CH263633A - Machine pour fabriquer des fermetures à curseur. - Google Patents

Machine pour fabriquer des fermetures à curseur.

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CH263633A
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    • B21MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21DWORKING OR PROCESSING OF SHEET METAL OR METAL TUBES, RODS OR PROFILES WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21D53/00Making other particular articles
    • B21D53/46Making other particular articles haberdashery, e.g. buckles, combs; pronged fasteners, e.g. staples
    • B21D53/50Making other particular articles haberdashery, e.g. buckles, combs; pronged fasteners, e.g. staples metal slide-fastener parts

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Description


  Machine pour fabriquer des fermetures à curseur.    La présente invention a trait à une ma  chine pour fabriquer des fermetures à cur  seur et comprenant des moyens pour découper  des agrafes d'une bande de longueur indéfinie  et pour les fixer par pinçage sur le bord ren  forcé d'un ruban faisant partie de ces fer  metures.

   Elle est caractérisée par des moyens  pour faire avancer ladite bande, de manière  intermittente, sur une plaque sollicitée     élasti-          quement    vers une matrice fixe dont la forme  correspond à celle de la tête des agrafes, la  quelle tête présente des pinces, un poinçon       cisailleur    à mouvement alternatif étant établi  au-dessus de ladite plaque et comprenant une  partie destinée à coopérer avec ladite matrice  pour découper les agrafes, ceci en refoulant       simultanément    la plaque vers le bas pour  l'écarter de l'agrafe découpée, qui repose sur  la matrice.  



  Les dessins ci-annexés montrent, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de la ma  chine selon l'invention.  



  La     fig.    1 montre en élévation les organes  principaux de la machine.  



  Les     fig.    2 et 3 montrent, respectivement  en vue de côté et en plan, la partie de la  machine dans laquelle les agrafes sont décou  pées et fixées sur le ruban de la fermeture à  curseur.  



  Les     fig.    4 et 5 montrent, à plus grande  échelle et respectivement en plan et en vue  de côté,     parties    en coupe, certains organes de  cette partie de la machine, le plongeur et    l'enveloppe étant enlevés pour montrer les  mâchoires de serrage.  



  Les     fig.    6 et 7 montrent, en plan et en  coupe, selon 7-7 de la     fig.    6, la matrice  et le doigt entraîneur; le plongeur, les tuyères  à air et les organes de guidage de la bande  n'étant pas montrés.  



  La     fig.    8 montre, semblablement à la       fig.    7, les positions relatives des organes  quand le poinçon amène l'agrafe la plus avan  cée sur son guide.  



  La     fig.    9 montre, semblablement à la     fig.    7,  les positions relatives des organes quand le  poinçon est au bout de la course de décou  page et quand le doigt entraîneur a reculé.  



  La     fig.    10 montre, en coupe selon 10-10       fig.    4, le poinçon et les tuyères à air.  



  La     fig.    11 montre, en coupe, le doigt en  traîneur et le guide quand la bande atteint le  guide.  



  La     fig.    12 montre, semblablement à la       fig.    11, ces mêmes organes quand la bande  est posée sur le     guide.     



  La     fig.    13 montre, en coupe transversale  selon 13-13 des     fig.    6 et 17 le poinçon et la  plaque élastique dans leur position relevée.  



  La     fig.    14 montre, semblablement à la       fig.    13, le poinçon abaissé jusqu'à ce que ses  talons viennent en contact avec la plaque élas  tique pour libérer la bande quand elle s'ap  proche du guide.  



  La     fig.    15 montre,     semblablement    à la       fig.    13, le poinçon à sa position abaissée au      moment où il vient en contact avec la bande  avant de     cisailler    celle-ci.  



  La     fig.    16 montre, semblablement à la       fig.    13, le poinçon à sa position la plus basse.  La     fig.    17 montre, en plan et à     phis     grande échelle, l'extrémité de bande dont on  découpe les agrafes.  



  La     fig.    18 montre, en coupe transversale  analogue à la     fig.    10, le poinçon abaissé jus  qu'à ce que sa partie tranchante vienne en  contact avec la matrice.  



  La     fig.    19 montre, semblablement à la       fig.    18, les mêmes organes après le cisaille  ment.  



  Sur la     fig.    1 on a montré une bobine 12  sur laquelle est enroulée une bande 14 dont  on veut découper les agrafes de la fermeture  à curseur et qui est amenée à la machine dans  laquelle on découpe les agrafes pour les fixer  sur un ruban. L'arbre principal 16, de cette  machine, porte plusieurs cames. La bobine 12  peut être     entraînée    par intermittence pour  que l'on obtienne la     formation    d'une partie       libre    de la bande entre la bobine et la ma  chine, ceci, par exemple, à l'aide d'un moteur  électrique 18 commandé par un interrupteur  20 avec toucheau 22.

   Le ruban dont le bord  renforcé est garni de ses agrafes passe sur  une roue     d'entraînement    24 et traverse en  siûte     un    tube 26 avant d'être recueilli dans  un panier 28.  



  Sur les     fig.    2 et 3, l'arbre 16     susdit    coin  porte un volant 30 et est entraîné par     lm     moteur électrique à l'aide d'une courroie 32 et  d'une poulie 34. Le mécanisme d'avancement du  fil comprend une came cylindrique 36 agissant       sur    un doigt 38 monté sur l'extrémité 40     d'lin     bras 42, de préférence en duralumin ou autre  métal léger. Le bras 42 est articulé en 44 et  son extrémité mobile     comporte    des oreilles 46       articulées    à     um    doigt     d'entraînement    48 solli  cité par     lm    ressort de compression 50.

   Le  doigt 38 est maintenu en contact avec la came  à l'aide d'un ressort de compression 52 dont  la tension peut être réglée à l'aide     d'une    vis  54 engagée dans     lm    support fixe 56.  



       L'extrémité    avant du doigt d'entraînement  48 porte une dent 58 avec pointe trempée 60.    La descente du doigt 48 est     limitée    en un  point voulu pour des raisons expliquées     ci-          après    et il porte un galet 62 qui peut rouler  sur une pièce 64 fixée à la matrice et cette  pièce peut être protégée en cet endroit par  une partie rectiligne trempée (non montrée).  La matrice porte deux pièces 64     (fig.    4) qui  servent à guider la bande 14. Ces pièces 64  ne sont pas montrées sur la     fig.    6.  



  Le ruban 66     (fig.    3) à bord renforcé, sur  lequel les agrafes doivent être fixées par     pin-          çage,    avance vers le haut depuis le bas de la  machine en étant entraîné à travers la ma  trice par une roue moletée 24     (fig.    2 et 3), le  ruban étant maintenu contre la roue par un  sabot 68, sollicité par un ressort.  



  La roue     d'entraînement    est montée sur un  arbre 70     tourillonné    dans un palier 72. L'ex  trémité opposée à l'arbre 70 porte une roue  à rochet 7 4 dont le     cliquet    76 est monté sur l'ex  trémité inférieure d'un levier coudé 78 articulé,  à son autre     extrémité,    à une bielle 84 enga  gée, par son autre extrémité, sur une came  excentrée 16. Sur la roue à rochet 74 agit  également     lin    cliquet fixe 86. On obtient       ainsi    que le ruban avance, pas à pas ou d'une  manière intermittente, quand l'arbre 16       tourne.     



  Le     mécanisme        cisailleur    comprend     un     poinçon 88     (fig.    5) monté sur un plongeur  90 qui peut se déplacer suivant un mouve  ment alternatif vertical dans une enveloppe  92, le plongeur étant     sollicité    normalement  vers le haut par un ressort de compression  94 dont l'extrémité supérieure prend appui  sur une oreille (non montrée) faisant partie  du plongeur.

   On voit sur les     fig.    2 et 3 que  l'extrémité supérieure prend appui sur une  oreille et est sollicitée par un bras oscillant  96, en forme de U,     qui,    est articulé à un pivot  98 et dont les branches portent des galets 100  à     leurs    extrémités libres. Le bras est, de pré  férence, en     duralumin    ou tout autre métal  léger pour permettre une marche rapide de  la machine et la course de bras, de même que  celles des autres parties de la     machine,    sont  réduites au minimum dans le même but.

   Sur  les galets 100 agissent des cames radiales 102      montées sur l'arbre 16 et la rotation de     celui-          ci    provoque l'oscillation du bras et le mouve  ment alternatif du plongeur et du poinçon.  



  Les griffes des agrafes sont pincées sur le  ruban par des mâchoires de serrage appro  priées 104     (fig.    4 et 5) qui sont montées sur  des leviers 106 articulés à des pivots 108 et  qui portent des galets à leurs extrémités op  posées. Les galets 110 sont engagés entre des  cames cylindriques 112 et 114, afin d'obtenir  un mouvement des mâchoires dans les deux  sens. Sur la     fig.    4 les mâchoires de serrage  sont montrées à leur position ouverte.  



  On voit sur la     fig.    9 que l'on peut obte  nir des intervalles ou des suppressions  d'agrafes aux endroits qui séparent des séries  successives d'agrafes fixées sur le ruban 66 en  maintenant le poinçon 88 abaissé, ce qui re  foule la bande 14 vers le bas, comme montré,  de sorte que la dent 58 du doigt d'entraîne  ment se déplace, suivant un mouvement alter  natif, au-dessus de la bande sans faire avan  cer celle-ci. La machine comporte un électro  aimant 11.6     (fig.    2 et 3) dont le noyau 118  monte quand il est excité, ce qui amène une  butée 120 sur le passage d'une traverse 121  qui relie les branches du bras oscillant 96.

    Cette butée occupe une position telle qu'elle  se déplace sous la traverse quand les galets  100 dudit bras sont soulevés par les cames,  de sorte que la butée sert à maintenir le poin  çon dans sa position abaissée. Ceci interrompt  la fourniture des agrafes au ruban, ce qui  permet d'obtenir les intervalles voulus entre  les séries d'agrafes fixées sur celui-ci. L'exci  tation de     l'électro-aimant    peut être interrom  pue à tout moment voulu, après quoi le poin  çon recommence son mouvement alternatif et  l'avancement de la bande reprend.  



  La durée des interruptions de la fourni  ture des agrafes peut être déterminée par un  compteur 122     (fig.    2) qui comprend une roue  à rochet amovible 124 dont le cliquet est com  mandé par une bielle 126 articulée, par son  autre extrémité, à un ergot excentré 128       (fig.    3), établi sur l'extrémité de l'arbre 16.  Le compteur comprend un contacteur établi    dans le circuit électrique de l'électro-aimant  116.  



  Sur les     fig.    6 et 7, le porte-matrice 130  comporte une matrice fixe 132 et une plaque  élastique 134 qui peut se déplacer verticale  ment et qui est refoulée vers le haut par un  ressort de compression     (fig.    5) qui agit sur  un poussoir 138 prenant appui sur la plaque  134. Un rebord 140 du poussoir 138 limite le  mouvement vers le haut de la plaque, de la  quantité voulue.  



  La matrice fixe 132 présente une fente de  guidage 142 pour le ruban 66 et sa face su  périeure porte un guide 144. La     fig.    7 mon  tre les organes à leur position d'avancement,  le poinçon 88 étant soulevé pour laisser passer  les saillies de la face supérieure de la bande  14, et la plaque élastique étant soulevée jus  qu'à sa position la plus haute qui est à un  niveau un peu plus élevé que celui de la face  supérieure de la matrice fixe 132 et qui est  assez élevé pour que la bande 14 soit au-des  sus de l'extrémité supérieure     dit        guide    144,  afin que celui-ci ne puisse pas gêner l'avan  cement de la bande vers le ruban 66.

   Quand  la bande est à sa position soulevée, elle est en  contact avec le doigt d'avancement 48 et le  doigt est également soulevé légèrement, de  manière que le galet 62 cesse d'être en con  tact avec la face supérieure de la pièce 64. La  bande avance vers la droite     d'une    longueur  correspondant à l'intervalle existant entre  deux agrafes, le doigt se déplaçant de la po  sition 48, montrée en traits pleins, à celle 48',  montrée en traits interrompus sur la     fig.    7.  



  La     fig.    8 montre une phase suivante du  fonctionnement de la machine avec le poin  çon 88 abaissé     jusqu'à    ce que ses     talons    vien  nent en contact avec la plaque élastique 134  pour abaisser celle-ci; l'arête coupante du  poinçon a abaissé la bande 14 jusqu'à ce que  l'agrafe terminale 146 de la bande soit. con  venablement engagée sur le guide 144. A ce  moment le galet 62 est venu se poser sur la  pièce 64, formant butée, ce qui empêche toute  descente ultérieure de la dent 58 du doigt 48.  Il existe un jeu entre la dent 58 et la bande,  ce qui est avantageux afin que la bande      puisse être     commandée        librement    par le  guide 144 quand celui-ci intervient.  



  Sur la     fig.    11, la bande 14 est encore sous  le contrôle de la dent 58, mais elle a été abais  sée     suffisamment    pour qu'elle commence à  être sollicitée par le     guide    144.A peu près  à la position montrée sur la     fig.    11, toute  descente     ultérieure    de la dent 58 est empêchée,  de     sorte    que la bande, quand elle est engagée  sur le guide 144     (fig.    12), est nettement écar  tée de la dent 58.

   De cette manière, la bande  peut se poser convenablement et par     elle-          même    sur le guide 144, mais si elle a été en  traînée un peu trop loin par la dent 58, un  léger mouvement, vers l'arrière, devient né  cessaire sous la commande de ce     guide.     



  Sur la     fig.    9, le poinçon 88 est descendu  jusqu'à sa position la plus basse et a séparé  l'agrafe terminale 146, par cisaillement, d'avec  la bande et cette agrafe 146 repose sur la  matrice fixe 132. A ce moment, la bande est  complètement hors d'atteinte du doigt d'en  traînement et celui-ci peut donc retourner  librement de la position 48 à la position 48'  pour l'avancement suivant de la bande.  Quand la bande repose sur le guide 144, ce  lui-ci remplit     suffisamment    l'encoche ménagée  dans la bande pour que cette encoche conserve  ses     dimensions    pendant que le cisaillement a  lieu.

   Le cycle des opérations est complété par  la remontée du poinçon 88, ce     qui    permet à la  plaque 134 de faire monter la bande 14 à un  niveau pour lequel elle vient en contact avec  le doigt     d'entraînement.    Le déplacement de       celui-ci,    depuis la position 48' à la position  48, provoque le mouvement de la bande pour  amener les pinces, qui se trouvent à son extré  mité     libre,    à cheval sur le bord renforcé du  ruban 66.  



  Le cycle des opérations en question peut  également être décrit à l'aide des     fig.    13, 14,  15 et 16 qui correspondent à des coupes faites  selon<B>13-13</B> des     fig.    6 et 17. Sur la     fig.        13.,     le poinçon 88 est relevé et ses talons 148 se  trouvent en dessus des parties en retrait 150  de la plaque élastique 134 qui est à sa posi  tion haute, de sorte que la bande 14 est écartée  du guide 144 de la matrice fixe 132. La par-    tic coupante 152 du poinçon 88 se trouve bien  au-dessus de la saillie 154 de la bande 14.  



  Sur la     fig.    14, le poinçon 88 est descendu       suffisamment    bas pour que les' talons 148  viennent en contact avec les faces 150 de la  plaque élastique 134. Il est à noter que les  talons du poinçon sont     assez    longs pour lais. ;  ser subsister un jeu autour de la bande       (fig.    14 et 15), ce qui empêche que la bande  soit coincée entre le poinçon, du côté de sa  face supérieure, et la plaque élastique, du  côté de sa face inférieure, ce qui empêcherait,       un        autoajustage    et un emplacement convenable  de la bande sur le guide.  



  Sur la     fig.    15, le poinçon 88 est descendu       suffisamment        pour    poser la bande sur la ma  trice fixe 132. Sur la     fig.    13, le poinçon est  sur le point de commencer le cisaillement ou  le découpage. A ce moment, la bande est  maintenue entre le poinçon et la matrice, mais  elle s'est déjà ajustée, d'elle même, sur le  guide 144. La     fig.    15 correspond à la     fig.    8  et la     fig.    13 à la     fig.    7.  



  Sur la     fig.    16, le poinçon 88 a atteint sa  position la plus basse et a cisaillé la bande  14 pour en détacher l'agrafe terminale 146  qui repose sur la matrice 132. Cette figure  correspond à la     fig.    9.  



  L'appareil tel que décrit     convient    au trai  tement d'une bande avec bords dentelés et  sans bavures. En pratique, on se sert, toute  fois, de bandes obtenues par laminage, de  sorte qu'un léger voile subsiste entre les den  telures comme indiqué en 156 sur la     fig.    19.  Le     poinçon    et la matrice sont agencés de ma  nière que ces voiles soient découpés de ma  nière que la partie terminale de la bande ait  un contour dentelé net pour être prête au  cisaillement, le long de la ligne 158, pour en  détacher l'agrafe     terminale    146.  



  Le support 130     (fig.    6) de la matrice  porte non seulement la matrice fixe 132, mais  également deux matrices auxiliaires 160 mu  nies de pointes 162     établies    entre les parties  150 et 164 de la plaque élastique 134 corres  pondant aux talons du poinçon. Celui-ci com  porte 4 talons dont deux, 148, sont destinés  à venir s'appliquer en 150 sur la plaque 134,      alors que les deux autres prennent appui en  164 sur cette plaque. Le poinçon est entaillé  suivant ses côtés pour pouvoir contourner les  matrices auxiliaires<B>160.</B>  



  Les     fig.    10, 18 et 19 sont des coupes faites  selon 10-10     fig.    6. Sur la     fig.    10, le poin  çon 88 est montré à sa position relevée en  étant écarté de la bande 14. Celle-ci repose  sur la plaque élastique 134 qui, en cet endroit,  est étroite en étant découpée pour pouvoir  glisser entre les matrices fixes 162 qui sont  recouvertes par la bande 14.  



  Sur la     fig.    18, le poinçon 88 est descendu  et ses talons 148 ont refoulé la plaque 134  vers le bas en l'écartant de la bande 14, jus  qu'à ce que les bavures ou voiles 156 repo  sent sur les matrices fixes 162. Ceci corres  pond au début du découpage de ces voiles.  Sur la     fig.    19, le poinçon est descendu com  plètement, ce qui détache les voiles 156, et ces  derniers sont empêchés de tomber en reposant  sur les matrices fixes 162.  



  Cet agencement du poinçon peut être uti  lisé également pour cisailler complètement  l'épaisseur de la bande pour former les en  coches qui séparent leurs dentelures latérales,  la bande étant alors introduite dans la ma  chine avec des bords unis et en comportant  seulement des saillies et encoches réparties le  long de son axe. Il est toutefois préférable de  se servir de bandes dont les bords sont den  telés, comme montré.  



  De l'air comprimé est débité par des pas  sages 166     (fig.    6 et 10) ménagés dans le     porte-          matrice    130. L'air est ainsi conduit à des  tuyères 168 montées sur la partie supérieure  de la matrice, de manière que leurs extrémités  170 débouchent au voisinage de l'endroit où  le poinçon découpe les bavures ou voilures.  Sur la     fig.    6, les tuyères 168 ont été enlevées,  mais elles sont visibles sur la     fig.    4. L'air com  primé s'écoule par les passages 172 vers les  orifices de décharge relativement petits 174,  orientés vers les faces latérales du poinçon et       vers    les bavures découpées.

   La plus grande  partie de l'air comprimé est dirigée vers l'ex  térieur à travers les ouvertures 176 qui débou  chent dans les canaux 178 par lesquels se fait    l'évacuation des bavures. On produit ainsi  une dépression dans ces canaux et celle-ci est  suffisante pour aspirer les petits morceaux  triangulaires, formés par les voiles découpés,  et les entraîner vers l'extérieur, comme bien  visible sur la     fig.    19.  



  On voit sur la     fig.    10, que les passages 178  communiquent avec des trous 180 ménagés  dans le support 130 des matrices, et ces trous,  par lesquels a lieu la décharge des bavures  découpées, ont une forme elliptique ou allon  gée     (fig.    4 et 6). La     fig.    4 montre les con  duits 182 pour l'amenée de l'air comprimé  provenant d'une source appropriée, ces con  duits aboutissant aux orifices 166.  



  Les trous 176, en by-pass, peuvent être  supprimés et, dans ce cas, le débit total de  l'air traverse les tuyères 174 pour entraîner  lès bavures. Ce dispositif a donné de bons  résultats en pratique, mais l'intervention des  by-pass pour l'obtention d'un effet d'aspira  tion additionnelle semble être encore meil  leure.  



  On voit sur la     fig.    6 que le découpage de  la bande d'avec l'agrafe terminale 146 se fait  à proximité immédiate du bord renforcé du  ruban et qui est engagé dans la fente évasée  de la matrice fixe. On voit sur la     fig.    17 que  cette agrafe 146 fait partie intégrante de la  bande quand celle-ci avance vers le ruban et  qu'elle est découpée de la bande, seulement  après que celle-ci est venue buter contre elle.  Avant le cisaillement, il n'y a pas d'agrafes  libres et après le découpage on ne dispose que  d'une agrafe découpée, mais celle-ci chevau  che fermement le ruban et est sous le con  trôle de mâchoires de serrage.

   Celles-ci fonc  tionnent de préférence après que le cisaille  ment a eu lieu, car cette opération empêche  que les mâchoires puissent venir en contact  avec le métal de l'agrafe immédiatement sui  vante, de sorte que la fermeture de ces mâ  choires est rendue plus aisée.  



  Il est également possible d'établir le poin  çon à une distance du ruban qui correspond  à un intervalle de plusieurs agrafes. Dans  ce cas, on écarte davantage la partie coupante  convexe de la matrice fixe d'avec la fente 142      dans laquelle est engagé le ruban et on sup  prime, de préférence, le guide 144. Quand la  plaque élastique monte, elle ramène l'extré  mité de la bande au niveau de l'agrafe dé  coupée en dernier     lieu.    Quand la bande  avance, la ou les agrafes découpées de l'extré  mité de cette bande avancent avec celle-ci, ces  agrafes étant serrées les unes contre les au  tres, comme montré à droite de la     fig.    17.

   On  a     ainsi    construit des     machines    pour lesquelles  plusieurs agrafes, jusqu'à cinq, ont été dé  coupées successivement entre la bande et le  ruban, ces agrafes reposant sur la matrice et  étant, de préférence, guidées latéralement.  L'usage des agrafes découpées en supplément  présente de légers avantages, mais l'expé  rience a montré qu'il est préférable de se ser  vir seulement d'un nombre réduit de ces agra  fes     supplémentaires    ou même qu'il vaut       mieu    ne pas en     utiliser.     



  Si les dentelures sont légèrement arron  dies au     lieu    de comporter des pointes sensi  blement prononcées et si le poinçon     cisailleur     se déplace suivant les bords extérieurs des  pinces, des petites parties     métalliques    190       (fig.        17)        subsistent    aux extrémités externes  de ces     pinces.    Il est toutefois préférable d'ar  rondir légèrement les extrémités de ces     pinces,     plutôt que de leur donner une forme pointue,  de     sorte    qu'on est     obligé    d'arrondir les bords  du poinçon vers l'extérieur,

   ce qui forme les  petites saillies     métalliques    190 sur le bord  extérieur des pinces de l'agrafe. Les dimen  sions de ces saillies sont tellement petites       qu'elles    peuvent être aisément aplaties par  les mâchoires de serrage quand les agrafes  sont fixées sur le ruban.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine pour fabriquer des fermetures à curseur comprenant des moyens pour décou per des agrafes d'une bande de longueur in définie et pour les fixer par pinçage sur le bord renforcé du ruban faisant partie de ces fermetures, caractérisée par des moyens pour faire avancer la bande susdite, de manière intermittente, sur une plaque sollicitée élasti- quement vers une matrice fixe dont la forme correspond à celle de,la tête ries agrafes, la quelle tête présente des pinces,
    un poinçon cisailleur à mouvement alternatif étant établi au-dessus de ladite plaque et comprenant une partie destinée à coopérer avec ladite matrice pour découper les agrafes, ceci en refoulant simultanément la plaque vers le bas pour l'écarter de l'agrafe découpée, qui repose sur la matrice. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Machine selon la revendication, carac térisée par un dispositif d'entrainement des tiné à faire avancer le ruban par intermit tence, chaque avancement de la bande ame nant l'agrafe terminale de celle-ci à une posi tion pour laquelle les pinces qui sont encore écartées, chevauchent le bord renforcé du ru ban par un dispositif de serrage pour rabat tre lesdites pinces sur le ruban, et par un mécanisme de réglage pour commander les mouvements du poinçon, de manière que ce lui-ci effectue une course de découpage après chaque avancement de la bande et après ser rage des pinces de l'agrafe terminale,
    le dis positif d'entramement faisant avancer le ru ban d'au moins un pas entre deux avance ments successifs de la bande, la plaque rame nant celle-ci, lors du retour du poinçon vers le haut, à sa position initiale pour laquelle son extrémité avant est au-dessus de la ma trice fixe. 2. Machine selon la revendication, carac térisée par des moyens découpeurs faisant partie du poinçon cisailleur, pour découper des bavures, de forme sensiblement triangu laire se présentant dans des dentelures le long des bords latéraux de la bande, ledit poinçon cisailleur coopérant à cet effet avec des surfaces de matriçage.
    3. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée par des tuyères de soufflage, co opérant avec le poinçon et les surfaces de ma triçage susdites, pour souffler les bavures dé coupées hors de la machine, dans un récipient. 4.
    Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce que des tuyères à air sont orientées de manière qu'une certaine partie du courant d'air soit dirigée vers l'intervalle formé entre le poinçon et les surfaces de ma triçage et qu'une plus grande partie du cou rant d'air soit déviée vers le passage d'éva cuation des bavures en créant ainsi, dans ce passage, un vide partiel par un effet de Ven turi, ceci pour entraîner les bavures en les éloignant du poinçon et des surfaces de ma triçage par aspiration. 5. Machine selon la revendication, carac térisée en ce que les moyens pour faire avan cer la bande comprennent un doigt d'entraî nement à mouvement alternatif dans le sens de l'avancement et qui est dégagé de la bande lors de son recul, par la présence de moyens de guidage. 6.
    Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce que le poinçon cisailleur présente une partie destinée à appuyer sur la bande en amont de l'agrafe terminale. 7. Machine selon la sous-revendication 6, caractérisée par des moyens de commande par lesquels le poinçon peut être maintenu à sa position abaissée pour interrompre l'avance ment de 1a bande, pendant que l'entraînement du ruban continue, ceci pour former sur ce ru ban un intervalle de longueur voulue dégarni d'agrafes. 8. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée par des moyens de guidage pour donner à l'agrafe découpée un emplacement bien déterminé.
    9. 'Machine selon la revendication, carac térisée en ce que des organes mobiles de la machine, notamment un bras de commande pour l'avancement de la bande, sont légers, de façon à permettre un fonctionnement à vitesse élevée. 7.0. Machine selon la sous-revendication 5, caractérisée par des moyens destinés à per mettre au doigt d'entraînement d'être déplacé légèrement vers le haut pendant que la pla que et la matrice soulèvent la bande, ce doigt étant empêché de s'abaisser pendant qu'il re cule, et étant arrêté avant que l'agrafe vienne en contact avec un guide, de sorte que la bande est libre de s'ajuster relativement audit guide.
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