FR2919887A1

FR2919887A1 - Ferrure de type cremone ou cremone-serrure

Info

Publication number: FR2919887A1
Application number: FR0757003A
Authority: FR
Inventors: Richard Strassel
Original assignee: Ferco International Usine de Ferrures de Batiment
Current assignee: Ferco International Usine de Ferrures de Batiment
Priority date: 2007-08-09
Filing date: 2007-08-09
Publication date: 2009-02-13
Anticipated expiration: 2027-08-09
Also published as: FR2919887B1

Abstract

L'invention a trait à une crémone ou crémone-serrure, conçue apte à être encastrée dans une rainure en feuillure de menuiserie et comportant, logé dans un boîtier (3), au moins un fouillot (6) pour l'entraînement d'au moins une tringle de manoeuvre.Cette crémone ou crémone-serrure est caractérisée par le fait qu'elle comporte un mécanisme de renvoi de fouillot intégré dans ledit boîtier (3) et comportant un pignon fouillot primaire (10) pour la réception du carré de manoeuvre d'une poignée ou d'un bouton de commande, ce pignon fouillot primaire (10) étant d'axe décalé par rapport au plan de la ou des tringles de manoeuvre (5), du côté opposé à la rainure d'encastrement et agissant, au travers d'au moins un pignon inverseur (13 ; 13') sur un pignon fouillot secondaire (14) rendu solidaire, coaxialement, du fouillot (6).

Description

L'invention concerne une ferrure de type crémone ou crémone-serrure,

conçue apte à être encastrée dans une rainure en feuillure de menuiserie et comportant au moins un fouillot pour l'entraînement d'au moins une tringle de manoeuvre.

La présente invention entre dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment et concerne plus particulièrement le domaine des ferrures de verrouillage, de type crémone ou crémone-serrure. L'invention trouvera un intérêt tout particulier dans le cadre de portes ou fenêtres à deux vantaux sans meneau central. Justement, dans ce contexte particulier, le vantail de service, qui est celui manipulé en premier par l'opérateur lors de l'ouverture de la porte ou fenêtre, comporte un bandeau de recouvrement qui vient en applique sur un rebord d'appui de l'autre vantail, dénommé, pour des facilités de compréhension vantail fixe . Le vantail de service reçoit, quant à lui, en feuillure de son montant avant, une ferrure de verrouillage venant se loger dans une rainure d'encastrement prévue à cet effet.

Du côté interne, le bandeau de recouvrement du vantail de service est habituellement muni d'une batée intérieure, sous forme d'un profile de finition donnant une certaine symétrie à l'ensemble, sans compter que cette batée vient fermer la feuillure existant entre les chants des vantaux, une fois la porte ou fenêtre refermée. Pour une question d'esthétisme, la poignée de commande est rapportée, de manière centrée, sur la batée. Il s'avère, dans ces conditions, que l'axe du fouillot correspondant au mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage est décalé par rapport au carré de manoeuvre sur lequel agit cette poignée. Pour assurer, malgré ces contraintes, l'entraînement du fouillot, on fait appel à un dispositif de renvoi de fouillot qui vient prendre position entre la poignée et le boîtier de la ferrure de verrouillage.

Plus particulièrement, ce dispositif sous forme d'un boîtier, est logé dans un entaillage pratiqué depuis la feuillure dans le bandeau de recouvrement. Cet entaillage est à l'origine d'une interruption dans l'étanchéité qu'assure ce bandeau par rapport au vantail adjacent. Quant au dispositif de renvoi de fouillot, son boîtier accueille un pignon fouillot primaire traversé, en son centre, d'une ouverture pour la réception d'un carré de manoeuvre venant coopérant avec le fouillot du mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage. Il comporte encore un pignon fouillot secondaire, lui-même traversé par une ouverture pour la réception du carré de manoeuvre de la poignée de commande. Ces pignons fouillot primaires et secondaires sont en prise l'un avec l'autre au travers de pignons inverseurs, au nombre de deux. Dans le document EP-1.059.409 il est décrit un dispositif de renvoi de fouillot similaire sous forme d'un boîtier venant s'interposer entre la poignée et la ferrure de verrouillage, boîtier imposant, là encore, un entaillage dans le bandeau de recouvrement du vantail de service. Pour remédier aux inconvénients de cet état de la technique, il a été imaginé une crémone à larder, par ailleurs décrite dans le document EP-1.462.594, dont la particularité réside dans le déport de l'axe de rotation du fouillot du côté opposé de la tringle par rapport au plan de feuillure, plus exactement la rainure dans laquelle vient s'encastrer la crémone. En somme, l'axe du fouillot, s'il est habituellement situé à l'arrière de la tringle de manoeuvre, côté rainure d'encastrement, la solution proposée par ce document EP-1.462.594 consiste en une implantation de ce fouillot du côté opposé par rapport à la dite tringle de manoeuvre, dans l'espace préservé en feuillure entre le vantail de service et le vantail fixe. Si cette solution permet d'implanter l'axe du fouillot dans l'axe du fût de la poignée de manoeuvre, centrée sur la batée de recouvrement que comporte le vantail de service, donc de faire coopérer, de manière directe, le carré de manoeuvre de cette poignée avec ledit fouillot, cette solution n'est pas sans entraîner quelques contraintes. En particulier, en raison de l'espace limité en feuillure, entre les deux vantaux de la porte ou fenêtre, le fouillot ne peut porter une denture d'entraînement sur l'intégralité de sa périphérie et son débattement angulaire est limité à 90 . Justement, si ce débattement angulaire de 90 est bien adapté à un certain type d'ouverture, notamment à la française, il ne permet pas l'application de ce type de crémone à des portes ou fenêtres de type oscillo-battant. En effet, pour permettre une ouverture à la fois en abattant et à la française, il est utile de pouvoir communiquer à la poignée ou au bouton de commande une rotation d'amplitude suffisante, de l'ordre de 180 , ne serait-ce que pour distinguer l'un et l'autre mode d'ouverture. Equiper d'une denture, sur une grande partie de sa périphérie, un fouillot déporté extérieurement par rapport au plan de la ou des tringles de manoeuvre, du côté opposé à la rainure d'encastrement, confère à ce fouillot un encombrement incompatible avec le jeu en feuillure, entre les vantaux de la menuiserie. A cela il faut ajouter que ce déport de la position du fouillot dans le boîtier de la crémone, conduit à modifier, substantiellement, l'ensemble des pièces du mécanisme de cette dernière. En somme, il n'est plus possible, dans ces conditions, de faire appel à des pièces de configuration standardisées. L'invention a cherché à remédier aux inconvénients de l'état de la technique rappelé ci-dessus. Tout particulièrement, c'est dans le cadre d'une première démarche inventive que l'on a constaté que l'encombrement substantiel d'un fouillot découlait de l'amplitude du mouvement que celui-ci doit transmettre aux tringles de manoeuvre. En somme, cet encombrement ne résulte pas de l'entraînement même de ce fouillot au travers de la poignée de manœuvre.

Justement, celle-ci est capable, au travers du bras de levier qu'elle procure à l'usager, de transmettre un couple important à un mécanisme d'entraînement susceptible d'agir sur ce fouillot, mais pour autant ayant un encombrement moindre en comparaison de ce dernier. C'est dans ce contexte que l'on a imaginé intégrer directement dans le boîtier de la crémone un mécanisme de renvoi de fouillot comportant un pignon fouillot primaire pour la réception du carré de manoeuvre de la poignée, ce pignon fouillot primaire étant d'axe décalé par rapport au plan de la tringle de manoeuvre, du côté opposé à la rainure d'encastrement et agissant, au travers d'au moins un pignon inverseur, sur un pignon fouillot secondaire, rendu solidaire coaxialement du fouillot de la crémone. Les avantages qui découlent de la présente invention consistent en ce que la rotation du pignon fouillot primaire, ne doit pas être transformé, directement, en un déplacement linéaire d'une quelconque tringle de manoeuvre, comme dans le cas de la solution proposée dans le document EP-1.462.594. Aussi, ce pignon fouillot primaire peut être optimisée en section pour lui conférer un encombrement minimum. En particulier, il Peut alors être pourvu sur une grande partie, voire sur l'ensemble de sa périphérie d'une denture d'entraînement sans que cela soit incompatible avec le jeu de feuillure. Surtout, cette denture périphérique autorise un débattement angulaire de ce pignon fouillot primaire, donc de la poignée, qui n'est pas limité à 90 . Dans tous les cas, ce débattement peut être d'au moins 180 pour pouvoir répondre aux contraintes liées aux différents modes d'ouverture de la porte ou fenêtre. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels : - la figure 1 une représentation schématisée partielle et en éclaté d'une crémone conforme à l'invention, -la figure 2 est une représentation schématisée et en plan de cette crémone, la paroi latérale du boitier ayant été retiré pour laisser apparaitre le mécanisme de commande ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, ladite paroi latérale venant refermer le boitier et comportant les moyens de retenue escamotables du pignon fouillot primaire. Tel que l'illustrent les figures des dessins ci-joints, la présente invention concerne le domaine des ferrures de type crémone ou crémone-serrure, conçues aptes à être encastrées dans une rainure en feuillure de menuiserie, celles-ci n'ayant pas été représentées sur ces figures. A ce propos, les dessins se contentent d'illustrer une crémone étant entendu que la présente invention s'étend 15 également aux crémones-serrures. Plus particulièrement, une telle crémone 1 (ou crémone-serrure) comporte un mécanisme de commande 2 prenant habituellement position dans un boîtier 3 souvent implanté à l'arrière d'une têtière 4 abritant la ou les tringles de 20 manoeuvre 5 s'étendant, depuis ce mécanisme de commande 2, au dessus et/ou en dessous du boîtier 3, dans la rainure d'encastrement en feuillure de menuiserie. Là encore, il y a lieu de préciser que l'invention concerne les crémones ou crémones-serrures, tant 25 monodirectionnelles que bidirectionnelles, c'est-à-dire comportant des tringles de manoeuvre se déplaçant dans une même direction dans des directions opposées lors de la commande de verrouillage et de déverrouillage. Justement, pour actionner cette ou ces tringles de 30 manoeuvre 5, le mécanisme de commande 2 comporte au moins un fouillot 6 monté en rotation dans le boîtier 3 et agissant, au moyen d'une denture adaptée 7 sur les échelons d'une crémaillère 8 que comportent, selon le cas, la ou les tringles de manoeuvre 5 dans leur partie introduite dans le boîtier 3 ou un chevalet de 35 transmission relié à cette ou ces tringles de manoeuvre 5.

Le fouillot 6 est monté dans le boîtier 3 de la crémone 1 à l'arrière de la tringle de manoeuvre 5, côté rainure d'encastrement, tandis que, selon l'invention, cette crémone 1 comporte, de manière intégrée au boîtier 3, un mécanisme de renvoi de fouillot 9 comportant, tout particulièrement, un pignon fouillot primaire 10 pour la réception du carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande sur laquelle ou lequel agit l'usager. Ce pignon fouillot primaire 10 comporte son axe 11 décalé par rapport au plan 12 de la ou des tringles de manoeuvre 5, du côté opposé à la rainure d'encastrement. En somme, l'axe 11 de ce pignon fouillot primaire 10 se situe, par rapport au plan 12 de la ou des tringles de manoeuvre 5, du côté opposé par rapport à l'axe du fouillot 6. Par ailleurs, ce pignon fouillot primaire 10 agit au moins au travers d'un pignon inverseur 13 sur un pignon fouillot secondaire 14 disposé coaxialement au fouillot 6 dans le boîtier 3 de la crémone ou crémone-serrure. Ce pignon fouillot secondaire 14 est en fait rendu solidaire en rotation de ce fouillot 6.

Substantiellement, ledit pignon fouillot secondaire 14 est défini par une couronne dentée sur au moins un des côtés 15 du fouillot 6. Pour une question de réversibilité de la crémone 1, le fouillot 6 comporte, ainsi, sur chacun de ses côtés 15, 15', une telle couronne dentée susceptible de définir un pignon fouillot secondaire 14 du mécanisme de renvoi de fouillot 9. De même, pour pouvoir agir sur l'une ou l'autre de ces couronnes dentées situées d'un côté 15 ou de l'autre 15', du fouillot 6, le boîtier 3 est conçu apte à accueillir et à maintenir en rotation au moins un pignon inverseur 13, 13' de chacun des côtés du fouillot 6. Dans le cadre d'un mode de réalisation non représenté, le boîtier 3 peut être conçu apte à accueillir et à maintenir en rotation de part et d'autre du fouillot 6, deux pignons inverseurs s'engrenant sur les couronnes dentées formant le pignon fouillot secondaire 14 de part et d'autre du fouillot 6.

Chaque paire de pignons inverseurs est par ailleurs apte à venir en prise avec un pignon fouillot primaire 10. De manière particulière, ce dernier est maintenu en rotation au moyen, d'une part, de la têtière 4 refermant le boîtier 3 de la crémone 1 et d'au moins l'une des parois latérales 16, 16' dudit boîtier 3. Plus précisément, cette paroi latérale 16, 16' comporte, au niveau de son chant 17 en appui contre la têtière 4, une échancrure semi-circulaire 18, formant berceau de logement au dit pignon fouillot primaire 10. De son côté, la dite têtière 4 comporte, dans son bord latéral 19, 19', au droit de cette échancrure 18 de la paroi latérale 16, 16' du boîtier 3, une découpe 20 là encore conçue apte à accueillir ce pignon fouillot primaire 10, tandis qu'au moins une languette de retenue 21 s'étendant à l'avant de cette découpe 20, contribue au maintien de ce pignon fouillot primaire 10 dans le berceau correspondant à l'échancrure 18. La ou les languettes 21 découlent, avantageusement, de l'opération de découpage-emboutissage de la découpe 20 conçue en 20 bordure latérale 19, 19' de la têtière 4. De manière avantageuse, si l'échancrure 18 en forme de berceau et là où les languettes 21 assurent le maintien du pignon fouillot primaire 10 dans une direction perpendiculaire à son axe, dans le sens axial ce maintien est assuré, d'une part, 25 par le chant 22 de la découpe 20 et, d'autre part, par le carré de manoeuvre avec lequel vient coopérer ce pignon fouillot primaire 10. A ce propos, sur le chant 22 de la découpe 20, peut être ménagé un plot de centrage 23 sur lequel est prévu apte à venir 30 s'emboîter ce pignon fouillot primaire 10. Par ailleurs, comme visible sur les figures, celui-ci peut recevoir un moyeu 24 comportant une ouverture 25 adaptée pour la réception dudit carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande. On remarquera, cependant, que dans un autre mode de 35 réalisation, non illustré, ce pignon fouillot primaire 10 peut être directement pourvu d'un tel carré de manoeuvre en lieu et place du moyeu 24 pour sa coopération avec le bouton ou la poignée de commande. Comme il ressort de la description qui précède, ce pignon fouillot primaire 10 peut être monté d'un côté ou de l'autre de la crémone 1 pour agir sur le pignon inverseurs 13 ou 13', puis sur le pignon fouillot secondaire 14 correspondant au mécanisme de renvoi de fouillot 9 et situé d'un côté ou de l'autre du plan médian de ladite crémone 1. Pour faciliter le montage et, principalement, l'inversion de côté du pignon fouillot primaire 10, le boîtier 3 peut être pourvu de moyens de retenue escamotables 26 conçus aptes à maintenir le dit pignon fouillot primaire 10 dans ledit boitier 3, tout en facilitant son retrait. Selon un exemple de réalisation illustré dans les figures 1 et 3, de tels moyens 26 peuvent être définis, substantiellement, par une patte de blocage 27 découpée dans les parois latérales 16, 16' dudit boitier 3, cette patte de blocage 27 comportant, à son extrémité avant 28, l'échancrure semi-circulaire 18, tandis qu'à son extrémité arrière elle comporte un retour 29 défini pour venir se loger au devant d'un rebord de retenue 30 que comporte la paroi 31 refermant en partie arrière le boitier 3. Avantageusement, cette patte de blocage 27 est soumise à l'action de moyen élastiques 32 la repoussant en direction du pignon fouillot primaire 10, donc dans la position de blocage de ce dernier. Selon un exemple de réalisation, lesdits moyens élastiques consistent en une languette élastique 32 solidaire, selon le cas, du retour 29 de la patte de blocage 27 ou du rebord de retenue 30 de la paroi arrière 31 du boitier 3.

A noter que le pignon fouillot primaire 10 peut être pourvu d'une rainure circulaire 33 dans laquelle peut venir se loger le chant de l'échancrure semi-circulaire 18, qu'il s'agisse de la patte de blocage 27 ou de la paroi latérale 16, 16' du boitier 3. Cela permet là encore d'assurer une immobilité axiale de ce fouillot primaire 10.

Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que le pignon fouillot primaire 10, sur lequel agit la poignée ou le bouton de commande, n'ayant pas à assurer la fonction de transmission du mouvement aux tringles de manoeuvre, peut être dimensionné au plus juste. Aussi, même disposé du côté opposé à la rainure d'encastrement par rapport au plan de la ou des tringles de manoeuvre 5, il peut lui être imprimé une rotation d'une amplitude supérieure à 90 pour gérer plusieurs modes d'ouvertures de la menuiserie à laquelle vient s'appliquer la crémone ou crémone-serrure.

Claims

Revendications

: 1. Crémone ou crémone-serrure, conçue apte à être encastrée dans une rainure en feuillure de menuiserie et comportant, logé dans un boîtier (3), au moins un fouillot (6) pour l'entrainement d'au moins une tringle de manoeuvre, caractérisée par le fait qu'il comporte un mécanisme de renvoi de fouillot (9) intégré dans ledit boîtier (3) et comportant un pignon fouillot primaire (10) pour la réception du carré de manoeuvre d'une poignée ou d'un bouton de commande, ce pignon fouillot primaire (10) étant d'axe (11) décalé par rapport au plan (12) de la ou des tringles de manoeuvre (5), du côté opposé à la rainure d'encastrement et agissant, au travers d'au moins un pignon inverseur (13 ; 13') sur un pignon fouillot secondaire (14) rendu solidaire, coaxialement, du fouillot (6).
2. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 1, 15 caractérisée par le fait que le pignon fouillot secondaire (14) est défini par une couronne dentée sur au moins un des côtés (15 ; 15') du fouillot (6).
3. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le 20 fouillot (6) comporte, sur chacun de ses côtés (15 ; 15'), un pignon fouillot secondaire (14), le boîtier (3) étant conçu apte à accueillir et à maintenir en rotation au moins un pignon inverseur (13 ; 13') conçu apte à coopérer avec chacun des pignons fouillot secondaires (14) situés d'un côté (15) et de 25 l'autre (15') du fouillot (6).
4. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le pignon fouillot primaire (10) est maintenu en rotation dans le boîtier (3), d'une part, au travers d'une têtière (4) refermant 30 ce dernier et, d'autre part, par l'une des parois latérales (16 ; 16') dudit boîtier (3).
5. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la paroi latérale (16 ; 16') 10comporte, au niveau de son chant (17) en appui contre la têtière (4), une échancrure semi-circulaire (18) formant berceau de logement dudit pignon fouillot primaire (10).
6. Crémone ou crémone-serrure selon les revendications 4 et 5, caractérisée par le fait que la têtière (4) comporte, dans son bord latéral (19 ; 19'), au droit de l'échancrure (18) de la paroi latérale (16 ; 16') du boîtier (3), une découpe (20) conçue apte à accueillir ledit pignon fouillot primaire (10), tandis qu'au moins une languette de retenue (21) s'étendant à l'avant de cette découpe (20) contribuant au maintien de ce pignon fouillot primaire (10) dans le berceau correspondant à l'échancrure (18).
7. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que la ou les languettes (21) sont définies par découpage/emboutissage de la découpe (20) en bordure latérale (19 ; 19') de la têtière (4).
8. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 6 ou 7, caractérisée par le fait que sur le chant (21) de la découpe (20) est ménagé un plot de centrage (23) sur lequel est prévu apte à venir s'emboîter un pignon fouillot primaire (10).
9. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le boîtier (3) est pourvu de moyens de retenue escamotables (26) conçu apte à maintenir le dit pignon fouillot primaire (10) dans ledit boitier (3).
10. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 5 et 9, caractérisée par le fait que les moyens de retenue escamotables (26) sont définis par une patte de blocage escamotable (27) découpée dans les parois latérales (16, 16') dudit boitier (3) et comportant, à son extrémité avant (28), l'échancrure semi-circulaire (18).
11. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 10, caractérisée par le fait que la patte de blocage escamotable (27) comporte à son extrémité arrière un retour (29) défini pour venir se loger au devant d'un rebord de retenue (30) d'une paroi arrière (31) correspondant au boitier (3).