CH261581A - Serrure. - Google Patents

Description

  Serrure.    Les     différents    modèles de serrures exis  tant actuellement peuvent se ramener à trois  types: 1o la serrure ordinaire à boîtier en  saillie sur la porte, d'aspect peu esthétique et  facilement démontable pour une effraction;  2o la serrure     invisible    dite  à larder  qui s'in  sère dans une     mortaise    borgne pratiquée dans       l'épaisseur    du montant de la porte et par cela  même     est    difficile à     poser    et     nécessite,    ainsi  que dans le premier cas, le démontage préa  lable et le remontage des poignées,

   après la       pose    et     !l'installation    de     plaques    de recouvre  ment vers les     entrées    de     clés    et les axes de       poignées;        3o    la serrure qu'on insère dans un  découpage du montant de la porte entre des  flasques de serrage et de fixation et qui est       coûteuse    à établir et. de construction com  pliquée.  



  Le serrure faisant l'objet de la présente  invention peut se rattacher à ce troisième  type, mais elle remédie aux     inconvénients    de  ce genre de serrure.  



  Le     dessin    annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de la. ser  rure, objet de l'invention.  



  La     fig.    1     est    une vue de profil et en coupe,  suivant l'axe 1--2 de la     fig.    4, d'une partie de  la     serrure.    La     fig.    2 est     une    vue de face et  extérieure de cette même partie.  



  La     fig.    3 en est une vue de profil.  La     fig.    4     en    est une vue en plan.    La     fig.    5 montre à petite échelle le décou  page transversal d'un montant de la porte  pour recevoir la serrure.  



  La     fig.    6 est une vue d'ensemble en plan  d'une serrure selon l'invention, mise en place  sur une porte.  



  La     fig.    7 est une vue en coupe longitudi  nale suivant l'axe     3-4    de la     fig.    6.  



  La     fig.    8 est une vue de profil correspon  dant à la     fig.    6.  



  Cette serrure se compose:  D'un corps a formant une chape dont les  côtés présentent     une    bordure     a1-42,    formant  recouvrement du découpage transversal b du  montant e de la. porte à équiper.  



  La Face avant du corps a forme une bride  en     a2-al,    destinée à servir de surface d'appui  contre l'épaisseur du montant de la porte e,  et pour le passage des vis d qui assurent la.  fixation du corps a. Cette fixation dans l'axe  de l'épaisseur de la porte e supprime toute  fixation .sur les côtés et rend par suite le dé  montage impossible lorsque la porte est  fermée.  



  Par construction, l'écartement des     bordures          al-a'    servant de recouvrement correspond à  ,l'épaisseur minima.     des    portes     usuelles.    La dif  férence d'épaisseur entre la porte la     plus     mince et la porte la.

   plus épaisse ne dépassant  pas dans la pratique 4 mm,     les    bordures       al-a2    seront, au montage,     encastrées    de la  quantité     nécessaire    dans l'épaisseur de la  porte dans le cas de portes plus     épaisses.         Les côtés de la chape forment chacun un       bossage        a'    servant de portées pour un tube f  portant     à,    chacune de ses extrémités une  poignée g dont     suie    vis h assure la fixation.

    Cette disposition de deux portées fixes pour  centrer le tube f facilite     l'iusina.ge    desdites  portées suivant un axe rigoureusement     rec-          tiligne.     



  Chaque     poignée    g est obturée par une pas  tille rotative     i    retenue par un jonc     ,j.    Chaque  pastille rotative i     est    découpée suivant le  profil d'une clé k pour permettre le passage  de ladite clé, dont l'extrémité, lors de la ferme  ture,     est    introduite dans une fente diamétrale  formée à chacune des extrémités d'un cy  lindre<I>l</I> logé     dans    le tube<I>f</I> et dont la partie  centrale     Il    forme deux     méplats    qui peuvent  être amenés au moyen de la clé k,

   en regard  des     poussoirs    m dont la tige traverse à la fois  le tube<I>f</I> et le moyeu du     fouillot        n    du     pène    o  pour appuyer en permanence soit sur le       pourtour    du cylindre 1, soit     sur    les     méplats    11,  par suite de la poussée exercée par un res  sort q     sur    la tête     desdits    poussoirs.  



  Une bague d'arrêt p, centrée sur le tube f,  est rendue     solidaire    du corps a par un ta  quet<B>pi</B> rentrant dans une     creusure    du corps  monobloc a.  



  Cette bague d'arrêt p forme deux     creu-          sures    p2 diamétralement opposées,     dans    les  quelles sont     destinées    à s'engager     les    têtes des  deux poussoirs m, sous la     poussée    du res  sort     q,        '.lorsque    les tiges     desdits    poussoirs s'en  gagent sur les     méplats        l1    du cylindre 1.

   Un  autre     ressort    r assure le rappel en position  extérieure du gène o, lorsque ledit gène a été  ramené vers l'intérieur par la     manaeuvre    des  poignées, à l'encontre de     l'action    du     ressort    r.  



  Le fonctionnement de cette serrure est le  suivant:       lo    Hors l'emploi de la clé k pour agir sur  le mécanisme particulier de fermeture à clé,  on a une     serrure    ordinaire dite à      pène        libre ,          manaeuvrée    par rotation des poignées qui en  traînent le tube f et, par lui, le moyeu du       fouillot    n du gène o qui est ramené vers l'in  térieur de la façon connue, et repoussé vers  l'extérieur par le ressort r.

      2o Avec la clé k, on provoque la rotation  du cylindre     t    de telle sorte que les méplats     l1     se présentent en regard des tiges des pous  soirs m     qui,    sous la poussée du ressort q,  peuvent alors se déplacer simultanément vers  l'intérieur d'une quantité égale à la profon  deur des méplats     11,    ce qui provoque l'engage  ment des têtes des poussoirs m dans les     creu-          sures        p'    de la bague d'arrêt<I>p</I> et rend soli  daire l'ensemble rotatif, poignées, tube, cy  lindre et poussoirs, de la bague fixe p et, par  suite, du corps a. Il y a alors impossibilité de  faire tourner les poignées et de déplacer le  gène.  



  La serrure ainsi décrite est facile à poser  sur le montant d'une porte; elle est simple et       d'un.    fonctionnement     sûr.  

Claims (1)

1. REVENDICATION Serrure, caractérisée en ce qu'elle com prend un corps monobloc en forme de chape dont les côtés présentent une bordure de re couvrement du découpage transversal du montant de la porte, ledit corps monobloc pré sentant, en outre, une bride pour sa fixation sur une porte et un bossage sur chacun de ses côtés latéraux, ces bossages servant de paliers pour un tube traversant le corps de part en part et faisant saillie par ses deux extrémités sur les faces de la porte, chacune de ces extré mités portant une poignée rendue solidaire du tube par sine vis,

   l'extrémité extérieure de l'alésage de la poignée étant obturée au moyen d'une pastille montée rotativement dans la poignée et présentant une ouverture dont le profil est celui d'une clé, la serrure comprenant, en outre, un cylindre logé dans la partie médiane dudit tube et pouvant tour ner dans celui-ci, ce cylindre présentant, à chacune de ses extrémités, une fente diamé trale destinée à recevoir l'extrémité de la clé et, dans sa partie médiane, deux méplats dia métralement opposés et destinés chacun à coo pérer avec l'extrémité d'un poussoir muni d'une tête et pouvant coulisser au travers du gène de la serrure et dudit tube portant les poignées,

   ces poussoirs étant soumis à l'action d'un ressort prenant appui sur le corps et tendant constamment à engager les têtes des poussoirs dans deux creusures diamétrale ment opposées d'une bague montée rotative- ment sur le tube et rendue solidaire du corps de la serrure par un taquet, le tout disposé de faon que lors du fonctionnement de la serrure en gène libre , les poussoirs coo pèrent avec la partie cylindrique dudit cy lindre et leurs têtes sont dégagées de ladite bague, de manière qu'en agissant sur les poignées, on puisse faire tourner le tube dans le corps et retirer le gène de la gâche de la serrure, et que pour fermer la porte à clé, on introduit l'extrémité de la clé dans la fente diamétrale dudit cylindre,

   on fait tourner celui-ci dans le tube de manière à amener les méplats en regard des extrémités des pous soirs qui peuvent alors se déplacer vers l'in térieur sous l'action dudit ressort, déplace ment qui engage leur tête dans les creusures de la bague, de manière que l'ensemble des organes rotatifs de la serrure soit rendu soli daire du corps et que tout déplacement des poignées tendant à retirer le gène de la gâche de la serrure soit rendu impossible.