justification 22, d'un cylindre justificateur 19 et d'un système de commande électrique.
Ces dispositifs de justification seront décrits plus loin, en référence aux fig. 15 à 20.
Afin de justifier les lignes composées à la machine, la ligne est d'abord enregistrée sur un ou plusieurs cylindres 15 et 26 dont le fonctionnement sera décrit plus loin, en ré férence aux fig. 12 et 13.
Dans la disposition représentée à la fig. 7, le chariot 4 peut. se déplacer dans le sens de la flèche Fi ou dans le sens de la flèche F2, suivait que l'on veut amener l'un des repères e, <I>f,</I> cg ou l'un des repères<I>a.,</I> b, c en face du repère fixe R. Le chariot mobile 4 est soli- claire d'un noyau plongeur 38 qui peut être actionné par un électro-aimant 29 ou par un électro-aimant 30. Lorsque l'électro-aimant 29 est excité, le chariot se déplace dans le sens de la flèche Fi, et lorsque c'est l'électro aimant 30 qui est excité, le chariot se déplace dans le sens de la flèche F2.
L'une des extrémités des enroulements des électro-aimants 29 et 30 est reliée à une borne de l'alimentation, par exemple au pôle -;-, L'autre pôle (-) de l'alimentation étant à la masse. L'autre extrémité de l'enroulement de l'électro-aimant 29 est reliée à un balai 34 et l'autre extrémité de l'enroulement de l'électro aimant 30 est reliée à un balai 35. Ces balais, qui sont fixes, frottent. sur deux plaques con- duetr iees, respectivement 31 et 32, isolées entre elles, d'une part, et de la. niasse du cha riot 4, d'autre part, par une plaque isolante 33.
Lorsque le chariot mobile 4 se déplace, le balai 34 reste donc constamment en con tact avec la plaque 31 et le balai 35 avec la plaque 32.
Lorsque les éléments du dispositif décrit occupent la position représentée à la fig. 7, les électro-aimants 29 et 30 ne sont pas actionnés, les plaques 31 et 32 étant des plots morts. Des électro-aimants 64, en nombre égal au nombre de positions différentes auxquelles on veut amener le chariot 4 sont montés sur le bâti fixe 27. Chacun de ces électro-aimants actionne un noyau plongeur 36. Dans l'exem ple de la fig. 7, les plongeurs sont actionnés directement et contre l'action antagoniste de ressorts de traction 37. Ces plongeurs ont une extrémité de forme conique, donnant un ver rouillage énergique et précis lorsque cette extrémité vient se placer dans un logement correspondant de la pièce mobile 4, placé entre les deux plaques 31 et 32.
Dans l'ensemble représenté à la fig. 7, chacun de ces électro-aimants peut être actionné par l'une des touches 39 à 45 et c'est (toujours dans le cas particulier de cet exem ple) la touche 42 qui est. enfoncée, ce qui a pour effet d'actionner l'électro-aimant cor respondant et de verrouiller le chariot mobile 4 dans une position telle que le repère mobile d se trouve en face du repère fixe R.
Si l'on veut, par exemple, amener le re père a en face du repère R, il suffira de re lever la touche 42, ce qui aura pour effet de couper l'excitation de l'électro-aimant corres pondant et de déverrouiller le chariot mobile 4, le noyau de l'électro-aimant étant immé diatement rappelé dans sa position neutre par son ressort, et d'actionner ensuite la touche 45. Cette deuxième opération va exciter l'élec- tro-aimant 64 dont le noyau 36 se déplacera suivant la flèche Fs jusqu'à ce qu'il butte contre la plaque conductrice 32.
Or, le noyau 36 est en contact avec le pôle - de l'alimen tation des électro-aimants 29 et 30, par l'in termédiaire de la masse générale de l'appa reil. Le noyau 36 va donc mettre en contact, par l'intermédiaire de la plaque 32 et du frot- teur 35, l'extrémité libre de l'enroulement de l'électro-aimant 30 avec la masse, c'est- à-dire le pôle -. Cet électro-aimant va donc se trouver excité et le chariot 4, solidaire du noyau 38, va se déplacer dans le sens de la flèche F2, tant que durera le contact.
Dès que le repère d du chariot arrivera en face du noyau 36, ce dernier tombera. dans le loge ment du chariot et verrouillera ce dernier dans une position telle que le repère a sera, par construction, en face du repère R.
Le dispositif représenté à la fig. 8 est analogue et est employé pour commander les déplacements en rotation et le verrouillage de la tourelle porte-objectif. La pièce mobile 5 (fig. 1) peut pivoter autour de son axe et peut être verrouillée de telle faon que l'un des repères 1 à 7 se trouve en regard d'un repère fixe Ri. La rotation de cette pièce dans im sens ou dans un autre est commandée par l'un des électro-aimants 51 ou 52 qui agit. sur un noyau plongeur 55 portant ime cré maillère qui entraîne un pignon 57 solidaire de la tourelle mobile 5.
Les autres parties et le fonctionnement de ce dispositif sont ana logues aux parties et au fonctionnement du dispositif de la fig. 7 déjà décrit. Des con tacts 64 à 70 peuvent commander les déplace ments de la tourelle 5. Le dispositif d'avance variable comprend (fig. 10) un disque 99 portant des dents et des creux, ces derniers étant de largeurs iné gales. Le disque 99 est solidaire d'un axe 123 qui commande l'avance du chariot par l'inter médiaire d'-Lui train d'engrenages et. d'une faon qui sera décrite phis loin.
Le disque 99 donne les avances variables seulement pour une grosseur donnée de ca ractères ou signes, ces avances pouvant être multipliées ou divisées par un des trains d'en grenages tels que le train 100 (fig. 9) lors qu'on change la grosseur des caractères ou signes. Une couronne d'électro-aimants 94 et 120 est solidaire d'un bâti 117. Ces électro- aimants sont, par exemple, au nombre de neuf et comprennent un électro-aimant de blocage 94 (fig. 10) et huit autres électro-aimants semblables 120.
L'électro-aimant 94 fonc- tionue de telle façon que lorsqu'il est au repos (ou excité), son noyau 95 se trouve poussé dans le sens de la flèche Fi (fig. 9) par l'ac tion du ressort 106, alors que les électro aimants 120 fonctionnent de telle façon que lorsqu'ils sont au repos (ou excités), leur noyaux 98a se trouvent poussés en sens inverse de la. flèche Fi.
Le disque 99 est sollicité constamment par une force dirigée suivant la flèche F-, (fig. 10) et qui peut être donnée, par exem ple, par un ressort 90 travaillant à l'exten sion et coopérant avec une crémaillère 92 et un pignon 100. La roue 99 se trouve immo bilisée dans une position fixe, la dent 98 bu tant contre le noyau 95 de l'électro-aimant 94.
Si l'on excite, par l'intermédiaire d'un contact non représenté, l'électro-aimant 104, le noyau 96 va se trouver poussé de façon à couper le plan du disque 99. Si l'on excite en même temps l'électro-aimant. de blocage 94, le noyau 95 se trouvera retiré et ne coupera, plus le plan du disque 99, cessant ainsi son action de butée. Le disque 99, sous l'action du ressort 90, commencera un mouvement de rotation dans le sens de la flèche F9 jusqu'à ce qu'une dent rencontre le noyau 96. Le dis que, dans le cas représenté fig. 10, aura avancé de l'angle a.
De même, si l'on avait excité l'électro-aimant 97 au lieu de l'électro 96, le disque, donc l'arbre<B>123,</B> aurait. tourné de l'angle fl et si l'on avait excité l'électro aimant 78, le disque aurait. tourné de l'angle y. Le dispositif constitue donc un ensemble de faible encombrement et à commande électri que pour faire pivoter d'un an,-le donné une pièce mobile autour d'un axe., Lorsque le disque 99 a terminé son mou vement de rotation, il est ramené dans sa po sition primitive par un électro-aimant 91 co opérant avec la crémaillère 92 et le pignon 100.
Tous les organes solidaires de l'arbre 123 occuperont donc, après chaque avance et retour du disque, la même position qu'ils occupaient avant le déclenchement du mouvement d'avance.
Les avances variables ainsi obtenues sont généralement en nombre limité, un électro aimant étant nécessaire pour chaque avance. Il est nécessaire de multiplier ou réduire les déplacements angulaires ainsi obtenus suivant la grosseur des caractères ou signes (lue l'on désire obtenir. Cette augmentation ou réduc tion de déplacement angulaire est. obtenue par deux trains d'engrenages montés respec tivement sur lés arbres 123 et 105.
Les cou ples d'engrenages étant toujours en prise, toutes les roues dentées . de l'arbre 105 sont solidaires de cet arbre qui présente, monté sur lui par clavetage coulissant, un manchon solidaire d'un plateau à dents de loup incli nées 112, un pignon 111 engenant avec une crémaillère 111 du chariot<B>1.07</B> et: une rote à rochet 109. Un plateau à rochet 113, qui coopère avec le plateau 112, est solidaire de l'arbre 105.
Lorsque cet arbre tournera dans le sens de la flèche F:4, le plateau 112, qui est poussé contre le plateau<B>113</B> par un res- sort 115, sera entraîné par lui et tournera (lit même angle que l'arbre<B>105.</B> Lorsque l'électro aimant de retour 91 sera actionné (fig. 10), cet arbre (fig. 9) tournera dans le sens con traire à celui de la flèche F4, entraînant en- eore le plateau 113 avec lui.
Mais le plateau 112, qui ne peut tourner dans ce sens par suite de l'action du cliquet 110 sur la roue à rochet 109, glissera sur l'arbre 105, en coin- primant le ressort<B>115</B> jusqu'à ce (lue les dents ne soient plus en prise, supprimant. ainsi la. liaison rigide qui existait entre les, plateaux 112 et<B>113.</B> Il est. évident. que tout autre système d'embrayage et de transmission connu peut être employé.
Toutes les roues dentées de L'arbre 123 sont montées folles sur cet arbre, mais de telle faon que, chacune présentant une rainure de clavetage, ces rainures soient alignées. L'arbre 123 présente également une rainure de clavetage dans laquelle peut se déplacer une clavette coulissante 103 à talon 122.
On peut amener, par l'intermédiaire des électro- aimants 101 et 116 coopérant avec un système analogue à celui de la fig. 7, précédemment décrit. le talon 122 dans un des logements de clavette du train d'engrenage de l'arbre 1'23. Dans l'exemple de la fi,-. 9, le talon 122 se trouve engagé dans la rainure de la roue dentée 121, rendant celle-ci solidaire de l'ar bre l23 qui commande, par l'intermédiaire du train 121-108, l'arbre 105.
Pour changer le rapport des vitesses, il suffit de déplacer la clavette 103, ce qui peut, se faire avec grande rapidité, en excitant l'un ou l'autre (les électro-aimants 101 ou 116, et en verrouil lant l'arbre dans la position convenable. Les déplacements de la clavette 103 sont automa tiquement commandés par les déplacements de la tourelle porte-objectif, à chaque position de cette tourelle correspondant une position de la clavette, et également par le cylindre justificateur qui commande l'avance du elia- riot entre chaque mot.
Le chariot. est. constamment. rappelé en arrière par un montage semblable, mais in verse de celui qui est généralement. employé pour les machines à. écrire, de sorte que lors qu'une ligne entière est composée, il suffit de libérer la roue 109 (fig. 9) de l'action du cliquet 110 pour que le chariot revienne auto matiquement en arrière jusqu'à la butée.
C'est pendant ce déplacement que se pro duit la rotation du débiteur. A cet effet, un chariot 13 (fig. 1), sur lequel est fixé un pas à pas 138 (fig. 11), porte un balai 1.37 qui se déplace avec lui et qui frotte sur des contacts <B>136</B> montés sur le bati fixe par l'intermé- diaire d'un isolant 120. Ce balai est isolé de la masse de l'appareil et est relié à une extré mité de l'enroulement de l'électro-aimant commandant le pas à pas, l'autre extrémité étant reliée en permanence à un pôle de l'alimentation; par exemple le pôle -.
Un ou plusieurs des plots 136 peut (ou peuvent) être relié temporairement au pôle + de l'ali mentation. Lorsque le chariot se déplace, pendant son retour, dans le sens de la flèche F, le balai 137 entre en contact avec tous les plots et donne autant d'impulsions au pas à pas qu'il rencontre de plots excités par l'in termédiaire de contacts tels que 135.
Le système d'enregistrement proprement dit comprend deux cylindres 15 et 26 (fig. 2), un de ces cylindres étant utilisé pour l'enre gistrement de la ligne que l'on compose pen dant que l'autre, sur lequel on a enregistré la ligne précédente, commande le dispositif de prise de vues. Chacun de ces cylindres peut être constitué (fig. 12) de deux parties concentriques solidaires 149 et 150, et lais sant entre elles -Lui espace annulaire utilisé pour loger des ressorts ou tout autre disposi tif freinant et bloquant dans une position dé- terminée des broches coulissantes 146. Les bro ches sont groupées suivant des circonférences parallèles.
Chaque circonférence ou rangée contient le même nombre de broches qui est. égal au nombre maximum de signes que l'on veut enregistrer dans une unité de jastifiea- tion. On peut. disposer sur chaque cylindre autant de rangées de broches que l'on a de touches au clavier. Chaque touche correspon dant à une rangée déterminée, mais, suivant une disposition préférée, l'on fait coopérer les broches avec un système électrique. Nous supposerons, par exemple, que celui-ci est constitué par des relais électriques.
On sait que l'on peut, avec un nombre restreint de relais, caractériser un grand nombre de si gnaux selon une technique connue en télé graphie, par exemple dans les appareils dits start-stop. En effet, chacun de ces relais peut prendre deux positions, la position de repos que nous caractériserons par le signe - et la position de fonctionnement que nous ca ractériserons par le signe +. Si nous suppo sons que l'on utilise ainsi six relais, on pourra, au moyen de ces six organes, caractériser les caractères par les combinaisons suivantes:
EMI0008.0021
+++--- <SEP> ----+-f- <SEP> ----+- <SEP> @-.+---+
<tb> + <SEP> + <SEP> ++ <SEP> _-- <SEP> .----- <SEP> @.. <SEP> <B>+----+</B>
<tb> etc.
Ainsi, chaque Ibis que l'on appuie sur une touche du clavier, on actionne, par l'inter médiaire de l'enregistreur, un nombre déter miné de relais correspondant au numéro d'ordre de la lettre ou du caractère corres pondant.
Si l'on dispose, par exemple, comme il est représenté en fig. 13, six rangées li, 12, 1s, 14, 1s, 1s, on pourra avoir un nombre de combi naisons égal à 26, soit 64.
Si, par exemple, chaque rangée de signes ou caractères du tam bour 1 (fig. 1) comporte 50 éléments, on dis posera encore de 64-50=14 combinaisons que l'on utilisera pour commander les mou vements auxiliaires, sept combinaisons com mandant par exemple les déplacements longi- tudinaux du tambour 1, les sept autres com binaisons étant affectées à la commande de la tourelle d'objectifs 5.
Les différentes combinaisons s'obtiennent en enfonçant une ou plusieurs des broches se trouvant alignées suivant, par exemple, la ligne x-x' (fig. 13). A titre d'exemple, si l'on enfonce les broches bi et b2, la combinai son obtenue correspondra à la lettre a, si ce sont les broches bi et b3 que l'on enfonce, la combinaison représentera le chiffre 3, si ce sont les broches b2 et b3, la combinaison, lors qu'elle sera traduite par les contacts et les re lais, déclenchera la rotation de la tourelle porte-objectifs, etc.
Ces broches peuvent être commandées soit directement par les barres du clavier, comme il est représenté en 24 (fig. 1), soit par l'in termédiaire d'autres dispositifs connus, te15 par exemple que des électro-aimants, comme représenté en 144 (fig. 12). Chaque fois que le piston de commande 145 enfonce une bro che, et dès que cette broche est enfoncée, les tambours 149, 150 tourneront autour de l'ar bre<B>152</B> d'un angle a sous l'action de la. roue dentée 151 qui coopère avec un cliquet com mandé par un pas à pas.
Lorsque l'opérateur a composé une ligne complète, si, par exemple, cette ligne a la longueur maximum qu'il est, possible de lui donner, la broche qui se trouvait à l'origine en 146 aura été entraînée par le tambour dans le sens de la flèche F1 et se trouvera en fin d'opération en 142. 1 ce moment, l'opé rateur s'assure que la ligne qu'il vient de composer ne contient. aucune erreur ou faute. Si la ligne entière est défectueuse et demande à, être composée à nouveau, l'opérateur fait accomplir, par un système non représenté, un tour complet aux cylindres 149, 150, ce qui a pour effet de remonter toutes les broches qui avaient été enfoncées grâce à la présence d'une rampe 129, portée par une pièce fixe 140.
Si la ligne enregistrée est correcte, l'opé rateur, en appuyant sur une touche spéciale Ju, actionne, d'une part, le dispositif justifi cateur de la façon qui sera décrite plus loin et, d'autre part., par l'intermédiaire d'un dis positif électrique non représenté, provoque le déplacement pas à pas des cylindres 149, 150 jusqu'à ce que la ou les premières broches enfoncées actionnent, par l'intermédiaire d'une rampe 154 (fig. 13), un ou des con tacts 153. Ce ou ces contacts provoquent, l'éclair qui illuminera la lampe 2 (fig. 1) au moment précis où le signe correspondant à la (ou aux) broche enfoncée passera devant l'objectif.
Dès que cet éclair s'est produit, d'une part, le pas à pas commandant la roue 151 reçoit une nouvelle impulsion qui provoque la ro- tation des cylindres 149, 150 d'un angle a, ce qui amène de nouvelles broches sur la ligne clés contacts et, d'autre part, le chariot 107 (fig. 9) avance simultanément d'une longueur correspondant. à la largeur du signe photo- gra.phié. Un dispositif de sécurité électri que est prévu pour que l'éclair de prise de vue ne puisse être déclenché tant que le eha riot 107 n'a pas terminé la course d'avance.
Les broches qui étaient enfoncées et qui ont actionné les contacts correspondants sont automatiquement repoussées dans leur posi tion primitive par la rampe 129 de la pièce 140. Si l'opérateur fait une fausse frappe et. s'en aperçoit de suite, il appuie sur une tou- ehe spéciale du clavier, ce qui a pour effet de communiquer au cylindre 149, 150 un mou vement rapide d'une amplitude 2a, dans le sens de la. flèche suivi d'un mouvement d'une amplitude a dans le sens de la flèche Fi. Pendant le premier de ces mouvements combinés, la broche qui a été enfoncée par erreur se trouve ramenée dans sa position primitive ou neutre par une rampe 139 de la. pièce fixe 140, tandis que pendant le deuxième mouvement, cette même broche vient clé nouveau se présenter en face du piston 145.
Lorsque, entre chaque mot, l'on appuie sur une barre d'espacement, on actionne l'une des broches de la rangée t (fig. 13) qui établit, de la même façon qu'il. a été décrit précédemment pour les autres broches, un contact fonctionnant en coopéra tion avec le système de justification.
Les broches doivent se déplacer dans leurs logements avec un certain frottement, afin d'assurer leur stabilité dans l'une ou l'autre des positions qu'elles peuvent occuper. Ce frottement peut être obtenu comme il est. représenté en 156 (fi-. 13), par un ressort de forme spéciale. On peut encore employer des broches spéciales faisant elles-mêmes res sorts, comme il est représenté en fig. 14a et 14u, ou encore comme il est représenté en fig. 14c, des broches magnétiques comportant deux masses polaires formant aimant perma nent, l'une ou l'autre masse venant se coller contre le cylindre en fer doux 157.
La fig. 15 représente en a -une ligne ou -unité de justification telle qu'on l'obtiendrait sans système de justification. On arrête la composition soit à la fin d'in mot, soit après une syllabe, avant que la longueur de justi fication j soit entièrement occupée par la ligne. Il reste donc un espace D de longueur variable représentant un certain nombre d'avances élémentaires du chariot ou points , -Lui point représentant, par exemple, une avance du chariot de 0,02 mm. Les mots de la ligne représentée en fig. 15 sont séparés entre eux par l'intervalle normal i.
C'est cet intervalle normal i qu'il faut augmenter pour absorber la distance en excédent D, afin que la ligne, après justification, se présente sui vant la ligne représentée en fig. 16. Cette opération s'obtient automatiquement. Si l'on divise l'espace excédentaire D par le nombre d'intervalles i, on obtient une valeur q plus un reste<I>r.</I> Si<I>r = o,</I> il suffira d'ajouter à chaque intervalle i la grandeur q pour que la longueur de la ligne atteigne exactement la valeur j. Dans le cas où<I>r</I> est différent de o, on procède de la faon suivante:
on augmente aLi fur et à mesure de la formation de la ligne les intervalles i de la quantité q -f- 1. Il y aura donc im moment, lorsqu'un certain nombre d'intervalles aura été augmenté de cette quantité, où tout le reste r aura été réparti entre les intervalles. Si D' représente la distance en excédent restant à absorber à ce moment et n' le nombre d'intervalles res tant, on aLira
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et l'on sera ramené au cas précédent où r était supposé égal à o.
Soit le graphique représenté en fig. 17, sur lequel on porte en abscisses le nombre de points à rattraper, c'est-à-dire le nombre de points contenus dans la distance excédentaire D et en ordonnées le nombre d'intervalles i se trouvant dans la ligne ou unité de justification consi dérée. Toute ligne non justifiée sera repré sentée sur le plan par -m point distinct. Le point P, par exemple, représente une ligue comportant sept intervalles et dont l'espace en excédent D représente huit points à ré partir suivant ces sept intervalles. Le point P' représente une ligne de trois intervalles, la distance D' renfermant également huit.
points à répartir suivant ces trois intervalles. Nous décrirons plus loin comment l'on maté rialise électromécaniquement ces points tels que P et P' sur le plan.
Il est à remarquer que les points repré sentant les lignes à justifier se trouveront. toujours sur une intersection des abscisses et ordonnées tracées sur le dessin, du fait que l'on ne peut avoir qu'un nombre entier d'in tervalles et que la distance excédentaire D ne peut contenir qu'un nombre entier d'espaces élémentaires ou points.
Les points représentatifs des lignes pour lesquelles la division
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s'effectuera avec ï- = o se trouvent alignés sur des droites pas sant par l'origine. Par exemple, la droite ocl représente les lignes pour lesquelles le nom bre de points \excédentaires à rattraper est égal au nombre d'intervalles, la droite op re présente les lignes pour lesquelles<I>D = 2n,</I> la. droite oy les lignes pour lesquelles D = 3w. la droite oô les lignes pour lesquelles<I>D =</I> 4r2, le point Zs représente la ligne pour laquelle D = 5n, le point Z6 la ligne pour laquelle D = 6n, etc.
Ces droites divisent un plan en plusieurs zones, chacune de ces droites pou vant être d'ailleurs incluse dans une zone comme il est montré, à titre d'exemple, en fig. 17. La zone o correspond à n = o, et les zones<I>i</I> -E- 1,<I>i</I> + <I>2, i</I> + <I>3, i</I> -f- <I>4,</I> etc. corres pondent respectivement aux droites<I>oc,<B>OP,</B></I> oy, oô, etc.
Chacune de ces zones est reliée à un système d'avance du chariot correspondant, par exemple -par l'intermédiaire d'électro- aimants, la zone o étant reliée, par exemple, au système faisant avancer le chariot de la distance i, la zone i + 1 au système faisant. avancer le chariot de la distance i -E- 1, la zone i + 2 au système faisant avancer le cha riot de la distance i + 2, etc.
Considérons le point P; nous avons v u qu'il est tel que
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le quotient est égal à 1, le reste étant aussi égal à 1. Nous avons vu plus haut que, dans ce cas, il faut faire avancer le chariot de l'intervalle i (1 --!- 1), c'est-à-dire de i + 2.
Or, précisément., d'après la répartition du plan en zones, telle que nous l'avons exposée, ce point. P se trouve dans la zone i + 2. Le chariot va donc au premier intervalle se dé placer de i +- 2 et nous aurons un. intervalle de moins, ee qui revient. à dire que, après la première avance d'intervalle, le point P sera venu en Pi. Or, le reste de la division
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ayant. été absorbé, ce point. Pi se trouvera. sur la droite oa et dans la. zone i -'.,- 1 pour la quelle l'avance du chariot est telle que seule ment une unité élémentaire est. rattrapée à chaque avance d'intervalle.
Le point Pi étant désormais tel que r = o, se déplacera sur la droite oa jusqu'à ce qu'il arrive en o, c'est-à-dire à épuisement des points excédentaires à rattraper.
De même, si, par exemple, nous considé rons le point P' qui correspond à. huit, points supplémentaires à répartir en trois inter valles à raison de trois points pour le premier intervalle, trois points pour le deuxième et deux points pour le dernier, nous constatons que, après chaque avance, le point P' se trouve dans la zone correspondant à ces ré partitions. En effet, au début, alors que toute la ligne est. à composer, le point P se trouve clans la zone i -f- 3. Ce point, après la première avance, va donc se déplacer de trois points dans la direction xo et d'un intervalle dans la direction yo, et. viendra occuper la position Pi' qui se trouve encore dans la zone i -E- 3.
Le point. Pi', au deuxième intervalle, va donc encore avancer de trois points en di rection xo et toujours d'un espace en direc tion yo et viendra en P2 qui se trouve en zone i<I>+2,</I> ce qui provoquera. titi avancement de deux points à P2 qui viendra facilement dans la zone neutre 0.
Le nombre de points excédentaires restant. à rattraper est mis en évidence par les dispo sitifs représentés aux fig. 16, 17 et 18.
La fig. 18 représente un dispositif pri maire de justification ou compteur. Ce dis positif comprend un disque fixe 22 gradué en unités de justification, par exemple en centimètres, et deux aiguilles 164 et 166. L'ai guille 7.64 est montée à frottement sur le dis que fixe et comporte un bouton permettant de la manaeuvrer à la main et de l'amener en face du repère correspondant à la justifica tion que l'on désire obtenir.
L'aiguille 166 est solidaire d'une roue à cliquet 161 et peut se déplacer, par l'intermédiaire de cette roue, dans le sens de la flèche F d'angles variables donnés par un dispositif d'avancement varia ble 169 (fig. 19).
Lorsque l'on va commencer la. frappe d'une ligne, L'aiguille 166 (fig. 18) se trouve dans la position 0. Dès que l'on frappe. un signe, l'aiguille 166 tourne d'un angle correspon dant à l'avancement du chariot. nécessité par ce signe et, s'il s'agit d'un intervalle de mots, elle avancera également d'un angle correspon dant à l'intervalle normal i..
L'aiguille 166 va donc parcourir un chemin proportionnel à celui qu'effectuerait le chariot s'il n'y avait pas de justification, et ceci jusqu'à ce qu'un plot 165 de cette aiguille rencontre un plot 163 de l'aiguille 164. Aussitôt., le contact entre ces deux plots sera établi, des relais se ront actionnés qui donneront les résultats suivants 1 Un avertisseur sonore ou lumineux sera actionné signalant ainsi à l'opérateur que la ligne va être terminée et qu'il ne faut plus composer qu'un mot ou fraction de mot avant de passer à la ligne suivante.
2 Un embrayage 168 (fig. 19) se trouve libéré alors qu'un embrayage 170 est. actionné, ce qui a pour effet de faire agir l'avance va riable 169 sur le dispositif 171 (fig. 19).
Dès que l'embrayage 168 est libéré, l'ai <B>gu</B> 166 (fig. 18), qui est. constamment sol licitée dans le sens inverse à celui de la flèche P par un ressort. non représenté, revient automatiquement à sa position initiale.
Un exemple d'exécution du dispositif 171 (fig. 19) est. représenté plus en détail en fig. 20. Il comprend deux cylindres fixes concentriques, le cylindre intérieur portant, isolées les unes des autres, des plaques con ductrices correspondant aux zones représen- fées dans le graphique de la fig. 17, tandis due le cylindre extérieur comprend un cer tain nombre de rails conducteurs isolés les uns des autres et en nombre égal au plus grand nombre d'intervalles que l'on peut avoir dans une ligne. Une barrette isolante <B>179,</B> tournant autour de l'axe des cylindres, peut se déplacer entre ces derniers.
Cette barrette comprend autant de petites broches 178 qu'il y a de rails, chaque broche étant affectée à un rail particulier et glissant. sur celui-ci. Le rôle de ces broches est d'établir un contact permanent entre les rails et les zones conductrices du cylindre intérieur 19.
Nous avons vu que, dès que la ligne est sur le point d'être entièrement. composée et qu'il ne reste qu'une certaine distance Di, l'embrayage 170 (fig. 19) est actionné.
Cet embrayage rend solidaire l'arbre 173, donc la barrette 179 (fig. 20) du dispositif d'avance variable 169 (fig. 19), de sorte que cette barrette avancera d'un angle propor tionnel à la. largeur d'un signe, dès que l'on frappe sur la touche du clavier correspon dant à ce signe.
Cette barrette est représentée schématiquement avec ses broches en bi, b-, (fig. 17) et se déplace dans le sens de la flè che F2. Il est donc évident que, dès que le dernier signe composant la ligne aura été frappé, la barrette bi, b2 (fig. 17) ou 179 (fig. 20) occupera une position telle que sa distance à l'axe oy représentera le nombre de points à rattraper.
Revenant à la fi-. 20, on constate qu'un distributeur 175 coopère avec les rails 176. Le distributeur avance d'un pas chaque fois que l'on actionne la barre d'intervalles entre les mots et met, par exemple, successivement en communication avec le pôle -f- d'une bat terie, les rails 1, puis 2, puis 3, etc., suivant que la ligne comporte un, deux, trois, etc. intervalles. Si, par exemple, la ligne com porte quatre intervalles en tout, le distribu teur s'arrêtera dans la position représentée sur la figure, de sorte que le rail 4 sera en communication avec la borne + de la batte rie.
Mais, à ce moment-là, la broche de la bar rette 179 se trouvera en contact avec une des zones<B>du</B> cylindre 19, par exemple la zone 3, et dès que l'on actionnera le contact 177, l'on mettra en communication avec la borne -f- cette zone 3, ce qui aura pour effet (fig. <B>17)</B> d'actionner un électro-aimant correspondant et de faire avancer le chariot de l'intervalle i + 3 unités ou points.
Dès que l'on a ainsi fait avancer le chariot d'un intervalle par un dispositif non représenté, le distributeur 175 recule d'un pas dans le sens inverse de celui de la flèche F, de façon à amener le pôle -L- de la batterie sur le rail 3, ce qui signifie que la position de la ligne non encore imprimée ne renferme plus que trois intervalles. Il est à remarquer que le dispositif d'avance varia ble 169 est actionné non seulement par la frappe des touches d'un clavier, mais égale ment par les déplacements du chariot.
Il est évident que toute disposition autre que celle représentée peut. être employée. On peut, par exemple, transformer le graphique de la fig. 17 en coordonnées polaires et uti liser, au lieu du dispositif à. cylindres de la fig.. 20, un dispositif à disques ou segments de cercles.
On peut. également placer les droites telles que oa, ofl, etc., dans les zones inférieures, par exemple limiter la zone i --@ 1, de manière à ce que la droite 0a se trouve dans la zone i -f- 2, la droite ofl se trouvant également reportée à la zone i -!-- 3, etc., ce qui aura pour résultat, lorsque le nombre de points à rattraper n'est pas exactement, divi sible par le nombre d'intervalles, d'absorber les points restants dans les derniers inter valles de la ligne au lieu de les absorber dans les premiers intervalles, comme il a été décrit.
Des dispositifs pourraient être prévus pour obtenir avec une très grande précision le fonctionnement du système d'éclairage des caractères, en particulier dans la variante dans laquelle l'impression se fait par un éclair quasi-instantané lors du passage de la lettre ou du caractère considéré devant la fe nêtre d'exposition.
Ceci peut se faire en deux temps. Un pre mier dispositif sélectionne .de façon grossière l'intervalle de temps dans lequel doit se pro duire la décharge éclairante, l'instant précis de cette décharge étant fixé dans cet inter valle de temps et de faon extrêmement pré cise par un deuxième dispositif. Ce deuxième dispositif donne à chaque passage de lettre oii caractère une impulsion extrêmement brève, mais celle-ci n'est transmise sur le dispositif de décharge lumineuse que lorsque le premier dispositif de sélection grossière est actionné et assure son passage. Ce dispositif de sélection grossière peut être commandé directement par les touches ou indirectement, suivant les cas.
Dans le cas d'une réalisation mécanique, on peut, par exemple, utiliser comme dispo sitif d'impulsions brèves un commutateur tournant à une vitesse supérieure à celle du disque porte-caractères, de façon à avoir une vitesse linéaire très supérieure à celle de ce disque (ou tambour) et établissant un con tact chaque fois qu'une lettre passe devant la fenêtre de prise de vue. Par exemple, comme l'on utilise en général des tensions élevées, ce commutateur peut se composer d'une tige tournant devant une ou plusieurs électrodes, de façon à constituer un éclateur au moment où la tige arrive en face des éclateurs. A ce moment, une étincelle jaillit et le tube à dé charge s'illumine.
Le système de sélection grossier peut être mis simplement en série clans le circuit; tant qu'il n'est pas actionné, le circuit n'est pas fermé et la décharge ne peut avoir lieu. On peut également placer ce système d'éclateurs sur le même arbre que le disque ou tambour porte-caractères, mais alors la. précision est moins grande, à moins qu'on ne lui donne un diamètre suffisant. En effet. une grande précision est nécessaire, le dis que porte-caractères tournant à une vitesse linéaire élevée de façon à présenter tous les caractères, par exemple en i/; de seconde. Dans une forme d'exécution pratique, la vi tesse linéaire est de 3 mètres par seconde.
Pour obtenir une précision de i%io de mm dans la position des lettres, une précision de un trente millième de seconde, soit 33 micro secondes, est nécessaire.
La fig. 21 représente un exemple d'exécu tion entièrement électronique. Une telle exé- cution permet d'obtenir une précision très élevée. En effet, on peut. partir d'un généra teur d'impulsions de très faible durée, par exemple un ou quelques microsecondes, ce générateur 200 peut être du genre de ceux utilisés couramment. en radioélectricité, pro duisant<B>10000</B> impulsions par seconde, d'une durée de 1 microseconde. Au moyen d'un dé multiplicateur de fréquence 201, on obtient, par exemple, une cadence beaucoup plus fai ble de 250 impulsions par seconde en un ou plusieurs étages correspondant, par exemple, il un disque portant 50 caractères et tour nant à la vitesse de cinq tours par seconde.
Ce sont des impulsions qui sont utilisées pour provoquer le déclenchement du tube à dé charge 207. Leur position dans le temps est en effet déterminée avec une très grande pré cision et correspond pour chacune d'elles à une lettre si la vitesse d'entraînement du mo teur du disque porte-earactères est synchro nisée sur la même cadence ou une cadence sous-multiple. On peut, par exemple, utiliser ces impulsions pour engendrer un courant si nusoïdal à 250 périodes par seconde, suffi samment puissant pour actionner un moteur synchrone 202 qui servira à entraîner le dis que porte-caractères 203 et. le balai 201-. Lors que le circuit est fermé, une impulsion trouve passage par le plot du disque aiguilleur 205 vers le circuit d'allumage.
On pourrait aussi imaginer un système d'asservissement ou clé régulation de vitesse commandé par les im pulsions. Comme dans le cas précédent, un commutateur aiguilleur choisit l'impulsion correspondante et la dirige sur un circuit de déclenchement du tube luminescent. Nous ne décrirons pas ce circuit qui peut présenter un grand nombre d'exécutions différentes.
La fig. 22 représente un circuit. d'allu mage pour prise de vue instantanée.
Dans ce cas, l'éclair est produit par la. dé charge d'un condensateur 220 chargé à. une tension élevée, par exemple de 3000 à 8000 volts, à travers la résistance 221 donnant une constante de temps suffisante, par une lampe redresseuse 222 alimentée sur Je secteur par un transformateur. On a supposé que la. ca dence des éclairs était suffisamment longue pour qu'il y ait plusieurs alternances du cir cuit d'alimentation entre deux fonctionne ments pour assurer la charge du condensateur.
La décharge du condensateur 220 se fait dans un tube luminescent 224 à travers un thyratron 225. Ce thyratron est commandé par des impulsions fournies par un transfor mateur 226 et un condensateur 227. Ce con- densateur 227 est. chargé en permanence par une source de courant 228 de quelques cen taines de volts à travers une résistance 229 donnant avec le condensateur 227 lune cons tante de temps correspondant à l'intervalle séparant deux fonctionnements.
Comme ci-dessus exposé, en abaissant une touche, on ferme, par le balai 231 et le plot 230 du plateau distributeur, le circuit du pri maire du transformateur 226 sur le condensa teur 227 qui se décharge et donne dans le se condaire une impulsion sur la grille du thy- ratron, .de valeur supérieure à la polarisation négative fournie, par exemple, par le redres seur 222. Le thyratron se déclenche alors et le condensateur 220 se décharge dans le tube luminescent 224, donnant un éclair de très brève durée.
L'enregistrement des caractères, après leur frappe au clavier et avant leur impression photographique, peut être réalisé comme re présenté en fig. 23 qui représente un dispo sitif dans lequel l'enregistrement se fait par des procédés dérivés de l'enregistrement des sons.
On peut utiliser, par exemple, comme sup port de l'enregistrement, lui fil d'acier du type utilisé pour l'enregistrement électro magnétique des sons. Un procédé simple est d'enregistrer pour chaque lettre irrr nombre d'impulsions correspondant à la lettre consi dérée. Lorsque l'on appuie sur la touche, on provoque l'avancement du ruban ou fil ma gnétique et, en même temps, l'émission d'un train , d'impulsions sonores comportant le nombre d'impulsions caractéristiques de la lettre. Cette émission peut se faire par des procédés divers dont nous citerons un exem ple. Un commutateur fournit en permanence des impulsions.
Lorsqu'on appuie sur laie touche, on soulève, par exemple, deux ergots qui ouvrent un contact court-circuitant en temps normal le circuit d'émission des impul sions.
La décharge de l'enregistrement se fait, par exemple, en amplifiant les impulsions enregistrées et en les envoyant sur des dispo sitifs mécaniques du genre de la téléphonie automatique. On peut également prévoir, au lieu de l'émission d'impulsions de la même fréquence, des impulsions de fréquences dif férentes, par exemple six impulsions corres pondant chacune à un relais aiguilleur. Lors qu'on abaisse la touche, on émet un certain nombre de ces six fréquences pendant un in tervalle de temps déterminé. Ces fréquences sont enregistrées sur le .dispositif électro magnétique et, lors du dépouillement, elles sont séparées par des filtres qui les dirigent. chacune sur un des six relais.
Ceux-ci s'ac tionnent ou ne s'actionnent pas, suivant que la fréquence qui leur correspond se trouve ou ne se trouve pas dans l'enregistrement et ils réalisent ainsi la combinaison correspondant. à la lettre en question.
Se reportant à la fig. 23, T représente une touche du clavier correspondant à une lettre donnée, a, par exemple. Or, lorsque l'on abaisse cette touche, on établit un certain nombre de contacts, par exemple des contacts 236 et 237, correspondant à la combinaison de cette lettre. Ces contacts ferment le cir cuit d'alimentation d'un système d'enregis treur sur fil magnétique, sur les deux cir cuits du générateur des fréquences d'enregis trement. Ce générateur peut, par exemple, se composer d'un moteur synchrone ou tout autre moteur de vitesse bien constante et de roues phoniques, dans le cas d'un code à six éléments.
Un contact supplémentaire 238 est utilisé pour limiter la durée d'émission à une valeur constante, quelle que soit la durée d'abaisse ment de la touche. Ce contact actionne à cet effet un relais<B>239</B> à fonctionnement lent qui coupe le circuit. du générateur et retombe dès que la touche se relève. Ion même temps, un embrayage électromagnétique 210 fonctionne et entraîne le fil magnétique d'une longueur suffisante pour assurer l'enregistrement. Le circuit de commande de cet embrayage n'a pas été représenté pour simplifier le schéma.
La barre d'espacement 241 enregistre une combinaison déterminée de fréquences comme une lettre. Un système enregistreur est prévu pour compter le nombre d'espaces élémen taires que comprend une ligne, à chaque lettre étant affecté tin espacement déterminé. A cet effet, on -utilise, par exemple, un circuit 242 de sélecteurs téléphoniques, dit pas à pas, avançant d'un nombre de pas déterminé pour chaque lettre, ou un circuit de relais du genre de ceux utilisés en téléphonie, ou un disposi tif mécanique.
lorsque la ligne est terminée, l'opérateur donne le signal de fin de ligne. A ce moment., le mécanisme enregistreur à fil magnétique est déchargé par le moyen d'une bobine explo- ratriee 243 sur un amplificateur 2-14 à la sor tie duquel se trouvent six filtres 245 corres pondant chacun à une des fréquences à la sortie de ces filtres, un détecteur et un relais 216. Suivant. la position que prennent ces relais, leurs contacts (non représentés) établissent. fui circuit appliquant la terre à un des fils (le commande<B>247</B> dont chacun d'eux correspond à une lettre ou signe.
Dans une variante, on prévoit une sécurité suivant laquelle l'éclair déterminant l'impres sion photographique d'tni signe ne peut pas Ître déclenché pendant que se produisent les déplacements des organes auxiliaires tels que: avance d'un pas de l'enregistreur, avance du justificateur, avance du chariot porte-pelli- cule sensible, établissement de nouvelles com binaisons de contacts et autres déplacements < l'organes mobiles ou établissements de con tacts électriques.
A cet effet, on peut réser ver une partie d'un tour dit disque porte- matrices à ces déplacements. Comme aucun éclair ne doit jaillir pendant cette partie, on peut prévoir une zone du disque à plots 8 (fig. 1, 3 et 4) ne comportant aucun plot, et c'est pendant que le balai parcourra cette zone qu'auront. lieu les déplacements mécani ques et les changements de circuits.
Suivant une forme d'exécution différente représentée en fib. 24, on prévoit sur deux ro <B>i</B> ationsdu tambour porte-caractères 1 (fig.1), seulement une rotation active, le temps pen dant lequel s'effectue la deuxième rotation étant réservé à la commande et au déplace ment des organes auxiliaires. Par exemple, si le disque ou tambour tourne à, la vitesse de dix tours par seconde, on disposera de un tour, soit 1/io de seconde, pour faire avancer le chariot, établir les contacts, pivoter l'enre- Oistreur et le justificateur, etc.
A cette fin, on petit prévoir Lui dispositif représenté à titre d'exemple en fig. 24. Dans cet exemple, l'axe portant. le tambour 1 est solidaire d'un pignon 306 qui coopère avec un pignon ayant tin nombre de dents double 307 solidaire d'une came 308. Pendant. une demi-rotation du pignon 307, c'est-à-dire pendant une ro tation complète du tambour, la came 308 fer mera le contact ('2 et ouvrira le contact Cl, l'un de ces contacts mettant en service le eir- cuit de décharge, tandis que l'antre est. monté en série sur la commande des organes auxi liaires.
La machine décrite est. susceptible d'être utilisée pour l'impression de langues telles que le chinois ou le japonais dans lesquelles les caractères sont. composés d'un certain nom bre de signes, traits verticaux, horizontaux, obliques, etc. Ces caractères peuvent. être com posés en utilisant plusieurs caractères portés sur le tambour porte-caraetères et en laissant le chariot immobile pendant tout le temps où se photographient. successivement. les divers éléments du caractère en question. Une touche fournira, par exemple, la droite principale, une autre un trait horizontal, à la partie mé-. diane, une autre touche un trait oblique, etc.
Lorsque le caractère est ainsi complètement formé, le chariot porte-film avance d'un pas.
Photographic composing machine. The present invention relates to a photographic composing machine, in which the lines are composed by projecting. individually and successively on a sensitive surface the characters carried by Him permanently rotating support.
This machine is characterized by means making it possible to obtain an excessively short exposure time and cooperating with a device for determining exactly when the exposure occurs.
The drawing represents, by way of example, an embodiment of the machine forming the subject of the invention.
The fie. 1 shows, in elevation and in section, this embodiment.
lia trust. 2 is a plan view of this machine rotated 180 "in the plane of the drawing, the top covers as well as the justifying cylinders and other detail members having been removed.
Fig. 3 schematically represents the photographic device with a copic strobe effect.
The fie. 1 shows a variant of this device without a shutter.
Figs. 5 and 6 represent two other variants of the photographic device.
The fie. 7 shows the device for controlling the movements and locking of the drum carriage. The fi-. 8 represents the device for controlling the movements and locking of the objective turret.
Fig. 9 shows the variable advance device of the sensitive film carrier. The fie. 10 shows a detail view along line a-a of the fie. 9.
Fig. 1.1 shows the device for controlling the impulse rotation of the dispensing eyeliner of the sensitive film.
The fie. 12 shows, seen in section, a recording eyeliner.
The fie. 13 shows the arrangement of the pins on the supposedly transparent recording cylinder and the arrangement of the contacts controlled by these pins.
The fies. 11-a, 14 '' and 11, represent variations of recording pins.
The fie. 15 represents a line of text before justification.
The fie. 16 represents this same line after justification.
The fie. 17 is a graph for understanding the operation of the justifying cylinder.
The fie. 18 represents the justification recording disc.
The fie. 19 is a diagram of the control of the justification recording disc and the justification cylinder.
The fie. 20 shows, in section, the dre justifying cylinder. Fig. 21 shows the lighting control circuit.
Fig. 22 shows another lighting circuit.
Fig. 23 schematically shows another recording device.
Fig. 24 schematically represents a safety device.
In the various figures, the same references designate similar members. A complete embodiment of the machine forming the subject of the invention is shown in FIGS. 1 and 2. The lines are com posed photographically by projecting successively and in order the signs and characters contained in each word on a sensitive surface 12 (fig. 1, 3, 4 and 5), each sign being projected individually. , the sensitive surface being moved, after the projection of each sign, by a distance dangling from the width of said sign.
The machine therefore comprises a photographic device, a first embodiment of which is shown in FIG. 3. The characters to be reproduced are placed on a disc animated by a continuous rotational movement around its axis, and the exposure is made through a very fine slit which moves, for example, very close in front of the film. This slit thus scans the image produced by the lens and, despite the displacement, a clear image is produced, but of reduced width, depending on the speed of displacement of the slit.
Obviously, to obtain a letter of the desired shape, it suffices to distort the standard letters in advance, used for the shooting. The mechanism controlling the slits can be easily established, so as to ensure a smooth positioning of the images. All that is required is for the slit to pass through the midpoint of the shooting window at the very moment when the type letter passes through the optical axis of the shooting lens. Under these conditions, no clutch or precise positioning device is necessary. The character disc rotates continuously.
What is controlled by means of the keys on the keyboard is the opening instant of a shutter placed in front of the shooting window. This opening can be of very short duration, or even a small fraction of a second. An extremely high operating speed can therefore be achieved with devices rotating uniformly, that is to say of easy construction and zero wear, allowing extremely precise adjustment and which is preserved.
Referring to fig. 3, index 1 represents the character carrier disc; it is mounted on the same axis as a fixed switch 8 carrying as many pads as there are characters on the disc 1 and on which a brush 9a, suitably wedged on the axis, rubs. On the same axis is mounted, but rotating in the opposite direction, a shutter disc 0, having as many slots 7 as there are characters on disc 1. A lamp <I> La </I> and an optical system C are used to project on the disc 1 a light area of great intensity. The image is formed on the film 12. A shutter disposed at this location prevents the printing from taking place. This only occurs when the chosen letter passes through the path of light rays.
The objective is represented at 25. The reversal of the direction of travel between the discs 1 and 10 can, for example, be obtained by means of conical gears joined by a satellite. The position of this satellite can be adjustable, so as to be able to slightly modify the relative position of the two discs to ensure correct positioning of the letters with respect to the shooting window.
The shutter can be produced in various ways. In particular, it can be produced electrically or mechanically. It can, for example, comprise two electromagnets each controlling a half-shutter which moves apart when current is applied. The operation can be made very fast by a suitable electric circuit, for example by using a high supply voltage and a resistance in series with the winding.
Any shuttering device can be dispensed with by employing discharge lamps in which an electric current is sent corresponding to the duration of the shooting, an impulse which causes the appearance of a sudden flash. luminous.
Fig. -1 represents a simplified variant of the photographic device. For this purpose, the shutter 0 is removed, and photographs of letters or signs in motion are obtained with great clarity by the use of devices giving, at the desired moment, a flash of very high speed, for example. ple lasting about one millionth of a second.
Various devices can be imagined, such as, for example, ares supplied by currents (the very short duration and very high intensity. Since the duration of the flash is very small, we can admit being in luminescent tubes or arcs of considerable intensities, much higher than those which they could admit in normal operation, one can thus obtain a considerable luminous intensity allowing a photograph in spite of (the short duration of the exposure.
One can use a krypton or neon discharge tube, for example, operating at an intensity considerably greater than usual values in continuous operation. We obtain. thus a discharge in are mode which makes appear in the spectrum of the particularly actinic lines, favorable circumstance for the photography.
The priming of the tube is. controlled by a contact at the moment when the letter corresponding to the lowered key comes into place to be photographed, as in the case of fig. 3.
The electric lightning trigger will be described below.
In fig. 5, typical characters are carried by a fixed disc 1.
This disc 1 is crossed by an axis A so lidaire of two rotating reflecting surfaces (mirrors or prisms Pi and P2). of a movement. continued. A tube at. discharge 2, stationary, is placed near the disc 1. It is clear that if this tube were constantly illuminated, the objective 25 would give a succession of images on the sensitive surface 12. Tube 2 is not. however illuminated only for an exceedingly short time. and. at the precise moment when the image of the character to be printed is projected onto the sensitive film 12.
In the variant of the. fig. 6, a discharge tube 2, of annular shape, surrounds a character drum 1 at the height of a reflecting surface P3 rotating with a continuous movement and integral with a hollow control shaft .le provided with a window to let in the light rays coming from the tube and before they reach the. surface P3 which returns these rays through the conduit left at the center of the axis, towards the objective and the sensitive film, not shown.
It is very easy, in this variant, to interchange the drums since nothing hinders the exit in one direction, upwards for example, of the drum employed.
The characters carried by the drums or discs must be arranged so as to. reflecting in the mirror (s) and the lens an image of correct orientation on the photographic film. This results in an arrangement on the drum with following varying angles. the location of the letter. Properly oriented characters are easily obtained by arranging a sensitive surface on the drum and the characters on the right where the images are to be projected and thus successively photographing various characters.
It is. clear that any other device or equilibrium of reflective surfaces may be employed. One could, for example, use a point light source or a very small area combined with a set of reflecting surfaces directing the light beam through or on the letters to be produced. We could. also use, instead of the annular tube 2, a tube. unloading rotating. To limit the surface illuminated by transparency, a rotating mask 37a is provided integral with the shaft Ac.
Returning to fig. 1 and 2, the light source 2, which may be, for example, a discharge tube, cooperates with a character drum 1 and an electrical control device 3 in the manner described above.
The character drum 1 is made of a transparent material, such as. glass or synthetic resin. I1 can also be made of metal and in this case has openings made opposite each character. The characters and signs are drawn or reproduced by known methods on a transparent backing strip which is immobilized on the drum in the correct position. When it is desired to change the family of characters, it suffices to change the transparent bands bearing the characters, or even the drum itself, an operation which can be carried out very quickly.
By way of example, in the machine described, the drum 1 carries seven rows of characters or signs designated by <I> a, b, c, d, e, f </I> and g. Each row has, for example, lower case letters and row b has upper case letters.
In the arrangement shown in FIG. 1, the row of signs a is placed in front of the objective 25, the axis of the drum 1 meeting, on the other hand, and by construction at right angles the optical axis of the objective 25.
The drum 1 being stationary and the lamp 2 being on, an image of the character a will be formed on the sensitive film 12. The drum 1 is driven by a rapid movement of rotation around its axis. So that, despite this movement, the image formed by a on the sensitive film 12 is clear, the exposure time, that is to say the time during which the lamp 2 is on, must be excessively short;
this is obtained by an electrical device contained in the case 3 and which will be described below and which gives powerful and excessively short pulses, for example by using a capacitor which is discharged at the desired moment in the lamp 2. The determination the moment when the lightning occurs must be done with great precision, exactly at the moment when the sign selected in row a, for example, intersects the optical axis of the objective 25.
The determination of this moment can be obtained by mechanical means, for example using a fixed stud-holder disc 8, in front of which a brush holder disc 9 turns, so that the brush carried by the disc 9 successively comes into contact with all the pads of disc 8 at each turn, as described above, for the variants of FIGS. 3 and 4.
The triggering of the flash at a precise moment can still be obtained by entirely electric means using a studded disc similar to disc 8 only to determine the moment of ignition as a first approximation, precise triggering being ensured. by a frequency multiplier device.
The sole role of the pad of disc 8 corresponding to the selected sign will be to close, for example, the pulse circuit, the trigger pulse occurring at a well-determined moment and independent of the quality of the contacts between the pad considered. and the disc brush 9.
One of the advantages of the machine described is to make it possible to obtain, as a final result, photographically composed pages with characters which may be of very different sizes.
The change in size or body of the signs that are printed by photography is obtained. by replacing the objective 25 by another objective of different power, for example by the objective 28. The objectives corresponding to the sizes of the signs which it is desired to obtain are mounted on a turret movable around an axis 56 ( fig. 8). Each objective is brought on exactly the same axis as the objective previously used, and the turret is locked in this position, as will be described with reference to FIG. 8.
Another feature of the machine described is that it allows the quick and easy change of types of figures or characters. Row a small will contain, for example, bold characters, while row c will contain italics. To be able to switch from one type of character to another, it will suffice to slide the drum 1 along its axis and bring, for example, the row c below the lens instead of the row a. For this purpose, the drum 1 is mounted on a movable carriage 4, moving, by means of slides 81.
on the fixed frame 27, in order to allow the displacement of the drum 1, along its axis, without preventing its rotation; a coupling sleeve 7 cooperates with the splined shaft 6 (FIG. 1).
The sensitive film carrier com takes a take-up reel 11 and a supply reel 14, the film being driven by a cylinder 12, rotating about its axis at a determined angle after the photograph of each line.
The carriage moves along its axis on slides 46 and 4 7 (fig. '21), each time a sign is photographed, of an] on- Queur depending on the width of this sign which is itself. same function of the sign itself and the magnification ratio. or reduction. The carriage also advances by a determined length between each word and in such a way that the lines photographed have exactly. the desired length, this being obtained by the combination of a justification disc 22, a justification cylinder 19 and an electrical control system.
These justification devices will be described later, with reference to FIGS. 15 to 20.
In order to justify the lines composed by machine, the line is first recorded on one or more cylinders 15 and 26, the operation of which will be described later, with reference to FIGS. 12 and 13.
In the arrangement shown in FIG. 7, the carriage 4 can. move in the direction of the arrow Fi or in the direction of the arrow F2, followed that one wants to bring one of the marks e, <I> f, </I> cg or one of the marks <I > a., </I> b, c opposite the fixed mark R. The mobile carriage 4 is solid with a plunger core 38 which can be actuated by an electromagnet 29 or by an electromagnet 30. When the electromagnet 29 is energized, the carriage moves in the direction of arrow Fi, and when it is the electromagnet 30 which is energized, the carriage moves in the direction of arrow F2.
One of the ends of the windings of the electromagnets 29 and 30 is connected to a terminal of the power supply, for example to the -; - pole, the other pole (-) of the power supply being grounded. The other end of the winding of the electromagnet 29 is connected to a brush 34 and the other end of the winding of the electromagnet 30 is connected to a brush 35. These brushes, which are fixed, rub. on two led plates, respectively 31 and 32, isolated from each other, on the one hand, and from the. mass of the rack 4, on the other hand, by an insulating plate 33.
When the mobile carriage 4 moves, the brush 34 therefore remains constantly in contact with the plate 31 and the brush 35 with the plate 32.
When the elements of the device described occupy the position shown in FIG. 7, the electromagnets 29 and 30 are not actuated, the plates 31 and 32 being dead pads. Electromagnets 64, in a number equal to the number of different positions to which the carriage 4 is to be brought, are mounted on the fixed frame 27. Each of these electromagnets actuates a plunger core 36. In the example of FIG. 7, the plungers are actuated directly and against the antagonistic action of tension springs 37. These plungers have a conical end, giving an energetic and precise rusting worm when this end is placed in a corresponding housing of the moving part 4 , placed between the two plates 31 and 32.
Overall shown in FIG. 7, each of these electromagnets can be actuated by one of the keys 39 to 45 and it is (still in the particular case of this example) the key 42 which is. pressed, which has the effect of actuating the corresponding electromagnet and locking the movable carriage 4 in a position such that the movable mark d is opposite the fixed mark R.
If one wants, for example, to bring the father a opposite the mark R, it will suffice to raise the button 42, which will have the effect of cutting off the excitation of the corresponding electromagnet and of unlocking the mobile carriage 4, the core of the electromagnet being immediately returned to its neutral position by its spring, and then actuating the key 45. This second operation will excite the electromagnet 64, the core of which is 36 will move along the arrow Fs until it abuts against the conductive plate 32.
However, the core 36 is in contact with the pole - of the power supply of the electromagnets 29 and 30, via the general mass of the apparatus. The core 36 will therefore bring into contact, through the intermediary of the plate 32 and the friction material 35, the free end of the winding of the electromagnet 30 with the mass, that is to say the pole -. This electromagnet will therefore be excited and the carriage 4, integral with the core 38, will move in the direction of arrow F2, as long as the contact lasts.
As soon as the mark d of the carriage arrives in front of the core 36, the latter will fall. in the housing of the carriage and will lock the latter in a position such that the mark a will be, by construction, opposite the mark R.
The device shown in FIG. 8 is similar and is used to control the rotational movements and the locking of the objective turret. The movable part 5 (FIG. 1) can pivot about its axis and can be locked in such a way that one of the marks 1 to 7 is located opposite a fixed mark Ri. The rotation of this part in im direction or in another is controlled by one of the electromagnets 51 or 52 which acts. on a plunger core 55 carrying a mesh creator which drives a pinion 57 integral with the mobile turret 5.
The other parts and the operation of this device are analogous to the parts and to the operation of the device of FIG. 7 already described. Contacts 64 to 70 can control the movements of the turret 5. The variable advance device comprises (Fig. 10) a disc 99 carrying teeth and recesses, the latter being of unequal widths. The disc 99 is integral with an axis 123 which controls the advance of the carriage through the intermediary of the gear train and. in a way which will be described later.
The disc 99 gives the variable feeds only for a given size of characters or signs, these feeds being able to be multiplied or divided by one of the gearing trains such as the train 100 (fig. 9) when changing the size. characters or signs. A ring of electromagnets 94 and 120 is integral with a frame 117. These electromagnets are, for example, nine in number and include a blocking electromagnet 94 (FIG. 10) and eight other electromagnets. similar magnets 120.
The electromagnet 94 functions in such a way that when it is at rest (or excited), its core 95 is pushed in the direction of the arrow Fi (fig. 9) by the action of the spring 106 , while the electromagnets 120 operate in such a way that when they are at rest (or excited), their cores 98a are pushed in the opposite direction to the. arrow Fi.
The disc 99 is constantly requested by a force directed along the arrow F-, (fig. 10) and which can be given, for example, by a spring 90 working in the extension and cooperating with a rack 92 and a pinion. 100. The wheel 99 is immobilized in a fixed position, the tooth 98 bu both against the core 95 of the electromagnet 94.
If the electromagnet 104 is excited by means of a contact (not shown), the core 96 will be pushed so as to cut the plane of the disc 99. If we simultaneously excite l 'electro magnet. blocking 94, the core 95 will be withdrawn and will no longer cut the plane of the disc 99, thus ceasing its stop action. The disc 99, under the action of the spring 90, will begin a rotational movement in the direction of the arrow F9 until a tooth meets the core 96. Saying that, in the case shown in fig. 10, will have advanced from angle a.
Likewise, if we had energized the electromagnet 97 instead of the electro 96, the disk, therefore the shaft <B> 123, </B> would have. turned from the angle fl and if we had excited the electromagnet 78, the disc would have. shot from angle y. The device therefore constitutes an assembly of small footprint and electrically controlled to rotate a year, -the given a movable part around an axis., When the disc 99 has completed its rotational movement, it is brought back in its original position by an electromagnet 91 co-operating with the rack 92 and the pinion 100.
All the members integral with the shaft 123 will therefore occupy, after each advance and return of the disc, the same position they occupied before the initiation of the advance movement.
The variable feeds thus obtained are generally limited in number, an electromagnet being necessary for each feed. It is necessary to multiply or reduce the angular displacements thus obtained according to the size of the characters or signs (read it is desired to obtain. This increase or reduction of angular displacement is. Obtained by two sets of gears mounted respectively on the shafts. 123 and 105.
With the gear pairs still engaged, all cogwheels. of the shaft 105 are integral with this shaft which has, mounted on it by sliding keying, a sleeve integral with a plate with inclined wolf teeth 112, a pinion 111 engaging with a rack 111 of the carriage <B> 1.07 < / B> and: a ratchet 109. A ratchet plate 113, which cooperates with the plate 112, is secured to the shaft 105.
When this shaft rotates in the direction of arrow F: 4, the chainring 112, which is pushed against the chainring <B> 113 </B> by a spring 115, will be driven by it and will rotate (reads the same angle as the shaft <B> 105. </B> When the return solenoid 91 is actuated (fig. 10), this shaft (fig. 9) will rotate in the opposite direction to that of the arrow F4, resulting in - eore tray 113 with him.
But the plate 112, which cannot turn in this direction due to the action of the pawl 110 on the ratchet wheel 109, will slide on the shaft 105, jamming the spring <B> 115 </B> until 'to this (read the teeth are no longer engaged, thus removing. the. rigid connection which existed between the plates 112 and <B> 113. </B> It is. obvious. that any other clutch system and known transmission can be used.
All of the toothed wheels of shaft 123 are mounted idle on this shaft, but in such a way that, each having a keyway, these grooves are aligned. The shaft 123 also has a keyway in which a sliding key 103 with a heel 122 can move.
It is possible to bring, by means of the electromagnets 101 and 116 cooperating with a system similar to that of FIG. 7, previously described. heel 122 in one of the shaft gear train keyways 1'23. In the example of the fi, -. 9, the heel 122 is engaged in the groove of the toothed wheel 121, making the latter integral with the shaft l23 which controls, via the train 121-108, the shaft 105.
To change the gear ratio, it suffices to move the key 103, which can be done very quickly, by exciting one or the other (electromagnets 101 or 116, and by locking the shaft. in the suitable position. The movements of the key 103 are automatically controlled by the movements of the objective turret, with each position of this turret corresponding to a position of the key, and also by the justifying cylinder which controls the advance of the lens. elia- riot between each word.
Carriage. East. constantly. recalled back by a similar assembly, but in verse of that which is generally. used for machines. write, so that when an entire line is composed, it suffices to release the wheel 109 (fig. 9) from the action of the pawl 110 so that the carriage returns automatically back to the stop.
It is during this movement that the debtor's rotation occurs. For this purpose, a carriage 13 (fig. 1), on which is fixed a step by step 138 (fig. 11), carries a brush 1.37 which moves with it and which rubs on contacts <B> 136 </ B > mounted on the fixed frame by means of an insulator 120. This brush is isolated from the mass of the device and is connected to one end of the winding of the electromagnet controlling the pitch at not, the other end being permanently connected to a pole of the power supply; for example the pole -.
One or more of the pads 136 can (or can) be temporarily connected to the + pole of the power supply. When the carriage moves, during its return, in the direction of arrow F, the brush 137 comes into contact with all the pads and gives as many pulses to the step by step as it encounters pads excited by the intermediary contacts such as 135.
The actual recording system comprises two cylinders 15 and 26 (fig. 2), one of these cylinders being used for the recording of the line which one composes during the other, on which one recorded. the previous line, controls the camera. Each of these cylinders can be constituted (fig. 12) of two integral concentric parts 149 and 150, and leaving between them the annular space used to accommodate springs or any other braking and locking device in a determined position sliding pins 146. The pins are grouped along parallel circumferences.
Each circumference or row contains the same number of pins that is. equal to the maximum number of signs that we want to register in a jastification unit. We can. arrange on each cylinder as many rows of pins as there are keys on the keyboard. Each key corresponds to a determined row, but, according to a preferred arrangement, the pins are made to cooperate with an electrical system. We will suppose, for example, that this one is constituted by electrical relays.
It is known that it is possible, with a small number of relays, to characterize a large number of signals according to a technique known in telegraphy, for example in so-called start-stop devices. Indeed, each of these relays can take two positions, the rest position that we will characterize by the sign - and the operating position that we will characterize by the sign +. If we suppose that we are using six relays in this way, we will be able, by means of these six organs, to characterize the characters by the following combinations:
EMI0008.0021
+++ --- <SEP> ---- + - f- <SEP> ---- + - <SEP> @ -. + --- +
<tb> + <SEP> + <SEP> ++ <SEP> _-- <SEP> .----- <SEP> @ .. <SEP> <B> + ---- + </B>
<tb> etc.
Thus, each Ibis which is pressed on a key of the keyboard, one actuates, by the intermediary of the recorder, a determined number of relays corresponding to the serial number of the letter or of the corresponding character.
If one has, for example, as shown in FIG. 13, six rows li, 12, 1s, 14, 1s, 1s, we can have a number of combinations equal to 26, i.e. 64.
If, for example, each row of signs or characters of tam bour 1 (fig. 1) comprises 50 elements, we will still have 64-50 = 14 combinations that we will use to control the auxiliary movements, seven combinations com controlling for example the longitudinal movements of drum 1, the other seven combinations being assigned to the control of the objective turret 5.
The different combinations are obtained by inserting one or more of the pins which are aligned along, for example, the line x-x '(fig. 13). For example, if we push in the pins bi and b2, the combination obtained will correspond to the letter a, if it is the pins bi and b3 that we push, the combination will represent the number 3, if this are pins b2 and b3, the combination, when translated by contacts and relays, will trigger the rotation of the objective turret, etc.
These pins can be controlled either directly by the bars of the keyboard, as shown at 24 (fig. 1), or by means of other known devices, such as electromagnets, for example, as shown at 144. (fig. 12). Each time the control piston 145 depresses a spindle, and as soon as this spindle is depressed, the drums 149, 150 will rotate around the shaft <B> 152 </B> at an angle a under the action. of the. toothed wheel 151 which cooperates with a pawl controlled by a step by step.
When the operator has composed a complete line, if, for example, this line has the maximum length that it is possible to give it, the spindle which was originally in 146 will have been driven by the drum in the direction of arrow F1 and will be at the end of the operation in 142. At this moment, the operator makes sure that the line he has just dialed does not contain. no errors or mistakes. If the whole line is defective and asks to be composed again, the operator makes perform, by a system not shown, a complete revolution of the cylinders 149, 150, which has the effect of reassembling all the pins which had been inserted. thanks to the presence of a ramp 129, carried by a fixed part 140.
If the recorded line is correct, the operator, by pressing a special key Ju, activates, on the one hand, the justifying device as will be described later and, on the other hand, by the intermediary of an electrical device (not shown), causes the step-by-step displacement of the cylinders 149, 150 until the first inserted pin or pins actuate, via a ramp 154 (fig. 13), a or contacts 153. This or these contacts cause the flash which will illuminate the lamp 2 (fig. 1) at the precise moment when the sign corresponding to the inserted pin (or pins) passes in front of the objective.
As soon as this flash has occurred, on the one hand, the step by step controlling the wheel 151 receives a new impulse which causes the rotation of the cylinders 149, 150 by an angle a, which brings new pins on the key contact line and, on the other hand, the carriage 107 (fig. 9) advances simultaneously by a corresponding length. to the width of the photographic sign. An electric safety device is provided so that the shooting flash cannot be triggered until the eha riot 107 has not completed the advance race.
The pins which were inserted and which actuated the corresponding contacts are automatically pushed back to their original position by the ramp 129 of the part 140. If the operator makes a false strike and. notices this immediately, he presses a special key on the keyboard, which has the effect of communicating to the cylinder 149, 150 a rapid movement of an amplitude 2a, in the direction of. arrow followed by a movement of an amplitude a in the direction of the arrow Fi. During the first of these combined movements, the spindle which was inserted by mistake is returned to its original or neutral position by a ramp 139 of the. fixed part 140, while during the second movement, this same pin comes up again in front of the piston 145.
When, between each word, one presses on a space bar, one actuates one of the pins of row t (fig. 13) which establishes, in the same way as it. has been described previously for the other pins, a contact operating in cooperation with the justification system.
The pins must move in their housings with a certain friction, in order to ensure their stability in one or the other of the positions which they can occupy. This friction can be obtained as it is. shown in 156 (fig. 13), by a specially shaped spring. It is also possible to use special pins which themselves make spells, as shown in fig. 14a and 14u, or else as shown in FIG. 14c, magnetic pins comprising two pole masses forming a permanent magnet, one or the other mass coming to stick against the soft iron cylinder 157.
Fig. 15 represents at a -a line or -unit of justification as would be obtained without a justification system. The composition is stopped either at the end of a word or after a syllable, before the length of justification j is entirely occupied by the line. There therefore remains a space D of variable length representing a certain number of elementary advances of the carriage or points, the point representing, for example, an advance of the carriage of 0.02 mm. The words of the line shown in fig. 15 are separated from each other by the normal interval i.
It is this normal interval i that must be increased in order to absorb the excess distance D, so that the line, after justification, appears along the line shown in FIG. 16. This operation is performed automatically. If we divide the excess space D by the number of intervals i, we get a value q plus a remainder <I> r. </I> If <I> r = o, </I> it will suffice d 'add to each interval i the quantity q so that the length of the line reaches exactly the value j. In the case where <I> r </I> is different from o, we proceed as follows:
we increase aLi as the line is formed the intervals i of the quantity q -f- 1. There will therefore be a moment, when a certain number of intervals have been increased by this quantity, when all the remainder r will have been distributed between the intervals. If D 'represents the excess distance remaining to be absorbed at this moment and n' the number of remaining intervals, we will read
EMI0010.0013
and we will be brought back to the previous case where r was supposed to be equal to o.
Consider the graph shown in fig. 17, on which one carries on the abscissa the number of points to catch up, that is to say the number of points contained in the excess distance D and on the ordinate the number of intervals i being in the line or unit of justification considered. Any unjustified line will be represented on the plan by a distinct -m point. Point P, for example, represents a league comprising seven intervals and the excess space D of which represents eight points starting from these seven intervals. Point P 'represents a line of three intervals, distance D' also containing eight.
points to be distributed according to these three intervals. We will describe further on how one electromechanically materializes these points such as P and P 'on the plane.
It should be noted that the points representing the lines to be justified will be found. always on an intersection of the abscissas and ordinates plotted on the drawing, due to the fact that one can only have a whole number of intervals and that the excess distance D can only contain a whole number of elementary spaces or points.
The representative points of the lines for which the division
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will be carried out with ï- = o are aligned on lines not at the origin. For example, the line ocl represents the lines for which the number of excess points \ to catch up is equal to the number of intervals, the line op re presents the lines for which <I> D = 2n, </I> la. right oy the lines for which D = 3w. the line oô the lines for which <I> D = </I> 4r2, the point Zs represents the line for which D = 5n, the point Z6 the line for which D = 6n, etc.
These straight lines divide a plane into several zones, each of these straight lines being able to be moreover included in a zone as it is shown, by way of example, in fig. 17. Zone o corresponds to n = o, and zones <I> i </I> -E- 1, <I> i </I> + <I> 2, i </I> + <I> 3, i </I> -f- <I> 4, </I> etc. correspond respectively to the lines <I> oc, <B> OP, </B> </I> oy, oô, etc.
Each of these zones is connected to a system for advancing the corresponding carriage, for example - by means of electromagnets, the zone o being connected, for example, to the system which advances the carriage by the distance i, the zone i + 1 to the system doing. advance the cart by distance i -E- 1, zone i + 2 to the system moving the cart by distance i + 2, etc.
Consider the point P; we saw that it is such that
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the quotient is equal to 1, the remainder being also equal to 1. We saw above that, in this case, it is necessary to advance the carriage of the interval i (1 -! - 1), that is- i.e. from i + 2.
Now, precisely, according to the distribution of the plan into zones, as we have explained, this point. P is in zone i + 2. The carriage will therefore at the first interval move by i + - 2 and we will have one. interval of less, ee which returns. to say that after the first interval advance, the point P will have come in Pi. Now, the rest of the division
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having. been absorbed, this point. Pi will be found. on the right oa and in the. zone i - '., - 1 for which the advance of the carriage is such that only one elementary unit is. caught up with each interval advance.
The point Pi now being such that r = o, will move on the line oa until it arrives at o, that is to say when the excess points to be made up are exhausted.
Likewise, if, for example, we consider the point P 'which corresponds to. eight, additional points to be divided into three intervals at the rate of three points for the first interval, three points for the second and two points for the last, we see that, after each advance, the point P 'is in the corresponding zone to these re partitions. Indeed, at the beginning, while the whole line is. to be dialed, point P is found in zone i -f- 3. This point, after the first advance, will therefore move three points in the xo direction and one interval in the yo direction, and. will come to occupy the position Pi 'which is still in zone i -E- 3.
Point. Pi ', at the second interval, will therefore advance three more points in direction xo and still one space in direction yo and will come to P2 which is in zone i <I> +2, </I> which will cause. titi advancement of two points to P2 which will easily come into neutral zone 0.
The number of excess points remaining. to catch up is highlighted by the devices shown in fig. 16, 17 and 18.
Fig. 18 represents a primary justification device or counter. This positive device comprises a fixed disc 22 graduated in units of justification, for example in centimeters, and two needles 164 and 166. The needle 7.64 is mounted in friction on the fixed disc and comprises a button allowing it to be operated at the hand and bring it in front of the mark corresponding to the proof that you want to obtain.
The needle 166 is integral with a ratchet wheel 161 and can move, by means of this wheel, in the direction of the arrow F at variable angles given by a variable advancement device 169 (fig. 19).
When we are going to start the. strike of a line, Needle 166 (fig. 18) is in position 0. As soon as you strike. a sign, the needle 166 rotates at an angle corresponding to the advance of the carriage. required by this sign and, if it is a word interval, it will also advance by an angle corresponding to the normal interval i ..
The needle 166 will therefore travel a path proportional to that which the carriage would perform if there were no justification, and this until a stud 165 of this needle meets a stud 163 of the needle. 164. Immediately, contact between these two pads will be established, relays will be activated which will give the following results 1 An audible or light alarm will be activated thus signaling to the operator that the line is going to be terminated and that more than one word or fraction of a word before going to the next line.
2 A clutch 168 (fig. 19) is released while a clutch 170 is. actuated, which has the effect of causing the va riable advance 169 to act on the device 171 (FIG. 19).
As soon as the clutch 168 is released, the ai <B> gu </B> 166 (fig. 18), that is. constantly licit sol in the opposite direction to that of the arrow P by a spring. not shown, automatically returns to its initial position.
An example of execution of the device 171 (fig. 19) is. shown in more detail in FIG. 20. It comprises two concentric fixed cylinders, the inner cylinder carrying, isolated from one another, conductive plates corresponding to the zones shown in the graph of FIG. 17, while due the outer cylinder comprises a certain number of conductive rails isolated from each other and in a number equal to the greatest number of gaps that can be had in a line. An insulating bar <B> 179, </B> rotating around the axis of the cylinders, can move between them.
This bar includes as many small pins 178 as there are rails, each pin being assigned to a particular sliding rail. on this one. The role of these pins is to establish permanent contact between the rails and the conductive areas of the inner cylinder 19.
We have seen that as soon as the line is about to be fully. compound and only a certain distance Di remains, the clutch 170 (FIG. 19) is actuated.
This clutch makes integral the shaft 173, therefore the bar 179 (Fig. 20) of the variable advance device 169 (Fig. 19), so that this bar will advance at an angle proportional to the. width of a sign, as soon as the keypad key corresponding to this sign is pressed.
This bar is shown schematically with its pins at bi, b-, (fig. 17) and moves in the direction of arrow F2. It is therefore obvious that, as soon as the last sign composing the line has been struck, the bar bi, b2 (fig. 17) or 179 (fig. 20) will occupy a position such that its distance from the axis oy will represent the number points to catch up.
Returning to fi-. 20, it can be seen that a distributor 175 cooperates with the rails 176. The distributor advances by one step each time the bar of intervals between the words is actuated and puts, for example, successively in communication with the pole - f- of a battery, rails 1, then 2, then 3, etc., depending on whether the line has one, two, three, etc. intervals. If, for example, the line has four intervals in all, the distributor will stop in the position shown in the figure, so that the rail 4 will be in communication with the + terminal of the battery.
But, at that moment, the pin of bar 179 will be in contact with one of the zones <B> of </B> cylinder 19, for example zone 3, and as soon as the contact 177 is actuated , we will put in communication with terminal -f- this zone 3, which will have the effect (fig. <B> 17) </B> of activating a corresponding electromagnet and moving the carriage of the l 'interval i + 3 units or points.
As soon as the carriage has thus been advanced by an interval by a device not shown, the distributor 175 moves back by one step in the direction opposite to that of the arrow F, so as to bring the pole -L- of the battery on rail 3, which means that the position of the line not yet printed contains only three intervals. It should be noted that the variable advance device 169 is actuated not only by the keystroke of a keyboard, but also by the movements of the carriage.
It is obvious that any arrangement other than that shown can. be employed. It is possible, for example, to transform the graph of FIG. 17 in polar coordinates and use, instead of the device to. cylinders of Fig. 20, a device with discs or segments of circles.
We can. also place lines such as oa, ofl, etc., in the lower areas, e.g. limit area i - @ 1, so that line 0a is in area i -f- 2, line ofl also being carried over to zone i -! - 3, etc., which will result, when the number of points to be made up is not exactly, divisible by the number of intervals, of absorbing the remaining points in the last intervals of the line instead of absorbing them in the first intervals, as described.
Devices could be provided to obtain with very high precision the operation of the character lighting system, in particular in the variant in which the printing is done by an almost instantaneous flash when the letter or character in question passes. in front of the exhibition window.
This can be done in two stages. A first device selects roughly the time interval in which the illuminating discharge must occur, the precise instant of this discharge being fixed in this time interval and extremely precisely by a second device. This second device gives each passage of a letter oii character an extremely short pulse, but this is transmitted to the light discharge device only when the first coarse selection device is actuated and ensures its passage. This coarse selection device can be controlled directly by the keys or indirectly, depending on the case.
In the case of a mechanical embodiment, it is possible, for example, to use as a device for short pulses a switch rotating at a speed greater than that of the character carrier disc, so as to have a linear speed much greater than that of this disc (or drum) and establishing contact each time a letter passes the shooting window. For example, since high voltages are generally used, this switch can consist of a rod rotating in front of one or more electrodes, so as to constitute a spark gap when the rod arrives in front of the spark gaps. At this moment, a spark goes out and the discharge tube lights up.
The coarse selection system can be simply put in series in the circuit; as long as it is not activated, the circuit is not closed and the discharge cannot take place. We can also place this system of poppers on the same shaft as the disc or character drum, but then the. accuracy is less, unless it is given a sufficient diameter. Indeed. great precision is required, the dis that character carrier rotating at a high linear speed so as to present all the characters, for example in i /; second. In a practical embodiment, the linear speed is 3 meters per second.
To obtain an accuracy of i% io of mm in the position of the letters, an accuracy of one thirty thousandth of a second, or 33 microseconds, is necessary.
Fig. 21 shows an example of a fully electronic execution. Such an execution makes it possible to obtain very high precision. Indeed, we can. From a generator of pulses of very short duration, for example one or a few microseconds, this generator 200 may be of the type of those currently used. in radioelectricity, producing <B> 10,000 </B> pulses per second, with a duration of 1 microsecond. By means of a frequency multiplier 201, for example, a much lower rate of 250 pulses per second is obtained in one or more corresponding stages, for example, there is a disc carrying 50 characters and rotating at the speed of five revolutions per second.
These are pulses which are used to trigger the discharge tube 207. Their position in time is in fact determined with very great precision and corresponds for each of them to a letter if the driving speed of the The motor of the cartridge disc is synchronized at the same rate or at a submultiple rate. One can, for example, use these pulses to generate a current so nusoidal at 250 periods per second, powerful enough to actuate a synchronous motor 202 which will be used to drive the character carrier 203 and. the broom 201-. When the circuit is closed, a pulse passes through the stud of the switch disc 205 to the ignition circuit.
One could also imagine a servo system or speed regulation key controlled by pulses. As in the previous case, a routing switch chooses the corresponding pulse and directs it to a trigger circuit of the luminescent tube. We will not describe this circuit which can present a large number of different executions.
Fig. 22 represents a circuit. ignition for instant shooting.
In this case, the lightning is produced by the. charge of a capacitor 220 charged to. a high voltage, for example from 3000 to 8000 volts, through resistor 221 giving a sufficient time constant, by a rectifying lamp 222 supplied from the mains by a transformer. It was assumed that the. The flashing frequency was long enough for there to be several alternations of the power supply circuit between two operations to ensure the charging of the capacitor.
The discharge of the capacitor 220 takes place in a luminescent tube 224 through a thyratron 225. This thyratron is controlled by pulses supplied by a transformer 226 and a capacitor 227. This capacitor 227 is. permanently charged by a current source 228 of a few hundred volts through a resistor 229 giving with the capacitor 227 a constant time corresponding to the interval separating two operations.
As explained above, by lowering a key, the brush 231 and the pad 230 of the distributor plate are closed, the primary circuit of the transformer 226 on the capacitor 227 which discharges and gives an impulse in the condaire. on the thy- ratron gate, of a value greater than the negative bias supplied, for example, by rectifier 222. The thyratron is then triggered and capacitor 220 is discharged in luminescent tube 224, giving a very brief flash. duration.
The recording of characters, after typing on the keyboard and before their photographic printing, can be carried out as shown in fig. 23 which represents a device in which the recording is made by processes derived from the recording of sounds.
It is possible to use, for example, as a recording medium, a steel wire of the type used for the electromagnetic recording of sounds. A simple method is to record for each letter irrr the number of pulses corresponding to the letter considered. When the key is pressed, the tape or magnetic wire is advanced and, at the same time, the emission of a train of sound pulses comprising the number of characteristic pulses of the letter. This transmission can be done by various processes, of which we will cite an example. A switch continuously supplies pulses.
When pressing the key, for example, two lugs are raised which open a contact which normally bypasses the pulse emission circuit.
The recording is discharged, for example, by amplifying the recorded pulses and sending them to mechanical devices such as automatic telephony. It is also possible to provide, instead of emitting pulses of the same frequency, pulses of different frequencies, for example six corresponding pulses each corresponding to a switching relay. When you press the key down, a number of these six frequencies will be emitted over a specified period of time. These frequencies are recorded on the electromagnetic device and, during the analysis, they are separated by filters which direct them. each on one of the six relays.
These are activated or not activated, depending on whether the frequency which corresponds to them is or is not found in the recording and they thus carry out the corresponding combination. to the letter in question.
Referring to fig. 23, T represents a keyboard key corresponding to a given letter, a, for example. Now, when this key is lowered, a certain number of contacts are established, for example contacts 236 and 237, corresponding to the combination of this letter. These contacts close the power supply circuit of a magnetic wire recording system, on the two circuits of the recording frequency generator. This generator can, for example, consist of a synchronous motor or any other motor of very constant speed and tone wheels, in the case of a six-element code.
An additional contact 238 is used to limit the transmission time to a constant value, regardless of how long the key is depressed. This contact activates a slow-operating relay <B> 239 </B> for this purpose, which cuts the circuit. generator and drops as soon as the button is raised. At the same time, an electromagnetic clutch 210 operates and drives the magnetic wire of sufficient length to ensure recording. The control circuit of this clutch has not been shown to simplify the diagram.
Space bar 241 stores a determined combination of frequencies as a letter. A recording system is provided for counting the number of elementary spaces which a line comprises, with each letter being assigned a determined spacing. For this purpose, we use, for example, a circuit 242 of telephone selectors, called step by step, advancing by a number of steps determined for each letter, or a relay circuit of the type used in telephony, or a mechanical device.
when the line is finished, the operator gives the end of line signal. At this time, the magnetic wire recording mechanism is discharged by means of an explored coil 243 on an amplifier 2-14, at the output of which are six filters 245, each corresponding to one of the frequencies at the output. of these filters, a detector and a relay 216. Next. the position taken by these relays, their contacts (not shown) establish. leaked circuit applying earth to one of the wires (the command <B> 247 </B> each of which corresponds to a letter or sign.
In a variant, provision is made for a security according to which the flash determining the photographic impression of a sign cannot be triggered while the movements of the auxiliary devices are taking place, such as: advancing the recorder by one step, advance of the justifier, advance of the sensitive film carrier, establishment of new combinations of contacts and other movements <moving parts or establishments of electrical contacts.
For this purpose, it is possible to reserve part of a lathe called a die-carrying disc for these displacements. As no lightning must shoot out during this part, it is possible to provide an area of the padded disc 8 (fig. 1, 3 and 4) not comprising any studs, and it is while the broom will traverse this area that will have. take place for mechanical movements and changes of circuits.
According to a different embodiment shown in fib. 24, only one active rotation is provided on two ro <B> i </B> ations of the character-carrying drum 1 (fig. 1), the time during which the second rotation takes place being reserved for the control and the relocation of auxiliary organs. For example, if the disc or drum rotates at a speed of ten revolutions per second, one revolution, or 1 / io of a second, will be available to advance the carriage, establish contacts, pivot the recorder and the justifier, etc.
To this end, provision is made for the device shown by way of example in FIG. 24. In this example, the bearing axis. the drum 1 is integral with a pinion 306 which cooperates with a pinion having a double number of teeth 307 secured to a cam 308. Pendant. a half-rotation of the pinion 307, that is to say during a complete rotation of the drum, the cam 308 will close the contact ('2 and will open the contact C1, one of these contacts activating the eir - discharge fired, while the cavity is mounted in series on the control of the auxiliary organs.
The machine described is. likely to be used for printing languages such as Chinese or Japanese in which the characters are. composed of a number of signs, vertical, horizontal, oblique lines, etc. These characters can. be composed by using several characters carried on the character drum and by leaving the cart motionless throughout the time they are photographed. successively. the various elements of the character in question. One key will provide, for example, the main line, another a horizontal line, to the m- part. diane, another touches an oblique line, etc.
When the character is thus completely formed, the film carriage advances one step.